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Archivé ETAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE L'AIR : bureau emploi

DIRECTIVE N° 3174/DEF/EMAA/B/EMP/SF/SPORTS relative à l'organisation et à la pratique des activités physiques militaires et sportives dans l'armée de l'air.

Abrogé le 01 février 2005 par : DIRECTIVE N° 306/DEF/EMAA/B.EMP/CDT relative à la politique générale en matière d'activités physiques militaires et sportives. Du 12 septembre 1997
NOR D E F L 9 7 5 7 1 5 2 C

Précédent modificatif :  1er modificatif du 18 septembre 1998 (BOC, p. 3720) NOR DEFL9857151C.

Référence(s) : Directive N° 57 du 02 janvier 1991 pour la pratique de l'entraînement physique et des sports dans les armées.

Manuel de la pratique des activités physiques et sportives dans les armées approuvé sous le n° 4194/DEF/EMA/EMP/4 du 16 novembre 1989 (n.i. BO)

Manuel de la pratique des activités physiques et sportives dans les armées approuvés sous le n° 525/DEF/EMA/EMPLOI/E/3 du 20 juin 1994 (n.i. BO).

Instruction N° 5140/DEF/CSM/EPS/S/C N° 655/DEF/DCSSA/AST/AS du 18 mars 1994 relative à la surveillance médico-physiologique de l'entraînement physique militaire et sportif. Instruction N° 1500/DEF/EMA/EMP/1 du 05 septembre 1984 relative à l'évaluation de l'aptitude physique individuelle des personnels militaires. Instruction N° 1219/DEF/EMA/EMPL/4 du 30 novembre 1976 relative à la surveillance des baignades militaires en piscine.

Texte(s) abrogé(s) :

Directives permanentes n° 5255/EMAA/3/EPS du 21 novembre 1972 (mention au BOC, 1980, p. 4889).

Directive n° 3439/EMAA/3/EPS du 2 août 1974 (BOC, 1980, p. 4889).

Lettre n° 495/DEF/EMAA/3/OPS/DPS du 25 février 1991 (n.i. BO).

Directive n° 4043/DEF/EMAA/B/OPS/EMP/3/SPORTS du 21 novembre 1994 (n.i. BO) modifiée.

Lettre n° 689/DEF/EMAA/3/OPS/DPS du 1er mars 1993 (n.i. BO).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  562.6.3.

Référence de publication : BOC, p. 3965.

1. Objet.

La doctrine relative au sport dans les armées est définie dans le document de deuxième référence et précise que « les activités physiques militaires et sportives (APMS) préparent le militaire à assumer son emploi du temps de crise ou de guerre. La bonne condition physique concourt à faciliter la vie professionnelle ; elle est un facteur essentiel du succès lors de l'engagement des forces ».

Chacun à son niveau doit contribuer à l'instauration d'un état d'esprit sportif par un discours positif et un comportement volontariste vis-à-vis du sport.

La directive ministérielle citée en première référence accroît les responsabilités des chefs d'état-major de chaque armée en matière d'entraînement physique. La présente directive a pour objet de définir la politique sportive adaptée aux missions spécifiques de l'armée de l'air.

2. Pratique des activités physiques militaires et sportives.

Elément de la condition militaire, l'entraînement physique doit rester un droit et une obligation du militaire. Le sport permet de mieux combattre la fatigue physique et psychique liée à l'emploi, il favorise les relations entre les individus et préserve le capital santé dans la mesure où les grands principes régissant l'entraînement sont respectés :

  • l'aptitude médicale doit être évaluée et contrôlée régulièrement ;

  • les exercices sont adaptés, en volume et en intensité, à l'âge et au niveau physique (catégorisation). Les efforts d'intensité moyenne et de longue durée de type aérobie sont à privilégier aux efforts courts et violents ;

  • le volume de trois heures d'activité physique hebdomadaire minimum et la régularité de la pratique sont fortement conseillés ;

  • l'activité doit être suivie par un spécialiste des APMS ;

  • l'utilisation des techniques sportives permet d'obtenir les meilleurs résultats tout en limitant les traumatismes ;

  • une hygiène de vie correcte est préconisée (alimentation équilibrée, tabac et alcool proscrits, sommeil approprié…) ;

  • une vie courante active est recommandée en dehors des séances de sport programmées.

La pratique du sport, de manière désordonnée et non suivie ou en contradiction avec les règles énoncées ci-dessus, peut avoir des effets sur l'organisme inverses à ceux recherchés et être la cause d'accidents.

L'organisation du temps de travail doit permettre à tous de préserver deux créneaux minimum par semaine pour pratiquer une activité et compenser ainsi la fatigue physique et nerveuse liée à l'emploi.

La contrainte, parfois nécessaire dans le cadre de la formation et du contrôle, n'est pas la méthode pédagogique la mieux adaptée pour obtenir l'adhésion à une pratique régulière. La conviction des bienfaits d'un entretien régulier de l'organisme, le plaisir, l'envie de faire du sport sont les éléments qui doivent déclencher cette démarche.

3. Pratique des activités physiques militaires et sportives par certaines catégories de personnel.

La pratique des APMS concerne l'ensemble du personnel car elle est un des moyens d'obtenir et de conserver à un niveau optimal les potentialités physiques nécessaires à l'accomplissement des missions.

Le sport, conseillé pour tous, est essentiel pour le personnel dont la spécialité implique des contraintes physiques permanentes. Il s'agit du personnel navigant, des fusiliers commandos, des sauveteurs plongeurs, des pompiers, des infirmiers et des moniteurs de sport. Ces spécialistes ont besoin d'une activité régulière et d'un entraînement spécifique adapté à l'exercice de leur métier.

3.1. Personnel navigant.

La politique de préparation physique et mentale de l'ensemble du personnel navigant (PN) est définie dans la directive 729 /DEF/EMAA/B/EMP/E/3/SPORTS du 05 avril 1995 (n.i. BO). Chaque base aérienne, support d'une unité aérienne, doit posséder une cellule spécialisée « sport PN » au niveau du service des sports.

Les moniteurs affectés à cette cellule ont pour mission prioritaire d'élaborer des programmes d'entraînement physique et sportif dont le but est d'améliorer de manière préventive la tolérance du PN aux facteurs nocifs du vol. Pour les aider, ils ont à leur disposition le matériel de musculation, de cardio-training et de relaxation mis en place sur chaque base aérienne par l'état-major de l'armée de l'air (EMAA).

Le groupe composé de l'officier de sécurité des vols, du médecin PN, du moniteur de sport et du PN est l'essentiel à la réussite du plan « facteurs humains » et l'adhésion de tous est indispensable. Cette politique est appliquée sous la responsabilité du chef des moyens opérationnels.

3.2. Fusiliers commandos, sauveteurs plongeurs, pompiers, infirmiers et moniteurs de sport.

Les moniteurs d'entraînement physique militaire et sportif (EPMS) sont chargés d'établir les programmes d'entraînement, de contrôler leurs effets et d'encadrer les séances les plus techniques.

Les exercices militaires ou professionnels peuvent être encadrés par le personnel des spécialités concernées. Toutefois, en concertation avec les services des sports, ces exercices devront être intégrés dans les plans d'entraînement complet.

3.3. Elèves.

Les écoles de l'armée de l'air doivent mener, auprès des élèves, les actions pédagogiques et éducatives nécessaires à l'acquisition d'une « culture sportive » donnant à l'élève le désir de poursuivre une activité régulière tout au long de sa carrière et les moyens de gérer de façon autonome son capital physique.

Les moniteurs de sport veilleront à inculquer aux élèves les principes autorisant cette gestion individuelle en proposant des activités de base indispensables à la formation des militaires dans l'exercice de leur spécialité et des disciplines complémentaires, plus ludiques, faisant appel à l'initiative individuelle.

L'évaluation notée des élèves prendra en compte, outre la performance, la participation, la motivation et les progrès réalisés par les intéressés.

4. Organisation des activités physiques militaires et sportives.

Les spécialistes des APMS affectés dans les services des sports ont pour mission de programmer, d'organiser, d'encadrer et de contrôler, sous la responsabilité du commandant de base, l'ensemble des activités pratiquées par le personnel militaire.

Une note d'organisation interne doit fixer avec précision les conditions dans lesquelles chacune des disciplines sportives peut être pratiquée.

Une attention particulière sera portée sur les créneaux placés en dehors des horaires habituels de travail mais aussi sur l'encadrement et la sécurité des activités intérieures ou extérieures à la base aérienne.

Le volume horaire hebdomadaire, qui ne doit pas être inférieur à trois heures si l'on veut constater le maintien de la condition physique, peut être planifié sous plusieurs formes et doit intégrer le sport pratiqué à titre privé en dehors des structures militaires.

4.1. Créneau « sport unité ».

Les séances sont définies et encadrées par le service des sports et concernent l'ensemble du personnel d'une unité ou d'un service. L'activité est choisie par l'unité, en concertation avec le service des sports.

4.2. Créneau « activité ».

Des disciplines sportives, définies et encadrées par le service des sports, sont proposées régulièrement à l'ensemble du personnel des unités de la base aérienne.

4.3. Créneau « activité de masse ».

Ces créneaux sont réservés à l'organisation de rencontres sportives internes, d'activités particulières à chaque unité et d'épreuves impliquant l'ensemble du personnel.

Les commandants de base aérienne adapteront cette programmation en fonction des contraintes locales.

4.4. Autres créneaux.

Une poursuite des activités sportives encadrées par les moniteurs de sports doit s'effectuer en dehors des horaires habituels de travail de manière à permettre à chacun de bénéficier des installations sportives et des conseils des moniteurs.

Le prolongement des activités sportives sera ensuite proposé dans le cadre des clubs sportifs et artistiques. Les moniteurs de sport devront s'impliquer dans la vie des sections conformément à leur monographie d'emploi.

5. Sécurité.

La pratique des APMS est placée sous l'autorité du commandant de base. Une note d'organisation définit les modalités selon lesquelles les activités peuvent être pratiquées.

Le personnel souhaitant s'adonner à un exercice physique doit y être formellement autorisé par son commandant d'unité. La pratique sportive de manière isolée doit être évitée car il peut y avoir une aggravation des conséquences en cas d'accident.

Dans la mesure où certaines activités autorisées par le commandement se déroulent à l'extérieur des enceintes militaires (cyclisme, course à pied…) les personnes concernées doivent s'inscrire préalablement sur un registre détenu par le service des sports. Les renseignements concernant l'identité, le parcours précis et les horaires doivent y figurer. Le retour des pratiquants doit impérativement être signalé au service des sports.

Les cours collectifs d'éducation physique et sportive (EPS), la natation, et les disciplines sportives plus techniques ou nécessitant une sécurité particulière, sont encadrées par les moniteurs de sport, seules personnes compétentes pour animer les APMS.

Les APMS organisées en dehors des heures habituelles de travail sont mentionnées sur la note générale d'organisation du sport de la base aérienne.

Le personnel des services des sports peut voir sa responsabilité engagée en cas de non-respect des consignes d'utilisation des matériels, des installations ainsi que des règles techniques et pédagogiques de la pratique des APMS.

Les commandants d'unité et les chefs de service des sports veilleront tout particulièrement à l'application des règles de sécurité en matière de sport.

6. Formation des spécialistes.

Les moniteurs de sport sont les seuls habilités à encadrer les APMS car ils ont la connaissance des règles régissant leur pratique et leur sécurité. Leur rôle est essentiel dans la programmation, l'animation et le suivi de l'entraînement. Ils sont les conseillers techniques du commandement et de l'ensemble du personnel.

Les moniteurs de sport sont au service du personnel des bases pour animer les activités pendant et en dehors des périodes de travail.

La formation des spécialistes des APMS doit être réalisée de façon continue sur l'ensemble de la carrière militaire conformément à l' instruction 350 /DEF/EMAA/B/EMP/IF/SPORTS du 29 janvier 1997 (BOC, p. 939).

La participation aux différents stages de spécialisation doit être encouragée par le commandement de manière à préparer les intéressés aux sélections constituant les étapes du cursus professionnel. Cette formation complémentaire a également pour but de répondre à des besoins plus spécifiques de qualification qui, dans un souci permanent de sécurité, sont nécessaires à l'encadrement des activités organisées sur la base aérienne.

7. Natation.

L'armée de l'air doit poursuivre sa politique relative à la pratique de la natation dans les domaines de la détection, l'apprentissage et l'entraînement pour toutes les catégories de personnel.

La pratique de la natation s'intègre naturellement dans les programmes généraux d'APMS et devient une nécessité dans le cas de participation aux opérations extérieures. Elle figure parmi les épreuves des concours et examens militaires.

7.1. Personnel concerné.

L'ensemble du personnel est concerné par cette activité qui représente un des moyens d'atteindre le niveau de condition physique optimal indispensable à la conduite de la mission.

Néanmoins, une attention particulière doit être apportée sur les non-nageurs (2) qui ne se présentent pas spontanément aux spécialistes des services des sports et une détection doit être effectuée sous le contrôle des commandants d'unités.

Le personnel apte médicalement doit être évalué obligatoirement dès la première affectation et les non-nageurs, ou ceux ne présentant pas une aisance aquatique suffisante, mis à la disposition des enseignants des services des sports.

Des cours spécifiques seront programmés à l'intention des candidats préparant des concours ou des examens comportant une épreuve de natation.

Pour ce qui concerne les écoles de l'armée de l'air très souvent équipées de piscines, la priorité en matière d'APMS doit être donnée à l'apprentissage de la natation au cours de la formation initiale.

7.2. Moyens.

7.2.1. Personnel.

Tous les spécialistes d'EPMS obtiennent au cours du stage moniteur le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), nécessaire à la surveillance des piscines militaires, ainsi qu'une formation technique et pédagogique les autorisant à encadrer les séances d'initiation et de perfectionnement à la natation.

Cependant, les moniteurs les plus à même d'assurer l'enseignement de la natation sont ceux titulaires du brevet d'Etat d'éducateur sportif des activités de la natation (BEESAN). Les commandants de bases aériennes autoriseront les moniteurs remplissant les conditions d'accès au stage à suivre cette formation.

Les précisions relatives à la surveillance des piscines sont données dans le document de sixième référence.

7.2.2. Infrastructure.

Les bases aériennes équipées de bassin de natation accorderont une large place aux créneaux réservés à l'apprentissage et au perfectionnement. Le cas échéant elles feront appel aux structures civiles par le biais de conventions déterminant précisément les responsabilités de chacun.

7.3. Evaluation.

Afin de contrôler les effets de la politique menée en matière de natation, des tests spécifiques seront organisés sur chaque base aérienne et concerneront les catégories de personnel suivantes :

  • l'ensemble du personnel dans le cadre du contrôle obligatoire de la valeur de l'aptitude physique individuelle (COVAPI) conformément au document cité en cinquième référence ;

  • les candidats autorisés à présenter les épreuves militaires de la sélection no 2 (S 2) ;

  • les candidats aux concours et examens comportant des épreuves sportives (école militaire de l'air, maître instructeur, tests spécifiques complémentaires et partie professionnelle de la S 2 pour certaines spécialités) ;

  • les volontaires pour les opérations extérieures.

7.4. Compte rendu.

Conformément à la circulaire no 2100/DEF/EMAA/OPS/DPSNS du 17 juin 1993 (n.i. BO), un bilan annuel de l'apprentissage et de la pratique de la natation sera adressé à l'EMAA pour chaque base aérienne.

8. Sports aériens.

Ces activités aériennes sont pratiquées au sein d'unités spécialisées et sont régis par des textes particuliers.

9. Evaluation et contrôle.

(Modifié : 1e mod.)

9.1. Evaluation.

La nécessité d'une bonne condition physique pour mener à bien les tâches confiées aux militaires de l'armée de l'air est démontrée dans les chapitres précédents.

En regard du nombre important de spécialités et de l'engagement physique conséquent qui s'impose parfois, il convient d'adapter la pratique sportive aux besoins de chacun.

Avant de débuter ou de reprendre l'entraînement, une évaluation des capacités aérobies doit être réalisée par les moniteurs de sport, en utilisant le test de vitesse maximale aérobie (VMA). Ce test permet de classer les sujets en groupes de niveaux et de proposer des plans d'entraînement adaptés.

9.2. Contrôle.

L'entraînement physique et sportif adapté, progressif et régulier amène une amélioration des capacités physiques qu'il est essentiel de mesurer afin d'établir un constat dont les résultats peuvent avoir pour conséquence de modifier les plans d'entraînement complets.

Le COVAPI s'applique une fois par an à tous les militaires médicalement catégorisés et ayant bénéficié d'un entraînement physique adapté et continu.

La fiche récapitulative COVAPI est utilisée pour synthétiser les éléments nécessaires à l'évaluation de l'aptitude physique et pour la notation annuelle du personnel.

10. Préparation aux examens et concours.

(Modifié : 1e mod)

10.1. Responsabilités.

Les APMS font partie intégrante de l'instruction. Il appartient au commandement local de mettre en place les structures nécessaires à la pratique des activités ainsi qu'à leur évaluation et contrôle.

Pour ce qui concerne la préparation aux examens et concours, des séances supplémentaires spécifiques doivent être organisées au profit des candidats et l'accès à celles-ci facilité et encouragé.

La programmation de ces séances doit respecter les principes fondamentaux régissant l'entraînement (adaptation, progressivité, continuité et récupération).

10.2. Modalités.

La programmation et l'organisation des entraînements sont du ressort du personnel de la spécialité EPMS qui doivent, pour ce faire, s'appuyer sur les directives citées en deuxième et troisième références.

Lors de la présentation d'un examen ou concours organisé dans l'armée de l'air, chaque candidat doit remettre au président du jury :

  • une fiche de contrôle médico-physiologique imprimé N° 683*/3 (cf. 4e référence) datant de moins de quatre mois et dont le cartouche « remarques éventuelles sur la pratique des APMS » doit mentionner les contre-indications éventuelles totales ou partielles à effectuer les épreuves sportives de l'examen ou du concours considéré ;

11. Compétitions.

Les compétitions sportives militaires font partie intégrante des APMS. Elles ont pour objectif d'évaluer les capacités en stimulant le plus grand nombre essentiellement au niveau des manifestations organisées sur les bases aériennes.

Quel que soit le niveau de participation, les rencontres sportives sont génératrices de cohésion entre les individus, les unités, les bases aériennes, les autres armées, occasionnellement les formations d'armées étrangères. Elles sont au plan local un excellent moyen d'intégration du personnel militaire dans la vie associative.

Les commandants de base aérienne donneront toutes les facilités au personnel composant les équipes représentatives pour s'entraîner et participer aux compétitions sportives militaires. Les modalités pratiques concernant la participation à ces manifestations sont définies dans la circulaire no 4040/DEF/EMAA/OPS/DPSNS du 24 septembre 1993 (n.i. BO).

12. Clubs sportifs et artistiques.

Le prolongement des activités physiques et sportives trouve naturellement sa place au sein des sections des clubs sportifs et artistiques. Principalement animées par des spécialistes militaires, les nombreuses activités proposées permettent au personnel et à sa famille de bénéficier de compétences de très bon niveau, de matériel et d'installations des bases aériennes et de la fédération des clubs sportifs et artistiques de la défense (FCSAD).

La création de clubs sportifs et artistiques sur les bases aériennes ainsi que l'augmentation du nombre de sections au sein des structures existantes est à encourager et l'accès des familles aux activités doit être facilité par le commandement.

Les activités des clubs ont pour but de poursuivre et compléter le sport effectué pendant le service mais ne doivent pas se substituer à celui-ci.

13. Textes abrogés.

Cette circulaire abroge les directives permanentes no 5255/EMAA//3/EPS du 21 novembre 1972 relatives à l'éducation physique et sportive dans l'armée de l'air, la directive no 3439/EMAA/3/EPS du 2 août 1974 relative à la pratique de la natation dans l'armée de l'air, la lettre no 495/DEF/EMAA/3/OPS/DPS du 25 février 1991 relative à la pratique de l'entraînement physique et des sports dans les armées ; la directive no 4043/DEF/EMAA/B/OPS/EMP/3/SPORTS du 21 novembre 1994 modifiée relative aux conditions de préparation et d'entraînement aux épreuves physiques des examens et concours dans l'armée de l'air et la lettre no 689/DEF/EMAA/3/OPS/DPS du 1er mars 1993 relative au contrôle de l'entraînement physique et sportif.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général, sous-chef d'état-major opérations-logistique de l'armée de l'air,

Michel BRUGNON.