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Archivé DIRECTION GÉNÉRALE DE LA GENDARMERIE NATIONALE : service des ressources humaines ; sous-direction du recrutement et de la formation

ARRÊTÉ relatif aux concours d'admission à l'école des officiers de la gendarmerie nationale.

Abrogé le 27 juin 2005 par : ARRÊTÉ relatif aux concours d'admission à l'école des officiers de la gendarmerie nationale. Du 20 juin 2001
NOR D E F P 0 1 0 1 6 7 9 A

Autre(s) version(s) :

 

Texte(s) abrogé(s) :

Voir Art. 21 (abrogation à compter du 1er août 2001) :

Arrêté du 14 novembre 1996 (BOC, 1997, p. 182 ).

Arrêté du 11 janvier 1994 (BOC, p. 895 ; BOEM 651) et ses modificatifs des 31 mars 1995 (BOC, p. 4169), 12 février 1997 (BOC, p. 1567) et 15 janvier 1998 (BOC, p. 964).

Voir Art. 22 (abrogation à compter du 1er août 2002) :

Arrêté du 12 janvier 1994 (BOC, p. 905 ) et ses modificatifs des 31 mars 1995 (BOC, p. 4169), 12 février 1997 (BOC, p. 1567) et 15 janvier 1998 (BOC, p. 964).

Arrêté du 13 janvier 1994 (BOC, p. 914) et ses modificatifs des 31 mars 1995 (BOC, p. 4169), 12 février 1997 (BOC, p. 1567) et 15 janvier 1998 (BOC, p. 964).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  531.2.2.

Référence de publication : JO du 29, p. 10328.

LE MINISTRE DE LA DÉFENSE

Vu la loi 72-662 du 13 juillet 1972 (1) modifiée portant statut général des militaires ;

Vu le décret 75-1209 du 22 décembre 1975 (2) modifié portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie, notamment les articles 6 (3 o), 7, 12 et 12-1 ;

Vu le décret 78-721 du 28 juin 1978 (3) modifié fixant certaines dispositions applicables aux élèves des écoles militaires de formation d'officiers de carrière ;

Vu l' arrêté du 19 juin 2001 (4) relatif aux conditions d'aptitude physique requises des candidats à l'admission dans les corps des officiers de la gendarmerie ;

Vu l' arrêté du 24 novembre 1998 (5) modifié relatif aux épreuves sportives communes aux concours d'entrée aux grandes écoles militaires de recrutement d'officiers,

ARRÊTE :

1.

Le présent arrêté fixe, en application des dispositions de l'article 12 du décret du 22 décembre 1975 susvisé, les conditions générales d'organisation et de déroulement des concours prévus aux articles 6 (3 o) et 7, de ce décret, ainsi que les programmes et les coefficients affectés aux différentes épreuves.

Pour faire acte de candidature, les candidats doivent remplir les conditions fixées pour chaque concours par le décret du 22 décembre 1975 susvisé.

Le présent arrêté comporte en annexe les dispositions propres à chaque concours :

  • Annexe I. Concours sur épreuves ouvert aux officiers des armées du grade de capitaine ou assimilé, titulaires soit du diplôme de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, soit d'un diplôme de fin de deuxième cycle de l'enseignement supérieur, soit d'un titre d'ingénieur, prévu à l'article 6 (3 o) du décret du 22 décembre 1975 susvisé.

  • Annexe II. Concours sur titres ouvert aux titulaires d'un titre d'ingénieur ou d'un diplôme de troisième cycle dans une matière scientifique ou technique, prévu à l'article 7 (1 o) du décret du 22 décembre 1975 susvisé.

  • Annexe III. Concours sur épreuves ouvert aux titulaires d'un diplôme de fin de deuxième cycle de l'enseignement supérieur, prévu à l'article 7 (2 o) du décret du 22 décembre 1975 susvisé.

  • Annexe IV. Concours sur épreuves ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du baccalauréat de l'enseignement secondaire, prévu à l'article 7 (3 o) du décret du 22 décembre 1975 susvisé.

  • Annexe V. Concours sur épreuves ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie, prévu à l'article 7 (4 o) du décret du 22 décembre 1975 susvisé.

Une instruction permanente et, en tant que de besoin, des circulaires annuelles fixent :

  • les formalités à accomplir par les candidats, en particulier les conditions dans lesquelles ils établissent et adressent leur dossier de candidature ;

  • le calendrier des épreuves ;

  • la liste des centres d'examen.

2. Organisation générale des concours.

2.1.

Les dispositions prévues aux articles 3 à 15 ci-après concernent les concours mentionnés à l'article premier du présent arrêté, à l'exception du concours détaillé dans l'annexe II qui fait l'objet de dispositions particulières.

2.2.

Les concours comprennent des épreuves écrites d'admissibilité, des épreuves orales et sportives d'admission.

Lorsqu'un concours comporte une ou des épreuves à option, le choix définitif de la ou des options est exprimé par le candidat dans sa demande d'inscription au concours.

Seuls les candidats déclarés admissibles à l'issue des épreuves écrites d'admissibilité sont autorisés à se présenter aux épreuves d'admission.

La liste des candidats autorisés à concourir est diffusée par la direction générale de la gendarmerie nationale.

Les candidats retenus sont convoqués pour subir les épreuves du concours par les soins de l'autorité responsable de l'organisation du (ou des) centre(s) d'examen.

2.3.

L'organisation des concours nécessite, pour chacun d'eux, la mise en place des organismes suivants :

  • 1. Un jury disposant d'un officier chargé du secrétariat et comprenant :

    • un officier général de gendarmerie, président, assisté d'un officier général ou supérieur de gendarmerie, vice-président et pour le concours prévu à l'annexe III du présent arrêté, un second vice-président, personnalité du monde universitaire ou scientifique ou officier supérieur de gendarmerie ;

    • une commission d'admissibilité composée du président, du ou des vice-présidents du jury et des correcteurs des épreuves écrites ;

    • une commission d'admission composée du président, du ou des vice-présidents du jury, des examinateurs des épreuves orales, des psychologues civils ou militaires et des officiers chargés de l'organisation et du contrôle de l'exécution des épreuves sportives.

      Les membres du jury sont désignés annuellement par le ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale). Il peut être éventuellement fait appel à des officiers n'appartenant pas à la gendarmerie ou à des membres civils. L'officier chargé du secrétariat n'a pas voix délibérative.

  • 2. Une commission de surveillance dans chaque centre d'examen écrit, présidée par un officier supérieur et réunissant les officiers chargés de la surveillance des épreuves.

    Le président et les membres de chaque commission de surveillance sont désignés conformément aux prescriptions de l'article 5.III ci-après.

2.4.

  I. La responsabilité de l'organisation des concours incombe au directeur général de la gendarmerie nationale.

  II. La responsabilité du déroulement des concours, de la surveillance et de la correction des épreuves écrites incombe au président du jury.

  III. Les commandants de région de gendarmerie ou les commandants de gendarmerie outre-mer sont chargés de l'organisation matérielle des centres d'examen et désignent les membres des commissions de surveillance des épreuves écrites.

3. Épreuves écrites d'admissibilité.

3.1.

Les épreuves écrites, notées de 0 à 20, font l'objet d'une double correction anonyme.

La nature, la forme et le programme des épreuves écrites sont fixés dans les annexes respectives de chaque concours.

3.2.

Tout candidat qui ne se présente pas à l'une des épreuves écrites, s'y présente après l'heure fixée pour le début des épreuves ou ne remet pas de feuille de composition à l'issue, reçoit la note 0 pour cette épreuve.

Toute infraction au règlement, fraude ou tentative de fraude à l'occasion de ces épreuves peut entraîner l'exclusion du concours, prononcée par le président du jury, après rapport de l'officier surveillant et explications écrites du candidat.

Toute copie apparaissant suspecte en cours de correction est signalée, par le correcteur, au président du jury. En cas de fraude reconnue, son auteur est exclu du concours par décision du président du jury. Cette décision motivée, immédiatement applicable, est notifiée sans délai à l'intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception.

3.3.

A l'issue de la correction des épreuves écrites, la commission d'admissibilité propre à chaque concours :

  • établit la liste anonyme de classement des candidats par ordre de mérite ainsi que la liste anonyme des candidats qui ont obtenu une note éliminatoire ;

  • propose au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) le nombre total de points au-dessus duquel elle estime que les candidats peuvent être déclarés admissibles.

A l'exception du concours prévu à l'annexe III du présent arrêté, toute note égale ou inférieure à 4 sur 20 à l'une des épreuves d'admissibilité est éliminatoire.

3.4.

Après décision du ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale), il est procédé, pour chaque concours, à l'identification des candidats et à l'établissement, dans l'ordre alphabétique, de la liste nominative d'admissibilité.

Ces listes sont publiées au Journal officiel de la République française.

Les notes des candidats non admissibles sont communiquées individuellement et par courrier aux intéressés par le président du jury.

4. Épreuves orales et sportives d'admission.

4.1.

Les épreuves orales et sportives d'admission ont lieu, pour chaque concours, dans un centre unique. Les candidats doivent présenter au premier jour des épreuves orales pour lesquelles ils sont convoqués, un certificat médical mentionnant d'une part, l'aptitude physique prévue par l' arrêté du 19 juin 2001 susvisé et d'autre part, la capacité à subir les épreuves sportives.

4.2.

Les épreuves orales sont notées de 0 à 20.

La nature, la forme et le programme des épreuves orales sont fixés dans les annexes relatives à chaque concours.

4.3.

Les épreuves sportives sont notées de 0 à 20.

Elles se déroulent sous le contrôle d'officiers assistés de moniteurs d'entraînement physique et sportif.

Un médecin militaire d'active est obligatoirement présent.

Le médecin et les moniteurs d'entraînement physique et sportif ne font pas partie du jury des concours.

Les candidats effectuent obligatoirement les différentes épreuves relatives à leur concours dans le même ordre.

Les candidats du concours prévu à l'annexe III ayant effectué ces mêmes épreuves, au cours de l'année civile, dans le cadre des concours d'admission aux grandes écoles militaires, peuvent faire valoir un relevé de performances. Ce relevé est à produire avant l'exécution des épreuves sportives du concours considéré.

Tout candidat qui, pour une raison quelconque, est contraint de surseoir à son départ lors d'une épreuve sportive peut, sur décision de l'officier responsable des épreuves sportives du concours considéré, être autorisé à subir l'épreuve avec une autre série. Si celle-ci est programmée à une date ultérieure, le candidat repasse la totalité des épreuves sportives.

Si les circonstances atmosphériques l'imposent, le président du jury peut, sur proposition des officiers chargés du contrôle des épreuves sportives, décider de différer une ou plusieurs des épreuves.

La nature, la forme, le coefficient et les barèmes de cotation des épreuves sportives sont fixés dans les annexes relatives à chaque concours.

4.4.

Tout candidat qui, sans motif valable porté en temps utile à la connaissance de la commission d'admission, ne se présente pas à l'une des épreuves d'admission reçoit pour cette épreuve la note 0.

Toute infraction au règlement, fraude ou tentative de fraude dûment constatée au cours des épreuves d'admission entraîne l'exclusion du concours, prononcée par le président du jury, après rapport de l'examinateur et explication écrite du candidat.

Un candidat empêché, pour cas de force majeure avéré, peut être autorisé à subir les épreuves orales auxquelles il n'a pu se présenter à une date ultérieure qui doit obligatoirement se situer avant la fin des épreuves d'admission. Lorsque l'empêchement est d'ordre médical, cette décision est prise après avis d'un médecin militaire d'active. En tout état de cause, toute épreuve non effectuée est sanctionnée par la note 0.

4.5.

Est déclaré éliminé tout candidat ayant :

  • soit obtenu une note inférieure à 8 sur 20 à l'épreuve d'aptitude générale ;

  • soit obtenu une note inférieure à 4 sur 20 à l'une des autres épreuves orales, à l'exception du concours prévu à l'annexe III du présent arrêté ;

  • soit obtenu une moyenne inférieure à 4 sur 20 à l'ensemble des notes des épreuves sportives.

Toutefois, lorsqu'un candidat n'a pu subir tout ou partie des épreuves sportives par suite d'une blessure ou d'une maladie contractée en service, la commission d'admission peut décider que la moyenne inférieure à 4 sur 20 obtenue à l'ensemble des notes, en raison de sa non-participation à l'une ou plusieurs des épreuves considérées, n'est pas éliminatoire, sous réserve que le candidat fournisse les pièces justificatives nécessaires.

5. Admission.

5.1.

Après la clôture des épreuves d'admission, la commission d'admission établit pour chaque concours la liste de classement des candidats par ordre de mérite, compte tenu des résultats obtenus par chacun d'eux aux différentes épreuves.

Elle propose au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) le nombre de points au-dessus duquel elle estime que les candidats peuvent être déclarés admis et lui rend compte des conditions de déroulement du concours.

Les candidats qui ont obtenu une note éliminatoire à l'une ou l'autre des épreuves d'admission figurent sur une liste particulière dans l'ordre alphabétique.

5.2.

Les dispositions prévues aux articles 17, 18, 19 et 20 ci-après concernent tous les concours mentionnés à l'article premier du présent arrêté.

5.3.

Les candidats se présentent, à l'issue des épreuves d'admission, au secrétariat du jury pour prendre connaissance des notes et du total général des points qu'ils ont obtenus et pour vérifier et signer la feuille de décompte des points.

Toute contestation est soumise au président du jury.

5.4.

Le ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) arrête, par concours, à partir de la liste de classement des candidats qui peuvent être déclarés admis :

  • une liste des candidats déclarés admis à l'école des officiers de la gendarmerie nationale ;

  • une liste complémentaire d'admission ;

  • la date à partir de laquelle il ne pourra plus être fait appel aux candidats de la liste complémentaire.

Ces listes, établies par ordre de mérite, sont publiées au Journal officiel de la République française.

5.5.

Les candidats figurant sur la liste d'admission ne sont définitivement admis qu'après vérification de leur aptitude médicale à leur arrivée à l'école et signature de l'acte d'engagement prévu par le décret 78-721 du 28 juin 1978 susvisé.

L'admission des personnels féminins qui ont satisfait aux épreuves du concours mais qui se trouvent, en raison de leur état de grossesse, dans l'impossibilité de suivre la totalité des enseignements dispensés au cours de formation initiale ou au cours de formation spécifique de l'école des officiers de la gendarmerie nationale, est reportée d'une année.

Tout candidat dont l'aptitude médicale s'avère insuffisante est classé inapte définitif ou inapte temporaire à l'issue d'une procédure médico-administrative définie par les textes réglementaires.

Les propositions de radiation en cas d'inaptitude médicale définitive ou d'ajournement en cas d'inaptitude médicale temporaire sont transmises par le commandant de l'école au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale), qui statue.

L'ajournement ne peut être prononcé que pour un an et est renouvelable deux fois. A l'expiration de chacune des deux premières périodes d'ajournement ainsi définies, les inaptes médicaux temporaires sont soumis à un nouvel examen à l'issue duquel ils sont, soit admis en surnombre à l'école, soit de nouveau ajournés. A l'expiration de la troisième période ils ne peuvent être qu'admis en surnombre ou radiés.

La situation des candidats radiés est réglée conformément au décret du 28 juin 1978 susvisé, à l'exception des officiers d'active des trois armées et des formations rattachées dont la situation des candidats radiés est réglée conformément au statut de leur armée d'appartenance.

5.6.

Dans le délai fixé lors de la notification de leur admission, les candidats doivent faire connaître s'ils maintiennent ou non leur candidature. Passé ce délai ou en cas de refus, ils sont radiés de la liste d'admission.

Sauf autorisation express du commandant de l'école des officiers de la gendarmerie nationale, tout candidat qui ne rejoint pas le lieu de convocation dans un délai fixé par la lettre de convocation est considéré comme démissionnaire.

Le remplacement des candidats reportés, ajournés, démissionnaires ou radiés, s'effectue dans l'ordre de classement à partir de la liste complémentaire d'admission du concours concerné, ou éventuellement par report d'autres listes complémentaires.

6. Dispositions diverses.

6.1.

Les arrêtés suivants sont abrogés à compter du 1er août 2001 :

  • l'arrêté du 14 novembre 1996 relatif au concours d'admission au cours supérieur de l'école des officiers de la gendarmerie nationale ouvert aux officiers subalternes d'active des trois armées et des services communs ;

  • l'arrêté du 11 janvier 1994 modifié relatif au concours d'admission à l'école de formation des officiers de gendarmerie ouvert aux officiers de réserve des trois armées et de la gendarmerie et aux sous-officiers de carrière de la gendarmerie titulaires d'un diplôme de deuxième cycle de l'enseignement supérieur ou d'un diplôme d'un institut d'études politiques.

6.2.

Les arrêtés suivants sont abrogés à compter du 1er août 2002 :

  • l'arrêté du 12 janvier 1994 modifié relatif au concours d'admission à l'école de formation des officiers de gendarmerie ouvert aux officiers de réserve des trois armées et de la gendarmerie et aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du baccalauréat ;

  • l'arrêté du 13 janvier 1994 modifié relatif au concours d'admission à l'école de formation des officiers de gendarmerie ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie.

6.3.

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er août 2001, à l'exception des annexes IV et V qui seront applicables à compter du 1er août 2002. Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

Pour le ministre et par délégation :

Par empêchement du directeur de la fonction militaire et du personnel civil :

Le contrôleur général des armées,

J.-M. PALAGOS.

Annexes

ANNEXE I. Concours sur épreuves ouvert aux capitaines ou lieutenants de vaisseau ou assimilés des corps des officiers des trois armées et des formations rattachées, titulaires soit d'un diplôme de sortie de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, soit d'un diplôme

1 Nature, forme et programme de l'épreuve d'admissibilité.

L'épreuve d'admissibilité comprend une seule épreuve écrite : une épreuve de culture générale (durée : 4 h ; coeff. 20).

Epreuve de culture générale.

Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.

Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur une question d'intérêt général ou d'actualité.

Les sujets portent sur des idées ou des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension du monde moderne.

2 Nature, forme et programmes des épreuves d'admission.

Les épreuves d'admission comprennent :

  • une épreuve orale d'aptitude générale (durée : 45 mn ; coeff. 20) ;

  • des épreuves sportives dont la moyenne des notes est affectée du coefficient 10 :

    • une épreuve de natation ;

    • une épreuve de course ;

    • une épreuve de grimper de corde.

2.1 Nature, forme et programme de l'épreuve orale.

Epreuve d'aptitude générale.

Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.

Elle comporte :

  • un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;

  • un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de quinze à vingt minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.

Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de vingt minutes.

Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.

2.2 Nature, forme, barème des épreuves sportives.

2.2.1 Epreuve de natation.

Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.

Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 5 nageurs.

2.2.2 Epreuve de course de demi-fond.

Il s'agit d'une course de 3000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.

Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.

Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 15.

2.2.3 Epreuve de grimper de corde.

Il s'agit de grimper, à main nue, en style libre deux fois une corde lisse de 5 mètres (mesurés au sol) à l'aide des bras et des jambes ou bras seuls. Le départ s'effectue debout sur un pied sans sursaut, à l'initiative du candidat ayant préalablement saisi la corde à la hauteur qui lui convient. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres et est remis en marche dès que le candidat remet un pied au sol.

La corde est marquée tous les 50 centimètres de 1,5 m à 5 mètres.

2.2.4 Barème des épreuves sportives.

 

Natation.

Course.

Grimper.

 

50 m.

3 000 m.

(2 × 5 m).

(bras + jambes ou bras seuls).

H.

F.

H.

F.

H.

F.

20

34 s

42 s

10 mn 30 s

12 mn 30 s

10 s

16 s

19

35 s

43 s

10 mn 50 s

12 mn 50 s

11 s

17 s

18

36 s

44 s

11 mn 10 s

13 mn 10 s

12 s

18 s

17

37 s

45 s

11 mn 30 s

13 mn 30 s

13 s

19 s

16

38 s

46 s

11 mn 50 s

13 mn 50 s

14 s

20 s

15

39 s

47 s

12 mn 10 s

14 mn 10 s

15 s

21 s

14

40 s

48 s

12 mn 30 s

14 mn 30 s

16 s

22 s

13

41 s

49 s

12 mn 50 s

14 mn 50 s

17 s

23 s

12

42 s

50 s

13 mn 10 s

15 mn 10 s

18 s

24 s

11

43 s

51 s

13 mn 30 s

15 mn 30 s

19 s

25 s

10

45 s

53 s

13 mn 50 s

15 mn 50 s

20 s

7 m (1)

9

48 s

56 s

14 mn 30 s

16 mn 30 s

21 s

6,5 m (1)

8

51 s

1 mn 00 s

15 mn 30 s

17 mn 30 s

22 s

6 m (1)

7

55 s

1 mn 04 s

16 mn 30 s

18 mn 30 s

23 s

5,5 m (1)

6

59 s

1 mn 10 s

17 mn 30 s

19 mn 30 s

24 s

5 m (1)

5

1 mn 04 s

1 mn 16 s

18 mn 30 s

20 mn 30 s

25 s

4,5 m (1)

4

1 mn 09 s

1 mn 22 s

19 mn 30 s

21 mn 30 s

10 m (1)

4 m (1)

0

Note attribuée à tout candidat qui ne se présente pas à une épreuve, ne l'exécute pas en totalité, ou accompli une performance inférieure à celle sanctionnée par la note 4.

(1) Sans limitation de temps.

 

Nota.

En cas de performance intermédiaire, la note à attribuer est celle qui correspond à la performance immédiatement inférieure.

ANNEXE II. Concours sur titres ouvert aux titulaires d'un titre d'ingénieur ou d'un diplôme de troisième cycle dans une matière scientifique ou technique.

1 Organisation générale du concours.

Le concours comprend une seule épreuve d'admission.

Le directeur général de la gendarmerie nationale établit la liste des candidats autorisés à concourir et les convoque pour subir l'épreuve.

1.1 Présentation des candidats.

Un candidat qui ne se présente pas à l'épreuve d'admission, pour cas de force majeure dûment constaté, peut être autorisé à subir cette épreuve à une date ultérieure. Lorsque l'empêchement est d'ordre médical, cette décision est prise après avis d'un médecin militaire d'active.

1.2 Modalités d'organisation.

L'organisation du concours nécessite la mise en place d'un jury disposant d'un officier chargé du secrétariat et comprenant :

  • un officier général de gendarmerie, président, assisté d'un officier général ou supérieur de gendarmerie, vice-président ;

  • des membres, officiers supérieurs de gendarmerie et des psychologues civils ou militaires, désignés annuellement par le ministère de la défense (direction générale de la gendarmerie nationale) ;

  • éventuellement des experts civils ou militaires, à titre de conseillers.

L'officier chargé du secrétariat n'a pas de voix délibérative.

La responsabilité de l'organisation du concours incombe au directeur général de la gendarmerie nationale et celle de son déroulement au président du jury.

2 Nature, forme, programme de l'épreuve d'admission.

L'épreuve d'admission comprend une seule épreuve orale notée de 0 à 20. Toute note inférieure à 8 sur 20 est éliminatoire.

Epreuve d'aptitude générale (durée : 45 mn).

Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit, son équilibre émotionnel et son niveau de qualification dans sa spécialité.

Elle comporte :

  • un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;

  • un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de quinze à vingt minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.

Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de vingt minutes.

Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.

3 Procédure d'admission.

La procédure d'admission se déroule conformément aux articles 17, 18, 19 et 20 du présent arrêté.

ANNEXE III. Concours sur épreuves ouvert aux titulaires d'un diplôme de fin de deuxième cycle de l'enseignement supérieur.

1 Nature, forme et programmes des épreuves d'admissibilité.

Les épreuves d'admissibilité comprennent :

  • une épreuve de culture générale (durée : 5 h ; coeff. 6) ;

  • une épreuve de synthèse de dossier (durée : 4 h ; coeff. 4) ;

  • une épreuve de droit constitutionnel et libertés publiques (durée : 4 h ; coeff. 5) ;

  • une épreuve à option (durée : 4 h ; coeff. 5).

1.1 Epreuves de culture générale.

Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.

Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation un devoir sur un sujet d'ordre général se rapportant à l'évolution des idées et des faits politiques, économiques et sociaux en France et dans le monde depuis le début du XXe siècle.

1.2 Epreuve de synthèse de dossier.

Cette épreuve vise à déterminer l'aptitude des candidats à dégager les idées essentielles d'un dossier et à les restituer par écrit sous la forme d'un exposé clair, précis et concis.

Elle consiste en la rédaction en 3 pages maximum, d'une synthèse objective, dénuée de toute appréciation personnelle, construite selon un plan classique (introduction, développement, conclusion). Elle est entièrement rédigée et seules les grandes parties peuvent éventuellement être précédées d'un titre.

Le dossier, d'un volume maximum de vingt pages, rassemble des documents d'origines diverses (extraits de presse, ouvrages, données statistiques…) portant sur des idées ou des faits d'actualité.

1.3 Epreuve de droit constitutionnel et libertés publiques.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

Droit constitutionnel.

Introduction : l'objet du droit constitutionnel : l'organisation politique de toute collectivité humaine constituée en Etat.

Les principes fondamentaux du droit constitutionnel.

Pouvoir politique, Etat et constitution.

Etude de l'Etat unitaire et de l'Etat fédéral.

Typologie des régimes politiques et formes d'Etat correspondantes :

  • forme monocratique ;

  • forme oligarchique ;

  • forme démocratique.

Les grands systèmes politiques contemporains :

  • les systèmes autoritaires ;

  • les systèmes totalitaires ;

  • les systèmes démocratiques modernes.

La notion de droit constitutionnel.

Les sources du droit constitutionnel :

  • les lois constitutionnelles ;

  • la supériorité des lois constitutionnelles sur les lois ordinaires et le contrôle de la constitutionnalité des lois ;

  • les déclarations de droit et leur valeur juridique.

Les rapports du droit constitutionnel et du droit international.

L'histoire constitutionnelle française depuis la IIIe république.

La constitution de la Ve République.

Ses principes fondamentaux : souveraineté nationale et séparation des pouvoirs.

Les organes fondamentaux de l'Etat et leurs fonctions :

  • le Président de la République ;

  • le gouvernement ;

  • le parlement ;

  • le conseil constitutionnel et le contrôle de constitutionnalité ;

  • le pouvoir judiciaire et son indépendance.

Libertés publiques.

Les principes généraux des libertés publiques.

La notion de libertés publiques :

  • la liberté ;

  • la classification bipartite des libertés publiques (libertés individuelles et libertés collectives).

Les sources des libertés publiques :

  • la source constitutionnelle ;

  • la source conventionnelle ;

  • la source législative ;

  • la source réglementaire ;

  • les sources jurisprudentielles ;

  • la hiérarchie des sources.

La protection des libertés publiques :

  • le contrôle juridictionnel (la protection contre la loi et la protection contre les actes de l'administration) ;

  • le contrôle non juridictionnel (le médiateur de la République et le renforcement de la garantie des administrés).

Les limites aux libertés publiques : les régimes exceptionnels (l'article 16 de la constitution, l'état de siège, l'état d'urgence, la théorie des circonstances exceptionnelles).

Les principales libertés publiques.

Les libertés individuelles :

  • la protection de la vie privée ;

  • la sûreté personnelle ;

  • la liberté d'aller et venir ;

  • le droit à la vie.

Les libertés collectives :

  • la liberté de réunion ;

  • la liberté de manifestation ;

  • la liberté d'association ;

  • la liberté de la presse ;

  • la liberté de communication audiovisuelle ;

  • la liberté religieuse ;

  • la liberté de l'enseignement.

1.4 Epreuve à option.

Contenu

Cette épreuve porte, au choix du candidat, sur l'une des matières suivantes :

  • géographie économique et humaine ;

  • histoire contemporaine ;

  • sciences économiques ;

  • gestion ;

  • mathématiques ;

  • physique ;

  • technologies de l'information et de la communication ;

  • droit pénal ;

  • droit administratif ;

  • droit communautaire et européen ;

  • relations internationales ;

  • langues (au choix : allemand, anglais, arabe, espagnol, italien, néerlandais, russe, portugais, turc).

Contenu

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

La micro-économie.

La théorie du consommateur.

La théorie du producteur.

La concurrence pure et parfaite.

Le monopole.

La concurrence imparfaite.

Défaillances du marché et intervention publique.

La macro-économie.

Les agents et les opérations comptables :

  • la comptabilité nationale ;

  • l'équilibre comptable et l'équilibre économique.

L'équilibre macro-économique avec des prix flexibles : l'approche classique et néoclassique.

L'équilibre macro-économique avec des prix rigides :

  • l'approche keynésienne ;

  • le modèle IS-LM.

La théorie du déséquilibre et les fondements micro-économiques de la macro-économie.

L'économie internationale.

Le marché des changes.

La balance des paiements (BP).

Le commerce international.

Le taux de change.

Le système monétaire international.

L'intégration régionale.

L'union monétaire.

La monnaie unique européenne.

L'intégration européenne.

Déséquilibre et politique économique.

L'inflation.

Le chômage.

Politique budgétaire et politique fiscale.

Politique monétaire.

1.4.1 Option géographie économique et humaine.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.

La répartition de la population dans le monde.

Démographie :

  • le mouvement naturel de la population :

    • les données fondamentales (natalité, mortalité, solde naturel, structures par âges, par sexes, pyramides des âges,…) ;

    • les facteurs d'évolution (scientifiques et techniques, économiques et politiques, culturels et religieux,…) ;

  • les mouvements migratoires :

    • les migrations internes ;

    • les migrations internationales ;

  • les résultantes démographiques (perspectives et prévisions) : différents types de pays (structures et évolution).

Peuplement :

  • les inégalités du peuplement et leurs explications (naturelles et historiques, économiques, sociales et culturelles) ;

  • peuplement et développement (la double inégalité) :

    • pays vieux et pays jeunes ;

    • pays riches et pays pauvres ;

  • opposition des centres et des périphéries :

    • l'explosion urbaine ;

    • les ruralités ;

  • l'état du monde en 2020 ; les effets de la croissance démographique, du vieillissement, du renforcement des contrastes de richesse et de dynamisme économique, les tensions et les conflits potentiels.

L'organisation de l'espace géographique.

Villes et systèmes de villes :

  • les fondements de la concentration (centralité et polarisation) ;

  • la ville (son organisation et son fonctionnement) ;

  • villes et agglomérations urbaines :

  • les fonctions urbaines et les activités ;

  • la société urbaine (ses structures et ses comportements) ;

  • l'espace urbain et sa différenciation (centre et périphérie, les banlieues, l'extension de la périurbanisation et ses conséquences) ;

  • les mutations récentes, économiques, sociales et culturelles ; leur expression spatiale ; la crise des villes ;

  • la croissance des grandes villes ; métropoles et mégapoles ; concentration quantitative et qualitative, concentration de la richesse et de la pauvreté. Les ségrégations socio-spatiales. Tensions et conflits ;

  • les relations entre ville et campagne, entre ville et région. Les réseaux urbains et les systèmes de villes ;

  • les transports internes et externes ; le rôle croissant des communications et l'importance de la vie de relation.

Régions, territoires, Etats, grands ensembles géo-économiques : les principes fondamentaux de l'organisation de l'espace et de la régionalisation :

  • la région :

    • les facteurs d'émergence et de prise en compte de la réalité régionale (identité et limites) ;

    • les différents types de régions (régions géographiques, régions administratives, régions homogènes, régions polarisées, …) ;

  • les territoires : l'apparition d'un nouveau concept et l'affirmation d'une nouvelle réalité résultant d'une appropriation individuelle et collective de l'espace. Sa prise en compte dans la nouvelle organisation administrative de la France (pays et communautés) ;

  • les Etats et la gestion de leur territoire ;

    • maillages, limites et contrôle ;

    • les tendances à la décentralisation ;

  • les Etats et leurs relations internationales :

    • notions élémentaires de géopolitique ; les frontières, leur rôle et leur signification ;

    • les tendances récentes à l'intégration ; la construction européenne et la constitution des grands ensembles géo-économiques (UE, ALENA, MERCOSUR, APEC, ASEAN) ;

    • le rôle accru des grandes organisations internationales (FMI, Banque Mondiale, OMC).

La mondialisation, la globalisation, les interdépendances et les échanges dans le système Monde.

Localisation des principales ressources.

Répartition des grandes productions économiques.

Configuration des marchés de consommation.

Implantation des pouvoirs de décision.

Dispositions des principaux flux d'échanges de matières premières, de produits matériels et immatériels, de capitaux et d'informations.

Processus de globalisation.

Constitution d'un marché mondial.

Nouvelle division internationale du travail.

Révolution des transports.

Influence des nouvelles technologies de communication.

Influence d'une financiarisation accrue de l'économie.

Interdépendance institutionnelle.

Emergence de mouvements actifs s'opposant à l'emprise croissante de la mondialisation.

Les politiques de développement, l'environnement et l'aménagement du territoire.

Les politiques et les pratiques de développement économique, d'aménagement du territoire et de protection de l'environnement. La montée des exigences et les modalités pratiques de leur prise en compte dans différents types de pays, particulièrement au sein de l'union européenne.

Le développement économique, social et culturel (du global au local, la portée du développement endogène).

L'aménagement du territoire et les principaux types d'action (régionalisation, politique des villes et des réseaux, mise en place des infrastructures, des équipements et des services, aménagement des espaces d'activités, etc.).

La protection de l'environnement :

  • problèmes posés par la production alimentaire et sa gestion ; par l'eau, sa distribution et son traitement ; par l'approvisionnement énergétique… ;

  • problèmes des risques naturels et des actions destructrices de l'homme (pollutions, déforestations, désertification, épuisement des ressources, …) ;

  • problèmes de protection du patrimoine.

Le concept de développement durable et sa prise en compte dans les politiques de précaution.

1.4.2 Option histoire contemporaine.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

La France de 1871 à 1914.

Les conséquences du conflit.

La conquête de la République (1871-1879).

La République s'organise (1879-1885).

Crises sociales, politiques et redressement (1885-1899).

La République radicale et la laïcité (1899-1914).

L'expansion coloniale sous la IIIe République (1871-1914).

La France de 1918 à 1939.

La France à la fin de la Première Guerre mondiale.

La politique intérieure et extérieure de la France de 1919 à 1939.

Les crises sociales et politiques.

La France dans la Seconde Guerre mondiale.

Les origines et les prémices du conflit (1936-1939).

L'entrée en guerre, la conduite des opérations en Europe et la défaite de 1940.

La France de 1940 à 1944 :

  • le régime de Vichy, son action et son évolution ;

  • la vie quotidienne des Français de 1940 à 1944 ;

  • résistance et collaboration.

L'occupation, les visées allemandes.

L'Empire français pendant la guerre.

La période 1944-mai 1945.

La genèse d'une France nouvelle (1945-1962).

La France à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement provisoire.

La vie politique en France sous la IVe République.

La croissance économique et la mise en place de l'Etat social.

La IVe République et les problèmes coloniaux.

1958-1962 : mise en place d'un nouveau régime et la fin d'une époque.

La construction européenne.

L'émergence de l'idée européenne et les projets ou réalisations jusqu'en 1945.

1945-1957 : vers une communauté européenne : le conseil de l'Europe, la communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), la communauté européenne de défense (CED), la communauté européenne de l'énergie atomique (EURATOM) et la communauté économique européenne (CEE).

1957-1969 : « l'adolescence » de la CEE.

1969-1985 : la 2e relance de la construction européenne.

1985-1992 : la 3e relance de la construction européenne.

1.4.3 Option sciences économiques.

1.4.4 Option gestion.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

La théorie des organisations.

Théories traditionnelles, théorie des relations humaines.

Théories de la contingence, théorie des systèmes.

Approches nouvelles : théorie de la décision, analyse stratégique, théorie des ressources et des compétences, écologie des populations et évolutionnisme, néo-institutionnalisme…

Les grandes fonctions.

La gestion commerciale : l'approche du marché et la démarche marketing.

La gestion de production : contenu et pilotage.

La gestion des achats et la logistique.

La gestion des ressources humaines : le contenu de la fonction et les problématiques contemporaines.

La gestion comptable et financière.

Les nouvelles formes d'organisation.

Le management de projet.

La gestion par processus.

Les formes d'organisation en réseau : entreprise en réseau, réseau d'entreprises, partenariats, alliances, coopération.

L'entreprise et la stratégie.

L'évolution de la pensée stratégique.

La démarche stratégique.

Information et système d'information.

Le diagnostic stratégique.

Le diagnostic et la dynamique concurrentielle : l'analyse des forces concurrentielles.

Le diagnostic et la dynamique organisationnelle :

  • l'analyse technologique ;

  • l'analyse du potentiel de l'organisation (chaîne de valeur).

Les choix stratégiques.

Stratégies intersectorielles et interentreprises.

Stratégies internationales.

La mise en œuvre des choix stratégiques.

Quelques problématiques actuelles.

La gestion de la qualité.

La gestion des connaissances et des compétences.

La gestion du risque et de l'incertitude.

La gestion de la flexibilité.

La gestion de l'innovation et du changement.

1.4.5 Option mathématiques.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur des questions de cours et/ou des problèmes figurant au programme ci-après.

L'usage de calculatrices, règles à calculs, tables de logarithmes ou tout autre matériel est formellement interdit.

Analyse.

Espace vectoriel, normes :

  • normes sur un espace vectoriel réel ou complexe (définitions, propriétés, notions associées) ;

  • suite de fonctions (les espaces vectoriels considérés dans ce paragraphe sont de dimension finie sur R ou C et les applications sont définies sur une partie d'un tel espace vectoriel et à la valeur dans une autre) :

    • équivalence des normes suite de Cauchy ;

    • notions de topologie, voisinage, continuité, continuité uniforme, parties compactes ;

  • espaces préhilbertiens réels ou complexes. Produit scalaire, inégalité de Cauchy Schwartz, norme : famille orthonormale, méthode de Schmidt. Existence d'une base orthonormale dans un espace de dimension finie. Projection orthogonale sur un sous-espace de dimension finie.

Fonctions d'une variable réelle, calcul différentiel et intégral (les fonctions étudiées sont définies sur un intervalle et à valeurs dans un espace vectoriel de dimension finie sur R et C) :

  • dérivation :

    • opérations algébriques sur les dérivées ;

    • fonctions de classe Ck (k entier naturel ou k infini), fonctions de classes Ck par morceaux ;

  • intégration sur un segment :

    • propriétés de l'intégrale ;

    • primitives d'une fonction continue sur un intervalle. Intégration par parties, changement de variable ;

    • inégalité des accroissements finis pour une fonction de classe C1 sur un segment (a, b). Caractérisation des fonctions constantes et des fonctions lipschitziennes sur un intervalle ;

  • formule de Taylor : formule de Taylor à l'ordre p reste intégral pour une fonction de classe Cp+1, inégalité de Taylor-Lagrange. Intégration des développements limités. Théorème de Taylor-Young.

Séries :

  • séries de nombres réels ou complexes :

    • séries convergentes, divergentes, absolument convergentes. Critère de convergence de Cauchy. Convergence d'une série absolument convergente ;

    • séries à termes positifs. Emploi des relations de comparaison pour l'étude de la convergence ;

    • séries alternées. Convergence d'une série alternée, majoration du reste ;

    • opérations sur les séries ;

  • suites et séries de fonctions (les fonctions considérées dans ce paragraphe sont à valeurs réelles ou complexes) :

    • convergence simple, convergence uniforme d'une série de fonctions ;

    • suites et séries uniformément convergentes de fonctions sur un intervalle ;

  • séries entières (les coefficients des séries entières considérés dans ce paragraphe sont réels ou complexes) :

    • séries entières d'une variable complexe ;

    • séries entières d'une variable réelle. Développement en série entière ;

    • définition de exp(z) ou (cz), cos(z), sin(z) pour z complexe. Exponentielle d'une somme ;

    • séries de Fourier ; théorème de Dirichlet sur le développement en série de Fourier d'une fonction périodique de classe C1 par morceaux, formule de Parseval pour de telles fonctions.

Equations différentielles :

  • systèmes linéaires d'ordre 1 à coefficients constants. Etude du système X' = AX où A est une matrice diagonalisable à éléments réels ou complexes, résolution du problème de Cauchy ;

  • équations linéaires scalaires d'ordre 2. Equation du type x'' + a(t)x' + b(t)x = c(t), où a, b, c sont continues sur un intervalle à valeurs réelles ou complexes. Théorème d'existence et d'unicité d'une solution au problème de Cauchy. Résolution dans le cas où a, b sont des constantes. Méthode de variation des constantes ;

  • notions sur les équations non linéaires : solutions d'une équation différentielle x' = f(t, x) (resp x'' = f(t, x, x') où f est de classe C' sur un ouvert de R2 (resp. de classe C2 sur un ouvert de R3). Théorème d'existence et d'unicité locales de solutions au problème de Cauchy. Résolution de l'équation x' = a(t)g(x) où a est continue sur un intervalle de R et g est de classe C1 et ne s'annulant pas sur un intervalle de R.

Fonctions de plusieurs variables réelles :

  • calcul différentiel (les fonctions considérées dans ce paragraphe sont définies sur un ouvert de Rp à valeurs de R3) :

  • applications de classe C1, différentielle, matrice jacobienne, jacobien ;

  • définition des fonctions de classe Ck sur un ouvert de Rp à valeurs dans Rn (k entier naturel ou k infini) ;

  • points critiques d'une fonction de classe C1 sur un ouvert de R p ; condition nécessaire d'existence d'un extremum local. Pour une fonction numérique de classe C1 sur un ouvert de R2 ; formule de Taylor-Young, étude de l'existence d'un extremum local en un point critique ;

  • calcul intégral :

    • intégrales doubles et triples. Propriétés. Calcul en coordonnées cartésiennes. Changement de variables ; cas du passage en coordonnées polaires ;

    • intégrale curviligne d'une forme différentielle de degré 1 continue sur un ouvert de Rp.

Algèbre.

Algèbre linéaire et multilinéaire (dans ce chapitre le corps de base est R ou C) :

  • dualité des espaces vectoriels de dimension finie. Bases associées d'un espace E et de son dual E*. Orthogonalité ;

  • calcul matriciel et systèmes d'équations linéaires ;

  • réduction des endomorphismes et des matrices carrées :

    • valeurs propres d'un endomorphisme, sous-espaces propres, vecteurs propres ;

    • réduction d'un endomorphisme en dimension finie. Polynôme caractéristique, ordre de multiplicité d'une valeur propre. Endomorphisme diagonalisable ;

  • valeurs propres d'une matrice carrée, vecteurs propres. Diagonalisation de matrices carrées.

Espaces vectoriels euclidiens (les espaces vectoriels considérés dans ce chapitre sont de dimension finie sur R) :

  • géométrie des espaces euclidiens :

    • endomorphisme symétrique ; matrice associée dans une base orthonormale ;

    • automorphismes orthogonaux, groupe orthogonal, groupe spécial orthogonal (rotations), matrices orthogonales, changement de base orthogonale ;

  • réduction des endomorphismes symétriques. Réduction d'un endomorphisme symétrique dans une base orthonormale. Diagonalisation d'une matrice symétrique au moyen d'une matrice orthogonale. Définition d'une forme quadratique. Endomorphisme symétrique associé. Définition des formes quadratiques définies positives.

1.4.6 Option physique.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur desquestions de cours et/ou des problèmes figurant au programme ci-après.

L'usage de calculatrices, règles à calcul, tables de logarithmes ou tout autre matériel est formellement interdit.

Mécanique.

Théorèmes généraux de la mécanique du point matériel et du solide : lois de Newton. Energie cinétique et énergie potentielle.

Théorèmes de l'énergie cinétique et du moment cinétique. Interactions gravitationnelles.

Electromagnétisme et optique.

Electrostatique du vide et des milieux diélectriques linéaires et isotropes : champ électrostatique, potentiel. Théorème de Gauss. Energie. Equilibre des conducteurs. Condensateurs.

Electrocinétique :

  • lois des circuits. Réseaux. Sources de tension. Sources de courant. Courants continus, courants alternatifs. Impédance électrique complexe. Puissance en régime continu et en régime sinusoïdal ;

  • oscillations électriques libres, forcées et entretenues. Résonances. Analogie électromécanique ;

  • production et distribution de l'énergie électrique. Sécurité électrique.

Magnétostatique du vide et des milieux magnétiques linéaires et isotropes : induction magnétique. Force magnétique.

Induction électromagnétique et auto-induction : force électromotrice. Générateurs électriques.

Equations de Maxwell :

  • ondes progressives et ondes stationnaires. Ondes électromagnétiques monochromatiques planes. Polarisation. Réflexion, réfraction. Effet Doppler. Radar ;

  • dispersion des ondes électromagnétiques dans les milieux. Vitesse de groupe et vitesse de phase. Propagation dans les lignes. Guides métalliques. Résonances dans les cavités. Systèmes rayonnants, antennes.

Ondes électromagnétiques dans le domaine du visible et l'infrarouge :

  • modèle du rayon lumineux. Indice de réfraction. Miroirs. Dioptre. Prisme. Lentilles minces. Association de deux lentilles minces. Lunette terrestre et lunette astronomique. Télescope. Jumelles. Microscope ;

  • interférences. Principe de Huygens-Fresnel. Diffraction. Fibres optiques. Principe de fonctionnement des lasers ;

  • photométrie énergétique. Flux, intensité, luminance, éclairement énergétique. Notions de photométrie visuelle.

Electronique et électricité.

Généralités :

  • lois de conservation, courant électrique, dipôle élémentaire. Eléments passifs ;

  • lois de Kirchhoff, théorèmes généraux, dualité.

Composants électroniques et circuits RLC en régime permanent et transitoire :

  • impédances complexes, fonctions de transfert, puissance complexe et adaptation d'impédance. Boucles de réaction ;

  • réponse d'un circuit en régime sinusoïdal.

Ampli opérationnel en régime linéaire et saturé : montage suiveur, inverseur, non-inverseur, sommateur, soustracteur, intégrateur, oscillateur.

Thermodynamique et mécanique des fluides.

Thermodynamique classique : les trois principes. Potentiels thermodynamiques. Conditions d'équilibre. Stabilité d'un équilibre. Machines thermiques.

Théorie cinétique des gaz : pression. Libre parcours moyen. Le gaz parfait à l'équilibre. Energie cinétique moyenne. Température thermodynamique. Equation d'état du gaz parfait. Distribution des vitesses. Gaz réel. Equation de Van der Waals.

Statistique des fluides : théorème d'Archimède. Tension superficielle. Capillarité.

Cinématique des fluides : équation d'Euler. Relation de Bernoulli. Viscosité. Nombre de Reynolds.

Physique atomique et physique nucléaire.

Structure des atomes : atome d'hydrogène. Systèmes atomiques à plusieurs électrons.

Caractéristiques générales du noyau atomique.

Radioactivité naturelle et artificielle :

  • désintégration radioactive. Période. Activité. Filiations radioactives. Réactions nucléaires. Notion de section efficace. Energie de liaison. Fission. Fusion. Principe de fonctionnement de réacteurs nucléaires ;

  • méthodes nucléaires d'analyses.

Eléments de radioprotection et de sauvegarde de la vie humaine.

1.4.7 Option technologies de l'information et de la communication.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.

L'usage de calculatrices, règles à calculs, tables de logarithmes ou tout autre matériel est formellement interdit.

Réseaux et communications.

Modèle OSI.

Transmission et supports de communication.

Réseaux locaux (éthernet, token ring, haut débit, FDDI).

Protocoles réseau TCP/IP.

Administration de réseaux.

Architecture des ordinateurs.

Les composants et l'architecture d'un micro-ordinateur.

Les processeurs.

Les différents bus.

Les mémoires.

Les bus périphériques.

Les mémoires de masse.

Les cartes vidéo.

Les périphériques particuliers (multimédia, modems…).

Internet/intranet.

Les principaux outils et moteurs de recherche. Méthodologie.

Les problèmes liés à la sécurité.

Systèmes d'exploitation.

Fonctionnalités des systèmes d'exploitation.

Gestion des ressources.

Gestion de la mémoire.

Les entrées/sorties.

Algorithmique.

Structure séquentielle, itérative, alternative.

Listes, piles, files, arbres.

Algorithmes de recherches et tris.

Récursivité.

Langage C.

Opérateurs.

Pointeurs.

Fonctions.

Tableaux, chaînes de caractères, structures.

Bases de données.

Les fonctions d'un système de gestions de bases de données relationnelles (SGBDR).

Les organisations (hiérarchique, réseau, relationnel, objet).

Le modèle relationnel de EF CODD.

Les bases de données réparties.

Langage SQL : requêtes et vues.

Conduite de projets.

Cycle de vie du logiciel.

Qualité du logiciel.

Méthode MERISE.

Sécurité des systèmes d'information.

Droit et informatique.

La loi informatique et libertés (CNIL).

La propriété intellectuelle.

La criminalité informatique.

1.4.8 Option droit pénal.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.

Droit pénal général.

Le phénomène criminel (le crime et la criminalité).

La définition du droit pénal (contenu juridique et scientifique).

L'évolution du droit pénal et des doctrines pénales (de l'antiquité à nos jours).

Les rapports du droit pénal avec d'autres disciplines (juridiques et non juridiques).

Le principe de la légalité des délits et des peines (justification et déclin).

Les sources internes du droit pénal (sources constitutionnelles, lois ordinaires, règlements).

Les sources extranationales du droit pénal (droit communautaire et droits de l'homme).

Les coutumes, usages, circulaires, principes généraux du droit et conventions en droit pénal.

L'appréciation de la validité des textes (contrôle de constitutionnalité et contrôle de légalité).

L'interprétation des textes en matière pénale.

L'application des textes dans le temps en matière pénale.

L'application des textes dans l'espace en matière pénale.

La qualification pénale des faits.

Les classifications des infractions (crimes, délits, contraventions et autres distinctions).

L'élément matériel des infractions (infractions tentées, infractions consommées).

L'élément moral des infractions (fautes intentionnelles et fautes non intentionnelles).

Les causes subjectives d'irresponsabilité ou d'atténuation de la responsabilité pénale (troubles mentaux, contrainte, erreur de droit, minorité pénale).

Les faits justificatifs de l'infraction.

L'amnistie.

Le principe de la responsabilité pénale du fait personnel.

La responsabilité pénale des coauteurs et des complices.

La responsabilité pénale des personnes morales.

Les buts de la sanction en matière pénale.

Les classifications juridiques des sanctions pénales (peines criminelles, correctionnelles, contraventionnelles ; peines principales et secondaires, peines et mesures de sûreté).

Les peines privatives ou restrictives de liberté.

Les peines patrimoniales.

Les peines privatives ou restrictives de droits.

La récidive et les autres causes d'aggravation de la peine.

Le concours réel d'infractions.

Les causes légales d'exemption ou d'atténuation de la peine.

Les modes de personnalisation judiciaire des peines.

L'exécution des peines.

L'extinction des peines.

Procédure pénale.

Définition et objet de la procédure pénale.

Distinction de la procédure pénale et des autres procédures.

L'histoire de la procédure pénale : les grands systèmes de procédure pénale (procédure accusatoire, procédure inquisitoire, procédures mixtes).

Les sources de la procédure pénale française.

Les principes directeurs de la procédure pénale française (article préliminaire du code de procédure pénale résultant de la du loi du 15 juin 2000 ).

Les preuves en matière pénale (principes généraux relatifs à la preuve et modes de preuve).

L'organisation et la compétence des juridictions répressives (principes généraux d'organisation ; classifications des juridictions ; règles de compétence).

Le statut et les attributions des magistrats du ministère public.

L'organisation de la police judiciaire et les opérations de police judiciaire (police administrative et police judiciaire ; officiers et agents de police judiciaire ; contrôles et vérifications d'identité ; enquêtes préliminaires et enquêtes de flagrant délit).

Les actions portées devant les juridictions répressives (action publique et action civile).

L'instruction préparatoire (caractères généraux ; saisine, pouvoirs, et devoirs du juge d'instruction ; déroulement de l'instruction ; commissions rogatoires ; expertises ; rôle du juge des libertés et de la détention ; rôle de la chambre de l'instruction ; nullités de l'information).

Le jugement (procédure d'audience et voies de recours ; autorité de la chose jugée).

Droit pénal spécial.

Définition, objet et sources du droit spécial.

Les infractions contre les personnes.

Les infractions de nature purement corporelle :

  • atteintes volontaires à la vie d'autrui (meurtre, empoisonnement) ;

  • atteintes volontaires à l'intégrité d'autrui (violences) ;

  • homicides involontaires ;

  • atteintes involontaires à l'intégrité d'autrui.

Les infractions de mise en danger :

  • mise en danger délibérée d'autrui (délit de risques causés à autrui) ;

  • conduite en état alcoolique ;

  • omission de porter secours à personne en péril ;

  • infractions en matière de stupéfiants.

Les infractions de nature sexuelle :

  • agressions sexuelles (viol et autres agressions, exhibition sexuelle, harcèlement sexuel) ;

  • atteintes sexuelles non violentes sur mineur.

Les infractions contre l'enfant et la famille :

  • non-respect d'obligations pécuniaires (abandon de famille) ;

  • non-respect de l'obligation de garde (non-représentation d'enfant) ;

  • atteintes à l'intégrité physique ou psychique ou à la moralité du mineur (privations d'aliments ou de soins, abandon moral, diffusion de messages pornographiques ou violents).

  • atteintes à l'intégrité physique ou psychique ou à la moralité du mineur (privations d'aliments ou de soins, abandon moral, diffusion de messages pornographiques ou violents).

Les infractions contre les biens.

Les incriminations fondamentales concernant les appropriations frauduleuses : vol, escroquerie, abus de confiance, recel de choses.

Les destructions, détériorations et dégradations de biens.

Autres infractions.

Infractions contre les intérêts publics : faux et usage de faux, corruption active et corruption passive, prise illégale d'intérêt.

Infractions en matière de sociétés : abus de biens sociaux.

1.4.9 Option droit administratif.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

Les sources du droit administratif.

Les sources internes.

Les traités internationaux.

L'organisation administrative.

L'administration d'Etat :

  • l'administration centrale ; le Président de la République ;

  • le Premier ministre, les ministres, l'administration consultative, les autorités administratives indépendantes ;

  • l'administration d'Etat déconcentrée (préfet, sous-préfet), les services extérieurs de l'Etat.

Les collectivités locales : la région, le département, la commune, les groupements de collectivités locales, le statut de Paris, Lyon, Marseille, le contrôle administratif des collectivités locales.

Les établissements publics.

Les rapports entre les personnes publiques : centralisation, décentralisation et déconcentration.

L'action de l'administration.

Le principe de la légalité administrative.

L'objet de l'action de l'administration :

  • la théorie générale des services publics ;

  • la police administrative.

La responsabilité administrative extracontractuelle :

  • la responsabilité de l'administration ; la responsabilité pour faute, la responsabilité sans faute ;

  • la responsabilité du fonctionnaire et ses rapports avec celles de l'administration.

La justice administrative.

Les principales juridictions administratives :

  • le conseil d'Etat ;

  • les cours administratives d'appel ;

  • les tribunaux administratifs.

Le partage des compétences entre les juridictions administratives et judiciaires, le tribunal des conflits.

Les recours contentieux ; les prérogatives de l'administration, la distinction des recours contentieux, la procédure contentieuse, le recours pour excès de pouvoir, les voies de recours.

La fonction publique.

La théorie générale du droit de la fonction publique ; les sources, la composition et la situation juridique du personnel, l'organisation générale de la fonction publique.

Le régime juridique de la fonction publique ; la carrière du fonctionnaire, les droits et obligations du fonctionnaire.

1.5 Option droit communautaire et européen.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.

Droit communautaire général/les aspects institutionnels.

Les étapes de la construction européenne :

  • création des communautés ;

  • évolution des communautés ;

  • les communautés dans l'union européenne.

Le système institutionnel des communautés européennes :

  • statut et compétences ;

  • institutions et organes/répartition des pouvoirs ;

  • finances de l'union européenne ;

  • relations extérieures des communautés.

Le système juridique des communautés européennes :

  • sources du droit communautaire : les différents types d'actes ;

  • caractères du droit communautaire : le principe d'applicabilité immédiate/le principe d'applicabilité directe/le principe de primauté ;

  • mise en œuvre du droit communautaire.

Le système judiciaire des communautés euro-péennes :

  • les organes juridictionnels communautaires ;

  • les différents types de recours ;

  • coopération judiciaire dans les communautés européennes.

L'Europe en perspective :

  • l'Europe dans le monde ;

  • l'Europe de la défense ;

  • l'Europe de la police et de la justice.

Droit communautaire matériel/actions et politiques des communautés européennes.

Droit du marché intérieur :

  • la liberté de circulation des marchandises (interdiction des droits de douane et taxes d'effet équivalent, interdiction des restrictions quantitatives aux échanges et des mesures d'effet équivalent) ;

  • des personnes (champ d'application, le contenu de la libre circulation) ;

  • des services ;

  • des capitaux ;

  • les règles de concurrence ;

  • les règles applicables aux entreprises privées et publiques (ententes, position dominante et concentration) ;

  • les aides accordées par les Etats (principe d'interdiction des aides étatiques, dérogations, rôle significatif de la commission européenne).

L'union économique et monétaire.

La politique sociale et la cohésion économique et sociale :

  • politique sociale :

    • contexte (politique, juridique, socio-économique) ;

    • champ d'action (thématique et modalités de mise en œuvre) ;

    • réglementation (processus de décisions et réalisations) ;

  • cohésion économique et sociale :

    • l'aide aux régions (actions structurelles, démarches pragmatiques, les principes et les thèmes centraux) ;

    • les différents types d'actions (l'action par objectif et par les initiatives communautaires).

Politique agricole commune.

Politique des transports.

Politique commerciale commune/relations entre l'union européenne et l'organisation mondiale du commerce.

Les services publics et l'union européenne : hétérogénéité des conceptions nationales : les institutions européennes et le service public.

1.5.1 Options relations internationales.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

Histoire des relations internationales depuis 1945.

La période 1945-1990 :

  • les rapports est-ouest ;

  • la décolonisation, le non-alignement et les rapports nord-sud.

Les recompositions après 1990 :

  • l'effondrement de l'URSS et la fin de la bipolarité ;

  • les transformations en Europe ;

  • l'effacement du tiers-monde.

Les données fondamentales des relations internationales.

Données générales sur les facteurs démographiques, géographiques, culturels, religieux, militaires et technologiques qui sous-tendent les relations internationales. Eléments d'ordre géopolitique et géostratégique.

Grands principes juridiques des relations internationales. Rapports de la force et du droit.

Acteurs des relations internationales :

  • les Etats (éléments constitutifs, principes juridiques d'égalité et de souveraineté et la hiérarchie entre les Etats, indépendance, compétences, fonction et transformation des Etats, droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, succession d'Etats) ;

  • les organisations internationales ; origines et théorie générale. L'organisation des Nations unies et les institutions spécialisées, les organisations régionales ;

  • les acteurs privés des relations internationales. L'individu, les sociétés multinationales, les organisations non gouvernementales (ONG). Rôle de la « société civile » dans les relations internationales.

Présentation sommaire des sources du droit international :

  • les traités internationaux, coutume, principes généraux du droit ;

  • les actes des organisations internationales ;

  • les actes unilatéraux.

Les instruments des relations internationales.

L'outil diplomatique. Pouvoir central (Président de la République, gouvernement, ministère des affaires étrangères, pouvoir de contrôle du parlement). Les agents diplomatiques et consulaires (statut, fonctions). Les relations diplomatiques.

La négociation internationale.

Le règlement pacifique des différends et le principe d'interdiction du recours à la force. Le contentieux international (notions sommaires sur les organes juridictionnels et arbitraux et leur procédure).

L'action des Nations unies et des autres organismes en matière de prévention et de règlement des conflits, les opérations de paix.

La responsabilité internationale. Les mesures de contrainte (sanctions et contre-mesures), légitime défense, conditions d'utilisation de la force armée).

Diplomatie et questions militaires, modalités de la conduite d'opérations extérieures, contrôle des armements et désarmement. Défense et sécurité en Europe.

Les nouveaux domaines de l'action internationale.

Le phénomène de la mondialisation et ses effets.

Les relations commerciales, économiques et financières, l'organisation mondiale du commerce (OMC), présentation sommaire des organismes financiers internationaux et des organisations d'intégration économiques régionales en dehors du cadre européen : accord de libre-échange nord-américain (ALENA), Mercado comun del Sur (MERCOSUR).

La protection internationale des droits de l'homme.

Le développement de la justice pénale internationale.

L'action humanitaire.

La protection internationale de l'environnement.

La circulation des hommes et des idées.

La politique extérieure de la France.

L'aspect politique et de sécurité.

Les aspects financiers, économiques et commerciaux, la coopération et l'aide au développement, les aspects culturels.

La construction européenne.

Les étapes de la construction européenne.

Les institutions européennes.

Les processus décisionnels de l'union européenne.

La politique européenne de sécurité commune.

La coopération dans les domaines de la justice et des affaires intérieures.

L'élargissement de l'union européenne.

L'union économique et monétaire.

1.5.2 Option langue vivante étrangère.

Cette épreuve doit permettre d'évaluer à la fois le niveau de culture linguistique (tournures idiomatiques, grammaire, vocabulaire…), les connaissances didactiques, littéraires de la langue et de la civilisation du pays choisi par chaque candidat. L'épreuve de langue vivante étrangère consiste à réaliser :

  • une traduction (thème et version) ;

  • une composition écrite, dans la langue choisie relative à une question d'actualité ou de société se rapportant au pays concerné.

Les langues proposées au choix des candidats sont les suivantes : allemand, anglais, arabe, espagnol, italien, néerlandais, russe, portugais, turc.

L'usage du dictionnaire monolingue ou bilingue est interdit.

2 Nature, forme et programme des épreuves d'admission.

Les épreuves d'admission comprennent :

Des épreuves orales :

  • une épreuve d'aptitude générale (durée : 45 mn ; coeff. 8) ;

  • une épreuve sur l'organisation générale de la défense (durée : 30 mn ; coeff. 4) ;

  • une épreuve de langue vivante étrangère (durée : 30 mn ; coeff. 4).

Des épreuves sportives dont la moyenne des notes est affectée du coefficient 2 :

  • une épreuve de grimper à la corde lisse ;

  • une épreuve de natation ;

  • une épreuve de course (3000 m) ;

  • une épreuve de course (distance 50 m).

2.1 Nature, forme et programmes des épreuves orales.

2.1.1 Epreuve d'aptitude générale.

Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.

Elle comporte :

  • un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend les tests écrits et un entretien oral ;

  • un entretien individuel du candidat avec le président et les vice-présidents du jury. Il débute par un exposé d'une durée de quinze à vingt minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.

Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de vingt minutes.

Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.

2.1.2 Epreuve sur l'organisation générale de la défense.

Cette épreuve est destinée à mettre en relief les connaissances des candidats sur les choix nationaux de politique de défense.

Elle consiste en une interrogation comprenant, d'une part, un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après.

Pour cette épreuve, un mémento est fourni aux candidats admissibles et comporte une bibliographie destinée à approfondir les thèmes abordés.

Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.

Les enjeux.

La souveraineté nationale.

La défense dans un contexte européen : concept et problématique.

Les menaces : risques et vulnérabilité :

  • les déséquilibres démographiques ;

  • les conflits régionaux inter-ethniques ;

  • les menaces chimiques et biologiques ;

  • la menace nucléaire.

Les fondements et la doctrine.

Politique de défense de la France depuis 1945.

Le concept français de défense.

La politique de dissuasion nucléaire.

Le livre blanc sur la défense.

La sécurité intérieure.

L'organisation et les acteurs.

L'organisation générale de la défense.

Les grands acteurs (gendarmerie nationale, armée de terre, armée de l'air, marine nationale).

La gendarmerie nationale : son rôle dans la défense opérationnelle du territoire.

La défense économique.

La défense civile.

2.1.3 Epreuve de langue vivante étrangère.

Cette épreuve consiste à commenter dans la langue choisie, puis à traduire, en partie ou dans son intégralité, un texte portant sur un sujet d'actualité ou de société tiré de la presse quotidienne ou périodique, à l'exclusion de tout article faisant appel à un vocabulaire technique. Elle peut se poursuivre par un court entretien d'ordre général avec l'examinateur.

Le candidat opte pour l'une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien, obligatoirement différente de celle éventuellement choisie à la 4e épreuve d'admissibilité.

L'usage du dictionnaire monolingue ou bilingue est interdit. Après tirage au sort du texte support de l'interrogation, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une trentaine de minutes.

2.2 Nature, forme et barème des épreuves sportives.

2.2.1 Epreuve de natation.

Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.

Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 5 nageurs.

2.2.2 Epreuve de course de demi-fond.

Il s'agit d'une course de 3000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.

Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.

Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 15.

2.2.3 Epreuve de course de vitesse.

Il s'agit d'une course de 50 mètres, effectuée sur une piste et en couloir, le départ pouvant s'effectuer à l'aide de starting-blocks.

Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.

Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible.

2.2.4 Epreuve de grimper de corde.

Il s'agit de grimper, à main nue, en style libre deux fois une corde lisse de 5 mètres (mesurés au sol) à l'aide des bras et des jambes ou bras seuls. Le départ s'effectue debout sur un pied sans sursaut, à l'initiative du candidat ayant préalablement saisi la corde à la hauteur qui lui convient. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres et est remis en marche dès que le candidat remet un pied au sol.

La corde est marquée tous les 50 centimètres de 1,5 m à 5 mètres.

2.2.5 Barème des épreuves sportives.

Notes.

Natation 50 m.

Course 50 m.

Course 3 000 m.

Corde (2 × 5 m).

H.

F.

H.

F.

H.

F.

H.

F.

20

32 s 1

38 s 4

6 s 71

7 s 48

9 mn 58 s

11 mn 39 s

9 s

15 s

19

32 s 6

39 s 0

6 s 76

7 s 54

10 mn 05 s

11 mn 47 s

10 s

16 s

18

33 s 2

39 s 6

6 s 82

7 s 61

10 mn 13 s

11 mn 57 S

11 s

17 s

17

33 s 8

40 s 3

6 s 88

7 s 68

10 mn 21 s

12 mn 07 s

12 s

18 s

16

34 s 4

41 s 1

6 s 95

7 s 76

10 mn 30 s

12 mn 18 s

13 s

19 s

15

35 s 2

42 s 1

7 s 04

7 s 85

10 mn 41 s

12 mn 30 s

14 s

20 s

14

37 s 1

44 s 3

7 s 13

7 s 95

10 mn 53 s

12 mn 43 s

15 s

21 s

13

39 s 2

46 s 8

7 s 24

8 s 07

11 mn 07 s

13 mn 00 s

16 s

22 s

12

41 s 4

49 s 5

7 s 35

8 s 20

11 mn 22 s

13 mn 18 s

17 s

23 s

11

43 s 9

52 s 6

7 s 49

8 s 35

11 mn 41 s

13 mn 40 s

18 s

24 s

10

46 s 6

55 s 8

7 s 63

8 s 51

12 mn 00 s

14 mn 02 s

19 s

7,0 m (1)

9

49 s 8

59 s 6

7 s 80

8 s 70

12 mn 23 s

14 mn 29 s

20 s

6,5 m (1)

8

53 s 1

1 mn 03 s 6

7 s 97

8 s 89

12 mn 47s

14 mn 57 s

21 s

6,0 m (1)

7

57 s 6

1 mn 08 s 5

8 s 19

9 s 13

13 mn 16 s

15 mn 32 s

22 s

5,5 m (1)

6

1 mn 01 s 6

1 mn 13 s 6

8 s 41

9 s 38

13 mn 47 s

16 mn 08 s

23 s

5,0 m (1)

5

1 mn 06 s 7

1 mn 19 s 9

8 s 67

9 s 67

14 mn 25 s

16 mn 52 s

7,0 m (1)

4,5 m (1)

5

1 mn 10 s 9

1 mn 24 s 8

8 s 95

9 s 98

15 mn 05 s

17 mn 38 s

6,5 m (1)

4,0 m (1)

4

1 mn 16 s 3

1 mn 31 s 3

9 s 31

10 s 38

15 mn 57 s

18 mn 39 s

6,0 m (1)

3,5 m (1)

2

1 mn 22 s 3

1 mn 38 s 5

9 s 67

10 s 79

16 mn 52 s

19 mn 44 s

5,5 m (1)

3,0 m (1)

1

1 mn 28 s 7

1 mn 46 s 1

10 s 06

11 s 22

17 mn 50 s

20 mn 52 s

5,0 m (1)

2,0 m (1)

0

Note attribuée à tout candidat qui ne se présente pas à une épreuve, ne l'exécute pas en totalité, ou accomplit une performance inférieure à celle sanctionnée par la note 1.

(1) Sans limitation de temps.

 

Nota.

En cas de performance intermédiaire, la note à attribuer est celle qui correspond à la performance immédiatement inférieure.

ANNEXE IV. Concours sur épreuves ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du baccalauréat.

1 Nature, forme et programmes des épreuves d'admissibilité.

Les épreuves écrites comprennent :

  • une épreuve de culture générale (durée : 4 h ; coeff. 20) ;

  • une épreuve portant sur l'introduction à l'étude du droit ou sur le droit constitutionnel (durée : 3 h ; coeff. 15) ;

  • une épreuve à option (durée : 3 h ; coeff. 15).

1.1 Epreuve de culture générale.

Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.

Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur une question d'intérêt général ou d'actualité.

Les sujets portent sur des idées ou des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension du monde moderne.

1.2 Epreuve d'introduction à l'étude du droit ou de droit constitutionnel.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.

Introduction à l'étude du droit.

Le domaine du droit.

Les sources du droit.

La théorie générale de la loi.

La jurisprudence et son rôle.

L'organisation judiciaire en France.

Droit constitutionnel.

Le droit constitutionnel : son objet :

  • la démocratie et l'élection ;

  • le régime parlementaire et la collaboration des pouvoirs ;

  • le régime présidentiel et la séparation des pouvoirs.

La constitution de la Ve République :

  • étude générale (historique, formation, philosophie générale) ;

  • le Président de la République ;

  • le gouvernement ;

  • le parlement ;

  • le conseil constitionnel ;

  • les organes constitutionnels secondaires ;

  • la révision de la constitution.

1.3 Epreuves à option.

Cette épreuve porte, au choix du candidat, sur l'une des matières suivantes :

  • mathématiques et physique ;

  • histoire et géographie ;

  • droit administratif.

1.3.1 Option mathématiques et physique.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur des questions de cours et/ou des problèmes figurant au programme ci-après.

L'usage de calculatrices programmables, alpha-numériques ou à écran graphique est autorisé à condition que leur fonctionnement soit autonome et qu'il ne soit pas fait usage d'imprimante. La consultation des notices de fonctionnement reste interdite.

Mathématiques.

Algèbre :

  • calculs sur les fonctions polynômes à une variable. Forme canonique de l'équation du second degré ; racines de l'équation du second degré ; somme et produit des racines ;

  • systèmes d'équations linéaires ;

  • définition des suites arithmétiques et géométriques ; démonstration par récurrence donnant le terme général ; somme des n premiers termes. Exemples d'utilisation pratique ;

  • nombres complexes : règle de calcul sur les sommes et les produits. Nombres complexes conjugués. Représentation géométrique : module et argument, formule de Moivre. Formules d'Euler, applications à la trigonométrie (linéarisation de polynômes trigonométriques simples) ;

  • barycentre de n points dans un plan ;

  • calcul vectoriel, produit scalaire dans une base orthonormale directe ;

  • représentations paramétriques et équations cartésiennes.

Analyse :

  • fonctions numériques ;

    • fonctions du type xa, ou a ε Q. Fonctions logarithme et exponentielle. Fonctions trigonométriques

    • continuité. Limite en un point, asymptote verticale et horizontale, limite en + ∞ ;

    • opérations simples sur les limites : somme, produit, quotient, fonctions composées ;

  • calcul différentiel : dérivation de fonctions simples, de fonctions composées ;

  • calcul intégral

    • primitive d'une fonction continue.

      Equation 1.  

       image_14928.png
       

      propriétés de l'intégrale ;

    • interprétation géométrique. Valeur moyenne d'une fonction ;

    • techniques de calcul ;

  • applications de l'analyse ;

    • étude de fonctions, tracés de courbes représentatives

    • recherche des racines d'une équation de la forme f(x) = 0 ;

    • calcul d'aires et de valeurs moyennes ;

    • résolution d'équations différentielles simples ;

    • y¿ = ay ; y“ + ay = b (a et b sont des constantes).

Probabilités, combinatoire : événements incompatibles, contraires. Réunion et intersection d'événements. Exemples simples de problèmes de dénombrement. Probabilités conditionnelles, variables aléatoires prenant un nombre fini de valeurs et loi de probabilités associée. Fonction de répartition, espérance mathématique, variance, écart-type.

Physique.

Statique du solide : principe fondamental de la statique. Résolution analytique ou graphique d'un problème simple.

Dynamique du solide :

  • principe fondamental de la dynamique : translation ou rotation autour d'un axe fixe passant par le centre de gravité (vitesse angu-laire, moment d'une force) ;

  • mouvement d'une particule soumise à une force constante. Oscillateurs mécaniques : cas particuliers du pendule simple, des ressorts.

Energie mécanique :

  • travail et puissance des forces agissant sur un solide en mouvement de translation ;

  • énergie cinétique de translation ;

  • travail et puissance des forces agissant sur un solide en mouvement de rotation. Energie cinétique de ce solide ; moment d'inertie ;

  • théorème de l'énergie cinétique ;

  • énergie potentielle de pesanteur. Energie mécanique totale.

Le champ électrostatique :

  • cas particulier du champ uniforme ;

  • énergie potentielle d'une charge électrique dans un champ électrostatique. Différence de potentiel ;

  • action d'un champ électrique uniforme sur un faisceau de particules chargées : oscilloscope, poste de télévision, microscope.

Puissance électrique :

  • effet calorifique en régime permanent dans un conducteur ohmique. Loi de Joule, loi d'Ohm pour un générateur ou un récepteur ;

  • puissance électrique en régime permanent.

Oscillateurs électriques :

  • le condensateur du point de vue électrociné-tique ;

  • circuits simples ; dipôle RLC ; relation inten-sité-tension ; période.

Electromagnétisme :

  • champ magnétique créé par une bobine : mise en évidence expérimentale. Analogie avec un aimant droit ;

  • étude de la trajectoire d'une particule chargée dans un champ magnétique uniforme : force de Lorentz. Auto-induction : f.é.m d'auto-induction.

Thermodynamique :

  • compressibilité isotherme des gaz ; relation PV = nRT ;

  • transformation de travail en chaleur. Premier principe de la thermodynamique ;

  • mesures calorimétriques. Chaleurs massiques et chaleurs de changement d'état pour un corps dur, chaleurs de réaction.

Optique :

  • lentilles minces convergentes et divergentes ;

  • position et grandeur de l'image. Vergence. Foyer ;

  • modélisation d'instruments optiques (microscope, appareil photographique, rétropro-jecteurs…) à l'aide de miroirs ou de lentilles minces.

Phénomènes vibratoires et propagation :

  • propagation d'un phénomène vibratoire entretenu :

    • approche expérimentale : période, fréquence ;

    • propagation d'un tel phénomène : célérité, longueur d'onde ;

    • phénomènes de réflexion, de transmission et de diffraction ;

    • rayons lumineux : loi de Descartes pour la réflexion et la réfraction ;

  • interférences :

    • mise en évidence expérimentale ;

    • cas des ondes lumineuses.

Physique atomique et nucléaire : niveaux d'énergie atomiques :

  • spectres de raies d'émission et d'absorption. Existence de niveaux d'énergie dans un atome. Relation E2 - E1 = h M ;

  • photon.

Noyau atomique :

  • composition du noyau. Les nucléons. Energie de liaison ;

  • réactions nucléaires spontanées. Loi de décroissance d'un nucléide radioactif ;

  • radioactivités α, β. Emision M ;

  • réactions nucléaires provoquées : fission et fusion.

1.3.2 Option histoire et géographie.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir imposé d'histoire ou de géographie portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après. Le candidat est donc astreint à l'étude des deux disciplines.

Histoire.

La France dans la Seconde guerre mondiale :

  • les origines et les prémices du conflit (1936-1939) ;

  • l'entrée en guerre, la conduite des opérations en Europe et la défaite de 1940 ;

  • la France de 1940 à 1944 :

    • le régime de Vichy, son action et son évolution ;

    • la vie quotidienne des français de 1940 à 1944 ;

    • résistance et collaboration ;

  • l'occupation ;

  • la période 1944 — mai 1945 ;

  • la France et ses alliés dans la guerre.

Le monde de 1945 à nos jours :

  • les grands modèles idéologiques du monde (institutions, société, culture) et leur évolution :

    • modèle américain ;

    • modèle chinois ;

    • modèle européen ;

    • modèle soviétique ;

  • les affrontements des grandes puissances et la dissolution des blocs ;

  • la construction européenne ;

  • l'émancipation des peuples dépendants et l'émergence du tiers-monde ;

  • les grandes tendances des transformations économiques et sociales du monde.

La France depuis 1945 :

  • les grandes phases de la vie politique ;

  • les bouleversements des structures économiques et sociales.

Géographie.

La répartition de la population :

  • les données fondamentales du mouvement naturel de la population :

    • natalité ;

    • mortalité ;

    • fécondité ;

  • les mouvements migratoires :

    • migrations internes ;

    • migrations internationales ;

  • les facteurs des inégalités de peuplement ;

  • peuplement et développement (la double inégalité) :

    • pays vieux et pays jeunes ;

    • pays riches et pays pauvres ;

  • l'opposition des centres et des périphéries :

    • l'explosion urbaine ;

    • les ruralités.

Les grandes tendances économiques mondiales :

  • les grands ensembles géo-économiques :

    • union européenne ;

    • autres ensembles ;

  • les grands réseaux d'échanges ;

  • la constitution d'un marché mondial et les oppositions ;

  • la révolution des transports et les nouvelles technologies de communication.

1.3.3 Option droit administratif.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

L'organisation administrative de la France.

L'administration centrale.

L'administration d'Etat déconcentrée.

Les collectivités locales.

Les rapports entre les personnes publiques : centralisation, décentralisation et déconcentration.

L'action de l'administration

Le principe de la légalité administrative.

La police administrative.

La responsabilité de l'administration : pour faute, sans faute.

La justice administrative.

Les principales juridictions :

  • le conseil d'Etat ;

  • les cours administratives d'appel ;

  • les tribunaux administratifs.

2 Nature, forme et programme des épreuves d'admission.

Les épreuves d'admission comprennent :

Des épreuves orales :

  • une épreuve d'aptitude générale (durée : 45 mn ; coeff. 20) ;

  • une épreuve de langue vivante étrangère (durée : 30 mn ; coeff. 10) ;

  • une épreuve de connaissances professionnelles (durée : 30 mn ; coeff. 10).

Des épreuves sportives dont la moyenne des notes est affectée du coefficient 10 :

  • une épreuve de natation ;

  • une épreuve de course ;

  • une épreuve de grimper de corde.

2.1 Nature, forme et programme des épreuves orales.

2.1.1 Epreuve d'aptitude générale.

Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.

Elle comporte :

  • un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;

  • un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de quinze à vingt minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.

Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de vingt minutes.

Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.

2.1.2 Epreuve de langue vivante étrangère.

Cette épreuve, consiste à commenter dans la langue choisie, puis à traduire, en partie ou dans son intégralité, un texte portant sur un sujet d'actualité ou de société tiré de la presse quotidienne ou périodique, à l'exclusion de tout article faisant appel à un vocabulaire technique. Elle peut se poursuivre par un court entretien d'ordre général avec l'examinateur.

Le candidat opte pour l'une des langues suivantes : allemand, anglais, arabe moderne, espagnol, italien, russe.

L'usage du dictionnaire monolingue ou bilingue est interdit. Après tirage au sort du texte support de l'interrogation, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une trentaine de minutes.

2.1.3 Epreuve de connaissances professionnelles.

Cette épreuve consiste en une interrogation comprenant, d'une part un exposé tiré au sort et d'autre part des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après. Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.

L'organisation générale de la défense en France.

Le concept français de défense.

La politique de dissuasion nucléaire.

Les grands acteurs (gendarmerie nationale, armée de terre, de l'air, marine nationale).

La gendarmerie nationale : son rôle dans la défense opérationnelle du territoire.

La défense économique.

La défense civile.

La connaissance des textes statutaires et réglementaires.

Le statut général des militaires.

Les positions statutaires des militaires de carrière.

Le statut particulier du corps des officiers de gendarmerie.

Le règlement de discipline générale.

Le droit pénal général.

La définition du droit pénal.

La définition de l'infraction pénale.

Les éléments constitutifs de l'infraction (légal, matériel, moral).

La classification des infractions (crimes, délits, contraventions).

Les faits justificatifs de l'infraction.

La tentative punissable.

Le principe de la responsabilité pénale.

La responsabilité pénale des coauteurs et des complices.

Les circonstances aggravantes.

Les causes d'irresponsabilités ou d'atténuation de la responsabilité pénale.

La récidive et les autres causes d'aggravation de la peine.

Le concours réel d'infractions.

Les causes légales d'exemption ou d'atténuation de la peine.

L'extinction des condamnations et des peines.

2.2 Nature, forme et barème des épreuves sportives.

2.2.1 Epreuve de natation.

Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.

Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 5 nageurs.

2.2.2 Epreuve de course de demi-fond.

Il s'agit d'une course de 3000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.

Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.

Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 15.

2.2.3 Epreuve de grimper de corde.

Il s'agit de grimper, à main nue, en style libre deux fois une corde lisse de 5 mètres (mesurés au sol) à l'aide des bras et des jambes ou bras seuls. Le départ s'effectue debout sur un pied sans sursaut, à l'initiative du candidat ayant préalablement saisi la corde à la hauteur qui lui convient. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres et est remis en marche dès que le candidat remet un pied au sol.

La corde est marquée tous les 50 centimètres de 1,5 m à 5 mètres.

2.2.4 Barème des épreuves sportives.

 

Natation.

Course.

Grimper.

 

50 m.

3 000 m.

(2 × 5 m) (bras + jambes ou bras seuls).

H.

F.

H.

F.

H.

F.

20

34 s

42 s

10 mn 30 s

12 mn 30 s

10 s

16 s

19

35 s

43 s

10 mn 50 s

12 mn 50 s

11 s

17 s

18

36 s

44 s

11 mn 10 s

13 mn 10 s

12 s

18 s

17

37 s

45 s

11 mn 30 s

13 mn 30 s

13 s

19 s

16

38 s

46 s

11 mn 50 s

13 mn 50 s

14 s

20 s

15

39 s

47 s

12 mn 10 s

14 mn 10 s

15 s

21 s

14

40 s

48 s

12 mn 30 s

14 mn 30 s

16 s

22 s

13

41 s

49 s

12 mn 50 s

14 mn 50 s

17 s

23 s

12

42 s

50 s

13 mn 10 s

15 mn 10 s

18 s

24 s

11

43 s

51 s

13 mn 30 s

15 mn 30 s

19 s

25 s

10

45 s

53 s

13 mn 50 s

15 mn 50 s

20 s

7 m (1)

9

48 s

56 s

14 mn 30 s

16 mn 30 s

21 s

6,5 m (1)

8

51 s

1 mn 00 s

15 mn 30 s

17 mn 30 s

22 s

6 m (1)

7

55 s

1 mn 04 s

16 mn 30 s

18 mn 30 s

23 s

5,5 m (1)

6

59 s

1 mn 10 s

17 mn 30 s

19 mn 30 s

24 s

5 m (1)

5

1 mn 04 s

1 mn 16 s

18 mn 30 s

20 mn 30 s

25 s

4,5 m (1)

4

1 mn 09 s

1 mn 22 s

19 mn 30 s

21 mn 30 s

10 m (1)

4 m (1)

0

Note attribuée à tout candidat qui ne se présente pas à une épreuve, ne l'exécute pas en totalité, ou accomplit une performance inférieure à celle sanctionnée par la note 4.

(1) Sans limitation de temps.

 

Nota.

En cas de performance intermédiaire, la note à attribuer est celle qui correspond à la performance immédiatement inférieure.

ANNEXE V. Concours sur épreuves ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie.

1 Nature, forme et programmes des épreuves d'admissibilité.

Les épreuves écrites comprennent :

  • une épreuve de culture générale (durée : 4 h ; coeff. 20) ;

  • une épreuve portant sur l'introduction à l'étude du droit ou sur le droit constitutionnel (durée : 3 h ; coeff. 15) ;

  • une épreuve de résumé de texte (durée : 3 h ; coeff. 15).

1.1 Epreuve de culture générale.

Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.

Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur une question d'intérêt général ou d'actualité.

Les sujets portent sur des idées ou des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension du monde moderne.

1.2 Epreuve d'introduction à l'étude du droit ou de droit constitutionnel.

Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :

Introduction à l'étude du droit.

Le domaine du droit.

Les sources du droit.

La théorie générale de la loi.

La jurisprudence et son rôle.

L'organisation judiciaire en France.

Droit constitutionnel.

Le droit constitutionnel : son objet :

  • la démocratie et l'élection ;

  • le régime parlementaire et la collaboration des pouvoirs ;

  • le régime présidentiel et la séparation des pouvoirs.

La constitution de la Ve République :

  • étude générale (historique, formation, philosophie générale) ;

  • le Président de la République ;

  • le gouvernement ;

  • le parlement ;

  • le conseil constitutionnel ;

  • les organes constitutionnels secondaires ;

  • la révision de la constitution.

1.3 Epreuve de résumé de texte.

Cette épreuve vise à déterminer l'aptitude des candidats à dégager les idées les plus importantes d'un texte et à les restituer par écrit sous la forme d'un exposé clair, précis et concis. Elle consiste en la rédaction objective, dénuée de toute appréciation personnelle, d'un résumé réduisant au 1/10e un texte se rapportant à une question d'ordre général. Le candidat est tenu de respecter l'ordre du texte mais ne saurait se contenter de juxtaposer les passages les plus significatifs ou de les paraphraser.

Le résumé doit être entièrement rédigé et ne comporter ni sigle ni abréviation. Il ne peut être présenté sous forme de plan ou d'énumération.

Le nombre maximum de mots que comporte le texte original, arrondi à la dizaine supérieure, est précisé dans le libellé du sujet de l'épreuve ; chaque candidat mentionne sur sa copie le nombre de mots que comporte son résumé ; une tolérance de 10 p. 100 est admise, en excès ou en défaut. Il est enlevé un dixième de point (sur 20) pour tout mot au-delà de la tolérance. Il est d'autre part enlevé un demi point (sur 20) pour toute faute d'orthographe ou de syntaxe.

2 Nature, forme et programme des épreuves d'admission.

Les épreuves d'admission comprennent :

Des épreuves orales :

  • une épreuve d'aptitude générale (durée : 45 mn ; coeff. 15) ;

  • une épreuve de connaissances professionnelles (durée : 30 mn ; coeff. 15) ;

  • une épreuve de droit administratif (durée : 30 mn ; coeff. 10).

Des épreuves sportives dont la moyenne des notes est affectée du coefficient 10 :

  • une épreuve de natation ;

  • une épreuve de course ;

  • une épreuve de grimper de corde.

2.1 Nature, forme et programme des épreuves orales.

2.1.1 Epreuve d'aptitude générale.

Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.

Elle comporte :

  • un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;

  • un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de quinze à vingt minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.

Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de vingt minutes.

Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.

2.1.2 Epreuve de connaissances professionnelles.

Cette épreuve consiste en une interrogation comprenant, d'une part ; un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après. Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.

L'organisation générale de la défense en France.

Le concept français de défense.

La politique de dissuasion nucléaire.

Les grands acteurs (gendarmerie nationale, armée de terre, de l'air, marine nationale).

La gendarmerie nationale : son rôle dans la défense opérationnelle du territoire.

La défense économique.

La défense civile.

La connaissance des textes statutaires et réglementaires.

Le statut général des militaires.

Les positions statutaires des militaires de carrière.

Le statut particulier du corps des officiers de gendarmerie.

Le règlement de discipline générale.

Le droit pénal général.

La définition du droit pénal.

La définition de l'infraction pénale.

Les éléments constitutifs de l'infraction (légal, matériel, moral).

La classification des infractions (crimes, délits, contraventions).

Les faits justificatifs de l'infraction.

La tentative punissable.

Le principe de la responsabilité pénale.

La responsabilité pénale des coauteurs et des complices.

Les circonstances aggravantes.

Les causes d'irresponsabilités ou d'atténuation de la responsabilité pénale.

La récidive et les autres causes d'aggravation de la peine.

Le concours réel d'infractions.

Les causes légales d'exemption ou d'atténuation de la peine.

L'extinction des condamnations et des peines.

2.1.3 Epreuve de droit administratif.

Cette épreuve consiste en une interrogation, comprenant, d'une part, un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après. Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.

L'organisation administrative de la France.

L'administration centrale.

L'administration d'Etat déconcentrée.

Les collectivités locales.

Les rapports entre les personnes publiques : centralisation, décentralisation et déconcentration.

L'action de l'administration.

Le principe de la légalité administrative.

La police administrative.

La responsabilité de l'administration : pour faute, sans faute.

La justice administrative.

Les principales juridictions :

  • le conseil d'Etat ;

  • les cours administratives d'appel ;

  • les tribunaux administratifs.

2.2 Nature, forme, barème et majorations applicables aux épreuves sportives.

2.2.1 Epreuve de natation.

Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.

Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 5 nageurs.

2.2.2 Epreuve de course de demi-fond.

Il s'agit d'une course de 3000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.

Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.

Les candidats effectuent cette épreuve, par groupe d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 15.

2.2.3 Epreuve de grimper de corde.

Il s'agit de grimper, à main nue, en style libre deux fois une corde lisse de 5 mètres (mesurés au sol) à l'aide des bras et des jambes ou bras seuls. Le départ s'effectue debout sur un pied sans sursaut, à l'initiative du candidat ayant préalablement saisi la corde à la hauteur qui lui convient. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres et est remis en marche dès que le candidat remet un pied au sol.

La corde est marquée tous les 50 centimètres de 1,5 m à 5 mètres.

2.2.4 Barème des épreuves sportives.

 

Natation.

Course.

Grimper.

 

50 m

3 000 m.

(2 × 5 m) (bras + jambes ou bras seuls).

H.

F.

H.

F.

H.

F.

20

34 s

42 s

10 mn 30 s

12 mn 30 s

10 s

16 s

19

35 s

43 s

10 mn 50 s

12 mn 50 s

11 s

17 s

18

36 s

44 s

11 mn 10 s

13 mn 10 s

12 s

18 s

17

37 s

45 s

11 mn 30 s

13 mn 30 s

13 s

19 s

16

38 s

46 s

11 mn 50 s

13 mn 50 s

14 s

20 s

15

39 s

47 s

12 mn 10 s

14 mn 10 s

15 s

21 s

14

40 s

48 s

12 mn 30 s

14 mn 30 s

16 s

22 s

13

41 s

49 s

12 mn 50 s

14 mn 50 s

17 s

23 s

12

42 s

50 s

13 mn 10 s

15 mn 10 s

18 s

24 s

11

43 s

51 s

13 mn 30 s

15 mn 30 s

19 s

25 s

10

45 s

53 s

13 mn 50 s

15 mn 50 s

20 s

7 m (1)

9

48 s

56 s

14 mn 30 s

16 mn 30 s

21 s

6,5 m (1)

8

51 s

1 mn 00 s

15 mn 30 s

17 mn 30 s

22 s

6 m (1)

7

55 s

1 mn 04 s

16 mn 30 s

18 mn 30 s

23 s

5,5 m (1)

6

59 s

1 mn 10 s

17 mn 30 s

19 mn 30 s

24 s

5 m (1)

5

1 mn 04 s

1 mn 16 s

18 mn 30 s

20 mn 30 s

25 s

4,5 m (1)

4

1 mn 09 s

1 mn 22 s

19 mn 30 s

21 mn 30 s

10 m (1)

4 m (1)

0

Note attribuée à tout candidat qui ne se présente pas à une épreuve, ne l'exécute pas en totalité, ou accompli une performance inférieure à celle sanctionnée par la note 4.

(1) Sans limitation de temps.

 

Nota.

En cas de performance intermédiaire, la note à attribuer est celle qui correspond à la performance immédiatement inférieure.