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Archivé ETAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE L'AIR : bureau emploi

INSTRUCTION N° 3686/DEF/EMAA/B/EMP/E/3 relative à la formation des appelés fusiliers commandos et conducteurs de chiens de l'armée de l'air.

Abrogé le 21 juillet 2015 par : INSTRUCTION N° 201505/DEF/CEMAA portant abrogation de textes. Du 01 mars 1995
NOR D E F L 9 5 5 7 0 3 6 J

Précédent modificatif :  1er modificatif du 9 mars 2000 (BOC, p. 2051).

Référence(s) : Instruction N° 3500/DEF/EMAA/B/OPS/EMP/3 du 13 janvier 1995 relative à la formation militaire des militaires du rang.

Pièce(s) jointe(s) :     Deux annexes (dont 3 appendices).

Texte(s) abrogé(s) :

Instruction n°  3686/DEF/EMAA/3/INS du 25 novembre 1987 (BOC, p. 6711).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  643.3.2.

Référence de publication : BOC, p. 1559.

La présente instruction définit les conditions de déroulement de la formation militaire et professionnelle des appelés fusiliers commandos et conducteurs de chiens depuis l'incorporation jusqu'au moment de leur libération.

L'application de ces dispositions prendra effet à compter du 1er mars 1995.

L'instruction n3686/DEF/EMAA/3/INS du 25 novembre 1987 est abrogée.

1. Principes.

Les appelés présentant les aptitudes potentielles requises pour les spécialités « fusilier commando » et « conducteur de chiens » sont incorporés sur la base aérienne 105 d'Évreux comportant un centre d'instruction des fusiliers commandos (CIFC ) au sein duquel ils reçoivent une formation adaptée aux emplois qu'ils auront à tenir dans le cadre de la protection et de la défense des points sensibles de l'armée de l'air.

A l'issue de cette formation militaire initiale au CIFC , ces appelés rejoignent leurs unités d'affectation au sein de laquelle se fait la sélection des futurs petits gradés sous la responsabilité du commandant d'unité. Cette sélection tient compte du comportement militaire et de la motivation du postulant. Les meilleurs des caporaux-chefs peuvent accéder au grade de sergent sur proposition de leur commandant d'unité.

2. Formation.

2.1. Généralités.

La formation des appelés fusiliers commandos et conducteurs de chiens, s'effectue en deux temps :

  • la formation initiale, dispensée au CIFC ;

  • la formation complémentaire, dispensée en unité.

Le CIFC est implanté à Évreux.

2.2. Formation initiale au CIFC.

La phase initiale s'effectue à plein temps au sein du CIFC durant quatre semaines. Le programme d'instruction dispensé est établi conformément aux procédures définies au paragraphe 2.4.3.

Cette phase est sanctionnée par l'examen de qualification à l'encadrement militaire (EQEM ) dont les modalités sont précisées en annexe I, appendice 1.

Tout candidat ayant obtenu une note supérieure ou égale à 12 sur 20 est reçu.

A l'issue de cette instruction spécifique de base, le personnel rejoint son affectation.

2.3. Formations complémentaires.

2.3.1. Formation complémentaire en unité.

Cette formation a pour objet de parfaire la formation initiale des appelés et d'adapter leurs connaissances à la protection spécifique liée à la mission et aux installations de leur base d'affectation.

Dès leur arrivée en unité, tous les nouveaux affectés suivent une première période de formation complémentaire à plein temps, pendant une semaine, sous la responsabilité du commandant d'unité de protection.

D'autres périodes d'instruction sont ensuite organisées tous les mois jusqu'à la fin du service national.

Le programme d'instruction est défini dans les consignes permanentes d'instruction (CPI ) du commandement des fusiliers commandos de l'air (CFCA ).

2.3.2. Sélection des futurs gradés en unité.

Les commandants d'unité qui ont la responsabilité de la sélection doivent choisir parmi les candidats réunissant les conditions, ceux qu'ils jugent les plus aptes à tenir un poste à responsabilités.

Les futurs cadres des unités de protection sont sélectionnés parmi les appelés réunissant les conditions suivantes :

  • être volontaire ;

  • être titulaire de l'EQEM avec une note égale ou supérieure à 12 sur 20 ou être titulaire de l'EQEM par équivalence ;

  • avoir obtenu du commandant de base, et sur proposition du commandant d'unité, un certificat d'aptitude à l'encadrement (CAE ) selon les modalités définies en annexe I, appendice 2.

L'attribution du CAE permet l'avancement aux grades de caporal et caporal-chef en fonction des tableaux d'effectifs autorisés.

2.4. Programme de formation.

2.4.1. Objectifs généraux.

Outre ceux définis dans l'instruction de référence, la formation des appelés fusiliers commandos et conducteurs de chiens doit atteindre les objectifs suivants :

  • donner aux appelés une condition physique et morale les rendant aptes à tenir leur fonction dans les unités de protection en toutes circonstances ;

  • susciter la motivation par la mise en valeur de la spécificité des fusiliers commandos, de la discipline, du courage, de l'esprit d'équipe ;

  • dispenser des connaissances théoriques et pratiques sur les techniques de combat, l'armement et les matériels mis en œuvre dans le cadre de la protection des points sensibles à l'armée de l'air.

A cet effet, une part importante des programmes concerne l'éducation physique et les sports de combat, l'initiation au saut en parachute, le tir et toute discipline contribuant à la formation du combattant.

2.4.2. Méthode de formation.

Les principes pédagogiques à appliquer sont les suivants :

  • a).  La formation adaptée aux emplois à tenir en unité de protection doit être pratique et concrète.

    Les cours théoriques sont limités au strict minimum indispensable. Le savoir-faire doit, chaque fois que possible, être acquis et contrôlé sur le terrain. A cet effet, les séances et exercices pratiques de combat, font l'objet d'ateliers et d'exercices de synthèse, exécutés lors d'une période de nomadisation de trois jours.

  • b).  Les séances d'instruction sont préparées et conduites selon les règles édictées par le commandement des écoles de l'armée de l'air (CEAA ), en particulier dans le guide méthodologique :

    • apprentissage pratique par leçon-type ;

    • utilisation des aides à l'instruction : matériels de démonstration et supports audiovisuels [supports audiovisuels réalisés par le CEAA , le CFCA et l'établissement cinématographique et photographique des armées (ECPA )] ;

    • emploi d'instructeurs et moniteurs compétents, formés à la méthode d'enseignement en vigueur et ayant acquis, si possible, une expérience de la protection en unité.

  • c).  Le contenu des cours dispensés au CIFC ainsi qu'en unité de protection doit faire l'objet d'une approbation du CFCA .

2.4.3. Établissement des programmes de formation initiale et complémentaire.

Les programmes de formation initiale et complémentaire sont établis par le CFCA et approuvés par l'état-major de l'armée de l'air (EMAA ).

Ils figurent dans les consignes permanentes d'instruction (CPI ) éditées par le CFCA .

Le programme de formation initiale est limité à un maximum de 210 heures et doit intégrer les cours suivants :

  • notions de droit humanitaire dans les conflits armés (projection de la cassette les conventions de Genève et le combattant) : 1 heure ;

  • les méthodes de commandement : 1 heure ;

  • les méfaits des fléaux de notre société (SIDA , drogue, alcoolisme, etc.) : 2 heures ;

  • la formation de base aux premiers secours, qui a pour objet l'acquisition des connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes élémentaires destinés à préserver l'intégrité physique d'une victime en attendant l'arrivée des premiers secours organisés.

Elle comprend 6 modules :

  • protéger-alerter ;

  • dégagements d'urgence ;

  • bilan et surveillance ;

  • hémorragies ;

  • victime inconsciente ;

  • détresse ventilatoire.

2.4.4. Bilan qualitatif.

Une commission consultative du CIFC est réunie une fois par an, afin de procéder à l'actualisation des programmes et à la mise à jour des cours. Les participants à cette séance sont :

  • le chef du bureau instruction du CFCA (président) ;

  • les commandants du CIFC ;

  • le chef du bureau régional de protection, sécurité et sport des régions aériennes ;

  • deux commandants d'escadron de protection ;

  • un chef de section de protection ;

  • toute partie jugée utile par le CFCA ou par l'EMAA .

3. Contrôle global de l'instruction.

La formation initiale dispensée au CFIC est contrôlée par le CFCA et les régions aériennes.

La formation d'entretien et la formation complémentaire dispensées en unité de protection sont vérifiées lors des visites de la région aérienne et des contrôles du CFCA .

Le CFCA rend compte à l'EMAA des difficultés rencontrées et des objectifs atteints (compte rendu annuel d'instruction).

4. Organisation et fonctionnement du CIFC.

L'encadrement du CIFC relève organiquement du CFCA . Le personnel à l'instruction relève organiquement de la région aérienne de rattachement. A ce titre, la région aérienne assure la mise en place du personnel à l'instruction et son affectation à l'issue de sa formation initiale au sein des unités de protection.

Ils ont une activité similaire à celle des centres d'instruction militaire (CIM ) (cf. instruction de référence) et des modalités comparables en ce qui concerne les formalités d'accueil, d'incorporation et de sélection.

Le CFCA et les commandants d'unités de protection sont responsables de la sélection de l'encadrement et des instructeurs dont la valeur conditionne la qualité de la formation initiale et la motivation des appelés fusiliers commandos et conducteurs de chiens.

Les cadres permanents (officiers d'active et du contingent, sous-officiers d'active) sont mis en place par la direction personnel militaire de l'armée de l'air (DPMAA ).

L'encadrement permanent donne lieu à un tableau d'effectifs défini par l'EMAA .

L'encadrement d'un CIFC type est le suivant :

  • commandant du CIFC : 1 commandant (CDT ) (34100) ;

  • commandant en second : 1 capitaine (CNE ) (34100) ;

  • secrétariat :

    • 1 breveté (BVT ) (3610X) ;

    • 1 contingent (CTG ) (36101) ;

  • section organisation, gestion discipline :

    • 1 adjudant-chef (ADC ) (34118) ;

    • 2 BVT (36304) ;

    • 1 CTG (27101) ;

    • 1 CTG (36101) ;

  • bureau opérations et instruction pour l'organisation, le programme, le suivi et le contrôle de l'instruction :

    • 1 major (MAJ ) (34118) ;

    • 1 maître instructeur (34119) ;

    • 1 BVT (34116) ;

    • 1 CTG (36101) ;

  • par compagnies d'instruction :

    • 1 lieutenant (LTT ) (34100) ou sous-lieutenant/volontaire service long (SLT/VSL ) (34100) commandant de compagnie ;

    • 1 SLT/VSL (34100) ou 1 MAJ (34118) adjoint au commandant de compagnie ;

    • 3 aspirants (ASP ) (34100) ou ADC (34118) chef de commando ;

    • 4 BVT (34116) ;

    • 3 sergents (SGT/CTG ) (34111) ;

Pour le ministre d'État, ministre de la défense et par délégation :

Le général, major général de l'armée de l'air,

Michel COURTET.

Annexes

ANNEXE I. Sanction de l'instruction.

APPENDICE 1. Examen de qualification à l'encadrement militaire.

FORMATION INITIALE AU CIFC.

En fin d'instruction tous les appelés passent une seule fois l'examen de qualification à l'encadrement militaire (EQEM ). Toute note supérieure ou égale à 12 sur 20 est sanctionnée par l'attribution de l'EQEM .

Le contenu de cet examen est donné ci-dessous.

Matières.

Coefficient.

1. Épreuves théoriques

1

Questionnaire à choix multiples (QCM ) de 50 questions élaboré par le CFCA et portant sur :

 

— éducation militaire ;

 

— instruction militaire :

 

— connaissance des règles militaires ;

 

— service de semaine, sécurité ;

 

— armement, instruction technique du tir (ITT ) ;

 

— connaissances et pratique du combat, topographie ;

 

— nucléaire, biologique, chimique (NBC ) ;

 

— secourisme ;

 

— transmissions.

 

2. Épreuves pratiques (manœuvre à pied, armement, tir au FAMAS )

1

3. Sport (cf. contrôle APMS )

1

4. Motivation. Aptitude au commandement (*)

2

Total

5

(*) Note attribuée par le commandant du CIFC .

 

La réussite à cet examen permet d'être éventuellement, en fonction des besoins, sélectionné pour l'avancement.

Les appelés effectuant la formation initiale et titulaires du brevet de préparation militaire air (BPMA ) ont l'EQEM par équivalence.

APPENDICE 2. Certificat d'aptitude à l'encadrement.

L'obtention du certificat d'aptitude à l'encadrement (CAE ) est l'une des conditions nécessaires pour prétendre à l'avancement. Il n'est délivré qu'au personnel amené à assumer des responsabilités de cadre.

La sélection des appelés s'effectue au niveau des unités d'affectation en fonction des possibilités budgétaires de nomination et des directives du commandant de base.

1 Conditions d'attribution.

Le CAE est accordé par le commandant de base, sur proposition du commandant d'unité.

Les conditions d'attribution du CAE sont les suivantes :

  • avoir au moins deux mois de service pour les titulaires BPMA et trois mois de service pour les autres ;

  • être volontaire ;

  • avoir obtenu à l'EQEM une note supérieure ou égale à 12 sur 20 ou être titulaire de l'EQEM par équivalence ;

  • être sélectionné par l'unité d'affectation ;

  • avoir une note minimale de 13 sur 20 sur la fiche de proposition pour l'attribution du CAE (annexe 1, appendice 2).

2 Rôle du commandant d'unité.

En fonction de sa gestion prévisionnelle et des directives du commandant de base, le commandant d'unité :

  • établit pour chaque candidat proposé une fiche de notation chiffrée, dont le modèle est donné ci-après ;

  • transmet au commandant de base pour le 20 de chaque mois ses propositions d'attribution du CAE .

3 Rôle du bureau personnel militaire (BPM).

Le rôle du BGP est de :

  • vérifier les fiches de proposition ;

  • soumettre au commandant de base la liste des candidats proposés ;

  • après accord, établir la décision d'attribution du CAE pour signature du commandant de base ;

  • enregistrer le mouvement dans le fichier GESPAIR ;

  • mettre à jour ses fichiers.

Figure 1. FICHE DE PROPOSITION POUR L'ATTRIBUTION DU CERTIFICAT D'APTITUDE A L'ENCADREMENT.

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APPENDICE 3. Formation d'entretien en unité.

Contenu

La formation d'entretien en unité est dispensée jusqu'à la fin du service par les unités d'affectation.

Contenu

ATTRIBUTION DU CERTIFICAT D'AIDE SPÉCIALISTE (CAS).

Le certificat d'aide spécialiste est attribué à huit mois de service par le commandant de base au personnel fusilier commando selon les modalités définies par les textes de la DPMAA .

ANNEXE II. Dispostions particulières au CIFC.

1 Aptitude médicale.

1.1 Fusilier commando ou conducteur de chien.

Le SIGYCOP minimum pour être fusilier commando ou conducteur de chien est de :

2 1 2 3* 2** 2 2

* Y = 4 toléré avec une acuité visuelle égale à 6/10 pour les deux yeux sans correction, soit 3/10 pour chaque œil ou 4/10 et 2/10 ou 5/10 et 1/10.

** C = 3 toléré sous réserve d'un test de capacité chromatique professionnelle satisfaisant.

C = 3 correspond à des erreurs minimales dans la reconnaissance des feux colorés excluant toute confusion franche entre le vert et le rouge.

[Cf.  Instruction 4000 /DEF/DPMAA/BRF/REGL du 12 juin 1998 (BOC, p. 3263) modifié, et inst. 776 /DEF/DCSSA/AST/AS du 16 mars 1999 (BOC, p. 3145)].

De plus, tous ces appelés doivent faire l'objet d'une catégorisation médico-physiologique en vue de l'entraînement physique militaire et sportif. Ils doivent être classés dans les catégories I et II [cf.  inst. 362 /DEF/DCSSA/AST/AS du 10 février 1997 (BOC, p. 989)].

Les appelés déclarés inaptes à la spécialité lors de la visite médicale d'incorporation ou classés catégorie III, poursuivent leur formation initiale dans un CIM .

1.2 Pratique du parachutisme.

Le SIGYCOP minimum 2 1 2 3* 2** 2 2 permet d'effectuer les sauts d'initiation au parachutisme.

L'aptitude à servir dans les troupes aéroportées est définie par le même SIGYCOP auquel s'ajoutent les exigences particulières définies par l' instruction 776 /DEF/DCSSA/AST/AS du 16 mars 1999 . Cette aptitude n'est exigée que pour les appelés affectés dans une unité parachutiste de l'armée de l'air.

2 Action du commandement.

2.1 Exposé du commandant du CIFC.

A l'issue des formalités d'incorporation, le commandant du CIFC réunit les jeunes appelés afin de :

  • se faire connaître et présenter les cadres ;

  • préciser, après un bref historique des fusiliers commandos de l'air, la mission du CFCA , des unités de protection et du CIFC ;

  • résumer le déroulement de leur formation initiale au CIFC et situer le cadre de leur formation d'entretien en unité de protection ;

  • susciter les candidatures pour les élèves officiers de réserve (EOR ) ;

  • décrire les spécialités offertes : fusilier commando et conducteur de chiens ;

  • dépeindre le régime de vie au CIFC ;

  • donner un aperçu sur les emplois qu'ils auront à tenir en unité.

2.2 Exposé du commandant de base.

A l'issue des opérations d'incorporation, le commandant de la base aérienne réunit les jeunes recrues pour :

  • se faire connaître ;

  • exposer la mission générale de la base.

Il doit faire à cette occasion un exposé sur la défense et sur le rôle des unités de la base dans le cadre de la défense nationale.

3 Remise des insignes de béret.

La cérémonie de remise des insignes de béret de fusilier commando de l'air a lieu avant celle de la présentation au drapeau. Elle est organisée à l'issue d'une marche effectuée pendant la période de nomadisation ou à l'occasion d'un exercice.

4 Utilisation des appelés pendant leur séjour au CIFC.

Les programmes de formation initiale sont très denses. Pour qu'ils puissent être totalement exécutés, il est impératif que les appelés consacrent tout leur temps à l'instruction. Ils ne doivent donc pas être utilisés à des tâches ou activités (service de garde, servitudes diverses, prise d'arme…) non prévues dans les programmes de formation, sauf cas exceptionnel à soumettre à l'accord du CFCA .

5 Affectation du personnel.

Dans le cadre de l'application du service national à dix mois, les effectifs disponibles pour être incorporés dans le CIFC correspondent au juste besoin des unités de protection.

La capacité d'accueil du CIFC ne permet pas d'absorber un excédent significatif pour compenser les pertes post-incorporation.

En conséquence, afin d'assurer la mission protection avec efficacité, les régions aériennes doivent réduire le déficit éventuel du CIFC en puissant dans les CIM .

Compte tenu des besoins, paix et mobilisation, qualitatifs et quantitatifs, des unités, les régions aériennes affectent le personnel formé au plus près de son lieu de résidence afin de pouvoir le conserver ensuite dans son unité comme réservistes.