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Archivé DIRECTION DU PERSONNEL MILITAIRE DE L'ARMÉE DE L'AIR : bureau des officiers

INSTRUCTION N° 2340/DEF/DPMAA/BDO/GO relative à la notation des officiers.

Abrogé le 11 mars 2003 par : INSTRUCTION N° 2340/DEF/DPMAA/SDPO/BDO/O relative à la notation des officiers. Du 25 novembre 1997
NOR D E F L 9 7 5 7 2 0 8 J

Autre(s) version(s) :

 

Précédent modificatif :  1er modificatif du 18 février 1998 (BOC, p. 1035). , 2e modificatif du 22 février 1999 (BOC, p. 1920).

Référence(s) :

1.  Loi 72-662 du 13 juillet 1972 (BOC/SC, p. 784, BOC/A, p. 595) modifiée.

Décret N° 83-1252 du 31 décembre 1983 relatif à la notation des militaires. Arrêté du 15 mars 1985 relatif à la notation des militaires en cas de détachement ou de mutation.

Pièce(s) jointe(s) :     Dix annexes et six appendices.

Texte(s) abrogé(s) :

Instruction n° 1650/DEF/DPMAA/1/GO du 1er septembre 1987 (BOC, p. 5633) et ses modificatifs des 26 janvier 1989 (BOC, p. 761), 30 janvier 1990 (BOC, p. 475), 10 décembre 1991 (BOC, p. 4315), 17 février 1993 (BOC, p. 1466) et 14 janvier 1994 (BOC, p. 128).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  231.1.3.

Référence de publication : BOC, p. 4971.

1. Généralités.

L'article 25 de la loi du 13 juillet 1972 modifiée portant statut général des militaires dispose : « Les militaires sont notés au moins une fois par an. Les notes et appréciations sont obligatoirement communiquées chaque année aux militaires. A l'occasion de la notation, le chef fait connaître à chacun de ses subordonnés directs son appréciation sur sa manière de servir ».

Ainsi, l'appréciation performante et continue de tous ceux qui exercent le commandement est une préoccupation essentielle et constante de l'armée de l'air.

Elle correspond non seulement au besoin légitime de chacun de se situer au sein de notre organisation, de voir ses mérites reconnus et de participer à la définition de ses orientations personnelles, mais aussi au besoin de l'institution de connaître le potentiel et la valeur de son personnel pour décider de son emploi.

La notation annuelle est le dispositif central du système d'appréciation des officiers, qui comprend notamment les entretiens de progrès et de carrière.

La mise en place de ces entretiens a nécessité l'élaboration d'un système de notation en cohérence avec ces derniers, permettant d'évaluer de façon précise et lisible le potentiel des officiers.

2. Les buts de la notation.

2.1.

Le but de la notation est de rassembler sous une forme concrète et objective tous les éléments nécessaires à la connaissance :

  • individuelle des officiers afin de déterminer, dans les meilleures conditions, leur emploi et leur orientation de carrière ;

  • globale de chacun des corps d'officiers pour pouvoir en adapter le recrutement et la formation aux besoins de l'armée de l'air.

Cette connaissance, remise à jour et complétée tous les ans, s'élabore en trois stades :

  • appréciation objective directe de l'officier par son supérieur qualifié le plus proche ;

  • comparaison qualitative des officiers de même grade et du même corps réalisée progressivement par les différents échelons de la hiérarchie ;

  • coordination au niveau de l'administration centrale en vue de l'emploi optimal de chaque corps, de l'harmonisation des déroulements de carrière et de l'élaboration des tableaux d'avancement.

2.2.

Les objectifs détaillés de la notation des officiers sont donc les suivants :

  • évaluer la performance annuelle des officiers, indicateur de leur compétence et de leur motivation ;

  • apprécier leur potentiel, afin de conduire au mieux, pour l'armée de l'air et pour eux-mêmes, leur déroulement de carrière ;

  • déterminer, par un dialogue formalisé, leurs aptitudes et leurs aspirations, pour optimiser leur orientation et la détermination de leur emploi ;

  • permettre un avancement équitable.

2.3.

La finalité de cette notation en fait un acte de commandement essentiel à tous les niveaux de la hiérarchie.

Pour que la notation atteigne les buts qui lui sont assignés, elle doit être aussi précise et objective que possible, à la fois relative et sélective, mais aussi lisible afin qu'elle soit un réel facteur de progrès.

Dans cet esprit, les dispositions suivantes sont retenues :

  • l'officier noté est associé à sa notation afin de pouvoir, si nécessaire, en déduire les dispositions à prendre pour l'avenir ;

  • le premier noteur et le noteur intermédiaire, s'il existe, pour conserver toute leur objectivité, doivent faire abstraction des notes antérieures au moment de porter leur jugement ;

  • un conseil de notation est constitué sur chaque base dans le but d'harmoniser les appréciations des commandants d'unité ;

  • le commandant de base (ou l'autorité équivalente) reçoit pour mission, compte tenu de son expérience, de s'assurer de la cohérence de la notation élaborée par les commandants d'unité ;

  • le dernier noteur, qui attribue à tous les officiers placés sous ses ordres l'appréciation définitive, peut à cet effet prendre l'avis du conseil de fusionnement défini par l'instruction relative à l'avancement des officiers.

3. La conception générale de la notation.

3.1.

Les principes retenus pour la mise en œuvre du système de notation sont les suivants :

  • séparation de l'évaluation de la performance annuelle de celle du potentiel ;

  • évaluation du potentiel par une approche prospective dite « qualités potentielles », profil du responsable fondé sur des critères de qualités requises ;

  • adaptation de l'orientation par rapport aux dominantes de carrière grâce au dialogue entre la hiérarchie et le noté.

3.2.

Ce système s'articule fondamentalement autour de la notion de potentiel.

La sémantique décrit le potentiel comme un ensemble de ressources de tous ordres, définies essentiellement en termes de relativité. Par analogie, évaluer le potentiel d'un officier consiste à :

  • réunir des informations sur ses aptitudes, sa personnalité, ses motivations et son expérience ;

  • relativiser ces informations.

Grâce à sa vision d'ensemble de la population « officier », l'administration centrale est l'échelon le mieux à même d'élaborer un paramètre complexe, alors désigné sous le vocable de « potentiel élaboré », représentant les possibilités d'évolution d'un officier au sein de l'institution. Véritable baromètre pour la carrière d'un officier, ce paramètre lui est présenté et commenté uniquement au cours de son deuxième, puis de sont troisième entretien de carrière prévus dans l'instruction particulière de référence.

Pour parvenir à établir un indicateur de qualité, l'administration centrale a besoin de s'appuyer, entre autres, sur une évaluation aussi précise que possible des « qualités potentielles » des officiers. Ce paramètre résulte d'une analyse prospective des qualités intrinsèques requises pour exercer des responsabilités.

Etabli au niveau local par le commandant d'unité, ce bilan annuel est relativisé par le commandant de la base aérienne (ou de l'autorité de niveau équivalent) et enfin par l'autorité de fusionnement. Il prend alors le nom de « potentiel relatif » ; relatif car il est issu de l'observation comparative des officiers d'un même fusionnement, mais également par le fait que, n'étant qu'un des éléments du « potentiel élaboré », il présente une portée limitée.

La détermination du « potentiel élaboré » ne peut évidemment être le fait d'un seul noteur et ne saurait reposer sur la notation d'une seule année. Il est évalué en fonction d'un ensemble de notations établies par plusieurs noteurs, qui ont pu apprécier l'officier dans l'exercice de fonctions différentes au cours de plusieurs années consécutives.

3.3.

L'architecture du système de notation est composée de trois volets et de trois niveaux.

Les trois volets sont représentés par les trois parties du feuillet « notes descriptives et profil ».

Volet A.

Il est destiné à l'évaluation des résultats annuels, mesurant la performance, à un niveau donné dans un emploi donné, par rapport aux objectifs fixés lors de l'entretien de progrès ou inhérents au poste occupé.

Volet B.

Il permet de déterminer le groupe « qualités potentielles », puis, en rapportant celui-ci à la population du grade, le « potentiel relatif ».

Volet C.

Grâce au dialogue entre le noté et l'institution, il aide à optimiser l'orientation et l'emploi.

Les trois niveaux sont représentés par les différents échelons hiérarchiques.

Evaluation.

C'est le niveau local, représenté par le commandant d'unité et le commandant de la base aérienne (ou de l'autorité de niveau équivalent). Le commandant d'unité apprécie les services rendus dans l'année et détermine le groupe « qualités potentielles ». Le commandant de base valide l'appréciation annuelle et propose le « potentiel relatif ».

Fusionnement.

C'est le niveau de l'autorité notant en dernier ressort. Elle attribue le « potentiel relatif » à partir de la proposition du commandant de base.

Synthèse.

C'est le niveau de l'administration centrale : inspection générale des armées air (IGAAIR) et direction du personnel militaire de l'armée de l'air (DPMAA). Elle détermine le « potentiel élaboré », qui permet de classer les officiers de même rang entre eux au sein de chaque corps.

4. Le dossier annuel de notation officiers.

Le support de la notation est le dossier annuel de notation officiers. Ce dossier, dont le modèle est donné en annexe VII comprend le feuillet administratif, le feuillet no 1 et, éventuellement, un ou plusieurs feuillets no 2. Il est établi en deux exemplaires.

Le feuillet « administratif » comporte toutes les informations administratives en pages 2 et 3, ainsi que les observations et les desiderata de l'intéressé en page 4. Ce feuillet doit être signé et validé par l'officier noté. Il fait office de « chemise » et contient les autres feuillets quand ces derniers sont renseignés.

Le feuillet no 1 « notes descriptives et profil », est consacré aux résultats annuels et à l'évaluation du potentiel relatif de l'officier noté. Il se décompose en six parties de A à F articulées autour des trois volets du système de notation :

  • A.  Comportement et résultats observés par le premier noteur.

  • B.  Evaluation des « qualités potentielles » par le premier noteur.

  • C.  Orientation. Remarques et avis du premier noteur.

  • D.  Appréciation de l'échelon intermédiaire éventuel.

  • E.  Appréciation du commandant de base (ou échelon équivalent).

  • F.  Appréciation de l'autorité notant en dernier ressort.

Les pages 1, 2 et 3 de ce feuillet sont rédigées par le premier noteur. Les informations et appréciations portées sur ces pages doivent être obligatoirement communiquées à l'intéressé.

La page 4 rassemble les appréciations des échelons hiérarchiques successifs, qui doivent également être communiquées à l'intéressé.

Le ou les feuillets no 2 « complémentaires » réservés aux appréciations des éventuels échelons résultant de rattachements hiérarchiques et fonctionnels complexes, peuvent être intégrés dans le feuillet no 1.

Le rôle détaillé de ces feuillets et leur mode d'emploi sont précisés dans les annexes.

5. Les étapes de la notation.

5.1. Généralités.

5.1.1.

La notation couvre une période d'un an allant du 1er mai au 30 avril suivant. L'année de notation ainsi définie porte le numéro de l'année calendaire en cours à son expiration (année N).

5.1.2.

Cette notation s'appuie en partie sur les renseignements administratifs reflétant la situation de l'intéressé au 31 décembre de l'année N — 1, dans la mesure où les éléments connus au 1er janvier le permettent. L'élaboration du dossier de notation engage donc le chef du soutien personnel (A).

5.1.3.

La responsabilité de la notation est partagée entre le premier noteur (commandant d'unité) et les autorités supérieures (notamment le commandant de base) comme fixé par instruction particulière.

Le premier noteur porte une appréciation détaillée sur l'officier concerné et lui communique cette appréciation.

Les autorités hiérarchiques successives, prenant en considération des ensembles d'officiers de plus en plus nombreux, expriment leurs propres appréciations (confirmant ou modifiant celles portées par le premier noteur).

Le commandant de base (ou l'autorité équivalente) propose en outre un potentiel relatif à l'autorité notant en dernier ressort.

5.1.4.

Pour les officiers proposables, ces mêmes échelons hiérarchiques émettent, chacun à leur niveau, des éléments d'appréciation sur une fiche individuelle de classement qui, bien qu'ayant le même cheminement que la notation, n'appartient pas au dossier de notation et n'est pas communiquée à l'intéressé.

5.1.5.

Dans certains cas de rattachements hiérarchiques ou fonctionnels complexes, il est prévu la possibilité de notation complémentaire.

5.2. Rôle du chef du soutien personnel (A).

Les renseignements figurant sur les pages 2 et 3 du feuillet administratif (cf. ANNEXE I) sont établis par ordinateur. Ils reflètent donc les informations détenues sur l'intéressé au niveau de l'administration centrale. Cependant une vérification ou mise à jour est nécessaire chaque année ; ces opérations sont du ressort du chef du soutien personnel (A).

5.3. Rôle de l'officier noté.

L'officier noté dispose, s'il le souhaite, d'un délai de cinq jours ouvrables pour :

  • vérifier la validité des renseignements administratifs le concernant ;

  • mentionner ses observations sur sa fonction actuelle ;

  • mentionner ses souhaits sur une orientation dans le court terme ;

  • présenter éventuellement sa candidature à une branche de l'enseignement militaire supérieur, à une formation, ou à une activation ;

  • mentionner ses desiderata en vue d'une future affectation ;

  • confirmer ou annuler son volontariat pour une affectation outre-mer ;

  • apposer sa signature sur le feuillet administratif.

Il se rend aux différentes entrevues provoquées par les autorités hiérarchiques, notamment en vue de recevoir communication de ses notes et d'être informé sur ses perspectives de carrière.

5.4. Rôle du premier noteur.

5.4.1.

Le premier noteur s'assure que l'officier noté dispose du délai suffisant (cinq jours ouvrables) pour vérifier les informations administratives et compléter les rubriques de la page 4 du feuillet administratif.

5.4.2.

Il vérifie, en retour, que les pages 2, 3 et 4 du feuillet administratif ont été correctement contrôlées et complétées, notamment la rubrique 21 pour les activités aériennes effectuées dans l'année précédant celle de la notation.

Il porte ses appréciations sur les pages 1, 2 et 3 du feuillet no 1 suivant les rubriques prévues (cf. ANNEXE I.2).

Pour établir son jugement, il peut avoir un entretien préliminaire avec l'officier noté, d'autant qu'il ne dispose pas du livret de notes de l'intéressé (conservé au niveau du commandant de base).

Il situe chacun de ses officiers par rapport aux autres officiers du même corps et du même grade de son unité.

5.4.3.

Une fois ses appréciations émises, le premier noteur est tenu de convoquer l'officier noté et de lui faire lire les pages 1, 2 et 3 du feuillet 1. Après avoir pris connaissance de ses notes et appréciations, l'officier appose sa signature sur la page 3 de ce feuillet.

La mention d'appui et le classement pour l'avancement ne sont pas communiqués.

Le premier noteur met à profit cet entretien pour indiquer à l'intéressé, si nécessaire, les points sur lesquels il devra porter ses efforts pour s'améliorer. A cette occasion, il examine avec lui ses perspectives de carrière et lui suggère éventuellement de poser sa candidature à un enseignement militaire supérieur ou à un changement de statut.

5.4.4.

Le premier noteur classe entre eux les officiers proposables, en fonction des critères d'avancement définis chaque année et remplit en conséquence le paragraphe 1 de la fiche individuelle de classement (cf. instruction relative à l'avancement).

5.4.5.

A l'issue de ces travaux, le premier noteur transmet les dossiers de notation de ses officiers en deux exemplaires et les fiches individuelles de classement des proposables à l'autorité supérieure, dans le délai qui lui a été fixé.

5.5. Rôle des autorités hiérarchiques intermédiaires.

5.5.1.

La chaîne hiérarchique placée au-dessus du commandant d'unité comprend normalement le commandant de base (ou l'autorité équivalente) et l'autorité notant en dernier ressort. Cependant des niveaux intermédiaires ou complémentaires peuvent s'intercaler entre chacune de ces autorités pour raison de subordination hiérarchique ou fonctionnelle, comme le précise l'instruction définissant les différentes autorités hiérarchiques habilitées à noter les officiers de l'armée de l'air.

Chacun de ces échelons prend connaissance des appréciations mentionnées au niveau précédent et, après avoir porté ses propres appréciations, transmet le dossier de notation à l'autorité supérieure. Il peut également intervenir, autant que de besoin, pour assurer une bonne information de l'intéressé sur ses perspectives de carrière et les options que ce dernier aurait à prendre.

5.5.2.

L'échelon intermédiaire éventuel entre l'unité et le commandant de base remplit en conséquence le cadre D, page 4 du feuillet no 1 (cf. ANNEXE I.2).

5.5.3.

Le commandant de base (ou l'autorité équivalente) :

  • prend connaissance des avis et appréciations portés par les noteurs précédents et s'assure de la cohérence des notes ;

  • provoque la réunion du conseil de notation de la base afin de recueillir les avis sur la valeur respective des officiers notés, de les situer les uns par rapport aux autres, tous grands commandements d'appartenance confondus, et d'examiner, si nécessaire, leurs perspectives de carrière ;

  • porte ses avis et appréciations au cadre E, page 4 du feuillet no 1 et propose le potentiel relatif (cf. ANNEXE I.2) ;

  • fait reporter l'ensemble des potentiels relatifs qu'il a proposés, pour les officiers qu'il note, sur les grilles de répartition (cf. ANNEXE I.2) ;

  • transmet les deux exemplaires des dossiers de notation ainsi que les grilles de répartition des potentiels relatifs aux autorités supérieures intéressées, dans le délai prescrit ;

  • au retour du dossier de notation :

    • communique à chaque officier, soit directement soit en déléguant cette attribution au premier noteur ou à l'échelon intermédiaire, les notes et appréciations attribuées par toutes les autorités supérieures au premier noteur, y compris celle(s) notant sur feuillet(s) intercalaire(s) no 2. Cette occasion est mise à profit pour donner à l'intéressé toutes indications utiles sur ses perspectives de carrière et souligner les insuffisances qui auraient pu être constatées au cours de l'année écoulée, afin de lui permettre d'effectuer le redressement nécessaire ;

    • fait signer l'officier noté au bas de la page 4 du feuillet no 1 du dossier de notation (cf. ANNEXE I.2), après qu'il a pris connaissance de ses notes et appréciations, (à l'exclusion des mentions d'appui et des classements).

5.5.4.

Les échelons complémentaires éventuels (autorités d'emploi fonctionnelles) mentionnent leurs appréciations sur un feuillet no 2.

Nota.

Les officiers qui, en cours d'année de notation, ont été détachés en opération pour une durée supérieure ou égale à trois mois doivent être notés sur feuillet no 2 par le commandant d'emploi opérationnel auquel ils ont été directement subordonnés pendant leur détachement.

Si la notation n'a pu être communiquée avant la fin du détachement, elle sera notifiée, dès réception, par le commandant d'unité de la base d'affectation.

5.6. Rôle de l'autorité notant en dernier ressort.

L'autorité notant en dernier ressort :

  • prend connaissance des avis et appréciations déjà portés sur les dossiers de notation de chacun de ses officiers subordonnés ;

  • réunit un conseil de fusionnement pour comparer la valeur respective des officiers notés, en vue d'arrêter ultérieurement les classements qu'il est amené à effectuer ;

  • porte ses avis et appréciations au cadre F en page 4 du feuillet no 1 et attribue le potentiel relatif ;

  • fait reporter les potentiels relatifs attribués aux officiers qu'il note sur les grilles de répartition (cf. ANNEXE I.2) ;

  • porte ses mentions d'appui, classements et appréciations résumées éventuels au paragraphe V de la fiche individuelle de classement ;

  • reçoit personnellement (1) en présence du commandant de base, certains officiers de son commandement :

    • soit parce qu'ils sont proposables ;

    • soit, pour certains autres, en vue de les informer sur leurs perspectives de carrière (2), et met à profit, chaque fois que cela est possible, cet entretien pour communiquer leurs notes aux intéressés ;

  • transmet aux dates fixées en annexe VI :

    • à l'administration centrale, le premier exemplaire du dossier de notation accompagné de la fiche individuelle de classement pour les officiers proposables et les grilles de répartitions (cf. ANNEXE I.2) ;

    • à la base aérienne ou échelon équivalent, le deuxième exemplaire du dossier de notation.

6. Dispositions diverses.

6.1. Principes généraux concernant l'élaboration des dossiers de notation.

6.1.1.

Bien que la notation porte sur la période du 1er mai au 30 avril, le travail de notation des officiers débute chaque année au mois de mars, afin de permettre à l'administration centrale d'en disposer aux dates indiquées en annexe VI.

6.1.2.

Les unités établissent, en deux exemplaires, les dossiers de notation des officiers qu'ils avaient en compte au 1er novembre.

6.1.3.

Le dossier de notation est ensuite complété par les différents échelons hiérarchiques dont la filière est fixée par instruction particulière.

6.1.4.

Tout fait nouveau important (sanction ou incapacité physique par exemple) intervenant dans la période comprise entre l'établissement du dossier de notation et la conclusion de son exploitation, et concernant les officiers proposables ou ayant déposé une candidature, devra être porté à la connaissance de la direction du personnel militaire de l'armée de l'air dans les plus brefs délais.

Ces dispositions n'excluent en rien celles concernant la transmission habituelle des comptes rendus relatifs à ces faits.

6.2. Exploitation des dossiers de notation.

6.2.1.

Les deux exemplaires du dossier de notation sont destinés :

  • l'un à l'administration centrale (DPMAA) en vue notamment des travaux d'avancement et de relève, et de l'exploitation des candidatures exprimées ;

  • l'autre au livret de notes de l'intéressé détenu par le commandant de base (ou échelon équivalent).

6.2.2.

Pour faciliter cette exploitation, l'envoi des dossiers à l'administration centrale est effectué selon les différentes procédures définies en annexe IV, aux dates fixées en annexe VI. Il appartient donc à chaque niveau hiérarchique d'établir son propre calendrier afin que les délais soient respectés.

6.3. Grade du premier noteur.

Aucun officier ne peut noter les officiers qui lui sont subordonnés s'il n'est pas lui-même au moins du grade de commandant ou commandant de soutien (3). Toutefois, par dérogation, certains officiers tenant des postes particuliers, peuvent être amenés à noter après habilitation de l'autorité notant en dernier ressort. Cette dérogation ne doit pas être donnée de droit ; le dernier noteur doit s'assurer de l'expérience et du temps de commandement du premier noteur. Ces autorisations doivent être portées en début de travail de notation à la connaissance de l'administration centrale par l'envoi d'un message regroupant l'ensemble des dérogations accordées par le dernier noteur.

6.4. Notation des officiers placés en service détaché.

Les officiers placés en service détaché sont notés par les seules autorités dont ils relèvent dans leur emploi de détachement. La notation ainsi établie est communiquée par le noteur à l'officier noté ou, en cas d'impossibilité, par le service administratif du commissariat de l'air (SACA) 00.875 Paris qui a la charge du suivi et de la transmission à l'administration centrale des dossiers de notation.

Nota.

Il est recommandé d'utiliser systématiquement comme support de la notation le dossier de notation officier réglementaire dans l'armée de l'air.

Les notes attribuées doivent impérativement être authentifiées par la date, l'attache, la signature et le cachet de l'autorité responsable.

6.5. Notation des officiers en position de non-activité.

Pour les officiers placés en position de non-activité, la dernière notation établie en position d'activité est prorogée (voir 6.9.1) pour toute période passée dans cette position sans application de la procédure habituelle de notation, et notamment sans établissement du dossier de notation. Toutefois, une nouvelle notation est effectuée par le SACA ou le centre administratif territorial air (CATA) de rattachement et les autorités hiérarchiques dans les cas suivants :

  • périodes d'exercice ou d'épreuves de contrôle d'entraînement aérien : l'autorité ayant employé momentanément ces officiers établit un feuillet no 2, si le comportement de l'intéressé a été exceptionnel, et l'adresse au SACA ou CATA concerné ;

  • après une promotion : cette notation est alors effectuée selon les errements définis dans la présente instruction. En particulier, un exemplaire du dossier de notation est transmis à la DPMAA.

6.6. Autorités étrangères à l'armée de l'air assurant des responsabilités de notation.

Il appartient aux autorités civiles et militaires étrangères à l'armée de l'air qui, du fait de leur position hiérarchique, sont appelées à noter des officiers, de solliciter si elles le jugent utile, la collaboration d'une autorité de l'armée de l'air.

6.7. Conduite à tenir en cas de départ du personnel noté ou de l'officier noteur.

6.7.1. Départ de l'officier noté.

Entre le 1er novembre et le 30 avril de l'année de notation (4).

Tout officier mis en route entre le 1er novembre et le 30 avril doit être noté par le premier noteur (notes annuelles) avant son départ (5). La notation par les autorités supérieures au premier noteur est effectuée en même temps que celle des autres officiers. Le dossier de notation accompagné du livret de notes et éventuellement de la fiche individuelle de classement est transmis au grand commandement perdant (ou autorité tenant lieu) avec l'ensemble du travail de notation, à la date fixée par cette autorité.

Après notation et fusionnement éventuel, le grand commandement perdant transmet :

  • un exemplaire du dossier de notation et éventuellement la fiche individuelle de classement à l'administration centrale ;

  • un exemplaire du dossier de notation à la nouvelle base aérienne (ou échelon équivalent), par l'intermédiaire du grand commandement d'accueil en même temps que le livret de notes de l'officier.

La notation établie dans ces conditions est communiquée par le noteur à l'officier noté ou, en cas d'impossibilité, par les autorités compétentes dans le cadre de la notation annuelle.

Entre le 1er mai et le 31 octobre de l'année de notation.

Tout officier, mis en route entre le 1er mai et le 31 octobre de l'année de notation, est noté par le premier noteur si un changement dans sa manière de servir le justifie.

Dans ce cas, les notes de mutation établies par le premier noteur selon les prescriptions de l'annexe II sont transmises :

  • à l'administration centrale (1 exemplaire « voie directe ») ;

  • à l'unité gagnante (1 exemplaire « voie hiérarchique ») pour être ultérieurement incluses en feuillet supplémentaire du dossier de notation de l'année de notation.

6.7.2. Départ de l'officier noteur.

Tout officier notant au premier degré, quels que soient sa place et son grade doit, lorsqu'il quitte son commandement.

Entre le 1er novembre et le 30 avril de l'année de notation(4).

Effectuer le travail annuel de notation des officiers servant sous ses ordres (5).

Entre le 1er mai et le 31 octobre de l'année de notation.

Accomplir le travail annuel de notation des officiers servant sous ses ordres, si un changement dans leur manière de servir le justifie.

Dans les deux cas, la notation établie dans ces conditions est communiquée par le noteur à l'officier noté ou en cas d'impossibilité, par les autorités compétentes dans le cadre de la notation annuelle.

Quand une notation est établie dans les six premiers mois de la période de notation (1er mai — 31 octobre), la feuille de notes correspondante est incluse en feuillet supplémentaire du dossier de notation de l'année de notation.

6.8. Notation des officiers recrutés entre le 1er janvier et le 30 avril de l'année de notation.

La notation des officiers recrutés tardivement au cours de la période de notation (cas des officiers de réserve servant en situation d'activité, ORSA, en provenance du contingent) ne peut qu'être le reflet des notes obtenues par les intéressés au cours de leur service militaire actif.

6.9. Notation des officiers qui partent en retraite ou qui sont admis dans une position de non-activité.

6.9.1. Principe.

Tout officier qui part en retraite (avec ou sans stage de reconversion préalable) ou qui est admis dans une position statutaire de non-activité doit, sauf cas de force majeure, être noté avant son départ. Si l'officier en compte à l'unité n'a pas été présent physiquement (permissions, congé de reconversion…) durant la période de notation, les cases NA (non apprécié) peuvent être utilisées pour le bilan des résultats annuels. S'agissant de l'évaluation des qualités potentielles, elle reflète la personnalité de l'officier et doit être effectuée à la fin du service actif.

Dans le cas d'un placement en position de non-activité, une fiche individuelle de classement est établie au moment de cette notation pour les officiers susceptibles d'être promus au grade supérieur durant la période de non-activité.

6.9.2. Etablissement de la notation.

La notation établie sans délai jusqu'au niveau du grand commandement (ou autorité en tenant lieu) est obligatoirement communiquée à l'intéressé qui appose sa signature sur les pages 3 et 4 des deux exemplaires du feuillet no 1.

Un exemplaire du dossier de notation et, le cas échéant, la fiche individuelle de classement (voir 6.9.1) sont adressés à l'administration centrale.

L'autre exemplaire du dossier de notation, accompagné du livret de notes, est transmis soit au centre d'administration des réserves de l'armée de l'air (CARAA), soit au SACA ou CATA de rattachement qui, si cela n'a pas été effectué, communique la notation définitive de l'intéressé.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général, directeur du personnel militaire de l'armée de l'air,

René PERRET.

Annexes

ANNEXE I. Le dossier annuel de notation officier.

1 Préambule.

Le dossier annuel de notation officier regroupe :

  • le feuillet administratif ;

  • le feuillet no 1 (1) ;

  • éventuellement, un ou plusieurs feuillets no 2 (1).

La DPMAA/CARDIAC, après avoir renseigné par procédés informatiques les pages 2 et 3 du feuillet administratif, diffuse ce feuillet aux autorités responsables de la notation.

La présente annexe traite uniquement du feuillet administratif.

2 Généralités.

2.1

Le feuillet administratif regroupe en pages 2 et 3 les informations administratives ou statistiques, connues au 1er janvier de l'année de notation, correspondant à la situation de l'officier concerné.

Ce feuillet est émis par le CARDIAC qui détient la majorité des informations dans son fichier informatique, les unités ayant la charge de les vérifier et de les compléter. Cette procédure permet :

  • d'alléger les charges administratives des unités ;

  • de provoquer la validation de ces renseignements par l'intéressé ;

  • de garantir la fiabilité des informations administratives prises en compte pour les travaux de sélection réalisés à l'aide du dossier de notation.

2.2

Le feuillet administratif permet également à l'intéressé de s'exprimer, en page 4.

Rubrique 26 : observations sur la fonction actuelle.

Rubrique 27 : orientation souhaitée dans le court terme.

Rubrique 28 :

  • formation souhaitée ;

  • demande de changement de statut ayant des conséquences profondes sur la poursuite de la carrière [activation des officiers de réserve servant en situation d'activité (ORSA)] ;

  • dépôt de candidature pour l'enseignement militaire supérieur (EMS). Ces candidatures seront systématiquement confirmées selon les procédures relatives à l'EMS.

Rubrique 29 : desiderata en ce qui concerne une éventuelle mutation à la relève d'été de l'année suivante.

Rubrique 30 : confirmation du volontariat pour une mutation outre-mer, exprimée par ailleurs selon la réglementation en vigueur.

L'absence de réponse sera interprétée comme une renonciation et nécessitera le dépôt, le cas échéant, d'une nouvelle demande, qui entraînera une nouvelle prise de rang.

3 Établissement du feuillet administratif.

Les indications qui doivent figurer dans les différentes rubriques des pages 2 à 4 du feuillet administratif sont explicitées en appendice à la présente annexe.

La plupart des renseignements administratifs sont portés aux pages 2 et 3 par procédé informatique au niveau de l'administration centrale, les autres sont inscrits soit au niveau de l'unité, soit par l'intéressé et authentifiés par le chef du soutien personnel (2).

L'officier noté mentionne par écrit, en page 4, ses observations et desiderata en utilisant une encre de couleur noire.

Le commandant d'unité est responsable du bon déroulement de cette phase. Il s'assure, notamment, que le noté dispose des délais suffisants (5 jours ouvrables) pour renseigner ces rubriques.

4 Diffusion des feuillets administratifs de la DPMAA vers les unités.

4.1

Les feuillets administratifs émis par le CARDIAC au cours du premier trimestre de l'année de notation sont transmis aux bases aériennes de rattachement, accompagnés d'une liste de contrôle nominatif en deux exemplaires, par unité, grade et ordre alphabétique, servant de bordereau d'envoi.

4.2

Les feuillets administratifs sont édités en deux exemplaires :

  • l'exemplaire no 1 est destiné à l'administration centrale (DPMAA) ;

  • l'exemplaire no 2 est destiné à la base aérienne ou à l'échelon équivalent (livret officier).

La photocopie d'un feuillet administratif permet l'actualisation du fichier informatique par retour au CARDIAC de cette photocopie corrigée, complétée et authentifiée par le chef du soutien personnel (2).

5 Vérification des renseignements administratifs.

Le contrôle des renseignements administratifs portés sur les pages 2 et 3 est effectué successivement par le chef du soutien personnel (2) et l'intéressé lui-même. Ils certifient leur intervention par apposition de leur signature dans la case qui leur est attribuée.

Les erreurs ou omissions éventuellement détectées concernant les renseignements édités par ordinateur sont corrigées par les services administratifs. Ceux-ci procèdent à la mise à jour du fichier informatique par l'établissement de bulletins individuels de renseignements (BIR) de leur compétence selon les dispositions en vigueur. Les informations de la compétence de l'administration centrale sont rectifiées en rouge, laissant toutefois paraître l'indication erronée, la correction étant effectuée par le CARDIAC.

Dans les rares cas où l'intéressé est dans l'impossibilité de valider les pages 2 et 3 de ce premier feuillet et de porter ses observations et desiderata, il appartient au commandant d'unité de signer « pour l'intéressé absent » après avoir recueilli le maximum d'informations le concernant. Toutefois, l'intéressé a encore la possibilité d'exprimer une candidature éventuellement omise en adressant à la DPMAA une demande par voie hiérarchique.

6 Retour d'une photocopie du feuillet administratif au CARDIAC.

Après l'exploitation au niveau des unités et l'authentification des rectifications par le chef du soutien personnel (2), ne seront transmises au CARDIAC que les photocopies des feuillets, pour lesquels une information à rectifier incombe à l'administration centrale, en prenant soin de joindre les justificatifs afférents, notamment un bordereau de relevé des activités aériennes (BRAA) de régularisation s'il s'agit d'une correction des heures réellement effectuées. Cette photocopie du feuillet accompagnée de la liste de contrôle nominatif sera retournée en mai, pour mise à jour du fichier informatique.

7 Cas particuliers.

Dans le cas d'un retard de saisie d'information par le CARDIAC sur le changement d'affectation d'un officier ayant été mis en route au plus tard le 31 octobre de l'année de notation, le feuillet administratif est automatiquement adressé à l'unité perdante. Il appartient à celle-ci de retransmettre ce document à l'unité gagnante et d'en informer par message :

  • l'unité gagnante ;

  • le grand commandement gagnant ;

  • le grand commandement perdant ;

  • la DPMAA à l'attention :

    • du bureau des officiers (BDO) ;

    • du CARDIAC.

Pour les officiers mis en route à partir du 1er novembre de l'année précédant l'année de notation, il appartient à l'unité perdante responsable de la notation de recueillir, dans la mesure du possible, la signature de l'intéressé.

APPENDICE I.1.

(Modifié : 1er mod.)

GUIDE POUR L'ÉTABLISSEMENT DU FEUILLET ADMINISTRATIF.

Rubriques.

Description des renseignements donnés ou à porter.

Mode de présentation.

Date de référence du renseignement (N année de notation).

1. Identification.

No dossier.

Numéro imprimé par l'ordinateur (4 ou 5 chiffres). La numérotation s'effectue sans interruption à l'intérieur d'une même unité et d'un même rattachement « effectifs ».

 

 

NIA.

Numéro d'incorporation air (1 ou 2 lettres — 5 chiffres et 1 lettre).

Ex. : S 59314 R

ou

AC 94315 P.

 

Nom réduit.

Cinq premières lettres du groupe patronymique.

Ex. : LANDA.

 

Les particules en forme de préposition sont exclues.

Ex. : LE RO.

 

Les intervalles entre les autres parties constitutives du nom comptent pour une lettre.

 

 

RATT. EFF.

Numéro de l'organisme assurant la gestion des effectifs de l'unité d'affectation (5 chiffres).

Ex. : 30.126.

1er novembre/N - 1.

Affectation.

Numéro de l'unité d'affectation (5 chiffres).

Ex. : 40.123.

1er novembre/N - 1.

Base.

Numéro de la base aérienne ou de l'organisme auquel l'unité est administrativement rattachée (3 chiffres + 1 lettre éventuellement).

Ex. : 105.

1er novembre/N - 1.

APP.

Code du grand commandement d'appartenance (2 chiffres).

Ex. : 13

1er novembre/N - 1

 

ou

ou

 

Identification des officiers :

 

 

 

Code.

— hors budget.

Ex. : HB

 

 

ou

ou

1er novembre/N - 1

 

— position spéciale.

Ex. : PS

 

FUS.

Code de l'autorité procédant en principe au dernier fusionnement (2 chiffres ou 2 à 3 lettres) prescrit par instruction particulière.

Ex. : 32

ou

Ex. : MM.

 

Proposable.

Rubrique spécifiant si l'officier réunit ou non les conditions de proposition au grade supérieur. (Conformément aux indications portées dans la circulaire annuelle fixant les conditions de proposition d'avancement au grade supérieur pour l'année concernée.)

Cette case doit toujours être remplie pour les officiers des grades de lieutenant à colonel inclus.

Les différentes indications portées sont présentées sous forme de tableau donné in fine.

31 décembre/N + 1.

Choix.

Catégorie de choix d'âge (âgé : AGE, moyen : MOYEN, jeune : JEU). (Conformément aux indications portées dans la circulaire annuelle fixant les conditions de proposition d'avancement au grande supérieur.)

AGE

ou

MOY

ou

JEU.

31 décembre/N + 1.

 

Cette rubrique n'est remplie que lorsque la mention « OUI » apparaît dans la rubrique proposable.

 

 

Pour le grade.

Code mnémonique du grade de proposition (3 caractères) :

 

 

 

Général.

GBA.

 

 

Colonel.

COL.

 

 

Lieutenant-colonel.

LCL.

 

 

Commandant.

CDT

 

 

Capitaine.

CNE

 

 

Cette rubrique n'est remplie que lorsque l'une des mentions « OUI » ou « ANC » apparaît dans la rubrique « PROPOSABLE ».

 

 

2. Nom.

 

Nom en lettres majuscules, la première particule en forme de préposition est rejetée derrière le nom et placée entre parenthèses.

Ex. : PRADELLE (de).

 

 

Pour le personnel féminin, nom de jeune fille suivi du nom de famille.

Ex. : DUPONT

ép. WEBER.

 

 

Tous les prénoms dans l'ordre de l'état civil.

Ex. : GEORGES, JEAN-RENEou MARIE, VALERIE, AGNES.

 

3. Renseignements statistiques.

Lien de service.

Inscrit selon le code CARDIAC.

Ex. : CARRIERE

ou

CONTRAT.

1er janvier/N.

Indice de spécialité.

Indice de spécialité actuel (6 chiffres).

Ex. : 111080.

1er janvier/N.

Post. stat. actuelle.

Inscrit selon le code CARDIAC.

Ex. : PRESENT

ou

Ex. : SERDETACHE.

1er janvier/N.

Corps.

Inscrit selon le code CARDIAC.

Ex. : AIR.

1er janvier/N.

Origine et date.

Type de recrutement d'origine et millésime, selon code CARDIAC.

Ex. : AD 69

ou

Ex. : FRD 72.

1er janvier/N.

No annuaire.

Numéro d'ancienneté à l'annuaire des officiers de carrière (année N).

Ex. : 53.

1er janvier/N.

SERDEP.

Date d'entrée en service.

Ex. : 04.09.69.

 

SERFIN ou LA.

Date de fin de lien au service déterminée par :

Limite d'âge (LA).

Limite de service (LS).

Contrat (ORSA).

Ex. : 17.10.08.

 

Interruptions de service :

— dans le grade ;

— total.

Durées des interruptions présentées sous la forme :

Ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres).

Idem.

Ex. : dans le grade 00 09 25 ans mois jours total 01 10 02.

1er janvier/N.

Services militaires effectifs :

— sans le grade ;

— total.

Sous la forme de 3 groupes de 2 chiffres.

Idem.

Ex. : dans le grade 02 06 00

Ex. : total 28 01 13.

31 décembre/N - 1.

4 a) Date et lieu de naissance.

 

Date représentée par 3 groupes de 2 chiffres.

Numéro à 2 chiffres donnant :

— le no du département français ;

— 99 si le pays de naissance est un pays étranger ;

— nom en clair de la localité suivi éventuellement de l'arrondissement ou du nom du pays.

Ex. : 17.10.52.

Ex. : 29

ou

Ex. : 99.

Ex. : PARIS — 15.

Ex. : ROME ITALIE.

 

4 b) Situation de famille.

 

Sous forme abrégée selon le code CARDIAC dont enfants à charge au plan fiscal.

Enumération des enfants à charge par sexe et âge.

Ex. : MO3E.

Ex. : 3 G22 F16 F05.

1er janvier/N.

5. Grades successifs.

 

Selon la forme définie pour la date de naissance. Date de prise de rang des différents grades successifs détenus à partir d'aspirant, le grade actuel étant le dernier mentionné.

Les grades non détenus à titre définitif sont suivis du titre de détention tel qu'il est défini dans le code CARDIAC.

Ex. : ASP 01.09.74.

SLT 01.09.75.

LTT 01.09.77.

CNE 01.07.82.

CDT ATT 01.01.88

CDT 01.09.88.

LCL CPN 01.09.93.

1er janvier/N.

6. Titres de qualifications militaires et professionnels.

 

Brevets, diplômes, certificats, titres militaires et professionnels obtenus précédés du millésime de l'année d'obtention.

Ex. : 89 DEM.

94 BEMS.

1er janvier/N.

7. Titres et diplômes universitaires.

 

Titres et diplômes universitaires dont ceux obtenus en activité, y compris EMSST.

Ex. : Bac scientifique

ou

licence droit

ou

ingénieur ESE.

1er janvier/N.

8. Historique des emplois.

 

Enumération des dix derniers emplois tenus, dont l'emploi actuel, et des dates d'occupation, inscrits dans l'ordre chronologique et décrits de façon succincte mais claire.

Ex. : Cdt escadron 01.07.83 — 10.09.84 03012 A13 CDT ESCN-CHASSE CAMBRAI.

1er janvier/N.

9. Fonctions secondaires ou occasionnelles.

 

Indication succincte de la (ou des) fonction(s) secondaire(s) ou occasionnelle(s) tenue(s).

Cette indication est obligatoirement fournie par l'unité.

Ex. : Chef PC NBC.

1er janvier/N.

10. Signatures.

 

Chef du soutien personnel (1).

Signature à l'encre noire par le chef du soutien personnel (1) après vérification ou complément des renseignements de la partie administrative de l'ensemble du feuillet (sauf rubriques 26 à 30).

Intéressé.

Signature à l'encre noire par l'intéressé après vérification personnelle des renseignements des rubriques 1 à 30, après complément des rubriques 26 à 30.

En cas d'absence prolongée de ce dernier, signature du commandant d'unité précédée de la mention explicitant la raison de l'absence (pour l'intéressé hospitalisé par exemple).

 

 

11. Stages effectués dans l'année.

 

Indication succincte mais claire des stages effectués dans l'année.

Ex. : OFF NBC.

 

BONIFICATIONS POUR RETRAITE (à titre indicatif).

12. Dans l'année.

 

Bonifications présentées sous la forme ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres).

Le total ne peut pas dépasser deux ans.

Ex. : Campagne taux réel :

00 08 02

ans mois jours

SAC :

01 02 10

ans mois jours

Total :

01 10 12

ans mois jours.

31 décembre/N - 2.

13. Total cumulé.

 

Bonifications présentées sous la forme ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres).

Les bonifications acquises "dans l'année" (rubrique 12) sont incluses dans cette rubrique.

Ex. : Campagne taux réel :

02 10 25

ans mois jours

SAC :

06 02 10

ans mois jours

Total :

09 01 05

ans mois jours

31 décembre/N - 2.

14. Annuités acquises pour la retraite.

 

Les annuités acquises pour la retraite sont présentées sous la forme ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres).

Nota.

1. Les services militaires sont identiques en durée à ceux présentées à la rubrique 3.

2. Les bonifications sont celles figurant au total général de la rubrique 13.

Ex. : Services militaires :

20 10 03

ans mois jours

Services civils validés :

01 02 05

ans mois jours

Bonification :

01 10 12

ans mois jours

Total des annuités :

23 10 20

31 décembre/N — 1.

BONIFICATIONS POUR DECORATION.

15. Dans l'année.

 

Bonifications sous la forme ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres).

Ex. : Campagne guerre :

00 02 03

ans mois jours

SAC :

01 03 05

ans mois jours

Total :

01 05 08

ans mois jours

31 décembre/N — 2.

16. Total cumulé.

 

Bonifications sous la forme ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres).

Ex. : Campagne guerre :

02 01 18

ans mois jours

SAC :

17 03 11

ans mois jours

Total :

19 04 29

ans mois jours

31 décembre/N — 2.

17. Blessures. Invalidités.

 

Les blessures ou invalidités sont mentionnées comme suit :

 

31 décembre/N — 1.

 

— année de constatation (2 chiffres) ;

Ex. : 95.

 

 

— taux d'invalidité reconnu (2 chiffres) ;

50.

 

 

— circonstances de la blessure (guerre, SAC ou service) ;

SAC.

 

 

— titre temporaire ou définitif.

Définitif.

 

18. Décorations.

 

Cette rubrique est complétée par la date.

 

1er janvier/N.

 

De remise des décorations dans les différents grades :

 

 

 

— de la Légion d'honneur ;

Ex. : LEGION D'HONNEUR CH le 20.07.94.

 

 

— de l'ordre national du Mérite.

 

 

Fixée par décret pour :

 

 

 

— la médaille militaire ;

Ex. : MEDAILLE MILITAIRE le 31.12.92.

 

 

— la médaille de l'aéronautique.

 

19. Citations.

 

Est mentionné, pour chaque type d'opération (39-45, TOE, VM…) le chiffre correspondant au nombre de citations reçues à l'ordre :

Ex. : 39-45 : 3 AA.

DA.

1er janvier/N.

 

— de l'armée aérienne (AA) ;

TOE : 1 CA.

 

 

— du corps aérien (CA) ;

VM : 2 DA.

 

 

— de la division aérienne (DA) ;

— de la brigade aérienne (BA) ;

— de l'escadre aérienne (EA).

 

 

20. Autres décorations et récompenses.

 

Sont indiqués dans l'ordre suivant :

 

1er janvier/N.

 

1. Les autres décorations mentionnées ci-après (avec année d'obtention) :

— croix de guerre TOE ;

— croix de la Valeur militaire ;

— croix du combattant (AFN) ;

— médaille outre-mer ;

— médaille de la défense nationale (bronze, argent ou or) ;

— médaille des services militaires volontaires ;

— médaille commémorative (AFN) ;

— médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement ;

Ex. : palmes académiques. Ch. 1986.

 

 

— médaille d'honneur du service de santé des armées (bronze, argent, vermeille ou or) ;

— médaille de la jeunesse et des sports (bronze, argent ou or) ;

— palmes académiques (chevalier, officier, commandeur).

 

 

 

2. Le nombre de témoignages de satisfaction (TS) et lettres de félicitations du ministre (LF) avec année d'obtention.

Ex. : 1 TS ministre 1992.

Ex. : 2 LF ministre 1994-1997.

 

 

3. Le total des points positifs.

Le nombre de points positifs obtenus dans l'année N - 1 (pour les officiers de l'air et les officiers des bases "contrôleurs").

Ex. : total points positifs = 15.

Ex. : points positifs 1992 = 10.

 

21. Activités aériennes.

 

Total des activités aériennes effectuées antérieurement aux dix dernières années :

Heures de vol.

Sauts en parachutes effectués à titre :

— militaire ;

— autre.

Ex. : ANT 2620 H.

 

 

Total annuel des activités aériennes des dix dernières années :

Heures de vol avec mention du type d'appareil (nombre limité à 4) répertoriées comme suit :

— sur avions de combat à réaction ;

— sur autres appareils.

Sauts en parachute effectués à titre :

— militaire ;

— autre.

Total général des activités.

 

31 décembre/N - 2.

 

Nombre de missions de guerre avec indication du nombre d'heures de vol et du territoire.

Ex. : 95 missions de guerre en 205 H — ZAIRE.

 

22. Langues étrangères.

Certificats militaires.

 

Ex. : ANGLAIS.

Ecrit : 2.

Parlé : 1.

1er janvier/N.

23. Séjours en opérations.

 

Les séjours en opérations sont présentés sous la forme ans, mois, jours (3 groupes de 2 chiffres) cumulés pour chaque territoire).

Ex. : TCHAD 00 02 24.

31 décembre/N — 1.

24. Evénements de carrière.

 

Sont indiqués dans cette rubrique les événements de carrière suivants :

 

1er janvier/N.

 

1. L'historique des origines si nécessaire.

Ex. : AVANT OFF.

GRADE : ADJ.

SPECIA 3630.

OTB le 01.07.72.

 

 

2. La date de départ des services pour pension.

Ex. : SERVICE PENSION le 10.09.69.

 

 

3. La date d'activation pour les ORSA ou d'intégration pour les OT.

Ex. : ORSA ACTIVE le 01.07.95.

Ex. : OT INTEGRE le 01.04.80.

 

 

4. Les changements de corps (air, mécaniciens, bases, officiers féminins, officiers féminins navigants, commissaires de l'air, chefs de musique).

Ex. : PROVIENT DE AIR le 10.02.70.

 

 

5. Les changements d'armée (terre, marine, gendarmerie, étranger, services communs).

Ex. : PROVIENT DE TERRE le 02.07.95.

 

 

6. Le temps passé en service détaché, en non-activité (par situation) ou hors cadre.

Ex. : Interruption de service du 01.01.90 au 01.01.95.

Ex. : Service détaché du 01.07.94 au 01.01.95.

 

25. Observations.

 

Sont mentionnées dans ce cadre toutes les informations non contenues dans les autres rubriques, en particulier les emplois temporaires significatifs non notées rubrique no 8 et les décorations ne figurant pas aux rubriques 18 et 20.

Ex. : Cdt de CIM du 01.02.98 au 30.03.98.

1er janvier/N.

26. Observations sur la fonction actuelle.

 

Les observations seront manuscrites à l'encre noire.

Il s'agit là pour l'officier noté d'exprimer si l'emploi qu'il occupe, la filière qu'il suit, correspondent à ses goûts et à ses aspirations.

Il ne s'agit nullement de soulever un quelconque problème ou dysfonctionnement lié au poste occupé (effectifs, subordination, organisation interne, …).

 

 

27. Orientations souhaitées.

 

Les orientations souhaitées dans le court terme seront manuscrites à l'encre noire.

A l'issue d'un travail de réflexion amenant l'officier noté à se remémorer les éléments d'orientation de ses précédentes feuilles de notes, à préciser ses motivations et à dresser un inventaire de ses acquis, il exprime ses souhaits en matière d'orientation dans le court terme (3 ans) : filière, type d'emploi, type de postes et non en termes d'affectation.

 

 

28. Formation souhaitée. Dépôt de candidature.

 

En lettres capitales, à l'encre noire, mention de la (ou des) candidature(s) de l'intéressé concernant l'EMS, l'activation des ORSA ou une autre formation.

Ex. : CID 2001.

Ex. : ACTIVATION.

 

S'agissant de l'EMS, il convient de se conformer strictement aux directives de la circulaire annuelle concernant les candidatures.

Ex. : BTEM.

En cas d'absence de l'officier concerné (absence de longue durée pendant les travaux de notation), ce dernier garde la possibilité de déposer ultérieurement sa candidature par une demande manuscrite adressée par la voie hiérarchique à la DPMAA dans les délais prescrits.

Ex. : Candidat EMSST.

29. Garnisons souhaitées.

 

En lettres capitales à l'encre noire, trois garnisons au maximum dans l'ordre de préférence, dont éventuellement la garnison actuelle, suivies :

Ex. :

1. CAMBRAI 59122 CDT D'ESCADRON.

 

— de leur code géographique respectif, selon le code INSEE de garnisons en métropole ;

2. ORANGE 84087 CDT D'ESCADRON.

 

— de l'emploi souhaité (éventuellement).

3. DIJON 21231 CDT D'ESCADRON.

 

30. Confirmation du volontariat outre-mer.

 

Inscription manuscrite à l'encre noire. L'absence de réponse sera interprétée comme un renoncement au volontariat pour une affectation outre-mer. Réponses possibles :

— OUI, je confirme mon volontariat pour une affectation outre-mer sans famille ;

— OUI, je confirme mon volontariat pour une affectation outre-mer avec famille ;

— OUI, je confirme mon volontariat pour une affectation outre-mer avec ou sans famille ;

— NON, je renonce à mon volontariat pour une affectation outre-mer.

 

 

(1) Ou chef des services administratifs.

 
 

ANNEXE I.2.

(Modifié : 1er mod.)

Liste non exhaustive.

  • Aix-les-Milles : 13001.

  • Ambérieux-en-Bugey : 01004.

  • Apt : 84003.

  • Avord : 18018.

  • Biscarrosse : 40046.

  • Bordeaux-Ville : 33063.

  • Brest : 29019.

  • Brétigny-sur-Orge : 91103.

  • Cambrai : 59122.

  • La Teste (Cazaux) : 33529.

  • Châteaudun : 28088.

  • Cognac : 16102.

  • Meyenheim (Colmar) : 68205.

  • Contrexéville : 88114.

  • Creil : 60175.

  • Longvic (Dijon) : 21355.

  • Doullens : 80253.

  • Drachenbronn-Birlenbach : 67104.

  • Evreux : 27229.

  • Grenoble : 38185.

  • Istres : 13047.

  • Luxeuil-les-Bains : 70311.

  • Lyon : 69123.

  • Metz-Frescaty : 57463.

  • Mont-de-Marsan : 40192.

  • Nancy-Ochey : 54405.

  • Narbonne : 11262.

  • Nice : 06088.

  • Orange : 84087.

  • Orléans : 45234.

  • Paris : 75115.

  • Reims : 51454.

  • Rochefort : 17299.

  • Romorantin-Lanthenay : 41194.

  • Saintes : 17415.

  • Salon-de-Provence : 13103.

  • Sari-Solenzara : 20269.

  • Saint-Dizier : 52448.

  • Taverny : 95607.

  • Rosière-en-Haye (Toul) : 54463.

  • Toulouse : 31555.

  • Tours : 37261.

  • Velizy-Villacoublay : 78640.

  • Varennes-sur-Allier : 03298.

APPENDICE I.3. Codes géographiques des garnisons (France).

(Modifié : 1er mod.)

Liste non exhaustive.

  • Aix-les-Milles : 13001.

  • Ambérieux-en-Bugey : 01004.

  • Apt : 84003.

  • Avord : 18018.

  • Biscarrosse : 40046.

  • Bordeaux-Ville : 33063.

  • Brest : 29019.

  • Brétigny-sur-Orge : 91103.

  • Cambrai : 59122.

  • La Teste (Cazaux) : 33529.

  • Châteaudun : 28088.

  • Cognac : 16102.

  • Meyenheim (Colmar) : 68205.

  • Contrexéville : 88114.

  • Creil : 60175.

  • Longvic (Dijon) : 21355.

  • Doullens : 80253.

  • Drachenbronn-Birlenbach : 67104.

  • Evreux : 27229.

  • Grenoble : 38185.

  • Istres : 13047.

  • Luxeuil-les-Bains : 70311.

  • Lyon : 69123.

  • Metz-Frescaty : 57463.

  • Mont-de-Marsan : 40192.

  • Nancy-Ochey : 54405.

  • Narbonne : 11262.

  • Nice : 06088.

  • Orange : 84087.

  • Orléans : 45234.

  • Paris : 75115.

  • Reims : 51454.

  • Rochefort : 17299.

  • Romorantin-Lanthenay : 41194.

  • Saintes : 17415.

  • Salon-de-Provence : 13103.

  • Sari-Solenzara : 20269.

  • Saint-Dizier : 52448.

  • Taverny : 95607.

  • Rosière-en-Haye (Toul) : 54463.

  • Toulouse : 31555.

  • Tours : 37261.

  • Velizy-Villacoublay : 78640.

  • Varennes-sur-Allier : 03298.

ANNEXE II. Le feuillet n°  1. notes descriptives et profil.

1 Généralités.

Le feuillet no 1 du dossier de notation officier regroupe la notation détaillée, manuscrite ou dactylographiée, des divers échelons hiérarchiques, à l'exclusion de tout classement de proposition.

Les échelons hiérarchiques sont les suivants :

  • commandant d'unité ;

  • échelon intermédiaire éventuel entre commandant d'unité et commandant de base ;

  • commandant de base (ou échelon équivalent) ;

  • autorité notant en dernier ressort.

Dans le cas particulier où l'échelon hiérarchique intermédiaire s'insère entre le commandant de base et l'autorité notant en dernier ressort, son appréciation est exprimée au moyen d'un feuillet no 2 complémentaire.

2 Notation des différents échelons hiérarchiques.

2.1 Le premier noteur.

Le travail que doit conduire le noteur en premier ressort comporte les trois étapes suivantes :

  • évaluation des performances annuelles dans les fonctions remplies ;

  • détermination du groupe « qualités potentielles » correspondant au comportement et à la personnalité de l'officier noté (s'il est capitaine ou d'un grade supérieur) ;

  • expression d'un avis sur les observations concernant la filière suivie et les desiderata exprimés par le noté.

Les trois paragraphes suivants traitent de chacune de ces étapes.

2.1.1 Partie A. Comportement et résultats observés. Performances annuelles.

Les performances de l'officier noté sont observées au travers d'un certain nombre de traits regroupés dans les trois rubriques suivantes :

  • comportement général : traits marquants de la personnalité ;

  • résultats professionnels : par rapport aux objectifs définis, notamment au cours de l'entretien de progrès, ou inhérents au poste occupé ;

  • pratique des langues étrangères observée pendant la période de notation : évaluation réellement observée, donc dissociée de la possession par le noté de divers certificats militaires de langue.

Chaque trait des deux premières rubriques est apprécié à l'aide d'un barème comprenant les 5 niveaux suivants : excellent (EX), très bon (TB), bon (B), passable (P), insuffisant (I).

Pour ce faire, il convient de se reporter au guide pour la notation figurant en annexe VIII. Dans les cas très rares où l'un des traits ne peut être apprécié, la mention NA (non apprécié) sera utilisée.

Une appréciation littérale obligatoire accompagne chacune de ces deux rubriques.

La pratique des langues étrangères (rubrique III) est appréciée sur quatre niveaux, de 0 à 3, plus la mention « non apprécié ». La nature des activités ayant permis d'observer ces capacités doit être précisée (opérations extérieures, échange d'unités, stage à l'étranger, etc.).

A la rubrique IV, l'autorité notant en premier ressort propose une note de synthèse représentant le bilan des résultats et des services rendus dans l'année par le noté.

Pour cela, elle coche une des cases figurant à droite de chacun des cinq critères correspondant aux qualifications de : « excellente année », « très bonne année », « bonne année », « année passable » et « année insuffisante ».

Toutefois, pour rendre compte de résultats hors du commun, particulièrement brillants, principalement en position de commandement ou au cours d'opérations réelles, le critère « année exceptionnelle » pourra être utilisé.

Cette proposition devra faire l'objet d'un rapport expliquant de manière précise les raisons de cette appréciation. Le rapport, joint au dossier de notation, est établi par l'autorité qui prend l'initiative de l'appréciation exceptionnelle et doit être confirmé ou infirmé par les noteurs successifs.

Ces appellations indiquent bien que cette évaluation concerne les résultats de l'année de notation, sans aucune référence aux années antérieures. Elles expriment la qualité des performances et des services rendus dans un emploi donné, sur une période donnée.

Le bilan global des résultats est le point central et crucial de cette première partie. En effet, la somme des bilans globaux sur plusieurs années constitue un des volets du « potentiel élaboré ».

Dans la rubrique V, le noteur s'efforce de discerner, en observant l'officier noté dans ses fonctions actuelles, son aptitude à exercer, dans le court terme, des responsabilités immédiatement supérieures. Cette information est essentielle pour les officiers subalternes, de grade inférieur à celui de capitaine, dont l'emploi est amené à évoluer vers des responsabilités plus élevées. Ces officiers sont principalement évalués sur ce premier volet et l'application du système de notation ne comporte pas pour eux la partie chiffrée « évaluation du potentiel ».

A partir du moment où l'officier noté est inscrit au tableau d'avancement pour le grade de colonel, c'est surtout l'aptitude à exercer des responsabilités en milieu interarmées ou international qui est jugée à la rubrique V.

Enfin, l'autorité notant en premier ressort synthétise dans son appréciation générale le niveau des services rendus dans l'année et le comportement général de l'officier noté, mentionnant tout spécialement son aptitude au commandement.

2.1.2 Partie B. Evaluation des « qualités potentielles ».

Déterminer les « qualités potentielles » d'un officier consiste, à travers l'observation de sa personnalité et de son comportement en situation de commandement, à discerner son aptitude à exercer des responsabilités. En fonction de l'ancienneté de l'officier noté, le premier noteur doit non seulement traduire le plus objectivement possible (sans se référer aux notations antérieures) ce qui est observé, mais tenter aussi d'évaluer le potentiel de développement de ces qualités.

Pour une institution comme l'armée de l'air, des qualités d'adaptation, d'imagination, de persuasion, d'animateur d'équipes, ainsi que la faculté de maîtriser des situations complexes sont recherchées. L'officier doit, en outre, posséder une grande maturité, une sensibilité aiguë aux réactions humaines et une culture ouverte sur le monde. Douze critères dominants ont été choisis dans trois domaines : « intellectuel », « humain » et « commandement ». Ils ne constituent pas une liste exhaustive des qualités du responsable, mais ils sont particulièrement représentatifs et assez facilement quantifiables. Chaque critère est accompagné d'une explication didactique et doit être évalué sur cinq niveaux d'appréciation.

Une synthèse littérale doit être obligatoirement établie pour chacun des trois domaines.

En raison de la nécessité d'observer le comportement en situation de commandement de l'officier noté, une évaluation chiffrée n'est représentative qu'à partir du moment où l'intéressé détient le grade de capitaine au 31 décembre de l'année N - 1.

Pour les officiers se situant en dessous de ce niveau, seule la synthèse littérale est demandée pour chacun des trois domaines.

Les douze critères dominants sont appréciés à l'aide d'une échelle à cinq niveaux, définie comme suit :

Niveau.

Appréciation.

Satisfaction du critère.

1

Fait preuve d'INSUFFISANCE sur ce critère.

Rarement.

2

NOTE SEUIL minimum de ce que l'on est en droit d'attendre d'un officier.

Souvent.

3

TRES BON.

Le plus souvent.

4

EXCELLENT.

Toujours.

5

Est l'un de ceux que l'on remarque par des qualités hors du commun dans le domaine considéré.

Attitude permanente, dans la vie de tous les jours comme dans les circonstances les plus exceptionnelles, qui se remarque aussi par la façon dont les autres la considèrent.

 

Pour évaluer le comportement ou la personnalité de l'officier noté avec précision, il convient de se reporter au guide pour la notation figurant en annexe VIII.

Le niveau 1 de ce barème exprime une idée de contre-indication et devra être utilisé dans cet esprit. En effet, une défaillance significative dans un de ces critères peut, bien que le noté puisse faire preuve de beaucoup d'autres qualités, le conduire à l'échec dans l'exercice de ses responsabilités.

Après avoir procédé à ce travail d'analyse, le premier noteur détermine une note de synthèse appelée groupe « qualités potentielles ». Pour ce faire, il effectue le travail de cotation chiffrée suivant :

  • à chaque niveau d'appréciation correspond un nombre équivalent de points ;

  • ces points sont additionnés ;

  • le total, reporté sur une grille « bilan » à cinq échelons, donne le groupe « qualités potentielles » attribué à l'officier noté.

La grille d'élaboration est la suivante :

Figure 2. Grille d'élaboration avec bilan.

 image_3415.PDF-000.png
 

Le premier noteur entoure alors le groupe déterminé sur l'échelle située partie B page 3 du feuillet no 1.

Le premier noteur doit toujours garder à l'esprit que ses appréciations doivent permettre, in fine, de classer entre eux des officiers de même grade. Sa notation doit être objective, mais aussi relative.

Elle doit également répondre au critère de sélectivité. Il ne faut donc exclure, a priori, aucun degré de l'échelle de cotation, quel que soit le grade de l'officier noté. Le premier noteur doit éviter l'abus des niveaux élevés, particulièrement pour les officiers les plus anciens.

En conclusion, le rôle du premier noteur est primordial. C'est sur le bilan élaboré au cours de cette étape, que s'appuieront le commandant de la base aérienne ou l'échelon équivalent et l'autorité notant en dernier ressort.

2.1.3 Partie C. Orientation. Remarques et avis du premier noteur.

Le rôle du premier noteur consiste tout d'abord à recueillir les observations faites par l'officier noté sur son orientation. En effet, l'orientation est aussi une affaire de goût personnel.

Pour ce faire, au début de la période de notation, le premier noteur demande aux officiers qu'il aura à noter, de réfléchir sur leurs fonctions actuelles, l'orientation et l'éventuelle formation qu'ils souhaitent dans le court terme.

Les officiers notés portent, par écrit, leurs observations, leurs souhaits, les éventuels dépôts de candidatures, volontariat outre-mer et garnisons souhaitées dans les 5 cartouches prévus à cet effet sur le feuillet administratif. Un délai minimum de cinq jours ouvrables doit être ménagé par le premier noteur, entre le moment où le noté est en possession du feuillet administratif et le moment où il le remet renseigné.

Après avoir mené une analyse combinant les souhaits du noté, l'expérience qu'il a déjà acquise et les divers profils adaptés aux dominantes de carrière offertes par l'armée de l'air, le premier noteur se prononce sur l'orientation pour laquelle l'officier paraît le mieux disposé, ainsi que les éventuels dépôts de candidature.

Le premier noteur authentifie enfin cette notation par sa signature.

2.1.4

Les appréciations du premier noteur doivent être portées, dans leur intégralité, à la connaissance de l'officier noté. Cette communication est réalisée en donnant le feuillet no 1 à lire à l'intéressé.

Le commandant d'unité met à profit cet entretien pour :

  • conseiller son subordonné sur son comportement futur, mettant l'accent sur les points de faiblesse éventuels et sur les aptitudes nouvelles ;

  • lui suggérer, si nécessaire, dans le cadre de l'enseignement militaire supérieur, la candidature la mieux adaptée à son profil ;

  • l'orienter dans certains cas particuliers vers un changement de statut, de corps ou de spécialité, voire d'activité ;

  • évoquer avec lui ses perspectives d'avancement et, après avoir déterminé ensemble le prochain « point clé » de sa carrière, le sensibiliser sur l'option qu'il sera amené à prendre.

Après quoi, l'officier noté appose sa signature à l'emplacement prévu au bas de la page 3 du feuillet no 1.

2.1.5

Si l'officier noté est proposable, le premier noteur établit une fiche individuelle de classement comme indiqué dans l'instruction relative à l'avancement. (Les mentions et classements portés sur cette fiche ne doivent pas être communiqués.)

2.1.6

Le dossier de notation est transmis à l'autorité supérieure, accompagné éventuellement de la fiche individuelle de classement.

2.2 Le noteur intermédiaire.

L'échelon intermédiaire entre le commandant d'unité et le commandant de base, lorsqu'il existe, porte son appréciation à la partie D de la page 4 du feuillet no 1.

Son travail consiste donc à porter un jugement sur la qualité de la notation du premier noteur, puis à exprimer, sous forme d'une appréciation générale, les résultats et la manière de servir de l'officier noté.

S'agissant des officiers proposables, il complète le paragraphe II de la fiche individuelle de classement en fusionnant les propositions des unités rattachées (cf. instruction relative à l'avancement des officiers).

2.3 Le commandant de base ou l'échelon équivalent.

Le commandant de base aérienne ou l'échelon équivalent, qui a normalement sous ses ordres une population d'officiers plus nombreuse, est le premier échelon à disposer des informations permettant de relativiser les évaluations des premiers noteurs.

Son travail, à l'image de celui du premier noteur, se décompose en trois étapes correspondant aux trois chapitres de la partie E du feuillet no 1.

2.3.1 Validation des résultats annuels.

Le rôle du commandant de base ou de l'échelon équivalent est ici d'harmoniser la notation des premiers noteurs qu'il a sous son commandement. Il se prononce donc sur la qualité des services rendus au cours de la période de notation en fonction du bilan proposé par l'échelon précédent.

Si le premier noteur a utilisé le critère « année exceptionnelle », le commandant de base confirme ou infirme cette appréciation après avoir pris connaissance du rapport joint au dossier de notation.

S'il prend l'initiative de l'appréciation exceptionnelle, il lui revient la tâche de rédiger le rapport.

2.3.2 Proposition du niveau de « potentiel relatif ».

Cadre de « terrain » du niveau hiérarchique le plus élevé, le commandant de base est à même de porter un jugement objectif sur la manière de noter des officiers premiers noteurs. Il lui est donc demandé de statuer sur la qualité de la notation en premier ressort en cochant une des cases libellées : « juste », « bienveillante » ou « sévère ».

Il se prononce ensuite, sous forme littérale, dans la partie « appréciation générale » sur les résultats et la manière de servir du noté.

Si l'officier noté est un officier subalterne d'un grade inférieur à celui de capitaine, le rôle du commandant de base se limite à cette appréciation.

Si l'officier noté est au moins capitaine, il propose le niveau de « potentiel relatif ».

A) Définition.

Le niveau de « potentiel relatif » du noté est fixé en rapportant le groupe « qualités potentielles » qui lui a été attribué, à la population à laquelle il peut être raisonnablement comparé. Les éléments objectifs de comparaison sont : le corps d'appartenance, le grade détenu et la situation vis-à-vis du concours d'entrée au collège interarmées de défense (CID).

Ce niveau est estimé à partir d'un barème comprenant 7 niveaux, décroissant de A 3 à C. Le commandant de base entoure le niveau proposé sur l'échelle situé partie E, chapitre II du feuillet no 1.

B) Méthodologie.

Le commandant de base, après avoir situé les officiers notés les uns par rapport aux autres, détermine leur niveau de « potentiel relatif » à partir de leur groupe « qualités potentielles » d'appartenance grâce au tableau de correspondance donné en annexe IX.

Si la notation en premier ressort a été jugée « juste », il doit se conformer strictement aux correspondances données par le tableau.

Si la notation a été jugée « bienveillante » ou « sévère », il a le droit d'utiliser un niveau adjacent à la plage de « potentiel relatif » donnée par le tableau : niveau immédiatement supérieur si la notation est qualifiée de « sévère », niveau immédiatement inférieur si elle est jugée « bienveillante ».

Pour qu'il puisse conduire ce travail de relativisation et d'harmonisation avec la meilleure efficacité, le commandant de la base aérienne ou l'échelon équivalent réunit, dans la mesure du possible, un conseil de notation dont la composition est laissée à son initiative, mais dont font normalement partie les premiers noteurs.

C) Exemples.

Exemple 1.

Le groupe « qualités potentielles » d'un LCLCID déterminé par le premier noteur est G 3.

La notation en premier ressort est appréciée « juste ».

Le « potentiel relatif » proposé par le commandant de base devra se situer dans la plage A 2 à B 3.

Exemple 2.

Le groupe « qualités potentielles » d'un CDT avant subi 2 échecs au CID déterminé par le premier noteur est G 4.

La notation en premier ressort est appréciée « sévère ».

Le « potentiel relatif » proposé par le commandant de base devra se situer dans la plage normale B 2 à B 1 plus le niveau immédiatement supérieur B 3.

2.3.3 Avis sur l'orientation à envisager.

La réponse à la question « L'intéressé est-il bien orienté ? » est obligatoire.

Le commandant de base ou l'échelon équivalent répond « oui » si :

  • les goûts, l'expérience et les capacités de l'officier noté font qu'il est adapté à l'emploi ou à la dominante de carrière suivie ;

  • l'affectation récente du noté ne permet pas encore de prononcer un jugement définitif.

Il répond « non » s'il estime que son expérience et ses capacités rendent l'officier noté peu ou pas adapté à l'emploi ou à la dominante de carrière suivie.

Il porte, le cas échéant, par écrit ses observations ainsi que d'éventuelles propositions d'orientation. Il exprime de façon obligatoire dans le cartouche intitulé « Observations » un avis sur la candidature exprimée par le noté.

2.3.4 Grille de répartition des « potentiels relatifs ».

Le commandant de base ou l'échelon équivalent fait reporter l'ensemble des « potentiels relatifs » des officiers qu'il note sur des grilles dont le modèle est donné en annexe X. Une grille est renseignée pour chaque corps.

Ce dispositif, à la fois d'auto-contrôle et de contrôle, est mis en œuvre en deux temps :

  • Premier temps : établi à l'issue du travail du commandant de base, il lui permet d'avoir une vue synthétique de la répartition des « potentiels relatifs » qu'il a proposés ;

  • Deuxième temps : établi de nouveau au retour des notations, après le travail effectué par les noteurs en dernier ressort, il visualise la distribution des « potentiels relatifs » attribués aux officiers de la base.

2.3.5

Pour les officiers proposables, il complète le paragraphe III de la fiche individuelle de classement en fusionnant les propositions des échelons subordonnés.

2.4 L'autorité d'emploi fonctionnelle.

S'il existe une autorité d'emploi fonctionnelle, celle-ci porte :

  • ses appréciations sur feuillet no 2 ;

  • ses classements, mentions d'appui éventuelles, appréciations résumées pour l'avancement au paragraphe IV de la fiche individuelle de classement.

2.5 L'autorité notant en dernier ressort.

2.5.1

L'autorité notant en dernier ressort :

  • prend connaissance des avis, appréciations et propositions déjà portés sur le dossier de notation de chacun de ses officiers subordonnés ;

  • réunit le conseil de fusionnement pour comparer la valeur respective des officiers notés, en vue d'attribuer les « potentiels relatifs » ;

  • porte ses appréciations à la partie F de la page 4 du feuillet no 1 ;

  • fait remplir les grilles de répartition des « potentiels relatifs » dont le modèle est donné en annexe X ; ces grilles (une grille par corps et une grille récapitulatif tous corps confondus) seront transmises à la DPMAA/BDO pour le 1er septembre.

En matière d'attribution du « potentiel relatif », le noteur en dernier ressort dispose d'une totale liberté de manœuvre pour harmoniser au sein de son commandement la répartition des « potentiels relatifs » des officiers en respectant les directives et la grille de répartition élaborées par l'administration centrale.

L'attribution du « potentiel relatif » par le noteur en dernier ressort joue un rôle majeur, car c'est un élément déterminant du calcul du « potentiel élaboré » par l'administration centrale.

Mais, paradoxalement, le système de notation autorise les différents échelons hiérarchiques impliqués dans la notation à une plus grande liberté dans leurs jugements. En effet, le « potentiel relatif » ne reflète que l'image du noté à un moment donné de sa carrière, dans un emploi donné, vu par une hiérarchie donnée.

Cette note n'intervient au niveau du « potentiel élaboré » que d'une manière lissée (moyenne sur 5 ans). Elle synthétise alors le jugement de plusieurs noteurs, dans des emplois souvent différents, ce qui est de nature à renforcer sa crédibilité.

2.5.2

Pour les officiers proposables, il complète le paragraphe V de la fiche individuelle de classement en fusionnant les propositions des échelons subordonnés.

3 Établissement du feuillet n°  1.

La manière dont les différentes rubriques doivent être remplies est détaillée en appendice à la présente annexe.

4 Diffusion du feuillet n°  1 lors d'une mutation.

Dans le cas d'établissement de notes de mutation, le feuillet no 1 est établi en deux exemplaires transmis :

  • un par voie hiérarchique à l'unité gagnante, à charge pour celle-ci d'inclure en temps voulu, ce feuillet supplémentaire dans le dossier de notation de l'année (qui comprendra donc deux feuillets no 1) ;

  • une par voie directe, à l'administration centrale (DPMAA/BDO).

APPENDICE.

(Modifié : 1er mod., 2e mod.)

Figure 3. GUIDE POUR L'ETABLISSEMENT DU FEUILLET No 1.

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ANNEXE III. Le feuillet n°  2.feuillet complémentaire.

1 Généralités.

Le feuillet no 2 « complémentaire » est utilisé par les échelons :

  • hiérarchiques intermédiaires éventuels entre le commandant de base et l'autorité notant en dernier ressort ;

  • fonctionnels de différents niveaux.

Pour les autorités précitées, ce feuillet permet de porter des appréciations complémentaires.

2 Établissement du feuillet n°  2.

2.1

Un feuillet no 2 est établi chaque fois que nécessaire par l'autorité appelée à émettre des appréciations complémentaires.

2.2

Les différentes rubriques de ce feuillet sont remplies dans les mêmes conditions que celles précitées en annexe II.

2.3

Les notes établies dans le (ou les) feuillet(s) no 2 éventuel(s) sont portées à la connaissance des officiers notés au moment de la communication des notes (le nombre de feuillets no 2 faisant partie du dossier de notation est mentionné en bas de la page 4 du feuillet no 1).

3 Transmission du feuillet n°  2.

3.1

Dans le cas d'un échelon hiérarchique intermédiaire, le feuillet no 2 (en 2 exemplaires) une fois rempli, est transmis à l'autorité notant en dernier ressort.

3.2

Dans le cas d'un échelon fonctionnel, le feuillet no 2 (en 2 exemplaires) est transmis à l'échelon approprié défini par l'instruction indiquant les différents échelons hiérarchiques habilités à noter les officiers de l'armée de l'air.

3.3

Dans tous les cas, l'autorité destinataire du feuillet no 2 doit, avant d'inclure dans le dossier de notation, reporter sur celui-ci :

  • le NIA de l'officier noté ;

  • le numéro de dossier de notation porté sur le feuillet administratif.

ANNEXE IV. Élaboration, diffusion et acheminement des dossiers de notation officier.

1 Généralités.

1.1

Les autorités hiérarchiques habilitées à noter les officiers sont désignées par instruction particulière.

L'acheminement des dossiers de notation officier résulte des directives contenues dans cette instruction.

1.2

Les deux exemplaires du dossier de notation de chaque officier sont transmis à l'échelon supérieur jusqu'au niveau de l'autorité notant en dernier ressort. Celle-ci, après avoir porté ses notes et appréciations, transmet dans les délais indiqués en annexe VI :

  • un exemplaire à l'administration centrale (DPMAA/BDO) ;

  • un exemplaire au commandant de la base aérienne ou niveau équivalent afin de permettre la communication des notes et appréciations. Cet exemplaire est ensuite inséré dans le livret de notes de l'officier concerné.

2 Élaboration, diffusion et acheminement des documents relatifs à la notation des officiers.

2.1 Au niveau de la base aérienne ou niveau équivalent.

2.1.1 Mise en place des dossiers de notation, formulaires et listes nominatives nécessaires au travail de notation.

Au cours du premier trimestre de l'année de notation (année N), la DPMAA adresse aux bases aériennes ou échelons équivalents :

  • les feuillets administratifs des dossiers de notation élaborés par le CARDIAC accompagnés d'une liste de contrôle nominatif en deux exemplaires, par unité, grade et ordre alphabétique servant de bordereau d'envoi ;

  • la liste nominative no 1 en quatre exemplaires regroupant les officiers de la base (ou échelon équivalent), par grand commandement fusionneur (modèle donné en appendice I).

Les feuillets no 1 et no 2 sont commandés par les bases aériennes auprès des établissements agréés.

2.1.2 Transmission des documents à l'autorité notant en dernier ressort.

Aux dates fixées par l'autorité notant en dernier ressort, les documents relatifs à la notation des officiers ainsi que les grilles de répartition de la base sont transmis à l'aide de la liste nominative no 1 suivant la procédure définie ci-après.

Trois des quatre exemplaires de la liste nominative no 1 servent à transmettre :

  • les dossiers de notation des officiers proposables, accompagnés des fiches individuelles de classement prévues par l'instruction relative à l'avancement des officiers, en mentionnant le type de candidature dans la colonne appropriée pour les proposables candidats ;

  • les dossiers de notation des officiers non proposables candidats en complétant dans la colonne « Candidature », chaque type de candidature qu'il est prévu d'exprimer au moyen du feuillet administratif ;

  • les dossiers de notation des officiers qui ne sont ni proposables, ni candidats.

Le quatrième exemplaire est conservé en archives.

Chaque exemplaire de la liste nominative no 1 est authentifié par le commandant de la base (ou autorité équivalente).

2.2 Au niveau de l'autorité notant en dernier ressort.

2.2.1 Mise en place de la liste nominative nécessaire au travail de notation.

Au cours du premier trimestre de l'année de notation (année N), la DPMAA adresse aux autorités notant en dernier ressort la liste nominative no 2 (en 5 exemplaires) des officiers à noter (modèle donné en appendice II).

2.2.2 Transmission des documents à l'administration centrale.

Les documents sont transmis à l'administration centrale (DPMAA/BDO) à l'aide de la liste nominative no 2, suivant la procédure définie ci-après.

Trois des cinq exemplaires de la liste nominative no 2 servent à transmettre :

  • les dossiers de notation des officiers proposables pour le 1er juillet accompagnés des fiches individuelles de classement et éventuellement des feuillets no 2 ;

  • les dossiers de notation des officiers non proposables présentant une candidature pour le 1er juillet ;

  • les dossiers de notation des officiers qui ne sont ni proposables, ni candidats pour le 1er septembre.

Le quatrième exemplaire est transmis le 1er août à la DPMAA/CARDIAC. Il est complété par les deux notes caractéristiques, bilan global des résultats annuels validé par le commandant de base et potentiel relatif attribué par l'autorité notant en dernier ressort, de tous officiers notés, y compris ceux qui l'ont été avant leur départ et qui doivent être rajoutés sur la liste.

La transcription du niveau du bilan global des résultats annuels doit être strictement conforme à la codification suivante :

  • « Année exceptionnelle » : XX.

  • « Excellente année » : EX.

  • « Très bonne année » : TB.

  • « Bonne année » : B.

  • « Année passable » : PB.

  • « Année insuffisante » : IN.

Le dernier exemplaire est conservé en archives.

Chaque exemplaire de la liste nominative no 2 est authentifié par l'autorité notant en dernier ressort.

APPENDICE IV.1.

(Remplacé : 1er mod.).

Dossiers de notation officier année :

LISTE NOMINATIVE No 1 « BASE ».

Officiers à noter classés par base aérienne et grand commandement fusionneur.

Base : … Grand commandement fusionneur : … Corps :

N° annuaire.

NIA.

Nom, prénom.

Grade.

Date nomi.

Origine.

Unité.

Proposable.

Candidatures.

Observations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nota.

Il est nécessaire de noter les officiers qui partent à la retraite ou qui sont admis dans une position de non-activité et de rajouter ces personnels sur la liste, s'ils n'y figurent pas.

APPENDICE IV.2.

Dossiers de notation officier année :

LISTE NOMINATIVE No 2 « GRAND COMMANDEMENT FUSIONNEUR ».

Officiers à noter.

Grand commandement fusionneur : … Corps :

No annuaire.

NIA.

Nom, prénom.

Grade.

Date nomi.

Origine.

Unité.

BA.

Proposable.

Candidatures.

Note annuelle.

Potentiel relatif.

Observations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nota. — Il est nécessaire de noter les officiers qui partent à la retraite ou qui sont admis dans une position de non-activité et de rajouter ces personnels sur la liste, s'ils n'y figurent pas.

 

Nota.

Il est nécessaire de noter les officiers qui partent à la retraite ou qui sont admis dans une position de non-activité et de rajouter ces personnels sur la liste, s'ils n'y figurent pas.

ANNEXE V. Notification de la notation en dernier ressort.

1 Généralités.

Lorsque la notation est arrêtée par l'autorité notant en dernier ressort, l'ensemble de la notation doit être communiqué à l'officier noté, au plus tard avant le début des travaux de notation de l'année suivante, si l'intéressé n'est pas proposable, et impérativement avant le début des travaux des commissions d'avancement s'il concourt pour un avancement de grade au choix.

Chaque communication de notation est attestée par la signature de l'intéressé sur le document portant sa notation ou une copie certifiée conforme de ce document. Celle-ci est classée dans son dossier.

2 La notification.

2.1 Noteur en dernier ressort.

Dans toute la mesure du possible le dernier noteur communique sa notation lors de l'entretien avec l'officier noté. Dans le cas contraire, le dernier noteur transmet un exemplaire au commandant de base ou autorité équivalente chargé de la notification (cf. 2.3 ci-dessous).

2.2 Officier noté.

Après avoir pris connaissance de ses notes et appréciations, l'officier noté émarge le feuillet no 1 à l'emplacement prévu à cet effet.

En cas de contestation relative à la notation attribuée, il peut engager une procédure de révision accélérée de notation ou un recours (cf. 3 ci-dessous).

2.3 Commandant de base (ou échelon équivalent).

Si la notification n'a pu être effectuée au niveau de l'autorité notant en dernier ressort, le commandant de base (ou échelon équivalent) en est chargé. Il communique lui-même ou fait communiquer par les autorités déléguées par lui l'ensemble de la notation à tout le personnel concerné (proposable et non proposable).

Pour respecter les prescriptions de l'article 5 du décret 83-1252 du 31 décembre 1983 , relatif à la notation des militaires, le commandant de base (ou échelon équivalent) s'assure personnellement que cette notification ait lieu avant le 30 octobre de l'année de notation pour l'ensemble du personnel de sa base.

En cas d'absence de l'officier noté, une photocopie certifiée conforme du feuillet no 1 et des éventuels feuillets no 2 revêtue des notes et appréciations de toutes les autorités hiérarchiques lui est adressée, afin qu'il prenne connaissance de l'ensemble de la notation. L'officier noté retourne à l'expéditeur la totalité du document après émargement pour insertion dans le livret de notes.

Le commandant de base (ou échelon équivalent) adresse à l'administration centrale (DPMAA/BDO) pour le 1er novembre une attestation de communication de l'ensemble des notes des officiers administrés par la base.

Figurent également sur cette attestation, les noms des officiers auxquels la notation n'aurait pu être notifiée ainsi que le motif de ce défaut de communication.

3 Procédure de révision de notation et recours.

Toute contestation concernant la notation, soit de l'autorité notant en premier ressort, soit de l'autorité notant en dernier ressort peut faire l'objet d'une demande de révision dans le cadre du décret 83-1252 du 31 décembre 1983 (BOC, p. 8041) relatif à la notation des militaires et de la note d'application no 599/DPMAA/BEG/LEG du 3 décembre 1985 modifiée (n.i. BO) relative à la procédure accélérée de révision de la notation.

Toute contestation concernant la notation attribuée par quelque échelon que ce soit peut faire l'objet d'un recours dans le cadre de l'article 13 du règlement de discipline générale dans les armées et de la note d'application no 529/DPMAA/BEG/LEG du 31 octobre 1985 (n.i. BO).

4 Remarque importante.

Toute modification des notes et appréciations intervenant après leur communication, soit à la suite des observations formulées par l'officier noté, soit sur ordre de la direction du personnel militaire de l'armée de l'air, doit être communiquée à l'officier noté dans les mêmes conditions que celles précisées ci-dessus.

ANNEXE VI.

ANNEXE VII. Les formulaires utilisés pour la notation.

(Remplacée : 2e mod.)

DOSSIER DE NOTATION OFFICIER :

  • Feuillet administratif : format 41 × 29,7, édition informatisée.

  • Feuillet no 1 : format 42 × 29,7.

  • Feuillet no 2 : format 21 × 29,7.

Figure 5. DOSSIER ANNUEL DE NOTATION OFFICIER EXEMPLAIRE N° 1.

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Figure 6. FEUILLET ADMINISTRATIF

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Figure 7. FEUILLET N°1.

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Figure 8. APPRECIATION DE L'AUTORITE D'EMPLOI FONCTIONNEL

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ANNEXE VIII. Guide de notation.

(Modifiée : 1er mod.)

Comportement général.

Définition.

Excellent.

Très bon.

Bon.

Passable.

Insuffisant.

Disponibilité assiduité.

Disposition constante, physique ou psychologique, à répondre aux ordres, à assumer les tâches habituelles ou imprévues.

Présence de tous les instants. Disponibilité exceptionnelle. Précède l'événement.

Très forte disponibilité. Sait être toujours là où et quand il le faut.

Bonne disponibilité.

N'est pas toujours présent pour assumer les tâches habituelles ou imprévues sans toutefois que le bon fonctionnement du service en soit perturbé.

Disponibilité restreinte diminuant l'aptitude à l'emploi.

Condition physique.

Condition physique de l'officier.

Consent un effort important pour entretenir une excellente condition physique. Pratique régulièrement plusieurs sports et se hisse, pour certains d'entre eux, au niveau de la compétition.

Se maintient en très bonne condition physique. Pratique plusieurs sports à un très bon niveau.

Entretient une bonne condition physique. Pratique un ou plusieurs sports.

Ne participe qu'aux séances d'entraînement physique prévues dans le cadre des activités de l'unité.

N'entretient pas ou peu sa condition physique.

Présentation aisance.

Aspect extérieur de l'officier : tenue et attitude. Facilité naturelle manifestée dans les actions, les manières, les relations.

Tenue impeccable portée avec distinction. Rayonne par son allure et son aisance.

Tenue et présentation particulièrement soignées. Attitude exemplaire et aisance remarquable en toutes circonstances.

Tenue soignée et réglementaire. D'un commerce agréable, se sent à l'aise en tout milieu.

Tenue et présentation généralement correctes, qui ont cependant justifié quelques observations. Sait le plus souvent tenir sa place.

Tenue peu soignée ou fantaisiste. Attitude négligée. Gauche, maladroit ou intimidé en société.

Engagement personnel.

Volonté de se fixer des objectifs et de les atteindre. Capacité de mobiliser son énergie pour acquérir des connaissances nouvelles et apporter une valeur ajoutée aux travaux collectifs.

Mobilise toute son énergie pour obtenir des résultats de la plus grande qualité.

Montre un souci constant d'améliorer son action et celle de ses subordonnées, anticipe sur l'événement.

Travaille toujours avec le souci d'atteindre les objectifs fixés.

Fait son travail sans s'engager personnellement.

Travaille sans objectif précis. Se contente de faire le strict nécessaire. Doit être stimulé.

Qualités relationnelles.

Aptitude à nouer des contacts. Facilité naturelle dans les relations humaines et l'échange avec les personnes les plus diverses.

Attentif aux autres, résout avec finesse les problèmes humains et crée naturellement une ambiance de confiance et de collaboration.

Soucieux des problèmes humains, les résout au mieux et s'efforce de développer de bonnes relations ; intéressant et agréable à rencontrer par tous en toutes circonstances.

Généralement à l'aise dans ses rapports avec autrui. Comprend les aspects humains des problèmes et en tient compte.

Se contente de cultiver les relations qui sont indispensables à l'exercice de ses fonctions.

Manifeste peu d'intérêt aux problèmes humains. Maladroit dans ses rapports avec l'entourage.

Coopération esprit d'équipe.

Qualité de celui qui agit volontiers conjointement avec un groupe ou un individu.

Suscite le travail en équipe et y apporte une participation constructive. Crée l'harmonie et stimule le rendement par son exemple.

S'adapte facilement aux exigences d'un travail en commun, se plaît au travail en équipe. Le prouve par une collaboration efficace.

Accomplit son travail en harmonie avec les autres et apporte sa contribution à l'action commune.

Accepte le travail en commun.

Rechigne à coopérer, ne manifeste aucun esprit d'équipe.

Qualités morales.

Les qualités morales sont définies autour de ce qui motive, sous-tend et parfois transcende la conduite d'un officier dans le service (sens du devoir, de l'humain, loyauté, dévouement…).

Sens aigu du devoir. D'une grande loyauté, se fait remarquer par une probité exceptionnelle en toutes circonstances. Dévouement sans faille, rigueur exemplaire.

Franc et loyal, s'investit sans compter dans tout ce qu'il entreprend. Vertueux en toutes circonstances.

Officier dont les qualités morales et le comportement ne souffrent aucun reproche.

Dévouement et loyauté juste conformes à ce que l'on est en droit d'attendre d'un officier.

Manque de loyauté ; sens du devoir opportuniste.

Capacité de travail.

Capacité et puissance de travail pour atteindre les objectifs fixés dans la conduite de travaux de nature différente.

Capacité de travail exceptionnelle. Peut mener de front et avec brio plusieurs dossiers importants quelles que soient les circonstances.

Tient les objectifs assignés en produisant un travail d'une qualité remarquable dans tous les domaines. Capacité de travail exemplaire.

Forte capacité de travail. Apporte un grand soin dans le traitement des différents dossiers qu'on lui soumet. Réussit à absorber une importante charge de travail.

Arrive généralement à produire un travail de qualité dans des délais impartis mais à la condition d'être guidé et conseillé.

N'atteint que rarement les objectifs qui lui sont fixés. Ne peut faire face qu'à une quantité limitée de travail.

Qualité des résultats.

Niveau atteint dans les travaux menés, les actions entreprises ou les missions réalisées.

Fournit un travail proche de la perfection quelles que soient les circonstances. S'attache à l'essentiel en conservant le souci du détail.

Va au fond des choses. S'applique à fournir un travail de qualité quel que soit le domaine d'activité.

Résultats de qualité dans la plupart des activités menées.

Qualité du travail satisfaisante, limitée à l'essentiel.

Résultats insuffisants.

Respect des délais.

Capacité à conduire un ou plusieurs travaux de nature différente dans les délais impartis.

Grande capacité de réaction pour traiter rapidement et complètement des dossiers dans des délais serrés.

Respecte toujours les délais impartis en produisant un travail de qualité.

Réussit la plupart du temps à respecter les délais imposés.

Ne réussit pas toujours à respecter les délais imposés.

Ne réussit pas à fournir le travail demandé dans des delais imposés.

Rigueur et précision.

Aptitude à produire un travail avec justesse, dans le respect du cadre d'étude défini.

Fait preuve d'une grande rigueur. Sait apporter en permanence des réponses précises et pertinentes aux problèmes les plus complexes.

S'attache à résoudre les problèmes en y apportant des solutions de qualité et d'une grande précision.

Rigueur et précision conformes à ce qu'on est en droit d'attendre d'un officier intègre et conscient de ses responsabilités.

Apporte en général des solutions ou des réponses adaptées aux problèmes posés.

N'a pas toujours la rigueur souhaitée. Approche superficielle dans la résolution des problèmes.

Expression écrite.

Faculté d'ordonner ses pensées et de les exprimer clairement par écrit.

Qualité de rédaction exceptionnelle : puissance de l'argumentation, richesse et précision du vocabulaire.

Produit des travaux toujours adaptés : présentation du sujet traité, développement des idées, synthèse et conclusions rigoureuses et pertinentes.

Développe ses idées par écrit avec méthode, rigueur et clarté. Style adapté au type de document présenté.

Rédige correctement avec méthode en suivant un cheminement logique de la pensée. Les travaux nécessitent cependant des reprises de forme.

Rédige de façon confuse. Néglige les règles de la langue française.

Connaissance des règlements.

Niveau d'acquisition et de maîtrise des textes réglementaires.

Connaissance très précise des textes. En maîtrise parfaitement la lettre et l'esprit.

Très bonne connaissance de la réglementation et des textes en vigueur.

Bonne connaissance de la réglementation.

Connaissance des règlements limitée au domaine relevant de sa compétence.

Des lacunes dans la connaissance des textes.

Crédibilité professionnelle.

Reconnaissance par ses pairs et par la hiérarchie d'une compétence pour traiter les problèmes des plus simples aux plus complexes.

Compétence hautement reconnue. Donne en toutes circonstances des avis pertinents pour la résolution des problèmes les plus complexes.

Fiable, respecté pour son jugement, conduit son action en montrant une large compétence et une grande cohérence.

Personne sur laquelle, dans le domaine professionnel, on peut compter et s'appuyer dans la plupart des circonstances.

Compétent dans les tâches relevant de son niveau.

Peu fiable dans l'exercice de ses responsabilités. Des lacunes dans le domaine professionnel.

 

 

Adaptabilité intellectuelle.

Créativité imagination.

Capacité de persuasion.

1

Esprit limité ou trop lent. Est souvent perturbé par les changements de situation ou de personnes.

Peu imaginatif. Propose rarement des solutions adaptées et adopte volontiers celles d'autrui.

S'exprime peu. Donne rarement son opinion ou le fait sans conviction.

2

Comprend les problèmes sans toutefois en distinguer toujours les aspects importants. S'adapte en général aux exigences de la situation et du milieu.

Propose en général des solutions logiques, ne faisant toutefois pas souvent preuve d'originalité.

Enonce, quand il est sollicité, son point de vue et son opinion, mais sans recherche particulière de persuasion.

3

Comprend bien les problèmes dont il distingue les aspects importants. S'adapte aux exigences de la situation et du milieu.

Conçoit des solutions claires et synthétiques, s'appuyant sur les enseignements du passé et souvent marquées par un esprit novateur.

Se montre convaincant par la qualité de son argumentation, présentation soignée, logique des faits, pertinence de l'illustration.

4

Esprit vif, sachant toujours distinguer l'essentiel de l'accessoire. Réagit avec aisance aux évolutions de la situation et aux changements de personnes.

Fait toujours des propositions concrètes, réalistes, comportant en général des idées neuves ou originales, présentées avec conviction.

Exprime volontiers son opinion, avec enthousiasme, en employant des arguments toujours bien adaptés à la situation et à l'interlocuteur ou l'auditoire.

5

Esprit particulièrement vif et curieux, qui s'intéresse à tout et domine d'emblée les problèmes quelle que soit leur acuité. Ajuste rapidement et avec grande aisance son comportement aux situations et aux interlocuteurs qu'il rencontre.

Propose systématiquement des solutions pertinentes aux problèmes les plus aigus. Force l'admiration par son originalité, son esprit novateur et sa confiance en lui.

Saisit toutes les solutions qui lui sont offertes pour exprimer ses avis ou faire part de son message et ce, avec éloquence et, le cas échéant, un sens développé de la négociation.

 

 

Maturité.

Crédibilité sur le plan humain.

Capacité de communiquer.

1

A parfois des réactions excessives ou des comportements trop marqués par ses émotions. A constamment besoin d'être soutenu dans ses entreprises.

Versatile, ne tient que rarement ses engagements. A tendance à dissimuler, à déformer à son avantage.

Porte généralement peu d'intérêt aux propos d'autrui et a tendance à déformer ce qu'on lui dit. Une nature émotive, un manque de confiance en soi ne lui permettent pas d'échanger dans des conditions normales.

2

Influencé par des circonstances imprévues, retrouve généralement son calme et ses moyens.

Se montre généralement mesuré dans ses jugements. Son comportement et ses propos sont le plus souvent cohérents.

Capacité d'écoute parfois limitée en fonction des situations. Eprouve quelques difficultés pour maîtriser son désir de parler. Peut éprouver, dans des situations particulières, des difficultés pour s'exprimer.

3

A un contrôle de soi suffisant pour sauvegarder l'efficacité et prendre le recul nécessaire dans la plupart des circonstances.

Est reconnu la plupart du temps comme une personne fiable, respectée pour sa loyauté et son sens des relations humaines. Cohérent dans l'action, est mesuré dans ses jugements.

Habituellement à l'écoute des autres, sait faire l'effort nécessaire pour maîtriser le désir de parler. Apporte la plus grande attention à ne pas déformer ce qu'on lui dit. Arrive sans difficulté à s'exprimer dans la plupart des circonstances.

4

Contrôle bien ses réactions et fait face à toute situation avec mesure. Humeur égale, ne se départit jamais de son calme.

Toujours soucieux de la qualité de ses rapports avec les autres, s'attache en permanence à conduire l'action entreprise avec la plus grande loyauté en respectant les objectifs fixés.

Prête toujours attention aux propos d'autrui. Manifeste un intérêt soutenu à ce qui est dit et sait créer, dans l'action, les conditions propices à une communication de qualité.

5

Inspire calme et confiance par son sang-froid, sa lucidité, son sens de l'humour. Impertubable, n'est jamais pris au dépourvu.

Intègre, fiable et écouté, est attentif et ouvert aux autres en permanence. Charisme basé sur l'exemplarité, la fidélité et la loyauté face à ses engagements.

Capacité d'écoute exceptionnelle dans l'action quotidienne comme dans les situations les plus complexes. Sait toujours se situer au bon niveau et trouver les mots justes.

 

 

Force de caractère.

Maîtrise de l'échec.

Sens des responsabilités.

Capacité de motiver.

1

Manque de volonté, se bloque et renonce parfois à affronter les difficultés. Comportement parfois agressif ; hostilité vis-à-vis de l'obstacle.

Ne prend que rarement des responsabilités. N'agit en général qu'après avoir reçu des ordres précis. Souvent désarmé, est incapable de faire ses propres choix.

Peu suivi par ceux qui l'entourent, n'obtient pas souvent leur confiance. Manque d'énergie. Ne trouve pas de raisons valables de soutenir son effort.

2

Surmonte les obstacles habituels. Est parfois perturbé par l'imprévu. Doit mobiliser toutes ses ressources pour réagir.

Prend les responsabilités de son niveau, mais peut, dans certaines circonstances, perdre confiance dans ses moyens et avoir tendance à ne plus assumer ses choix. De façon générale, délègue peu.

Joue son rôle dans un groupe, sans plus.

3

Fait face aux difficultés avec détermination et sait tirer les leçons de ses échecs.

Sait s'engager et déléguer à bon escient, fait preuve de courage et de détermination.

Prend souvent la direction d'un groupe et sait l'amener à se surpasser.

4

Motivé par les difficultés, il surmonte tous les obstacles avec enthousiasme.

Recherche en permanence les responsabilités. Son engagement personnel est un exemple pour le groupe.

Est en permanence un élément moteur par son exemple.

5

Dopé par les difficultés, imperturbable, il dynamise le groupe par son attitude. Fait preuve d'un courage et d'un goût de l'effort hors du commun.

Chef par nature, son entourage recherche sa présence pour prendre des décisions et sanctionner des choix. Est de ceux dont l'autorité entraîne, enthousiasme et convainc.

Sa seule présence conduit un groupe à se surpasser.

 

 

Discernement.

Maîtrise des situations complexes.

Disponibilité.

Esprit de corps.

1

Manque de capacité d'analyse et de synthèse. Travaille sans méthode. Manque de rigueur.

Fermé sur l'extérieur, n'a que peu de contacts avec les autres et n'en recherche pas. Est rarement présent, physiquement et moralement, lorsque l'on a besoin de lui.

Adopte une attitude négative dans le milieu dans lequel il évolue. Est plus soucieux de ses droits que de ses devoirs.

2

Travaille le plus souvent avec méthode et a, en général, des réactions saines face à des situations complexes.

Fait l'effort d'écouter et de comprendre les autres. Est présent lorsque la situation le nécessite dans le cadre du travail habituel.

Coopère normalement, mais a parfois tendance à remettre en cause des décisions prises.

3

Maîtrise les situations complexes avec rigueur, lucidité et méthode. Fait preuve d'un très bon esprit de synthèse.

Sait s'organiser pour être le plus souvent possible à l'écoute des autres. S'investit volontiers pour eux. Est disponible pour assumer les tâches annexes et inopinées.

Conscient de ses devoirs et de ses droits, coopère très efficacement.

4

Domine avec une grande aisance les situations les plus complexes. Fait preuve d'un remarquable esprit de synthèse.

Toujours à l'écoute des autres, il fait preuve d'une remarquable ouverture d'esprit. Toujours prêt à servir en tous lieux et en toutes circonstances.

Coopère toujours et met ses grandes qualités et son sens critique au service de la collectivité.

5

Esprit de synthèse et clairvoyance hors du commun.

Capacité d'écoute exceptionnelle. Non seulement attentif et ouvert mais s'attache toujours et quelles que soient les circonstances, à prendre en compte les besoins et les préoccupations d'autrui.

Fait preuve d'une très grande discipline intellectuelle. Sens particulièrement élevé de l'intérêt général manifesté par un état d'esprit constructif et une loyauté exemplaires.

 

ANNEXE IX.

ANNEXE X.