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Archivé DIRECTION GÉNÉRALE DE LA GENDARMERIE NATIONALE : Sous-Direction de la logistique ; Bureau administration

INSTRUCTION N° 18300/DEF/GEND/LOG/ADM relative à l'organisation et au fonctionnement des cercles dans la gendarmerie.

Du 29 juin 1983
NOR

Précédent modificatif :  Erratum du 27 juillet 1983 (BOC, p. 3703). , 1er modificatif du 28 mai 1984 (BOC, p. 3247). , 2e modificatif du 26 octobre 1984 (BOC, p. 6365). , 3e modificatif du 13 mai 1985 (BOC, p. 4085) et son erratum du 11 octobre 1985 (BOC, p. 6115). , 4e modificatif du 19 septembre 1985 (BOC, p. 6219) et son erratum du 4 décembre 1985 (BOC, p. 7280). , 5e modificatif du 2 septembre 1987 (BOC, 1988, p. 206) NOR DEFG8756047J. , 6e modificatif du 7 avril 1988 (BOC, p. 2187) NOR DEFG8856013J. , 7e modificatif du 5 juin 1990 (BOC, p. 1910) NOR DEFG9056019J. , 8e modificatif du 30 décembre 1992 (BOC, 1993, p. 93) NOR DEFG9256058J. , 9e modificatif du 17 mars 1997 (BOC, p. 1570) NOR DEFG9756012J.

Référence(s) : Autre du 19 octobre 1939 portant organisation des cercles d'officiers, de sous-officiers et de soldats de l'armée de terre. Décret N° 81-732 du 29 juillet 1981 portant organisation et fonctionnement des cercles et des foyers dans les armées. Arrêté du 02 novembre 1982 portant délégation de pouvoirs à certaines autorités militaires en matière d'organisation et de fonctionnement des cercles et des foyers dans les armées. Arrêté du 31 janvier 1992 relatif aux relations entre les chefs d'état-major, le directeur général de la gendarmerie nationale et le directeur central du service de santé des armées.

Pièce(s) jointe(s) :     Sept annexes.
    Quatorze imprimés gestion manuelle répertoriés.

Texte(s) abrogé(s) :

Instruction n° 52000/DEF/GEND/BS/ADM du 18 novembre 1975 (BOC, p. 4263) et son modificatif du 3 janvier 1979 (BOC, p. 14).

Circulaire n° 57700/DEF/GEND/BS/ADM du 22 décembre 1975 (n.i. BO).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  532-0.1.2.

Référence de publication : BOC, p. 2905.

1. Les cercles et les personnes autorisées à y accéder.

1.1. LES CERCLES.

1.1.1. Objet de l'instruction.

La présente instruction a pour objet de définir les conditions d'application à la gendarmerie nationale des dispositions des décrets et de l'arrêté cités en référence relatifs à l'organisation et au fonctionnement des cercles et foyers dans les armées.

Elle ne traite pas des problèmes d'hygiène et de sécurité du travail qui font l'objet de textes particuliers.

1.1.2. But des cercles.

Les cercles de gendarmerie ont une vocation sociale et culturelle. Ils ont pour objet de procurer aux militaires officiers et sous-officiers et à leur famille des possibilités de relations, d'entraide, d'information et de loisirs en leur offrant des distractions et des facilités matérielles de vie en commun. Ils n'ont pas de but lucratif.

Ils peuvent être amenés à fournir certaines prestations en vue de faciliter l'accomplissement du service.

1.1.3. Nature des cercles.

  3.1. Les cercles sont des organismes administratifs spéciaux dotés de la personnalité morale. Ils sont placés sous la tutelle du ministre de la défense qui délègue, par arrêté, certains de ses pouvoirs aux :

  • 1. Commandants de circonscription de gendarmerie et autorités assimilés (commandant des écoles de la gendarmerie, commandant de la gendarmerie d'outre-mer).

  • 2. Commandants de la garde républicaine, des légions de gendarmerie, des écoles et centres d'instruction, des formations s'administrant distinctement (centre administratif de la gendarmerie nationale,…) ou formant corps (centre technique de la gendarmerie nationale, groupements outre-mer,…).

Par convention, les autorités ci-dessus sont désignées dans le présent texte sous les appellations respectives de commandant de circonscription et chef de corps.

Du fait de leur personnalité juridique, les cercles peuvent :

  • ester en justice ;

  • recevoir des dons, legs et subventions.

  3.2. Quels que soient le nombre et la nature des activités qu'il comporte, chaque cercle constitue une seule entité juridique.

  3.3. Les cercles de gendarmerie sont, en principe, mixtes d'officiers et de sous-officiers. Il peut cependant en être autrement si les circonstances l'exigent.

  3.4. Les cercles de gendarmerie ne sont jamais institués « cercles interarmées ». La présence d'un cercle interarmées dans la garnison ne fait pas obstacle à la création d'un cercle propre à la gendarmerie.

1.1.4. Activités des cercles.

  4.1. Selon leurs ressources, leur situation et leurs possibilités, les cercles comprennent des activités sociales, culturelles ou de loisirs, permettant notamment de mettre à la disposition de leurs membres :

  • une ou plusieurs salles de restauration dans le cadre de l'activité « mess » ;

  • une salle de consommation dans le cadre de l'activité « bar » ;

  • une bibliothèque comportant éventuellement une ou plusieurs salles de lecture ;

  • une ou plusieurs salles de jeux, de spectacle ou de réunion dans le cadre de l'activité « loisirs » ;

  • des chambres de passage dans le cadre de l'activité « hôtellerie » ;

  • un ou plusieurs salons de coiffure ;

  • une ou plusieurs installations sportives telles que piscines, tennis, salles d'éducation physique, etc.

Le nombre et la nature des activités sont arrêtés par le conseil d'administration.

Toutefois, sauf cas exceptionnel à soumettre à l'approbation de la direction générale de la gendarmerie nationale, l'activité bar ne peut être constituée que si est constituée une activité mess.

  4.2. Les cercles peuvent acheter ou prendre en location :

  • des appareils de distribution automatique de boissons, de denrées et d'articles d'hygiène ;

  • des appareils à jeux mécaniques ou électriques, à l'exception des machines à sous.

Les dispositions concernant l'exploitation de ces appareils sont précisées en annexe V.

  4.3. Les cercles fournissent, à titre onéreux, les prestations de restauration que les commandants de circonscription ou de légion leur demandent dans le cadre des relations publiques que ces derniers sont tenus d'entretenir.

1.2. CREATION, DISSOLUTION, MODIFICATION DES CERCLES.

1.2.1. Création et dissolution des cercles.

  5.1. La création et la dissolution des cercles de gendarmerie sont décidées par arrêté du ministre (direction générale de la gendarmerie nationale).

Les propositions de création ou de dissolution sont établies par le chef de corps et transmises par la voie hiérarchique. Les propositions de dissolution peuvent émaner du président du conseil d'administration du cercle.

  5.2. L'arrêté de création précise la nature du cercle (cercle d'officiers, de sous-officiers ou cercle mixte) et son lieu d'implantation ou la formation de rattachement. Il existe, en principe, un cercle mixte pour chaque formation de gendarmerie mobile (escadron ou peloton isolé), de la garde républicaine et pour chaque école ou centre d'instruction.

  5.3. Lorsque plusieurs formations sont regroupées ou implantées à proximité les unes des autres, elles sont rattachées soit à un cercle mixte unique, soit à un cercle d'officiers et à un cercle de sous-officiers si l'importance des effectifs le justifie. Les cercles prennent l'appellation de la formation, de la ville ou éventuellement de la caserne où ils sont implantés.

  5.4. Au vu de l'arrêté de création ou de dissolution et, en cas de création, de la décision du conseil d'administration précisant la nature des activités, le commissaire de l'armée de terre chargé de la vérification des comptes et de la surveillance administrative rapporte le procès-verbal de création ou de dissolution du cercle.

1.2.2. Modification des cercles, création et dissolution d'activités.

La dissolution d'activités existantes ou la création de nouvelles activités est décidée par le conseil d'administration. Elle fait l'objet d'un additif au procès-verbal de création cité à l'article 5.4 précisant la référence de la décision, la nature de la modification, éventuellement les subventions en espèces et les prestations en nature consenties par la direction générale de la gendarmerie nationale.

1.2.3. Transcription et destination des procès-verbaux.

  7.1. Les procès-verbaux de création et de dissolution des cercles et leurs additifs sont transcrits au répertoire des actes administratifs du corps chargé par leur tutelle.

Le procès-verbal de dissolution rapporte notamment la destination donnée aux archives du cercle, le résultat de la liquidation et de la reddition des comptes, la clôture des comptes courants.

  7.2. Les procès-verbaux et les additifs aux procès-verbaux reçoivent la destination suivante :

  • original : commissaire de l'armée de terre rapporteur ;

  • copie : cercle (président du conseil d'administration) ;

  • copie : chef de corps ;

  • copie : direction générale de la gendarmerie nationale.

1.3. MEMBRES DES CERCLES.ACCES AUX CERCLES DES PERSONNES NON MEMBRES.

1.3.1. Membres de droit.

  8.1. Les officiers, sous-officiers, scientifiques du contingent et personnels militaires assimilés en activité de service dans la gendarmerie sont membres de droit :

  • à titre permanent, du cercle de leur unité ou de leur garnison d'affectation ou du cercle le plus proche de leur lieu d'affectation ;

  • à titre temporaire, du cercle de l'unité auprès de laquelle ils sont détachés ou de la garnison dans laquelle ils sont déplacés temporairement pour raison de service.

  8.2. Sont également membres de droit à titre temporaire du cercle de leur résidence ou du lieu de leur emploi.

  • les officiers et sous-officiers des armées de terre, de mer, de l'air et des services communs affectés ou détachés dans une résidence où il n'existe pas de cercle interarmées ou relevant de leur armée ou service d'appartenance ;

  • les officiers et sous-officiers des gendarmeries étrangères pendant la durée de leur mission ou de leur stage en France ;

  • les officiers et sous-officiers de réserve de la gendarmerie convoqués pour une période d'instruction, pendant la durée de la manœuvre ou du stage auxquels ils participent.

  8.3. Les membres de droit bénéficient gratuitement de l'accès à l'ensemble des activités des cercles de la gendarmerie dans la limite de la capacité d'accueil de chacune d'elles. Toutefois, le conseil d'administration peut subordonner au paiement d'une cotisation annuelle l'accès à certaines activités autres que mess, bar et hôtellerie. Les membres de droit acquittent les prestations qui leur sont fournies au taux fixé.

  8.4. Les assistances de service social bénéficient des avantages liés à la catégorie des membres de droit.

1.3.2. Membres adhérents.

  9.1. Les personnes ci-après énumérées peuvent demander à faire partie, en qualité de membre adhérent, du cercle le plus proche du lieu de leur travail ou de leur domicile.

  • a).  Officiers généraux de la 2e section.

  • b).  Officiers et sous-officiers et personnels assimilés de la gendarmerie placés en position autre que l'activité pour tout autre motif que disciplinaire, appartenant aux cadres de réserve ou admis à l'honorariat de leur grade.

  • c).  Personnels civils de la défense employés par la gendarmerie ou ayant fait valoir leurs droits à la retraite après avoir occupé un emploi dans la gendarmerie (catégories A et B pour les cercles d'officiers, C et D pour les cercles de sous-officiers).

  9.2. Les demandes d'admission sont adressées au chef de corps par le président du conseil d'administration qui émet un avis circonstancié. La décision du chef de corps est notifiée au demandeur par le président du conseil d'administration.

  9.3. Les membres adhérents ont accès à l'ensemble des activités du cercle dont ils sont membres dans la limite de la capacité d'accueil de chacune d'elles. Ils acquittent une cotisation générale annuelle ainsi que la cotisation particulière fixée, le cas échéant, par le conseil d'administration pour l'accès à certaines activités. Ces membres adhérents acquittent en outre les prestations qui leur sont fournies au taux fixé.

1.3.3. Accès au cercle des personnes ne possédant pas la qualité de membre.

Par dérogation aux articles 8 et 9 ci-dessus et afin, soit de satisfaire à la vocation sociale des cercles, soit de faciliter l'exécution du service, certaines personnes n'ayant pas la qualité de membre d'un cercle de gendarmerie sont autorisées par la présente instruction ou peuvent être autorisées par le conseil d'administration à accéder à tout ou partie des activités d'un cercle déterminé ou de l'ensemble des cercles de gendarmerie dans les conditions précisées ci-après.

  10.1. Accès à l'ensemble des activités d'un cercle déterminé : les familles.

  10.11. Accès sans autorisation particulière.

Le conjoint et les personnes à charge du membre de droit d'un cercle au titre de l'article 8.1 ont accès à ce cercle dans les mêmes conditions que le membre lui-même. Ce droit est maintenu au profit du conjoint survivant non remarié et des enfants mineurs du membre de droit décédé. Il s'exerce éventuellement dans le cercle le plus proche du nouveau lieu de domicile des intéressés.

Les enfants majeurs, jusqu'à l'âge de 25 ans, de ce membre de droit, ont également accès dans les mêmes conditions au cercle du lieu de leur résidence lorsque la poursuite de leurs études les oblige à avoir une résidence séparée.

  10.12. Accès sur autorisation du président du conseil d'administration.

Le conjoint et les personnes à charge des membres de droit à titre temporaire cités à l'article 8.2 et des membres adhérents d'un cercle peuvent être autorisés sur leur demande à accéder aux différentes activités de ce cercle. Cette autorisation est maintenue et peut être renouvelée au profit du conjoint survivant non remarié et des enfants mineurs du militaire de la gendarmerie décédé alors qu'il était membre adhérent du cercle. Le conjoint survivant non remarié d'un militaire de la gendarmerie peut adresser une demande en ce sens même s'il ne bénéficiait pas d'une autorisation d'accès en cours de validité au moment du décès. La demande est renouvelée chaque année mais l'autorisation demeure valable, en cas de changement de domicile des bénéficiaires, à l'égard du cercle le plus proche de leur nouveau domicile.

  10.13. Accès sur autorisation du président du conseil d'administration et moyennant le paiement d'une cotisation.

Même lorsqu'ils ne sont plus à sa charge au sens fiscal, les enfants majeurs jusqu'à l'âge de 25 ans du membre de droit d'un cercle au titre de l'article 8.1 et qui vivent en permanence sous son toit peuvent être autorisés sur leur demande à accéder aux différentes activités de ce cercle.

  10.2. Accès au mess et au bar d'un cercle déterminé : les admis et les invités.

  10.21. En qualité d'admis, peuvent prendre leur repas au mess ou consommer au bar :

  • les militaires du rang de la gendarmerie lorsqu'il n'existe aucun ordinaire ou foyer de gendarmerie gérant une activité de restauration ou un bar dans un lieu de leur affectation ou de leur emploi ; les conditions d'accès sont définies par le chef de corps ;

  • les personnels civils de la défense employés par la gendarmerie qui n'ont pas demandé la qualité de membre adhérent du cercle et qui exercent leurs fonctions dans la formation de gendarmerie où le cercle est implanté ou à laquelle il est rattaché ;

  • à titre exceptionnel et sur autorisation du gérant, les personnes exécutant une prestation de service au profit de la formation de gendarmerie où un mess ou bar est implanté et qui n'ont pas terminé cette prestation.

  10.22. En qualité d'invités.

Sous réserve d'y être invitée par un membre de droit à titre permanent d'un cercle de gendarmerie et d'être constamment accompagnée par lui, toute personne peut prendre son repas au mess ou consommer au bar de ce cercle.

  10.3. Accès aux mess, bar et hôtellerie de l'ensemble des cercles de gendarmerie : les passagers.

Peuvent accéder dans la limite des capacités d'accueil aux mess, bar et hôtellerie du cercle le plus proche de leur lieu de déplacement, sans autorisation particulière :

  • les officiers et sous-officiers des armées de terre, de mer, de l'air et des services communs déplacés en mission dans une résidence où il n'existe pas de cercle interarmées ou relevant de leur armée ou service d'appartenance ;

  • les membres de droit à titre permanent d'un cercle de gendarmerie ainsi que leur conjoint, personnes à charge et enfants majeurs cités à l'article 10.13 qui se déplacent pour convenances personnelles et ne peuvent de ce fait prétendre à la qualité de membre de droit à titre temporaire du cercle le plus proche de leur lieu de déplacement.

  10.4. Priorité d'accès au mess.

Compte tenu des possibilités matérielles nécessairement limitées d'accueil et d'approvisionnement, l'accès aux mess et aux bars est accordé dans l'ordre de priorité suivant :

  • membres de droit à titre permanent ;

  • membres de droit à titre temporaire ;

  • personnels civils de la défense employés dans les formations de la gendarmerie ;

  • militaires du rang de la gendarmerie ;

  • officiers et sous-officiers des armées de terre, air, mer et services communs déplacés en mission ;

  • familles des membres de droit ;

  • militaires de la gendarmerie placés en position statutaire de retraite et leurs familles ;

  • passagers ;

  • invités.

  10.5. Priorité d'accès à l'hôtellerie.

Compte tenu des possibilités d'hébergement réduites des cercles de gendarmerie, l'accès à l'hôtellerie est accordé dans l'ordre de priorité suivant :

  • membres de droit à titre temporaire cités à l'article 8.1 ;

  • membres de droit à titre temporaire cités à l'article 8.2 ;

  • membres adhérents déplacés hors de leur garnison pour raison de service ;

  • passagers cités à l'article 10.3 premier alinéa ;

  • passagers cités à l'article 10.3 deuxième alinéa.

1.3.4. Justification du droit d'accès au cercle.

A l'exception des personnes citées aux articles 10.21 alinéa 3 (admis à titre exceptionnel) et 10.22 (invités), toute personne désirant accéder à un cercle de gendarmerie doit être en mesure de justifier sa qualité en présentant soit une carte professionnelle ou de retraité (membres de droit et adhérents), soit une carte d'accès (familles et conjoints survivants) s'inspirant du modèle joint en annexe I et délivrée par le cercle.

Les cartes d'accès sont validées par le gérant du cercle au début de chaque année civile et en tout état de cause avant le 31 janvier.

1.3.5. Exclusion.

  12.1. En cas d'infraction au règlement intérieur du cercle ou de faute grave contre la bienséance commise par un membre du cercle ou un membre d'une famille, le président du conseil d'administration peut :

  • infliger un avertissement à la personne fautive ;

  • proposer l'exclusion temporaire ou définitive du cercle de la personne fautive.

  12.2. L'exclusion, temporaire ou définitive, ne peut être prononcée que sur avis conforme émis à la majorité des voix par le conseil d'administration et après que la personne concernée a été entendue ou a refusé d'être entendue par le président du conseil d'administration. La décision est prise et notifiée par le chef de corps.

En cas d'exclusion temporaire, la décision précise les dates de début et de fin de la mesure.

1.3.6. Perte de la qualité de membre.

  13.1. Membres de droit.

Les membres de droit à titre permanent perdent automatiquement cette qualité à la date de la radiation des contrôles de l'unité en cas de mutation. Lorsque la famille ne suit pas immédiatement le militaire muté, ses membres peuvent continuer à accéder au cercle sur autorisation du président du conseil d'administration.

Les membres de droit à titre temporaire perdent automatiquement cette qualité à la date où cesse le lien qui les attachait provisoirement au cercle.

  13.2. Membres adhérents.

Les membres adhérents perdent cette qualité sur simple demande adressée au président du conseil d'administration.

1.3.7. Manifestations ouvertes au public.

Les cercles peuvent apporter leur concours à des manifestations ouvertes au public et constituer leur support juridique temporaire.

Les dispositions relatives aux conditions et modalités d'organisation de ces manifestations ainsi que les conditions dans lesquelles les bénéfices réalisés à cette occasion sont comptabilisés, sont fixées par l' instruction 1000 /DEF/GEND/LOG/ADM du 13 janvier 1984 (BOC, p. 3091).

2. Attributions et responsabilités des personnels qui participent à l'administration, à la direction et à la gestion des cercles.

2.1. Généralités.

Sans préjudice des pouvoirs non délégués par le ministre de la défense, l'administration, la direction et la gestion des cercles de la gendarmerie sont assurées par :

  • le directeur général de la gendarmerie nationale ;

  • les commandants de circonscription de gendarmerie et autorités assimilées ;

  • les chefs de corps ;

  • les conseils d'administration des cercles ;

  • les présidents de conseil d'administration ;

  • les vice-présidents de conseil d'administration ;

  • les commissions d'activité et leurs responsables ;

  • les gérants et aide-gérants du cercle ;

  • les gérants et aide-gérants d'activité ;

  • le personnel d'exécution.

2.2. Le directeur général de la gendarmerie nationale.

Le directeur général de la gendarmerie nationale :

  • fixe le plafond des réserves que les cercles sont autorisés à constituer ;

  • fixe le montant de la cotisation des cercles au fonds d'entraide ;

  • en cas de faute grave ou de déséquilibre dans la gestion, dissout le conseil d'administration des cercles qui ne relèvent pas d'un commandant de circonscription ou d'une autorité assimilée. Il est saisi à cet effet par le chef de corps concerné.

2.3. Le commandant de circonscription de gendarmerie ou l'autorité assimilée.

Le commandant de circonscription de gendarmerie ou l'autorité assimilée a le pouvoir de dissoudre le conseil d'administration en cas de faute grave ou de déséquilibre dans la gestion du cercle. Il est saisi à cet effet par le chef de corps concerné.

2.4. Le chef de corps.

Le chef de corps exerce sur le cercle les pouvoirs de tutelle qui lui sont délégués par le ministre conformément à l'arrêté de référence. Il peut déléguer sa signature au commandant en second ou au chef d'état-major.

Le chef de corps nomme le président et éventuellement le vice-président du conseil d'administration. Il fixe l'effectif et la composition du conseil d'administration et désigne éventuellement ses membres en cas d'insuffisance de volontaires conformément à l'article 19.2.

Destinataire des procès-verbaux rapportant les décisions prises par le conseil d'administration, le chef de corps dispose d'un délai d'un mois pour s'y opposer. Il peut prolonger ce délai d'un mois supplémentaire. La décision en est notifiée par écrit au président du conseil d'administration.

Le chef de corps décide de l'admission ou de la non-admission au cercle, en qualité de membre adhérent, des personnes citées à l'article 9.1 conformément aux dispositions de l'article 9.2. Il fixe éventuellement les conditions d'accès au mess et au bar des militaires du rang de la gendarmerie conformément à l'article 10.21.

Exerçant la tutelle des cercles, le chef de corps peut procéder à tout contrôle et vérification sur place et sur pièce. Il peut se faire communiquer le résultat des vérifications exercées par les commissaires de l'armée de terre.

2.5. Le conseil d'administration.

  19.1. Effectif et composition.

Les cercles sont administrés par un conseil d'administration composé de 5 membres au moins et de 15 membres au plus. Ce dernier chiffre peut être porté à 28 pour les cercles dont le nombre des membres de droit à titre permanent est supérieur à 200 et le nombre des activités égal ou supérieur à 3. Le conseil d'administration est choisi pour les deux tiers au moins parmi les membres de droit à titre permanent et pour un tiers au plus parmi les membres adhérents militaires. Pour chacune de ces catégories de membres, la représentation des officiers et des sous-officiers tient compte de leur effectif respectif. Lorsque plusieurs unités sont rattachées à un même cercle, la composition du conseil d'administration tient compte également de cette pluralité.

Le commandant de la formation concernée propose au chef de corps l'effectif et la composition du conseil d'administration et fait procéder à l'élection de ses membres conformément aux dispositions de l'article 19.2.

  19.2. Elections.

Les membres du conseil d'administration sont élus au scrutin secret uninominal. Sont éligibles au conseil d'administration les membres de droit à titre permanent et les membres adhérents militaires, volontaires pour exercer ces fonctions.

Tous les membres du cercle sont électeurs à l'exception des membres de droit à titre temporaire.

Il peut être élu autant de membres suppléants que de membres titulaires. Les membres suppléants sont choisis parmi les candidats aux élections ayant obtenu le plus de voix après les élus et dans l'ordre décroissant des voix obtenues.

Destinés à remplacer les membres titulaires au fur et à mesure de leur départ, les membres suppléants ne peuvent siéger en tant que tel au conseil d'administration.

L'élection a lieu en principe au mois de janvier ou dans le premier mois qui suit la création du cercle. Si le nombre des volontaires est insuffisant les membres titulaires ou suppléants sont désignés d'office par le chef de corps.

Dans les écoles et les centres d'instruction les élèves et les stagiaires participent aux élections mais ne font partie du conseil d'administration que dans la limite de la moitié de l'effectif de ce conseil. Les sièges qui leur sont ainsi réservés sont renouvelés avant la fin du premier mois suivant la date d'incorporation.

  19.3. Présidence.

Le conseil d'administration est présidé par un officier en activité de service s'il s'agit d'un cercle d'officier ou d'un cercle mixte, par un sous-officier en activité de service s'il s'agit d'un cercle de sous-officier. Le président du conseil d'administration est désigné par le chef de corps parmi les officiers autres que le comptable deniers du corps ou parmi les sous-officiers de la résidence ou de la formation concernées non membres élus du conseil d'administration. Il est soit d'un grade supérieur, soit plus ancien en grade que l'officier ou le sous-officier le plus ancien dans le grade le plus élevé membre élu du conseil.

Un vice-président peut être désigné dans les mêmes conditions. Dans les cercles de sous-officiers et les cercles mixtes, le vice-président est un sous-officier.

Le président et le vice-président ne comptent pas à l'effectif du conseil d'administration.

  19.4. Mandat.

Le mandat du président, du vice-président et des membres du conseil d'administration est de trois ans. Il peut être renouvelé une fois. Il cesse en cas de perte de la qualité requise pour exercer les fonctions ou en cas de mutation hors de la zone à l'intérieur de laquelle le cercle exerce ses activités. Chaque titulaire partant est automatiquement remplacé par le suppléant le mieux placé sur la liste. Lorsque, après appel de tous les suppléants aux fonctions de titulaires l'effectif du conseil d'administration est égal ou inférieur à la moitié de l'effectif théorique, il est procédé à des élections partielles pour combler les vacances.

Cette règle n'est pas applicable aux sièges réservés aux scientifiques du contingent et aux élèves-gendarmes dont le renouvellement a lieu à chaque incorporation.

  19.5. Fonctionnement et attributions.

  19.51. Le conseil d'administration se réunit en session ordinaire sur convocation de son président au minimum une fois par quadrimestre. Il se réunit en session extraordinaire, sur convocation de son président, soit à l'initiative de ce dernier, soit à la demande d'un tiers au moins des membres.

  19.52. Le conseil d'administration délibère obligatoirement sur les questions suivantes :

  • élaboration du règlement intérieur du cercle ;

  • états prévisionnels des recettes et des dépenses et décisions modificatives ;

  • comptes financiers ;

  • programmes annuels d'amortissement et d'investissement ;

  • acquisitions ou aliénations des biens propres du cercle ;

  • créations, modifications et cessations des activités ;

  • admission des membres adhérents ;

  • fixation des tarifs appliqués aux usagers en contrepartie des prestations fournies ;

  • fixation de la cotisation générale annuelle des membres adhérents du cercle et des suppléments de cotisation générale pour les membres de la famille ;

  • détermination des activités pour lesquelles une cotisation annuelle d'activité est envisagée, fixation de son montant et du supplément de cotisation pour les membres de la famille ;

  • modalités d'embauche du personnel ;

  • demandes d'avances ou de prêts au fonds d'entraide ;

  • acceptation des dons et legs exempts de charge, de condition ou d'affectation immobilière ;

  • décision d'ester en justice ;

  • gestion du cercle.

Il peut délibérer de toute autre affaire de sa compétence que lui soumet son président ou que demande un tiers au moins de ses membres.

  19.53. Le président met les affaires en délibération. Il communique, à cet effet, tous les documents de nature à les éclairer. Il expose les questions importantes de la façon la plus précise et détaillée possible et, lorsque cela lui est demandé en temps opportun par un membre du conseil, par écrit.

Le conseil d'administration ne peut valablement délibérer ou donner un avis que si, outre le président ou le vice-président en cas d'absence ou d'empêchement du président, la moitié au moins des membres sont présents.

Les délibérations ou avis sont adoptés à la majorité relative des voix, le président, ou le vice-président, en cas d'absence ou d'empêchement du président, ayant voix prépondérante en cas de partage. Le président recueille les voix en commençant par l'officier ou le sous-officier le moins élevé en grade et, à égalité de grade, par le moins ancien. Il émet son opinion le dernier.

  19.54. Les résultats de chaque séance du conseil d'administration sont consignés sur un registre des délibérations par procès-verbal signé par tous ses membres. Les membres qui n'adhèrent pas à l'avis de la majorité ont droit de consigner, à la suite du procès-verbal, les motifs de leur opposition.

Si le président du conseil d'administration juge que les décisions prises sont préjudiciables aux intérêts du cercle ou à la discipline, il lui appartient d'adresser au chef de corps toutes propositions utiles en vue de provoquer son opposition.

  19.55. Les décisions du conseil d'administration deviennent définitives un mois après leur transmission au chef de corps, à moins que celui-ci n'y ait fait opposition. Ce délai peut être prolongé d'un mois supplémentaire par décision notifiée de cette autorité.

2.6. Le président du conseil d'administration.

  20.1. Fonctions.

Le président du conseil d'administration assure également la direction du cercle.

  20.2. Attributions.

En tant que président du conseil d'administration il :

  • propose au chef de corps les modifications qui lui paraissent nécessaires dans l'effectif et la composition du conseil d'administration et fait procéder à l'élection de ses membres conformément aux dispositions des articles 19.1 et 19.2 ;

  • préside chaque réunion du conseil dans les conditions prévues à l'article 19.53 et peut participer aux réunions des commissions d'activité.

En tant que chargé de la direction du cercle, il :

  • fait procéder à la mise en place de moyens informatiques de gestion et de comptabilité agréés par la direction générale de la gendarmerie nationale, lorsque le nombre moyen de repas servis journellement au cours des deux quadrimestres les plus chargés excède cent ;

  • s'assure de l'application des règles de comptabilité automatisée du cercle doté de moyens informatiques agréés par la direction générale de la gendarmerie nationale ;

  • notifie au conseil d'administration les décisions prises par le chef de corps ;

  • propose au commandant de la formation concernée la désignation des gérant, aide-gérant ou responsable d'activité ;

  • signe les contrats du personnel civil employé par le cercle ;

  • assure l'exécution des instructions ministérielles, des décisions devenues définitives du conseil d'administration et des prescriptions du règlement intérieur ;

  • autorise le conjoint et les personnes à charge des membres adhérents et des membres de droit à titre temporaire à accéder au cercle conformément à l'article 10-12 ;

  • dirige et surveille le fonctionnement des diverses activités du cercle en veillant particulièrement à la sécurité des fonds, valeurs et matières détenus ;

  • suit l'exécution des recettes et dépenses et plus généralement l'évolution de la situation financière afin d'assurer une gestion saine ;

  • signe avec le gérant tous les chèques émis sur le compte courant postal ou bancaire du cercle ;

  • fait verser sans retard à ce compte les sommes reçues par le gérant pour la partie excédant le montant maximum du « fonds de roulement » ;

  • fait procéder pour les achats à des appels à la concurrence limités aux fournisseurs agréés (appels d'offres périodiques, demandes de prix), veille au bon entretien des approvisionnements et à la rentrée régulière des sommes dues au cercle ;

  • contracte les assurances que le cercle est tenu de souscrire ;

  • représente le cercle en justice et dans tous les actes de la vie civile.

Le président du conseil d'administration chargé de la direction du cercle a autorité sur le personnel civil et militaire du cercle.

Pour l'exercice de ses attributions de direction, le président du conseil d'administration :

  • vérifie inopinément, au moins une fois par mois, la caisse, les approvisionnements et les matériels ; s'assure de la concordance des fonds et de l'avoir « matières » avec la comptabilité ; vise les documents comptables et y inscrit, le cas échéant, ses observations ;

  • peut déléguer sa signature au gérant pour les actes de gestion courante à l'exception de l'émission des chèques qui sont contresignés par lui.

2.7. Le vice-président du conseil d'administration.

Lorsque l'importance du cercle le justifie, le chef de corps peut désigner parmi les officiers (cercle d'officiers) ou les sous-officiers (cercle de sous-officiers et cercle mixte) en activité de service, un vice-président dans les conditions énoncées à l'article 19.3.

Le vice-président assiste aux séances du conseil d'administration avec simple voix consultative. Lorsque le président du conseil d'administration est absent ou empêché, il le remplace dans ses fonctions de président du conseil d'administration.

A l'exception de la signature des chèques dans les conditions définies à l'article 32.22 infra, le vice-président n'a pas qualité pour exercer les autres fonctions de direction du cercle.

2.8. Les commissions d'activité et leurs responsables.

Lorsque l'importance du cercle ou le nombre de ses activités le justifient, des commissions propres à chaque activité ou à plusieurs activités peuvent être créées à l'initiative du conseil d'administration qui les modifie en fonction des besoins.

Chaque commission est constituée soit au sein du conseil d'administration lui-même, soit autour d'un au moins des membres. Chaque commission est dirigée par un responsable qui propose au conseil d'administration les règles de fonctionnement de l'activité et en assure la responsabilité devant le conseil d'administration. Le responsable est impérativement membre du conseil d'administration.

Les responsables et les membres des commissions sont désignés par le conseil d'administration. La désignation des militaires membres des commissions et non-membres du conseil d'administration est soumise à l'approbation du commandant de la formation concernée par le président du conseil d'administration.

2.9. Le gérant du cercle et l'aide-gérant du cercle.

  23.1. Désignation.

Les fonctions de gérant et d'aide-gérant du cercle peuvent être confiées soit à des personnels militaires sous-officiers, soit à des personnels civils de droit public ou de droit privé.

Le gérant et l'aide-gérant militaires sont désignés par le commandant de formation sur proposition du conseil d'administration.

Lorsqu'ils relèvent du statut de la fonction publique d'Etat, le gérant et l'aide-gérant civils sont mis en place par le chef de corps. Dans tous les autres cas, ils sont embauchés par contrat de travail écrit, signé par le président du conseil d'administration. Ce contrat, établi dans les formes d'un contrat de droit commun, doit en particulier préciser les conditions de travail, de rémunération et de mise en cause de la responsabilité pécuniaire du gérant et de l'aide-gérant.

Le choix des gérants militaires doit porter en priorité sur les personnels titulaires du certificat technique 1er ou 2e degré « restauration collective », à défaut sur ceux titulaires d'un diplôme civil équivalent et, en tout état de cause, sur des personnels manifestant un intérêt particulier pour la fonction.

Les gérants civils doivent être titulaires d'un diplôme civil équivalent.

Le gérant et l'aide-gérant ne font pas partie du conseil d'administration.

Le gérant militaire est, au sein de son unité, exempt de tout service à la résidence. Il peut toutefois être envoyé en déplacement par le chef de corps.

En cas d'absence du gérant, celui-ci est remplacé par l'aide-gérant.

En cas d'absence simultanée du gérant et de l'aide-gérant, il appartient au président du conseil d'administration de désigner le personnel qui lui paraît le plus apte à remplir ces fonctions.

  23.2. Attributions.

Le gérant est chargé :

  • sous l'autorité du président du conseil d'administration, du fonctionnement intérieur du cercle ;

  • par délégation du président du conseil d'administration, des actes de gestion courante.

  23.2.1. En tant que chargé du fonctionnement intérieur du cercle :

  • il veille à la bonne tenue des locaux et au bon entretien du matériel ;

  • il contrôle l'accès au cercle dans les conditions définies par le règlement intérieur avec l'aide des gérant ou responsables d'activité ;

  • il assure ou supervise le fonctionnement de l'ensemble des activités du cercle.

  23.2.2. En tant que chargé des actes de gestion courante :

  • il procède ou fait procéder aux achats de boissons et de denrées ;

  • il établit ou fait établir les menus des repas ;

  • il dirige et supervise le personnel d'exécution du cercle et des diverses activités, notamment du mess ;

  • il effectue ou veille à ce que soient effectuées les opérations de recettes et de dépenses, d'entrées et de sorties de matériels, d'approvisionnement du cercle et signe, à cet effet, les chèques qu'il soumet au contreseing du président du conseil d'administration du cercle ;

  • il s'assure de la tenue des divers documents et pièces de comptabilité ;

  • il arrête ces documents avant de les présenter au président du conseil d'administration du cercle.

Pour l'exercice de ses attributions, le gérant du cercle :

  • peut recevoir délégation de signature du président du conseil d'administration pour tous les actes de gestion courante à l'exception de l'émission des chèques ;

  • assiste aux séances du conseil d'administration, avec voix consultative ;

  • peut être aidé, pour les cercles importants, par un comptable ;

  • dispose de personnel d'exécution.

  23.23. L'aide-gérant assiste le gérant dans l'exercice de ses attributions. Il le remplace en cas d'absence ou d'empêchement.

  23.3. Mutation du gérant du cercle.

En cas de mutation du gérant, le président du conseil d'administration procède à la prise et à la remise de service contradictoire entre l'ancien et le nouveau gérant en vue de :

  • constater les existants en caisse, en magasin ou en service et à les comparer à l'avoir qui ressort de l'arrêté des écritures comptables ;

  • établir les responsabilités encourues, en cas de déficits ou d'avaries.

2.10. Le gérant, l'aide-gérant et le personnel d'activité.

  24.1. Lorsque le cercle comporte des activités importantes, administrées par des commissions d'activités, le commandant de la formation concernée peut décider, sur proposition du conseil d'administration du cercle transmise par son président, de désigner des personnels militaires ou civils, pour exercer les fonctions de gérant ou d'aide-gérant d'activités. Il en est ainsi, notamment, pour les activités mess importantes.

Le gérant militaire d'une activité mess importante est exempt de tout service au sein de son unité dans les mêmes conditions que le gérant militaire du cercle.

Le gérant militaire d'une autre activité peut être exempté par le chef de corps de tout service. Il est remplacé en cas d'absence par l'aide-gérant d'activité.

Le gérant d'activité tient la comptabilité propre à cette activité, en liaison permanente avec le gérant du cercle. Cette comptabilité est tenue par le responsable de la commission d'activité lorsqu'il n'y a pas de gérant d'activité.

Le gérant d'activité ou le responsable fait inscrire la comptabilité de l'activité dans la comptabilité globale du cercle en accord avec le gérant.

Le gérant d'activité ou le responsable contrôle le paiement effectif des cotisations particulières lorsque celles-ci sont exigées par le conseil d'administration en application des articles 8.3 et 9.3.

La commission d'activité et le responsable de cette commission exercent respectivement sur la gestion de cette activité le même pouvoir de surveillance et de contrôle que le conseil d'administration et son président à l'égard de la gestion du cercle.

  24.2. Mutation du gérant d'activité.

En cas de mutation du gérant d'activité, le président du conseil d'administration procède à la prise et à la remise de service contradictoires entre l'ancien et le nouveau gérant en vue de :

  • constater les existants en caisse, en magasin ou en service et les comparer à l'avoir qui ressort de l'arrêté des écritures comptables ;

  • établir les responsabilités encourues en cas de déficits ou d'avaries.

2.11. Les personnels d'exécution.

  25.1. Militaires.

Les personnels militaires d'exécution des cercles et des activités sont désignés et remplacés par les commandants de formation concernés sur proposition du président du conseil d'administration. Ils sont, en principe, exemptés de tout autre service, sauf avis contraire du chef de corps auquel il est rendu compte à cet effet des décisions de désignation et de relève.

Le nombre des militaires d'active doit être réduit au strict minimum indispensable au regard des besoins propres des cercles d'une part, aux besoins de l'ordinaire que met en œuvre la formation concernée lorsqu'elle se déplace sur réquisition de l'autorité civile ou sur ordre du ministre de la défense ou du commandement militaire d'autre part. Des gendarmes auxiliaires peuvent être désignés pour tenir des emplois d'exécution au sein des cercles. Il doit être fait appel, en priorité, pour le reste à des personnels civils rétribués par le cercle.

  25.2. Civils.

Les personnels civils d'exécution sont embauchés et licenciés dans les conditions du droit privé par le président du conseil d'administration, après autorisation du conseil d'administration.

  25.3. Le gérant du cercle et, le cas échéant, le gérant d'activité, ont autorité directe sur l'ensemble des personnels militaires et civils d'exécution.

2.12. Responsabilité des personnels.

Quelles que soient les fonctions assumées et les attributions exercées au regard de l'administration, de la direction et de la gestion des cercles de gendarmerie, la responsabilité du personnel militaire et civil est appréciée et mise en jeu conformément à la législation et à la réglementation qui leur sont applicables en matière civile, pénale, disciplinaire et pécuniaire.

Les personnels civils employés par les cercles sont autorisés à accéder et à circuler dans l'enceinte militaire où le cercle est implanté.

3. Administration et gestion des cercles.

3.1. ADMINISTRATION DES CERCLES.

3.1.1. Principes généraux.

  27.1. Autonomie.

Les cercles s'administrent de façon autonome dans le cadre de la réglementation définie par la direction générale de la gendarmerie nationale et sous la tutelle exercée par les commandants de circonscription de gendarmerie et les chefs de corps conformément aux délégations de pouvoirs qui leur sont consenties par le ministre.

  27.2. Règlement intérieur.

Le conseil d'administration élabore le règlement intérieur du cercle. Celui-ci fait l'objet d'un procès-verbal transmis au chef de corps selon la procédure ordinaire définie à l'article 18.

Les dispositions de ce règlement ne peuvent avoir pour effet de restreindre de manière permanente les droits d'accès reconnus par les articles 8, 9 et 10 de la présente instruction.

Le règlement intérieur du cercle :

  • rappelle la composition des organes d'administration, de direction et de gestion du cercle ;

  • fixe les règles particulières de fonctionnement de chacune des activités, notamment les règles relatives à la sécurité des fonds, valeurs et matières détenus ;

  • détermine les modalités d'accès aux différentes activités dans le cadre des droits reconnus par l'article 10.

  27.3. Responsabilité.

Les cercles sont pécuniairement responsables à l'égard des tiers. Ils doivent, de ce fait, contracter une assurance, à concurrence du maximum de garantie légale, couvrant tous les dommages susceptibles de résulter d'accidents causés par le personnel qu'ils emploient ou par les matériels et installations qu'ils utilisent.

Deux contrats d'assurance doivent être obligatoirement souscrits par le cercle :

  • l'assurance « incendie » ;

  • l'assurance « responsabilité civile ».

L'objet de ces contrats et les clauses types qu'ils doivent comporter font l'objet de l'annexe II.

  27.4. Fiscalité.

En tant que personne morale, les cercles sont assujettis au régime fiscal de droit commun (code général des impôts, code des débits de boisson).

Ces organismes bénéficient toutefois de certaines exonérations dans les conditions définies à l'annexe III.

3.1.2. Documents d'administration générale.

Sous la responsabilité et le contrôle du président du conseil d'administration, le gérant du cercle tient les documents énumérés au présent article.

  28.1. Répertoire-classeur.

Toutes les pièces relatives à l'administration du cercle sont classées par ordre chronologique et selon un numéro d'ordre annuel dans un répertoire-classeur.

Il s'agit notamment de :

  • l'arrêté de création du cercle ;

  • les décisions de création, de modification ou de dissolution d'activités ou de structures ;

  • les directives ou instructions diverses ;

  • les décisions du chef de corps concernant le cercle ;

  • la copie des procès-verbaux des séances du conseil d'administration (les procès-verbaux originaux constituent le registre des délibérations) ;

  • le règlement intérieur du cercle ;

  • les contacts d'embauchage du personnel civil ainsi que toutes les décisions le concernant ;

  • les avenants des contrats d'assurances souscrits ;

  • les contrats et marchés passés éventuellement avec les fournisseurs ;

  • éventuellement l'arrêté de dissolution du cercle ;

  • etc.

Le répertoire classeur est contrôlé par le président du conseil d'administration, à son initiative.

  28.2. Registre des délibérations.

Le registre des délibérations comporte, dans l'ordre chronologique, les procès-verbaux des différentes réunions ordinaires et extraordinaires du conseil d'administration du cercle (ou des commissions d'activités de ce même cercle).

Ils comportent également les comptes rendus des réunions des commissions d'activité lorsqu'il apparaît au responsable d'activité que ceux-ci doivent y figurer à raison des décisions prises.

Chaque procès-verbal ou compte rendu de réunion est signé par tous les membres présents du conseil d'administration ou de la commission d'activité.

Ce registre est ouvert par le gérant et contrôlé par le président du conseil d'administration, à son initiative.

  28.3. Cahier de réclamation et de suggestions.

Il est tenu au moins un cahier de réclamations et suggestions par cercle. Lorsque l'importance des activités le justifie, il peut être tenu autant de registres de réclamations qu'il y a d'activités, le registre principal étant celui du mess.

Sur ces cahiers, les membres du cercle inscrivent leurs réclamations et suggestions. Celles-ci sont obligatoirement signées par leur auteur. Le cahier est présenté par le gérant au conseil d'administration du cercle et à son président en temps opportun pour que le président du cercle ou le conseil d'administration puisse utilement l'exploiter.

Le ou les cahiers de réclamations et de suggestions sont, avant usage, cotés et paraphés par le président du conseil d'administration. Ils sont contrôlés à son initiative et présentés au conseil d'administration pour exploitation.

3.2. GESTION DES CERCLES.

3.2.1. Principes généraux.

  29.1. Autonomie.

Chaque cercle couvre par ses ressources propres l'ensemble de ses dépenses. L'Etat ne peut lui fournir qu'une aide en nature dans les conditions définies à l'article 30.3. En cas de création, de modification ou de difficulté exceptionnelle, il peut faire appel au fonds de secours et d'entraide prévu à l'article 29.2.

  29.2. Solidarité.

  29.21. Principes.

Chaque cercle comportant au moins l'une des activités mess et bar participe à la constitution d'un fonds de secours et d'entraide centralisé fonctionnant comme organisme de compensation à l'égard de tous les cercles.

Ce fonds gouverné par la direction générale de la gendarmerie nationale et géré par le centre administratif de la gendarmerie nationale, a pour but :

  • de faciliter le démarrage des cercles nouvellement créés ;

  • de favoriser les améliorations importantes nécessaires dans certaines circonstances ;

  • d'aider les cercles en cas de besoin, notamment en cas de dissolution, si des dettes subsistent après apurement des comptes ;

  • de prendre partiellement en charge les réceptions officielles et importantes organisées par les corps.

Il fait l'objet d'un bilan annuel porté à la connaissance des cercles.

Les ressources du fonds ne peuvent faire l'objet de répartitions générales, périodiques ou automatiques.

Les décisions d'allocations consenties au cercle par le fonds de secours et d'entraide peuvent préciser la destination à donner au fonds. Si l'allocation consiste en une avance remboursable par le cercle, la décision précise les modalités de ce remboursement.

  29.22. Cotisation.

Les modalités de décompte de la cotisation au fonds de secours et d'entraide sont définies à l'article 31.3 infra.

Les ressources du fonds ne peuvent faire l'objet de répartitions générales, périodiques ou automatiques.

Les décisions d'allocations consenties au cercle par le fonds de secours et d'entraide peuvent préciser la destination à donner aux fonds. Si l'allocation consiste en une avance remboursable par le cercle, la décision précise les modalités de ce remboursement.

3.2.2. Ressources.

  30.1. Ressources directes.

Elles correspondent aux sommes perçues auprès des usagers en contrepartie des prestations fournies par le cercle, à savoir :

  • cotisations diverses ;

  • recettes réalisées par les différentes activités (vente des tickets de repas du mess, des boissons servies au bar, prix des prestations d'hébergement et de location des salles de réunion, etc.).

  30.2. Ressources indirectes.

Ces ressources comprennent :

  • les sommes versées pour l'alimentation des militaires de la gendarmerie à solde spéciale (scientifiques du contingent, gendarmes auxiliaires masculins et féminins, engagés du rang) ;

  • les subventions accordées par l'Etat action sociale des armées (ASA) pour les personnels militaires et civils ;

  • les avances de fonds exceptionnelles et les secours éventuellement accordés par le fonds de secours et d'entraide ;

  • les dons, libéralités ou legs reçus par le cercle ;

  • les intérêts servis par les institutions financières (caisse d'épargne, banques, etc.) où peuvent être placés les avoirs en espèces du cercle ;

  • les produits de la vente dans le commerce ou de cession à d'autres cercles des matériels appartenant aux cercles et jugés excédentaires ou sans emploi par le conseil d'administration ;

  • toutes autres ressources en espèces ne constituant pas la contrepartie d'une prestation ;

  • les recettes provenant de manifestations ouvertes au public prévues à l'article 14 ci-dessus.

Toutes les ressources en espèces directes et indirectes sont dénommées en comptabilité « recettes ».

  30.3. Aide de l'Etat : ressources autres qu'en espèces.

  30.31. Immeubles.

Les cercles sont installés dans les casernements de la gendarmerie sans redevance locative. Leur assiette est définie par le directeur général de la gendarmerie nationale.

Ils bénéficient, pour les locaux mis à leur disposition, de la gratuité des travaux d'entretien et d'aménagement qui incombent normalement au propriétaire.

Les travaux d'aménagement ne sont exécutés qu'avec l'accord préalable du service du génie ou du bailleur selon qu'il s'agit d'un immeuble domanial ou d'un immeuble loué, et, en cas de modification de l'assiette du casernement, de la direction générale de la gendarmerie nationale.

Sont à la charge du cercle :

  • l'entretien locatif ;

  • les réparations et remplacements résultant d'un abus de jouissance, de la négligence ou d'un défaut de soin de la part des usagers du cercle ;

  • les travaux d'aménagement qui n'ont pas été reconnus indispensables mais que le conseil d'administration du cercle estime de nature à améliorer le confort, sous réserve de l'accord de la direction générale de la gendarmerie nationale ou du bailleur pour les immeubles loués.

Les cercles peuvent exceptionnellement recevoir par libéralités dons ou legs des biens immobiliers, sous réserve qu'ils ne soient grevés d'aucune charge, condition ou affectation et d'avoir reçu l'autorisation préalable du ministre de la défense. Les travaux d'entretien de ces immeubles incombent totalement au cercle.

  30.32. Matériels et biens mobiliers.

Les cercles peuvent recevoir à titre gratuit des matériels, notamment des meubles meublants, provenant des cercles dissous, d'excédents réalisés à l'occasion de modifications d'activités d'autres cercles, de dons ou de legs.

En outre, les corps de gendarmerie peuvent mettre à la disposition des cercles des matériels d'ameublement de bureaux pour les seuls besoins des organes d'administration et de gestion des cercles.

3.2.3. Dépenses.

  31.1. Dépenses de fonctionnement.

Ces dépenses concernent :

  • les achats courants de denrées et marchandises diverses ;

  • les salaires et charges sociales des personnels civils embauchés par le cercle ;

  • les frais de chauffage, d'éclairage, de réfrigération, de cuisson, d'eau, de force motrice, de téléphone et de gaz ;

  • l'entretien locatif ;

  • l'entretien des matériels ;

  • les autres dépenses occasionnées par le fonctionnement du cercle.

Elles sont engagées au fur et à mesure des besoins par le président du conseil d'administration ou, sur délégation, par le gérant.

Elles sont réglées par prélèvement sur le fonds de roulement et le compte courant.

  31.2. Dépenses d'équipement.

Elles résultent de :

  • l'acquisition de matériels ;

  • l'aménagement des locaux lorsque ces dépenses sont à la charge du cercle ;

  • l'acquisition de biens immobiliers lorsqu'elle est exceptionnellement autorisée par le ministre de la défense.

Lors de la réunion du premier quadrimestre, le président du conseil d'administration propose au conseil d'administration le programme des dépenses d'équipement envisagées pour l'année en cours.

Ces dépenses sont engagées à l'initiative du président du conseil d'administration qui en rend compte au conseil d'administration lors de la réunion du dernier quadrimestre.

  31.3. Dépenses spéciales.

Elles comprennent :

  • la cotisation au fonds de secours et d'entraide prélevée par pourcentage :

    • sur la recette moyenne réalisée par l'activité mess dont le montant est égal au produit du nombre de repas servis par le prix de revient moyen déterminé dans les conditions fixées par l'article 50.3 infra ;

    • sur la recette réalisée par l'activité bar dont le montant est décompté à l'aide des 3e et 4e parties de l'imprimé modèle N° 652-0*/134.

    Le pourcentage est fixé annuellement par directive particulière de la direction générale de la gendarmerie nationale ;

  • les remboursements des avances consenties par ce fonds ;

  • les primes d'assurance et les impôts dont les cercles sont redevables ;

  • les frais de réception (équipes sportives, personnalités civiles et militaires, etc.) lorsqu'ils sont à la charge du cercle.

3.2.4. Adéquation des ressources aux dépenses.

  32.1. Principe.

Les cercles ne poursuivant pas de but lucratif, leurs ressources sont strictement adaptées à leurs dépenses.

Lorsque les ressources excèdent les dépenses, l'excédent ne peut être employé qu'à :

  • l'amélioration de la qualité des services ;

  • l'amélioration des locaux et de l'équipement en matériels par le biais des fonds d'investissement et d'amortissement prévus à l'article 44 ;

  • la constitution d'une réserve destinée à permettre le fonctionnement normal du cercle, dont le montant ne peut toutefois excéder le plafond fixé à l'article 48 ci-après.

Lorsqu'après utilisation dans les conditions prévues à l'alinéa ci-dessus les ressources restent excédentaires par rapport aux dépenses, il y a lieu d'agir sur le montant des cotisations et les tarifs des prestations comme le prévoit l'article 48.

  32.2. Gestion des deniers.

L'avoir deniers ou caisse du cercle est constitué par :

  • le fonds de roulement en numéraire ;

  • les fonds sur compte courant ;

  • les fonds déposés à vue ou placés à court terme.

  32.21. Le fonds de roulement en numéraire.

Un fonds de roulement dont le montant est adapté aux menues dépenses courantes et dont le plafond est fixé par le conseil d'administration est mis à la disposition permanente du gérant.

Dès que le montant du numéraire dépasse le plafond du fonds de roulement, le gérant verse l'excédent à un compte courant ou le place à vue ou à court terme suivant les directives du président du conseil d'administration.

  32.22. Les fonds sur compte courant.

Les cercles sont titulaires d'un compte courant postal ou d'un compte chèque bancaire. Ils peuvent être titulaires d'un compte courant postal et d'un compte chèque bancaire. Toutefois l'ouverture du compte bancaire n'est autorisée que dans la mesure ou l'établissement accepte au préalable de fournir pour chaque opération effectuée un avis de crédit ou de débit analogue à celui fourni par les P et T.

Les dépenses du cercle, à l'exception des menues dépenses courantes payées en numéraire, sont en principe réglées par chèque émis sur compte postal ou bancaire, signé par le gérant et contresigné, après vérification, par le président du conseil d'administration du cercle ou, en cas d'absence, par le vice-président du conseil d'administration du cercle.

L'ouverture, la clôture du compte courant postal ou bancaire et les opérations sur ce compte sont effectuées dans les conditions fixées par l'annexe I de l'instruction relative à l'organisation et au fonctionnement du service de la trésorerie dans les corps de troupe (BOEM 701). En particulier, lors de l'émission d'un chèque, le tireur doit porter sur la souche et le volet « avis de débit » correspondant :

  • la date d'émission ;

  • le montant ;

  • l'identité du bénéficiaire et, s'il y a lieu, les références de son compte courant ;

  • l'objet du virement.

Le numéro du chèque est reproduit sur le volet « avis de débit ».

Lorsqu'il s'agit de régler par compte courant postal un créancier titulaire d'un compte bancaire, le chèque, établi à l'ordre de la banque, comporte l'indication de son compte courant postal, l'intitulé et le numéro de compte bancaire du bénéficiaire ; l'objet du virement et les références de la facture sont portées au verso de l'avis de crédit.

  32.23. Les fonds de dépôt et placement à court terme.

Les cercles peuvent déposer ou placer leur avoir en deniers au moyen d'un ou plusieurs livrets de caisse d'épargne, de bons du Trésor ou de bons de caisse émis par les établissements bancaires.

Les sommes inscrites aux comptes fonds d'amortissement, fonds d'investissement et fonds d'intervention tels qu'ils sont définis à l'article 44 ci-après sont obligatoirement déposées ou placées sous l'une de ces formes.

  32.24. Sécurité de l'avoir deniers.

La totalité des fonds en numéraire, les carnets de chèques postaux ou bancaires, les livrets de caisse d'épargne, les bons de caisse bancaires, les bons du Trésor et plus généralement tous les documents dont l'usage abusif serait susceptible d'entraîner des conséquences pécuniaires pour le cercle sont conservés dans un coffre-fort installé dans le bureau du gérant et scellé au mur.

Aucune somme ou valeur étrangère aux fonds du cercle ne peut être déposée dans ce coffre-fort pour quelque motif que ce soit.

Une clé du coffre est détenue par le gérant ou en cas d'absence de celui-ci par l'aide gérant ; une autre clé est conservée par le président du conseil d'administration. Seul le gérant en exercice connaît la combinaison du coffre. Le chiffre est remis au président du conseil d'administration sous enveloppe cachetée ; le chiffre de la combinaison est modifié chaque fois que nécessaire. Le président du conseil d'administration vérifie, aussi souvent que possible, l'existence des chèques et chéquiers disponibles.

En cas de besoin, le président du conseil d'administration peut demander au chef de corps l'autorisation de déposer les carnets de chèques, les livrets de caisse d'épargne, les bons de caisse et les bons du Trésor dans le coffre du corps ou de la formation de rattachement.

Les consignes permanentes pour la protection de la caisse du cercle sont établies par le président du conseil d'administration qui en contrôle l'exécution au moyen d'inspections mensuelles effectuées inopinément et à des intervalles de temps irréguliers. Elles prévoient l'ensemble des mesures de sécurité à observer notamment en ce qui concerne la conservation des recettes journalières encaissées par les gérants ou responsables d'activité.

  32.25. Présentation des espèces et des documents relatifs à l'avoir deniers.

Le numéraire, les carnets de chèque, le ou les livrets de caisse d'épargne, les bons du Trésor et les bons de caisse étant considérés comme valeurs en caisse doivent être présentés aux autorités chargées de la surveillance administrative et de la vérification des comptes des cercles lorsqu'elles en font la demande.

  32.3. Gestion des matières.

Les cercles s'approvisionnent en denrées et marchandises dans le commerce local, en faisant appel le plus souvent possible à la concurrence entre les fournisseurs. A égalité de prix et de qualité préférence est donnée aux établissements des subsistances du commissariat de l'armée de terre.

Les stocks détenus en magasin, cave ou cellier sont constitués dans le seul but d'assurer en toute circonstance la régularité des approvisionnements. Les locaux doivent être fermés en permanence ; le gérant ou son suppléant est seul détenteur des clés.

Le transport et la conservation des denrées périssables respectent les règles d'hygiène.

La gestion des matières est assurée, sous le contrôle du président du conseil d'administration, par le gérant du cercle, le cas échéant, assisté par les gérants d'activité.

  32.4. Gestion des matériels.

  32.41. Généralités.

Le conseil d'administration décide de :

  • l'affectation des biens mobiliers entre les différentes activités du cercle ;

  • l'acceptation des dons et legs en nature lorsqu'ils ne sont pas grevés de charges ou de conditions.

  32.42. Matériels appartenant à l'Etat.

La gestion de ces matériels est assurée par la formation dans les conditions définies par l' instruction 1800 /DEF/GEND/LOG/ADM du 28 juin 1983 et ses circulaires d'application relatives à la gestion et à la comptabilité des matériels dans la gendarmerie (classement : 96.02 et 96.08).

  32.43. Matériels appartenant au cercle.

Le conseil d'administration décide de :

  • l'achat et la réforme du matériel ;

  • la destination à donner aux matériels réformés et notamment les conditions dans lesquelles ils sont vendus ou cédés gratuitement. »

  32.5. Gestion des biens immobiliers.

Le conseil d'administration décide de :

  • l'affectation des différents locaux à chacune des activités du cercle ;

  • les extensions, travaux d'aménagement et de gros entretien à demander à la direction générale de la gendarmerie nationale ;

  • les travaux d'entretien locatif, à l'exclusion des menues opérations d'entretien courant qui sont prescrites par le président du conseil d'administration ;

  • l'acceptation des dons et legs de biens immobiliers dont il pourrait exceptionnellement bénéficier, acceptations qui ne deviennent définitives qu'après autorisation expresse du ministre de la défense.

Le président du conseil d'administration s'assure du respect des consignes de sécurité en matière d'incendie, d'hygiène et de sécurité du travail.

3.2.5. Responsabilité des gestionnaires.

La gestion des cercles et de leurs différentes activités peut entraîner la mise en jeu de la responsabilité du personnel de gestion et d'exécution du cercle à l'occasion des pertes, destructions, détériorations, détournements et déficits.

  33.1. Constatation des préjudices.

Les pertes, destructions, détériorations, détournements et déficits de marchandises, de matériels n'appartenant pas à l'Etat (2) ou de deniers, quelles que soient les circonstances dans lesquelles ils ont été constatés, sont signalés sans délai par le président du conseil d'administration au chef de corps et au commissaire de l'armée de terre. Ce dernier :

  • effectue sur le champ les vérifications et contrôles qui s'imposent ;

  • prescrit les opérations provisoires de régularisation nécessaires ;

  • dresse un procès-verbal (PV) rapportant notamment ;

    • les dates et circonstances de son intervention ;

    • les causes constatées ou présumées et le montant estimé des dommages ;

    • les régularisations provisoires prescrites.

Les détériorations ou destructions d'immeubles sont, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elles ont été constatées, signalées sans délai au commandant de caserne et au chef de corps qui prennent à leur niveau les mesures qui s'imposent.

Si le dommage résulte d'une infraction pénale, plainte est déposée sans délai par le président du conseil d'administration auprès de l'officier de police judiciaire compétent, en vue de la mise en jeu éventuelle de la responsabilité pénale. Il en est rendu compte sans délai à la direction générale de la gendarmerie nationale par la voie hiérarchique.

  33.2. Mise en jeu de la responsabilité.

Après établissement du procès-verbal, le commissaire de l'armée de terre procède à une enquête administrative en vue de déterminer les responsabilités encourues, les régularisations définitives à effectuer et les mesures conservatoires propres à garantir les recours ultérieurs du cercle.

A cet effet, le président du conseil d'administration adresse au commissaire de l'armée de terre un dossier comprenant :

  • un rapport détaillé sur les circonstances dans lesquelles s'est produit le dommage avec son avis sur les responsabilités encourues ;

  • un compte rendu du gérant ;

  • les explications écrites des officiers, des sous-officiers et de toutes autres personnes dont la responsabilité pécuniaire, disciplinaire ou pénale peut se trouver engagée, soit en raison de leurs fonctions, soit en raison des circonstances ;

  • tout témoignage écrit utile.

A l'issue de l'enquête administrative, le commissaire de l'armée de terre établit un rapport indiquant :

  • les responsabilités engagées ;

  • les régularisations définitives envisagées ;

  • les mesures conservatoires proposées à l'encontre des personnes dont la responsabilité est engagée.

L'ensemble du dossier comportant :

  • le PV du commissaire de l'armée de terre prévu à l'article 33.1 ;

  • les pièces établies ou transmises par le président du conseil d'administration ;

  • le rapport du commissaire de l'armée de terre,

    est communiqué au chef de corps pour avis et au commandant de circonscription de gendarmerie en cas de faute grave pouvant entraîner la dissolution du conseil d'administration, puis adressé à la direction générale de la gendarmerie nationale par l'intermédiaire du commissariat de l'armée de terre.

Le directeur de la gendarmerie nationale décide des mesures administratives à prendre. Sa décision est notifiée par la voie hiérarchique au président du conseil d'administration et au personnel concerné. Copie en est faite au commissaire de l'armée de terre. Les responsabilités pécuniaire, disciplinaire ou pénale éventuellement engagées sont mises en jeu selon les procédures en vigueur, sans préjudice des dispositions prévues par l'article 33.3 ci-après.

  33.3. Procédure amiable de réparation du préjudice.

Afin d'éviter dans toute la mesure du possible la mise en œuvre de la procédure judiciaire, il appartient au président du conseil d'administration de poursuivre le recouvrement amiable de la réparation du préjudice subi.

Ce recouvrement donne lieu de la part du débiteur :

  • soit à versement en espèces dans la caisse, ou par chèque au compte courant du cercle ;

  • soit à retenue sur solde dans les conditions et suivant le quotité fixées par le règlement sur le service de la solde (BOEM 522-0), les sommes ainsi retenues étant versées par l'organe payeur au compte postal ou bancaire du cercle.

Dans le cas où la procédure amiable s'avère inopérante, le président du conseil d'administration peut le poursuivre par la voie judiciaire après autorisation du ministre [direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN)].

La copie du jugement rendu est adressée par le président du conseil d'administration aux destinataires de l'enquête administrative, dès que le jugement est signifié.

Les comptes du cercle sont régularisés définitivement dès que le recouvrement a été opéré ou dès que les dommages et intérêts ont été perçus.

3.2.6. Liquidation et reddition des comptes des cercles dissous.

Les opérations de liquidation et de reddition des comptes des cercles dissous sont exécutées dans les plus courts délais par le président du conseil d'administration.

Elles donnent lieu aux opérations suivantes :

  • recouvrement des créances et règlement des dettes en cours ;

  • clôture des comptes courants ;

  • réalisation des dépôts et placements à court terme ;

  • inventaire des avoirs deniers, matières et matériels appartenant au cercle.

Après vérification et arrêté définitif des inventaires par le commissaire de l'armée de terre, les archives comptables sont remises au corps (service des deniers) qui après deux ans les envoie au centre administratif de la gendarmerie nationale.

Au vu des inventaires qui lui sont adressés par la voie hiérarchique, la direction générale de la gendarmerie nationale affecte l'avoir deniers subsistant au fonds de secours et d'entraide et répartit les matières et matériels entre les cercles de gendarmerie.

4. Comptabilité des cercles.

4.1. Principes.

Chaque cercle tient :

  • une comptabilité des effectifs ;

  • une comptabilité des matériels ;

  • une comptabilité des matières ;

  • une comptabilité des deniers.

Pour chacune de ces comptabilités, il est tenu un compte général et autant de comptes particuliers que nécessaire.

4.2. COMPTABILITE DES EFFECTIFS.

4.2.1. Objet de la comptabilité des effectifs.

La comptabilité des effectifs a pour objet :

  • de faciliter le contrôle de l'accès aux différentes activités du cercle ;

  • de permettre le recouvrement de la cotisation annuelle générale et du supplément de cotisation respectivement dus par les membres adhérents du cercle et les membres de leur famille ainsi que la cotisation annuelle exigée, le cas échéant, par le conseil d'administration pour l'accès à certaines activités autres que le mess, le bar et l'hôtellerie.

4.2.2. Comptabilité des membres adhérents du cercle.

La comptabilité des membres adhérents du cercle et des membres de leur famille soumis à cotisation générale annuelle est tenue par le gérant du cercle au moyen du registre de comptabilité des effectifs des membres du cercle imprimé N° 652-0*/139, qui retrace notamment de manière actualisée, la liste nominative des membres adhérents et des membres de leur famille, ainsi que les cotisations perçues.

Ce registre est ouvert par le gérant après avoir été coté et paraphé par le président du conseil d'administration ; il est contrôlé à son initiative.

4.2.3. Comptabilité des membres des activités du cercle soumis à cotisation annuelle d'activité.

Lorsque le conseil d'administration a décidé de subordonner l'accès d'une activité autre que le mess, le bar et l'hôtellerie au paiement d'une cotisation annuelle d'activité, il est tenu pour chacune de ces activités, par le gérant d'activité ou à défaut par le responsable, une comptabilité des effectifs appropriée, au moyen du registre de comptabilité des effectifs imprimé N° 652-0*/139 retraçant de manière actualisée la liste nominative des personnes concernées.

Ce registre est ouvert par le gérant après avoir été coté et paraphé par le président du conseil d'administration. Il est contrôlé à son initiative.

4.3. COMPTABILITE DES MATERIELS.

4.3.1. Objet de la comptabilité des matériels.

La comptabilité des matériels a pour objet de déterminer et de contrôler à tout moment les matériels appartenant au cercle ou mis à sa disposition par l'Etat au titre de l'article 30.32.

Elle permet également de calculer annuellement la valeur des existants en matériels appartenant au cercle et d'évaluer les besoins en amortissement.

4.3.2. Documents comptables.

Les matériels non consommables appartenant au cercle ou prêtés au cercle par l'Etat au titre de l'article 30.32 sont suivis au moyen du registre inventaire général des matériels imprimé N° 652-0*/133 qui retrace, par grandes catégories de matériels, la situation actualisée des existants et leur répartition par activité ainsi que les mouvements de matériels avec la référence des pièces justificatives de ces mouvements. Pour ce qui concerne les matériels de l'Etat, leur suivi est en outre assuré par la formation dans les conditions définies par l'instruction visée à l'article 32.42 supra.

Les pièces justificatives des mouvements de matériels sont classées par ordre chronologique dans un répertoire classeur appelé répertoire classeur des pièces justificatives des mouvements de matériels.

Le registre inventaire général des matériels est, avant usage, coté et paraphé par le président du conseil d'administration. Il est contrôlé à son initiative.

4.4. COMPTABILITE DES MATIERES.

4.4.1. Objet de la comptabilité des matières.

La comptabilité des matières a pour objet de suivre et de calculer mensuellement la valeur des stocks.

4.4.2. Documents comptables.

Toutes les matières, marchandises, boissons, denrées et autres matériels consommables (suivant la définition donnée par l' instruction 18000 /DEF/GEND/LOG/ADM du 28 juin 1983 sont suivis en comptabilité au moyen :

  • des factures et pièces justificatives relatives aux mouvements qui les concernent. Ces documents sont classés chronologiquement dans un répertoire classeur appelé répertoire des pièces justificatives ;

  • du registre inventaire des marchandises imprimé N° 652-0/134 pour toutes les matières, marchandises, boissons, denrées et autres matériels consommables. Les produits de nettoyage et d'entretien et les fournitures de bureau, dont il n'est pas constitué d'approvisionnements importants, ne sont pas suivis en comptabilité.

Ce registre, qui retrace chronologiquement les entrées et les sorties, indique la balance journalière et mensuelle ainsi que la valeur des existants qui correspondent au prix d'achat actualisé pour les activités mess et bar et au prix de vente pour l'activité comptoir de ventes.

Le registre inventaire des matières est coté et paraphé, avant usage, par le président du conseil d'administration qui le contrôle à son initiative.

4.5. COMPTABILITE DES DENIERS.

4.5.1. Objet de la comptabilité des deniers.

La comptabilité des deniers permet de connaître et de contrôler à tout moment la situation financière exacte du cercle et de chacune de ses activités.

4.5.2. Articulation générale de la comptabilité.

  44.1. La comptabilité des deniers des cercles comporte :

  • un compte du fonds d'amortissement ;

  • un compte du fonds d'investissement ;

  • un compte du fonds d'intervention ;

  • un compte divers ;

  • autant de comptes qu'il y a, au cercle, d'activités faisant recettes (mess, bar, hôtellerie, toute autre activité le cas échéant).

L'ensemble de ces comptes particuliers est repris dans un compte général qui retrace ainsi l'ensemble des recettes et des dépenses du cercle.

  44.2. Compte du fonds d'amortissement.

Le fonds d'amortissement a pour objet de permettre au cercle de faire face :

  • au remboursement des emprunts ou avances consentis au cercle ;

  • à l'entretien locatif des locaux ;

  • au gros entretien des matériels ;

  • au renouvellement des matériels hors d'usage.

Le montant du fonds d'amortissement doit donc tenir compte :

  • du montant global et de la durée des emprunts ou avances à amortir ;

  • des dépenses prévisibles d'entretien locatif ;

  • de la valeur globale actualisée de la totalité des matériels appartenant au cercle (coût de renouvellement) ;

  • de la durée moyenne de vie de ces matériels ou intervalles de renouvellement.

Lors de la première réunion quadrimestrielle de l'année, le président du conseil d'administration :

  • rend compte au conseil de l'emploi du fonds d'amortissement pour l'année écoulée ;

  • soumet à l'approbation du conseil le montant des sommes à consacrer à l'amortissement pour l'année en cours en appliquant un mode de calcul linéaire comme indiqué à l'exemple figurant à l'annexe IV.

Les provisions annuelles nécessaires sont prélevées par tiers à chaque quadrimestre sur les excédents de recettes des comptes particuliers des activités et déposées ou placées, avant usage, dans les conditions fixées à l'article 32.23.

  44.3. Compte du fonds d'investissement.

Le fonds d'investissement a pour objet de permettre au cercle de faire face :

  • aux achats de matériels nouveaux ;

  • aux travaux d'aménagement et de gros entretien de locaux lorsqu'ils sont autorisés dans les conditions prévues à l'article 30.31.

Le montant du fonds d'investissement est spécialement déterminé en fonction des buts recherchés.

Lors de la première réunion quadrimestrielle de l'année, le président du conseil d'administration :

  • rend compte au conseil de l'emploi du fonds d'investissement pour l'année écoulée en exposant, s'il y a lieu, les raisons pour lesquelles les sommes initialement prévues n'ont pas été employées en totalité ;

  • soumet à l'approbation du conseil le montant des sommes à consacrer à l'investissement pour l'année en cours en tenant compte, le cas échéant, du reliquat inemployé de l'année précédente. Le programme annuel d'investissement est arrêté à cette occasion.

Les sommes nécessaires sont prélevées par tiers à chaque quadrimestre sur les excédents de recettes des comptes particuliers des activités et déposées ou placées avant usage dans les conditions fixées à l'article 32.23.

  44.4. Compte du fonds d'intervention.

Le compte du fonds d'intervention a pour objet de comptabiliser les bénéfices réalisés à l'occasion des manifestations organisées dans les conditions prévues à l'article 14.

Le cercle n'est que dépositaire des sommes inscrites au compte du fonds d'intervention. Il n'en est pas propriétaire.

La destination de ces sommes et les modalités de leur utilisation sont fixées par l' instruction 1000 /DEF/GEND/LOG/ADM du 13 janvier 1984 (BOC, p. 3091).

  44.5. Compte divers.

Ce compte a pour objet de comptabiliser :

  • en recettes :

    • les cotisations et suppléments de cotisations générales versées par les membres adhérents du cercle ;

    • les dons et legs en espèces acceptés par le conseil d'administration ;

    • les allocations consenties au cercle par le fonds de secours et d'entraide ;

    • d'une manière générale toute recette ne pouvant être affectée à une ou plusieurs activités particulières et qui concerne le cercle dans son ensemble ;

  • en dépenses :

    — les frais généraux occasionnés par le fonctionnement du cercle lorsque leur montant ne peut être imputé à une activité particulière ou réparti entre les activités (ex. : frais de chauffage, d'éclairage, d'eau, de téléphone, d'assurance, etc.).

4.5.3. Document comptable : le registre-journal des recettes et des dépenses.

  45.1. Objet.

Pour l'ensemble des activités du cercle, il est tenu un registre-journal des recettes et des dépenses imprimé N° 652-0*/130 qui retrace chronologiquement et selon une numérotation annuelle toutes les opérations de recette et de dépense en précisant :

  • la nature de chaque opération ;

  • la ventilation de la recette ou de la dépense :

    • dans les comptes particuliers ;

    • selon la nature des fonds utilisés ;

  • le suivi des règlements par chèque.

Le registre-journal permet en outre de connaître :

  • régulièrement et au minimum chaque mois la balance des recettes et des dépenses de tous les comptes et de tous les fonds ;

  • lors de chaque contrôle effectué par une autorité qualifiée, la situation de la caisse du cercle telle que définie à l'article 32.2.

  45.2. Tenue.

Afin de permettre le contrôle sur pièce du commissaire de l'armée de terre, le registre-journal est tenu en 2 exemplaires sous forme d'un ensemble de feuillets doubles comportant des primata adhérents et des duplicata détachables. Les duplicata des feuillets remplis sont adressés chaque mois au commissariat de l'armée de terre compétent.

Le registre-journal est, avant usage, coté et paraphé par le président du conseil d'administration qui le contrôle ensuite à son initiative.

Le registre-journal est, avant usage, coté et paraphé par le président du conseil d'administration qui le contrôle ensuite à son initiative.

4.5.4. Pièces comptables.

  46.1. Les pièces comptables sont :

Pour chaque activité faisant recette ou dépense :

  • la feuille journalière de recettes et de dépenses imprimé N° 652-0*/131 ;

  • le bordereau récapitulatif des chèques et factures reçus imprimé N° 652-0*/132.

Pour l'ensemble du cercle :

  • la situation quadrimestrielle de gestion imprimé N° 652-0*/135 ;

  • l'état quadrimestriel des cotisations dues au fonds de secours et d'entraide des cercles imprimé N° 652-0*/150.

  46.2. La feuille journalière de recettes et de dépenses imprimé N° 652-0*/131 indique le montant de l'avance (fonds de roulement) perçue le matin auprès de la caisse du cercle et retrace toutes les recettes et dépenses effectuées en numéraire au cours de la journée.

Elle est tenue, pour chaque jour ouvrable, par chaque gérant ou responsable d'activité faisant recette ou dépense.

Elle est arrêtée et balancée chaque soir et remise au gérant du cercle avec l'avoir éventuel en numéraire.

  46.3. Les chèques et les factures remis par les clients et les fournisseurs sont récapitulés sur bordereau récapitulatif imprimé N° 652-0*/132. L'ensemble des chèques et des factures et le bordereau récapitulatif sont remis chaque soir par le gérant ou le responsable d'activité au gérant du cercle en même temps que l'avoir en numéraire et la feuille journalière de recettes et de dépenses.

Les chèques sont envoyés par le gérant du cercle au compte postal ou bancaire dans les plus brefs délais. Après paiement, les factures et leur bordereau récapitulatif ainsi que les feuilles journalières de recettes et de dépenses sont classées chronologiquement dans un répertoire classeur des pièces justificatives et des dépenses.

  46.4. A la fin de chaque quadrimestre, le gérant arrête la situation de gestion du cercle au moyen de la situation quadrimestrielle de gestion imprimé N° 652-0*/135. Cette situation indique, pour l'ensemble du cercle et le cas échéant pour chaque activité, le montant :

  • de l'avoir deniers tel que défini à l'article 32.2 ;

  • de l'avoir en magasin (denrées, marchandises et matières diverses) ;

  • des opérations à régulariser (dettes non réglées, recettes non encaissées) ;

  • du solde de la gestion (excédent ou déficit).

La situation de gestion est établie en 3 exemplaires :

  • le primata est vérifié par le président du conseil d'administration qui en indique la teneur aux membres du conseil lors de la première réunion ;

  • le duplicata est adressé au commissaire de l'armée de terre chargé de la surveillance administrative ;

  • le triplicata est adressé au chef de corps à titre de compte rendu.

  46.5. Le gérant du cercle comportant au moins l'une des activités mess et bar, établit dans le même temps un état quadrimestriel des cotisations dues au fonds de secours et d'entraide des cercles imprimé N° 652-0*/150, pour le quadrimestre écoulé. Etabli en 3 exemplaires, l'état est certifié par le président du conseil d'administration.

L'original est transmis au centre administratif de la gendarmerie nationale gérant du fonds de secours et d'entraide, à l'appui du paiement de la cotisation quadrimestrielle ; le second exemplaire est adressé à la direction générale de la gendarmerie nationale (bureau exécution du budget de la sous-direction de la logistique) à titre de compte rendu ; le troisième est inséré dans la comptabilité du cercle.

4.5.5. Enregistrement des opérations comptables au registre-journal.

  47.1. Quotidiennement en fin de journée, le gérant du cercle inscrit au registre-journal, dans les colonnes prévues à cet effet pour les comptes et les fonds :

  • en recettes :

    • le solde positif des feuilles journalières de recettes et de dépenses qui lui sont remises par les gérants ou responsables d'activité en même temps que le numéraire correspondant ;

    • le montant des chèques qui lui ont été remis de la main à la main accompagnés des bordereaux récapitulatifs ;

    • le montant des chèques et des avis de crédit reçus par correspondance ;

    • le montant des sommes directement reçues en numéraire ;

  • en dépenses :

    • le solde positif des feuilles journalières de recettes et de dépenses ;

    • le montant des chèques adressés ou remis de la main à la main aux fournisseurs en paiement des factures jointes aux bordereaux récapitulatifs ;

    • le montant des chèques et des titres de paiement débités sur la caisse du cercle ;

    • le montant des sommes débitées en numéraire sur la caisse du cercle.

  47.2. Au fur et à mesure que les opérations ont lieu, le gérant du cercle inscrit au registre-journal, dans les colonnes prévues à cet effet :

  • les mouvements entre comptes d'activité et comptes d'amortissement et d'investissement ;

  • les recettes et dépenses du compte du fonds d'intervention ;

  • les règlements des chèques encaissés et réglés.

Les conditions dans lesquelles sont tenues les documents et pièces comptables sont précisées dans la notice jointe aux imprimés N° 652-0*/130, 131 et 132.

4.5.6. Limitation du montant de la réserve de fonctionnement.

La réserve de fonctionnement est égale à la somme de l'avoir réel et de la valeur actualisée des matières en stocks diminuée :

  • du montant des fonds d'amortissement, d'investissement et d'intervention ;

  • du solde positif de l'activité comptoir de ventes ;

  • du montant de l'allocation du fonds de secours et d'entraide restant à rembourser.

Le montant de la réserve de fonctionnement ne peut excéder la moitié du montant de ressources directes perçues par le cercle au cours du meilleur des deux derniers quadrimestres.

La comparaison, effectuée quadrimestriellement, est présentée au conseil d'administration par son président lors de chaque réunion ordinaire du conseil.

Tant que la réserve excède le plafond autorisé, le conseil d'administration ne peut décider l'augmentation des cotisations ou des tarifs des prestations.

Pour l'application de cet article, les éléments chiffrés à prendre en considération sont ceux déterminés à l'occasion de l'arrêt de la situation de gestion effectué dans les conditions définies par l'article 46-4 supra.

5. Gestion et comptabilité des activités.

5.1. Généralités.

Les règles de gestion et de comptabilité communes à l'ensemble des activités du cercle sont exposées aux chapitres III et IV.

Les règles particulières de gestion et de comptabilité propres à chacune des activités du cercle faisant recettes font l'objet du présent chapitre.

Les règles propres à la gestion et à la comptabilité automatisées auxquelles sont tenus de se reporter les cercles dotés de moyens informatiques font l'objet du chapitre VI.

5.2. MESS.

5.2.1. Règles particulières de gestion.

  50.1. Principes.

Le mess constitue l'activité la plus importante du cercle.

  50.2. Prestations du mess.

Le mess fournit des déjeuners et des dîners sous forme de repas complets qualifiés ci-après « repas ».

Il fournit également des petits déjeuners, des boissons accompagnant les repas et des plats à la carte qualifiés ci-après « prestations accessoires ». Ils peuvent fournir des repas spéciaux dont le menu est composé à la demande.

Les prix de vente des différentes prestations sont affichés à l'intérieur ou à proximité immédiate du local de distribution.

  50.3. Fixation du prix des repas.

A la fin de chaque mois, le gérant détermine le prix de revient moyen mensuel du repas sur fiche de calcul du prix de revient moyen du repas, imprimé N° 652-0/152.

Elément fondamental de la gestion du mess, ce prix de revient permet de réajuster les tarifs des repas si le montant de la réserve n'excède pas le plafond autorisé.

Le but à rechercher est l'équilibre des recettes et des dépenses.

Le conseil d'administration fixe le prix de vente des repas et des prestations accessoires, pour chaque catégorie de repas et de prestations et pour chaque catégorie d'ayants droit, en s'assurant que ces prix ne constituent ni une charge pour l'Etat, ni une charge pour une ou plusieurs catégories d'ayants droit.

Ces prix sont établis en fonction :

  • a).  De la nécessité de couvrir toutes les dépenses d'alimentation et de fonctionnement du mess.

  • b).  De l'aide financière apportée par l'Etat à l'alimentation de certaines catégories d'ayants droit. Les prix des repas subventionnés (art. 50.4) ne peuvent donc être réajustés en hausse avant le premier jour du mois suivant la notification du nouveau taux de subvention applicable pour l'année en cours.

  • c).  Des charges financières, notamment fiscales, qui frappent les repas pris par certaines catégories d'ayants droit.

  • d).  De la nécessité de constituer et entretenir des fonds d'amortissement et d'investissement.

  50.4. Subventions en espèces de l'action sociale des armées.

Les cercles perçoivent, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur, une allocation sous forme de subvention pour les repas (midi et, le cas échéant, soir) servis à des personnels militaires dont l'indice net de solde est inférieur ou égal à un maximum déterminé et notifié par le ministre de la défense (service de l'action sociale des armées).

Sur les tickets repas des personnels bénéficiaires, la mention « Subvention ASA » doit être apposée.

5.2.2. Règles particulières de comptabilité.

  51.1. Objet de la comptabilité.

La comptabilité particulière du mess a pour objet de déterminer :

  • le nombre des repas servis dont le prix n'a pas encore été acquitté ;

  • le nombre des repas et des prestations accessoires vendus sous forme de tickets et qui ont été :

    • soit servis aux ayants droit ;

    • soit remboursés ou non encore servis aux ayants droit ;

  • le nombre de repas et de prestations accessoires servis ou vendus pour lesquels le cercle :

    • est imposable à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;

    • peut recevoir la subvention en espèce prévue à l'article 50.4.

  51.2. Documents et pièces comptables.

Les repas et prestations accessoires ne peuvent être servis aux usagers que contre la remise préalable d'un ticket. Les repas spéciaux font l'objet de factures individuelles dont un exemplaire est archivé dans la comptabilité du mess.

  51.21. Tickets de repas et de prestations accessoires :

Tous les tickets sont extraits de carnets à souche comportant en caractères préimprimés :

  • la dénomination du mess ;

  • un numéro d'ordre.

Les tickets donnant droit à un repas comportent en outre en caractères préimprimés la mention « Bon pour un repas ».

Les tickets donnant droit à prestation accessoire ne comportent pas cette mention. La nature de la prestation demandée y est inscrite par le gérant au crayon bille ou au crayon à encre.

La nature des tickets de repas varie avec la catégorie à laquelle appartient l'usager :

  • tickets comportant une rayure noire dans le sens horizontal pour les usagers pour lesquels le cercle doit acquitter la TVA ;

  • tickets comportant une rayure noire dans le sens vertical pour les usagers pour lesquels le cercle perçoit la subvention en espèces prévu à l'article 50.4 ;

  • tickets d'une couleur spéciale déterminée par le règlement intérieur pour les passagers.

Les carnets sont délivrés au gérant du mess par le président du conseil d'administration contre reçu émargé. Ils sont déposés dans un coffre-fort scellé au mur dans le bureau du gérant dans les mêmes conditions que l'avoir deniers (cf. 32.24).

Les tickets sont distribués aux usagers du mess contre paiement immédiat au gérant ou à l'aide-gérant. Les tickets de repas comportant une mention « SUBVENTION ASA » ne sont délivrés aux officiers du grade de capitaine et de lieutenant ainsi qu'aux sous-officiers du grade de major, que sur présentation du dernier bulletin de solde, attestant de leur situation indiciaire.

Seuls les tickets de repas peuvent être délivrés globalement et par avance. Les tickets de prestation accessoire sont délivrés au fur et à mesure des besoins en vue de leur utilisation immédiate.

Les tickets sont remis par les usagers, lors de leur utilisation, au personnel de service qui les remet ensuite au gérant. Après chaque repas, le gérant date les tickets utilisés, les groupe en liasse (une liasse par repas) et dénature l'ensemble de la liasse en trempant la bordure dans une encre indélébile.

Les liasses ainsi dénaturées sont conservées par le gérant du cercle jusqu'à la vérification, par le président du conseil d'administration, du carnet d'enregistrement prévu à l'article ci-après. Après cette vérification, le gérant détruit la liasse.

  51.22. Carnet d'enregistrement des tickets de repas.

Le carnet d'enregistrement des tickets de repas imprimé N° 652-0/141 est tenu par le gérant. Arrêté au dernier jour de chaque mois, le carnet permet d'établir :

  • le nombre et la valeur des tickets vendus qui, restant en circulation et n'ayant pas encore fait l'objet d'une consommation, représentent une dette du mess ;

  • le nombre et la valeur des tickets vendus et consommés pour lesquels le cercle peut recevoir la subvention en espèce prévue à l'article 50.4 ;

  • le nombre et la valeur des tickets vendus pour lesquels le cercle est imposable à la TVA (cf. ANNEXE III) ;

  • le nombre et la valeur des tickets correspondant aux repas servis aux personnels entretenus par l'Etat (scientifiques du contingent, gendarmes auxiliaires masculins et féminins, engagés du rang).

Un exemplaire (situation mensuelle) est adressé au commissariat de l'armée de terre chargé de la surveillance administrative.

Le carnet d'enregistrement des tickets de repas est, avant usage, coté et paraphé par le président du conseil d'administration qui le contrôle ensuite à son initiative.

  51.23. Etat de perception des primes ASA et état récapitulatif des primes ASA.

Outre les pièces énumérées à l'article 46.1 alinéa premier et en vue de percevoir la subvention en espèces prévue à l'article 50.4, le gérant du mess établit à la fin de chaque mois, à l'aide du décompte des tickets de repas comportant une mention « SUBVENTION ASA », un état de perception des primes ASA imprimé N° 652-0*/136 qui est certifié par le président du conseil d'administration et adressé au chef de corps. Ce dernier centralise l'ensemble des états n° 652-0*/136 des cercles du corps sur un état récapitulatif imprimé N° 652-0*/137 qu'il adresse au commissaire de l'armée de terre pour mandatement.

  51.3. Opérations comptables.

La valeur globale des tickets vendus et des tickets remboursés représente respectivement le montant de la recette et de la dépense journalière en numéraire inscrite par le gérant du mess sur la feuille journalière de recettes et de dépenses.

Le solde positif ou négatif de cette feuille est inscrit journellement sur le registre-journal du cercle dans les conditions fixées à l'article 47.1.

Les chèques et les factures reçus sont inscrits journellement sur le bordereau récapitulatif dans les conditions fixées par le même article.

5.3. BAR.

5.3.1. Règles particulières de gestion.

  52.1. Principes.

Le fonctionnement du bar est assuré à l'aide d'une avance en marchandises et, le cas échéant, d'une avance en numéraire.

  52.2. Avance en marchandises.

Une certaine quantité de boissons, denrées et matières diverses est mise à la disposition du gérant ou responsable du bar. Cette avance est prélevée sur le magasin du cercle. Son importance est déterminée en fonction des besoins de la vente quotidienne. Elle est recomplétée en fin de journée en fonction des ventes réalisées.

Les boissons, denrées et objets constituant cette avance ne sont pas sortis de la comptabilité des marchandises du cercle. Leur inventaire détaillé et rigoureusement à jour est établi par le gérant du cercle et signé contradictoirement par le gérant ou le responsable du bar. Il est présenté lors de toute vérification de la comptabilité des matières et, en particulier, à l'occasion des recensements.

Le gérant ou responsable du bar doit être à tout moment en mesure de représenter les matières qui lui ont été avancées.

  52.3. Avance en numéraire.

Une avance en numéraire de faible importance peut sur décision du président du conseil d'administration du cercle, être mise à la disposition du gérant ou responsable du bar. Elle est destinée à réger les menues dépenses que ce dernier peut être amené à effectuer en l'absence du gérant du cercle. L'avance n'est pas enregistrée au registre-journal du cercle. Elle est consentie contre un reçu arrêté en toutes lettres et signé par le gérant ou responsable du bar. Ce reçu constitue une valeur de caisse.

Le gérant ou responsable du bar doit être à tout moment en mesure de justifier le montant du numéraire qu'il détient. Celui-ci comprend :

  • le montant de l'avance qui lui a été consentie ;

  • le produit des ventes du jour correspondant à la valeur au prix de vente des marchandises avancées en nature et non représentées lors du contrôle ou recensement.

5.3.2. Règles particulières de comptabilité.

Chaque soir, le gérant ou responsable du bar inscrit sur la feuille journalière de recettes et de dépenses :

  • en recettes, les quantités de marchandises vendues décomptées au prix de vente. Ces quantités sont déterminées par différence entre les quantités inscrites sur l'inventaire fixant la composition de l'avance en marchandises et celles existant au bar. Les liquides qui ne se vendent pas par bouteilles ne sont inscrits sur la feuille que par bouteilles entières après leur achèvement ;

  • en dépenses, les menues dépenses en numéraire effectuées au cours de la journée ;

  • la balance des recettes et des dépenses.

En cas de solde positif, le numéraire est remis au gérant du cercle en même temps que la feuille journalière.

Les chèques et factures reçus sont joints au bordereau récapitulatif. L'ensemble est remis au gérant du cercle conformément à l'article 46.3.

5.4. HOTELLERIE.

5.4.1. Règles particulières de gestion.

  54.1. Selon son importance et à l'initiative du conseil d'administration, l'activité hôtellerie est gérée soit par le gérant du cercle, soit par un gérant ou un responsable d'activité. Dans ce dernier cas, une commission d'activité est créée suivant les modalités fixées à l'article 22.

Le prix de location journalier des chambres de passage est arrêté par le conseil d'administration en fonction du coût :

  • de l'entretien locatif des bâtiments (parties communes et parties privatives) ;

  • de l'amortissement des matériels et de l'amélioration du confort des chambres éventuellement inscrite au programme d'emploi (l'activité hôtellerie participe à cet effet à l'entretien des fonds d'amortissement et d'investissement du cercle) ;

  • des prestations chauffage, éclairage et alimentation en eau chaude ;

  • des prestations accessoires (nettoyage des locaux, lavage des draps, etc.).

Le coût global ainsi établi est rapporté à la surface et au confort de chaque chambre. Les tarifs de location en découlent. Ils sont actualisés chaque année.

  54.2. Lorsque la réglementation prévoit que l'usager est logé gratuitement par l'Etat alors que celui-ci ne dispose pas de locaux appropriés ou en nombre suffisant, le cercle assure cette prestation et se fait rembourser des frais correspondants par le corps (service deniers) dont relève l'usager.

Les modalités d'application de cette règle font l'objet d'un texte particulier.

5.4.2. Règles particulières de comptabilité.

En fonction de l'importance de l'activité hôtellerie, les feuilles de recettes et de dépenses peuvent être tenues et arrêtées soit journellement, soit hebdomadairement, soit mensuellement.

Les bordereaux récapitulatifs des chèques et factures reçus sont renseignés et remis au gérant du cercle dans les conditions énoncées à l'article 46.3.

5.5. BIBLIOTHEQUE.

5.5.1. Règles particulières de gestion.

Selon son importance, l'activité bibliothèque est gérée soit par un gérant, soit par un responsable d'activité.

Les règles de gestion et de fonctionnement des bibliothèques sont définies par le règlement intérieur du cercle, conformément à l'article 27.2 supra.

5.5.2. Règles particulières de comptabilité.

Outre les pièces comptables énumérées à l'article 46, le gérant ou le responsable tient :

  • le registre d'entrée des ouvrages de bibliothèque imprimé N° 652-0*/142 ;

  • le registre des prêts des ouvrages de bibliothèque imprimé N° 652-0*/143.

En fonction de l'importance de l'activité bibliothèque, les feuilles de recettes et de dépenses peuvent être tenues et arrêtées soit journellement, soit hebdomadairement, soit mensuellement.

5.6. COMPTOIR DE VENTES.

5.6.1. Règles particulières de gestion.

  58.1. Principes.

L'activité comptoir de ventes est gérée, dans l'ordre de préférence, soit par le gérant du cercle, soit par un gérant ou un responsable d'activité.

Le comptoir propose exclusivement la vente, aux meilleures conditions économiques offertes :

  • d'articles d'hygiène (shampooings, savons, dentifrices, lames de rasoir, préservatifs…) et d'usage courant (bombes anti-moustiques, lessives, cirages…). Ces articles devront obligatoirement être proposés à la vente dans les unités ou fractions d'unités de la gendarmerie mobile déplacées, de la garde républicaine ainsi que dans les écoles et centres d'instruction de gendarmerie ;

  • d'articles de prestige, de tradition et de collection représentatifs de la symbolique gendarmerie et de publications et de productions audiovisuelles réalisées sous l'égide et avec l'agrément du service des relations publiques de la direction générale de la gendarmerie nationale, du musée de la gendarmerie et de la maison de la gendarmerie. Une liste de ces articles comportant indication du tarif préférentiel de vente sera fournie périodiquement par le service des relations publiques et, le cas échéant, par le musée et la maison de la gendarmerie ;

  • d'effets et d'articles de tenue réglementaires ou représentatifs des activités des clubs sportifs et artistiques et des cercles de gendarmerie.

  58.2. Avance en numéraire.

Une avance en numéraire de faible importance peut, sur décision du président du conseil d'administration, être mise à la disposition du gérant ou responsable de l'activité comptoir de ventes dans les conditions définies à l'article 52.3 supra.

5.6.2. Règles particulières de comptabilité.

Par dérogation aux dispositions de l'article 46.2 supra, les feuilles journalières de recettes et de dépenses peuvent être arrêtées, en fonction du chiffre d'affaires réalisé par l'activité comptoir de ventes, soit journellement, soit hebdomadairement, sur décision du président du conseil d'administration.

Le suivi en comptabilité du stock des marchandises proposées par l'activité comptoir de ventes est assuré au moyen du registre inventaire des marchandises imprimé modèle N° 652-0*/134.

5.7. AUTRES ACTIVITES.

5.7.1. Gestion, fonctionnement et comptabilité.

Selon leur importance et à l'initiative du conseil d'administration, les autres activités du cercle sont gérées soit par le gérant du cercle, soit par un gérant ou responsable d'activité, soit par le gérant ou le responsable d'une autre activité.

Les règles de gestion et de fonctionnement de chaque activité sont arrêtées par le règlement intérieur du cercle, conformément à l'article 27.2 de la présente instruction.

La comptabilité est soumise aux règles générales communes à toutes les activités du cercle énoncées à l'article 46.

5.7.2. Soutien des unités en déplacement.

Le soutien des unités en déplacement ne disposant pas d'un ordinaire dans les conditions prévues par l'instruction no 57600/DEF/GEND/BS/ADM du 13 décembre 1976 (n.i. BO) (class. 99.02) est assuré par les cercles des unités concernées.

Les cercles mettent, à cet effet, à la disposition des unités, dans les conditions définies par le conseil d'administration, les activités « mess » et « bar » ou « comptoir de ventes ». Selon l'importance de l'effectif déplacé et la durée du déplacement, la gestion et la comptabilité sont assurées pendant le déplacement soit par le gérant du cercle, soit par le gérant ou le responsable de ces activités, soit encore par du personnel spécialement désigné à cet effet par le commandant d'unité en accord avec le président du conseil d'administration. Celui-ci définit alors les modalités d'insertion, dans la comptabilité générale du cercle, de la comptabilité tenue pendant le déplacement.

6. Comptabilité automatisée des activités.

6.1. Généralités.

Le présent chapitre a pour objet de préciser les règles de gestion et de comptabilité qui doivent être appliquées par les cercles disposant de moyens informatiques agréés par la direction générale de la gendarmerie nationale. Exclusives des règles de comptabilité manuelle, elles ne doivent pas entraîner une double comptabilité. Les commissaires chargés de la vérification des comptes et de la surveillance administrative doivent s'en tenir à la comptabilité automatisée quand elle existe.

Pour les opérations de gestion ou de comptabilité ne bénéficiant pas de l'informatisation (comptabilité des effectifs, matériels, matières,…), les règles prescrites dans les chapitres précédents sont appliquées.

6.2. PRINCIPES.

6.2.1. Plan comptable.

La comptabilité automatisée est :

  • organisée conformément aux principes fixés par le plan comptable général révisé, annexé à l'arrêté modifié du 27 avril 1982 (figurant en annexe VII) ;

  • tenue en temps réel sous forme d'un ensemble d'informations (écran, édition).

Elle concerne la gestion :

  • des deniers ;

  • des stocks de marchandises (3) ;

  • des matériels (3) ;

  • de l'hôtellerie (3).

Pour chaque gestion annuelle il est tenu un compte général et autant de comptes particuliers que nécessaire.

6.2.2. Comptes.

Les programmes informatiques mis au point permettent la tenue des comptes :

  • amortissement ;

  • investissement ;

  • fonds d'intervention ;

  • divers ;

  • de toute activité du cercle faisant recette.

Leur fusionnement génère le compte d'exploitation général. Leur gestion quotidienne permet d'avoir à tout moment l'historique et de connaître en temps réel la situation intermédiaire d'un compte considéré.

Chaque compte fait l'objet d'un journal spécialisé qui retrace les recettes, les dépenses ainsi que les mouvements vers les autres comptes.

  64.1. Compte des fonds d'amortissement.

Chaque activité du cercle alimente un fond d'amortissement conformément à l'article 44.2 supra.

Le montant des sommes à consacrer à l'amortissement pour l'année en cours s'obtient en appliquant un mode de calcul linéaire tel que prévu dans le programme.

  64.2. Compte des fonds d'investissement.

Chaque activité du cercle alimente un fond d'investissement conformément à l'article 44.3 supra.

  64.3. Compte des fonds d'intervention.

Les comptes des fonds d'intervention sont alimentés par les unités qui organisent des manifestations, conformément à l'article 44.4 supra.

  64.4. Les comptes divers.

Ils ont pour objet de comptabiliser :

  • en recettes : les produits de fonctionnement (mess, bar, comptoir de ventes) ;

  • en dépenses : les charges de fonctionnement (achats denrées consommables, rémunérations de services, frais de personnels de gestion),

    la ventilation de ces comptes divers est donnée en annexe VII.

6.2.3. Document comptable : le grand livre.

  65.1. Objet.

Le grand livre est constitué de l'ensemble des journaux spécialisés, lesquels sont créés pour chacune des activités du cercle et articulés selon les grandes classes comptables.

Le grand livre se substitue au registre journal.

  65.2. Tenue.

Au fur et à mesure que les opérations ont lieu, le gérant du cercle porte sur l'état chronologique d'enregistrement de la page de garde du grand livre leur nature et leur affectation dans les journaux spécialisés suivant le plan comptable :

  • a).  En recettes :

    • le résultat de chacune des activités, ainsi que les moyens de règlement (numéraire, CCP) ;

    • le montant des transferts de compte à compte d'activités ;

    • le montant des avis de crédit reçus par correspondance.

  • b).  En dépenses :

    • le montant des chèques adressés ou remis de la main à la main aux fournisseurs en paiement des factures jointes aux bordereaux récapitulatifs ;

    • le montant des chèques et des titres de paiement débités sur la caisse du cercle ;

    • le montant des sommes débitées en numéraire sur la caisse du cercle,

      ainsi que :

    • les mouvements entre comptes d'activités et comptes d'amortissements et d'investissement ;

    • les recettes et dépenses des comptes des fonds d'intervention.

  65.3. Edition.

Le grand livre est édité mensuellement en deux exemplaires. Tous les documents le composant sont cotés et paraphés par le gérant et le président du conseil d'administration du cercle.

Un exemplaire est adressé au commissaire de l'armée de terre compétent. L'autre est conservé en archives.

6.2.4. Pièces comptables.

  66.1. Les pièces comptables sont :

Pour chaque activité :

  • l'état de recettes et de dépenses n° 652-0/131 I ;

  • l'état des chèques reçus et émis non pointés n° 652-0/132 I.

Pour l'ensemble des activités :

  • l'état quadrimestriel de gestion n° 652-135 I ;

  • l'état quadrimestriel des cotisations dues au fonds de secours et d'entraide des cercles n° 652-0/150 I.

  66.2. L'état de recettes et de dépenses n° 652-0/131 I indique le montant de l'avance (fonds de roulement) perçue le matin auprès de la caisse du cercle et retrace toutes les recettes et dépenses effectuées en numéraire au cours de la journée.

Il est tenu pour chaque jour ouvrable en temps réel, par chaque gérant ou responsable d'activité faisant recette ou dépense.

Il est arrêté et balancé chaque soir et remis au gérant du cercle avec l'avoir éventuel en numéraire.

  66.3. Les chèques remis par les clients et les fournisseurs d'une part, les factures reçues et chèques émis en règlement de celles-ci d'autre part sont récapitulés sur état n° 652-0/132 I. L'ensemble des chèques et des factures et l'état des chèques reçus et émis non pointés sont remis chaque soir par le gérant ou le responsable d'activité au gérant du cercle en même temps que l'avoir en numéraire et l'état de recettes et de dépenses.

Les chèques sont envoyés par le gérant du cercle au compte postal ou bancaire dans les plus brefs délais. Après l'émission du moyen de paiement, les factures et les états sont classés chronologiquement dans un répertoire classeur des pièces justificatives des recettes et des dépenses.

  66.4. A la fin de chaque quadrimestre, le gérant arrête la situation de gestion du cercle au moyen de l'état quadrimestriel de gestion n° 652-0/135 I dans les conditions fixées par l'article 46.4 supra.

  66.5. Le gérant du cercle, comportant au moins l'une des activités mess et bar, établit dans le même temps un état quadrimestriel des cotisations dues au fonds de secours et d'entraide des cercles n° 652-0/150 I dans les conditions fixées par l'article 46.5 supra.

6.3. GESTION ET COMPTABILITE DES ACTIVITES.

6.3.1. Généralités.

Les règles de gestion communes à l'ensemble des activités des cercles disposant de moyens informatiques ainsi que celles relatives à leur comptabilité sont inchangées.

Les adaptations ci-après sont apportées en gestion automatisée, aux activités « mess », « bar » et « comptoir de ventes ».

6.3.2. Activité « mess ».

Un état informatisé n° 652-0/152 I est établi pour la fixation du prix des repas.

L'enregistrement des tickets de repas est effectué sur un état informatisé, n° 652-0/141 I.

L'état de perception des primes ASA est effectué sur un état informatisé n° 652-0/136 I.

Les chèques et les factures sont inscrits en temps réel sur les comptes correspondant suivant le plan comptable.

6.3.3. Activité « bar ».

Chaque soit, le gérant ou responsable du bar enregistre les opérations de recettes et de dépenses sur les comptes correspondant au plan comptable.

6.3.4. Activité « comptoir de ventes ».

Si une avance en numéraire de faible importance est attribuée sur décision du président du conseil d'administration elle est enregistrée en temps réel au journal de caisse.

Les chèques et factures reçus sont enregistrés sur les comptes correspondant au plan comptable.

Les états de recettes et de dépenses sont obtenus en temps réel sur décision du président du conseil d'administration.

Le suivi en comptabilité du stock des marchandises proposées par l'activité comptoir de ventes est assuré au moyen du registre inventaire des marchandises N° 652-0/134, jusqu'à la mise en place du programme de gestion de stock pour les cercles qui en auront fait le choix.

7. Vérification des comptes et surveillance administrative.

7.1. Vérification des comptes.

La vérification des comptes du cercle est assurée par le commissaire de l'armée de terre désigné à cet effet par le directeur local du commissariat de l'armée de terre (4).

Celui-ci procède à des contrôles sur pièces et sur place.

Les contrôles sur pièces ont pour objet la vérification détaillée des documents comptables. Ils sont effectués mensuellement.

Les contrôles sur place comprennent les vérifications de caisse, les recensements et la vérification des documents comptables. Ils sont effectués inopinément au moins deux fois par an.

Le résultat des contrôles effectués par le commissaire est porté à la connaissance du chef de corps et du président du conseil d'administration. Lorsque ces contrôles font apparaître des anomalies importantes de fonctionnement, le commandant de circonscription de gendarmerie ou l'autorité assimilée et la direction générale de la gendarmerie nationale en sont avisés, sans préjudice des dispositions prévues à l'article 33 supra.

7.2. Surveillance administrative.

Nonobstant les pouvoirs de surveillance interne du conseil d'administration, du président du conseil d'administration, des chefs de corps et des commandants de circonscription de gendarmerie, la surveillance administrative et technique des cercles, pour l'ensemble de leurs activités, peut être déléguée aux commissaires de l'armée de terre désignés pour assurer la vérification des comptes, conformément aux dispositions de l' arrêté du 31 janvier 1992 relatif à la surveillance administrative et technique au sein des armées, de la gendarmerie nationale et des services interarmées.

A ce titre, le commissaire peut assister, sur demande ou de sa propre initiative, aux délibérations du conseil d'administration du cercle avec voix consultative. Il reçoit les situations de gestion et exprime son avis tant sur la situation financière de l'organisme que sur les mesures propres à l'améliorer ou à l'assainir.

8. Dispositions finales.

8.1. Entrée en vigueur.

Date d'entrée en vigueur : 1er janvier 1984.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général de division, major général de la gendarmerie,

ANDRAUD.

Annexes

ANNEXE I.

Contenu

INSTRUCTION

relative à l'organisation et au fonctionnement des cercles dans la gendarmerie.

(2e partie : Annexes et imprimés répertoriés.)

Contenu

Figure 1. MODELE DE CARTE D'ACCES AUX CERCLES DE GENDARMERIE.

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ANNEXE II. Assurances devant être souscrites par les cercles.

I Contrat d'assurance contre l'incendie.

11

Ce contrat doit couvrir :

  • les risques de dommages causés aux biens immobiliers pour les locaux ne relevant pas du domaine de l'Etat ;

  • les risques locatifs, lorsque le cercle occupe des locaux ne relevant pas du domaine de l'Etat ;

  • les recours des tiers ou voisins à concurrence du maximum de garantie légale ;

  • les dommages causés aux objets mobiliers mis en place par l'Etat lorsque leur renouvellement est laissé à la charge du cercle ;

  • les dommages causés aux objets mobiliers, marchandises et articles dont le cercle est propriétaire ou qui sont mis à sa disposition par des tiers ;

  • les dommages causés aux objets de toutes sortes appartenant à des personnes privées et dont le cercle peut être dépositaire du fait de ses activités (vestiaire, etc.).

12

Ce contrat d'assurance doit comporter les clauses-types suivantes, adaptées aux diverses situations nonobstant les dispositions contraires, quelles qu'elles soient, que pourrait contenir l'imprimé de police.

  • a).  « Durée de la police : un an renouvelable par tacite reconduction. »

  • b).  « L'Etat est habilité, par subrogation explicite dans les droits de l'organisme assuré, à intervenir, directement, en cas de sinistre, contre la compagnie d'assurances. »

  • c).  « Le présent contrat est établi compte tenu de ce que le matériel de l'assuré est entreposé dans les locaux de l'Etat. »

  • d).  « L'assureur subrogé aux droits de l'assuré renonce à exercer tous droits de recours contre l'Etat propriétaire ou contre l'Etat voisin. »

  • e).  « Les risques couverts par le présent contrat comprennent :

    • tous dommages matériels causés par un incendie au bâtiment occupé (ou à la partie de bâtiment occupée) et dont l'assuré a la double responsabilité contractuelle et délictuelle (1). L'étendue de cette garantie est égale à la valeur de reconstruction du bâtiment occupé (ou de la partie de bâtiment occupée) ;

    • le risque des tiers et des voisins (y compris l'Etat) dans le cadre de la responsabilité délictuelle (1) de l'assuré. »

  • f).  « En cas de sinistre et pour les risques garantis par le présent contrat, l'assureur renonce formellement à l'application de la règle proportionnelle selon laquelle l'assuré supporte une part proportionnelle du dommage si l'assurance est reconnue insuffisante. »

  • g).  « Par le présent contrat et pour son exécution, l'assureur s'engage à considérer l'assuré comme un locataire soumis à la responsabilité contractuelle de droit commun nonobstant la forme administrative de l'acte constatant son occupation (1). »

II Contrat d'assurance « responsabilité civile ».

21

Ce contrat doit, à concurrence du maximum de garantie légale, couvrir :

  • tous les dommages susceptibles de résulter d'accidents qui peuvent être imputés au cercle et qui seraient causés par le personnel que le cercle emploie, les matériels qu'il utilise, les locaux ou immeubles qu'il occupe ;

  • tous les dommages causés aux victimes possibles, qu'elles soient protégées ou non par des statuts particuliers.

22

Ce contrat doit notamment comporter les clauses-types suivantes, nonobstant les dispositions contraires, quelles qu'elles soient, que pourrait contenir l'imprimé de police :

  • a).  « Durée de la police : un an renouvelable par tacite reconduction. »

  • b).  « L'Etat est habilité, par subrogation explicite dans les droits de l'organisme assuré, à intervenir directement, en cas de sinistre, contre la compagnie d'assurances. »

  • c).  « L'assureur, subrogé aux droits de l'assuré, renonce à exercer tous droits de recours contre l'Etat propriétaire ou contre l'Etat voisin. »

  • d).  « Il est convenu d'un commun accord que :

    • la prime nette annuelle d'assurance est établie sur la base du nombre d'employés civils ou militaires (gérant compris) déclaré par l'assuré à la souscription du contrat et révisable en fin d'année d'assurance ;

    • le nombre déclaré d'employés civils ou militaires ayant travaillé au cours de chaque année sera constitué par la somme des éléments suivants :

      • personnels à traitement (ou solde) mensuel : douzième du total annuel des personnels employés mensuellement ;

      • personnels à traitement (ou solde) journalier : trois cent soixantième du total annuel des personnels employés journellement. »

  • e).  « En cas de sinistre et pour les risques garantis par le présent contrat, l'assureur renonce formellement à l'application de la règle proportionnelle selon laquelle l'assuré supporte une part proportionnelle du dommage si l'assurance est reconnue insuffisante. »

Un avenant est obligatoirement établi par le cercle, lorsqu'il devient le support juridique et temporaire d'une manifestation organisée dans ses locaux dans les conditions fixées par instruction particulière relative aux conditions d'organisation de manifestations dans les unités de la gendarmerie nationale.

ANNEXE III. Fiscalité des cercles.

I Impôts directs.

11 Contribution foncière.

Elle est due par le propriétaire de l'immeuble donc :

  • par le cercle s'il est propriétaire (cas exceptionnel) ;

  • par le propriétaire de l'immeuble si le cercle n'est que locataire ;

  • par l'Etat propriétaire d'immeuble militaire où est implanté le cercle (exemption prévue par l'art. 1382, 1° du code général des impôts).

12 Taxes et redevances locales.

Elles sont dues par le cercle conformément à la réglementation communale.

13 Contribution mobilière.

Les cercles militaires sont imposables à la contribution mobilière dans les conditions de droit commun à raison des locaux et dépendances qu'ils occupent (art. 1409 et suivants du CGI).

II Impôts indirects.

21 Taxe sur la valeur ajouté (TVA).

En tant qu'organismes à vocation sociale et culturelle sans but lucratif, les cercles sont exonérés de la TVA. Ils sont toutefois assujettis à cette taxe au taux intermédiaire (18,60 p. 100) pour ce qui concerne les seules recettes provenant des repas et des prestations accessoires servis :

  • aux familles des militaires en activité de service ;

  • aux officiers et sous-officiers de réserve ;

  • aux militaires retraités ;

  • aux personnels civils de la défense employés par la gendarmerie qui n'ont pas la qualité de membre adhérent.

Sont également assujetties à cette taxe au taux intermédiaire les recettes provenant des repas servis à titre exceptionnel aux invités des membres de droit cités à l'article 8 de la présente instruction aux conditions suivantes :

  • ces recettes doivent conserver un caractère accessoire (1) ;

  • les prix exigés de ces personnes doivent être supérieurs à ceux qui sont demandés aux usagers statutaires.

Dans le cas d'une éventuelle mise en œuvre par les services fiscaux de la procédure de redressement et de taxation d'office, le président du conseil d'administration est habilité à contester la mesure et à poursuivre au contentieux devant les juridictions administratives six mois après le dépôt de la réclamation contentieuse en l'absence de réponse du directeur des services fiscaux, ou dans les deux mois suivant une décision explicite de rejet. L'autorité de tutelle rend compte à la direction générale de la gendarmerie nationale de tout contentieux avec les services fiscaux qu'elle qu'en soit l'origine.

A cet effet, une fiche concernant les diverses modalités du contentieux de l'impôt et un projet de réclamation contentieuse font l'objet respectivement des annexes III.1 et III.2.

22 Droit de licence.

221 Cercle comprenant une activité mess et une activité bar.

2211 Ventes de boissons à consommer sur place.
  • a).  Le cercle est assujetti à la réglementation administrative et doit la licence au titre de l'activité bar dans les conditions suivantes :

    Groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre au bar pour être consommées sur place.

    Licence due par le cercle.

    I

    Licence boissons sans alcool (première catégorie).

    II-I

    Licence boissons fermentées (deuxième catégorie).

    II-II-I

    Licence restreinte (troisième catégorie).

    V-IV-III-II-I

    Grande licence (quatrième catégorie).

     

  • b).  Le cercle ne doit une licence de restaurant pour les boissons servies au mess que dans la mesure où la catégorie du groupe auquel ressortissent ces boissons est supérieure à celle de la licence déjà détenue au titre de l'activité bar.

    Catégorie de licence de vente de boissons à consommer sur place déjà détenue par le cercle au titre de l'activité bar.

    Groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre au mess pour être consommées sur place.

    Licence particulière due par le cercle au titre de l'activité mess.

    Licence première catégorie.

    I

    Néant.

    II-I

    Petite licence restaurant (1).

    V-IV-III-II-I

    Licence restaurant.

    Licence deuxième catégorie.

    II-I

    Néant.

    V-IV-III-II-I

    Licence restaurant.

    Licence troisième catégorie.

    III-II-I

    Néant.

    V-IV-III-II-I

    Licence restaurant.

    Licence quatrième catégorie.

    V-IV-III-II-I

    Néant.

    (1) Sauf pour les mess qui ne reçoivent aucune autre personne que celles énumérées par les articles 8.9, alinéa C et 10.21, premier tiret de la présente instruction.

     

2212 Ventes de boissons à emporter.

Seul le bar est habilité à effectuer des ventes à emporter.

La catégorie de licence due par le cercle à ce titre est fonction :

  • de la catégorie de la licence de vente de boissons à consommer sur place déjà détenue ;

  • du groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre par le bar pour être emportées.

    Catégorie de licence de vente de boissons à consommer sur place déjà détenue par le cercle au titre de l'activité bar.

    Groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre par le bar pour être emportées.

    Licence particulière due par le cercle au titre de l'activité bar.

    Licence première catégorie.

    I

    Néant.

    II-I

    Petite licence à emporter.

    III-II-I

    Licence à emporter.

    V-IV-III-II-I

    Licence deuxième catégorie.

    II-I

    Néant.

    V-IV-III-II-I

    Licence à emporter.

    Licence troisième catégorie.

    III-II-I

    Néant.

    V-IV-III-II-I

    Licence à emporter.

    Licence quatrième catégorie.

    V-IV-III-II-I

    Néant.

     

222 Cercle comprenant une activité mess et pas d'activité bar.

2221 Vente de boissons à consommer sur place.

Le cercle est assujetti à la réglementation administrative et doit la licence dans les conditions précisées dans le tableau ci-dessous. Seul en est dispensé le cercle qui vend des boissons ressortissant aux groupes I et II consommées sur place comme accessoires de la nourriture par les personnes autres que celles limitativement énumérées au § 21.

Groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre par les mess.

Licence due par le cercle.

I-II

Petite licence restaurant.

I-II-III-IV-V

Licence restaurant.

 

2222 Vente de boissons à emporter.

La licence particulière due par le cercle est fonction :

  • de la licence de vente de boissons à consommer sur place dont il est déjà titulaire ;

  • du groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre par le mess pour être emportées.

Licence de vente de boissons à consommer sur place déjà détenue par le cercle.

Groupe auquel ressortissent les boissons que le cercle se propose de faire vendre par le mess pour être emportées.

Licence particulière due par le cercle.

Petite licence restaurant.

I-II

Néant.

I-II-III-IV-V

Licence à emporter.

Licence restaurant.

I-II-III-IV-V

Néant.

 

223 Cercle exerçant une activité bar sans activité mess

(cas exceptionnel soumis à l'approbation préalable de la DGGN).

Le cercle est assujetti à la réglementation administrative et doit la licence dans les conditions suivantes :

  • a).  Vente de boissons à consommer sur place (cf. § 2211).

  • b).  Vente de boissons à emporter (cf. § 2212).

ANNEXE III.1. Ficherelative aux diverses modalités du contentieux de l'impôt.

I Caractère obligatoire de la procédure préalable devant le service des impôts.

Premier acte de la procédure contentieuse en matière fiscale, la réclamation présente un caractère obligatoire. Une réclamation portée directement devant le tribunal administratif n'est pas recevable (CE 27 mars 1931, req. n° 15-578).

Un contribuable qui conteste le bien-fondé ou le montant des impositions mises à sa charge peut, s'il en a expressément formulé la demande dans sa déclaration, être autorisé à différer le paiement de la partie contestée de ces impositions et les formalités y afférentes (art. L. 277 du livre des procédures fiscales).

II Délai d'introduction des réclamations au service des impôts.

Obligation est faite de réclamer dans les délais fixés par la loi à peine de forclusion (CE du 18 février 1956, req. n° 33-414). La déchéance encourue par la réclamation adressée tardivement ne peut pas être couverte devant le tribunal administratif. Le délai de réclamation étant d'ordre public, sa non-observation n'est pas au nombre des irrégularités qui peuvent être utilement couvertes devant le tribunal administratif (CE 11 octobre 1965, req. n° 60-693).

  • a).  L'article R. 196-A du livre des procédures fiscales prévoit que le délai de réclamation concernant les impôts autres que les impôts directs locaux expire le 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la mise en recouvrement du rôle d'imposition.

  • b).  L'instruction générale DI n° 63 et D administration 1302122 précise qu'au cas où le point de départ du délai de réclamation peut être situé à plusieurs dates à la fois, l'expiration dudit délai est toujours déterminée par la dernière de ces dates.

III Point de départ des délais.

Notification d'un avis de mise en recouvrement.

En ce qui concerne les impôts mis en recouvrement par les comptables de la direction générale des impôts, c'est la date ayant donné lieu à l'établissement d'un avis de mise en recouvrement qui constitue le point de départ du délai de réclamation (jour de la notification effective au contribuable, R 196-2a du livre des procédures fiscales).

IV Tribunaux compétents. Délai d'introduction des instances au tribunal administratif.

Délai général : deux mois.

L'action peut être introduite devant le tribunal compétent dans le délai de deux mois à partir de la notification de la décision de l'administration (R 199.1).

Délai de six mois.

L'administration des impôts statue sur les réclamations dans le délai de six mois suivant la date de leur présentation.

Un contribuable qui n'a reçu aucune notification dans le délai de six mois a la faculté de porter le litige devant le tribunal administratif (CE 18 novembre 1935).

Postérieurement à l'expiration dudit délai de six mois aucune forclusion n'est opposable au contribuable pour présenter une demande au TA tant qu'une décision explicite du directeur ne lui a pas été régulièrement notifiée, l'intervention d'une telle décision ouvrant alors un délai de recours de deux mois.

ANNEXE III.2. Modèle de réclamation contentieuse.

Contenu

Le président du conseil d'administration du cercle de gendarmerie de … à … M. le directeur des services fiscaux.

Le cercle de gendarmerie … a été assujetti au titre des années. … et … à la taxe sur la valeur ajoutée pour l'activité de son bar et de son restaurant par notification du redressement du … mis en recouvrement le … après mise en demeure.

Ci-joint copie des notifications de redressements et avis de recouvrement correspondants.

Conformément aux termes de l'article L. 190 du livre des procédures fiscales, j'ai l'honneur de contester le bien-fondé des impositions ainsi émises à ma charge.

Contenu

EXPOSÉ DES FAITS ET MOYENS.

I En la forme.

La vérification de la comptabilité du cercle de … en ce qui concerne plus particulièrement la taxation sur le chiffre d'affaires a conduit l'administration fiscale à opérer une taxation d'office de l'activité du bar et du mess, sur la base de l'article L. 66 du livre des procédures fiscales.

Cet article stipule que sont taxées d'office les personnes qui n'ont pas déposé dans le délai légal les déclarations qu'elles sont tenues de souscrire en leur qualité de redevables des taxes.

Nota. — Il sera démontré dans l'exposé des raisons de fond qui motivent la présente réclamation que le cercle … n'a en aucune façon la qualité de redevable qui conditionne l'application de l'article L. 66 précité.

La procédure appliquée est nulle parce que fondée sur une erreur de droit.

Quand bien même l'activité du cercle serait-elle jugée imposable, ce que nous contestons formellement, le chiffre d'affaires annuel des opérations imposables du cercle étant inférieur à 500 000 francs (1), seul le régime du forfait paraît applicable et la procédure de taxation d'office semble nulle pour vice de forme.

II Sur le fond.

  • A.  Sur le caractère imposable des activités des cercles.

    Il n'est pas établi que le cercle … ait eu une quelconque obligation déclarative.

    Pour lever toute ambiguïté à cet égard, un projet de circulaire d'application de la nouvelle législation sur la TVA aux établissements et activités dépendant du ministère de la défense et notamment aux cercles-mess a été transmis en mai 1981 et n'a fait à ce jour l'objet d'aucune réponse.

    • 1. Cercles exclus du champ d'application de la taxe.

      Depuis le 1er janvier 1979, l'article 256 B de la loi de finances rectificative du 29 décembre 1978 pose la règle du non-assujettissement des personnes morales de droit public pour leurs opérations liées à l'activité de leurs services administratifs, sociaux, éducatifs, culturels et sportifs, ce qui a l'évidence est le cas des cercles militaires dotés de la personnalité morale et placés sous la tutelle du ministre de la défense ( décret 81-732 du 29 juillet 1981 , art. 1er).

      Dès lors, les cercles militaires étant exclus du champ d'application de la TVA en application de l'article 256 B du code général des impôts depuis le 1er janvier 1979, les recettes du bar, quelle que soit la catégorie de boissons servies échappent à l'imposition et n'ont pas à être déclarées.

      Les redressements opérés pour la période du … au … sont donc dénués de base légale et sont contestés dans leur totalité.

    • 2. A raison du caractère social de leurs activités.

      D'une façon générale et dans l'état actuel de la doctrine, les mess militaires et les cercles militaires administrés par les intéressés eux-mêmes (officiers ou sous-officiers) échappent à la TVA à condition que leurs activités gardent un caractère social, à savoir que leurs clients soient exclusivement des officiers ou sous-officiers en service ou, accidentellement, des membres de leurs familles (réponse Pleven parue au JO du 13 juillet 1957, débats AN n° 6654).

      Les mess servant des repas aux personnels civils appointés par l'armée peuvent être assimilés à des cantines d'administration et être exemptés de la TVA (cf. instruction no 3A-7-74 du 8 avril 1974 de la direction générale des impôts) comme le sont les cantines des autres ministères.

  • B.  Sur le fondement de la taxation d'office et des redressements.

    S'il s'agit d'un changement de doctrine, l'article L. 80-A du livre des procédures fiscales stipule que l'administration n'est pas fondée à opérer un rehaussement lorsqu'un redevable a appliqué un texte fiscal selon l'interprétation que l'administration avait fait connaître par ses instructions ou circulaires publiées et qu'elle n'avait pas rapportée à la date des opérations en cause.

Or les textes de base et l'instruction no 3A-7-74 du 8 avril 1974 de la direction générale des impôts, toujours en vigueur, ne soumettent que les recettes des bars de mess exploités en dehors des cercles (§ 1, alinéa 5 de l'instruction précitée) ce qui n'est pas le cas pour les cercles de gendarmerie.

Eu égard aux termes de l'article 100 de la loi no 59-1472 du 28 décembre 1959 repris par l'article 21 de la loi no 70-601 du 9 juillet 1970 confié sous le deuxième alinéa de l'article 1649 quinquies E du code général des impôts (aujourd'hui art. L. 80.A du livre des procédures fiscales), « aucun rehaussement ne peut être poursuivi à l'encontre d'un contribuable, pour une interprétation que l'administration fiscale avait elle-même formellement admise par ses instructions et circulaires et qu'elle n'avait pas rapportée à cette date ».

L'esprit de cette disposition, conformément aux précisions fournies par le ministre au cours des débats au sénat qui avaient précédé l'adoption du texte de l'article 100 de la loi du 28 décembre 1959, est d'apporter une limite au droit de reprise de l'administration en lui interdisant de procéder à des réhaussements en contradiction avec sa propre doctrine.

En conséquence, c'est à juste titre qu'aucune déclaration n'a été déposée auprès de l'administration fiscale étant donné les termes de la réglementation applicable ci-dessus rappelés.

Si toutefois l'administration fiscale avait formulé une analyse différente sur le caractère imposable des activités des cercles militaires, il lui appartenait de tenir compte du dépôt du projet de circulaire d'application de la TVA aux organismes et établissements du ministère de la défense transmis en mai 1981, attestant notre bonne foi et soulevant le problème d'application aux cercles militaires.

En tout état de cause, la qualité de redevable des cercles n'étant pas établie, la procédure de taxation d'office ne pouvait en aucune façon être retenue en application de l'article L. 66 du livre des procédures fiscales.

Tout au plus, le vérificateur pouvait-il mettre l'exploitant défaillant ou prétendu tel en demeure de fournir sa déclaration afin de déterminer un forfait d'imposition pour les années correspondantes.

En conclusion.

Il n'est pas établi que le cercle ait eu une quelconque obligation déclarative pour les motifs de fonds évoqués plus haut.

Il en résulte que la procédure de taxation d'office fondée sur l'article 66 du livre des procédures fiscales est frappée de nullité parce que fondée sur une erreur de droit.

Le cercle n'a pas la qualité de redevable car il s'agit de l'activité d'un service ayant un caractère social formellement exonéré par l'article 256 B du code général des impôts.

J'ai l'honneur de vous demander en conséquence l'annulation pure et simple de la procédure engagée tant pour les pénalités de … que les redressements de … qui ne sont pas dus.

En outre, en application de l'article L. 277, du livre des procédures fiscales, je demande à surseoir au paiement de l'imposition contestée.

Je vous serais obligé de m'accuser réception de la présente réclamation et vous précise que fort de l'appui du ministère de la défense, je me tiens d'ores et déjà prêt à faire valoir l'argumentation développée au fond et en la forme devant le tribunal administratif compétent.

Veuillez agréer, monsieur le directeur, l'assurance de ma considération distinguée.

ANNEXE IV. Besoins d'amortissement pour l'année en cours.

(Exemple de calcul.)

(Référence : art. 44.2)

1. Avance consentie au cercle par le fonds de secours et d'entraide

9 000 F

Durée de l'amortissement : 3 ans.

 

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2. Réfection des peintures des cuisines et des papiers peints de la salle de restauration

7 000 F

Intervalles de réfection : 5 ans.

 

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3. Valeur actualisée des matériels appartenant au cercle (coût de renouvellement) :

 

Electroménager

21 000 F

Durée moyenne de vie : 7 ans.

 

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Vaisselle

5 000 F

Durée moyenne de vie : 10 ans.

 

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Lingerie

3 000 F

Intervalles de renouvellement : 5 ans.

 

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Meubles meublants

75 000 F

Durée moyenne de vie : 15 ans.

 

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Etc.

 

Total des provisions pour l'année en cours

13 500 F

Soit quadrimestriellement

4 500 F

 

ANNEXE V. Exploitation des appareils de jeux et de distribution automatique.

1 Appareil de distribution automatique.

1.1 Souscription des contrats de location.

Le contrat, signé par le président du conseil d'administration, est conclu pour une durée d'une année, échéance au terme de laquelle il devient résiliable. Ce contrat prévoit en particulier, à la charge du loueur, les modalités d'approvisionnement des boissons, denrées et articles d'hygiène.

1.2 Levée de la caisse.

Chaque opération d'approvisionnement donne lieu à un relevé contradictoire de caisse.

Le distributeur appartient au cercle : les clefs d'accès à la caisse de l'appareil sont détenues par le président du conseil d'administration qui procède à la levée de la caisse en présence du gérant selon une périodicité fixée par le conseil d'administration.

Le distributeur est pris en location : les clefs sont conservées par le propriétaire qui effectue la levée de la caisse en présence du président du conseil d'administration et du gérant.

1.3 Comptabilité.

A l'issue des opérations précédemment décrites, le gérant établit une feuille journalière de recettes et de dépenses imprimé modèle N° 652-0*/131 qui doit être contresignée :

  • par le président du conseil d'administration dans tous les cas ;

  • par le propriétaire de l'appareil ou son représentant.

Le solde positif de la feuille journalière de recettes et de dépenses est inscrit le jour du relevé au registre-journal imprimé modèle N° 652-0*/130 dans les conditions définies par sa notice.

1.4 Contrôle de la salubrité des produits.

La salubrité et la qualité des boissons et denrées délivrées par les distributeurs automatiques sont contrôlées par un vétérinaire biologiste ou, à défaut, par un médecin militaire dans les conditions fixées par la réglementation relative aux organismes de restauration ressortissant au ministère de la défense.

2 Appareils de jeux.

2.1 Souscription des contrats de location.

Le contrat, signé par le président du conseil d'administration, est conclu pour une durée d'une année, échéance au terme de laquelle il devient résiliable. Ce contrat prévoit, en particulier, à la charge du loueur, les modalités de réparations (bris de glaces, dégradations, etc.) ou de remplacement de l'appareil pris sous contrat.

2.2 Levée des caisses.

L'appareil appartient au cercle : les clefs d'accès à la caisse de l'appareil sont détenues par le président du conseil d'administration qui procède à la levée de la caisse en présence du gérant et selon une périodicité fixée par le conseil d'administration :

L'appareil est pris en location (contrat d'exploitation stipulant le partage des recettes ou le versement d'une somme forfaitaire au propriétaire) : les clefs sont conservées par le propriétaire qui effectue la levée de la caisse en présence du président du conseil d'administration et du gérant du cercle.

2.3 Comptabilité.

A l'issue des opérations précédemment décrites, le gérant effectue les écritures précisées au § 1.3 supra.

ANNEXE VI.1. Noticesur la tenue du registre journal des recettes et des dépenses (n° 652-0/130).

1 Tenue du registre-journal (RJ).

Les primata et duplicata de chaque feuillet double sont cotés sous le même numéro, le cachet du signataire est apposé sur chaque primata et sur le pointillé de détachement de chaque duplicata.

Les primata et duplicata correspondants doivent être établis en même temps. Les inscriptions portées sur les primata sont faites au stylo à bille ou crayon-encre. Les inscriptions doivent être portées sans rature, surcharge ou interligne, les erreurs relevées étant redressées par des écritures de régularisation à l'encre rouge précisant l'opération à laquelle elles se rapportent.

Lorsqu'un feuillet est rempli, les opérations sont totalisées sur la dernière ligne et les totaux sont immédiatement reportés en tête du feuillet suivant. Toutefois, à l'issue des arrêtés mensuels du registre journal, ou après un arrêté occasionnel, seul le solde de chacun des comptes fera l'objet d'un report.

Les duplicata des feuillets établis sont détachés du registre journal à la fin de chaque mois et transmis au commissaire de l'armée de terre de rattachement.

2 Inscription des opérations.

Le tracé du RJ comporte 36 colonnes regroupées en 5 rubriques.

21 Rubrique 1. Références de l'opération.

  • a).  Le numéro d'ordre des opérations est porté dans la colonne unique 1 et reproduit sur les pièces justificatives.

  • b).  La date d'enregistrement est portée sur la première ligne couvrant les inscriptions de chaque journée dans la colonne unique 2.

  • c).  La nature de l'opération est précisée dans la colonne unique 3.

22 Rubrique 2. Compte général.

Le montant total des recettes et des dépenses, quel que soit le compte particulier concerné (rubrique 3), est inscrit dans les colonnes 4 et 5.

23 Rubrique 3. Comptes particuliers.

Le montant de chaque opération enregistrée dans les rubriques 1, 2 et 3 est immédiatement reporté, sur la même ligne, dans le compte particulier auquel l'opération correspond (col. 6 à 23).

24 Rubrique 4. Comptes des fonds.

Le montant de chaque opération enregistrée dans les rubriques 1, 2 et 3 est immédiatement reporté, suivant sa nature et sur une même ligne, dans l'une des colonnes numérotées de 24 à 31.

25 Rubrique 5. Suivi des règlements par chèques.

251 Chèques émis.

Dès l'établissement d'un chèque, son numéro de série est porté dans la colonne 32. Le montant déjà inscrit dans les rubriques 2, 3 et 4 est reporté dans la colonne 35.

Au reçu de l'extrait de compte du CCP ou du relevé des opérations bancaires, la date de réception est portée dans la colonne 36. Le nombre inscrit dans la colonne 35 est alors rayé d'un trait oblique (/).

252 Chèques reçus.

Dès la remise ou la réception d'un chèque, son numéro de série, l'identité du tireur et du tiré (l'emploi du sigle est admis) sont portés dans les colonnes 32 et 33. La recette correspondante déjà inscrite dans les rubriques 2, 3 et 4 est reportée dans la colonne 34.

La colonne 33 n'est donc utilisée que pour les chèques reçus.

253

Au reçu de l'extrait de compte du CCP ou du relevé des opérations bancaires, la date de réception est inscrite dans la colonne 36. Le nombre figurant dans la colonne 34 est alors rayé d'un trait oblique (/).

Le total des montants des chèques figurant au bordereau récapitulatif n° 652-0/132 est inscrit dans les colonnes 26 et 34. Ce nombre est rayé d'un trait oblique (/) dès la réception du dernier avis de crédit. Le suivi intermédiaire est assuré de la même façon à l'aide de l'imprimé N° 652-0/132.

3 Modalités d'inscription de certaines opérations.

Les opérations qui concernent les fonds d'amortissement et d'investissement de la rubrique 3 (comptes particuliers) ainsi que celles de la rubrique 4 (compte des fonds) constituent des mouvements de fonds qui n'affectent pas l'avoir de l'organisme.

31 Comptes particuliers (fonds d'amortissement et d'investissement).

Les opérations effectuées sur ces comptes sont inscrites dans les conditions suivantes :

  • a).  La référence de l'opération est précisée comme il est indiqué au § 21 ci-dessus.

  • b).  Le montant du versement ou du retrait est inscrit à la fois en recette et en dépense dans le compte général rubrique 2, et suivant la nature de l'opération dans l'une des colonnes 8 à 21 de la rubrique 3 (comptes particuliers).

  • c).  Le montant de l'opération est ensuite inscrit dans les colonnes concernées de la rubrique 4.

Exemple :

Compte tenu des excédents de recettes de l'activité mess une somme de 1 000 francs destinée au fonds d'amortissement est placée sur un livret de la caisse d'épargne.

Les écritures à effectuer sont les suivantes :

  • Rubrique 1 : cette opération est affectée d'un numéro d'ordre (col. 1). La date et la nature du mouvement de fonds sont précisées dans les colonnes 2 et 3.

  • Rubrique 2 : suivant l'exemple retenu, la somme de 1 000 francs est inscrite à la fois en recette et en dépense dans les colonnes 4 et 5.

  • Rubrique 3 : le nombre 1 000 est inscrit dans les colonnes 9 (dépenses) et 18 (recettes).

  • Rubrique 4 : le nombre 1 000 est inscrit dans la colonne 25 (dépenses) ou 27 (dépenses) suivant le cas puis dans la colonne 28 (recettes).

  • Rubrique 5 : si le mouvement de fonds est réalisé avec le CCP ou compte bancaire, le suivi de l'opération est assuré dans les conditions définies par le § 251.

32 Compte des fonds (versements et retraits de fonds).

Les opérations de versements et de retraits de fonds au compte chèque postal ou bancaire sont enregistrées sans numéro d'ordre dans la colonne unique de la rubrique 1 et affectées de la lettre M (mémoire). Elles sont portées à la fois en recettes et en dépenses dans le compte général (rubrique 2) puis inscrites dans l'une des colonnes 24 à 27 suivant le cas.

33 Comptabilité des intérêts.

Le montant des intérêts payables d'avance et des intérêts payés périodiquement sont inscrits en recette dans les colonnes 4 de la rubrique 2 et 18 de la rubrique 3.

4 Présentation de l'avoir.

La présentation de l'avoir consiste à effectuer les deux opérations suivantes :

1re opération.

  • a).  Les nombres inscrits dans chacune des colonnes des rubriques 2, 3 et 4 sont totalisés et portés dans le bandeau 6.

  • b).  Le solde positif (+) ou négatif (-) de la balance de ces totaux est inscrit sur la première ou la seconde ligne des cases du bandeau 7 (rubriques 3 et 4).

  • c).  Les soldes des rubriques 3 et 4 sont ensuite respectivement additionnés et inscrits dans les cases des bandeaux 8 et 9 ; leur balance est inscrite sur la première (+) ou la seconde (-) ligne des bandeaux 11 et 12.

  • d).  Le bandeau 10 est réservé à la balance du compte général qui doit être égale à celles des rubriques 3 et 4 (bandeaux 11 et 12).

2e opération.

Les montants des chèques reçus non crédités et émis non débités sont respectivement additionnés. Les totaux sont inscrits sur la première ligne du bandeau 13, colonnes 34 et 35. Sur la deuxième ligne de ce bandeau est inscrit le total des montants des chèques reçus et crédités tels qu'ils apparaissent au bandeau 7, colonne 5, des bordereaux récapitulatifs, imprimé N° 652-0/132.

Le montant de la différence entre les chiffres figurant sur la première et la deuxième ligne du bandeau 13 de la colonne 34 est inscrit sur la troisième ligne.

ANNEXE VI.2. Noticesur la tenue du bordereau récapitulatif des chèques et factures reçus (n° 652-0/132).

1 Objet et tenue du document.

Le bordereau récapitulatif a pour objet de regrouper les chèques et les factures reçus. Il permet d'assurer, conjointement avec la rubrique 5 du registre journal, un suivi de l'encaissement des chèques.

Il est tenu par le gérant ou le responsable d'activité.

2 Description du document.

Le tracé du bordereau récapitulatif comporte 2 rubriques :

  • 1re rubrique : enregistrement des chèques et suivi de leur encaissement ;

  • 2e rubrique : enregistrement des factures.

3 Inscription des opérations.

Suivant leur nature, les opérations sont inscrites soit par le gérant ou responsable d'activité, soit par le gérant du cercle.

Dès la remise d'un chèque ou d'une facture, les inscriptions suivantes sont effectuées.

31 Opérations effectuées par le gérant ou responsable d'activité.

311 Remise de chèques. Rubrique 1.

a) Le gérant ou le responsable de l'activité, après s'être assuré de la conformité du titre remis en paiement, renseigne cette rubrique comme suit :

  • colonne 1 : numéro de série ;

  • colonne 2 : nom du tireur ;

  • colonne 3 : identité du tiré par sigle (Crédit Lyonnais : CL, Banque régionale d'escompte et de dépôts : BRED) ;

  • colonne 4 : montant du chèque.

312 Remise de factures. Rubrique 2.

Dès la remise d'une facture, la rubrique est renseignée comme suit :

  • colonne 1 : numéro de série ;

  • colonne 2 : date ;

  • colonne 3 : désignation du fournisseur.

313

Le ou les bordereaux sont totalisés et certifiés et remis en fin de journée au gérant du cercle accompagnés des chèques et des factures.

32 Opérations effectuées par le gérant du cercle.

321

Les montants des chèques inscrits dans la colonne 4 sont additionnés dans le bandeau 7. Le total de ce montant est inscrit au registre journal dans les conditions définies par sa notice, § 253.

322

Au reçu de l'extrait du compte du CCP ou du relevé des opérations bancaires, la date de réception est inscrite dans la colonne 6.

323

Pour présenter l'avoir, les montants des chèques inscrits dans la colonne 4 sont reportés dans la colonne 5, lorsqu'ils sont crédités, puis additionnés dans le bandeau 7. Le total des sommes figurant au bandeau 7, colonne 5, de chaque bordereau est inscrit sur la deuxième ligne du bandeau 13 du registre journal imprimé N° 652-0/130.

ANNEXE VI.3. Noticesur la tenue du registre inventaire général des matériels (n° 652-0/133).

1 Description de l'inventaire général.

L'inventaire général des matériels, de durée indéterminée, est constitué d'un ensemble de fiches ouvertes, par article de matériel, réunies dans un fichier ou un registre à reliure mobile.

Il comprend quatre parties :

  • 1re partie : enregistrement des prises et remises de service.

  • 2e partie : enregistrement des recensements, visites, vérifications, pertes, etc. des matériels.

  • 3e partie : fiches-inventaires des matériels appartenant au cercle. Il est établi une fiche par article. Ces fiches sont tenues en quantités et en valeur.

  • 4e partie : fiches-inventaires des matériels appartenant à l'Etat. Elles indiquent la répartition des matériels entre les diverses activités.

Chaque fiche-inventaire est, à son ouverture, revêtue du cachet et du paraphe du président du conseil d'administration.

2 Pièces justificatives.

Les mouvements de matériels sont justifiés, soit par les décisions du président du conseil d'administration ou du gérant, soit par des pièces comptables.

Ils doivent être enregistrés dès leur exécution.

Les décisions et les pièces comptables, ou les récépissés provisoires qui les remplacent temporairement, reçoivent, dans l'ordre de leur classement dans un répertoire-classeur où elles sont réunies, un numéro de référence.

3 Relevé annuel de la valeur des matériels appartenant au cercle.

En fin d'année, il est procédé à l'arrêté des fiches dans les conditions suivantes :

  • dans la colonne 7 est portée la valeur unitaire de renouvellement (prix d'achat en neuf au jour de l'arrêté) ;

  • la colonne 8 présente la valeur totale de renouvellement des matériels en compte (col. 6 × col. 7) ;

  • dans la colonne 10 est portée la somme annuelle à consacrer à l'amortissement, obtenue d'après la formule indiquée à l'article 44.2.

ANNEXE VI.4. Noticesur la tenue du registre inventaire des marchandises (n° 652-0/134).

I Objet et tenue du document.

Le registre inventaire des marchandises a pour objet de :

  • gérer le stock (1) des marchandises, denrées, boissons, matières et autres matériels consommables (par simplification dénommés « marchandises » dans la suite de la notice) des activités mess, bar et comptoir de ventes ;

  • déterminer la valeur du stock des activités mess et bar ;

  • comptabiliser la valeur des matières vendues.

Ce document est tenu par le gérant du cercle ou/et le gérant d'activité.

II Description du document.

Quatre parties composent le document :

1re partie : concerne l'inscription des prises et remises de service.

2e partie : concerne l'inscription des recensements, visites, vérifications, quels qu'en soient les circonstances et les motifs.

3e partie : concerne la gestion du stock des activités mess, bar et comptoir de ventes.

4e partie : récapitule mensuellement :

  • la valeur globale du stock pour chaque activité. Celle-ci est actualisée pour les activités mess et bar au vu des dernières factures reçues ;

  • le produit des ventes réalisées par les activités bar et comptoir de ventes.

III Inscription des opérations dans les troisième et quatrième parties.

31 Troisième partie.

Les mêmes feuillets sont utilisés, mais de manière différente, pour les trois activités.

311 Feuillets utilisés pour l'activité mess.

Seuls les bandeaux 1 à 6 et la colonne 8 sont utilisés.

3111 Opérations à effectuer quotidiennement.

Au fur et à mesure des entrées et sorties de matières des stocks, les opérations suivantes sont effectuées :

  • a).  Bandeau 1 : la désignation des matières est précisée dans chacune des colonnes.

  • b).  Bandeau 2 : seule la cas « A » (prix d'achat) est utilisée : lorsque le prix d'achat varie en cours de mois, c'est le dernier prix qui y est inscrit.

  • c).  Bandeau 3 : la situation du stock arrêtée le mois précédent y est inscrite.

  • d).  Bandeau 4 :

    • une ligne est réservée à chaque journée du mois ;

    • la quantité de produits entrée en magasin est inscrite dans la colonne « C » sur la ligne correspondant à la date d'entrée ;

    • la quantité de produits sortie est inscrite dans la colonne « D » (sorties) ;

    • la somme des premières entrées effectuées au cours du mois ajoutée à la situation de stock figurant au bandeau 3 et diminuée de la somme des sorties effectuées le même jour, est inscrite sur la même ligne dans la colonne « E » (balance). Le nombre obtenu indique la situation actualisée du stock. Cette situation est ensuite actualisée de la même façon à l'occasion des mouvements effectués les jours suivants.

3112 Opérations à effectuer en fin de mois.

Situation de stock.

La totalité des cases « C » et « D » est portée dans le bandeau 5. Elle permet de vérifier la situation actualisée du stock en fin de mois.

Valeur du stock.

La valeur du stock pour chaque matière est obtenue en multipliant le nombre de la situation du stock actualisée au dernier jour du mois par le prix d'achat (indiqué sur la dernière facture) mentionné à la case « A » du bandeau 2. Le nombre obtenu est inscrit au bandeau 6. Le total de ce bandeau est inscrit dans la case correspondante de la colonne 8 représentant les totaux des bandeaux 6 et 7.

312 Feuillets utilisés pour les activités bar et comptoir de ventes.

Tous les bandeaux sont utilisés. Aux opérations concernant les mouvements de matières prescrites ci-dessus, s'ajoutent les opérations suivantes :

3121 Opérations effectuées quotidiennement.

Le prix de vente de l'unité est inscrit case « B » du bandeau 2 ; il est souhaitable que le prix de vente ainsi inscrit reste inchangé pendant toute la durée du mois.

3122 Opérations à effectuer en fin de mois.

Calcul du produit des ventes (recette globale du bar et du comptoir de ventes).

Le total de la colonne « D » est multiplié par le prix de vente figurant à la case « B » du bandeau 2. Le nombre obtenu est inscrit au bandeau 7.

La totalisation des produits des ventes est inscrite dans la case correspondante de la colonne 8.

313 Modification du stock consécutive à une destruction, avarie ou malversation.

La quantité de marchandises à sortir du stock est inscrite à l'encre rouge dans la colonne « D » (sorties). Le montant des sorties inscrit en rouge n'est pas pris en compte pour le calcul du produit de la vente des activités bar et comptoir de ventes (bandeau 7).

3.2 Quatrième partie.

Les mêmes feuillets sont utilisés pour les activités mess, bar et comptoir de ventes.

3.2.1

A la fin de chaque mois, les totaux des bandeaux 6 (pour chacune des 3 activités) et 7 (pour les activités bar et comptoir de ventes) inscrits dans la colonne 8 de chaque page sont reportés dans le récapitulatif général dont le numérotage croissant correspond à chacune des pages du registre.

3.2.2

Les totaux des colonnes « Valeur du stock » et « Produit de la vente » du récapitulatif général déterminent respectivement :

  • la valeur des marchandises en stock pour les activités mess, bar et comptoir de ventes ;

  • le produit des ventes du mois pour les activités bar et comptoir de ventes.

Les sommes correspondantes sont certifiées par le gérant du cercle et visées par le président du conseil d'administration.

ANNEXE VI.5. Noticesur la tenue du registre de comptabilité des effectifs des membres du cercle (n° 652-0/139).

1 Objet et tenue du document.

Les membres d'un cercle ainsi que les membres de leur famille peuvent être astreints à acquitter une cotisation annuelle :

  • générale s'ils sont admis à ce cercle en qualité de membre adhérent (art. 9.3) ;

  • particulière, quelle que soit leur qualité, s'ils désirent participer à une ou à plusieurs activités dont l'accès a été soumis à cotisation par le conseil d'administration (art. 8.3 et 9.3).

Un membre adhérent peut donc être amené à acquitter simultanément une cotisation générale et une ou plusieurs cotisations particulières.

Le présent registre n'a pas de durée limitée. Il a pour objet :

  • de permettre à tout moment aux organes d'administration et de gestion du cercle d'avoir connaissance de l'identité, de la qualité et du nombre de personnes membres du cercle ou membres de la famille d'un membre du cercle astreintes à un titre quelconque à acquitter une cotisation ;

  • de contrôler le paiement effectif de ces cotisations.

Les membres de droit (permanents ou temporaires) qui n'adhèrent pas à l'une des activités soumises à cotisation particulière ne sont pas comptabilisés.

Il est ouvert et tenu par le gérant avec l'aide des gérants ou responsables d'activités concernés.

2 Description du document.

Ce document se compose de deux types de feuillet :

  • a).  L'un est réservé aux catégorie A et B ;

  • b).  L'autre réservé aux catégories :

    • C, D ;

    • A1, B1, C1, D1 ;

    • A2, B2, C2, D2 ;

    • A3, B3.

3 Inscription des opérations.

31 Formalités d'adhésion.

Au fur et à mesure des adhésions, le nom, prénom ainsi que les références de l'unité ou l'adresse des membres du cercle et des personnes n'en possédant pas la qualité, sont inscrits dans la colonne 1.

32 Cotisations.

321

Le montant de chacune des cotisations est inscrit dans l'une des colonnes 2 à 5 ou 2 à 6 suivant le feuillet utilisé.

322

Le montant des cotisations dues est inscrit dans la colonne 6 ou 7 suivant la catégorie à laquelle appartient le membre du cercle ou le membre de la famille. La date du règlement, qui doit intervenir au moment de l'inscription, est indiquée dans la colonne 7 ou 8 suivant le cas.

323

Le total de chaque colonne est inscrit à la case correspondante du bandeau 1. Ce montant détermine, par feuillet, la perception du montant :

  • des cotisations particulières à chacune des activités ;

  • des cotisations générales.

33 Présentation des effectifs.

Toutes les inscriptions sont effectuées au crayon papier afin de faciliter leur actualisation.

331 Adhésions.

  • a).  Des catégories A et B.

    En regard de l'inscription du montant de la cotisation, il est inscrit dans le cercle de la case correspondante le numéro d'ordre de l'opération. Cet indicateur précise au fur et à mesure des inscriptions le nombre de cotisations lorsque l'adhésion ne fait pas suite à une radiation (cf. § 332).

    Ce chiffre indicateur est inscrit dans l'un des cercles du bandeau 2.

  • b).  Des autres catégories.

    En regardant de l'inscription du montant de la cotisation générale, correspond un chiffre d'une série croissante de 1 à 15, Cet indicateur précise :

    • l'ordre de l'inscription (pour information) ;

    • le nombre de cotisants lorsque l'adhésion ne fait pas suite à une radiation (cf. § 332).

Pour les cotisations particulières à chacune des activités, il est procédé comme indiqué à l'alinéa ci-dessus pour les catégories A et B.

332 Première radiation.

Le mouvement consécutif à la première radiation est indiqué dans le cercle correspondant du bandeau 3. La situation des effectifs se détermine en retranchant le nombre 1 (une radiation) du chiffre inscrit dans le bandeau 2. La nouvelle situation d'effectifs est indiquée dans l'un des cercles du bandeau 4. La date de radiation est inscrite dans la colonne 7 ou 8 suivant le feuillet utilisé.

Après une première radiation, les radiations suivantes et les nouvelles adhésions font l'objet d'une actualisation des chiffres inscrits respectivement dans les cercles correspondants des bandeaux 3 et 4.

Pour connaître à tout moment l'effectif des différentes catégories de membres du cercle, il suffit de totaliser les chiffres inscrits au bandeau 2 (s'il n'y a pas eu radiation) ou au bandeau 4 (dans le cas contraire) des feuillets concernés.

ANNEXE VII. Plan comptable.

Contenu

Ventilation des comptes :

  • de capitaux (classe 1) ;

  • d'immobilisation (classe 2) ;

  • de stocks et « d'en cours » (classe 3) ;

  • de tiers (classe 4) ;

  • financiers (classe 5) ;

  • de charges (classe 6) ;

  • de produits (classe 7) ;

  • spéciaux (classe 8).

Table 1. REPERTOIRE DES IMPRIMES.Cercles à gestion manuelle.

Numéro.

Appellation.

Articles et paragraphes concernés.

652-0/130

Registre journal des recettes et des dépenses.

45, 47.

652-0/131

Feuille journalière de recettes et de dépenses.

46.1, 46.2, 47.2.

652-0/132

Bordereau récapitulatif des chèques et factures reçus.

46.1, 46.3, 47.2.

652-0/133

Registre inventaire général des matériels.

40.

652-0/134

Registre inventaire des marchandises.

42.

652-0/135

Situation quadrimestrielle de gestion.

46.1, 46.4.

652-0/136

Etat de perception des primes ASA.

51.24.

652-0/137

Etat récapitulatif de perception des primes ASA.

51.24.

652-0/139

Registre de comptabilité des effectifs des membres du cercle.

37, 38.

652-0/141

Carnet d'enregistrement des tickets de repas.

51.22.

652-0/142

Registre d'entrée des ouvrages de bibliothèque.

57.

652-0/143

Registre des prêts des ouvrages de bibliothèque.

57.

652-0/150

Etat quadrimestriel des cotisations dues au fonds de secours et d'entraide des cercles.

46.1, 46.5.

652-0/152

Fiche de calcul du prix de revient moyen du repas.

50.3.

 

Table 2. AUTRES DOCUMENTSdont le modèle n'est pas imposé.

Appellation.

Articles et paragraphes concernés.

Carte d'accès au cercle.

11.

Répertoire classeur.

28.1, 40, 42.

Registre des délibérations.

19.54, 28.1, 28.2.

Cahier de réclamations et de suggestions.

28.3.

 

Table 3. REPERTOIRE DES ETATS SPECIFIQUES.Cercles à gestion automatisée.

Numéro.

Appellation.

Articles du chapitre VI concernés.

652-0/131 I

Etat de recettes et de dépenses.

66

652-0/132 I

Etat des chèques reçus et émis non pointés.

66

652-0/135 I

Etat quadrimestriel de gestion.

66

652-0/136 I

Etat de perception des primes ASA.

68

652-0/141 I

Etat d'enregistrement des tickets repas.

68

652-0/150 I

Etat quadrimestriel des cotisations dues au fonds de secours et d'entraide des cercles.

66

652-0/152 I

Fiche de calcul du prix de revient moyen du repas.

68

DOCUMENTS INFORMATISES NON REPERTORIES.

 

Grand livre constitué par l'ensemble des journaux spécialisés.

Etat chronologique d'enregistrement des pièces du cercle mixte.

65

 

652-0/130 REGISTRE-JOURNALDES RECETTES ET DES DÉPENSES

652-0/131 FEUILLE JOURNALIÈREDE RECETTES ET DE DÉPENSES

652-0/132 BORDEREAU RÉCAPITULATIFDES CHÈQUESET FACTURES REÇUS

652-0/133 REGISTREINVENTAIREGÉNÉRALDES MATÉRIELS

652-0/134 REGISTRE INVENTAIREDES MARCHANDISES

652-0/135 SITUATIONQUADRIMESTRIELLE DE GESTION

652-0/136 ÉTATDE PERCEPTIONDES PRIMES ASA.

652-0/137 ÉTAT RÉCAPITULATIFDE PERCEPTIONDES PRIMES ASA.

652-0/139 REGISTREDE COMPTABILITÉDES EFFECTIFSDES MEMBRES DU CERCLE

652-0/141 CARNETD'ENREGISTREMENTDES TICKETS DE REPAS

652-0/142 REGISTREDES PRÊTSDES OUVRAGESDE BIBLIOTHÈQUE

652-0/143 REGISTRE D'ENTRÉE DES OUVRAGES DE BIBLIOTHÈQUE

652-0/150 ÉTAT QUADRIMESTRIEL DES COTISATIONS DUES AU FONDS DE SECOURS ET D'ENTRAIDE DES CERCLES

652-0/152 FICHE DE CALCUL DE PRIX DE REVIENT DU REPAS ACTIVITE MESS

Contenu

Figure 2. ETAT DE RECETTES ET DE DEPENSES.

652-0/131 I.

 image_17657.png
 

Figure 3. ETAT DE CHEQUES REÇUS ET EMIS NON POINTES.

652-0/132 I.

 image_17658.png
 

 image_17659.png
 

Figure 4. SITUATION QUADRIMESTRIELLE DE GESTION.

652-0/135 I.

 image_17660.png
 

Figure 5. ETAT DE PERCEPTION DES PRIMES ASA.

NUMERO="652-0/136 I.

 image_17661.png
 

Figure 6. ETAT D'ENREGISTREMENT DES TICKETS DE REPAS.

652-0/141 I.

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 image_17663.png
 

 image_17664.png
 

 image_17665.png
 

Figure 7. ETAT QUADRIMESTRIEL DES COTISATIONS DUES AU FONDS DE SECOURS ET D'ENTRAIDE DES CERCLES.

652-0/150 I.

 image_17666.png
 

Figure 8. FICHE DE CALCUL DE PRIX DE REVIENT DU REPAS.

652-0/152 I.

 image_17667.png
 

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Figure 9. ETAT CHRONOLOGIQUE D'ENREGISTREMENT DES PIECES DU CERCLE MIXTE.

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