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Archivé DIRECTION CENTRALE DU MATÉRIEL DE L'ARMÉE DE TERRE : Sous-Direction technique ; Bureau armes et systèmes d'armes

INSTRUCTION N° 6500/DEF/DCMAT/SDT/ASA/NBCI relative à la gestion et à la surveillance technique des composants de protection nucléaires, biologiques et chimiques (NBC) et des produits décontaminants.

Abrogé le 27 août 2013 par : INSTRUCTION N° 6501/DEF/SIMMT/DP/ANI relative à la gestion et à la surveillance technique des composants de protection nucléaires, biologiques et chimiques. Du 09 mars 1984
NOR

Pièce(s) jointe(s) :     Deux annexes.

Texte(s) abrogé(s) :

Instruction n° 8900/DCMAT/AR/2 du 2 mars 1970 (BOC/G, p. 371) et son modificatif du 3 décembre 1971 (BOC/G, p. 871).

Instruction n° 3432/DCMAT/SDT/G du 28 janvier 1972 (BOC/G, p. 791).

Instruction n° 27649/DCMAT/EA/2/MC/E du 6 juillet 1972 (BOC/G, p. 1146).

Instruction n° 29028/DCMAT/MC/E du 19 juillet 1972 (BOC/G, p. 1155).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  464.1.2.4.

Référence de publication : BOC, p. 2623.

Préambule.

Les composants de protection NBC comprennent :

  • les masques respiratoires des appareils normaux de protection (ANP 51 M 53, 51 M 53 bis, …) avec leur sac de transport et leurs accessoires ;

  • les cartouches filtrantes destinées à équiper ces appareils ;

  • les filtres collectifs antivapeurs et antiaérosols des dispositifs de protection NBC des véhicules et engins blindés.

La nécessité de conserver à ces composants le maximum de leurs qualités en vue de leur utilisation en temps de guerre, tout en permettant l'utilisation de certains d'entre eux en temps de paix, a conduit à l'adoption de certaines mesures particulières :

  • classement des cartouches filtrantes et des filtres collectifs en deux catégories ;

    • première réserve : bon de guerre sans restriction ;

    • deuxième réserve : bon de guerre avec restrictions, à utiliser en priorité dès le temps de paix ;

  • conditionnement spéciaux pour les composants de première réserve et les masques respiratoires stockés longue durée ;

  • gestion séparée des composants des appareils normaux de protection (masques respiratoires et cartouches filtrantes) ;

  • surveillance technique adaptée aux caractéristiques propres à chacun des composants en service stockés.

Le titre I donne le répertoire des termes utilisés en matière de gestion et de surveillance techniques des composants NBC.

Le titre II fixe les modalités de gestion des composants NBC.

Le titre III définit l'ensemble des prescriptions particulières relatives à la surveillance technique.

Les modalités de gestion et de surveillance technique fixées par la présente instruction ne nécessitent pas de statistique technique particulière.

Les produits décontaminants ne sont pas gérés de façon particulière. La surveillance technique, assurée par les spécialistes « Munitions » fait l'objet de l'instruction technique pour la visite sommaire MAT 2422, et l'instruction technique pour la visite détaillée MAT 2423.

1. Répertoire des termes utilisés.

1.1. Chapitre unique. Définitions.

1.1.1. Gestion séparée.

C'est le mode de suivi technique particulier aux composants des appareils normaux de protection (ANP 51 M 53 et dérivés).

L'évolution technique différente de chacun des composants (1) a conduit à codifier séparement les masques respiratoires et les cartouches filtrantes d'ANP alors qu'ils constituent une unité d'emploi indissociable lorsqu'ils sont effectivement en service.

La gestion de ces composants est celle commune à l'ensemble des matériels d'armement.

1.1.2. Surveillance technique.

C'est l'ensemble des opérations permettant de s'assurer de la bonne conservation des composants de protection NBC (nucléaire, biologique, chimique). Elle comporte trois opérations :

1.1.2.1. Visite sommaire.

Elle a pour but de s'assurer du bon état apparent des composants en service ou des emballages des composants stockés. Elle est assurée par les organismes détenteurs.

1.1.2.2. Visite détaillée.

Elle a pour but de vérifier physiquement certaines caractéristiques des composants NBC à l'aide d'équipements appropriés. Elle est assurée par les organismes du matériel chargés du soutien direct des matériels NBC.

1.1.2.3. Visite de contrôle.

Elle a pour but de vérifier, grâce à des essais de laboratoire, la valeur résiduelle de certains composants de filtration NBC. En principe, elle est assurée par la section technique de l'armée de terre (STAT).

1.1.3. Définitions diverses.

1.1.3.1. Lot de montage.

Il concerne les masques respiratoires.

C'est un ensemble de 5 000 masques de même taille assemblés à l'aide d'éléments constitutifs homogènes.

L'identification de ce lot est réalisée par l'apposition à l'encre indélébile, parallèlement au bord latéral de la joue gauche du couvre-face, du sigle du monteur, de l'année de montage et du numéro de montage.

Figure 1. Lot de montage.

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1.1.3.2. Lot de soupape.

Il concerne uniquement la soupape d'expiration du masque, organe essentiel de la sécurité du porteur de l'ANP.

L'identification est réalisée par l'apposition à l'encre indélébile, sur la soupape elle-même, du sigle du fabricant, de l'année de montage et du numéro du lot de montage (ex. : FHG, 76.7).

1.1.3.3. Lot de charbon.

Il concerne les cartouches filtrantes et les filtres collectifs antivapeurs. Il est significatif du traitement du charbon actif entrant dans leur fabrication.

L'identification d'un lot de charbon est réalisée par l'apposition à l'encre indélébile, sur la cartouche ou sur le filtre, du numéro du lot, du sigle du fabricant et de l'année de fabrication (ex. : 14 AC 80).

1.1.3.4. Lot de fabrication.

Il concerne les filtres collectifs antivapeurs et antiaérosols.

L'identification est réalisée par l'apposition à l'encre indélébile du numéro du lot, du sigle du fabricant et de l'année de fabrication (ex. : 13 IFN 83).

1.1.3.5. Lot de chargement.

C'est le lot de fabrication des cartouches filtrantes.

Il est identifié de la même manière que celui des filtres collectifs.

1.1.3.6. Lot de regroupement.

Il concerne les cartouches filtrantes de première réserve.

Les cartouches filtrantes de première réserve peuvent présenter des caractéristiques communes et des performances identiques, indépendamment des lots de charbon et des lots de chargement.

Afin d'en simplifier la gestion et le suivi technique en diminuant le nombre de lots, les cartouches filtrantes techniquement comparables sont rassemblées en « lots de regroupement » (LDR).

A chaque lot de regroupement correspond un numéro de code EMAT 6.

L'identification est réalisée par l'apposition sur les étiquettes, ou directement sur les emballages individuels ou collectifs, du sigle LDR suivi du numéro du lot (ex. : LDR 17).

La liste des lots de regroupement et leurs caractéristiques est diffusée par l'administration centrale, direction centrale du matériel de l'armée de terre/sous-direction technique (DCMAT/SDT).

1.1.3.7. Lot pilote.

Il concerne le charbon actif ayant servi au chargement des cartouches filtrantes de première réserve.

A chaque lot de regroupement correspond une certaine quantité de charbon actif, représentatif des lots de charbon utilisés pour la fabrication des cartouches filtrantes. Ce charbon constitue le « lot pilote » du lot de regroupement considéré.

Les lots pilotes sont entreposés à l'établissement spécialisé des matériels NBC (ERGM, Saint-Priest) dans les conditions normales de stockage et servent au suivi technique des cartouches filtrantes (conservation du pouvoir filtrant).

1.1.3.8. Lot de moulage.

Il concerne les masques respiratoires.

Il est significatif de l'atelier de moulage et du numéro du moule. L'identification est faite à l'aide du sigle et d'un nombre moulés dans le caoutchouc du couvre-face (ex. : LUE 7).

Nota important. — Les filtres collectifs antivapeurs et antiaérosols et les masques respiratoires ne font plus l'objet de regroupement. Il n'est plus tenu compte des anciens « lots de regroupement » qui sont supprimés au fur et à mesure des visites techniques, conformément aux dispositions du titre III.

2. Gestion séparée des composants de protection NBC.

2.1. Gestion séparée des composants NBC

2.1.1. Règles générales.

Les composants de protection NBC, à l'exclusion des filtres NBC des véhicules et engins blindés, sont suivis en comptabilité et en statistique par numéro de code EMAT dans les conditions définies par les :

  • instruction no 260/EMAT/SOMA/M-4500/EMAT/4/P du 14 mai 1968 (BOC/G, p. 323) (A) ;

  • instruction no 39000/T/DCM/EA/2 du 25 septembre 1964 (mention au BO/G, p. 4003) pour la statistique mécanographique (B).

Les filtres NBC pour véhicules et engins blindés, suivis en statistique équipement, font l'objet de la circulaire 20239 /DCMAT/EA/2 du 11 mai 1971 (BOC/G, p. 501) (C).

Les filtres NBC et les cartouches filtrantes pour ANP, attribués aux formations, sont impérativement suivis en :

  • position 6, pour les composants de 1re réserve ;

  • position 4, pour les composants de 2e réserve.

2.1.2. Aspect technique.

2.1.2.1. Masques respiratoires.

Les masques respiratoires sont gérés par taille et par type en fonction de leur équipement (sac de transport différent, avec microphone ALAT).

Contrairement aux errements anciens, ils ne sont plus suivis sous leur numéro de lot de montage, ni de lot de regroupement, ces derniers étant devenus caducs. Dans les situations mécanographiques, ils figurent à leurs numéros de code EMAT 6.

L'unité de distribution est le masque respiratoire, quels que soient sa position et son mode de conditionnement.

2.1.2.2. Cartouches filtrantes.

Les cartouches filtrantes de première réserve, placées en approvisionnement ou en réserve de mobilisation, sont gérées par « lots de regroupement ». Le lot de regroupement est une donnée technique de fabrication tenant compte des caractéristiques des produits utilisés (lot de charbon actif, de chargement, etc.).

La liste des lots de regroupement de cartouches filtrantes de première réserve et des numéros de code EMAT correspondant est diffusée par l'administration centrale (DCMAT) et mise à jour au fur et à mesure des besoins.

Les cartouches filtrantes de deuxième réserve, même stockées, ne font l'objet d'aucun suivi particulier. Quelles que soient leurs caractéristiques initiales, ces cartouches sont suivies sous un numéro de code EMAT 6 unique.

L'unité de distribution est la cartouche filtrante de première réserve et la cartouche filtrante de deuxième réserve selon le conditionnement fixé au paragraphe 3.2.2.1. ci-après.

2.1.2.3. Filtres collectifs antivapeurs et anti-aérosols.

Les filtres collectifs ne font l'objet d'aucun suivi particulier. Ils sont gérés quantitativement à leur numéro de code EMAT 6, différent selon qu'il s'agit de filtres de première ou de deuxième réserve, lorsqu'ils sont en approvisionnement courant (position 5) et en attente (position 7).

L'unité de distribution est le filtre collectif (1re ou 2e réserve) ; lorsqu'ils sont affectés aux véhicules et engins blindés, ils font partie intégrante des unités collectives et de ce fait disparaissent de la statistique quantitative mais apparaissent en statistique équipement.

2.1.2.4. Dispositions diverses.
2.1.2.4.1. Déclassement des cartouches filtrantes.

La décision de déclassement des cartouches filtrantes de première réserve en deuxième réserve est du ressort du commandement (état-major de l'armée de terre) lorsque ce déclassement est collectif, c'est-à-dire qu'il concerne la totalité des composants d'un ou de plusieurs lots de regroupement. Un tel déclassement intervient généralement sur proposition de l'organisme chargé de la visite de contrôle (en principe la section technique de l'armée de terre).

Le déclassement peut être ponctuel et ne concerner qu'un nombre très limité de cartouches filtrantes. Il est alors effectué à la diligence de l'organisme de soutien direct (2).

2.1.2.4.2. Déclassement des titres collectifs.

Ce déclassement est principalement subordonné au besoin en filtres collectifs de deuxième réserve. Il est alors prononcé par l'administration centrale (DCMAT), dans l'ordre des numéros d'identification, les plus anciens filtres de première réserve étant déclassés en priorité.

2.1.2.4.3. Mise en service de matériels stockés.

Les composants de protection NBC placés en réserve ministérielle ou en réserve de mobilisation ne peuvent être mis en service que sur ordre particulier du commandement (EMAT, général commandant la région). Cette mesure est exceptionnelle et une telle mise en service du fait du détenteur, quel qu'il soit, est strictement interdite.

Le retour de ces composants dans leur position initiale (1re réserve notamment) est subordonné aux résultats de la visite détaillée exécutée à cette occasion par l'OSD (organisme de soutien direct).

2.2. Stockage, conditionnement et marquage des composants NBC.

2.2.1. Stockage.

2.2.1.1. Composants en réserve de mobilisation ou en approvisionnement, composants de première réserve.

Ces composants de protection NBC sont stockés dans leur emballage d'origine, individuel ou collectif, tels que définis dans les paragraphes suivants. Les conditions climatiques requises sont :

  • température ambiante comprise entre 0 et + 20 °C, sans brusque variation ;

  • hygrométrie relative inférieure à 80 p. 100 ;

  • lumière atténuée ;

  • protection contre les rayonnements ultra-violets ;

2.2.1.2. Composants en service, composants de deuxième réserve.
2.2.1.2.1. Masques respiratoires et cartouches filtrantes de deuxième réserve.

Bien que gérés séparément, ces composants, lorsqu'ils sont effectivement en service, sont conservés assemblés pour constituer l'appareil normal de protection (ANP).

Lorsque l'appareil n'est pas utilisé, il est placé assemblé dans son sac de transport, casque à l'intérieur du couvre-face, debout sur étagères ou dans les caisses de transport. L'orifice inférieur de la cartouche filtrante est obturé à l'aide d'un bouchon en caoutchouc, l'étanchéité étant assurée, à l'orifice supérieur, par la soupape d'inspiration du masque.

En dehors des périodes d'utilisation, les conditions de stockage des ANP placés dans leur sac de transport sont, autant que faire se peut, identiques à celles des composants en réserve de mobilisation ou en approvisionnement (cf. 3.1.1).

2.2.1.2.2. Filtres collectifs antivapeurs et antiaérosols en service.

Les filtres collectifs de deuxième réserve en service sont montés en position de stockage sur les dispositifs de protection NBC des véhicules et engins blindés. L'emballage de protection, quand il existe, est enlevé.

Lorsqu'ils sont en magasin, ces filtres doivent être si possible placés dans leur emballage et stockés dans les conditions climatiques précitées (cf. 3.1.1).

2.2.2. Conditionnement et marquage.

2.2.2.1. Masques respiratoires en réserve de mobilisation ou en approvisionnement.
2.2.2.1.1. Conditionnement.

Les masques respiratoires sont insérés dans un sac de transport garni en outre d'une boîte de viseurs de rechange et d'une bretelle de portage. Ce sac est soit du modèle HP 54 soit du modèle 63.

Le couvre-face est garni d'une forme en carton modèle 57 (3).

L'ensemble ainsi constitué est contenu dans un sachet individuel en polyéthylène de 20/100 soudé contenant en outre une étiquette d'identification (4).

Les masques sont contenus dans une caisse de transport modèle 55 garnie d'une protection isotherme (sac « Tropic » non soudé ou papier goudronné en feuilles disposées croisées). Chaque caisse complète est plombée, empreinte de la pince au sigle de la MAS (5) ou de l'organisme de soutien (exemple Saint-Priest : SPT).

Une caisse de transport contient au maximum :

  • soit 15 appareils en sac modèle 63 ;

  • soit 20 appareils en sac modèle HP 54, chacun étant séparé par un cloisonnement de carton alvéolé.

Le masque respiratoire conditionné en sachet individuel en polyéthylène de 20/100 constitue l'unité de distribution.

2.2.2.1.2. Marquage, identification.

Pour faciliter l'identification des masques isolés ou placés en caisse d'appoint, les masques respiratoires stockés sont identifiés à l'aide d'une étiquette glissée entre le sac de transport et le sachet en polyéthylène de manière à ce que les inscriptions soient visibles par transparence.

Une étiquette identique, sur laquelle est précisé le nombre des appareils contenus, est apposée sur la face latérale avant et sur la face interne du couvercle de la caisse de transport modèle 55.

En principe, une caisse de transport doit contenir des masques respiratoires de mêmes caractéristiques (taille, lot de montage, lot de soupape d'expiration…). Si une caisse comporte des masques de caractéristiques différentes, il est mis autant d'étiquettes d'identification que d'appareils différents.

Les étiquettes sont du modèle ci-après :

(a) ANP 51 M 53 (b) (c)

Taille :

Lot de montage :

Lot de soupape d'expiration :

Date de vérification : (d)

 

(a) Pour les étiquettes d'identification des caisses, préciser le nombre de masques respiratoires contenus.

(b) Préciser éventuellement « bis ».

(c) Préciser le modèle du sac (HP 54 ou modèle 63).

(d) Suivant les prescriptions du titre III.

2.2.2.2. Cartouches filtrantes de première réserve.
2.2.2.2.1. Conditionnement.

Le conditionnement collectif des cartouches filtrantes de première réserve est réalisé comme suit :

  • sachet individuel en complexe thermosoudable toile aluminium ;

  • une boîte en carton pour 10 cartouches ;

  • une caisse en bois et contreplaqué pour 6 boîtes de 10 cartouches.

Une caisse de 60 cartouches doit être homogène et ne contenir que des composants de même lot de regroupement et, si possible, de chargement. Chaque caisse complète est plombée, avec empreintes de la pince au sigle de la MAS ou de l'organisme de soutien (ex. : ERGM Bruz : BZ).

L'unité de distribution étant la cartouche filtrante, deux autres présentations sont possibles :

  • boîte carton pouvant contenir 10 cartouches filtrantes en complexe thermosoudable ; cet emballage est réservé aux livraisons de 5 à 10 cartouches ;

  • boîte carton individuelle par cartouche filtrante en complexe thermosoudable ; cet emballage est réservé aux livraisons d'une quantité inférieure à 5 cartouches.

Les méthodes de conditionnement font l'objet de l'annexe I. Les cartouches filtrantes neuves étant livrées conditionnées, leur mise sous sachet complexe thermosoudable par les organismes de soutien direct revêt un caractère exceptionnel.

2.2.2.2.2. Marquage, identification.

Les emballages individuels (complexes thermosoudables) comportent, inscrites au stylo à encre indélébile, les marques suivantes :

  • type de la cartouche filtrante, numéro du lot de regroupement et numéro de code EMAT correspondant ;

  • sigle du fabricant, année de fabrication et numéro du lot de charbon ;

  • éventuellement mois et année du reconditionnement.

Exemple de marquage :

CODE 4962 10.

CF 63/67.

LDR 10.

PIC 70-4.

12-80.

Ces marques sont reproduites :

  • directement à la main sur les emballages en carton unitaire ou de 10 cartouches (cas de distribution au détail) ;

  • sur la face interne du couvercle et sur une des grandes faces latérales de la caisse de 60 cartouches, sur une étiquette en carton léger agrafée (cas de distribution par caisse complète).

Pour les emballages de 10 ou de 60, l'étiquette ou le marquage est complété par le nombre de cartouches filtrantes réellement contenues.

2.2.2.3. Cartouches filtrantes de deuxième réserve.
2.2.2.3.1. Conditionnement.

Le conditionnement d'origine des cartouches filtrantes de deuxième réserve est identique à celui des cartouches de première réserve (caisses complètes de 60 ou cartons de 10).

Après leur première mise en service, elles ne font l'objet d'aucun conditionnement particulier et sont stockées soit tous orifices obturés à l'aide de bouchons en caoutchouc si elles sont en approvisionnement, soit montées sur le masque respiratoire si elles sont en service (cf. 3.1.2.1).

2.2.2.3.2. Marquage.

Les cartouches filtrantes de deuxième réserve sont différenciées des cartouches filtrantes de première réserve par les marques apposées sur les cartouches et les caisses d'emballage, par les organismes de soutien direct.

Le chiffre 2 (écriture arabe) est apposé, dès le déclassement :

  • sur la face étiquetée de la caisse de transport, à proximité de l'étiquette de manière à être visible lors de la lecture de cette dernière ;

  • sur la partie supérieure de la cartouche filtrante (quadrant non utilisé pour les marquages de fabrication).

Le chiffre 2 est inscrit à l'encre indélébile blanche, il a une hauteur de 10 millimètres.

2.2.2.4. Filtres collectifs de première réserve.
2.2.2.4.1. Conditionnement.
  • a).  Filtre collectif antiaérosols (tous types).

    Ce filtre est placé, sous emballage en polyéthylène, dans une caisse en bois garnie de polystyrène expansé. La caisse est fermée et cerclée.

  • b).  Filtre collectif antivapeurs (tous types).

    Ce filtre est placé dans un emballage métallique étanche muni d'un dispositif d'ouverture. L'ensemble est mis dans une caisse en bois garnie de polystyrène expansé. La caisse est fermée et cerclée.

    Dans les deux cas, le filtre collectif constitue l'unité de distribution.

2.2.2.4.2. Marquage.

Les marques ci-après sont apposées par le constructeur sur les filtres collectifs et sont reportées sur les emballages (caisses et emballage étanche).

  • a).  Filtre collectif antiaérosols :

    • type du filtre ;

    • numéro de code EMAT ;

    • numéro du filtre, date de fabrication, sigle du fabricant ;

    • lot de fabrication ;

    • débit maximal en m3/h ;

    • perte de charge maximale en millimètre CE ;

    • efficacité mesurée.

  • b).  Filtre collectif antivapeurs :

    • type du filtre ;

    • numéro de code EMAT ;

    • numéro du filtre, date de fabrication, sigle du fabricant ;

    • lot de charbon ;

    • lot de fabrication ;

    • débit maximal en m3/h ;

    • perte de charge maximale en millimètres de CE ;

    • masse du filtre en kilogrammes.

La masse reportée sur les emballages comporte, outre la masse du filtre seul ci-dessus, la masse de l'emballage métallique étanche.

2.2.2.5. Filtres collectifs de deuxième réserve.
2.2.2.5.1. Conditionnement.

Le conditionnement d'origine des filtres collectifs de deuxième réserve est identique à celui des filtres de première réserve.

Après leur première mise en service, ils ne font l'objet d'aucun conditionnement particulier.

2.2.2.5.2. Marquage.

Les filtres collectifs de deuxième réserve sont différenciés des filtres de première réserve par des marques particulières apposées sur les filtres eux-mêmes et sur les emballages ; cette opération doit être impérativement exécutée par les organismes de soutien direct.

Filtres collectifs en approvisionnement : chiffre 2 (écriture arabe) apposé à l'encre indélébile sur l'emballage, dès réception de la décision de déclassement ; en aucun cas l'emballage ne doit être ouvert si le filtre doit rester en approvisionnement.

Filtre collectif en service : le chiffre 2 (écriture arabe) est apposé au pochoir ou au chiffre caoutchouc (hauteur 10 mm) à l'encre indélébile blanche sur deux faces latérales consécutives du filtre dès sa mise en service effective.

3. Surveillance technique des composants de protection NBC

3.1. Principes de la surveillance technique des composants NBC.

3.1.1. Généralités.

La surveillance technique des composants NBC revêt des aspects différents selon qu'elle s'applique à des matériels en service ou à des matériels stockés.

Elle est systématique pour les composants de deuxième réserve et porte sur l'état apparent ou fonctionnel de l'ensemble des matériels.

Elle porte principalement sur l'état des emballages et le conditionnement des composants de première réserve. Les masques respiratoires stockés font toutefois l'objet d'une visite détaillée tous les quinze ans.

3.1.2. Formes de la surveillance technique.

3.1.2.1. Nature des visites.

La surveillance technique des composants NBC donne lieu à 3 formes de visites :

  • la visite sommaire ;

  • la visite détaillée ;

  • la visite de contrôle.

Ces visites ont pour but, selon leur nature :

  • de s'assurer du bon état apparent des matériels ou produits ;

  • de déterminer leur valeur instantanée et d'évaluer leur valeur future dans l'intervalle de deux visites ;

  • d'éliminer les matériels ou produits défectueux ou de mettre en service ceux, initialement stockés, dont le maintien dans leur position d'origine n'apparaît pas judicieux ;

  • de permettre l'amélioration des stockages et des fabrications.

3.1.2.2. Périodicité des visites.

Selon leur nature, les visites peuvent être :

  • périodiques ;

  • occasionnelles.

La visite sommaire est périodique (mensuelle, semestrielle) ou occasionnelle ; elle est complétée par la surveillance permanente exercée par les équipes de stockage.

La visite détaillée est essentiellement périodique, mais peut être occasionnelle.

La visite de contrôle des composants NBC de première réserve en mobilisation ou en approvisionnement est annuelle, celle des autres composants est le plus souvent occasionnelle (cf. 5.3).

3.1.2.3. Sanction des visites.

A l'issue des visites, les composants NBC peuvent être, en fonction des résultats :

  • maintenus dans leur position initiale ;

  • déclassés en deuxième réserve (cartouches filtrantes et filtres collectifs) ;

  • mis en service (masques respiratoires) ;

  • réparés sur diagnostic ou de manière systématique ;

  • réformés.

3.2. Exécution des visites.

3.2.1. Visite sommaire (cf.  TITRE PREMIER , § 1.2.1.)

3.2.1.1. Périodicité.

La visite sommaire est périodique (mensuelle ou semestrielle) ou occasionnelle (avant ou après utilisation). Elle est à la charge des détenteurs.

3.2.1.2. Exécution.
3.2.1.2.1. Matériels en service.

La visite sommaire porte sur l'état apparent de l'ensemble des matériels détenus ou utilisés, selon qu'il s'agit d'une visite périodique ou occasionnelle.

3.2.1.2.2. Matériels stockés ou de première réserve.

La visite sommaire porte sur l'état apparent des emballages (intégrité et plombage).

3.2.1.3. Sanction

A l'issue de la visite sommaire, les matériels ou emballages défectueux sont :

  • remis en état au deuxième échelon ou mis en réparation au soutien direct s'ils sont en service (position 4) ;

  • mis en réparation au soutien direct s'ils sont stockés (positions 5 et 6) (6).

3.2.2. Visite détaillée (cf.  TITRE PREMIER , § 1.2.2.).

3.2.2.1. Périodicité.

La visite détaillée est périodique ou occasionnelle :

  • annuelle pour les composants en service ;

  • tous les quinze ans pour les composants stockés (positions 5 et 6) ;

  • occasionnelle à l'issue d'une visite sommaire.

Elle est à la charge des organismes de soutien NBC.

3.2.2.2. Exécution.
3.2.2.2.1. Matériels en service.

Les composants NBC (masques respiratoires, cartouches filtrantes et filtres collectifs) en service (position 4) sont vérifiés annuellement. Les visites, assurées par l'organisme de soutien direct de 3e échelon, sont programmées par ce dernier.

La visite détaillée comporte :

  • l'examen minutieux du masque respiratoire et le contrôle de son étanchéité à l'aide d'un appareil approprié ;

  • la mesure de la gêne respiratoire et du pouvoir filtrant de la cartouche filtrante, également à l'aide d'un équipement spécialisé ;

  • le contrôle global (suppression et filtration) des équipements NBC des véhicules et engins blindés.

3.2.2.2.2. Matériels stockés (position 5 et 6).

Les masques respiratoires stockés sont visités tous les quinze ans lors de l'échange systématique des soupapes. Leur visite détaillée comporte les mêmes opérations que celle des masques en service.

Les cartouches filtrantes et les filtres collectifs de première réserve ne font l'objet d'aucune visite détaillée particulière. Ces matériels sont vérifiés sans déconditionnement, par les détachements du contrôle technique du matériel. Lorsqu'un emballage est supposé défectueux, celui-ci est envoyé en visite détaillée à l'organisme de soutien.

3.2.2.3. Sanction.

A l'issue de la visite détaillée, les matériels reconnus en bon état sont replacés dans leur position d'origine, en service ou stockés.

Les masques respiratoires en service défectueux sont soit remis en état soit proposés pour la réforme s'ils ne sont pas réparables.

Les matériels stockés reconnus défectueux sont, selon la gravité du défaut constaté :

  • vérifiés et reconditionnés (défaut mineur constaté sur un emballage) ;

  • réparés et conservés dans leur position d'origine ;

  • réparés et déclassés en service (masques respiratoires) ;

  • déclassés en deuxième réserve (cartouches filtrantes et filtres collectifs présentant ponctuellement des défauts) ;

  • proposés pour un déclassement collectif (cf. et filtres collectifs présentant un défaut systématique).

Lorsqu'une défectuosité est constatée, elle donne lieu à l'établissement d'un rapport technique de défectuosité (RTD). Les matériels en cause sont alors placés en attente jusqu'à la décision notifiée par voie de RTD ou de dépêche particulière. En cas de besoin, ils sont échangés nombre pour nombre.

3.2.2.4. Soupape d'expiration des masques respiratoires.

La soupape d'expiration est une pièce essentielle pour la sécurité. Elle fait donc l'objet d'une surveillance stricte et doit être échangée lorsqu'il y a doute sur son efficacité.

Les critères généraux d'échange sont :

  • la perte d'élasticité ;

  • le manque d'étanchéité ;

  • la détérioration du caoutchouc (craquelures).

Elle est échangée :

  • sur diagnostic pour les matériels en service ;

  • sur diagnostic ou systématiquement après quinze ans pour les matériels stockés.

Une soupape échangée systématiquement à quinze ans sur un masque stocké peut être réemployée, si elle ne présente aucun des défauts précités, sur un masque en service.

3.2.2.5. Enregistrement de la visite détaillée.

La visite détaillée des matériels en service ne donne pas lieu à d'autre enregistrement que la mention sur le registre des matériels de l'UEMAT 1017 (7). Toutefois certains chocs importants sur les cartouches filtrantes de deuxième réserve doivent être repérés afin d'éviter des mises en réparation répétées.

La visite des matériels stockés donne lieu à l'apposition sur les étiquettes des emballages (cf. TITRE II, chap. 3) à la mention « VD » suivie de l'année de visite :

Exemple : VD 1984.

Les matériels à soumettre à la visite détaillée d'une année sont ceux définis au paragraphe 5.2.2.2.

En outre, les étiquettes d'identification des caisses et des emballages des masques respiratoires dont les soupapes d'expiration ont été échangées doivent être actualisées par la mention du nouveau lot de soupape.

Afin de faciliter les opérations de visite détaillées, il y aura toujours intérêt à constituer des caisses de masques respiratoires homogènes contenant des appareils de même lot de montage et équipés de soupapes d'expiration de même lot de fabrication.

3.2.3. Visite de contrôle (cf.  TITRE PREMIER , § 1.2.3.).

3.2.3.1. Objet.

La visite de contrôle effectuée sur les lots pilotes représentatifs ou sur des prélèvements a pour but :

  • de contrôler l'efficacité résiduelle des composants pour appareils de protection NBC ;

  • de remédier aux défectuosités nouvelles apparues sur ces matériels.

3.2.3.2. Nature.

La visite de contrôle consiste à faire effectuer des épreuves et vérifications complètes qui s'apparentent à celles prévues dans les conditions d'admission et qui sont parfois destructrices.

3.2.3.3. Périodicité.

La visite de contrôle est périodique ou occasionnelle.

Visite périodique.

Elle est effectuée tous les deux ans sur les lots pilotes des lots de regroupement des cartouches filtrantes de première réserve.

Le 15 mars de chaque année un prélèvement de 50 cartouches filtrantes sur tous les lots pilotes représentatifs des lots de regroupement, ayant été fabriqués ou visités deux ans auparavant, est effectué par l'établissement de réserve générale du matériel de Saint-Priest et adressé à la section technique de l'armée de terre, groupement armes nucléaire et chimique.

Visite occasionnelle.

Elle est effectuée par la section technique de l'armée de terre sur des prélèvements, à la demande de la direction centrale du matériel de l'armée de terre.

3.2.3.4. Organisme chargé de la visite.

L'exécution des épreuves de la visite de contrôle est confiée au groupement armes nucléaire et chimique de la section technique de l'armée de terre doté des appareillages appropriés.

3.2.3.5. Sanction.

A l'issue des épreuves des lots ou fractions de lots et suivant les résultats obtenus, la section technique de l'armée de terre propose, à l'état-major de l'armée de terre :

  • le maintien dans leur position d'origine ;

  • le déclassement.

La décision de déclassement collectif des composants pour appareils de protection NBC est prise par le ministre (EMAT).

Elle peut porter sur tout ou partie d'un lot de regroupement.

3.3. Dispositions diverses.

3.3.1. Guide pour la visite détaillée.

L'annexe II donne, pour les différents composants de première réserve ou stockés :

  • tableau 1 : visite des masques respiratoires ;

  • tableau 2 : visite des cartouches filtrantes de première réserve ;

  • tableau 3 : visite des filtres collectifs antiaérosols de première réserve ;

  • tableau 4 : visite des filtres collectifs antivapeurs de première réserve.

La liste des défauts à rechercher et la suite à donner pour remédier aux défauts constatés.

3.3.2. Reconditionnement des composants stockés.

A l'issue de la visite détaillée, les composants NBC sont remis dans leur conditionnement d'origine (cf. ANNEXE I).

Lors des opérations de reconditionnement, les prescriptions suivantes sont à respecter :

3.3.2.1. Masques respiratoires.

Chaque caisse complète doit comprendre, autant que possible, des masques de même lot de montage et équipés de soupapes d'expiration de même année de fabrication.

Les masques respiratoires formant les appoints peuvent être replacés en caisse, dans ce cas non plombée.

Les anciens lots de regroupement ne sont plus mentionnés.

3.3.2.2. Cartouches filtrantes de première réserve.

Les caisses en bois ou les boîtes en carton « collectifs » ne comprennent que des cartouches filtrantes de même lot de regroupement.

3.3.2.3. Filtres collectifs antivapeurs et antiaérosols de première réserve.

Les numéros des anciens lots de regroupement ne sont plus mentionnés. Au besoin, ils sont supprimés.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

L'ingénieur en chef de 1re classe, chargé de la sous-direction,

PINUS.

Annexes

ANNEXE I. Guide pour le condtionnement des composants NBC.

I Règles générales.

Le conditionnement des composants NBC doit impérativement être exécuté dans un atelier répondant aux critères suivants :

  • humidité relative inférieure à 80 p. 100 ;

  • température de l'ordre de 18 °C ;

  • poste de travail à l'abri de la poussière et de projections diverses (graisse notamment).

Tout reconditionnement doit être précédé d'un contrôle à l'aide des équipements appropriés.

Le reconditionnement des cartouches filtrantes de première réserve est une opération exceptionnelle pour laquelle aucune dérogation aux critères énumérés ci-dessus ne peut être admise.

II Masques respiratoires en mobilisation ou en approvisionnement.

Le conditionnement est réalisé comme suit :

Le masque respiratoire garni d'une forme en carton modèle 57 est placé dans son sac de transport modèle HP 54 ou modèle 63 contenant par ailleurs une boîte de viseurs de rechange et la sangle de transport.

Le sac ainsi garni est placé dans un sachet en polyéthylène de 20/100 destiné à être fermé par thermosoudage.

Avant thermosoudage du sachet, une étiquette indiquant :

  • le type du masque ;

  • sa taille ;

  • son lot de montage ;

  • le lot de la soupape d'expiration ;

  • la date de la dernière visite détaillée,

est insérée entre le sac de transport et le sachet, inscriptions lisibles de l'extérieur.

Après soudage des sachets en polyéthylène, les appareils ainsi conditionnés sont placés dans les caisses de transport garnies soit d'un sac isotherme (genre sac « Tropic »), soit de deux bandes de papier isotherme disposées en croix et permettant leur rabat sur les sachets contenus.

Une étiquette comportant, outre les renseignements portés sur l'étiquette individuelle, l'indication du nombre de masques respiratoires contenus, est placée :

  • sur la face interne du couvercle de la caisse de transport ;

  • sur une des grandes faces latérales.

La caisse garnie :

  • soit de 15 masques respiratoires en sacs modèle 63 ;

  • soit de 20 masques respiratoires en sacs HP 54,

est fermée à l'aide de quatre fermetures à grenouillière dont deux (diagonales) sont plombées.

Nota 1.

Les sachets en polyéthylène sont à calculer de manière à pouvoir procéder au moins deux fois à leur ouverture par découpe de l'ancienne soudure puis à leur thermosoudage.

En règle générale, une caisse de transport doit contenir des masques respiratoires de même lot de montage.

Lorsqu'une caisse comprend plusieurs lots de montage ou de soupape d'expiration, il est apposé autant d'étiquettes d'identification que de lots différents.

Nota 2.

Avant thermosoudage des sachets en polyéthylène, l'air est expulsé au maximum. Cette opération ne doit toutefois pas provoquer de contrainte ni de déformation des masques respiratoires.

III Cartouches filtrantes de première réserve.

Le conditionnement est réalisé comme suit :

La cartouche filtrante est placée en sachet individuel en complexe thermosoudable toile aluminium, sur lequel sont portées à l'encre indélébile les mentions suivantes :

  • type de la cartouche ;

  • numéro de lot de charbon ;

  • numéro de lot de chargement ;

  • numéro du lot de regroupement.

Les cartouches filtrantes en complexe thermosoudé sont placées dans des boîtes en carton à raison de 10 par boîte.

Les boîtes de 10 cartouches filtrantes sont placées dans des caisses en contreplaqué à raison de 6 par caisse.

Des étiquettes comportant, outre les renseignements portés sur les emballages individuels, l'indication du nombre de cartouches filtrantes contenues et la date de conditionnement ou de visite détaillée, sont apposées :

  • sur la face interne du couvercle de la caisse en contreplaqué ;

  • sur une des grandes faces latérales.

La caisse garnie est fermée et plombée en deux points, en diagonale.

Pour mettre une cartouche filtrante dans son complexe thermosoudable, il y a lieu de procéder comme indiqué ci-après :

  • exécuter les opérations en atmosphère sèche ;

  • effectuer le marquage de l'emballage individuel soudé sur trois côtés ;

  • insérer la cartouche filtrante munie de ses deux bouchons en caoutchouc et expulser l'air le plus possible ;

  • souder le sachet ;

  • placer les sachets garnis dans une boîte pour 10 cartouches, inscriptions vers l'ouverture du couvercle.

Carton DF de 5 millimètres d'épaisseur (no 8135 14 235 8034).

Le fond et la face latérale droite sont assemblés à la face avant par des agrafes en fil plat de 150 × 50 (fil EDDC 09430 209).

Après fermeture, chaque arête (sauf celles pliées) est recouverte d'une bande de papier kraft de 60 millimètres (no 082 980 664 800).

Les indications mentionnées sur l'emballage primaire de la cartouche filtrante sont reportées sur le couvercle de la boîte en carton constituant l'emballage individuel.

Nota 1.

En règle générale, une caisse de cartouches filtrantes doit contenir des composants de même lot de chargement et de même lot de regroupement.

Lorsqu'une caisse comporte plusieurs lots de regroupement, il est apposé autant d'étiquettes d'identification que de lots différents.

Les boîtes pour 10 cartouches, complètes ou non, comportent les mêmes mentions que les emballages individuels ainsi que le nombre de cartouches filtrantes contenues.

Les boîtes en carton, même incomplètes sont fermées à l'aide de papier kraft gommé.

Nota 2.

Les cartouches filtrantes de première réserve en complexe thermosoudable distribuées à l'unité sont placées dans des boîtes en carton du modèle ci-dessous :

Figure 2. dimensions intérieures, côtés en millimètres.

 image_5930.png
 

IV Filtres antivapeurs et antiaérososols de première réserve.

(Renseignements donnés pour mémoire, il n'est pas procédé au reconditionnement de ces composants).

Ces filtres sont placés dans des caisses en bois garnies de polystyrène expansé fermées par cerclage.

Le filtre antivapeurs est préalablement placé dans un emballage métallique étanche muni d'un dispositif d'ouverture.

L'emballage primaire du filtre antiaérosols est constitué d'un sachet en polyéthylène soudé analogue à celui protégeant les masques respiratoires ANP 51 M 53 stockés.

ANNEXE II. Guide pour la visite détaillée des composants NBC.

Table Tableau 1.Visite des masques respiratoires.

Défauts à observer sur les masques respiratoires prélevés.

Suite à donner au matériel complet.

Codes des défauts.

Nature des défauts.

A réparer.

A mettre en service.

A éliminer.

De transport.

Fermetures défectueuses ou manquantes

0

 

 

 

Couvercle défectueux ou déformé

0

 

 

 

Parois latérales ou fond défectueux

0

 

 

 

Marquage non conforme au contenu ou illisible

0

 

 

Conditionnement.

Sac tropic défectueux ou manquant

0

 

 

 

Sachets polyéthylène défectueux ou manquants

0

 

 

Sac de transport.

Toile coupée

0

0

 

 

Toile moisie

0

0

 

 

Coutures défectueuses

0

0

 

 

Bouclerie manquante

0

 

 

 

Bouclerie oxydée

0

 

 

Couvre-face.

Durci ou craquelé

 

0

0

 

Percé ou coupé

 

 

0

 

Rivets de brides temporales rompus

0

 

 

 

Boucles cassées ou manquantes

0

 

 

 

Traces de vieillissement (exsudations, décoloration)

 

0

 

Casque.

Durci ou craquelé

0

 

 

 

Coupé

0

 

 

 

Boucles cassées ou manquantes

0

 

 

Dispositif de visée.

Vitre défectueuse (cassée, jaunie, bulles)

0

 

 

 

Fixe-vitre défectueux ou mal fixé

0

 

 

 

Défauts à observer sur les masques respiratoires prélevés.

Suite à donner au matériel complet.

Codes des défauts.

Nature des défauts.

A réparer.

A mettre en service.

A éliminer.

Dispositif d'expiration et d'inspiration.

Collier ligarex défectueux ou mal posé

0

 

 

Ruban adhésif manquant ou mal posé

0

 

 

 

Soupape d'expiration mauvaise

0

 

 

Soupape d'expiration de plus de 15 ans

0

 

 

Soupape d'inspiration défectueuse

0

 

 

Pièces métalliques oxydées ou défectueuses

0

 

 

Raccord femelle défectueux (filetage ovalisé).

0

 

 

Joint défectueux

0

 

 

Etanchéité.

Fuites sur appareil de contrôle de l'étanchéité.

 

 

0

 

Table Tableau 2.Visite des cartouches filtrantes de première réserve pour ANP 51 M 53.

Défauts à observer sur les cartouches filtrantes prélevées.

Suite à donner au matériel complet.

Codes des défauts.

Nature des défauts.

A réparer.

A mettre en service.

A éliminer.

Caisse de transport.

Poignées défectueuses ou manquantes

0

 

 

Fermetures défectueuses ou manquantes

0

 

 

Couvercle défectueux ou déformé

0

 

 

Parois latérales ou fond défectueux

0

 

 

Marquage non conforme au contenu ou illisible

0

 

 

Conditionnement.

Papier goudronné défectueux

0

 

 

Boîtes carton défectueuses

0

 

 

Marquage non conforme au contenu ou illisible

0

 

 

Emballage.

Sachet individuel défectueux ou mal fermé

0

 

 

Marquage illisible

0

 

 

Cartouche filtrante.

Bosselée, après contrôle à l'appareil d'atelier.

 

0

0

Bouchon retiré, après contrôle à l'appareil d'atelier

 

0

0

 

Table Tableau 3.Visite des filtres collectifs antiaérosols de première réserve.

Défauts à observer sur les filtres collectifs antiaérosols.

Suite à donner au matériel complet.

Codes des défauts.

Nature des défauts.

A réparer.

A mettre en service.

A éliminer.

Caisse.

Parois de la caisse défectueuses.

0

 

 

Marquage non conforme au contenu ou illisible.

0

 

 

Conditionnement.

Cales en polystyrène défectueuses ou manquantes.

0

 

 

Sachet polyéthylène défectueux ou manquant.

0

 

 

Filtre.

Joint défectueux (décollé, craquelé).

0

0

 

Mauvais aspect du filtre (humidité, oxydation, bosses).

 

0

0

Marquage non conforme ou illisible.

0

 

 

Détériorité.

 

 

0

 

Table Tableau 4.Visite des filtres collectifs antivapeurs de première réserve.

Défauts à observer sur les filtres collectifs antivapeurs.

Suite à donner au matériel complet.

Codes des défauts.

Nature des défauts.

A réparer.

A mettre en service.

A éliminer.

Caisse bois.

Parois de la caisse défectueuses.

0

 

 

 

Cerclage brisé ou manquant.

0

 

 

 

Marquage non conforme au contenu ou illisible.

0

 

 

Conditionnement.

Cales en polystyrène défectueuses ou manquantes.

0

 

 

 

Conteneur métallique défectueux (gonflé, ouvert).

 

0

 

 

Marquage non conforme ou illisible.

0

 

 

Filtre.

Variation de masse> de 260 grammes (pesée à effectuer sans déconditionnement).

 

0

 

 

Détérioré.

 

 

0