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Archivé DIRECTION DU PERSONNEL MILITAIRE DE LA MARINE : Bureau des activités sociales et sportives

INSTRUCTION N° 119/DEF/DPMM/ASS relative à la norme destinée à apprécier l'aptitude physique minimale requise pour le personnel militaire de la marine.

Abrogé le 20 décembre 2002 par : INSTRUCTION N° 89/DEF/DPMM/ASL relative à la norme destinée à contrôler le niveau de préparation physique du marin. Du 02 mars 1999
NOR D E F B 9 9 5 1 0 2 8 J

Précédent modificatif :  Instruction N° 171/DEF/DPMM/ASS du 19 juin 2001 modifiant l'instruction n° 119/DEF/DPMM/ASS du 2 mars 1999 (BOC, p. 1884) relative à la norme destinée à apprécier l'aptitude physique minimale requise pour le personnel militaire de la marine.

Référence(s) : Directive N° 197/DEF/CEMM du 16 juin 1999 relative à l'entraînement physique et sportif dans la marine.

Texte(s) abrogé(s) :

Instruction n° 172/DEF/DPMM/ASS du 12 novembre 1997 (BOC, p. 4944) ; abrogée par l'instruction n° 119/DEF/DPMM/ASS du 2 mars 1999 (BOC, p. 1884. et son erratum du 6 janvier 1998 (BOC, p. 350).

Texte(s) caduc(s) :

texte abrogé, caduc ou radié (reprise des données Boreale_v1).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  562.6.2.

Référence de publication : BOC, p. 1884.

1. Généralités.

L'efficacité des formations de la marine implique que chaque marin soit apte physiquement et psychologiquement à exécuter sa mission.

Distincte de l'aptitude médicale (SIGYCOP), l'aptitude physique minimale est mesurée à partir d'une norme, seuil défini sans notion de performance, à l'aide de tests simples qui reprennent deux épreuves du contrôle obligatoire de la valeur physique individuelle (COVAPI), la course et la natation.

Dans les forces, le commandement organise l'entretien et, autant que faire se peut, l'amélioration de l'aptitude physique minimale conformément aux prescriptions de la directive citée en référence.

Dans les organismes de soutien et en particulier dans les écoles, l'affectation du personnel doit être mise à profit pour entretenir ou améliorer le niveau d'aptitude physique. L'entraînement hebdomadaire doit y être programmé durant les heures ouvrables.

Le personnel devant améliorer sa capacité physique suit un entraînement particulier et est incité à le poursuivre en dehors des heures ouvrables ; le cadre des clubs sportifs de la défense est, dans ce cas, la structure la mieux adaptée à l'activité du militaire.

2. Cadre d'application.

L'aptitude physique minimale est une des conditions requises pour l'engagement. Elle conditionne le déroulement de carrière et la gestion du personnel selon les prescriptions de la directive de référence.

Elle est vérifiée annuellement.

Les seuils sont déterminés en fonction de l'âge et du sexe, car il s'agit d'évaluer un état physique et non une performance sportive.

Le personnel de plus de 50 ans est soumis à l'obtention de l'aptitude physique minimale pour les emplois embarqués et outre-mer.

3. Organisation des épreuves.

Le commandant de formation, assisté du commandant adjoint équipage, est responsable de l'organisation des épreuves et du recueil des résultats.

Les épreuves doivent être effectuées sous le contrôle de personnel titulaire d'un certificat d'entraînement physique et sportif (EPS) : moniteur, moniteur-chef.

Ce personnel EPS peut se faire assister dans la mise en œuvre des tests par les aides-moniteurs et les titulaires de la mention d'aptitude à la conduite de séances de sport (MAPTISPORT) ou d'un brevet d'État d'éducateur sportif 1er degré.

Les formations dépourvues de personnel ayant la compétence requise peuvent obtenir le concours du service des sports de leur région ou de leur arrondissement maritime.

L'obtention de l'aptitude physique minimale est mentionnée sur la fiche récapitulative individuelle du COVAPI et apparaît sur la fiche individuelle modulable du système d'information et d'aide à la décision des ressources humaines (SIAD/RH).

Les résultats seront mentionnés dans les comptes rendus d'activité des bâtiments (CRAB) ainsi que dans les états de préparation à l'action (EPA).

4. Modalités d'exécution.

4.1. Natation.

Après un départ plongé ou sauté, parcourir cent (100) mètres sans interruption, dans un style de nage libre, puis entreprendre, après un temps de récupération, une apnée en immersion complète, sur une distance de cinq (5) mètres.

4.2. Course à pied.

Le test retenu est la vitesse aérobie maximale d'évaluation (VAMEVAL), épreuve progressive de course à pied sur piste avec paliers d'une minute.

Cette épreuve a pour but d'évaluer chez un sujet la consommation maximale d'oxygène ainsi que la vitesse de course à laquelle elle est atteinte. Cette vitesse critique est définie comme la vitesse maximale aérobie (VMA).

Structures et matériels nécessaires :

  • une piste d'une longueur minimale de 200 mètres et multiple de 20 mètres : 200, 220, 240, 260, jusqu'à 400 mètres, sur laquelle des bornes repères sont placées tous les 20 mètres ;

  • un magnétophone ;

  • un amplificateur de sons ou à défaut un sifflet ;

  • une cassette préenregistrée du protocole de l'épreuve ;

  • des tableaux de résultats correspondants aux paliers atteints ;

  • des fiches collectives de recueil de résultats.

Les vitesses de course sont réglées au moyen d'une bande sonore émettant des sons à intervalles calculés. A chaque « bip », la vitesse du coureur doit être ajustée pour qu'il se retrouve exactement à hauteur d'une des bornes repères placées tous les 20 mètres.

5. Seuils minima requis.

Table 1. Epreuves de course à pied.

Sexe.

 

Age.

< 30 ans.

< 40 ans.

< 50 ans.

> 50 ans.

Hommes.

Palier.

VMA (km/h).

10

13

9

12,5

8

12

6

11

Femmes.

Palier.

VMA (km/h).

6

11

5

10,5

4

10

3

9,5

 

Table 2. Epreuves de natation (hommes et femmes).

Mise à l'eau.

Par saut ou plongeon.

Distance à parcourir.

100 mètres, sans interruption.

Style de nage.

Libre.

Apnée.

Apnée sur une distance de cinq (5) mètres.

Durée de l'épreuve.

Non imposée.

 

6. Texte abrogé.

L'instruction no 172/DEF/DPMM/ASS du 12 novembre 1997 relative à la norme destinée à apprécier l'aptitude physique minimale requise pour le personnel militaire de la marine est abrogée.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le vice-amiral d'escadre, directeur du personnel militaire de la marine,

Alain BEREAU.