DÉCRET N° 2003-994 modifiant le décret n° 2001-745 du 24 août 2001 (BOC, p. 4586) relatif à la détermination des autorités ayant qualité pour définir au nom du ministre de la défense le besoin de protection des zones protégées, procéder à leur délimitation et fixer les conditions dans lesquelles sont délivrées les autorisations d'y pénétrer.
Du 16 octobre 2003NOR D E F D 0 3 0 1 5 7 1 D
LE PREMIER MINISTRE,
Sur le rapport de la ministre de la défense,
Vu le décret 2001-745 du 24 août 2001
DÉCRÈTE :
Art. 1er. Le 2 de l'article premier du décret du 24 août 2001 susvisé est ainsi rédigé :
« 2. Le délégué général pour l'armement, le secrétaire général pour l'administration, les chefs d'état-major, le directeur général de la sécurité extérieure, le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur de la protection et de la sécurité de la défense et les directeurs centraux de service qui ne relèvent pas d'un chef d'état-major d'armée pour les installations relevant de leur responsabilité. »
Art. 2. L'article 3 du décret du 24 août 2001 susvisé est ainsi rédigé :
« Art. 3. Le chef d'état-major des armées, le délégué général pour l'armement, le secrétaire général pour l'administration, le directeur général de la sécurité extérieure, le directeur de la protection et de la sécurité de la défense, le directeur central du service de santé des armées et le directeur central du service des essences des armées peuvent, au nom du ministre de la défense, par délégation de signature, procéder aux actes prévus à l'article 2 pour les organismes et établissements relevant de leur autorité. »
Art. 3. Le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales et la ministre de la défense sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 16 octobre 2003.
Jean-Pierre RAFFARIN.
Par le Premier ministre :
La ministre de la défense,
Michèle ALLIOT-MARIE.
Le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales,
Nicolas SARKOZY.