> Télécharger au format PDF
Archivé DIRECTION CENTRALE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES : sous-direction « plans-capacités » ; bureau « médecine d'armée »

ARRÊTÉ relatif à la détermination du profil médical d'aptitude en cas de pathologie médicale ou chirurgicale.

Du 20 décembre 2012
NOR D E F E 1 2 5 2 8 2 3 A

Autre(s) version(s) :

 

Pièce(s) jointe(s) :     Deux annexes.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  510-4.1.

Référence de publication : BOC n°28 du 28/6/2013

Le ministre de la défense,

Vu le code de la défense, et notamment ses articles L. 4132-1. et R. 3233-1. et suivant ; 

Vu le décret n° 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ; 

Vu le décret n° 2008-967 du 16 septembre 2008 fixant les règles de déontologie propres aux praticiens des armées ;

Vu l'arrêté du 20 décembre 2012 relatif à la détermination et au contrôle de l'aptitude médicale à servir du personnel militaire,

Arrête :

1.

Dans le cadre de la détermination et du contrôle de l'aptitude médicale à servir du personnel militaire, les praticiens des armées se réfèrent au présent arrêté pour attribuer un coefficient aux différents sigles du profil médical :

  • des candidats à l'engagement ou au volontariat dans les armées ;
  • des candidats à l'engagement spécial dans les réserves ;
  • du personnel militaire d'active ou de réserve.

Complément indispensable à cet arrêté, des textes réglementaires sous timbre de chaque armée, direction et service, ou de la gendarmerie nationale précisent les profils médicaux ainsi que les conditions requises pour l'aptitude médicale à l'engagement et aux diverses spécialités.

2.

Les données recueillies au cours d'un examen d'aptitude médicale sont exprimées par la formule dite « profil médical ». Ce profil médical rassemble sept rubriques, chacune identifiée par un sigle et affectée d'un coefficient variable.

Les sigles correspondent respectivement :

S

:

à la ceinture scapulaire et aux membres supérieurs.

              

I

:

à la ceinture pelvienne et aux membres inférieurs.

              

G

:

à l'état général.

              

Y

:

aux yeux et à la vision (sens chromatique exclu).

              

C

:

au sens chromatique.

              

O

:

aux oreilles et à l'audition.

              

P

:

au psychisme.

              

Le choix du sigle dépend de la localisation de la région anatomique ou de l'organe examiné, de la nature de l'affection ou de l'anomalie constatée. Toutefois, l'appréciation de l'état général (G) ne se limite pas à la complexion ou à la robustesse physique générale définie en annexe I. Toute affection, évolutive ou non, peut influer sur le coefficient attribué au sigle G dès lors qu'elle est susceptible de retentir sur l'organisme dans son ensemble par des complications ou une diminution de la résistance et de l'activité du sujet.

Le profil médical est établi à l'aide du schéma suivant, sur lequel les coefficients sont portés en dessous du sigle correspondant :

SIGYCOP
       

3.

Le coefficient à attribuer à l'un des sigles du profil médical est choisi en fonction de la gravité de l'affection ou de l'importance des séquelles sans prendre en considération la catégorie de personnel à laquelle appartient le sujet examiné, son emploi, son ancienneté de service ou son grade. L'éventail de ces coefficients couvre les différents degrés allant de la normalité, qui traduit l'aptitude sans restriction, jusqu'à l'affection grave ou l'impotence fonctionnelle majeure, qui commande l'inaptitude totale. De ce fait, les résultats d'un bilan médical se trouvent transposés en niveaux qui permettent d'émettre un avis sur l'aptitude médicale du personnel à servir ou à la spécialité, à partir de critères ou normes définis par le commandement.

Les sigles S, I, G, Y, O peuvent varier de 1 à 6, le sigle C de 1 à 5 et le sigle P de 0 à 5. Les coefficients proposés correspondent aux niveaux d'aptitude indiqués ci-après.

Coefficient 0 : il n'existe que pour le sigle P. Attribué au sigle P par le médecin des forces ou le spécialiste en psychiatrie des hôpitaux des armées, il traduit l'aptitude à l'engagement telle qu'elle peut être évaluée lors d'une expertise médicale initiale. Ce coefficient temporaire n'est attribué qu'à l'engagement et doit être réévalué avant la fin de la période probatoire.

Coefficient 1 : il traduit l'aptitude à tous les emplois des armées, même les plus pénibles, les plus contraignants ou les plus stressants. Attribué au sigle P avant la fin de la période probatoire par le médecin des forces ou le médecin des hôpitaux des armées spécialiste en psychiatrie, il traduit l'aptitude à tous les emplois des armées.

Coefficient 2 : il autorise la plupart des emplois militaires. Attribué au sigle P par le médecin des forces ou le médecin des hôpitaux des armées spécialiste en psychiatrie, il permet le maintien de l'aptitude à servir d'un militaire souffrant de troubles psychopathologiques, sous réserve de restriction temporaire de certaines de ses activités.

Coefficient 3 :

  • attribué à l'un des sigles S, I ou G, il entraîne une restriction significative dans l'entraînement (notamment l'entraînement physique au combat) et limite l'éventail des emplois (en particulier ceux de combattants placés en première ligne) ;
  • attribué au sigle P par le médecin des forces ou par le médecin des hôpitaux des armées spécialiste en psychiatrie, il entraine une inaptitude temporaire au service, en raison de troubles psychiatriques ou psychologiques dont la nature, la sévérité et/ou la prise en charge médicale sont temporairement incompatibles avec le service actif.

Coefficient 4 :

  • attribué à l'un des sigles S, I ou G, il exempte de tout entraînement physique au combat et impose des restrictions importantes d'activité, précisées par le médecin ;
  • attribué au sigle C, il indique une inaptitude à la conduite des véhicules du groupe II. (poids lourd et transport en commun) ;
  • attribué au sigle P par le médecin des hôpitaux des armées spécialiste en psychiatrie, il indique une inaptitude définitive à servir en raison de troubles psychopathologiques, ou de troubles importants de la personnalité ou de l'adaptation.

Coefficient 5 :

  • attribué au sigle Y, il est incompatible avec de nombreux emplois opérationnels et la conduite des véhicules du groupe II. Il reste compatible avec la majorité des emplois de soutien ;
  • attribué à l'un des sigles S, I, G ou O, il impose des restrictions majeures d'activité, précisées par le médecin et entraine une inaptitude à la conduite des véhicules du groupe II. ;
  • attribué au sigle P par le médecin des forces ou le médecin des hôpitaux des armées spécialiste en psychiatrie, lors de l'expertise médicale initiale ou à l'incorporation, et par le seul médecin spécialiste en psychiatrie au cours du service actif, il indique une inaptitude totale et définitive à servir en raison d'une pathologie psychiatrique évolutive ou d'antécédents de pathologie psychiatrique.

Coefficient 6 : quel que soit le sigle auquel il est attribué, il entraine une inaptitude totale.

4.

L'indice temporaire « T » peut être attribué à l'un des coefficients des divers sigles du profil médical. Il marque :

  • soit l'existence d'une affection susceptible de guérir ou d'évoluer favorablement (spontanément ou après traitement) et qui, par conséquent, n'entraînera qu'une restriction temporaire de l'aptitude ;
  • soit un doute quant à la réalité d'un syndrome fonctionnel, à manifestations essentiellement subjectives ;
  • soit une incertitude concernant le coefficient à attribuer, dans l'attente d'un complément d'information, d'investigations complémentaires et/ou d'un avis spécialisé.

5.

Dans l'annexe I., définissant les critères de morphologie générale, et dans le répertoire analytique des pathologies, constituant l'annexe II. du présent arrêté, les informations sont réparties en 3 colonnes, précisant respectivement la pathologie en cause, le(s) sigle(s) concerné(s) du profil médical et le coefficient à attribuer à ce(s) sigle(s).

Confronté à une affection décrite dans un index du répertoire analytique, le médecin du service de santé des armées est tenu de respecter les indications qui y sont données en matière de cotation du profil médical puis de déterminer l'aptitude médicale en se référant aux textes réglementaires des armées, directions et services, ou de la gendarmerie nationale. Quand le coefficient peut fluctuer entre deux bornes, le médecin choisit la valeur lui paraissant la mieux adaptée à la situation clinique.

Ce répertoire est nécessairement incomplet. En présence d'affections qui n'y sont pas citées, le présent arrêté offre des possibilités d'appréciation par référence à celles qui ont été retenues.

6.

Le directeur central du service de santé des armées est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officel des armées.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le médecin général des armées,
directeur central du service de santé des armées,

Jean DEBONNE.

Annexes

Annexe I. Morphologie générale.

1. Taille, musculature, robustesse physique générale.

Indépendamment de toute affection, infirmité ou malformation dont la liste non exhaustive est donnée dans l'annexe suivante, l'aptitude doit être estimée en fonction de la complexion, la taille, la musculature et la robustesse.

La taille, en l'absence de pathologie sous-jacente influant sur le profil médical, ne constitue pas une cause médicale d'inaptitude si elle est en harmonie avec le poids et la musculature. Il appartient à chaque armée, direction ou service de préciser dans les textes réglementant l'aptitude à l'engagement, d'éventuels critères de taille selon la spécialité postulée.

1. Bonne musculature chez un sujet sportif ou harmonieusement développé.

G

1

2. Musculature satisfaisante chez un sujet gracile dont la robustesse et la résistance physique sont susceptibles de s'améliorer sous l'effet d'un entraînement physique bien conduit.

G

2

3. Musculature médiocre (associée ou non à une complexion disharmonieuse).

G

3 à 5 ou 3T à 4T

4. Chétivité constitutionnelle (constitution fragile, malingre).

G

5

2. Obésité.

L'estimation de la masse grasse repose sur le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC). Cet indice est le rapport du poids (P exprimé en kg) sur le carré de la taille (T exprimée en mètre) : IMC = P / (T) ².

L'organisation mondiale de la santé définit le surpoids par un IMC égal ou supérieur à 25 kg/m2 et l'obésité par un IMC égal ou supérieur à 30 kg/m2. L'obésité est qualifiée de modérée jusqu'à un IMC de 35 kg/m2, sévère entre 35 et 40 kg/m2 et morbide si l'IMC dépasse 40 kg/m2. L'IMC est corrélé à la quantité de masse adipeuse et c'est la mesure la plus utile pour évaluer le surpoids et l'obésité au niveau de la population car elle s'applique aux deux sexes et à toutes les tranches d'âge adulte. Il doit toutefois être considéré comme une indication approximative car il ne correspond pas nécessairement à la même masse graisseuse selon les individus.

Le tour de taille est un indicateur complémentaire de l'excès de graisse au niveau abdominal chez l'adulte (obésité abdominale). L'excès de graisse abdominale est associé, indépendamment de l'IMC, au développement des complications métaboliques et vasculaires de l'obésité. En conséquence, les recommandations de bonne pratique de la Haute autorité de santé, parues en 2011, précisent que, pour un IMC égal ou supérieur à 25 kg/m2 et inférieur à 35 kg/m2, l'examen clinique doit comprendre la mesure du tour de taille à mi-distance entre la dernière côte et le sommet de la crête iliaque. Selon les normes européennes, le niveau de risque augmente pour un tour de taille au-delà de 80 cm chez la femme et de 94 cm chez l'homme.

Les complications de l'obésité (cardio-vasculaires, tensionelles, métaboliques, sur l'appareil locomoteur, etc.) sont également prises en compte.

1. Surcharge pondérale (IMC = 25 à 29,9 kg/m2) non compliquée, quel que soit le tour de taille.

G

2

2. Obésité modérée (IMC = 30 à 34,9 kg/m2), non compliquée et non associée à une augmentation du tour de taille (< 80cm chez la femme et 94cm chez l'homme).

G

2 à 3

3. Obésité modérée (IMC = 30 à 34,9 kg/m2), non compliquée, associée à une augmentation du tour de taille (> 80cm chez la femme et 94cm chez l'homme).

G

3 à 4

4. Obésité modérée (IMC = 30 à 34,9 kg/m2), compliquée, quel que soit le tour de taille.

G

3 à 5

5. Obésité sévère (IMC = 35 à 39,9 kg/m2), selon la présentation clinique et les complications.

G

3 à 5

6. Obésité morbide (IMC supérieur ou égal à  40 kg/m2).

G

5

3. Maigreur.

1. Simple selon la robustesse (IMC < 18,5 kg/m2).

G

1 à 4

2. Anorexie mentale.

GP

5


Annexe II. Répertoire analytique des pathologies.

1. Système locomoteur.

1.1. Généralités sur le système locomoteur (index 1).

Ce titre comporte deux chapitres :

  • le premier donne des indications générales sur le principe de cotation des affections atteignant les différents éléments du système locomoteur ;
  • le second traite du retentissement fonctionnel de ces affections selon leur localisation.

1.2. Affections du système locomoteur en général.

1.2.1. Pathologie des os.

1.2.1.1. Fractures récentes en cours de consolidation (index 2).

1. À l'engagement.

SIG

5T

2. En cours de carrière selon la localisation.

SIG

3T à 5T

1.2.1.2. Fractures consolidées (index 3).

1. À l'engagement : matériel d'ostéosynthèse en place.

SIG

5

2. En cours de carrière :

- sans séquelle ;

SIG

1

- sans séquelle fonctionnelle avec matériel d'ostéosynthèse en place parfaitement toléré ;

SIG

1 à 3

- avec séquelles, à apprécier compte tenu de la localisation, de la nature des séquelles, de la gêne fonctionnelle et de la curabilité.

SIG

2 à 5

Nota. En cours de carrière, le matériel d'ostéosynthèse peut être laissé en place sur les humérus, radius et les os des mains.

1.2.1.3. Infection sur os continu (index 4).

Infection sur os continu.

SIG

3 à 5

1.2.1.4. Infection sur os discontinu (index 5).

Infection sur os discontinu (pseudarthrose septique), suivant la localisation et le degré de gêne fonctionnelle.

SIG

3 à 5

Infection sur materiel orthopédique.

SIG

3 à 6

1.2.1.5. Pseudarthrose (index 6).

Suivant localisation et gêne fonctionnelle.

SIG

3 à 5

1.2.1.6. Fractures pathologiques (index 7).

1. Sur lésions osseuses malignes.

SIG

6

2. Sur lésions osseuses bénignes :

- en cours de consolidation (voir index 2) ;

 

 

- traitées et consolidées depuis plus d'un an, suivant étiologie et selon localisation.

SIG

2 à 5

1.2.1.7. Ostéopathies génotypiques (index 8).

Maladie d'Albers-Schönberg, maladie de Lobstein, maladie exostosante, etc.

1. À l'engagement.

G

5 à 6

2. En cours de carrière, après avis spécialisé.

G

3 à 6

1.2.1.8. Ostéopathies fragilisantes (index 9).

1. Ostéoporose :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière, après avis spécialisé.

G

3 à 6

2. Ostéopénie.

G

2 à 5

3. Ostéomalacie évolutive :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

3 à 5

4. Rachitisme guéri, selon séquelles.

G

2 à 3

1.2.1.9. Ostéonécroses aseptiques (index 10).

1. À l'engagement :

- localisation épiphysaire ou grosses articulations ;

SI

5 à 6

- autres localisations, selon retentissement et avis spécialisé.

SI

2 à 6

2. En cours de carrière, selon localisation et avis spécialisé.

SI

2 à 6

1.2.1.10. Maladie de Paget (index 11).

Maladie de Paget, suivant localisation, extension et allure évolutive.

G

2 à 6

1.2.2. Pathologie des articulations.

1.2.2.1. Rhumatismes inflammatoires.
1.2.2.1.1. Rhumatisme articulaire aigu (index 12).

1. En évolution.

G

5T

2. Guéri : apprécier les séquelles (voir index 100 à 118 concernant les affections cardio-vasculaires).

 

 

1.2.2.1.2. Spondylarthropathies (index 13).

1. Spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, rhumatisme des maladies digestives :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière.

G

2 à 5

2. Arthrites réactionnelles, syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, suivant évolutivité et/ou séquelles :

- à l'engagement ;

S I G

5

- en cours de carrière :

- non évolutives depuis 1 an, sans séquelle ;

S I G

2

- non évolutives depuis 1 an, avec séquelles articulaires ;

S I G

3 à 6

- en poussée ou de moins de 1 an.

S I G

3T à 5T

1.2.2.1.3. Polyarthrite rhumatoïde (index 14).

1. À l'engagement.

G

5

2. En cours de carrière, après avis spécialisé.

G

2 à 5

1.2.2.1.4. Monoarthrite ou polyarthrite chronique inclassées ou rhumatisme palindromique (index 15).

1. À l'engagement :

- en évolution ou guéri depuis de moins de 5 ans ou avec séquelles ;

G

5

- guéri sans séquelle depuis plus de 5 ans.

G

2

2. En cours de carrière, après avis spécialisé.

G

3 à 5

1.2.2.1.5. Arthropathies inflammatoires symptomatiques d'une connectivite (index 16).

1. À l'engagement.

G

5 à 6

2. En cours de carrière, après avis spécialisé.

G

3 à 6


1.2.2.2. Rhumatismes non inflammatoires.
1.2.2.2.1. Arthroses (index 17).

Arthroses, selon gêne fonctionnelle (voir localisation au 1.2.).

SIG

2 à 5

1.2.2.3. Arthropathies métaboliques.
1.2.2.3.1. Arthropathies microcristallines (goutte, chondrocalcinose, hydroxyapatite) (index 18).

Arthropathies microcristallines, selon importance et évolutivité (voir index 143).

SIG

2 à 6

1.2.2.4. Ostéo-arthopathies infectieuses.
1.2.2.4.1. Arthrites ou ostéo-arthrites septiques tuberculeuses ou non (index 19).

1. À l'engagement.

SIG

5

2. En cours de carrière, traitées et non évolutives selon la localisation et les séquelles.

SIG

2 à 5

1.2.2.5. Arthropathies diverses.
1.2.2.5.1. Corps étranger intra-articulaire (index 20).

Quelle qu'en soit l'origine (ostéochondromatose, ostéochondrite, fracture ostéochondrale, etc.) :

1. à l'engagement ;

SI

5

2. en cours de carrière.

SI

2 à 5

1.2.2.5.2. Raideur des grandes articulations (index 21).

1. Raideur peu importante, sans trouble fonctionnel marqué.

SI

3

2. Raideur importante, avec troubles fonctionnels accusés.

SI

4 à 6

1.2.2.5.3. Hyperlaxité articulaire (voir index 205) (index 22).

1. Modérée sans instabilité.

SI

2 à 3

2. Avec instabilité.

SI

4 à 6

1.2.2.6. Pathologie synoviale (à l'exception de tumeur, synovite inflammatoire, infectieuse et ostéochondromatose).
1.2.2.6.1. Synovite villonodulaire hémopigmentée (index 23).

1. À l'engagement.

SIG

5

2. En cours de carrière.

SIG

3 à 5


1.2.2.6.2. Kyste synovial articulaire, tendineux ou des gaines tendineuses (index 24).

Suivant importance et degré de gêne fonctionnelle.

SIG

1 à 4

1.2.3. Pathologie juxta-articulaire et extra-articulaire.

1.2.3.1. Amyotrophie (index 25).

Amyotrophie (voir index 328).

 

 

1.2.3.2. Lésions musculaires (index 26).

1. Ruptures et hernies musculaires :

- peu étendue, avec gêne fonctionnelle légère ;

SI

2 à 3

- avec troubles fonctionnels très importants.

SI

4 à 5

2. Perte de substance musculaire :

- peu étendue, avec gêne fonctionnelle légère ;

SIG

2 à 3

- très étendue avec gêne fonctionnelle importante.

SIG

4 à 5

3. Adhérences et rétractions musculaires :

- avec gêne fonctionnelle légère ;

SIG

2 à 3

- avec gêne fonctionnelle importante.

SIG

4 à 5

1.2.3.3. Rétraction ischémique (index 27).

Rétraction ischémique, selon le degré.

SI

4 à 5

1.2.3.4. Syndrome chronique d'effort des loges des membres (index 28).

1. Non opéré.

SI

3

2. Opéré sans séquelle.

SI

1

3. Opéré avec séquelles.

SI

2 à 3

1.2.3.5. Algodystrophie (index 29).

Quelle que soit l'étiologie :

- en évolution.

SI

5T

- guérie, suivant séquelles.

SI

1 à 5

1.2.3.6. Tendinopathies (index 30).

1. À l'engagement.

SI

5

2. En cours de carrière suivant la localisation et le retentissement fonctionnel.

SI

2 à 5


1.3. Étude topographique des affections du système locomoteur.

1.3.1. Rachis.

1.3.1.1. Algies.
1.3.1.1.1. Remarques (index 31).

En ce qui concerne le problème des algies du rachis quelques remarques s'imposent :

1. il n'existe pas de parallèle entre l'intensité et l'existence même de manifestations fonctionnelles et la présence ou l'importance d'anomalies du rachis en imagerie :

  • la détérioration structurale des disques intervertébraux qui constitue l'une des causes majeures des lombalgies et des sciatalgies n'a, durant une période s'étendant parfois sur plusieurs années, aucune traduction en imagerie ;
  • à l'inverse, des anomalies manifestes en imagerie et parfois importantes (anomalies transitionnelles lombo-sacrées, ostéophytose vertébrale étagée, séquelles en imagerie de dystrophie rachidienne de croissance, etc.) peuvent être totalement étrangères au syndrome douloureux que présente le malade ;
  • par conséquent, le diagnostic d'un état lombalgique ou sciatalgique repose essentiellement sur les données de l'interrogatoire (caractères de la douleur) et de l'examen clinique. Les données de l'examen d'imagerie sont le plus souvent contingentes ;

2. les anomalies vertébrales notamment les blocs vertébraux congénitaux, les anomalies transitionnelles lombo-sacrées, les lyses isthmiques avec ou sans listhésis, les séquelles de dystrophie rachidienne de croissance, etc. sont souvent ignorées des sujets qui en sont porteurs, mais ce sont des facteurs favorisants des accidents de détériorations discales. Ces anomalies sont donc incompatibles avec certains emplois comportant un surmenage du rachis. Il est donc indispensable que dans la détermination de l'aptitude à ces emplois, des examens d'imagerie du rachis soient pratiqués systématiquement en complément de l'examen clinique.

1.3.1.1.2. Cervicalgies, dorsalgies, lombalgies récidivantes ou chroniques (index 32).

Après élimination des algies symptomatiques (voir aussi index 362 à index 372) :

1. à l'engagement :

- aiguës ;

G

5T

- chroniques,

G

5

2. en cours de carrière.

G

2 à 5

1.3.1.1.3. Radiculalgies par conflit disco-radiculaire (index 33).

Radiculalgies cervico-brachiales, sciatiques ou fémorales (anciennement crurales), guéries et selon séquelles.

G

2 à 5

1.3.1.2. Anomalies en imagerie.
1.3.1.2.1. Anomalies congénitales (index 34).

1. Anomalies de la charnière occipito-cervicale :

- cas mineurs et équilibrés ;

G

1 à 2

- avec asymétrie et déséquilibrées, suivant symptomatologie, notamment neurologique.

G

3 à 6

2. Anomalies dorso-lombaires ou lombo-sacrées :

- charnière dorso-lombaire ;

G

1 à 2

- charnière lombo-sacrée :

- symétrique sans trouble statique ;

G

1 à 2

- asymétrique avec troubles statiques (voir scoliose et blocs vertébraux) ;

 

- dystrophie rachidienne de croissance (maladie de Scheuermann) suivant niveau dorsal ou lombaire, nombre de vertèbres atteintes, importance des altérations structurales et statiques, et surtout retentissement fonctionnel.

G

2 à 4

3. Déhiscence des vertèbres :

- somatoschisis, rachischisis ;

G

3 à 6

- spina bifida :

- sans malformation associée ;

G

1

- avec malformation du type méningocèle (voir index 351).

G

6

4. Spondylolyse bilatérale (ou lyse isthmique) :

- sans spondylolisthésis ;

G

2

- avec spondylolisthésis cervical ;

G

5 à 6

- avec spondylolisthésis lombaire :

- de type 1 (1/3 de la longueur d'un plateau vertébral sur le cliché de profil) ;

G

2 à 4

- de type II. ou III.

G

3 à 6

5. Blocs vertébraux congénitaux :

- de 2 vertèbres, sans modification profonde de la statique (type bloc C2/C3) ;

G

1 à 2

- de 2 vertèbres avec modifications morphologiques des corps vertébraux (hémivertèbre, hémicorps), suivant retentissement sur la statique ;

G

3 à 6

- de 3 vertèbres et plus, suivant retentissement sur la statique.

G

4 à 6

1.3.1.2.2. Anomalies acquises (index 35).

1. Attitude scoliotique (sans rotation des corps vertébraux) suivant importance.

G

1 à 3

2. Scoliose vraie (avec rotation des corps vertébraux sans anomalie congénitale ou acquise des vertèbres) :

- au dessous de 15 °C ;

G

2

- de 15 à 30 °C ;

G

2 à 4

- supérieure à 30 °C.

G

4 à 6

3. Accentuation de la cyphose dorsale physiologique (suivant l'importance de la déformation, la symptomatologie et le morphotype).

G

2 à 6

4. Hyperlordose lombaire isolée (suivant le degré, l'importance de la déformation, la symptomatologie et le morphotype).

G

2 à 6

5. Cervicarthrose, dorsarthrose, lombarthrose, selon symptomatologie.

G

3 à 5

1.3.1.3. Traumatismes.
1.3.1.3.1. Fractures et entorses (index 36).

1. Sans signe neurologique :

- sans séquelle clinique, sans déformation ;

G

1 à 2

- avec syndrome rachidien (raideur, douleurs) ;

G

2 à 4

- avec cyphose régionale modérée ;

G

2 à 4

- avec cyphose régionale sévère ;

G

4 à 6

- avec scoliose résiduelle (voir index 35) ;

 

 

- avec instabilité résiduelle ;

G

3 à 6

- avec matériel d'ostéosynthèse en place :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

2 à 5

2. Avec séquelles neurologiques :

- séquelles radiculaires, suivant la topographie ;

G

2 à 6

- séquelles médullaires, suivant le niveau et l'importance.

G

5 à 6

1.3.1.4. Pathologie dégénérative rachidienne.
1.3.1.4.1. Remarques (index 37).

Par pathologie dégénérative rachidienne, il faut entendre les altérations osseuses et disco-ligamentaires telles que l'arthrose, les discopathies, révélées notamment par les barres disco-ostéophytiques à l'origine de douleurs rachidiennes et radiculaires et de glissements vertébraux (voir index 33 et 35 des anomalies acquises). Les sténoses canalaires cervicales et lombaires sont incluses dans la pathologie rachidienne dégénérative. Elles sont liées au rétrécissement du canal rachidien par les discopathies, l'arthrose interapophysaire postérieure et l'hyperthrophie des ligaments jaunes, survenant parfois sur des canaux rachidiens congénitalement étroits.

1.3.1.4.2. Sténose canalaire cervicale ou lombaire (canal cervical ou lombaire rétréci) (index 38).

1. Non symptomatique.

G

3 à 5

2. Symptomatique.

G

5

3. Opérée avec matériel en place.

G

3T à 5T

4. Opérée sans matériel.

G

3 à 5

1.3.1.5. Torticolis congénital.
1.3.1.5.1. Torticolis congénital (index 39).

Torticolis congénital.

G

2 à 5


1.3.2. Affections des membres et ceintures.

1.3.2.1. Généralités.
1.3.2.1.1. Atteinte de deux membres homologues (index 40).

Règle générale de détermination du coefficient pour les affections atteignant deux membres homologues : pour l'attribution du coefficient au sigle S (ou au sigle I), il convient de procéder de la manière suivante :

1. d'abord déterminer, pour chaque côté, le coefficient attribuable au sigle S (ou au sigle I) ;

2. ensuite, pour l'attribution du coefficient définitif, se référer au tableau suivant, lequel porte en abscisse les valeurs de S (ou I) déterminées compte tenu des seules lésions du membre supérieur (ou inférieur) droit et en ordonnée les valeurs de S (ou I) déterminées compte tenu des seules lésions du membre supérieur (ou inférieur) gauche. À l'intersection des lignes et des colonnes, on lit le coefficient à attribuer en définitive au sigle S (ou au sigle I).

 

MEMBRE DROIT.

2

3

4

5

MEMBRE GAUCHE.

2

3

4

4

5

3

4

4

5

5

4

4

5

5

6

5

5

5

6

6

Exemple : sujet ayant perdu à droite une phalange de l'index (S 2) et, à gauche, l'annulaire et l'auriculaire (S 3). En lisant le, tableau on voit qu'il doit être classé S 4.

1.3.2.1.2. Atrophie congénitale d'un membre (index 41).

Selon l'importance.

SI

3 à 6

1.3.2.1.3. Amputation d'un segment de membre (index 42).

À l'exception de la main (voir index 49) et du pied (voir index 53).

1. À l'engagement.

SI

6

2. En cours de carrière.

SI

3 à 5

1.3.2.1.4. Brûlures et/ou gelures (index 43).

Selon nature des séquelles, de la gêne fonctionnelle et de la curabilité (voir index 199).

SI

2 à 6

1.3.2.2. Ceinture scapulaire et membre supérieur.
1.3.2.2.1. Malformations, déformations, lésions de la ceinture scapulaire (index 44).

Nota. Pour les affections atteignant deux membres homologues, consulter aussi l'index 40.

1. Sans gêne fonctionnelle des mouvements de l'épaule.

S

2

2. Avec gêne fonctionnelle des mouvements de l'épaule.

S

3 à 5

3. Luxation récidivante de l'épaule :

- à l'engagement, opérée ou non ;

S

5

- en cours de carrière, opérée ou non.

S

2 à 5

1.3.2.2.2. Lésions de la clavicule (index 45).

Cal vicieux, pseudarthrose, luxation des extrémités interne ou externe, suivant le degré de gêne fonctionnelle et l'importance de la douleur.

S

2 à 4

1.3.2.2.3. Arthrose du membre supérieur (index 46).

Arthrose du membre supérieur suivant la localisation et le retentissement fonctionnel.

S

2 à 5

1.3.2.2.4. Déformation de l'avant bras, perte totale ou partielle des mouvements de flexion-extension et/ou prosupination (index 47).

Main bote, maladie de Madelung, déformation post-traumatique, selon impotence fonctionnelle.

S

3 à 5

1.3.2.2.5. Affections du poignet (index 48).

1. Fracture du scaphoïde.

S

5T

2. Pseudarthrose du scaphoïde :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

3T

3. Pseudarthrose du scaphoïde opérée :

- consolidée sans anomalie du carpe, ni cal vicieux, ni arthrose ;

S

2 à 5

- consolidée avec anomalie du carpe, ou cal vicieux, ou arthrose.

S

3 à 5

4. Maladie de Kienböck, suivant le degré de gêne fonctionnelle l'importance de la douleur et le stade radiologique :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

3 à 5

5. Maladie de Dupuytren :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

2 à 5

1.3.2.2.6. Anomalies des chaînes digitales (index 49).

1. Raideur, arthrose, incurvation, flexion, extension, malformation selon gêne fonctionnelle.

S

2 à 5

2. Séquelles de lésions de la colonne du pouce interdisant toute pince pollicidigitale :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

3 à 5

3. Perte de la colonne du pouce :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

3 à 5

4. Séquelles de lésions de l'index interdisant toute pince pollicidigitale :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

3 à 5

5. Perte totale de l'index :

- à l'engagement ;

S

5

- en cours de carrière.

S

3 à 5

6. Amputation digitale partielle autre que le pouce et l'index, selon le résultat fonctionnel.

S

2 à 5

1.3.2.3. Ceinture pelvienne et membre inférieur.
1.3.2.3.1. Inégalité de longueur des membres inférieurs (détermination clinique et radiologique, incluant l'évaluation du retentissement rachidien) (index 50).

1. Inférieure ou égale à 2 centimètres, compensée et sans retentissement rachidien.

I

1 à 2

2. De 2 à 3 centimètres.

I

3 à 4

3. Supérieure à 3 centimètres.

I

5

Nota. Le port d'une compensation efficace (semelle ou talonnette) est un facteur minorant dans la cotation. En cas de retentissement rachidien (voir index 35).

4. À l'engagement, chirurgie d'allongement d'un ou des membres.

I

5

1.3.2.3.2. Affections de la hanche (détermination clinique et radiologique obligatoire) (index 51).

1. Ankylose.

I

5

2. Malformation dysplasique (cotyloïdienne, fémorale ou mixte) :

- anomalie radiologique faible et asymptomatique ;

I

3

- hanche symptomatique ou dysplasie sévère.

I

4 à 5

3. Coxarthrose ou ostéonécrose clinique et radiologique débutante (cf. index 10 et 17).

I

3

4. Coxarthrose ou ostéonécrose évoluée.

I

4 à 5

5. Chirurgie de la hanche :

- à l'engagement : antécédent de chirurgie de la hanche ;

I

3 à 5

- en cours de carrière : prothèse totale de hanche, selon le résultat fonctionnel et radiologique.

I

3 à 5

Nota. En cours de carrière, le classement I = 3 pour hanche dysplasique, coxarthrose, ostéonécrose aseptique de la tête fémorale débutante ou prothèse totale de hanche est compatible avec une affectation en collectivités et territoires d'outre-mer dans un emploi sédentaire.

6. Séquelles de traumatisme (voir index 3).

 

 

1.3.2.3.3. Affections du genou (index 52).

Les valeurs des amplitudes articulaires du genou sont appréciées de manière comparative avec le côté sain et estimées normales à 10 °C - 0 - 140 °C.

1. Morphotype congénital :

- genu valgum, genu varum, mesure des distances intermalléolaires (valgum) ou intercondyliennes (varum) :

- inférieures à 3 cm ;

I

1

- entre 3 et 5 cm ;

I

2

- supérieures à 5 cm :

- pangonométrie < 10 °C ;

I

2

- pangonométrie ≥ 10 °C.

I

3 à 5

- genu recurvatum :

- pangonométrie 10 à 20 °C ;

I

2 à 4

- pangonométrie ≥ 20 °C.

I

5

- troubles d'axe majeurs (> 10 °C frontal et/ou > 20 °C sagittal) constituant une inaptitude à l'engagement.

I

5

2. Malformations acquises :

- pangonométrie < 5 °C ;

I

2

- pangonométrie ≥ 5 °C ;

I

3 à 5

- troubles d'axe majeurs (> 5 °C frontal et/ou > 10 °C sagittal) constituant une inaptitude à l'engagement.

I

5

3. Ankylose du genou.

I

5

4. Limitation de la flexion, à l'examen comparatif :

- limitation < 20 °C ;

I

2 à 3

- limitation ≥ 20 °C.

I

4 à 5

5. Limitation de l'extension, à l'examen comparatif :

- déficit d'extension < 10 °C ;

I

2

- déficit d'extension de 10° à 20 °C ;

I

3

- déficit d'extension ≥ 20 °C ;

I

5

6. Laxité antérieure chronique du genou :

- à l'engagement, compte-rendu opératoire indispensable pour les genoux opérés :

- opérée par ligamentoplastie strictement isolée du ligament croisé antérieur (LCA) depuis plus de un an, sans laxité résiduelle différentielle antérieure, ni instabilité, sans lésion ménisco-chondrale ni périphérique associée ;

I

2

- opérée par ligamentoplastie quelque soit le recul, avec lésion ménisco-chondrale ou périphérique associée ou avec laxité résiduelle différentielle antérieure minime ou  instabilité ;

I

5

- non opérée.

I

5

- en cours de carrière :

- opérée par ligamentoplastie depuis plus de un an, sans laxité résiduelle différentielle antérieure isolée, ni instabilité, sans lésion ménisco-chondrale ni périphérique associée ;

I

2

- opérée par ligamentoplastie quelque soit le recul, avec lésion ménisco-chondrale ou périphérique associée ou avec laxité   résiduelle différentielle antérieure ou  instabilité ;

I

3 à 5

- non opérée :

- avec laxité résiduelle différentielle clinique minime antérieure isolée, sans instabilité, sans lésion ménisco-chondrale ni périphérique associée ;

I

2

- avec laxité résiduelle différentielle modérée, sans instabilité ;

I

3

- avec laxité évoluée avec lésion ménisco-chondrale et/ou instabilité.

I

3 à 5

7. Laxité postérieure ou collatérale (interne ou externe) chronique du genou :

- à l'engagement ;

I

5

- en cours de carrière selon la gêne fonctionnelle.

I

3 à 5

8. Lésions méniscales et / ou chondrales objectivées par examen d'imagerie :

- traitées sans séquelle et asymptomatique ;

I

2

- traitées et symptomatique (douleur, hydarthrose) ;

I

3

- non traitées et symptomatique.

I

4

9. Pathologie fémoro-patellaire :

- à l'engagement :

- antécédents de chirurgie de l'instabilité rotulienne ;

I

5

- syndrome rotulien douloureux.

I

5

- en cours de carrière :

- syndrome rotulien douloureux ;

I

2 à 3

- instabilité rotulienne stabilisée sans lésion chondrale ;

I

2

- instabilité rotulienne stabilisée avec lésion chondrale ;

I

3

- instabilité rotulienne récidivante ou malformation fémoro-patellaire ou du système extenseur.

I

3 à 4

10. Maladie de Pellegrini-Stieda, d'Osgood-Schlatter :

- sans séquelle fonctionnelle ;

I

1 à 2

- avec séquelles, selon la gêne fonctionnelle.

I

3

11. Gonarthrose :

- à l'engagement, gonarthrose opérée ou non, ou ostéotomie tibiale ou fémorale ;

I

5

- en cours de carrière :

- gonarthrose ou ostéonécrose clinique et radiologique débutante ;

I

3

- gonarthrose ou ostéonécrose évoluée ;

I

4 à 5

- ostéotomie, prothèse unicompartimentale, prothèse totale de genou sur gonarthrose, selon résultat.

I

3 à 5

Nota. En cours de carrière, le classement I = 3 pour gonarthrose ou ostéonécrose aseptique débutante ou ostéotomie ou prothèse est compatible avec une affectation en collectivités et territoire d'outre-mer dans un emploi sédentaire.

1.3.2.3.4. Affections des chevilles et des pieds (index 53).

1. Instabilité chronique de la cheville :

- à l'engagement :

- laxité ou instabilité chronique ;

I

5

- laxité et/ou instabilité chronique(s) opérée(s), selon le résultat fonctionnel ;

I

2 à 5

- en cours de carrière :

- instabilité chronique stabilisée par ligamentoplastie ;

I

2

- entorses à répétition sans laxité ;

I

3

- laxité et instabilité chronique ;

I

4

- instabilité ou syndrome sous-talien.

I

4

2. Arthrose de la cheville :

- à l'engagement ;

I

5

- en cours de carrière :

- débutante ;

I

3

- évoluée et enraidissante ;

I

4 à 5

- arthrodèse ou arthroplastie.

I

3 à 4

3. Pieds plats (examen podoscopique) selon le retentissement algo-fonctionnel.

I

1 à 3

4. Pieds creux (examen podoscopique) :

- pieds creux simples selon le retentissement algo-fonctionnel ;

I

1 à 3

- pieds creux neurologiques (voir index 315 à index 361) ;

I

3 à 5

5. Troubles statiques de l'arrière pied (varus, valgus) :

- asymptomatique et sans trouble de la marche ;

I

1 à 2

- symptomatique ou avec troubles de la marche.

I

3 à 4

6. Troubles statiques de l'avant pied (métatarsus varus, avant pied rond) :

- asymptomatique et sans trouble de la marche ;

I

2

- symptomatique ou avec troubles de la marche ;

I

3

- hallux valgus ou quintus varus :

- asymptomatique ;

I

1

- opéré asymptomatique ;

I

2

- symptomatique et/ou compliqué.

I

3

7. Pathologie des orteils :

- orteils en griffe ou en marteau, orteil surnuméraire :

- asymptomatique ;

I

1

- symptomatique ;

I

2 à 3

- autres déformations des orteils, selon la gêne fonctionnelle.

I

2 à 4

8. Pieds divers (talalgies, métatarsalgies, maladies de Haglund, de Morton) :

- asymptomatique ;

I

2

- symptomatique ;

I

3

9. Ankylose du pied :

 

 

- ankylose de l'arrière pied, médio-pied, synostose astragalo-calcanéenne, sysnostose calcanéo-scaphoïdienne, selon la gêne fonctionnelle ;

I

2 à 5

- ankylose en rectitude de l'articulation métatarsophalangienne du gros orteil.

I

3

10. Pathologie de l'aponévrose plantaire :

- maladie de Ledderhose ;

I

3 à 5

- rupture de l'aponévrose ;

I

2 à 5

11. Pied douloureux chronique et/ou gêne au chaussage.

I

5

12. Amputations du pied :

- à l'engagement :

- orteils selon gêne fonctionnelle ;

I

2 à 5

- transmétatarsienne, Lisfranc, Chopart ;

I

6

- en cours de carrière selon gêne fonctionnelle.

I

2 à 5

1.3.3. Affections de la paroi abdominale.

1.3.3.1. Hernies (index 54).

1. Inguinales ou crurales :

- réductibles ;

G

3T

- non réductibles.

G

5T

2. Ombilicales, hernies de la ligne blanche :

- non douloureuses ;

G

2

- douloureuses ;

G

4T

3. Hernies inguinales, crurales, ombilicales, ligne blanche opérées.

G

2

1.3.3.2. Séquelles d'interventions (index 55).

1. Cicatrice abdominale non compliquée.

G

2

2. Éventrations :

- taille < 10 cm :

- avant intervention ;

G

3

- après intervention.

G

2

- taille > 10 cm :

- avant intervention ;

G

5

- après intervention.

G

3

2. Maladies infectieuses et parasitaires.

2.1. Généralités (index 56).

Le très large éventail des maladies d'origine microbienne, virale ou parasitaire ne permet pas de les envisager toutes. Leur étude exhaustive serait par ailleurs superflue. En effet, si dans le cadre habituel de la détermination d'une aptitude, les séquelles de ce genre d'atteinte sont fréquemment rencontrées, l'affection elle-même à sa phase aiguë demeure par contre exceptionnelle.

Enfin, certaines de ces affections sont envisagées dans d'autres titres en fonction de leur localisation.

Nota.

1. Leur diagnostic devrait impliquer, par ailleurs, une confirmation microbienne et/ou immunologique.

2. Un traitement curatif ou prophylactique au long cours ne saurait constituer à lui seul un motif d'élimination que dans la mesure où il entraînerait un absentéisme itératif et/ou prolongé.

2.2. Maladies d'origine infectieuse.

2.2.1. Maladies à évolution prolongée ou chronique (index 57).

1. Tuberculose (voir index 123, 152, 154).

D'une manière générale, une décision d'aptitude (partielle ou totale) ne peut être prise qu'après un recul suffisant (délai minimum de 6 mois) lorsque les examens cliniques, radiologiques et bactériologiques ont permis d'établir la non évolutivité de l'affection.

  

Évolutive.

G

4T à 5T

Antécédents, selon séquelles.

Selon localisation

1 à 5

2. Lèpre :

- en évolution ou en cours de traitement ;

G

5 T

- antécédents, selon séquelles.

Selon localisation

2 à 5

3. Brucellose :

- atteinte initiale ou rechute guérie depuis moins d'un an ;

G

5 T

- après ce délai, à apprécier en fonction des séquelles et de leurs localisations.

Selon localisation2 à 5

2.2.2. Infection par le virus de l'immunodéficience humaine (index 58).

1. Infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) asymptomatique, sans traitement, avec une immunité cellulaire satisfaisante et  selon avis spécialisé.

G

3

2. Infection au VIH asymptomatique, sans traitement, avec une immunité cellulaire perturbée (inférieur à 500 CD4/mm3).

G

4

3. Infection au VIH asymptomatique,  traitée, charge virale indétectable et immunité cellulaire satisfaisante (supérieure à 500 CD4/mm3).

G

3 à 4

4. Infection au VIH  traitée avec charge virale détectable et/ou immunité cellulaire perturbée (inférieure à 500 CD4/mm3).

G

4

5. Infection au VIH symptomatique.

G

5

2.3. Maladies parasitaires.

2.3.1. Protozoaires.

2.3.1.1. Amoebose (index 59).

1. Amoebose colique aiguë.

G

4T

2. Amoebose colique prolongée.

G

2 à 4

3. Séquelles d'amoebose colique (voir index 152).

 

 

4. Amoebose hépatique (voir index 156).

 

 
2.3.1.2. Leishmanioses (index 60).

1. Cutanée.

G

2 à 4

2. Viscérale (Kala‑Azar) :

- en évolution ;

G

5

- guérie, selon séquelles.

G

1 à 4

2.3.1.3. Paludisme (index 61).

1. Manifestations cliniques.

G

5T

2. Antécédents de paludisme.

G

1

2.3.1.4. Toxoplasmose (index 62).

En évolution.

G

4T

2.3.1.5. Trypanosomoses humaines (maladie du sommeil, maladie de Chagas) (index 63).

1. En évolution.

G

5T à 6

2. Antécédents, selon séquelles.

G

1 à 4

2.3.2. Helminthes.

2.3.2.1. Ankylostomose (index 64).

Selon retentissement digestif et sanguin.

G

1 à 5T

2.3.2.2. Anguillulose (index 65).

Anguillulose.

G

2 à 5T

2.3.2.3. Distomatoses (index 66).

Distomatoses.

G

2 à 6

2.3.2.4. Echinococcoces (index 67).

1. Kyste hydatique :

- foie (voir index 156) ;

 

 

- poumon (voir index 128) ;

 

 

- autres localisations.

G

4 à 6

2. Echinococcose alvéolaire.

G

6

2.3.2.5. Filarioses (index 68).

Filariose lymphatique, onchocercose, loase, dracunculose.

G

2 à 6

2.3.2.6. Schistosomoses (bilharzioses) (index 69).

1. Évolutives.

G

3T à 5T

2. Séquelles en fonction de leur importance.

G

2 à 6

2.3.2.7. Autres helminthoses (index 70).

1. Taeniase, ascaridiose, oxyurose, trichocéphalose.

G

1 à 2

2. Trichinose :

- évolutive ;

G

4T à 5T

- antécédents, selon séquelles.

G

2 à 5

3. Larva migrans : selon atteinte viscérale.

G

1 à 6

2.3.3. Mycoses.

2.3.3.1. Mycoses profondes (index 71).

Seules les manifestations chroniques sont à envisager, selon l'importance des lésions ou la gêne qu'elles peuvent apporter à la vie en collectivité.

Selon localisation

2 à 6

2.3.3.2. Mycétome (index 72).

Pied de Madura et autres localisations (voir index 203).

 

 

2.3.3.3. Mycoses cutanées (index 73).

Mycoses cutanées (voir index 203).

 

 

3. Tumeurs.

3.1. Généralités (index 74).

Il est impossible ici de dresser une liste exhaustive des tumeurs et d'attribuer à chacune d'elles un coefficient particulier. Seule une ligne de conduite générale peut être préconisée à laquelle le médecin peut se référer quand l'affection n'est pas mentionnée avec l'étude d'un système ou d'un organe.

En cas de doute ou d'impossibilité d'établir un diagnostic précis (notamment histologique), la tumeur est considérée comme maligne.

Le coefficient attribué est fonction de différents critères : évolutivité de la tumeur, éléments cliniques, histologiques, paracliniques divers, thérapeutiques.

3.2. Tumeurs malignes (index 75).

En évolution ou en cours de traitement :

- à l'engagement ;

Selon localisation

6

- en cours de carrière.

Selon localisation

3T à 6T

Epithélioma basocellulaire (voir index 231).

 

 

En rémission complète ou partielle après traitement.

Selon localisation

2 à 5

3.3. Tumeurs bénignes (index 76).

Aptitude à apprécier en fonction :

- du potentiel expansif et des risques de compression ;

- de la localisation ;

- de la curabilité ;

- des complications possibles ;

- des signes ou symptômes qui l'accompagnent.

Selon localisation

1 à 6 ou 2T à 5T

3.4. Cas particuliers sur les tumeurs (index 77).

Gynécomastie idiopathique, selon volume (voir index 142).

G

2 à 4

4. Hématologie.

Remarque : pour toute pathologie hématologique ayant nécessité un traitement par greffe de cellules hématopoïétiques, se reporter à l'index 92.

4.1. Insuffisances médullaires (index 78).

1. Insuffisance médullaire globale constitutionnelle ou acquise :

- insuffisance médullaire constitutionnelle ;

G

6

- aplasie médullaire idiopathique ;

G

4 à 6

- insuffisance médullaire acquise d'autres causes.

G

4 à 6

2. Insuffisance médullaire dissociée :

- constitutionnelle :

- érythroblastopénie (maladie de Blackfan-Diamond) ;

G

4 à 6

- neutropénie ;

G

4 à 6

- thrombopénie ;

G

4 à 6

- acquise.

G

3 à 6

3. Antécédents d'insuffisance médullaire aiguë avec hémogramme normal depuis plus de 5 ans, selon l'étiologie.

G

2 à 5

4.2. Anémies d'origine centrale (index 79).

1. Maladie de Biermer :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

3 à 5

2. Anémie macrocytaire par carence vitaminique (en fonction de l'étiologie et de la gravité).

G

2 à 5

3. Anémie réfractaire (myélodysplasie).

G

4 à 6

4. Anémie par carence en fer, en fonction de l'étiologie et de la gravité.

G

2 à 5

4.3. Anémies hémolytiques (index 80).

1. Maladie de Minkowski-Chauffard :

- non splénectomisée ;

G

4 à 5

- après splénectomie.

G

2 à 5

2. Hémoglobinopathies (syndromes thalassémiques, syndromes drépanocytaires) :

- formes homozygotes ;

G

6

- formes hétérozygotes (en fonction de la gravité et des antécédents).

G

2 à 5

3. Enzymopénies (en fonction de la gravité et des antécédents).

G

2 à 6

4. Auto-immunes :

- antécédents d'anémie hémolytique ;

G

2 à 5

- anémie hémolytique.

G

5

5. Antécédents d'anémie hémolytique toxique, infectieuse, ou parasitaire.

G

2 à 4

4.4. Polyglobulies (index 81).

1. Maladie de Vaquez.

G

4 à 6

2. Polyglobulie secondaire (en fonction de l'étiologie).

G

3 à 5

3. Polyglobulie essentielle (érythrocytose pure).

G

2 à 5

4.5. Leucémies aiguës (index 82).

1. Leucémie aiguë.

G

6

2. Antécédent de leucémie aiguë :

- sans séquelles de chimiothérapie.

G

2 à 6

- avec séquelles de chimiothérapie avec retentissement fonctionnel.

G

4 à 6

4.6. Syndromes lymphoprolifératifs chroniques (index 83).

1. Leucémie lymphoïde chronique.

G

4 à 6

2. Autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques.

G

4 à 6

4.7. Syndromes myéloprolifératifs chroniques (index 84).

1. Leucémie myéloïde chronique.

G

4 à 6

2. Splénomégalie myéloïde.

G

4 à 6

3. Thrombocytémie essentielle (voir index 86).

 

 

4. Maladie de Vaquez (voir index 81).

 

 

5. Syndrome hyperéosinophilique.

G

5 à 6

6. Syndromes myéloprolifératifs chroniques non classés.

G

4 à 6

4.8. Anomalie de la formule leucocytaire (index 85).

1. Pseudo neutropénie idiopathique par excès de margination.

G

2 à 5

2. Neutropénie chronique constitutionnelle ou acquise.

G

5 à 6

3. Agranulocytose :

- antécédent ;

G

2 à 5

- aiguë.

G

5T

4. Hyperleucocytose chronique idiopathique.

G

2

5. Syndromes mononucléosiques.

G

4T

6. Lymphopénie (en fonction de l'étiologie).

G

3 à 6

7. Hyperéosinophilie (en fonction de l'étiologie).

G

2 à 6

4.9. Maladies des plaquettes et purpura (index 86).

1. Thrombopénie familiale.

G

3 à 6

2. Thrombopénie centrale acquise :

- antécédents ;

G

2 à 5

- chronique.

G

4 à 6

3. Thrombopénie périphérique :

- antécédents ;

G

2 à 5

- aiguë ;

G

5

- chronique.

G

3 à 6

4. Thrombopathie constitutionnelle.

G

2 à 6

5. Thrombocytose secondaire.

G

2 à 5

6. Thrombocytémie essentielle.

G

4 à 6

7. Maladie de Rendu-Osler.

G

4 à 6

8. Purpura rhumatoïde (voir index 93).

9. Purpura vasculaire (voir index 93).

4.10. Maladies hémorragiques (index 87).

1. Maladie de Willebrand.

G

3 à 6

2. Hémophilie A et B :

- hémophilie (F VIII. ou F IX. ≤ 40 p. 100) ;

G

4 à 6

- hémophilie fruste (F VIII. ou F IX. > 40 p. 100).

G

3 à 4

3. Déficit des autres facteurs plasmatiques de la coagulation :

- facteur contact ;

G

2

- facteur XII. taux ≤ 1 p. 100 ;

G

3 à 5

- facteur XII. taux > 1 p. 100 ;

G

2

- facteur XI. taux ≤ 40 p. 100 ;

G

4 à 5

- facteur XI. taux > 40 p. 100 ;

G

3

- facteurs X. II. V. VII. taux ≤ 40 p. 100 ;

G

4 à 6

- facteurs X. II. V. VII. taux > 40 p. 100.

G

3 à 4

4. Déficits acquis des facteurs de la coagulation (selon la pathologie sous-jacente).

G

3T à 5T

5. Afibrinogénémie.

G

6

6. Hypofibrinogénémies constitutionnelles (selon le taux).

G

2 à 5

7. Dysfibrinogénémie.

G

2 à 5

4.11. Maladies thrombotiques (voir index 115) (index 88).

1. Pathologies constitutionnelles :

- déficit homozygote en facteurs anti-thrombotiques ;

G

6

- déficit hétérozygote en facteurs anti-thrombotiques : déficit en protéine C, ou en protéine S, ou en anti-thrombine, ou mutation hétérozygote facteur II., ou mutation hétérozygote facteur V. :

- absence d'antécédents thrombotiques personnels ;

G

2 à 3

- un seul épisode thrombotique :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

3 à 5

- plus d'un épisode thrombotique ;

G

5 à 6

- déficit hétérozygote combiné en facteurs anti-thrombotiques ;

G

5 à 6

- hyper-expression du facteur VIII. :

- absence d'antécédents thrombotiques personnels ;

G

2 à 3

- un seul épisode thrombotique :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

3 à 5

- plus d'un épisode thrombotique ;

G

5 à 6

2. Pathologies acquises :

- anticoagulants circulants ;

G

2 à 4

- anticorps anti-cardiolipides.

G

2 à 4

4.12. Dysglobulinémies (index 89).

1. Myélome multiple.

G

5 à 6

2. Plasmocytome solitaire :

- datant de moins de 5 ans ;

G

4 à 6

- datant de plus de 5 ans, en rémission complète.

G

2 à 5

3. Maladie de Waldenström.

G

5 à 6

4. Maladie des chaînes lourdes.

G

5 à 6

5. Gammapathie monoclonale de signification indéterminée.

G

2 à 5

6. Cryoglobulinémie.

G

3 à 6

7. Hypogammaglobulinémie acquise ou constitutionnelle.

G

3 à 6

8. Agammaglobulinémie constitutionnelle.

G

6

4.13. Pathologie des ganglions (voir index 97) (index 90).

1. Maladie de Hodgkin :

- en cours de traitement ;

G

5T

- datant de moins de 2 à 5 ans en fonction du stade initial ;

G

4 à 6

- antécédents, en rémission complète, stable depuis un délai d'au moins 2 à 5 ans en fonction du stade initial, sans séquelle de chimiothérapie.

G

2 à 5

2. Lymphome non-hodgkinien de haut grade de malignité :

- antécédents, en rémission complète, stable depuis un délai d'au moins 2 à 5 ans en fonction du type histologique, selon séquelle de chimiothérapie ;

G

2 à 6

- en cours de traitement ;

G

6

- datant de moins de 2 à 5 ans en fonction du type histologique.

G

4 à 5

3. Lymphome non-hodgkinien de bas grade de malignité, en fonction du stade initial.

G

4 à 6

4. Histiocytose maligne (voir index 95).

G

5 à 6

5. Adénopathies tuberculeuses (voir index 57 et 123).

 

 

4.14. Pathologies de la rate (index 91).

1. Splénomégalie (en fonction de l'étiologie et de l'importance).

G

2 à 6

2. Splénectomie pour thrombopénie périphérique immunologique.

G

2 à 5

3. Splénectomie pour traumatisme datant de plus de 6 mois, en fonction des séquelles.

G

2 à 4

4. Splénectomie pour traumatisme datant de moins de 6 mois.

G

5T

4.15. Greffe de cellules hématopoïétiques (index 92).

1. Greffe allogénique de cellules hématopoïétiques :

- datant de moins de 2 ans ;

G

4 à 5

- datant de plus de 2 ans, en l'absence de réaction chronique du greffon contre l'hôte et en l'absence de séquelle liée à la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie (et selon la pathologie sous-jacente).

G

3 à 5

2. Réaction chronique du greffon contre l'hôte :

- sous traitement ;

G

5 à 6

- antécédent.

G

3 à 5

3. Greffe autologue de cellules hématopoïétiques :

- datant de moins de 2 ans et selon la pathologie sous-jacente ;

G

4 à 5

- datant de plus de 2 ans, en l'absence de séquelle liée à la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie (et selon la pathologie sous-jacente).

G

3 à 5

5. Médecine interne.

5.1. Vascularites (selon le stade évolutif, la localisation et le retentissement) (index 93).

1. Gros vaisseaux :

- maladie de Takayasu.

G

3 à 6

2. Moyens vaisseaux :

- périartérite noueuse.

G

3 à 6

3. Petits vaisseaux (voir index 194) :

- vascularites à ANCA ;

G

3 à 6

- purpura rhumatoïde (voir index 86) ;

G

2 à 5

- purpura vasculaire (en fonction de l'étiologie) (voir index 86) ;

G

2 à 5

- cryoglobulinémie mixte essentielle (voir index 89).

G

3 à 6

4. Maladie de Behçet, selon les atteintes viscérales (voir index 198).

G

3 à 6

5.2. Connectivités (selon le stade évolutif, la localisation et le retentissement) (index 94).

1. Lupus érythémateux (LEAD) aigu disséminé (voir index 216).

G

3 à 6

2. Myopathies inflammatoires (voir index 201 et 342).

G

2 à 6

3. Sclérodermie systémique (voir index 226).

G

3 à 6

4. Syndrome de Gougerot-Sjögren primitif.

G

2 à 5

5. Syndrome des antiphospholipides primitif.

G

3 à 6

5.3. Autres maladies systématiques (index 95).

1. Maladie de Still de l'adulte :

- à rechute ou moins d'un an d'évolution ;

G

3 à 5

- plus d'un an d'évolution.

G

2 à 4

2. Fièvres récurrentes héréditaires :

- fièvre méditerranéenne familiale ;

G

2 à 5

- autres.

G

3 à 5

3. Angio-œdèmes (voir index 137) :

- médicamenteux ;

G

3 à 6

- héréditaires.

G

4 à 6

4. Histiocytoses systémiques (voir index 90).

G

2 à 6

5. Mastocytoses systémiques (voir index 217).

G

2 à 6

6. Sarcoïdose extrathoracique  (voir index 124).

G

2 à 5

7. Déficit immunitaire commun variable.

G

2 à 5

8. Amyloses (voir index 227) :

- AA ;

G

3 à 5

- AL ;

G

4 à 6

- héréditaires.

G

3 à 5

5.4. Maladies de surcharge (index 96).

1. Hémochromatose héréditaire (voir index 156).

G

2 à 5

2. Maladie de Fabry (voir index 195).

G

4 à 6

3. Maladie de Gaucher.

G

2 à 5

5.5. Pathologie ganglionnaire non tumorale (index 97).

1. Castelman :

- localisée ;

G

2 à 4

- disséminée.

G

4 à 6

2. Kikuchi :

- à rechute ou moins d'un an d'évolution ;

G

3 à 5

- plus d'un an d'évolution.

G

2 à 4

5.6. Thérapeutiques (index 98).

1. Antithrombotiques (voir index 118).

G

2 à 6

2. Corticothérapie prolongée.

G

3 à 5

3. Immunosuppresseurs dans les maladies de système.

G

3 à 5

4. AntiTNF dans les maladies de système.

G

3 à 5

5. Autres biothérapies dans les maladies de système.

G

3 à 5

Nota. Pour l'ensemble, inaptitude au départ en opérations et départ hors métropole [sauf les départements d'outre-mer - collectivités d'outre-mer (DOM-COM) et pays dont le niveau sanitaire est équivalent à la France, permettant le suivi du traitement dans des conditions satisfaisantes].

6. Affections cardio-vasculaires.

6.1. Affections du coeur.

6.1.1. Généralités (index 99).

Il est nécessaire, pour prendre une décision d'aptitude en matière de cardiologie, de considérer les antécédents, les données de l'examen clinique, les résultats des examens électrocardiographiques de repos ou dynamiques ainsi que des techniques d'imagerie.


6.1.2. Modifications cardiaques physiologiques liées à l'entraînement physique (index 100).

Bradycardie, modifications électrocardiographiques, élargissement des cavités cardiaques, épaississement pariétal, dans les limites compatibles avec un cœur d'athlète, exclusivement dues à l'entraînement physique, chez un sujet très entraîné, asymptomatique, sans antécédent personnel ou familial de cardiopathie ou mort subite.

G

1 à 2

6.1.3. Myocarde, péricarde (index 101).

1. Cardiomyopathies primitives ou secondaires :

- cardiomyopathie hypertrophique ;

G

4 à 6

- cardiomyopathie dilatée ;

G

4 à 6

- autres cardiomyopathies.

G

4 à 6

2. Affections du péricarde :

- péricardites aiguës idiopathiques de moins de 6 mois ;

G

5

- péricardite chronique ou récidivante ;

G

5 à 6

- antécédents de premier épisode de péricardite aiguë idiopathique ou virale sans séquelle.

G

2

3. Myocardites :

- myocardites aiguës idiopathiques ou virales de moins de 1 an ;

G

5

- myocardite récidivante ;

G

5 à 6

- antécédent de premier épisode de myocardite aiguë idiopathique ou virale sans séquelles, après 1 an.

G

2

6.1.4. Insuffisance cardiaque (index 102).

1. Insuffisance cardiaque chronique selon l'étiologie, le retentissement, l'efficacité thérapeutique et le potentiel évolutif.

G

4 à 6

2. Insuffisance cardiaque aiguë, compliquant une affection curable, datant de moins d'1 an.

G

5

3. Insuffisance cardiaque aiguë, compliquant une affection curable, datant de plus d'1 an (selon l'étiologie et les séquelles).

G

2 à 5

4. Insuffisance cardiaque aiguë, compliquant une affection non curable.

G

4 à 6

6.1.5. Valves cardiaques, endocarde (index 103).

Les techniques modernes d'imagerie cardiaque permettent de mettre en évidence des fuites valvulaires minimes sans caractère pathologique. Par ailleurs, la simple ballonisation de la valve mitrale, variante de la normale, doit être distinguée du prolapsus valvulaire mitral défini par des critères échocardiographiques.

1. Régurgitation valvulaire minime, sans anomalie anatomique associée des structures cardiaques.

G

2

2. Valvulopathies acquises, dystrophiques (dont prolapsus valvulaire mitral) et congénitales : selon l'importance, le retentissement et le risque évolutif :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

3 à 6

3. Valvulopathies corrigées :

- prothèses valvulaires (biologiques ou mécaniques) ;

G

4 à 6

- techniques reconstructives (chirurgicales dont homogreffes, percutanées) :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

3 à 6

- valvuloplastie endoluminale selon les  séquelles.

G

2 à 6

4. Endocardite infectieuse :

- datant de moins de 6 mois ;

G

5

- datant de plus de 6 mois, selon les séquelles et le risque de récidive :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

3 à 6

6.1.6. Rythme cardiaque (index 104).

1. Extrasystoles :

- non associées à une affection cardiaque ou générale organique identifiée, suivant la fréquence, la morphologie, l'existence (ou non) de phénomènes répétitifs et en fonction des résultats des examens ;

G

2 à 4

- associées à une affection cardiaque ou générale organique identifiée non curable.

G

4 à 6

2. Tachycardies :

- tachycardies sinusales non associées à une affection cardiaque ou générale organique identifiée, suivant la fréquence, la tolérance au repos et à l'effort ;

G

2 à 4

- tachycardies sinusales associées à une affection cardiaque ou générale identifiée non curable ;

G

4 à 6

- tachycardies paroxystiques jonctionnelles (réciproques), selon la fréquence, la durée des accès, l'étiologie, le traitement et la tolérance fonctionnelle ;

G

2 à 5

- tachycardies paroxystiques jonctionnelles (réciproques) non associées à une affection cardiaque ou générale identifiée, sans récidive et/ou après traitement radical (après un délai de six mois et avis spécialisé) ;

G

2 à 3

- tachycardies par flutter auriculaire ou tachycardies atriales :

- quelle qu'en soit la cause, permanente, ralentie ou réduite grâce à un traitement médical au long cours, en fonction de la tolérance et du risque de complications (après avis spécialisé) ;

G

4 à 6

- paroxystiques sans récidive spontanée, de cause extra-cardiaque curable, non associées à une cardiopathie identifiée, ne nécessitant pas de traitement médical (après un délai de un an et avis spécialisé) ;

G

2 à 3

- après traitement radical, sans cardiopathie associée, sans récidive, ne nécessitant pas de traitement médical, sans séquelle (après un délai de un an et avis spécialisé).

G

2 à 3

- tachycardies ventriculaires quelle qu'en soit la cause, associées ou non à une affection cardiaque ou générale identifiée.

G

4 à 6

3. Bradycardies :

- sinusales, extrinsèques ou thérapeutiques, non associées à une affection cardiaque ou générale identifiée, se corrigeant à l'effort (et/ou après tests pharmacologiques) en fonction de la cause et de la tolérance ;

G

1 à 3

- sinusales, intrinsèques par dysfonction sinusale chronique, appareillées ou non ;

G

4 à 6

- bradycardies par bloc auriculo-ventriculaire (voir index 105.1.).

 

 

4. Arythmies :

- arythmies complètes par fibrillation auriculaire, quelle qu'en soit la cause, permanentes, ralenties ou réduites grâce à un traitement médical au long cours, en fonction de la tolérance et du risque de complications (après avis spécialisé) ;

G

4 à 6

- fibrillation auriculaire paroxystique non récidivante, de cause extra cardiaque curable, non associée à une affection cardiaque identifiée, ne nécessitant pas de traitement médical (après un délai de un an et avis spécialisé) ;

G

2 à 5

- fibrillation auriculaire, après traitement radical, non associée à une affection cardiaque identifiée, non récidivante, sans séquelle (après un délai de un an et avis spécialisé) :

 

 

- à l'engagement ;

G

4

- en cours de carrière.

G

3 à 5

- autres arythmies (bradycardie ou tachycardie) (voir index 104.2. et 3.).

 

 

5. Préexcitations :

- PR court isolé non symptomatique, non associé à une cardiopathie identifiée ;

G

1 à 2

- syndromes de préexcitation, par faisceau de Kent (syndrome de Wolff-Parkinson-White), fibres de Mahaim, symptomatiques ou non, non associés à une cardiopathie identifiée, en fonction du traitement, des résultats des examens cardiologiques non invasifs et de l'exploration électrophysiologique (après avis spécialisé) ;

G

2 à 6

- syndromes de préexcitation ventriculaire, après traitement radical, non associés à une cardiopathie identifiée, sans séquelle clinique et électrocardiographique (après un délai de 6 mois et avis spécialisé, en fonction du traitement et des anomalies associées) ;

G

2 à 4

- syndromes de préexcitations ventriculaires, symptomatiques ou non, associés à une cardiopathie identifiée.

G

4 à 6

6.1.7. Conduction (index 105).

1. Blocs auriculo-ventriculaires :

- blocs auriculo-ventriculaires du 1er degré ou périodes de Lucciani-Wenckebach, isolés, non associés à une affection cardiaque ou générale organique identifiée, se normalisant à l'effort (ou après tests pharmacologiques) ;

G

1 à 2

- autres blocs auriculo-ventriculaires appareillés ou non.

G

4 à 6

2. Blocs de branche :

- bloc de branche incomplet droit isolé, non associé à une affection cardiaque ou générale organique identifiée ;

G

1 à 2

- hémibloc gauche (bloc fasciculaire) isolé, non associé à une affection cardiaque ou générale organique identifiée ;

G

2

- bloc de branche droit complet isolé, non associé à une affection cardiaque ou générale organique identifiée (après avis spécialisé) ;

G

2 à 3

- bloc de branche gauche complet isolé, non associé à une affection cardiaque ou générale organique identifiée (après avis spécialisé) :

 

 

- à l'engagement ;

G

4

- en cours de carrière ;

G

3 à 4

- blocs bifasciculaires (BBDC+HB) isolés, non associés à une affection cardiaque ou générale organique identifiée :

 

 

- à l'engagement ;

G

4

- en cours de carrière ;

G

2 à 4

- bloc trifasciculaire (après avis spécialisé) ;

G

4 à 6

- blocs de branche associés à une cardiopathie identifiée.

G

4 à 6

6.1.8. Autres (index 106).

1. Anomalies électrocardiographiques isolées de la repolarisation :

- atypies de la repolarisation non associées à une affection cardiaque ou générale ;

G

1 à 2

- pathologie des canaux ioniques (QT long, QT court, Brugada, etc.) après avis spécialisé ;

G

4 à 6

- anomalies de la repolarisation associées à une autre affection cardiaque ou générale (après avis spécialisé) :

 

 

- à l'engagement ;

G

4

- en cours de carrière.

G

3 à 6

2. Stimulateurs et/ou défibrillateurs cardiaques implantés, quelle qu'en soit l'indication.

G

4 à 6

6.1.9. Anomalies cardio-vasculaires congénitales (index 107).

La notion d'anomalie cardiaque ou vasculaire congénitale, opérée ou non, impose un avis cardiologique.

1. Foramen ovale perméable ou communication inter auriculaire de faible débit sans retentissement.
Nota. Le foramen ovale perméable peut représenter une contre-indication à certaines activités.

G

2

2. Cardiopathie congénitale bien tolérée, sans retentissement hémodynamique significatif (communication inter ventriculaire, sténose pulmonaire mineure, etc.) après avis spécialisé.

G

2 à 3

3. Cardiopathie congénitale non corrigée avec retentissement hémodynamique et/ou rythmique significatif.

G

4 à 6

4. Cardiopathie congénitale corrigée (chirurgie ou endoprothèse) sans séquelle hémodynamique significative ou rythmique, après avis spécialisé et au minimum un an de délai.

G

2 à 4

5. Cardiopathie congénitale opérée avec séquelle (shunt résiduel, dilatation cavitaire, hypertension artérielle pulmonaire, trouble rythmique ou conductif, etc.).

G

4 à 6

6. Malpositions congénitales vasculaires : anomalies d'origine, de trajet, etc. :

 

 

- sans retentissement fonctionnel, sans risque de complications ;

G

2

- avec retentissement fonctionnel ou risque de complications :

 

 

- à l'engagement ;

G

4

- en cours de carrière.

G

3 à 6

7. Autres anomalies congénitales vasculaires (voir index 109).

 

 

6.1.10. Cardiopathies ischémiques (index 108).

1. Syndrome coronarien aigu avec ou sans sus-décalage persistant du segment ST datant de moins de 12 mois.

G

5

2. Cardiopathie ischémique chronique :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

3 à 6

Classement à déterminer en fonction :

  • du contrôle des facteurs de risque ;
  • du délai par rapport à la découverte de la maladie et/ou au dernier événement coronaire ;
  • des séquelles myocardiques ;
  • du risque rythmique ;
  • du nombre et de la diffusion des lésions coronaires ;
  • de l'existence ou non d'une ischémie résiduelle ;
  • des moyens et des résultats de la revascularisation myocardique mis en œuvre ;
  • du traitement médical associé ;
  • de la diffusion de la maladie athéromateuse.

6.2. Affections des artères.

6.2.1. Artères systémiques (index 109).

Le classement est à moduler en fonction de la sévérité des anomalies, de la diffusion de l'affection, du potentiel évolutif, de la gêne entraînée et du traitement mis en œuvre.

1. Aorte :

- aorte athéromateuse ;

G

2 à 6

- anévrisme, dissection, hématome ;

G

4 à 6

- anomalies congénitales de l'aorte, coarctation, canal artériel :

 

 

- non corrigés ;

G

5 à 6

- corrigés sans séquelle ;

G

2 à 3

- corrigés avec séquelles ;

G

4 à 6

- dysplasie, maladies du tissu conjonctif, maladies de surcharge, maladies systémiques ;

SIG

4 à 6

- affections inflammatoires.

SIG

4 à 6

2. Artères périphériques :

- athéromateuses ;

SIG

2 à 6

- anévrisme, dissection, hématome pariétal ;

SIG

4 à 6

- embolies, quel que soit le territoire artériel, y compris cérébral, selon séquelles :

 

 

- à l'engagement ;

SIG

4 à 5

- en cours de carrière ;

SIG

4 à 6

- dysplasies :

 

 

- malformations artério-veineuses ;

SIG

4 à 6

- fibrodysplasie ;

SIG

2 à 6

- lors d'anomalies tissulaires génétiques ;

SIG

4 à 6

- lésions mécaniques (syndrome de la traversée thoraco-brachiale, piège poplité, kyste adventitiel, endofibrose iliaque externe, syndrome des loges) ;

SIG

2 à 6

- lésions inflammatoires ;

SIG

4 à 6

- autres étiologies : hématologique, iatrogène, infectieuse, post-radique, post-gelure, toxique, traumatique (selon l'étiologie et le retentissement).

SIG

3 à 6

6.2.2. Artères pulmonaires (index 110).

Hypertension artérielle pulmonaire permanente.

G

5 à 6

6.2.3. Acrosyndromes vasculaires (index 111).

1. Phénomènes de Raynaud (après capillaroscopie).

SIG

2 à 6

2. Acrocyanose essentielle.

SI

2

3. Autres acrosyndromes (selon l'étiologie et le retentissement).

SIG

2 à 6

6.2.4. Hypertension artérielle (index 112).

1. Hypertension artérielle (HTA) légère à modérée, bien équilibrée (PA < 140/90 mm Hg) sous traitement, sans retentissement viscéral ou atteinte associée des organes cibles.

G

2 à 3

2. HTA sévère et/ou mal équilibrée et/ou avec retentissement viscéral et/ou atteinte des organes cibles. 

G

4 à 6

6.2.5. Hypotension artérielle (index 113).

Orthostatique, chronique, essentielle, selon signes fonctionnels.

G

2 à 4

6.3. Affections des veines.

6.3.1. Varices des membres inférieurs (index 114).

1. Varices peu importantes.

I

1 à 2

2. Varices peu importantes avec signes fonctionnels et/ou oedème.

I

3 à 4

3. Maladie variqueuse compliquée de troubles trophiques : dermohypodermite récidivante, atrophie blanche, ulcères, etc. (selon la sévérité, l'étendue et la localisation des anomalies) (voir index 231).

I

2 à 5

4. Varices opérées ou sclérosées selon les résultats.

I

2 à 4

6.3.2. Pathologie veineuse thromboembolique (voir index 88) (index 115).

1. Phlébites superficielles :

- phlébites superficielles sur varices sans extension profonde, datant de moins de 3 mois ;

SI

2 à 4

- phlébites superficielles sur veines saines, sans extension profonde :

 

 

- premier épisode, avec un recul de 3 mois ;

SIG

2

- récidivantes (selon la localisation et le contexte).

SIG

4 à 5

2. Phlébites profondes :

- phlébites profondes datant de moins de 3 mois au niveau sural ou 6 mois en proximal, selon localisation ;

SIG

2 à 5

- phlébites profondes datant de plus de 6 mois :

 

 

- survenant dans un contexte précis (transitoire et/ou curable), sans cause favorisante durable (thrombophilie), selon le siège et les séquelles ;

SIG

2 à 6

- ambulatoire sans étiologie retrouvée, secondaire à une cause favorisante durable, selon le siège et les séquelles ;

SIG

4 à 6

- localisations atypiques (cérébrales, mésentérique, porte, etc.) ;

G

4 à 6

- séquelles locales de phlébite selon l'étendue et le retentissement fonctionnel.

SI

2 à 6

3. Embolie pulmonaire :

- traitement en cours ou de moins de 6 mois ;

G

5

- premier épisode, à l'issue de 6 mois de recul après la fin du traitement, selon les séquelles et l'étiologie ;

G

2 à 6

- récidivante.

G

4 à 6

6.4. Affections du système lymphatique.

Voir également le point 4. abordant l'hématologie (index 82, 83, 84, 90 et 92), le point 2. consacré aux maladies infectieuses et parasitaires (index 57 à 70) et le point 3. étudiant les pathologies tumorales (index 74 à 76) susceptibles d'avoir un retentissement lymphatique.

6.4.1. Lymphoedème (index 116).

1. En l'absence d'affection systémique ou maligne sous-jacente, selon la localisation et le retentissement.

SI

3 à 5

2. Secondaire à une affection systémique ou maligne.

G

6

6.5. Risque cardio-vasculaire.

6.5.1. Risque cardio-vasculaire (index 117).

En situation de prévention primaire, le risque cardio-vasculaire global doit être évalué au moyen de tables validées (type Framingham ou SCORE, cette dernière étant préférable car élaborée à partir d'une population européenne). Les patients en situation de prévention secondaire sont par nature considérés comme à haut risque.

Présence de facteurs de risque cardio-vasculaire multiples :

- risque prévisible faible à modéré selon les tables ad-hoc ;

G

2 à 3

- risque élevé selon les tables ad-hoc.

G

4 à 5

6.6. Thérapeutique.

6.6.1. Traitement antithrombotique (index 118).

Selon l'indication, le type de traitement, l'efficacité attendue et le risque de complications liées au traitement (voir index 98).

G

2 à 6

7. Pneumologie.

7.1. Généralités (index 119).

1. L'aptitude à servir prend en compte le fait qu'il s'agit d'une aptitude médicale initiale à un engagement ou d'une révision d'aptitude médicale à l'occasion d'un renouvellement de contrat ou en cours de carrière. L'analyse du dossier médical sera alors importante ainsi que celle des postes envisagés.

2. Dans tous les cas, la réalisation d'une spirométrie est nécessaire.

3. La prise d'un traitement quel qu'en soit la nature (ponctuel ou de fond, oral ou inhalé) n'autorise pas un classement G = 1 ou 2. Dans ce cas, pour déterminer l'aptitude médicale à servir, notamment en mission opérationnelle et à la mer, un avis spécialisé ou le recours aux conseils de santé est nécessaire.

7.2. Asthme (index 120).

À l'engagement.

L'asthme reste une cause d'inaptitude à la plongée, aux sous-marins et aux pompiers (poste aux feux).

L'aptitude troupes aéroportées (TAP) doit être discutée en cas d'allergie aux pollens de graminées et autres allergènes végétaux.

La notion d'un séjour en réanimation, d'une corticothérapie orale prolongée (plus de 15 jours), d'un traitement anti IgE contre-indique l'engagement.

Nota. La réalisation d'un test à la métacholine reste du ressort du spécialiste.

1. Notion d'asthme de l'enfance et absence de symptômes et examen clinique actuel normal et spirométrie actuelle normale sans traitement :

- si absence de crise depuis plus de 3 ans ;

G

2

- si crise depuis moins de 3 ans.

G

3

2. Antécédent d'asthme quelque soit son stade et existence d'un trouble ventilatoire obstructif.

G

6

3. Asthme intermittent sans traitement de fond avec examen clinique et spirométrie normale en intercritique.

G

3

4. Asthme persistant léger ou modéré avec un traitement de fond et contrôlé cliniquement et spirométrie normale en intercritique.

G

3 à 4

5. Asthme persistant sévère (avec ou sans traitement de fond actuel) et spirométrie normale.

G

4 à 5

6. Asthme à l'exercice contrôlé avec spirométrie normale.

G

3

7. Asthme à l'exercice non contrôlé.

G

4 à 6

8. Asthme et maladie de Widal (voir index 281).

G

5 à 6

9. Asthme et allergie alimentaire :

 

 

- si aliment identifié et excluable ;

G

3

- si aliment non excluable ou non identifié.

G

6

En cours de carrière.

Les alinéas 3,4 et 6 peuvent être revus avec passage à G = 2 ou G = 3 avec dérogation si le suivi médico militaire atteste d'un réel contrôle de la maladie.
L'aptitude médicale sera revue par un spécialiste hospitalier et tiendra compte des modalités du poste envisagé pour les missions opérationnelles et le service à la mer.

7.3. Pneumothorax (index 121).

Le pneumothorax en l'absence de traitement est une cause d'inaptitude à la plongée sous marine et au parachutisme en chute libre. Ces aptitudes seront d'avis spécialisé si un traitement a été réalisé.

Pour les candidats ou les personnels postulant à un statut de navigant, l'aptitude est subordonnée à un traitement chirurgical par pleurectomie.

À l'engagement :

1. antécédent de pneumothorax spontané unique sans traitement spécifique et datant de plus de 3 ans ou de plus d'1 an après symphyse quelle qu'en soit la technique avec examen clinique, épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) et tomodensitométrie (TDM) normaux ;

G

2

2. antécédent de pneumothorax spontané récidivant traité par symphyse ou avivement pleural ou pleurectomie, avec un recul évolutif de plus d'1 an avec examen clinique, EFR et TDM normaux ;

G

2

3. antécédent de pneumothorax unique ou récidivant avec anomalies TDM ou EFR ;

G

3 à 6

4. antécédent de pneumothorax traumatique, en fonction des séquelles cliniques, fonctionnelles ou radiologiques.

G

2 à 6

En cours de carrière :

- survenue d'un pneumothorax spontané :

- si traitement spécifique ;

G

3T un an

- en l'absence d'un traitement symphysant.

G

3T trois ans

Une réévaluation à l'issue est à prévoir avec analyse clinique, radiologique (TDM) et fonctionnelle (EFR).

G

2 à 6

7.4. Emphysème (index 122).

1. Petites bulles (inférieures à 2 cm) de découverte systématique en tomodensitométrie thoracique, asymptomatique avec examen clinique et EFR normaux et après avis spécialisé.

G

2

2. Maladie emphysémateuse.

G

4 à 6

Nota. La présence de bulles d'emphysème en tomodensitométrie thoracique est cause d'inaptitude à la plongée sous-marine et au parachutisme en chute libre.


7.5. Tuberculose (voir index 57) (index 123).

À l'engagement :

1. antécédent de tuberculose correctement traitée avec plus de 6 mois de recul depuis la fin du traitement, sans ou avec peu de séquelles pleuro-pulmonaires, avec examen clinique, radiologique et EFR normaux ;

G

2

2. autres séquelles cliniques, radiologiques ou fonctionnelles, après avis spécialisé ;

G

2 à 6

3. tuberculose en cours de traitement :

G

4T à 6T

- réévaluation après 6 mois.

G

2 à 6

4. traitement prophylactique en cours :

G

3T

- réévaluation après 6 mois.

G

2

En cours de carrière :

- tuberculose en cours de traitement : 

G

4T à 6T

- réévaluation après traitement et recul de plus de 6 mois.

G

2 à 6

7.6. Sarcoïdose (voir index 95) (index 124).

À l'engagement :

1. antécédent de sarcoïdose guérie avec ou sans traitement avec un recul de plus de 3 ans avec examen clinique, tomodensitométrique et EFR normaux ;

G

2

2. sarcoïdose évolutive active avec ou sans traitement ;

G

5 à 6

3. séquelles radiologiques et/ou fonctionnelles d'une sarcoïdose guérie, après avis spécialisé ;

G

3 à 6

En cours de carrière :

- sarcoïdose, contractée en cours de carrière, évolutive, avec ou sans traitement, après avis spécialisé.

G

3 à 6

7.7. Bronchopneumopathie chronique obstructive (index 125).

Tout tableau clinique impose la réalisation d'une EFR. Si existence d'un trouble ventilatoire obstructif et selon la classification de Gold :

1. stade II.

G

3

2. stade III.

G

4

3. stade IV.

G

5 à 6

7.8. Troubles ventilatoires restrictifs (index 126).

Trouble ventilatoire restrictif.

G

3 à 6

7.9. Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (voir index 283 et 341) (index 127).

À l'engagement :

- traité ou non par PPC ou autre technique.

G

5 à 6

En cours de carrière :

1. insuffisamment contrôlé ;

G

3 à 6

2. traité par pression positive continue ou orthèse mandibulaire ou chirurgie avec bonne compliance et efficacité constatée sur enregistrement polygraphique annuel, selon co-morbidité associée.

G

2 à 3

Nota. Apprécier le risque de rupture de traitement par panne électrique. Aptitude à servir en mission opérationnelle et à la mer à  discuter avec un médecin spécialiste.

7.10. Kyste hydatique (voir index 67 et 156) (index 128).

1. Kyste hydatique traité, suivant séquelles tomodensitométrique et à l'EFR.

G

2 à 6

2. Kyste hydatique non opéré ou non traité (selon l'aspect calcifié et le risque évolutif).

G

2 à 6

7.11. Épanchements pleuraux (index 129).

1. Séquelles de pleurésie séro-fibrineuse ou de pleurésie purulente suivant la clinique, l'étiologie, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR après avis spécialisé.

G

2 à 6

2. Pleurésie séro-fibrineuse ou purulente évolutive.

G

5T

7.12. Hernie diaphragmatique (index 130).

1. Séquelles de traitement d'une hernie diaphragmatique selon la clinique, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR après avis spécialisé.

G

2 à 6

2. Hernie diaphragmatique non opérée.

G

5 à 6

7.13. Séquelles de traumatisme thoracique ou de chirurgie thoracique (index 131).

Séquelles pleuro-pulmonaires selon la clinique, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR, après avis spécialisé.

G

2 à 6

7.14. Tumeurs du médiastin (index 132).

1. Séquelles de tumeurs bénignes du médiastin, opérées, selon la clinique, l'étiologie, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR, après avis spécialisé.

G

2 à 6

2. Tumeurs malignes du médiastin opérées avec un recul de 5 ans.

G

3 à 6

3. Tumeurs malignes du médiastin opérées ou non avant 5 ans.

G

6

4. Tumeurs du médiastin de potentiel évolutif incertain.

G

6

7.15. Cancers bronchiques (index 133).

1. Cancer bronchique traité, non évolutif, avec un recul de 5 ans, après avis spécialisé.

G

3 à 6

2. Cancer bronchique évolutif traité ou non.

G

6

7.16. Pathologie de l'amiante (index 134).

1. Plaques pleurales, pleurésies bénignes, pneumopathie interstitielle : séquelles minimes selon la clinique, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR après avis du spécialiste.

G

2 à 5

2. Asbestose au stade d'insuffisance respiratoire.

G

6

3. Mésothéliome pleural.

G

6

7.17. Maladies professionnelles de l'appareil respiratoire (index 135).

Séquelles de pneumoconioses et autres pathologies professionnelles selon la clinique, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR, après avis spécialisé.

G

2 à 6

7.18. Anomalies congénitales (index 136).

1. Anévrisme ou fistule artério-veineuse ou séquestration pulmonaire non opérés.

G

6

2. Séquelles d'anévrisme ou fistule artério-veineuse ou séquestration pulmonaire opérés, selon la clinique, la tomodensitométrie thoracique, l'EFR.

G

2 à 6

7.19. Manifestations allergiques (index 137).

Après avis spécialisé en allergologie :

1. allergie aux venins d'hyménoptères ;

G

2 à 6

2. allergie alimentaire ;

G

2 à 6

3. allergie médicamenteuse ;

G

2 à 6

4. allergie au latex ;

G

5 à 6

5. angio-oedème (voir index 95) :

- déficit pondéral ou fonctionnel de l'inhibiteur de la C1 q-estérase ;

G

3 à 6

- épisode unique de l'enfance sans signe de gravité ;

G

2

6. urticaire (voir index 232) :

- épisode unique généralisé ou non, sans signe de gravité, sans facteur déclenchant évident, sans récidive depuis 6 mois ;

G

2

- urticaire d'évolution chronique, sans signes de gravité, bien équilibré par un traitement anti-histaminique au long cours ;

G

3

- urticaire d'évolution chronique, avec signes de gravité (œdème) ou mal équilibré malgré un traitement anti-histaminique au long cours.

G

5 à 6

8. Maladies endocriniennes et métaboliques.

8.1. Maladies des glandes endocrines.

8.1.1. Hypophyse (index 138).

1. Acromégalie.

G

6

2. Adénome hypophysaire, selon la taille, le caractère sécrétant, le retentissement hormonal et la stabilité.

G

2 à 5

3. Insuffisance corticotrope centrale.

G

5

4. Insuffisance antéhypophysaire autre que corticotrope.

G

2 à 5

5. Diabète insipide.

G

5

8.1.2. Thyroïde (index 139).

1. Hyperthyroïdie évolutive.

G

6

2. Antécédent de maladie de Basedow, selon l'existence de séquelle, l'ancienneté de la maladie et la thérapeutique utilisée.

G

2 à 5

3. Adénome toxique opéré.

G

2

4. Hypothyroïdie, selon l'existence de séquelles et l'équilibre obtenu avec le traitement substitutif.

G

2 à 5

5. Nodule thyroïdien :

- justifiant une intervention chirurgicale ;

G

5

- considéré comme bénin sur la clinique et les explorations complémentaires ;

G

2

- opéré bénin.

G

2

6. Cancer de la thyroïde :

- en cours de traitement ;

G

6

- antécédent de cancer considéré comme guéri ;

G

2 à 5

7. Goitre :

- simple ;

G

2

- volumineux nécessitant une intervention chirurgicale ;

G

5

- opéré bénin bien stabilisé par le traitement substitutif, selon la présence de séquelles et la qualité de l'équilibre obtenu avec le traitement substitutif.

G

2 à 5

8.1.3. Parathyroïdes (index 140).

1. Hyperparathyroïdie :

- évolutive ;

G

6

- traitée et guérie.

G

2

2. Hypoparathyroïdie.

G

4

8.1.4. Surrénales (index 141).

1. Insuffisance surrénale.

G

6

2. Syndrome de Cushing évolutif.

G

6

3. Syndrome de Cushing considéré comme guéri sans traitement.

G

2 à 5

4. Hyperaldostéronisme primaire :

- évolutif (syndrome de Conn ou hyperplasie) ;

G

6

- opéré et considéré comme guéri sans traitement.

G

2

5. Phéochromocytome :

- évolutif ;

G

6

- opéré et considéré comme guéri sans traitement.

G

2 à 5

6. Incidentalome surrénalien non sécrétant, selon la taille et la stabilité.

G

2 à 5

8.1.5. Gonades (index 142).

1. Hypogonadisme non exploré.

G

4

2. Hypogonadisme exploré :

- syndrome de Klinefelter.

G

5

- autres hypogonadismes.

G

2 à 5

3. Retard pubertaire.

G

4

4. Impubérisme.

G

5

5. État intersexué, ambiguïté des organes génitaux externes.

G

5

6. Gynécomastie idiopathique (selon le volume) (voir index 77).

G

2 à 4

8.2. Maladies métaboliques.

8.2.1. Hyperuricémies (index 143).

1. Sans manifestation clinique.

G

2

2. Avec manifestations articulaires (voir aussi index 18).

G

2 à 5

3. Avec antécédents de lithiase.

G

2 à 5

8.2.2. Diabète sucré (index 144).

À l'admission :

1. diabète de type 1 ou de type 2 ;

G

5 à 6

2. intolérance au glucose ou hyperglycémie modérée à jeun selon la présentation clinique et les facteurs associés ;

G

2 à 5

3. glycosurie d'origine rénale (diabète rénal).

G

2 à 3

En cours de carrière :

1. diabète de type 1, selon la qualité de l'équilibre et la présence de complications ;

G

4 à 6

2. diabète de type 2, selon la qualité de l'équilibre, le type de traitement (pouvant entraîner des hypoglycémies) et la présence de complications ;

G

3 à 6

3. intolérance au glucose ou hyperglycémie modérée à jeun selon la présentation clinique et les facteurs associés ;

G

2 à 5

4. glycosurie d'origine rénale (diabète rénal).

G

2 à 3

8.2.3. Hypoglycémies (index 145).

1. Fonctionnelles.

G

2 à 5

2. Organiques.

G

5 à 6

8.2.4. Maigreur (index 146).

Maigreur (voir annexe I.).

 

 

 

8.2.5. Obésité (index 147).

Obésité (voir annexe I.).

 

 

8.2.6. Hyperlipidémies (index 148).

1. Hyperlipidémie isolée, selon le taux et l'anamnèse familiale.

G

2 à 4

2. Hyperlipidémie importante avec complications viscérales.

G

4 à 5

9. Hépato-gastro-entérologie.

9.1. Affections de l'oesophage (index 149).

1. Reflux gastro-œsophagien non compliqué, selon le retentissement fonctionnel.

G

2 à 4

2. Reflux gastro-œsophagien compliqué.

G

2 à 5

3. Diverticule de l'œsophage.

G

2 à 5

4. Achalasie (méga-œsophage).

G

6

5. Autre trouble moteur de l'œsophage primitif ou secondaire.

G

2 à 5

6. Sténose non tumorale de l'œsophage.

G

3 à 5

7. Antécédent de chirurgie œsophagienne, selon l'ancienneté et les séquelles.

G

2 à 5

8. Antécédent de chirurgie anti-reflux, selon séquelles.

G

2 à 5

9.2. Affections de l'estomac (index 150).

1. Ulcère gastrique associé à une infection à Helicobacter pylori :

- guéri ;

G

1 à 2

- en évolution.

G

4T

2. Ulcère gastrique non associé à une infection à Helicobacter pylori.

G

2 à 5

3. Sténose pylorique selon l'étiologie et le retentissement.

G

3 à 5

4. Gastrite selon l'étiologie et le retentissement.

G

2 à 5

5. Gastrite hypertrophique géante (maladie de Ménétrier).

G

5

6. Antécédent de chirurgie gastrique selon l'ancienneté et les séquelles.

G

2 à 5

7. Antécédent de chirurgie bariatrique :

- anneau de gastroplastie :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

4 à 5

- autre, selon avis chirurgical, gastro-entérologique et endocrinologique :

- court circuit gastrique (en Y ou en omega : « mini bypass ») :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

4 à 5

- gastrectomie longitudinale (« sleeve gastrectomy » ou gastrectomie en manchon) :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière, à moins de 18 mois de l'intervention ou avec IMC > 30kg/m2 ;

G

4T à 5T

- en cours de carrière, à plus de 18 mois, avec poids stabilisé et IMC < 30kg/m2.

G

3 à 4

- dérivation bilio-pancréatique.

G

5

8. Ballon intra-gastrique :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière (ballon dans l'estomac et jusqu'à un an après l'ablation) ;

G

4T à 5T

- en cours de carrière au-delà d'un an après l'ablation, selon le résultat (voir annexe I.).

G

2 à 5

9.3. Affections du duodénum (index 151).

1. Ulcère duodénal associé à une infection à Helicobacter pylori :

- guéri ;

G

1 à 2

- en évolution :

- à l'engagement ;

G

4T

- en cours de carrière ;

G

4T

2. Ulcère duodénal non associé à une infection à Helicobacter pylori.

G

2 à 5

3. Duodénite selon l'étiologie et le retentissement.

G

2 à 5

4. Sténose duodénale selon l'étiologie et le retentissement.

G

2 à 5

5. Antécédent de chirurgie duodénale selon l'étiologie et les séquelles.

G

2 à 5

9.4. Affections de l'intestin grêle, du colon et du rectum (index 152).

1. Parasitoses digestives (voir index 59 et index 64 à 70).

 

 

2. Maladie cœliaque.

G

4 à 6

3. Autres malabsorptions selon l'étiologie.

G

2 à 5

4. Tuberculose intestinale évolutive (voir aussi index 57 et 123).

G

5

5. Tuberculose intestinale guérie selon séquelles.

G

2 à 5

6. Maladie de Crohn :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

4 à 5

7. Rectocolite ulcéro-hémorragique :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

4 à 5

8. Colite indéterminée selon l'ancienneté :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

4 à 5

9. Colite microscopique selon retentissement.

G

2 à 5

10. Pathologie vasculaire intestinale (voir index 109 et 115).

 

 

11. Séquelles d'entéropathie radique.

G

3 à 5

12. Atteinte intestinale d'une endométriose (voir aussi index 181).

G

2 à 4

13. Syndrome de l'intestin irritable (colopathie fonctionnelle).

G

2 à 4

14. Diverticulose intestinale selon retentissement.

G

2 à 5

15. Malformations congénitales ou acquises.

G

2 à 5

16. Maladie de Hirschprung :

- non opérée ;

G

5

- opérée selon séquelles anatomiques et fonctionnelles.

G

3 à 5

17. Anomalies motrices intestinales (pseudo-obstruction, inertie colique).

G

5

18. Sténose rectale non tumorale.

G

3 à 5

19. Rectite quiescente ou antécédent de rectite :

- à l'engagement ;

G

3 à 5

- en cours de carrière.

G

3 à 5

20. Trouble de la statique rectale selon retentissement.

G

2 à 5

21. Antécédent de chirurgie intestinale selon séquelles.

G

2 à 5

9.5. Affections de l'anus et du périnée (index 153).

1. Maladie hémorroïdaire.

G

2 à 4

2. Fissure anale selon l'étiologie et l'ancienneté.

G

2 à 4

3. Fistule selon l'étiologie et l'ancienneté.

G

2 à 5

4. Sinus pilonidal, selon la symptomatologie fonctionnelle.

G

2 à 5

5. Sténose anale non tumorale.

G

3 à 5

6. Incontinence anale selon l'étiologie et le retentissement.

G

3 à 5

7. Antécédent de chirurgie anale selon séquelles.

G

2 à 5

9.6. Affections du péritoine et des vaisseaux (index 154).

1. Péritonite tuberculeuse (voir aussi index 57 et 123) :

- en évolution ;

G

5

- guérie selon séquelles ;

G

2 à 5

2. Anomalies vasculaires abdominales (voir index 109 et 115).

 

 

3. Antécédents de traumatisme ou d'intervention abdominale selon séquelles.

G

2 à 5

9.7. Affections du pancréas (index 155).

1. Pancréatite aiguë.

G

5

2. Antécédent de pancréatite aiguë selon le potentiel évolutif.

G

2 à 5

3. Pancréatite chronique selon complications.

G

4 à 5

4. Tumeurs endocrines du pancréas.

G

5

5. Antécédent de chirurgie pancréatique selon l'étiologie et les séquelles.

G

3 à 5

9.8. Affections du foie et des voies biliaires (index 156).

1. Hépatite aiguë évolutive quelle qu'en soit l'étiologie.

G

4 à 5

2. Hépatite virale guérie liée au virus hépatite A (VHA), VHE, autres virus hépatotropes à l'exclusion du VHB, VHC, VHD.

G

1 à 2

3. Hépatite virale B :

- infection aigüe en cours d'évolution (Ag HBs + et IgM anti HBc +) :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

5T

- infection guérie (Ac anti HBs + et IgG anti HBc +), selon séquelles (fibrose) ;

G

1 à 5

- infection chronique (Ag HBs + depuis au moins 6 mois), après avis spécialisé :

- portage inactif du VHB, selon fibrose ;

G

2 à 5

- portage actif du VHB, à virus sauvage (Ag HBe +) ou mutant (Ag HBe -) :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière, selon retentissement (activité et fibrose) et la présence ou non d'un traitement anti viral.

G

3 à 5

- surinfection par le virus de l'hépatite Delta (VHD) ;

G

4 à 6

4. Hépatite virale C :

- hépatite avec réplication virale ;

G

5

- sérologie VHC positive sans altération des fonctions hépatiques, sans réplication virale, sans traitement ;

G

1 à 2

- hépatite guérie après traitement sans réplication virale, avec un recul de 6 mois, selon le score de fibrose ;

G

2 à 5

5. Hépatopathie dysmétabolique (voir aussi annexe I. - index 3) ou toxique selon retentissement (fibrose).

G

3 à 5

6. Hépatopathies d'origine génétique :

- hémochromatose (voir index 96) ;

G

2 à 5

- maladie de Wilson :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

4 à 5

- déficit en alpha 1 anti-trypsine homozygote :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière ;

G

4 à 5

7. Hépatites auto-immunes :

- à l'engagement ;

G

5

- en cours de carrière.

G

4 à 5

8. Cholangite sclérosante primitive ;

G

4 à 5

9. Cirrhose.

G

5

10. Syndrome de Gilbert.

G

2

11. Autres ictères constitutionnels.

G

2 à 5

12. Lithiase biliaire :

- asymptomatique et non compliquée :

- à l'engagement ;

G

3

- en cours de carrière.

G

2 à 3

- symptomatique ou compliquée ;

G

3 à 5

13. Pathologie biliaire bénigne non lithiasique selon l'étiologie et le retentissement.

G

2 à 5

14. Kystes hépatiques selon l'étiologie et le retentissement.

G

2 à 5

15. Abcès hépatique à pyogènes.

G

5T

16. Amoebose hépatique selon séquelles.

G

2 à 5

17. Antécédents de chirurgie hépatobiliaire selon séquelles.

G

2 à 5

18. Transplantation hépatique.

G

5 à 6

9.9. Tumeurs de l'appareil digestif (voir index 75 et 76) (index 157).

1. Tumeurs malignes.

G

6

2. Tumeurs bénignes selon le potentiel évolutif, la diffusion et le retentissement.

G

2 à 5

10. Néphro-urologie.

10.1. Néphrologie (sauf pathologie listhasique).

10.1.1. Anomalies urinaires isolées (index 158).

Les anomalies urinaires, dont le dépistage par bandelettes réactives fait partie de l'examen clinique, doivent être recherchées à distance d'un effort physique. Leur interprétation exige qu'elles soient quantifiées en l'absence de toute infection urinaire :

  • l'hématurie microscopique est confirmée par un taux supérieur à 10 000 hématies/ml (étude du sédiment urinaire) ;
  • la protéinurie pathologique est caractérisée par un débit supérieur à 200mg/24 heures.

L'absence d'antécédents personnels ou familiaux, d'hypertension artérielle, d'insuffisance rénale, d'uropathie et de signes extra-rénaux définit le caractère isolé de l'hématurie ou de la protéinurie.

La protéinurie isolée du sujet jeune doit faire l'objet d'une épreuve d'orthostatisme.

1. Protéinurie isolée, de caractère transitoire ou orthostatique.

G

2

2. Protéinurie permanente isolée, en l'absence d'hypertension artérielle, d'insuffisance rénale, de signes extra-rénaux et d'anomalies échographiques de l'appareil urinaire.

G

2 à 6

3. Hématurie microscopique isolée, en l'absence d'hypertension artérielle, de protéinurie, d'insuffisance rénale, de signes extra-rénaux et d'anomalies urinaires sur l'échographie et la radiographie de l'abdomen sans préparation.

G

2

10.1.2. Néphropathies aiguës (index 159).

Néphropathies aigües quel qu'en soit le type, glomérulaire, tubulo-interstitiel ou vasculaire :

- en évolution ;

G

5T

- guérie sans séquelles ;

G

2

- guérie avec séquelles (voir index 160).

G

3 à 6

10.1.3. Néphropathies chroniques (index 160).

Néphropathies chroniques quel qu'en soit le type, glomérulaire, tubulo-interstitiel ou vasculaire :

- selon l'évolutivité et le degré d'atteinte fonctionnelle ou anatomique ;

G

3 à 6

- en rémission complète depuis plus de 2 ans sans traitement à visée étio-pathogénique.

G

2

10.1.4. Maladies kystiques des reins (index 161).

1. Polykystose rénale ou hépato rénale.

G

3 à 6

2. Multikystose rénale.

 

 

- sans retentissement sur la voie excrétrice ;

G

2

- avec retentissement sur la voie excrétrice.

G

3 à 6

10.2. Lithiases urinaires.

10.2.1. Lithiases urinaires (index 162).

1. Lithiase existante non traitée :

- rénale (selon le siège et la taille) ;

G

2 à 5T

- urétérale ;

G

2 à 5T

- vésicale.

G

2 à 5T

2. Lithiase traitée :

- absence de calcul résiduel, selon le bilan étiologique et la nature du calcul ;

G

2 à 6

- calcul résiduel ;

G

2 à 5T

- calcul résiduel selon le bilan étiologique et la nature du calcul.

G

2 à 6

Nota. Tout antécédent de colique néphrétique doit donner lieu à la recherche par imagerie d'une lithiase et/ou un bilan étiologique selon la fréquence des crises. L'aptitude est à déterminer en fonction de ces éléments.

10.3. Urologie (sauf pathologie lithasique).

10.3.1. Hydronéphrose (index 163).

1. Congénitale :

- selon le retentissement parenchymateux ;

G

2 à 3

- traitée selon les séquelles ;

G

2 à 3

- bilatérale.

G

2 à 5

2. Acquise :

- selon étiologie et retentissement ;

G

2 à 5

- à l'engagement (selon étiologie) ;

G

2 à 5

- bilatérale.

G

3 à 5

10.3.2. Malformations congénitales du haut appareil (index 164).

1. Malformations rénales :

- bifidité :

- non compliquée ;

G

2

- compliquée non traitée ;

G

3 à 5T

- traitée selon séquelle ;

G

2 à 3

- symphyse rénale :

- sans retentissement ;

G

2

- avec retentissement ;

G

2 à 3T

- hypoplasie rénale, selon l'étiologie et le retentissement ;

G

2 à 5

- ectopie rénale, selon le retentissement.

G

2 à 3

2. Rein unique congénital :

- non compliqué (absence d'hypertension artérielle, d'anomalie urinaire, d'insuffisance rénale) ;

G

2

- associé à une hypertension artérielle et/ou à une anomalie urinaire et/ou une insuffisance rénale.

G

3 à 5

3. Rein unique acquis :

- néphrectomie, suivant la nature et l'évolutivité de l'affection causale et selon l'absence ou la présence d'hypertension artérielle, d'anomalies urinaires, d'altération fonctionnelle rénale.

G

2 à 5

4. Anomalie kystique et ectasique du rein et de la voie excrétrice.

G

2 à 5

10.3.3. Fibrose rétro-péritonéale (index 165).

Fibrose rétro-péritonéale.

G

3 à 5

10.3.4. Tuberculose génito-urinaire (voir index 57 et 123) (index 166).

1. Tuberculose en évolution ou dont le traitement date de moins d'1 an.

G

5T

2. Traitée selon séquelles.

G

2 à 5

10.3.5. Tumeurs du haut appareil (index 167).

1. Tumeurs malignes du rein et de la voie excrétrice :

- non traitées ;

G

6

- traitées selon la nature de l'intervention, l'histologie et le stade.

G

2 à 5

2. Tumeurs bénignes :

- non traitées ;

G

2 à 4T

- traitées selon le retentissement.

G

2 à 3

3. Tumeur rétro-péritonéale selon l'histologie, le traitement et le recul.

G

2 à 6

10.3.6. Affections de la vessie (index 168).

1. Exstrophie vésicale.

G

5

2. Plaies et ruptures vésicales selon séquelles.

G

2 à 5

3. Fistules vésico-digestives, vésico-vaginales ou utérines :

- non traitées ;

G

5T

- traitées selon séquelles.

G

2 à 5

4. Enurésie primaire :

- à l'engagement ;

G

5T

- en cours de carrière, selon étiologie et retentissement.

G

2 à 5

5. Bilharziose, selon retentissement et séquelles.

G

2 à 5

6. Tumeurs de la vessie :

- maligne ;

G

6

- carcinome urothélial non infiltrant, selon histologie et récidives.

G

2 à 3

10.3.7. Affections de l'urètre (index 169).

1. Malformations :

- hypospade balano-préputial ;

G

2 à 3

- hypospade pénoscrotal ou périnéal ;

G

5

- épispade ;

G

5

- valves urétrales non opérées ;

G

5

- valves urétrales opérées selon le retentissement et les séquelles.

G

2 à 5

2. Sténose urétrale :

- non traitée ;

G

5

- traitée selon séquelles.

G

2 à 5

10.3.8. Affections de l'appareil génital masculin (index 170).

1. Affections congénitales des testicules :

- anomalie de migration des testicules non opérée, selon le siège et la taille de la glande ;

G

2 à 5T

- anomalie de migration des testicules opérée :

- unilatérale (orchidopexie ou orchidectomie) ;

G

2

- bilatérale, selon séquelles.

G

2 à 3

2. Ambiguïté des organes génitaux externes (voir index 142 et 176).

 

 

3. Hydrocèle :

- selon volume ;

G

2 à 3T

- opérée.

G

2

4. Kyste du cordon et de l'épididyme :

- selon volume ;

G

2 à 3T

- opérée.

G

2

5. Varicocèle :

- selon volume ;

G

2 à 3T

- opérée.

G

2

6. Monorchidie acquise :

- non tumorale ;

G

2

- pour tuberculose (voir index 57 et 123).

 

 

7. Anorchidie acquise :

G

3

8. Tumeur du testicule :

- non traitée ;

G

6

- traitée, selon traitement, histologie, stade et recul ;

G

2 à 5

- orchidectomie pour tumeur localisée au testicule selon l'histologie et le recul.

G

2 à 3

9. Tumeur de la verge :

- non traitée ;

G

6

- traitée, selon l'histologie et le stade.

G

2 à 5

10. Tumeur de la prostate :

- non traitée ;

G

6

- traitée, selon le traitement, le stade, les séquelles et le recul.

G

2 à 5

11. Tumeur de l'urètre :

- maligne ;

G

6

- bénigne, selon l'histologie et les récidives.

G

2 à 3

10.3.9. Incontinence urinaire d'effort (index 171).

Incontinence urinaire d'effort.

G

2 à 3

11. Gynécologie.

11.1. Examen gynécologique.

11.1.1. Expertise médicale initiale (index 172).

L'examen clinique classique peut si nécessaire, en fonction de la symptomatologie fonctionnelle, être complété par un examen gynécologique. Cet examen est alors effectué par un médecin ou un chirurgien des hôpitaux des armées, si la candidate ne peut présenter un certificat médical récent d'un spécialiste gynécologue. La gravidité constatée entraîne une conclusion d'inaptitude temporaire (voir point 1.1.2.).

11.1.2. Visite médicale d'incorporation (index 173).

Un examen gynécologique, pratiqué si nécessaire en fonction des antécédents déclarés et de la symptomatologie fonctionnelle, s'attachera à éliminer les affections susceptibles d'entraîner l'inaptitude.

Le diagnostic d'une affection de la sphère génitale entraîne soit l'inaptitude, soit le recours à des investigations en milieu hospitalier.

Le test de grossesse (urinaire ou sanguin) est obligatoire.

11.1.3. Recours au spécialiste (index 174).

Des investigations en milieu hospitalier peuvent être demandées lors de l'expertise médicale initiale ou de la visite médicale d'incorporation. La constatation ou la suspicion d'affection dont le diagnostic ne peut être établi avec certitude sans recourir à des examens invasifs (cœlioscopie, hystérographie) entraîne l'inaptitude temporaire. La candidate est invitée à présenter tous les documents nécessaires à la conclusion d'aptitude médicale définitive à l'issue de ces explorations. Le refus de la part de la candidate d'accepter les examens qui lui sont proposés, entraîne une décision d'inaptitude.


11.2. Gravidité.

11.2.1. Gravidité (index 175).

À l'admission.

Le test de grossesse (urinaire ou sanguin) est obligatoire.

1. État de gravidité constaté.

G

5T

Inaptitude temporaire jusqu'à expiration d'un délai correspondant à la durée du congé de maternité légal.

  

En cours de service ou de carrière :

- obligation pour le médecin d'attribuer un classement G dès la connaissance de la grossesse, de l'inscrire dans le livret médical de l'intéressée et de le notifier au commandement ;

- exemption systématique de tout entraînement physique au combat et limitation à des activités sédentaires ;

- détermination de l'aptitude aux différentes activités physiques et sportives au cas par cas par le médecin d'unité dès la connaissance de l'état de gravidité :

- grossesse normale ;

G

2T à 3T

- grossesse pathologique.

G

3T à 6T

Nota.

1. La grossesse se déroulant dans des conditions normales ne peut pas constituer en soi un cas d'inaptitude médicale même temporaire pour le renouvellement d'un contrat, l'admission à l'état d'officier ou de sous-officier de carrière. Les coefficients G = 2 T et 3 T sont attribués en raison de la modification temporaire mais importante de l'état physiologique chez la femme enceinte et de son éventuel retentissement, dans le but d'assurer sa protection par la réduction de la pénibilité du travail. Le profil médical est obligatoirement réévalué avant la reprise effective du travail.

2. Il convient de préciser par ailleurs que lorsque le personnel militaire exerce des activités de même nature que celles confiées au personnel civil, il est, en matière de santé et de sécurité au travail, régi par les règles techniques qui font l'objet des Livres Premier. à V. de la quatrième partie du code du travail et par celles prises en application du décret n° 2012-422 du 29 mars 2012.

11.3. Affections gynécologiques.

11.3.1. Malformations congénitales des organes génitaux (index 176).

1. Sans signe fonctionnel.

G

2

2. Avec signes fonctionnels :

- non ou difficilement curables ;

G

6

- curables chirurgicalement.

G

3

11.3.2. Prolapsus uro-génital (index 177).

Sous le terme de prolapsus uro-génital, il faut entendre les hystéroptoses, cystocèles, rectocèles et élytrocèles :

1. prolapsus génital quel qu'en soit le mode, sans trouble ;

G

2 à 3

2. prolapsus génital quel qu'en soit le mode, avec incontinence urinaire ou anale.

G

3 à 5

11.3.3. Fistule uro ou recto-génitale (index 178).

Fistule uro ou recto-génitale (voir index 153 et 168).

 

 

11.3.4. Infections génitales (index 179).

1. Lésions salpingiennes chroniques ou séquellaires.

G

2 à 4

2. Tuberculose génitale (voir index 57 et 123).

 

 

3. Infections sexuellement transmissibles (voir 12.2.).

 

 

4. Syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA) (voir index 58).

 

 

11.3.5. Fibrome utérin (index 180).

1. Sans signe fonctionnel.

G

2

2. Avec signes fonctionnels, selon retentissement.

G

2 à 5

11.3.6. Endométriose pelvienne (index 181).

1. Sans signe fonctionnel.

G

2

2. Avec signes fonctionnels.

G

3 à 4

11.3.7. Lésions des ovaires (index 182).

1. Kyste ovarien bénin sans trouble fonctionnel ou endocrinien.

G

2

2. Dystrophie ovarienne, selon le stade.

G

2 à 4

11.3.8. Tumeurs génitales malignes (index 183).

1. Non traitées.

G

6

2. Traitées selon la nature de l'intervention, l'histologie et le stade.

G

2 à 5

11.3.9. Ovariectomie unilatérale (index 184).

Ovariectomie unilatérale.

G

2

11.3.10. Ovariectomie bilatérale (index 185).

Ovariectomie bilatérale.

G

2 à 3

11.3.11. Hystérectomie totale ou subtotale (index 186).

Selon étiologie.

G

2 à 6

11.3.12. Troubles du cycle (index 187).

1. Métrorragies - ménorragies.

G

2 à 4

2. Aménorrhées primaire ou secondaire.

G

2 à 4

3. Syndrome prémenstruel.

G

2 à 4

11.3.13. Ménopause naturelle ou chirurgicale (index 188).

Selon retentissement.

G

2 à 3

11.3.14. Affections du sein (index 189).

1. Tumeur bénigne.

G

2

2. Tumeur maligne :

- non traitée ;

G

6

- traitée selon la nature de l'intervention, l'histologie et le stade.

G

2 à 5

3. Maladie fibrokystique, selon la symptomatologie.

G

2 à 4

4. Hypertrophie, selon la gêne fonctionnelle.

G

2 à 4

5. Prothèse mammaire, selon la tolérance.

G

2 à 3

11.3.15. Algies pelviennes (index 190).

Algies pelviennes à apprécier en fonction de la lésion organique causale.

G

2 à 5

12. Dermato-vénérologie.

12.1. Affections de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané.

12.1.1. Généralités (index 191).

D'une façon générale, ces affections sont à juger en fonction de l'étiologie, de la localisation, du caractère chronique ou récidivant des lésions, ainsi que des limitations fonctionnelles qu'elles déterminent, de la gêne, de l'absentéisme ou charges qu'elles risquent de provoquer du fait des soins qu'elles nécessitent.

12.1.2. Acné polymorphe (index 192).

1. Selon la gravité.

G

2 à 5

2. Chez la femme, acné avec hyperandrogénie.

G

2 à 5

12.1.3. Alopécie (index 193).

1. Pelade : selon l'extension et l'évolutivité.

G

2 à 5

2. Cicatricielle, définitive, à juger en fonction de l'étendue et de l'étiologie.

G

2 à 4

12.1.4. Vasculites nécrosantes (index 194).

1. Vasculites cutanées.

G

2 à 3

2. Vasculites cutanéosystémiques (voir index 93).

G

3 à 6


12.1.5. Angiokératomes (index 195).

1. Isolés ou circonscrits.

G

2

2. Diffus (maladie de Fabry) (voir index 96) :

- à l'engagement ;

G

6

- en cours de carrière.

G

4 à 6

12.1.6. Anomalies vasculaires superficielles (index 196).

1. Angiomes plans :

- isolés ;

SIG

2

- étendus et ou associés.

SIG

2 à 6

2. Malformations vasculaires complexes.

SIG

3 à 6

12.1.7. Atrophies cutanées (index 197).

Selon l'étiologie et la localisation.

SIG

2 à 5

12.1.8. Aphtoses (index 198).

1. Uni ou bipolaire, idiopathique, selon la fréquence et l'intensité.

G

2 à 4

2. Maladie de Behçet, selon les atteintes viscérales (voir index 93).

G

3 à 6

12.1.9. Cicatrices dystrophiques (index 199).

Cicatrices (brûlures, gelures, etc.) selon l'étendue, l'atteinte fonctionnelle et la localisation (voir index 43).

SIG

2 à 6

12.1.10. Maladie de Darier (index 200).

Maladie de Darier.

G

2 à 5

12.1.11. Dermatomyosites (index 201).

Dermatomyosites (y compris dermatomyosites amyopathiques) :

- à l'engagement ;

G

3 à 6

- en cours de carrière.

G

2 à 6

12.1.12. Dermatoses bulleuses (index 202).

1. Erythème polymorphe, selon l'étiologie et la chronicité.

G

2T à 5

2. Porphyries cutanées, sans hépatite virale liée au VHC.

G

3 à 5

3. Auto-immunes.

G

4 à 6

4. Pemphigus bénin (maladie de Hailey-Hailey).

G

3 à 5

5. Epidermolyses bulleuses, selon le type clinique.

G

2 à 5

12.1.13. Dermatoses infectieuses, mycosiques et parasitaires (index 203).

1. En évolution.

SIG

2T à 5T

2. Guéries selon séquelles.

SIG

2 à 5

12.1.14. Hamartomes cutanés (index 204).

En fonction du type clinique et de la gêne fonctionnelle.

SIG

2 à 6

12.1.15. Dystrophies du tissu conjonctif (index 205).

1. Pseudoxanthome élastique.

G

3 à 6

2. Syndromes d'Ehlers-Danlos, selon le type clinique.

G

3 à 6

12.1.16. Eczémas (index 206).

1. Dermatite atopique.

G

2 à 5

2. Eczéma de contact ou nummulaire.

G

2 à 4

3. Dysidrose.

G

2 à 4

12.1.17. Érythrodermies (index 207).

Erythrodermies.

G

2T à 5T

12.1.18. Lymphomes cutanés (index 208).

Lymphome cutané, selon le type, l'extension et l'évolutivité.

G

2 à 6

12.1.19. Maladie de Verneuil (index 209).

Maladie de Verneuil, selon le type clinique et l'extension.

G

2 à 6

12.1.20. Hyperhidrose palmoplantaire (index 210).

Hyperhidrose palmoplantaire.

SI

2 à 4

12.1.21. Hypodermites (index 211).

1. Erythème noueux, selon l'étiologie.

G

2 à 5

2. Hypodermites chroniques, selon l'étiologie et l'extension.

G

2 à 5

12.1.22. Ichtyose (index 212).

Ichtyose, selon le type clinique.

G

2 à 5

12.1.23. Maladie de Kaposi (index 213).

Maladie de Kaposi, selon le profil (association au VIH, traitements immunosuppresseurs, origine méditerranéenne) ou la forme (voir index 58).

G

3 à 6

12.1.24. Kératodermies (index 214).

Kératodermies, selon le type clinique et l'étiologie.

SIG

2 à 5

12.1.25. Lichen plan (index 215).

Lichen plan.

G

2 à 5

12.1.26. Lupus érythémateux (index 216).

1. Lupus discoïde.

G

2 à 4

2. Lupus disséminé systémique (voir index 94).

G

3 à 6

12.1.27. Mastocytoses cutanées (index 217).

Mastocytoses cutanées (voir index 95).

G

2 à 6

12.1.28. Onychopathies (index 218).

Onychopathies.

SI

2 à 4

12.1.29. Parapsoriasis (index 219).

1. En gouttes, digitiforme.

G

2 à 3

2. Petites plaques.

G

2 à 3

3. Grandes plaques.

G

3 à 5

12.1.30. Neurofibromatoses (voir index 350) (index 220).

À l'engagement :

 

 

1. neurofibromatose 1 :

 

 

- cutanée et/ou extraneurologique ;

G

2 à 6

- manifestations neurologiques ;

G

3 à 6

2. autres neurofibromatoses, selon l'extension et les associations.

G

5 à 6

En cours de carrière :

 

 

1. neurofibromatose 1 selon l'extension ;

G

2 à 6

2. autres neurofibromatoses, selon l'extension et les associations.

G

3 à 6

12.1.31. Sclérose tubéreuse de Bourneville (index 221).

Sclérose tubéreuse de Bourneville (voir aussi index 350).

G

3 à 6

12.1.32. Psoriasis cutané (index 222).

En fonction des critères énoncés à l'index 191 et la localisation (voir index 13).

SIG

2 à 5

12.1.33. Pustuloses amicrobiennes (index 223).

Pustuloses amicrobiennes, selon l'étiologie et la localisation.

G

2 à 5

12.1.34. Pyoderma gangrenosum (index 224).

Pyoderma gangrenosum.

G

3 à 6

12.1.35. Sarcoïdose cutanée (index 225).

Sarcoïdose cutanée (voir index 95 et 124).

G

2 à 5

12.1.36. Sclérodermies (voir index 94) (index 226).

1. Circonscrites.

SIG

2 à 5

2. Généralisées.

G

3 à 6

12.1.37. Dermatoses de surcharge (xanthomatose, mucinose, amylose) (index 227).

En fonction du type clinique et des localisations viscérales existantes ou potentielles (voir également index 95).

G

2 à 6

12.1.38. Toxidermies (index 228).

Toxidermies, selon l'étiologie et le type clinique.

G

2T à 5T

12.1.39. Tumeurs cutanées (index 229).

1. Considérées en fonction des critères énoncés aux index 75 et 76.

SIG

2 à 5

2. Carcinome basocellulaire.

SIG

2 à 4

3. Carcinome épidermoïde.

SIG

3 à 5

12.1.40. Mélanomes (index 230).

1. Mélanomes, selon la classification de l'american joint committee on cancer (AJCC), le recul évolutif, l'évaluation actuelle.

G

3 à 6

2. Naevus atypique : selon le nombre, le phénotype, le contexte familial.

G

2 à 5

12.1.41. Ulcères de jambe (index 231).

Ulcères de jambe (voir aussi index 114).

I

2 à 5

12.1.42. Urticaire (index 232).

1. Urticaire, selon le type clinique et l'évolution (voir index 137).

G

2 à 6

2. Oedème angio-neurotique (voir index 95 et 137).

G

3 à 6

12.1.43. Vitiligo et achromies congénitales (index 233).

Vitiligo et achromies congénitales, selon l'étendue, la localisation et les maladies associées.

SIG

2 à 4

12.2. Infections sexuellement transmissibles.

12.2.1. Infections sexuellement transmissibles. Hors infection par le virus de l'immunodéficience humaine (index 234).

1. Manifestations récentes et contagieuses.

G

2T à 5T

2. Manifestations chroniques et séquellaires, selon l'importance et la localisation des atteintes.

G

2 à 4

13. Ophtalmologie.

13.1. Généralités (index 235).

L'aptitude ophtlalmologique peut être déterminée à trois niveaux d'expertise :

  • un niveau élémentaire, avec l'examen de l'acuité visuelle et la vision des couleurs ;
  • un niveau fonctionnel qui comporte en sus du niveau élémentaire, la réfraction, l'examen du sens morphoscopique, du sens lumineux, du sens coloré et de la vision binoculaire ;
  • un niveau spécialisé dans tous les cas d'anomalies pathologiques.

La possibilité de réalisation de chaque catégorie d'expertise dépend de la formation (spécifique ou spécialisée) du personnel chargé de l'expertise et de la qualité du plateau technique dont il dispose.

13.2. Exploration fonctionnelle.

13.2.1. Cotation du sigle Y (index 236).

La cotation du sigle Y est déterminée en prenant en considération :

  • les données de l'examen fonctionnel ;
  • la présence d'affections organiques. Dans ce dernier cas, l'attribution du coefficient Y résulte :
    • soit de la seule existence de cette affection ;
    • soit de la répercussion qu'elle peut avoir sur le plan fonctionnel quand il s'agit notamment d‘un processus fixé ou présentant un faible pouvoir évolutif.

13.2.2. Acuité visuelle (index 237).

1. Sans correction.

L'acuité visuelle sans correction peut être mesurée dans toutes les formations disposant :

  • soit d'une échelle optométrique décimale placée à 5 mètres du sujet, à la hauteur des yeux, en bon éclairage ;
  • soit d'un projecteur de tests.

2. Avec correction.

Les verres de contact ou les lentilles précornéennes sont admis pour sa détermination :

Son évaluation complète obligatoirement l'examen précédent pour les sujets n'ayant pas une acuité visuelle de 10/10 sans correction pour chaque œil.

Les verres de contact ou les lentilles précornéennes ne sont pas réglementaires en missions opérationnelles.

13.2.3. Réfraction (index 238).

Elle est mesurée objectivement et déterminée pour le méridien le plus amétrope.

L'incidence des vices de réfraction dans la détermination du coefficient attribué au sigle Y doit rendre cet examen systématique pour les recrues qui n'ont pas 10/10 d'acuité visuelle à chaque œil sans correction.

Pour les personnels, appelés à tenir certains emplois et pour les cas limites, la réfraction est obligatoirement pratiquée sous cycloplégie.

13.2.4. Champ visuel (index 239).

Toute anomalie du champ visuel, quelles qu'en soient la cause et l'importance, impose un classement sur décision du spécialiste hospitalier.

13.2.5. Sens lumineux (index 240).

La détermination du sens lumineux n'est plus systématique. Elle n'est acquise que lorsqu'il y a lieu de suspecter une anomalie dans ce domaine ou pour préciser l'aptitude à certains emplois.

13.2.6. Vision binoculaire. Sens du relief (index 241).

Les anomalies du sens du relief peuvent être appréciées à l'aide du test for stereoscopic vision (TNO).

Le tableau ci-après permet une cotation de la vision du relief :

COTATION DE LA VISION DU RELIEF.

TEST FOR STEREOSCOPIC VISION.

STÉRÉOGRAMMES RÉUSSIS.

Normale.

Planche VII.
Carrés inférieurs de la planche VI.

Satisfaisante.

Carrés supérieurs de la planche VI.

Médiocre.

Carrés inférieurs et carrés supérieurs de la planche V.

Nulle.

Aucune planche n'est perçue.

Nota. Une anomalie du sens du relief peut être une contre-indication à certains emplois. Dans les cas limites, la détermination de la vision binoculaire comporte un bilan orthoptique qui permet de mieux préciser le caractère de la vision de la profondeur et de préciser le classement Y en fonction de la cause de cette anomalie.

13.2.7. Conclusion des examens fonctionnels (index 242).

Les résultats de ces différents examens fonctionnels conduisent à l'établissement du coefficient attribué au sigle Y en suivant les indications figurant dans le tableau synoptique ci-après.

Dans le cas particulier de l'amblyopie fonctionnelle, le coefficient Y est aussi déterminé en fonction des normes visuelles de ce tableau.

ACUITÉ VISUELLE.

DEGRÉ D'AMÉTROPIE TOLÉRÉ.

CLASSEMENT.

SANS CORRECTION.

AVEC CORRECTION.

MYOPIQUE.

HYPERMÉTROPIQUE.

Y.

10/10 pour chaque œil.

10/10.

- 0,50

+ 1,50

1

8/10 pour chaque œil ou 9/10 et 7/10 ou 10/10 et 6/10.

10/10 pour chaque œil.

- 1

+ 2

2

3/10 pour chaque œil ou 4/10 et 2/10 ou 5/10 et 1/10.

8/10 pour chaque œil ou 7/10 et 9/10 ou 6/10 et 10/10.

-3

+3

3

1/20 pour chaque œil.

8/10 et 5/10.

- 8

+ 8

4

Inférieure aux normes de l'Y 4.

7/10 et 2/10 ou 6/10 et 3/10 ou 5/10 et 4/10.

- 10

+ 8

5

Inférieure aux normes de l'Y 4.

Inférieure aux normes de l'Y 5.

Supérieur aux normes de l'Y 5.

6

13.3. Affections organiques post-traumatiques.

13.3.1. Généralités (index 243).

L'examen organique notamment ophtalmoscopique vise surtout à mettre en évidence des lésions muettes susceptibles d'évolution locale ou des lésions révélatrices d'une atteinte générale grave. Dans les centres d'expertise médicale initiale, cet examen est obligatoire en présence d'une acuité visuelle inaméliorable ou difficilement améliorable. Le recours au spécialiste est obligatoire dans tous les cas douteux.

13.3.2. Affections organiques et lésions diverses.

13.3.2.1. Atrophie ou perte du globe oculaire (index 244).

1. Enucléation, mutilation, atrophie d'un globe.

Y

6

2. Des deux globes.

Y

6

13.3.2.2. Affections des paupières (index 245).

1. Cicatrice vicieuse, entropion ou ectropion prononcés, trichiasis avec lésions cornéennes, ptosis congénital bilatéral lorsque, dans le regard horizontal, la pupille n'est pas découverte.

Y

6

2. Inocclusion palpébrale uni ou bilatérale constante, de quelque origine qu'elle soit.

Y

6

3. Ptosis unilatéral congénital ou traumatique, selon la valeur de l'acuité visuelle dans le regard horizontal.

Y

3 à 6

4. Blépharite :

- chronique infectieuse ou allergique ;

Y

2 à 4

- autre cas de blépharite.

Y

2 à 6

5. Tumeur, suivant le caractère bénin ou malin de l'affection (voir index 75 et 76).

Y

2 à 6

13.3.2.3. Affections des voies lacrymales (index 246).

1. Epiphora modéré, dacryocystite non suppurée.

Y

3 à 6

2. Epiphora très prononcé, dacryocystite suppurée et fistule lacrymale.

Y

6

13.3.2.4. Affections de la conjonctive (index 247).

1. Conjonctivite chronique non trachomateuse, infectieuse ou allergique : selon l'intensité des signes fonctionnels et l'état anatomique.

Y

2 à 6

2. Ptérygion :

- uni ou bilatéral ;

Y

2 à 6

- lorsque le caractère évolutif en est démontré.

Y

6

3. Symblépharon étendu, après traumatisme, brûlure ou infection.

Y

6

4. Trachome en évolution.

Y

6

5. Trachome cicatriciel non évolutif, suivant l'état des paupières, des bords ciliaires, des cornées et de l'acuité visuelle (voir index 242).

Y

2 à 6

6. Tumeurs, selon le caractère bénin ou malin de l'affection (voir index 75 et 76).

Y

2 à 6

13.3.2.5. Affections de la cornée et de la sclérotique (index 248).

1. Opacité de la cornée cicatricielle ou symptomatique d'une affection non évolutive, uni ou bilatérale, suivant le degré de diminution de la vision.

Y

2 à 6

2. Staphylome de la cornée ou de la sclérotique avec risque de perforation, uni ou bilatéral.

Y

6

3. Affection en évolution ou susceptible de réveil évolutif : kératite ulcéreuse ou interstitielle ; sclérite ou épisclérite, uni ou bilatérale.

Y

4 à 6

4. Kératocône : suivant le degré de diminution de la vision (prothèse de contact non admise).

Y

4 à 6

5. Chirurgies réfractives.

L'attribution du coefficient du sigle Y après une telle chirurgie dépend :

- du degré d'amétropie initial qui ne doit pas être supérieur à 8 dioptries et de la longueur axiale du globe oculaire qui ne peut être supérieure à 26 mm ;

- du type de chirurgie pratiquée ;

- du délai post-opératoire ;

- des résultats anatomiques et fonctionnels ;

- de la position de l'intéressé vis-à-vis de l'institution.

À l'admission : photoablation de surface [photokératectomie réfractive (PKR) et techniques assimilées] et photoablation sous volet stromal à l'exclusion de toute autre chirurgie cornéenne ou intra-oculaire :

- chirurgie pratiquée avant l'âge de 20 ans et jusqu'à 21 ans ;

Y

6T

- chirurgie pratiquée après l'âge de 20 ans :

- datant de moins de 6 mois ;

Y

6T

- datant de plus de 6 mois à l'exclusion de toute complication anatomique et de toute anomalie topographique cornéenne ou aberration optique oculaire importante, en l'absence d'opacités résiduelles significatives, d'amincissement cornéen excessif et d'évolutivité de l'amétropie en cause, en l'absence de perturbation fonctionnelle induite (notamment de photophobie, de mauvaise réactivité à l'éblouissement ou de dégradation excessive des performances en faible luminance), selon la valeur de l'acuité visuelle.

Y

2 à 6

En cours de carrière : photoablation de surface [photokératectomie réfractive (PKR) et techniques assimilées] et photoablation sous volet stromal, à l'exclusion de toute autre chirurgie intra-cornéenne ou intra-oculaire :

- chirurgie pratiquée avant l'âge de 20 ans et jusqu'à 21 ans ;

Y

5T

- chirurgie pratiquée après l'âge de 20 ans :

- datant de moins de 6 mois : en l'absence de complication opératoire, la reprise de l'activité dans les fonctions préalablement occupées peut être autorisée sans modification du classement Y pré-opératoire. Cependant, l'aptitude pour les activités opérationnelles ou particulières (telles que missions opérationnelles, affectation hors métropole, service à la mer) et les activités en environnements extrêmes ne peut être admise sur avis d'un ophtalmologiste des armées qu'après un délai post opératoire de 3 mois ;

Y

pré-op

- datant de plus de 6 mois, à l'exclusion de toute complication anatomique et de toute anomalie topographique cornéenne ou aberration optique oculaire importante, en l'absence d'opacités résiduelles significatives, d'amincissement cornéen excessif et d'évolutivité de l'amétropie en cause, en l'absence de perturbation fonctionnelle induite (notamment de photophobie, de mauvaise réactivité à l'éblouissement ou de dégradation excessive des performances en faible luminance), selon la valeur de l'acuité visuelle.

Y

2 à 6

Tout personnel éligible à une chirurgie réfractive par un ophtalmologiste des armées pourra voir son classement Y affecté de la lettre « R » mettant en évidence la possibilité d'une amélioration ultérieure de sa fonction visuelle sans correction. Cette caractérisation ne signifie pas pour autant que tous les critères d'indication opératoire seront encore réunis au moment d'une éventuelle décision.

L'aptitude aux spécialités de contrôleur aérien, personnel navigant, plongeur et parachutiste reste soumise aux instructions spécifiques correspondantes.

13.3.2.6. Affections de l'iris et du corps ciliaire (index 249).

1. Vice de conformation de l'iris, synéchie antérieure ou postérieure très ancienne, définitive, sans modification du tonus oculaire : aptitude conditionnée par l'état de l'acuité visuelle, uni ou bilatérale et l'importance des signes fonctionnels (photophobie, etc.).

Y

3 à 6

2. Iritis ou irido-cyclite. Troubles pupillaires (myosis, mydriase, inégalité, déformation) : la décision dépend de la cause et du retentissement fonctionnel.

Y

4 à 6

3. Troubles pupillaires (myosis, mydriase, inégalité, déformation) : la décision dépend de la cause et du retentissement fonctionnel.

Y

2 à 6

13.3.2.7. Affections du cristallin (index 250).

1. Opacité définitive du cristallin et de sa capsule : les divers types sont compatibles avec le service si le degré de diminution de la vision, fixé par l'index 242, le permet ; uni ou bilatérale.

Y

2 à 6

2. Subluxation ou luxation du cristallin, uni ou bilatérale.

Y

6

3. Aphakie uni ou bilatérale (à l'admission), quel que soit son mode de correction, hormis la pseudophakie de chambre postérieure.

Y

6

4. Pseudophakie de chambre postérieure uni ou bilatérale (à l'admission), suivant la valeur de l'acuité visuelle sans et avec correction, la stabililté de l'implant et la qualité de son support, la densité cellulaire endothéliale cornéenne et l'absence de complication de plus de 3 ans.

Y

5 à 6

13.3.2.8. Troubles du tonus oculaire (index 251).

1. Glaucome congénital, glaucome par fermeture de l'angle, glaucome juvénile.

Y

6

2. Glaucome chronique simple selon le retentissement fonctionnel et l'atteinte des fibres nerveuses rétiniennes.

Y

3 à 6

3. Hypertonie secondaire à une uvéite, à un déplacement du cristallin, à un traumatisme, à une tumeur selon le retentissement fonctionnel de l'atteinte des fibres nerveuses rétiniennes.

Y

5 à 6

4. Hypertonie oculaire isolée.

Y

2 à 6

13.3.2.9. Affections du vitré (index 252).

1. Hémorragie récidivante dans le vitré ; même résorbée et quelle que soit l'acuité visuelle.

Y

6

2. Organisation fibreuse du vitré, séquelles d'hémorragie traumatique, uni ou bilatérale, suivant le retentissement fonctionnel et les autres lésions traumatiques associées.

Y

3 à 6

13.3.2.10. Affections de la choroïde (index 253).

1. Malformation congénitale (colobome) étendue, suivant le degré de l'acuité visuelle, l'état du champ visuel et la valeur du sens lumineux, uni ou bilatérale.

Y

3 à 6

2. Albinisme caractérisé avec grande sensibilité à l'éblouissement.

Y

6

3. Choroïdite en évolution.

Y

6

4. Cicatrice choroïdienne ancienne : lorsqu'elle ne présente aucun caractère évolutif, peut être compatible avec le service ; coefficient déterminé par l'état de l'acuité visuelle, du champ visuel et du sens lumineux, ainsi que par l'étiologie.

Y

3 à 6

5. Mélanome choroïdien.

Y

6

13.3.2.11. Affections de la rétine (index 254).

1. Rétinite pigmentaire et dégénérescences tapéto-rétiniennes, centrales ou périphériques.

Y

6

2. Déhiscence rétinienne sans décollement, lésions dégénératives potentiellement rhegmatogènes, suivant leur aspect, leur étendue et l'état vitréen.

Y

5 à 6

3. Lésions de la périphérie rétinienne non rhegmatogènes, sans caractère évident d'évolutivité, lésions cicatricielles rétiniennes et rétino-choroïdiennes non évolutives, selon l'acuité visuelle et les autres éléments d'examen.

Y

3 à 5

4. Lésions de la périphérie rétinienne traitées par photocoagulation, en fonction de leur nature, de la qualité du traitement, de l'acuité visuelle et des données de l'examen.

Y

2 à 6

5. Décollement de rétine opéré depuis plus de 2 ans, avec résultat fonctionnel et anatomique satisfaisant, en fonction de l'acuité et du champ visuel.

Y

3 à 6

6. Autres formes de décollement de rétine opéré, quelle que soit la valeur de l'acuité visuelle.

Y

5 à 6

7. Toutes rétinopathies vasculaires.

Y

6

8. Tumeurs de la rétine, angiomatoses, phacomatoses (voir index 220 et 350).

Y

6

13.3.2.12. Affections de la papille et des voies optiques (index 255).

1. Drusen papillaire en fonction du retentissement anatomique et fonctionnel.

Y

2 à 6

2. Œdème de la papille.

Y

6

3. Neuropathie optique suivant l'étiologie et l'évolution, uni ou bilatérale (voir index 319 et 354).

Y

2 à 6

4. Atrophie optique unilatérale d'origine traumatique ancienne.

Y

6

5. Arachnoïdite opto-chiasmatique.

Y

6

13.3.2.13. Affections de l'orbite (index 256).

Exophtalmie caractérisée, uni ou bilatérale, suivant l'étiologie.

Y

3 à 6

13.3.2.14. Affections de l'appareil moteur des paupières et de l'oeil (index 257).

1. Strabisme concomittant, suivant le degré de diminution de l'acuité visuelle et l'état de la réfraction.

Y

3 à 6

2. Hétérophorie, suivant le degré de diminution de l'acuité visuelle et l'état de la réfraction.

Y

2 à 5

3. Paralysie d'un muscle de l'œil ou des paupières, ancienne et fixée, quelle que soit la cause, ne s'accompagnant pas de diplopie.

Y

4 à 6

4. Diplopie, quelles qu'en soient la cause et la nature (voir affections traumatiques du globe oculaire ci-après).

Y

6

13.3.2.15. Nystagmus (index 258).

1. Nystagmus d'origine purement visuelle (amblyopie, albinisme, etc.) suivant l'acuité visuelle.

Y

3 à 6

2. Nystagmus congénital.

Y

4 à 6

13.3.3. Séquelles d'affectations traumatiques du globe oculaire et ses annexes.

13.3.3.1. Plaie pénétrante du globe (index 259).

1. Récente datant de moins de 6 mois.

Y

6

2. Ancienne, avec persistance de phénomènes d'irritation, troubles du tonus, signes d'uvéite ou de décollement de la rétine, uni ou bilatéral.

Y

6

3. Avec présence de corps étranger, uni ou bilatéral.

Y

6

4. Après extraction d'un corps étranger intra-oculaire, suivant la localisation anatomique et le retentissement fonctionnel.

Y

3 à 6

5. Dans les autres cas, si l'œil blessé reste calme depuis plusieurs mois, s'il n'y a pas de corps étranger intra-oculaire, s'il n'y a ni irido-cyclite, ni luxation du cristallin, ni décollement rétinien, ni trouble du tonus, l'attribution du coefficient est déterminée par l'état fonctionnel (acuité visuelle, champ visuel en particulier).

Y

3 à 6

6. Corps étranger orbitaire (extra-oculaire), suivant qu'il existe ou non des signes d'intolérance.

Y

2 à 6


13.3.3.2. Brûlure du globe et de ses annexes (index 260).

Séquelle de brûlure, suivant l'état des paupières et des membranes oculaires, uni ou bilatérale (voir les affections correspondantes aux index 245 et suivants).

Y

3 à 6

13.3.3.3. Paralysie oculomotrice post-traumatique (voir index 257) (index 261).

1. Avec diplopie, consécutive à un traumatisme ancien (plus d'1 an).

Y

6

2. Sans diplopie, suivant les lésions et troubles fonctionnels coexistants.

Y

4 à 6

13.4. Sens chromatique.

13.4.1. Généralités (index 262).

Le sens chromatique est étudié systématiquement à l'aide de la table pseudo-isochromatique d'Ishihara selon un protocole bien déterminé, et en cas d'erreur ou d'hésitation, au moyen de la lanterne chromoptométrique de Beyne (ou un appareillage équivalent, type Fletcher-Evans).

13.4.2. Protocole d'examen (index 263).

La lecture des planches de la table pseudo-isochromatique d'Ishihara est effectuée à la lumière du jour ou sous un éclairage artificiel dit « lumière du jour », chaque planche étant présentée au maximum pendant deux secondes sous inclinaison de 45 °C sur l'horizontale.

L'examen à la lanterne chromoptométrique de Beyne comporte la présentation successive, dans la pénombre et à une distance de 5 mètres, de feux colorés simples sous une ouverture de quatre minutes d'angle pendant une seconde, l'objectif de l'appareil étant soumis à un éclairement de 1 lux.

Toute hésitation aura même valeur qu'une erreur caractérisée. Une réponse fausse même immédiatement rectifiée dans le délai d'une seconde doit être également considérée comme une erreur.

À défaut d'un examen à la lanterne chromoptométrique de Beyne, un test à la lanterne de Fletcher-Evans est réalisé dans une pièce dont la luminosité est entre 80 et 200 lux (mésopique). Les feux colorés (blanc, rouge et vert), présentés successivement, sont projetés à 6 mètres du patient en utilisant le miroir fourni qui est placé à 3 mètres du patient et de la source lumineuse (installée à côté du candidat). La réponse à l'exposition des feux colorés doit être donnée dans les 5 secondes. Toute hésitation aura la même valeur qu'une erreur caractérisée. Une réponse fausse, même immédiatement rectifiée dans un délai d'une seconde, doit être également considérée comme une erreur.

13.4.3. Examens particuliers du sens chromatique (index 264).

Les candidats à certaines spécialités sont soumis à des épreuves sensiblement différentes, spécifiées dans les conditions particulières d'admission (ouverture angulaire ou temps de présentation différents, épreuve des feux de confusion).

13.4.4. Catégorisation des dyschromatopsies (index 265).

1. Absence d'erreur à la lecture des tables d'Ishihara.

C

1

2. Erreurs à la lecture des tables d'Ishihara mais reconnaissance de tous les feux colorés de la lanterne de Beyne (ou de Fletcher -Evans).

C

2

3. Erreurs dans la reconnaissance des feux colorés :

- sans confusion franche entre les feux vert et rouge ;

C

3

- confusion franche entre les feux vert et rouge mais test de capacité chromatique professionnelle (TCCP) satisfaisant ;

C

4

- confusion franche entre les feux vert et rouge mais TCCP non satisfaisant.

C

5

Les dyschromatopsies acquises, symptomatiques d'affection organique, feront également l'objet d'une cotation du sigle Y.

13.4.5. Test de capacité chromatique professionnelle (index 266).

Le TCCP est utilisé pour préciser l'aptitude professionnelle de candidats à certaines spécialités classés C 4.

14. Oto-rhino-laryngologie.

14.1. Généralités (index 267).

L'attribution d'un coefficient numérique au sigle O du profil médical ne saurait être fondée sur la seule constatation d'un déficit de la fonction auditive.

L'hypoacousie peut, en effet, être la seule traduction fonctionnelle d'une lésion banale susceptible de guérison rapide ou, au contraire, être un symptôme d'une affection grave dont l'évolution peut entraîner des risques vitaux.

En revanche, certaines lésions auriculaires graves par leur évolution possible peuvent se traduire seulement par une hypoacousie légère ou même respecter l'intégrité de l'audition.

La cotation du sigle O est réalisée à deux niveaux d'expertise :

  • au niveau élémentaire par un examen clinique et une audiométrie tonale par voie aérienne ;
  • au niveau spécialisé par l'exploration de tous les cas d'affections graves ou les cas litigieux.

14.2. Exploration fonctionnelle.

14.2.1. Rappel des méthodes (index 268).

1. Audiométrie tonale par voie aérienne.

À condition d'être correctement réalisée, après un bon examen clinique, elle est suffisamment fiable pour permettre l'appréciation de l'acuité auditive lors d'un examen effectué au niveau élémentaire (antenne médicale ou centre généraliste d'expertise médicale).

L'audiomètre est placé dans une pièce insonorisée ou mieux dans une cabine audiométrique.

Le sujet est assis de telle façon qu'il ne puisse voir les cadrans de l'appareil. Il est équipé d'un casque à deux écouteurs qui doivent être parfaitement appliqués.

Pour chaque fréquence, le seuil d'audition est recherché : l'intensité est augmentée de 5 en 5 décibels jusqu'à réponse du sujet (méthode du « seuil ascendant »).

Les fréquences sont testées dans l'ordre suivant : 1 000 puis 2 000, 4 000, 6 000, 8 000, 1 000 (double détermination), 500 et 250 Hertz.

2. Audiométrie vocale.

L'audiométrie vocale est réalisée en milieu spécialisé. Elle est réservée à la détermination de l'aptitude révisionnelle dans un but de vérification éventuelle des données de l'audiométrie tonale par voie aérienne.

Elle est effectuée dans le silence, chaque oreille étant examinée séparément.

Pour l'interprétation, seule est prise en compte l'intensité pour laquelle les 100 pour 100 d'intelligibilité sont atteints.

14.2.2. Expression des résultats (index 269).

Dans le diagramme ci-dessous, l'acuité auditive de chaque oreille, évaluée par audiométrie tonale par voie aérienne, est symbolisée par un chiffre romain (de I. à V.).

Ce chiffre est fonction de la plage audiométrique dans laquelle s'inscrit le seuil le plus bas.

Un scotome isolé est pointé dans la plage audiométrique concernée.

Le plancher de la plage audiométrique considérée appartient à celle-ci.

14.2.3. Établissement du coefficient (index 270).

Le coefficient attribué au sigle O exprime la valeur fonctionnelle globale des deux oreilles. Il est donné par simple lecture du tableau à double entrée ci-dessous.

Détermination du coefficient à attribuer au sigle O.

ACUITÉ AUDITIVE DE CHAQUE OREILLE.

I.

II.

III.

IV.

V.

I.

1

2

3

4

5

II.

2

2

4

5

5

III.

3

4

5

5

5

IV.

4

5

5

5

6

V.

5

5

5

6

6

14.2.4. Cas particuliers (index 271).

En visite révisionnelle, l'exploration audiométrique tonale par voie aérienne, donnant un classement O > 3,  peut être complétée par une exploration audiométrique vocale.

Lorsque l'intensité, pour laquelle sont atteints les 100 p. 100 d'intelligibilité, est, au maximum, de 50 décibels, un classement O = 3 peut être retenu.

14.3. Affections organiques.

14.3.1. Généralités (index 272).

Toute affection aiguë ou non consolidée est affectée du sigle T.

14.3.2. Oreille (externe, moyenne, interne).

14.3.2.1. Généralités (index 273).

Les affections de l'oreille peuvent, à elles seules, conditionner l'attribution du coefficient, quelle que soit la valeur fonctionnelle de cet organe. Dans d'autres cas de lésions bénignes, peu évolutives ou stabilisées, c'est l'acuité auditive restante qui détermine ce coefficient.

14.3.2.2. Affections malformatives (index 274).

1. Mineures : congénitales ou acquises (ostéomatose).

O

Suivant l'état de l'audition

2. Majeures.

O

4 à 6

14.3.2.3. Affections inflammatoires de l'oreille externe (index 275).

1. Lésions inflammatoires chroniques et/ou récidivantes ne perturbant pas l'activité du sujet.

O

2 à 3

2. Lésions inflammatoires chroniques et récidivantes nécessitant des soins fréquents.

O

3 à 4

14.3.2.4. Lésions inflammatoires de l'oreille moyenne (index 276).

1. Otite séro-muqueuse unilatérale ou bilatérale, avec ou sans drain trans-tympanique.

O

4

2. Perforation tympanique, quel que soit l'aspect, unilatérale ou bilatérale.

O

3 à 5

3. Poche de rétraction tympanique.

O

2 à 5

4. Autres formes évolutives d'otite moyenne chronique (otite adhésive).

O

4 à 5

14.3.2.5. Séquelles d'intervention sur l'oreille moyenne (index 277).

1. Greffe tympanique simple ou perforation cicatrisée.

O

Suivant l'état de l'audition à l'exclusion de O = 1.

2. Greffe tympanique simple ou perforation cicatrisée, avec ossiculoplastie :

- prothèse ossiculaire ;

O

4 à 5.

- matériel autologue.

O

Suivant l'état de l'audition à l'exclusion de O = 1.

3. Séquelle de chirurgie d'état pré-cholestéatomateux ou de cholestéatome :

- techniques ouvertes ;

O

4 à 6.

- techniques fermées, après vérification de l'absence de récidive :

- avec prothèse ossiculaire ;

O

4 à 5.

- avec matériel autologue.

O

Suivant l'état de l'audition à l'exclusion de O = 1.

4. Mastoïdectomie :

- cicatrisée ;

O

Suivant l'état de l'audition.

- non cicatrisée.

O

5.

14.3.2.6. Otospongiose (index 278).

Otospongiose opérée ou non.

O

4 à 6 suivant l'état de l'audition.

14.3.2.7. Troubles de l'équilibre (index 279).

1. Lésions vestibulaires périphériques :

- post-traumatiques, non compensées ;

O

4 à 5

- post-traumatiques, compensées.

O

3 à 5

2. Maladie de Ménière.

O

4 à 5

3. Neuronite vestibulaire :

- non compensée ;

O

4 à 5

- compensée.

O

2 à 5

4. Neurinome de l'acoustique (schwannome vestibulaire) :

- non opéré ;

G

4 à 5

- opéré.

G

Selon séquelles fonctionnelles à l'exclusion de G = 1

5. Lésions centrales (voir index 316 à index 361).

 

 

14.3.3. Fosses nasales, sinus, cavum, oro et hypo-pharynx.

14.3.3.1. Déformations, malformations, sténoses acquises ou congénitales du nez, des fosses nasales, des choanes (index 280).

1. Sans gêne de la respiration ou de la phonation.

G

1 à 2

2. Avec gêne modérée de la respiration ou de la phonation.

G

2 à 3

3. Avec gêne importante et permanente de la respiration, de la phonation ou de la déglutition.

G

4 à 5

14.3.3.2. Hyperréactivité nasale et polypose naso-sinusienne (index 281).

1. Hyperréactivité nasale, quelle qu'en soit l'origine, allergique ou vaso-motrice : selon retentissement.

G

2 à 3

2. Polypose naso-sinusienne :

- polypose naso-sinusienne simple : selon gêne fonctionnelle ;

G

2 à 5

- polypose associée à un asthme : selon retentissement bronchique. (voir index 138 à index 148) ;

G

À l'exclusion de G = 1

- syndrome de Fernand-Widal (voir index 120).

G

5 à 6

14.3.3.3. Sinusite (index 282).

1. Sinusite chronique sans contexte clinique.

G

2

2. Sinusite chronique ou récidivante, avec contexte clinique.

G

3 à 5

14.3.3.4. Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (index 283).

En fonction de l'index d'apnées-hypopnées et de la prise en charge (voir index 127 et 341).

G

2 à 6

14.3.3.5. Fibrome naso-pharyngien opéré (index 284).

1. Séquelles mineures, absence de récidive, recul supérieur à 5 ans.

G

2 à 5

2. Séquelles importantes, récidive ou recul inférieur à 5 ans.

G

4 à 5

14.3.4. Larynx.

14.3.4.1. Laryngite (index 285).

1. Laryngite chronique non tuberculeuse sans trouble important de la phonation.

G

2 à 3

2. Laryngite chronique non tuberculeuse, rendant la parole  indistincte.

G

5

3. Laryngites spécifiques : tuberculeuse, mycosique, syphilitique, etc. (voir index 57, 123, 234).

 

 

4. Papillomatose laryngée.

G

5

14.3.4.2. Tumeur bénigne du larynx (index 286).

Selon nature tumorale et gêne fonctionnelle.

G

2 à 5

14.3.4.3. Déformation grave du larynx (index 287).

Déformation importante du larynx ou de la trachée, fistule laryngée ou trachéale, port définitif d'une canule, sténose trachéale même opérée.

G

6

14.3.4.4. Paralysie laryngée (index 288).

1. Paralysie laryngée des constricteurs et dilatateurs.

G

5 à 6

2. Paralysie laryngée unilatérale ou bilatérale.

G

4 à 5

14.3.4.5. Dysphonie fonctionnelle (index 289).

Selon retentissement fonctionnel.

G

2 à 4

14.3.5. Cou.

14.3.5.1. Kystes et fistules congénitaux médians et latéraux du cou (index 290).

1. Non opérés.

G

4

2. Selon séquelles ou récidives.

G

2 à 5

14.3.5.2. Diverticule pharyngo-oesophagien (index 291).

Selon retentissement sur la respiration, troubles de la déglutition, séquelles ou récidives.

G

2 à 5

14.3.5.3. Laryngocèle (index 292).

1. Non opéré.

G

4

2. Opéré : Selon séquelles phonatoires et digestives.

G

2 à 5

14.3.5.4. Glandes salivaires (index 293).

1. Tumeurs malignes (voir index 75).

 

 

2. Tumeurs bénignes (voir index 76) :

- non opérées ;

G

3 à 5

- opérées : selon séquelles.

G

1 à 5

14.3.5.5. Corps thyroïde (index 294).

Voir endocrinologie (index 139).

14.3.6. Nerfs crâniens.

14.3.6.1. Paralysie faciale (index 295).

Quelle qu'en soit l'origine (traumatique ou idiopathique) : voir index 318.

14.3.6.2. Neurinome (schwannome) de l'acoustique (index 296).

Voir index 279 (troubles de l'équilibre), 269 (acuité auditive) et 318 (paralysie faciale).

O ou G


14.3.6.3. Algies faciales (index 297).

Quelle qu'en soit l'origine (voir index 359).

G

2 à 5

14.3.6.4. Paralysie du nerf accessoire (index 298).

Paralysie du nerf accessoire.

G

2 à 5

15. Pathologie dento-bucco-faciales et craniennes.

15.1. Affections dento-bucco-faciale.

15.1.1. Généralités (index 299).

Calcul du coefficient de mastication.

La valeur fonctionnelle de la denture est estimée numériquement au moyen du coefficient de mastication. Celui-ci se calcule en attribuant à chaque dent ayant une dent antagoniste, une valeur de 1 à 5 p. 100 selon le barème ci-après et en additionnant les valeurs :

Valeur numérique (coefficient de mastication) :
- incisives centrales supérieures2
- incisives centrales inférieures1
- incisives latérales (supérieures ou inférieures)1
- canines (supérieures ou inférieures)4
- prémolaires3
- molaires5
- dents de sagesse supérieures2
- dents de sagesse inférieures3

 
 MAXILLAIRE SUPÉRIEUR.
Valeur:2553341221433552:Valeur
Dents:8765432112345678:Dents
  
Dents:8765432112345678:Dents
Valeur:355334111143

3

553:Valeur

MAXILLAIRE INFÉRIEUR.

Un engrènement normal vaut 50 p. 100 pour le côté droit et 50 p. 100 pour le côté gauche, soit 100 p. 100 pour un engrènement total normal.

Toutefois, dans cette addition, on attribue une cote différente aux dents altérées ou dont l'engrènement avec la dent antagoniste n'est pas normal.

Par exemple : telle canine qui normalement vaut 4 n'est plus cotée que 3, 2 ou 1, ou 0, si elle est détériorée ou si elle n'a que peu ou pas de contact avec son antagoniste.

Les différentes anomalies congénitales ou acquises sont à retenir dans la détermination de l'aptitude au service militaire seulement dans la mesure où elles retentissent sur le coefficient de mastication ou si elles sont le siège d'une complication (voir index 312).

Le coefficient de mastication est calculé compte tenu de la présence éventuelle de prothèses.

15.1.2. Altérations, anomalies et perte des dents (index 300).

1. Coefficient de mastication supérieur ou égal à 30 p. 100.

G

1

2. Coefficient de mastication inférieur à 30 p. 100 appareillable dans des conditions techniques habituelles.

G

2T

3. Coefficient de mastication inférieur à 30 p. 100 avec état général déficient attribuable à l'insuffisance de la denture : n'entraîne l'inaptitude que si l'intéressé n'est pas appareillable dans des conditions satisfaisantes (voir également index 301).

G

3 à 5 ou 3T à 5T

15.1.3. Dysharmonie dento-maxillaire et dysmorphose faciale (index 301).

Selon la gêne fonctionnelle et le préjudice esthétique.

G

2 à 5 ou 3T à 5T

15.1.4. Fistule d'origine dentaire (index 302).

1. Cutanée ou muqueuse.

G

2T

2. Nasale ou sinusale selon l'importance des lésions associées.

G

2T à 5T ou 3 à 5

15.1.5. Affections chroniques des tissus péridentaires, des gencives et de la muqueuse buccale (index 303).

Selon l'étiologie (voir index 57, 58, 71 à 73, 123, 203, 234, 307).

G

2 à 6

Remarque : pour les localisations du cancer, de la tuberculose, de la syphilis ou des mycoses à ce niveau, voir les indications générales concernant ces affections.

15.1.6. Affection des glandes salivaires (index 304).

Selon l'étiologie et le degré de gêne fonctionnelle (voir index 293).

G

2 à 6 ou 3T à 5T

15.1.7. Fistule de la face (index 305).

Selon la nature de la lésion en cause et l'importance de la gêne fonctionnelle (voir également index 311).

G

2 à 5 ou 2T à 5T

15.1.8. Perte de substance acquise de la voûte palatine ou du voile du palais (index 306).

Selon l'étiologie et la gêne fonctionnelle.

G

2 à 6 ou 3T à 5T

15.1.9. Affections des lèvres (index 307).

1. Lésions chroniques, selon l'origine (voir index 57, 58, 71 à 73, 123, 203, 234, 303).

G

2 à 6 ou 5T

Remarque : pour les localisations du cancer, de la tuberculose, de la syphilis ou des mycoses à ce niveau, voir les indications générales concernant ces affections.

2. Perte de substance acquise ou congénitale associée ou non, dans ce dernier cas, à une fente alvéolo-palatine suivant le degré de gêne fonctionnelle (voir aussi index 301 et 306).

G

2 à 5 ou 2T à 5T

15.1.10. Affections de la langue et du plancher buccal (index 308).

Suivant l'origine et la gêne fonctionnelle.

G

2 à 6 ou 3T à 5T

Remarque : pour les localisations du cancer, de la tuberculose, de la syphilis ou des mycoses à ce niveau, voir les indications générales concernant ces affections.

15.1.11. Affections de l'articulation temporo-mandibulaire, des muscles masticateurs (index 309).

1. Dysfonctionnements selon la nature et l'importance de la gêne fonctionnelle.

G

2 à 5 ou 3T à 5T

2. Ankylose et autres constrictions permanentes des mâchoires selon l'importance de la gêne fonctionnelle.

G

2 à 5 ou 3T à 5T

15.1.12. Séquelles de traumatismes de la face (index 310).

1. Séquelles osseuses : comme les consolidations en malposition, les pertes de substance, les pseudarthroses, les cals vicieux, les infections chroniques selon l'importance des lésions et le degré de gêne fonctionnelle et du retentissement morphologique.

G

2 à 5 ou 3T à 5T

2. Séquelles tégumentaires (brûlures en particulier) selon la défiguration, la gêne fonctionnelle, compte tenu de l'amélioration pouvant être apportée par la thérapeutique.

G

2 à 6 ou 3T à 5T

3. Séquelles dentaires (voir index 299).

 

 

4. Séquelles nerveuses (motrices, sensitives, sympathiques) selon la gêne fonctionnelle.

G

2 à 6

5. Séquelles salivaires.

G

2 à 5

6. Séquelles lacrymales.

G

2 à 5

15.1.13. Ostéite des maxillaires (index 311).

Selon l'étiologie.

G

2 à 6 ou 2T à 5T

15.1.14. Tumeurs des maxillaires (index 312).

Selon l'étiologie (voir les index 75 et 76).

G

2 à 6 ou 3T à 5T

15.2. Crâne.

15.2.1. Pertes de substance des parois crâniennes (index 313).

1. De petites dimensions (au maximum de deux centimètres de diamètre) non pulsatiles et siégeant dans une région bien recouverte par les téguments en l'absence de tout signe neurologique.

G

3 à 4

2. De grandes dimensions, intéressant les deux tables osseuses :

- non recouvertes ;

G

6

- recouvertes par des matériaux prothétiques, selon le résultat ou les signes associés ;

G

3 à 6

- recouvertes par de l'os autogène, selon le résultat ou les signes associés.

G

2 à 4

15.2.2. Malformations et déformations crâniennes ou crânio-faciales congénitales ou acquises (index 314).

Selon l'intensité des troubles fonctionnels ou du préjudice esthétique.

G

2 à 5

16. Neurologie.

16.1. Généralités (index 315).

Il est impossible d'envisager tous les aspects des multiples syndromes et affections neurologiques. Il appartient au médecin examinateur ou à l'expert d'apprécier l'aptitude d'un sujet en considérant à la fois les symptômes et leur cadre étiologique.

Le symptôme peut être par lui-même motif à inaptitude ou aptitude restreinte.

Le symptôme peut avoir disparu et la maladie causale demeurer ; celle-ci conditionne alors l'aptitude en fonction de son potentiel d'évolutivité et de gravité, de sa tendance aux récidives.

Le texte est ainsi divisé de façon pratique en deux chapitres correspondant à ces deux niveaux de réflexion.

16.2. Les symptômes neurologiques.

16.2.1. Les paralysies.

16.2.1.1. Paralysies par atteinte centrale (index 316).

1. Hémiplégie ou hémiparésie (encéphalique ou médullaire) :

- avec perte ou limitation de l'autonomie de la marche ;

G

6

- avec spasticité à la marche et gêne motrice légère à la main, selon la gêne fonctionnelle.

G

3 à 5

2. Monoplégie ou monoparésie.

GSI

3 à 5

3. Paraplégie.

G

5 à 6

4. Quadriplégie.

G

6

16.2.1.2. Paralysie par atteinte périphérique des membres (index 317).

Atteintes de la corne antérieure/racine(s)/plexus/tronc(s) nerveux/polyradiculo-neuropathies et polyneuropathies.

GSI

3 à 6

Nota. Selon que l'atteinte date de moins ou de plus de six mois, le coefficient attribué aux sigles G ou S ou I sera affecté ou non de la lettre T.

16.2.1.3. Paralysie des paires crâniennes motrices (index 318).

1. Atteinte des nerf(s) oculo-moteur(s) (voir index 257 et 261).

G

3 à 5

2. Atteinte du nerf facial VII (quelque soit l'étiologie) : (voir index 295).

- paralysie à la phase aigüe ;

G

3T

- paralysie définitive (selon l'intensité des séquelles dont le degré d'occlusion palpébrale) :

G

2 à 5

- occlusion palpébrale complète ;

G

2 à 3

- occlusion palpébrale incomplète ;

G

3 à 4

- inocclusion palpébrale totale.

G

4 à 5

3. Hémispasme facial (voir index 295).

G

2 à 6

4. Atteinte du nerf IX. et/ou X.

G

3 à 5

5. Atteinte du nerf XI.

G

2 à 5

6. Atteinte du nerf XII.

G

2 à 5

16.2.1.4. Atteinte des paires crâniennes sensorielles (index 319).

1. Anosmie sans étiologie retrouvée (sinon considérer l'étiologie).

G

2

2. Nerf optique : (voir index 255 et 353).

Neuropathie optique retro-bulbaire aigüe (inflammatoire et/ou démyélinisante).

G

3 T (1)

(1) 3 à 6 mois puis :

- si complètement regressive et sans anomalie à l'imagerie par résonance magnetique
(IRM) ;

G

2

- si SCI avec lesions de démyélinisation à l'IRM.

G

3

3. Atteinte du nerf VIII. :

- surdité neuro-sensorielle (voir index 269 et 270).

 

 

- troubles de l'équilibre (voir index 279).

 

 

4. Dysgueusie-agueusie.

G

2

16.2.2. Les mouvements anormaux involontaires.

16.2.2.1. Mouvements choréiques, choréo-athétosiques, athétosiques, balliques (index 320).

À l'engagement.

G

5 à 6

En cours de carrière (selon intensité et extension).

G

3 à 6

16.2.2.2. Dystonies (index 321).

À l'engagement.

G

5 à 6

En cours de carrière :

- selon intensité et extension.

G

3 à 6

- cas particulier de la dystonie de fonction, selon le retentissement.

G

2 à 6

16.2.2.3. Dyskinésies (index 322).

À l'engagement.

G

5 à 6

En cours de carrière (selon intensité et extension).

G

3 à 6

16.2.2.4. Tremblements (index 323).

À l'engagement :

G

2 à 6

- tremblement essentiel léger.

G

2

En cours de carrière (selon intensité et extension).

G

2 à 5

16.2.2.5. Myoclonies (index 324).

À l'engagement.

G

5 à 6

En cours de carrière (selon intensité et extension).

G

2 à 5

16.2.2.6. Tics (index 325).

1. Tics vulgaires.

G

2 à 6

2. Maladie de Gilles de la Tourette :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (selon intensité et extension).

G

4 à 6

16.2.2.7. Autres mouvements involontaires (index 326).

1. Crampes, fasciculations, syndrome d'hyperactivité musculaire continue, syndrome des jambes sans repos :

- à l'engagement ;

G

3 à 6

- en cours de carrière (suivant intensité et extension).

G

2 à 6

2. Spasme médian de la face :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (suivant intensité et extension).

G

3 à 6

16.2.3. Les troubles sensitifs.

16.2.3.1. Les troubles sensitifs (index 327).

Troubles sensitifs subjectifs ou objectifs (selon étiologie, retentissement fonctionnel et traitement).

G

2 à 6

16.2.4. Les troubles trophiques.

16.2.4.1. Troubles trophiques (index 328).

Amyotrophie et autres troubles trophiques, selon la gêne fonctionnelle et l'étiologie.

SIG

3 à 6

16.2.5. Les troubles de la coordination.

16.2.5.1. Syndrome cérébelleux et autres troubles de la coordination (index 329).

À l'engagement.

G

5 à 6

En cours de carrière (suivant intensité).

G

3 à 6


16.2.6. Les épilepsies.

16.2.6.1. Épilepsie généralisée ou partielle (index 330).

1. Antécédents de convulsions fébriles du nourrisson sans manifestation neurologique ultérieure.

G

2

2. Antécédents d'épilepsie bénigne de l'enfance (épilepsie absence, épilepsie à paroxysmes rolandiques, etc.) sans aucune manifestation neurologique ultérieure.

G

2

3. Antécédents de crises épileptiques sans récidive ni traitement depuis plus de 3 ans, avec bilan normal [électro-encephalogramme (EEG) et IRM de tête].

G

2

4. Crise épileptique isolée avec bilan normal :

- datant de moins d'1 an ;

G

3T

- sans récidive depuis plus d'1 an et n'ayant pas nécessité de traitement [cf. Nota. (1)].

G

2

5. Épilepsie bien contrôlée par un traitement bien supporté.

G

3

6. Épilepsie symptomatique d'une affection cérébrale évolutive ou potentiellement évolutive, selon l'étiologie.

G

3 à 6

7. Épilepsie mal contrôlée ou pharmaco-résistante, partielle ou généralisée, selon la nature des crises, leur intensité et/ou leur fréquence.

G

4 à 5

8. Épilepsie à crises rares non traitées (selon avis spécialisé).

G

3 à 4

9. Épilepsie opérée sans crise et sans traitement depuis 3 ans avec EEG normal.

G

2

10 Épilepsie opérée suivant le contrôle ultérieur des crises par le traitement.

G

3 à 6

Nota. Seules les épilepsies classées G = 3 sont compatibles avec une aptitude à la conduite des véhicules militaires VL.
L'épilepsie classée G = 3T entraîne une inaptitude temporaire à la conduite des véhicules militaires véhicule léger (VL), poids lourd (PL), super poids lourd (SPL) et transport en commun (TC).
Les épilepsies classées G ≥ 3 entraînent une inaptitude définitive à la conduite des véhicules militaires PL, SPL et TC.
(1) Inaptitude définitive aux postes à risque suivants (personnels navigant, TAP) dans le cas du point 4. Pour les plongeurs catégories 1 et 2 se référer à l' instruction spécifique.

16.2.6.2. Anomalies électroencéphalographiques asymptomatiques (index 331).

1. Tracés inhabituels sans signification pathologique.

G

1 à 2

2. Sensibilité isolée à l'hyperpnée :

- ondes lentes en fin d'épreuve, bloquées par l'ouverture des yeux, chez le sujet avant 30 ans ;

G

1 à 2

- autres anomalies (selon avis spécialisé).

G

1 à 5

3. Sensibilité isolée à la stimulation lumineuse intermittente :

- entraînement du rythme de fond ;

G

1 à 2

- réaction photo-myogénique ;

G

1 à 2

- réaction photo-paroxystique (selon avis spécialisé).

G

2 à 5

4. Autres anomalies (selon avis spécialisé).

G

2 à 6

Nota. Inaptitude définitive aux postes à risque suivants (personnel navigant, TAP) dans le cas des points 2. et 4.
Pour plongeurs catégories 1 et 2, se référer à l'instruction spécifique.

16.2.7. Les troubles sphinctériens.

16.2.7.1. Les troubles génito-sphinctériens (index 332).

1. Manifestations isolées de troubles urinaires ou fécaux.

G

3 à 6

2. Troubles sexuels avec retentissement psychologique (voir index 362 à index 372).


16.2.8. Les troubles des fonctions cognitives.

16.2.8.1. Troubles du langage (index 333).

Aphasie, alexie, agraphie, acalculie (selon l'intensité).

G

3 à 6

16.2.8.2. Troubles de la parole (index 334).

1. Dysarthries (selon l'intensité et l'étiologie).

G

3 à 6

2. Autres troubles de la parole :

- à l'engagement (selon l'intensité et l'étiologie) ;

G

3 à 6

- en cours de carrière (selon l'intensité et l'étiologie).

G

2 à 6

16.2.8.3. Agnosies (index 335).

Agnosies (selon l'intensité).

G

5 à 6

16.2.8.4. Apraxies (index 336).

À l'engagement.

G

5 à 6

En cours de carrière (selon intensité).

G

3 à 6

16.2.8.5. Troubles de l'attention et des fonctions exécutives (index 337).

Troubles de l'attention et des fonctions exécutives (selon l'intensité).

G

2 à 6

16.2.8.6. Troubles de la mémoire (index 338).

Troubles de la mémoire (selon l'intensité).

G

3 à 6

16.2.8.7. Syndromes démentiels (index 339).

À l'engagement.

G

6

En cours de carrière (selon l'intensité).

G

4 à 6

16.2.9. Les troubles du sommeil.

16.2.9.1. Insomnies (index 340).

Insomnies avec retentissement physique ou cognitif ou psychique sur vie : diurne, quelle qu'en soit l'étiologie :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière.

G

3 à 5

Nota. Incompatibilité avec la conduite des véhicules militaires et inaptitude aux missions opérationnelles tant que persiste une somnolence diurne.

16.2.9.2. Hypersomnies et parasomnies (index 341).

1. Narcolepsie et hypersomnie idiopathique :

- à l'engagement ;

G

4 à 6

- en cours de carrière (selon l'intensité).

G

3 à 5

Nota. Incompatibilité avec la conduite de véhicules militaires tant que persiste une somnolence diurne. Reprise de la conduite des véhicules légers militaires après évaluation de l'efficacité thérapeutique. Inaptitude définitive aux missions opérationnelles.

2. Parasomnies (selon l'intensité).

G

2 à 6

3. Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) : (voir index 127 et 283).

 

 

16.3. Maladies neurologiques.

16.3.1. Maladies des muscles (index 342).

1. À l'engagement.

G

5 à 6

2. En cours de carrière (selon le retentissement fonctionnel, l'étiologie et l'évolutivité) :

- myopathies primitives héréditaires et congénitales ;

G

3 à 6

- myopathies acquises.

G

2 à 6

3. Elévation isolée et asymptomatique des créatine-phospho-kinases :

- à l'engagement (selon l'intensité et l'étiologie) ;

G

2 à 5

- en cours de carrière (selon l'intensité et l'étiologie).

G

2 à 5

16.3.2. Maladies de la jonction neuro-musculaire (index 343).

Myasthénie et autres anomalies de la jonction neuro-musculaire :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (selon l'intensité).

G

3 à 6

16.3.3. Neuropathies périphériques (index 344).

1. Neuropathies acquises ou héréditaires :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (selon le retentissement fonctionnel et l'évolutivité).

G

2 à 6

2. Polyradiculonévrites aiguës (selon séquelles).

G

1 à 6

16.3.4. Maladies du motoneurone (index 345).

1. Sclérose latérale amyotrophique.

G

4 à 6

2. Amyotrophies spinales progressives :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (selon l'intensité).

G

3 à 6

3. Syndrome post-poliomyélitique (selon l'intensité) (voir index 348).

G

3 à 6


16.3.5. Séquelles de traumatismes crânio-encéphaliques (index 346).

1. Traumatisme crânien bénin (fermé, sans fracture ou lésions parenchymateuses et en l'absence de troubles neurologiques).

G

1 à 2

2. Traumatisme crânio-encéphalique accompagné de lésions osseuses et/ou de troubles neurologiques :

- datant de moins de 6 mois (selon la symptomatologie) ;

G

3 à 5T

- datant de plus de 6 mois (selon les séquelles neurologiques et/ou neuro-psychologiques).

G

2 à 5

3. Syndrome subjectif post-commotionnel (voir index 362 à index 372) :

- transitoire ;

G

3T

- chronique (selon l'intensité).

G

3 à 4

16.3.6. Séquelles d'encéphalopathie infantile (index 347).

Séquelles d'encéphalopathie infantile.

G

6

16.3.7. Séquelles de maladies infectieuses ou parasitaires du système nerveux (index 348).

1. Séquelles de maladies infectieuses ou parasitaires du système nerveux (selon l'intensité et l'étiologie).

G

3 à 6

2. Séquelles de poliomyélite antérieure aiguë (en raison du syndrome post-poliomyélitique).

G

5 à 6

16.3.8. Encéphalopathies spongiformes subaiguës (index 349).

1. Maladie de Creutzfeld-Jacob.

G

5 à 6

2. Autres encéphalopathies spongiformes subaiguës.

G

5 à 6

16.3.9. Phacomatoses (voir index 220, 221 et 254) (index 350).

1. À l'engagement.

G

5 à 6

2. En cours de carrière selon l'intensité de l'expression neurologique.

G

3 à 6

16.3.10. Dysplasies et malformations (index 351).

1. Anomalies de la gyration et hétérotopies corticales :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière, selon les circonstances de la découverte et le retentissement cognitif ou épileptique.

G

2 à 6

2. Sténose partielle de l'acqueduc de Sylvius.

G

3 à 6

3. Agénésie du corps calleux (selon le retentissement).

G

2 à 6

4. Kyste arachnoïdien (intracrânien ou rachidien).

G

2 à 6

5. Tumeur dysembryoplasique neuro-épithéliale : (voir index 357).

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (selon le retentissement épileptique).

G

3 à 6

6. Syringomyélie (bulbie) :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière selon les circonstances de la découverte et le retentissement.

G

2 à 6

7. Malformation d'Arnold-Chiari :

- à l'engagement selon le retentissement ;

G

3 à 6

- en cours de carrière selon les circonstances de la découverte et le retentissement.

G

2 à 6

8. Malformation de Dandy-Walker :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière selon les circonstances de la découverte et le retentissement.

G

2 à 6

9. Moelle attachée :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière selon le retentissement.

G

2 à 6

10. Séquelles de spina bifida opéré à l'engagement (voir index 34).

G

5 à 6

11. Kystes de Tarlow (selon le retentissement radiculaire).

G

2 à 5

Nota. Pour les affections énumérées  ci-dessus, cotées G = 2 à 6  et pour lesquelles les circonstances de découverte sont un motif d'appréciation, la valeur 2 est attribuée dans le cas de découverte fortuite asymptomatique.

16.3.11. Maladies dégénératives du système nerveux central (index 352).

1. Maladie de Parkinson.

G

3 à 6

2. Syndromes parkinsoniens et atrophies multiples systématisées.

G

4 à 6

3. Chorée de Huntington :

- à l'engagement, présence de signes cliniques (le diagnostic génétique ne peut être pratiqué sur la seule existence d'un antécédent familial) ;

G

6

- en cours de carrière (selon l'intensité).

G

3 à 6

4. Leucodystrophies :

- à l'engagement ;

G

6

- en cours de carrière.

G

3 à 6

5. Atrophies cérébelleuses et spino-cérébelleuses :

- à l'engagement ;

G

6

- en cours de carrière (selon l'intensité).

G

4 à 6

16.3.12. Sclérose en plaques (index 353).

1. À l'engagement :

- sclérose en plaques (SEP) avérée ;

G

5

- syndrome cliniquement isolé, défini par un premier évènement clinique monosymptomatique démyélinisant (SCI) datant de moins de 3 ans ;

G

5

- SCI régressif datant de plus de 3 ans sous traitement de fond de SEP ;

G

5

- SCI régressif datant de plus de 3 ans sans traitement de fond de SEP :

- avec imagerie IRM (tête + moelle) anormale (selon l'avis du spécialiste) ;

G

5

- avec imagerie IRM (tête + moelle) normale (selon l'avis du spécialiste et en l'absence de contre-indication aux vaccinations réglementaires).

G

2 à 3

Nota. À l'engagement, les antécédents familiaux de SEP ou les SCI régressifs datant de plus de trois ans, sans traitement de fond de SEP et avec imagerie IRM (tête + moelle) normale ne représentent pas une contre-indication aux vaccinations prévues au calendrier vaccinal des armées chez un sujet actuellement cliniquement indemne. Dans le cas d'un refus de vaccination(s), l'intéressé sera classé G = 5 et déclaré inapte à l'engagement.

2. En cours de carrière :

- SCI datant de moins de 3 ans et selon l'existence d'un handicap ;

G

3 à 5

- SCI régressif datant de plus de 3 ans, sans traitement de fond de SEP et selon l'imagerie (selon avis du spécialiste) ;

G

2 à 3

- SCI régressif datant de plus de 3 ans, sous traitement de fond de SEP ;

G

3

- SEP avérée selon le degré de handicap ;

G

3 à 6

- SEP bénigne définie par une absence de poussée depuis 5 ans, de traitement de fond, de signes de progression de la charge lésionnelle et d'activité inflammatoire (rehaussement par gadolinium) en IRM (tête + moelle), par un score de handicap EDSS (expanded disability status scale) < 2.

G

3

Nota. Seuls seront aptes aux missions de courte durée et séjours dans un emploi sédentaire dans les DOM-COM ou les pays de haut niveau de médicalisation (après avis du spécialiste), les patients présentant une SEP bénigne comme définie plus haut ou ayant présenté un SCI régressif datant de plus de 3 ans, sans traitement de fond de SEP et avec imagerie IRM (tête + moelle) sans signe d'activité inflammatoire.

En cours de carrière, les personnels présentant un SCI ou une SEP avérée feront l'objet d'un avis spécialisé en neurologie ou en vaccinologie pour préciser les indications ou contre-indications (vaccin vivant et traitement immunosuppresseur) aux vaccinations prévues au calendrier vaccinal des armées, les éventuelles inaptitudes à la tenue d'emploi(s) en cas de contre-indications ou de refus à'être vacciné.

16.3.13. Autres maladies inflammatoires et/ou dysimmunitaires du système nerveux central (index 354).

1. À l'engagement.

G

5 à 6

2. En cours de carrière, selon les séquelles et une éventuelle contre-indication vaccinale.

G

2 à 6

16.3.14. Affections vasculaires (index 355).

1. Malformations vasculaires non rompues :

- non traitées :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière ;

G

2 à 6

- traitées, selon :

- à l'engagement :

- ancienneté du traitement < 1 an ;

G

5 à 6

- ancienneté du traitement > 1 an (selon le traitement et séquelles) ;

G

2 à 6

- en cours de carrière :

- ancienneté du traitement < 1 an et absence de séquelles ;

G

3T

- ancienneté du traitement > 1 an (selon le traitement et séquelles).

G

2 à 6

2. Malformations vasculaires rompues :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière :

- non traitées ;

G

4 à 6

- traitées (selon l'ancienneté et le type de traitement, les séquelles) :

- ancienneté du traitement < 1 an et absence de séquelles ;

G

3T

- ancienneté du traitement > 1 an (selon le traitement et séquelles).

G

2 à 6

3. Accident vasculaire cérébral ou médullaire, ischémique ou hémorragique  (selon l'intensité des séquelles, l'étiologie, le traitement et le risque de récidive).

G

2 à 6

4. Thrombose veineuse cérébrale (selon l'intensité des séquelles, l'étiologie, le traitement et le risque de récidive) (voir index 88 et 115).

G

2 à 6

16.3.15. Syndromes paranéoplastiques (index 356).

Syndromes paranéoplasiques du système nerveux périphérique ou central (selon l'intensité et le néoplasme primitif).

G

3 à 6

16.3.16. Tumeurs du système nerveux central, périphérique et des méninges (voir index 351) (index 357).

1. Tumeur primitive maligne.

G

4 à 6

2. Tumeur(s) secondaire(s) maligne(s) :

- en évolution et en cours de traitement ;

G

4 à 6

- paraissant guérie(s) après traitement, avec un recul de 5 ans.

G

2 à 5

3. Tumeur à évolution imprévisible ou inconnue.

G

3 à 5

4. Tumeur bénigne (selon l'intensité des symptômes).

G

2 à 5

16.3.17. Affections dysmétaboliques, carentielles et/ou toxiques (index 358).

1. Maladies hérédo-métaboliques :

- à l'engagement ;

G

5 à 6

- en cours de carrière (selon l'intensité).

G

3 à 6

2. Maladies acquises :

- syndromes neuro-endocriniens (selon retentissement neurologique et étiologie) ;

G

2 à 5

- syndrome neuro-anémique (selon retentissement neurologique) ;

G

2 à 5

- encéphalopathies alcoolo-carentielles (selon retentissement neurologique et cognitif) ;

G

3 à 5

- encéphalopathies métaboliques ou toxiques (selon retentissement neurologique et étiologie).

G

2 à 5

16.3.18. Algies de l'extrémité céphalique (index 359).

1. Migraines :

- migraine à crises rares ou répondant bien au traitement ;

G

2

- migraine à crises fréquentes ou incapacitantes malgré le traitement ;

G

3

- migraine grave (compliquée, hémiplégique, ophtalmoplégique).

G

4 à 5

2. Algies vasculaires de la face selon le caractère incapacitant (voir index 297).

G

2 à 5

3. Névralgie faciale (selon intensité et étiologie) (voir index 297).

G

2 à 5

4. Céphalées chroniques quotidiennes.

G

2 à 4

16.3.19. Coup de chaleur d'exercice (index 360).

1. Premier coup de chaleur d'exercice (CCE) sans séquelle :

Nota. Sujet à adresser au référent CCE de l'hôpital d'instruction des amées (HIA) de soutien et à ré-entraîner progressivement selon le manuel EPMS.

Le sujet devra refaire une épreuve de contrôle, dans un délai de 6 mois, correspondant à l'épreuve responsable du CCE s'il s'agit d'une épreuve programmée (marche course, marche TAP, marche commando) avec un objectif de temps compris entre 50' et 60' en marche course et entre 54' et 60' en marche TAP et  marche commando.

S'il s'agit d'une épreuve non programmée (footing, cross et missions opérationnelles en ambiance chaude), le sujet devra refaire une marche course avec un objectif de temps compris entre 50' et 60'.

Par ailleurs, mention obligatoire d'un antécédent de CCE dans le dossier médical et le livret médical réduit ; réalisation d'une carte « CCE » à remettre au sujet.

G

3 T

2. Premier CCE sans séquelle après normalité de l'épreuve de contrôle

G

2

3. Récidive de CCE, sans séquelle :

Nota. Inaptitude définitive à l'épreuve physique responsable et à toutes les missions en ambiance chaude, ainsi qu'au service incendie.

G

2

4. CCE avec séquelle(s).

Nota. L'aptitude outre-mer (OM) et opérations exterieures (OPEX) sera appréciée en fonction de la nature et de l'intensité des séquelles.

G

3 à 5

16.3.20. Hyperthermie maligne anesthésique (index 361).

Hyperthermie maligne sensible (HMS) : test positif à l'halothane et à la caféine.

Hyperthermie maligne équivoque (HME) : test positif à l'halothane ou à la caféine.

1. À l'engagement.

G

5 à 6

2. En cours de carrière :

- avant biopsie ou test génétique ;

G

4T

- HMS, HME confirmées par biopsie ou test génétique :

- avec manifestation musculaire ;

G

4 à 6

- sans manifestation musculaire (inapte aux missions opérationnelles et à l'affectation hors métropole sauf collectivités d'Outre-mer).

G

3 à 4

17. Psychiatrie.

17.1. Considérations générales sur l'aptitude psychiatrique.

17.1.1. Le sigle P et sa cotation (index 362).

La signification des différents coefficients du sigle P, précisée dans le corps du présent arrêté, n'est pas reprise ici.

La cotation du sigle P résulte d'une démarche clinique concrète, globale, fondée sur la richesse d'une relation intersubjective, dépassant une simple évaluation nosologique. La rigueur séméiologique, la réflexion pathogénique et l'hypothèse pronostique se conjuguent alors pour étayer une décision rationnelle d'aptitude.

La décision tient compte du niveau intellectuel, de la personnalité, de l'existence de troubles psychopathologiques cliniquement décelables ou d'antécédents psychiatriques avérés potentiellement évolutifs, d'éventuelles difficultés psychosociales ainsi que de la qualité de l'adaptation au milieu militaire. Les éléments cliniques suivants peuvent être recherchés :

  • notion de répétition des troubles des conduites et de réactions plus ou moins pathologiques aux situations vécues par le sujet comme frustrante ;
  • rôle de la symptomatologie éventuelle (névrotique ou psychotique) dans le système relationnel du sujet ;
  • retentissement des conflits intrapsychiques dans son existence ;
  • perception de la réalité et capacités d'ajustement à celle-ci ;
  • degré de tolérance à l'angoisse et à la peur ;
  • types habituels de relations à autrui, mode d'intériorisation des règles sociales ;
  • capacité de contrôle des affects (ou émotion) et des actes ;
  • aptitude à différer les satisfactions, à tenir compte de l'expérience acquise ;
  • possibilité de créativité, d'initiative personnelle et de projet en général ;
  • prise en compte des difficultés conjoncturelles d'ordre social, relationnel ou affectif.

À l'expertise médicale initiale et à l'incorporation, le coefficient attribuable au sigle P ne peut être que 0 ou 5.

En matière d'aptitude psychique, les données de la période probatoire de l'engagement sont essentielles pour l'évaluation de l'aptitude à servir.

Une fois terminée la période probatoire, le sigle P fluctue entre 1 et 5. Le médecin des forces est habilité à attribuer au sigle P les valeurs 1 à 3, tandis que les coefficients 4 et 5 sont du ressort exclusif du médecin des hôpitaux des armées spécialiste en psychiatrie. En cours de carrière ou de contrat, par leurs correspondances écrites et orales, le médecin des forces et le médecin des hôpitaux des armées spécialistes en psychiatrie s'éclairent mutuellement des éléments de l'environnement professionnel, des enjeux diagnostique, thérapeutique et pronostic afin que puisse être prise la décision la mieux adaptée à un sujet dans une situation donnée.

17.2. Affections psychiatriques.

17.2.1. Troubles mentaux organiques (y compris les troubles symptomatiques) (index 363).

Troubles mentaux organiques (y compris les troubles symptomatiques).

P

3 à 5

17.2.2. Troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation de substances psychoactives (index 364).

Troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation de substances psychoactives.

P

3 à 5

17.2.3. Schizophrénies et troubles délirants (index 365).

Schizophrénies et troubles délirants.

P

4 à 5

17.2.4. Troubles de l'humeur (index 366).

Troubles de l'humeur.

P

2 à 5

17.2.5. Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes (index 367).

Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes.

P

2 à 5

17.2.6. Symptômes comportementaux associés à des perturbations physiologiques et des facteurs physiques (index 368).

Symptômes comportementaux associés à des perturbations physiologiques et des facteurs physiques.

P

3 à 5

17.2.7. Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte (index 369).

Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte.

P

3 à 5

17.2.8. Retard mental (index 370).

Retard mental.

P

5

17.2.9. Troubles du développement psychologique (index 371).

Troubles du développement psychologique.

P

5

17.2.10. Troubles du comportement et troubles émotionnels apparaissant habituellement durant l'enfance ou à l'adolescence (index 372).

Troubles du comportement et troubles émotionnels apparaissant habituellement durant l'enfance ou à l'adolescence.

P

4 à 5

18. Index alphabétique.

AFFECTION.

NUMÉRO D'INDEX.

Abcès hépatique156
Absence, épilepsie absence330
Acalculie333
Accident vasculaire cérébral ou médullaire355
Achalasie149
Acné polymorphe192
Acrocyanose111
Acromégalie138
Acrosyndrome vasculaire111
Acuité auditive

269, 270, 271

Acuité visuelle

237 et 242

Adénome hypophysaire138
Adénome toxique thyroïdien139
Adénopathies tuberculeuses

57, 90, 123

Adhérences musculaires26
Affection congénitale des testicules170
Affection de l'appareil moteur des paupières et de l'œil257
Affection de l'iris et du corps ciliaire249
Affection de l'œsophage149
Affection de l'orbite256
Affection de la choroïde253
Affection de la conjonctive247
Affection de la cornée et de la sclérotique248
Affection de la hanche51
Affection de la papille et des voies optiques255
Affection de la rétine254
Affection de la vessie168
Affection de l'anus et du périnée153
Affection de l'estomac150
Affection de l'intestin grêle, du colon et du rectum152
Affection de l'urètre169
Affection dermatologique

192 à 233

Affection des chevilles et des pieds53
Affection des paupières245
Affection des voies lacrymales246
Affection du cristallin250
Affection du duodénum151
Affection du foie et des voies biliaires156
Affection du genou52
Affection du pancréas155
Affection du péricarde101
Affection du péritoine et des vaisseaux154
Affection du poignet48
Affection du sein189
Affection du vitré252
Affection inflammatoire de l'oreille externe275
Affection malformative de l'oreille274
Affection neurologique dysmétabolique, carentielle, toxique358
Affection vasculaire cérébrale ou médullaire355
Afibrinogénémie87
Agammaglobulinémie constitutionnelle89
Agénésie du corps calleux351
Agnosie335
Agranulocytose85
Agraphie333
Agueusie319
Albers-Schönberg (maladie de)8
Albinisme 253
Alexie333
Algie de l'extrémité céphalique

297, 359

Algie faciale

297, 359

Algie pelvienne190
Algie vasculaire de la face359
Algodystrophie29
Allergie alimentaire

137, 206, 232

Allergie au latex

137, 206, 232

Allergie aux venins d'hyménoptères

137, 206, 232

Allergie médicamenteuse

137, 206, 232

Alopécie193
Altération, anomalie et perte des dents300
Ambiguïté des organes génitaux externes

142, 170 et 176

Amblyopie242
Aménorrhée187
Amoebose59
Amoebose hépatique

59, 156

Amputation digitale

49

Amputation d'un segment de membre

40, 42

Amputation du pied53
Amylose

95, 227

Amyotrophie 

25, 328, 345

Amyotrophie spinale progressive345
Anémie macrocytaire 79
Anémie réfractaire79
Anémie auto-immune80
Anémie d'origine centrale79
Anémie hémolytique80
Anévrisme artériel109
Anévrisme de l'aorte104
Anévrisme pulmonaire136
Angiokératome195
Angiomatose de la rétine254
Angiome plan196
Angio-oedème

95, 137, 232

Anguillulose65
Ankylose de la hanche51
Ankylose de la mâchoire309
Ankylose du genou 52
Ankylose du pied53
Ankylostomose64
Anneau de gastroplastie150
Anomalie de la formule leucocytaire139
Anomalie kystique et ectasique du rein et de la voie excrétrice164
Anomalie cardio-vasculaire congénitale107
Anomalie congénitale de la charnière dorso-lombaire34
Anomalie congénitale de la charnière lombo-sacrée34
Anomalie congénitale de la charnière occipito-cervicale34
Anomalie de la gyration351
Anomalie de la repolatisation à l'électrocardiogramme (ECG)106
Anomalie des chaînes digitales49
Anomalie EEG asymptomatique331
Anomalie motrice intestinale152
Anomalie urinaire isolée158
Anomalie vasculaire abdominale

109, 154

Anomalie vasculaire superficielle196
Anorchidie acquise170
Anorexie mentale

Annexe I., 368

Anosmie319
Antécédent de chirurgie anale153
Antécédent de chirurgie anti-reflux149
Antécédent de chirurgie bariatrique150
Antécédent de chirurgie duodénale151
Antécédent de chirurgie gastrique150
Antécédent de chirurgie intestinale152
Antécédent de chirurgie oesophagienne149
Antécédent de pancréatite aigüe155
Antécédent de chirurgie hépatobiliaire156
Antécédent de chirurgie pancréatique155
Antécédent de traumatisme abdominal154
Antécédent d'intervention abdominale154
Anticoagulants circulants88
Anticorps anti-cardiolipides88
Antithrombotique (thérapeutique)

98, 118

AntiTNF dans les maladies de système98
Aorte109
Aphakie250
Aphasie333
Aphtose198
Aplasie médullaire idiopathique78
Apnées obstructives du sommeil

127, 283

Appareil génital masculin (affections)170
Apraxie336
Arachnoïdite opto-chiasmatique255
Arnold-Chiari (malformation d')351
Artères périphériques109
Artères pulmonaires110
Artères systémiques109
Arthrite réactionnelle13
Arthrite septique tuberculeuse ou non19
Arthropathie inflammatoire symptomatique d'une connectivite16
Arthropathie microcristalline18
Arthrose de la cheville

17, 53

Arthrose digitale49
Arthrose du membre supérieur.

17, 46

Arthrose17
Articulation temporo-mandibulaire (affections de)309
Arythmie cardiaque104
Asbestose134
Ascaridiose70
Asthme120
Atrophie blanche (maladie variqueuse)114
Atrophie congénitale d'un membre41
Atrophie optique 255
Atrophie ou perte du globe oculaire244
Atrophie cérébelleuse352
Atrophie cutanée197
Atrophie spino-cérébelleuse352
Atteinte de deux membres homologues40
Atteinte intestinale d'une endométriose152
Attitude scoliotique35
Audiométrie tonale par voie aérienne

268 à 270

Audiométrie vocale

268, 271

Ballon intra-gastrique150
Basedow (maladie de)139
Behçet (maladie de)

93, 198

Biermer (maladie de)79
Bifidité urétérale164
Bilharziose

69, 168

Blackfan-Diamond (maladie de)78
Blépharite 245
Bloc auriculo-ventriculaire

104, 105

Bloc bifasciculaire105
Bloc de branche105
Bloc trifasciculaire105
Bloc vertébral congénital34
Bourneville (sclérose tubéreuse de)

221, 350

Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)125
Bradycardie104
Bronchopneumopathie chronique obstructive125
Brucellose57
Brugada106
Brûlure du globe et de ses annexes260
Brûlure

43, 199

Bulbie351
Calcul résiduel urinaire162
Canal cervical ou lombaire rétréci38
Cancer de la thyroïde139
Cancer bronchique133
Carcinome229
Carcinome basocellulaire

75, 229

Carcinome épidermoïde

75, 229

Carcinome urothélial168
Cardiomyopathie101
Cardiopathie congénitale107
Cardiopathie ischémique108
Cardiopathie opérée107
Carence en fer avec anémie79
Carence vitaminique avec anémie macrocytaire79
Castelman97
CCE360
Cephalée359
Cervicalgie32
Cervicarthrose35
Champ visuel239
Chétivité

Annexe I.

Chirurgie thoracique (séquelles)131
Chirurgie réfractive248
Cholangite sclérosante primitive156
Cholestéatome (séquelles opératoires)277
Chondrocalcinose18
Chorée de Huntington352
Choroïdite253
Cicatrice abdominale55
Cicatrice choroïdienne 253
Cicatrice dystrophique199
Cirrhose156
Classification de Gold125
Coefficient de mastication

299, 300

Coefficients du sigle O

269, 270

Coefficients du sigle P362
Colique néphrétique162
Colite152
Colobome253
Colopathie fonctionnelle152
Communication inter-auriculaire107
Communication inter-ventriculaire107
Conclusion des examens fonctionnels visuels242
Conduction105
Conjonctivite247
Conn (syndrome de)141
Connectivite94
Convulsions fébriles du nourrisson (antécédents de)330
Corne antérieure (atteinte de la)317
Corps étranger intra-articulaire20
Corps étranger intra-oculaire 259
Corps thyroïde

139, 294

Corticothérapie prolongée98
Cotation du sigle Y236
Coup de chaleur d'exercice360
Court-circuit gastrique150
Coxarthrose51
Crampes326
Creutzfeld-Jacob (maladie de)349
Crohn (maladie de)152
Cruralgie (radiculalgie fémorale)33
Cryoglobulinémie

89, 93

Cushing (syndrome de)141
Cyphose dorsale (accentuation)35
Dacryocystite 246
Dandy-Walker (malformation de)351
Darier (maladie de)200
Décollement de rétine 254
Défibrillateur cardiaque implanté106
Déficit acquis des facteurs de la coagulation87
Déficit des facteurs plasmatiques de la coagulation87
Déficit en alpha 1 anti-trypsine156
Déficit immunitaire commun variable95
Déficit en facteurs anti-thrombotiques88
Déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine 388
Déformation de l'avant-bras47
Déformation grave du larynx287
Déformation de la ceinture scapulaire44
Déformation, sténose des choanes280
Déformation, sténose des fosses nasales280
Déformation, sténose du nez280
Dégénérescence tapéto-rétinienne254
Degré d'amétropie242
Déhiscence des vertèbres34
Déhiscence rétinienne254
Dents

300 à 303

Dermatite atopique206
Dermatomyosite201
Dermatose bulleuse202
Dermatose de surcharge227
Dermatose infectieuse, mycosique et parasitaire203
Dermite

192 à 233

Dermite atopique206
Dermohypodermite sur maladie variqueuse114
Dérivation bilio-pancréatique150
Diabète insipide138
Diabète rénal144
Diabète sucré144
Diplopie257
Discopathie dégénérative rachidienne

33, 37, 38

Dissection aortique110
Distomatose66
Diverticule de l'oesophage149
Diverticule pharyngo-oesophagien

149, 291

Diverticulose intestinale 152
Dorsalgie32
Dorsarthrose35
Dracunculose68
Drépanocytose80
Drusen papillaire255
Duodénite151
Dupuytren (maladie de)48
Dysarthrie334
Dyschromatopsie265
Dysfibrinogénémie87
Dysglobulinémie89
Dysgueusie319
Dysharmonie dento-maxillaire301
Dysidrose ou dyshidrose206
Dyskinésie322
Dysmorphose faciale 301
Dysphonie fonctionnelle289
Dysplasie ou malformation neurologique351
Dysplasie ou malformation de hanche51
Dystonie321
Dystrophie ovarienne182
Dystrophie rachidienne de croissance

31, 34

Dystrophie tu tissu conjonctif205
Echinococcose67
Ectopie rénale164
Ectropion245
Eczéma206
Ehlers-Danlos (syndrome d')205
Electroencéphalogramme (anomalies asymptomatiques)331
Elévation isolée créatine phospo kinase (CPK)342
Embolie pulmonaire115
Embolie artérielle109
Embolie cérébrale109
Emphysème122
Encéphalopathie infantile (séquelles)347
Encéphalopathie alcoolo-carentielle358
Encéphalopathie métabolique ou toxique358
Encéphalopathie spongiforme subaiguë349
Endocarde103
Endocardite infectieuse103
Endométriose intestinale152
Endométriose pelvienne181
Entéropathie radique (séquelles)152
Entorse rachidienne36
Entropion245
Enucléation244
Enurésie primaire168
Enzymopénie (anémie hémolytique)80
Epanchement pleural129
Epidermolyse bulleuse202
Epilepsie330
Epiphora 246
Episclérite248
Epispade169
Epithélioma basocellulaire

75, 229

Epreuve d'orthostatisme158
Erythème noueux211
Erythème polymorphe202
Erythroblastopénie78
Erythrocytose pure81
Erythrodermie207
Etat intersexué

142, 170

Eventration55
Examen gynécologique

172 à 174

Exophtalmie 256
Exstrophie vésicale168
Extrasystole104
Fabry (maladie de)

96, 195

Fasciculations326
Fente alvéolo-palatine

301, 306, 307

Fernand-Widal (syndrome de)

120, 281

Fibrillation auriculaire (atriale)104
Fibrome naso-pharyngien opéré284
Fibrome utérin180
Fibrose hépatique156
Fibrose rétro-péritonéale165
Fiessinger-Leroy-Reiter (syndrome de)13
Fièvre méditerranéenne familiale95
Fièvre récurrente héréditaire95
Filariose68
Fissure anale 153
Fistule anale153
Fistule artério-veineuse pulmonaire 136
Fistule cervicale290
Fistule d'origine dentaire302
Fistule de la face305
Fistule lacrymale246
Fistule uro ou recto-génitale

168, 178

Fistule vésico-digestive

168

Fistule vésico-vaginale ou vésico-utérine

168, 178

Flutter auriculaire104
Foramen ovale perméable107
Fracture

2, 3

Fracture consolidée3
Fracture du scaphoïde

2, 3, 48

Fracture ostéochondrale

2, 3, 20

Fracture pathologique7
Fracture rachidienne

2, 3, 36

Fracture récente en cours de consolidation 2
Gammapathie monoclonale89
Gastrectomie longitudinale150
Gastrite150
Gaucher (maladie de)96
Gelure

43, 199

Gencives (affection des)303
Genu varum, valgum, recurvatum52
Gilbert (syndrome de)156
Gilles de la Tourette (maladie de)325
Glande salivaire (tumeurs)293
Glandes salivaires (affections des)304
Glaucome 251
Glossopharyngien (atteinte du)318
Glycosurie d'origine rénale144
Goître thyroïdien139
Gonades142
Gonarthrose52
Gougerot-Sjögren primitif (syndrome de)94
Goutte

18, 143

Gravidité175
Greffe de cellules hématopoïétiques92
Greffe tympanique 277
Grossesse 175
Gynécomastie

77, 142

Haglund (maladie de)53
Hailey-Hailey (maladie de)202
Hallux valgus53
Hamartome cutané204
Helminthose70
Hématurie microscopique158
Hémibloc105
Hémiparésie 316
Hémiplégie316
Hémispasme facial

295, 318

Hémochromatose

96, 156

Hémoglobinopathie80
Hémophilie A et B87
Hémorragie dans le vitré252
Hémorroïdes153
Hépatite aiguë156
Hépatite auto-immune156
Hépatite virale156
Hépatopathie dysmétabolique 156
Hépatopathie toxique156
Hépatopathie d'origine génétique156
Hernie crurale54
Hernie de la ligne blanche54
Hernie diaphragmatique130
Hernie discale

33, 37

Hernie inguinale54
Hernie musculaire26
Hernie ombilicale54
Hétérophorie257
Hétérotopie corticale351
Hirschprung (maladie de)152
Histiocytose maligne90
Histiocytose systémique95
Hodgkin (maladie de)90
Hydarthrose du genou80
Hydrocèle 170
Hydronéphrose163
Hydroxyapatite18
Hyperactivité nasale et polypose naso-sinusienne281
Hyperaldostéronisme141
Hyperéosinophilie85
Hyper-expression du facteur VIII88
Hyperglycémie modérée à jeun144
Hyperhidrose palmoplantaire210
Hyperlaxité articulaire

22, 109, 205

Hyperleucocytose chronique idiopathique85
Hyperlipidémie148
Hyperlordose lombaire isolée35
Hypermétropie242
Hyperparathyroïdie 140
Hyperréactivité nasale 281
Hypersomnie341
Hypertension artérielle112
Hypertension artérielle pulmonaire

107, 110

Hyperthermie maligne anesthésique361
Hyperthermie maligne équivoque361
Hyperthyroïdie évolutive139
Hypertonie oculaire251
Hypertrophie du sein189
Hyperuricémie

18, 143

Hypoacousie

268 à 271

Hypodermite211
Hypofibrinogénémie constitutionnelle87
Hypogammaglobulinémie 89
Hypoglosse (atteinte de l')318
Hypoglycémie145
Hypogonadisme 142
Hypoparathyroïdie140
Hypophyse138
Hypoplasie rénale164
Hypospade169
Hypotension artérielle113
Hypothyroïdie139
Hystérectomie 186
IAH (index d'apnées hypopnées)

127, 283

Ichtyose212
Ictère constitutionnel156
Immunosuppresseurs dans les maladies de système98
Impubérisme142
Incidentalome surrénalien141
Incontinence anale153
Incontinence urinaire d'effort171
Index d'apnées-hypopnées

127, 283

Inégalité de longueur des membres inférieurs50
Infarctus du myocarde108
Infection par le virus de l'immunodéficience humaine 58
Infection sur os continu4
Infection sur os dicontinu5
Infection génitale179
Infection par le VIH58
Infection sexuellement transmissible hors VIH234
Inocclusion palpébrale245
Insomnie340
Instabilité chronique de la cheville53
Insuffisance antéhypophysaire autre que corticotrope 138
Insuffisance cardiaque102
Insuffisance corticotrope centrale138
Insuffisance surrénale141
Insuffisance médullaire78
Intervention sur l'oreille moyenne (séquelles)277
Intolérance au glucose144
Irido-cyclite249
Iritis249
IST hors VIH234
Jonction neuro-musculaire (maladies de la)343
Kaposi (maladie de )

213, 58

Kala-Azar (Leishmaniose viscérale)60
Kératite248
Kératocône248
Kératodermie214
Kienböck (maladie de)48
Kikuchi97
Klinefelter (syndrome de)142
Kyste arachnoïdien351
Kyste de Tarlow351
Kyste du cordon et de l'épididyme170
Kyste et fistule congénitaux médians et latéraux du cou290
Kyste hépatique 156
Kyste hydatique

67, 128, 156

Kyste ovarien182
Kyste sacrococcygien (pilonidal)153
Kyste synovial24
Kyste tendineux ou des gaines tendineuses24
Langue et plancher buccal (affections de)308
Lanterne de Beyne

262, 263, 265

Lanterne de Fletcher-Evans

262, 263, 265

Larva migrans70
Laryngite285
Laryngocèle292
Laxité du genou 52
LEAD

94, 216

Ledderhose (maladie de)53
Leishmaniose60
Lèpre57
Lésion cicatricielle rétiniennes254
Lésion de la ceinture scapulaire44
Lésion de la clavicule45
Lésion de la périphérie rétinienne 254
Lésion des gros vaisseaux109
Lésion des ovaires182
Lésion inflammatoire de l'oreille moyenne276
Lésion méniscale et/ou chondrale du genou52
Lésion musculaire26
Lésion rétino-choroïdienne254
Lésion rhegmatogène254
Lésion salpingienne179
Lésion vestibulaire périphérique279
Leucémie lymphoïde chronique83
Leucémie myéloïde chronique84
Leucémie aiguë82
Leucodystrophie352
Lèvres (affections des)307
Lichen plan215
Lithiase biliaire156
Lithiase urinaire

143, 162

Loase68
Lobstein (maladie de)8
Lombalgie récidivante ou chronique32
Lombarthrose35
Luciani-Wenckeback105
Lupus érythémateux

94, 216

Luxation acromio claviculaire45
Luxation du cristallin 250
Luxation récidivante de l'épaule 44
Lymphoedème116
Lymphome cutané208
Lymphome non hodgkinien90
Lymphopénie85
Lyse isthmique34
Madelung (maladie de)47
Maigreur

Annexe I., 146

Main bote47
Malabsorption intestinale152
Maladie coeliaque152
Maladie de Chagas63
Maladie des chaînes lourdes89
Maladie exostosante8
Maladie fibrokystique du sein189
Maladie hémorragique87
Maladie hémorroïdaire153
Maladie osseuse de Paget11
Maladie dégénérative du SNC352
Maladie des muscles342
Maladie dysimmunitaire du SNC354
Maladie hemorragique87
Maladie infectieuse ou parasitaire du système nerveux (séquelles)348
Maladie inflammatoire du SNC354
Maladie kystique des reins161
Maladie nerveuse hérédo-métabolique358
Maladie professionnelle de l'appareil respiratoire135
Maladie thrombotique88
Malformation cardiaque congénitale107
Malformation congénitale des organes génitaux176
Malformation congénitale du haut appareil164
Malformation de la ceinture scapulaire44
Malformation du nez, des fosses nasales, des choanes280
Malformation et déformation crâniennes 314
Malformation et déformation crânio-faciales314
Malformation intestinale152
Malformation rénale164
Malformation vasculaire cérébrale355
Malformation vasculaire complexe196
Malposition congénitale vasculaire107
Manifestation allergique137
Mastocytose cutanée217
Mastocytose systémique95
Mastoïdectomie277
Matériel autologue277
Mélanome choroïdien253
Mélanome

75, 230

Ménétrier (maladie de)150
Ménière (maladie de)279
Méningocèle34
Ménopause naturelle ou chirurgicale188
Ménorragie187
Mésothéliome pleural134
Métrorragie187
Migraine359
Minkowski-Chauffard (maladie de)80
Modifications cardiaques physiologiques liées à l'entraînement physique100
Moelle attachée351
Monoarthrite chronique inclassée15
Monoparésie 316
Monoplégie316
Monorchidie acquise170
Morton (Maladie de)53
Motoneurone (Maladies du)345
Mouvements athétosiques320
Mouvements balliques320
Mouvements choréiques 320
Mouvements choréo-athétosiques320
Mouvements involontaires (autres)326
Mucinose227
Multikystose rénale161
Muqueuse buccale (affections de la)

303, 308

Muscles masticateurs (affections des)309
Musculature

Annexe I.

Mutation hétérozygote du facteur II. ou du facteur V.88
Myasthénie343
Mycétome

72, 203

Mycose

71, 203, 303

Mycose cutanée73
Mycose profonde71
Mydriase249
Myélodysplasie79
Myélome multiple89
Myocarde101
Myocardite101
Myoclonies324
Myome utérin180
Myopathie

94,  201, 342

Myopie242
Myosis249
Naevus atypique230
Narcolepsie341
Néphrectomie164
Néphropathie aiguë159
Néphropathie chronique160
Nerf facial VII. (atteinte du) 

295, 318, 359

Nerf IX. et/ou X. (atteinte du)318
Nerf optique (atteinte du)319
Nerf VIII. (atteinte du)319
Nerf XI. (atteinte du)318
Nerf XII. (atteinte du)318
Nerfs oculo-moteurs (atteinte des)

257, 261, 318

Neurinome de l'acoustique

279, 296, 319

Neurofibromatose

220, 350

Neuronite vestibulaire279
Neuropathie optique

255, 319

Neuropathie périphérique344
Neutropénie

78, 85

Neutropénie chronique constitutionnelle ou acquise 85
Névralgie cervico-brachiale33
Névralgie faciale359
Nodule thyroïdien139
Nystagmus258
Obésité

Annexe I., 147

Obstruction nasale280
Oedème angio-neurotique

95, 137, 232

Œdème de la papille255
Onchocercose68
Ongle incarné 218
Onychopathie218
Onyxis218
Opacité de la cornée248
Opacité du cristallin250
Orchidectomie170
Orchidopexie170
Orteil en griffe ou en marteau53
Orteil surnuméraire53
Osgood-Schlatter (maladie de)52
Ossiculoplastie277
Ostéite des maxillaires311
Ostéite

4, 5, 19

Ostéo-arthrite septique tuberculeuse ou non19
Ostéochondrite 20
Ostéochondromatose20
Ostéomalacie9
Ostéomatose de l'oreille274
Ostéonécrose aseptique10
Ostéopathie fragilisante9
Ostéopathie génotypique8
Ostéopénie9
Ostéoporose9
Ostéosynthèse d'une fracture3
Otite moyenne276
Otospongiose278
Ovariectomie 

184, 185

Oxyurose70
Paires crâniennes motrices (atteinte des)318
Paires crâniennes sensorielles (atteinte des)319
Paludisme61
Pancréatite aiguë155
Pancréatite chronique155
Papillomatose laryngée285
Paralysie d'un muscle de l'œil 257
Paralysie des paupières257
Paralysie du nerf accessoire298
Paralysie faciale

295, 318

Paralysie laryngée288
Paralysie oculo-motrice 

257, 261, 318

Paralysie oculo-motrice post-traumatique261
Paralysie par atteinte périphérique des membres317
Paralysie des paires crâniennes motrices318
Paralysie par atteinte centrale316
Paraplégie316
Parapsoriasis219
Parasitose digestive

59 à 70, 152

Parasomnie341
Parathyroïdes140
Parkinson (maladie de)352
Pathologie biliaire non lithiasique 156
Pathologie de l'amiante134
Pathologie de la rate91
Pathologie des ganglions

90, 97

Pathologie des chevilles, des pieds, des orteils53
Pathologie extra-articulaire

25 à 30

Pathologie fémoro-patellaire52
Pathologie ganglionnaire non tumorale97
Pathologie juxta-articulaire

25 à 30

Pathologie vasculaire intestinale152
Pathologie veineuse thromboembolique115
Pelade193
Pellegrini-Stieda (maladie de)52
Pelvispondylite rhumatismale13
Pemphigus bénin202
Perforation tympanique276
Périartérite noueuse93
Péricarde101
Péricardite101
Période probatoire de l'engagement (aptitude psychique)362
Péritonite tuberculeuse154
Perte de la flexion-extension du membre inférieur52
Perte de la flexion-extension du membre supérieur47
Perte de la prosupination47
Perte de substance acquise de la voûte palatine 306
Perte de substance acquise du voile du palais306
Perte de substance des parois crâniennes313
Perte de substance musculaire26
Phacomatose

220, 221, 350

Phacomatose rétinienne254
Phénomène de Raynaud 111
Phéochromocytome141
Phlébite et séquelles de phlébite115
Photoablation 248
Photocoagulation254
Photokératectomie réfractive248
Pied de Madura

72, 203

Pieds creux 53
Pieds douloureux divers (tarsalgies, talalgies) 53
Pieds plats 53
Plages audiométriques269
Plaie pénétrante du globe259
Plaie de la vessie168
Plaques pleurales134
Plaquettes (maladies des)86
Plasmocytome solitaire89
Pleurésie purulente129
Pleurésie séro-fibrineuse129
Plexus nerveux (atteinte d'un)317
Pneumoconiose135
Pneumogastrique (atteinte du)318
Pneumopathie intersticelle134
Pneumothorax121
Poche de rétraction tympanique276
Poliomyélite antérieure aigüe (séquelles)348
Polyarthrite chronique inclassée15
Polyarthrite rhumatoïde14
Polyglobulie81
Polykystose rénale ou hépato rénale161
Polyneuropathie317
Polypose naso-sinusienne281
Polyradiculo-neuropathie317
Polyradiculonévrite aiguë344
Porphyrie cutanée202
PR court isolé104
Préexcitation ventriculaire104
Prolapsus uro-génital177
Prolapsus valvulaire mitral103
Protéinurie isolée de caractère transitoire 158
Protéinurie orthostatique158
Protéinurie permanente isolée158
Prothèse mammaire189
Prothèse ossiculaire277
Prothèse valvulaire103
Pseudarthrose6
Pseudarthrose de la clavicule45
Pseudarthrose du scaphoïde 

6, 48

Pseudo neutropénie idiopathique85
Pseudophakie 250
Pseudoxanthome élastique205
Psoriasis

13, 222

Psoriasis cutané222
Ptérygion247
Ptosis245
Purpura rhumatoïde

86, 93

Purpura vasculaire

86, 93

Pustulose amicrobienne223
Pyoderma gangrénosum224
QT court106
QT long106
Quadriplégie316
Quintus-varus53
Rachis

31 à 39

Rachischisis34
Rachitisme guéri9
Racine nerveuse (atteinte d'une)317
Radiculalgie par conflit disco-radiculaire33
Raideur des grandes articulations21
Réaction chronique du greffon contre l'hôte92
Reconstruction valvulaire103
Rectite 152
Rectocolite ulcéro-hémorragique152
Reflux gastro-œsophagien 149
Réfraction238
Régurgitation valvulaire minime103
Rein unique acquis164
Rein unique congénital164
Rendu-Osler (maladie de)86
Retard mental370
Retard pubertaire142
Rétinite pigmentaire254
Rétinopathie vasculaire254
Rétraction ischémique (péri-articulaire)27
Rétraction musculaire26
Rhumatisme articulaire aigu12
Rhumatisme des maladies digestives13
Rhumatisme palindromique15
Rhumatisme psoriasique13
Risque cardio-vasculaire117
Robustesse physique générale

Annexe I.

Rupture musculaire26
Rupture vésicale168
Rythme cardiaque

104

SAOS (syndrome d'apnées obstructives du sommeil)

127, 283, 341

Sarcoïdose 

95, 124

Sarcoïdose cutanée225
Scheuermann (maladie de)34
Schistosomose69
Schizophrénie et troubles délirants365
Schwannome vestibulaire

279, 296

SCI353
Sciatique33
Sclérite248
Sclérodermie

94, 226

Sclérose en plaques353
Sclérose latérale amyotrophique345
Scoliose vraie35
Sens chromatique

262 à 266

Sens du relief241
Sens lumineux240
Sensibilité à la stimulation lumineuse intermittente331
Sensibilité à l'hyperpnée331
SEP353
Séquestration pulmonaire136
Sinus pilonidal153
Sinusite 282
Stimulation lumineuse intermittente (SLI)331
Somatoschisis34
Spasme hémi-facial

295, 318

Spasme médian de la face326
Spina bifida34
Spina bifida opéré (séquelles)351
Spirométrie

119, 120

Splénectomie 

80, 91

Splénomégalie 91
Splénomégalie myéloïde84
Spondylarthrite ankylosante13
Spondylarthropathies13
Spondylolisthésis34
Spondylolyse34
Staphylome de la cornée 248
Staphylome de la sclérotique 248
Sténose anale non tumorale153
Sténose canalaire cervicale ou lombaire38
Sténose de l'acqueduc de Sylvius351
Sténose duodénale151
Sténose non tumorale de l'oesophage149
Sténose pylorique150
Sténose rectale non tumorale152
Sténose urétrale169
Still de l'adulte (maladie de)95
Stimulateur cardiaque106
Strabisme257
Subluxation du cristallin250
Substance psychoactive367
Surcharge pondérale, surpoids

Annexe I.

Surdité neurosensorielle

269, 270, 319

Surrénales141
Sus-décalage du segment ST108
Symblépharon 247
Symphyse rénale164
Symptômes comportementaux 

368, 369

Syndrome cérébelleux329
Syndrome chronique d'effort des loges des membres28
Syndrome cliniquement isolé démyélinisant353
Syndrome coronarien aigu108
Syndrome d'apnées obstructives du sommeil

127, 283, 341

Syndrome de Gougerot - Sjögren94
Syndrome de Wolf-Parkinson-White104
Syndrome démentiel339
Syndrome des antiphospholipides primitif94
Syndrome d'hyperactivité musculaire continue326
Syndrome drépanocytaire80
Syndrome hyperéosinophilique84
Syndrome intestin irritable152
Syndrome jambes sans repos326
Syndrome lymphoprolifératif chronique83
Syndrome mononucléosique85
Syndrome myéloprolifératif chronique84
Syndrome neuro-anémique358
Syndrome neuro-endocrinien358
Syndrome paranéoplasique du système nerveux356
Syndrome parkinsonien352
Syndrome post-poliomyélitique

345, 348

Syndrome prémenstruel187
Syndrome subjectif post-commotionnel346
Syndrome thalassémique80
Synéchie de l'iris ou du corps ciliaire249
Synovite villonodulaire hémopigmentée23
Syringomyélie351
Table d'Ishihara

263, 265

Tachycardie104
Tachycardie paroxystique jonctionnelle104
Taille

Annexe I.

Takayasu (maladie de)93
TCCP (test de capacité chromatique professionnelle)

265, 266

Tendinopathie30
Taeniase70
Test à la métacholine120
Test à l'halothane361
Test de capacité chromatique professionnelle

265, 266

Test TNO 241
Thalassémie80
Thrombocytémie essentielle

84, 86

Thrombocytose secondaire86
Thrombopathie constitutionnelle86
Thrombopénie

78, 86

Thrombopénie centrale acquise86
Thrombopénie familiale86
Thrombopénie périphérique86
Thrombose veineuse cérébrale355
Thyroide

139, 294

Tics325
Tissus péridentaires (affection des)303
Torticolis congénital39
Toxidermie228
Toxoplasmose62
Trachome 247
Traitement anti-thrombotique

98, 118

Transplantation hépatique156
Traumatisme crânien bénin346
Traumatisme crânio-encéphalique (séquelles)346
Traumatisme thoracique (séquelles)131
Traumatisme de la face (séquelles)310
Tremblement323
Trichinose70
Trichocéphalose70
Tronc nerveux (atteinte du)317
Trouble de l'équilibre

279, 319

Trouble de l'humeur366
Trouble de la conduction105
Trouble de la coordination329
Trouble de la mémoire338
Trouble de la parole334
Trouble de la personnalité chez l'adulte369
Trouble de la phonation

280, 289

Trouble de la statique rectale152
Trouble de l'attention337
Trouble des fonctions cognitives

333 à 339

Trouble des fonctions exécutives337
Trouble du comportement chez l'adulte369
Trouble du comportement durant l'enfance ou l'adolescence372
Trouble du cycle187
Trouble du développement psychologique371
Trouble du langage 333
Trouble du rythme cardiaque104
Trouble du sommeil

127, 340, 341

Trouble du tonus oculaire251
Trouble émotionnel durant l'enfance ou l'adolescence372
Trouble lié à des facteurs de stress 367
Trouble lié aux substances psychoactives364
Trouble sensitif327
Trouble somatoforme367
Trouble statique des pieds 53
Trouble ventilatoire restrictif126
Troubles mentaux organiques 363
Troubles moteurs de l'oesophage 149
Troubles névrotiques367
Troubles pupillaires249
Troubles trophiques328
Troubles sphinctériens et génitaux332
Trypanosomose63
Tuberculose

57, 123

Tuberculose génito-urinaire

57, 166, 179

Tuberculose intestinale152
Tumeur bénigne76
Tumeur bénigne du larynx286
Tumeur de la prostate170
Tumeur de la verge170
Tumeur de l'urètre170
Tumeur des glandes salivaires293
Tumeur du testicule170
Tumeur dysembryoplasique neuro-épithéliale351
Tumeur conjonctivale247
Tumeur cutanée

75, 76, 229

Tumeur de la rétine254
Tumeur de la vessie168
Tumeur de l'appareil digestif157
Tumeur des maxillaires312
Tumeur du haut appareil urinaire167
Tumeur du médiastin132
Tumeur du rein167
Tumeur du sein189

Tumeur du système nerveux central (SNC), périphérique et méninges

351, 357

Tumeur endocrine du pancréas155
Tumeur génitale maligne183
Tumeur maligne75
Tumeur palpébrale245
Tumeur rétro-péritonéale167
Ulcère de jambe

114, 231

Ulcère duodénal151
Ulcère gastrique 150
Ulcère variqueux

114, 231

Urticaire

137, 232

Uvéite

251, 259

Valves cardiaques103
Valvule urétrale169
Valvulopathie103
Valvuloplastie endoluminale103
Vaquez (maladie de)

81, 84

Varices des membres inférieurs114
Varicocèle170
Vascularite93,194
Vasculite nécrosante194
Verneuil (maladie de)209
VIH

58, 179

Vision binoculaire. Sens du relief

235, 241

Vitiligo et achromies congénitales233
Waldenström (maladie de)89
Widal (maladie de)

120, 281

Willebrand (maladie de)87
Wilson (maladie de)156
Xanthomatose227