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Archivé DIRECTION CENTRALE DU COMMISSARIAT DE LA MARINE :

INSTRUCTION N° 105/DEF/DCCM/DIR relative à la surveillance administrative et technique des organismes extérieurs du commissariat de la marine.

Abrogé le 20 décembre 2002 par : INSTRUCTION N° 422/DEF/DCCM/OAG relative à la surveillance administrative et technique des organismes extérieurs du commissariat de la marine. Du 07 mars 1995
NOR D E F B 9 5 5 1 0 3 8 J

Précédent modificatif :  a).  1er modificatif du 12 janvier 1996 (BOC, p. 427) NOR DEFB9651002J. , b).  2e modificatif du 29 janvier 1999 (BOC, p. 1484) NOR DEFB9951017J.

Référence(s) : Décret N° 91-669 du 14 juillet 1991 précédé d'un rapport au Président de la République portant organisation générale des services de soutien et de l'administration au sein des armées et de la gendarmerie.

b).  Arrêté du 31 janvier 1992 (BOC, p. 698 ; (1) modifié.

c).  Arrêté interministériel du 5 novembre 1991 (BOC, p. 3654).

d).  Instruction n° 129/DEF/DCCM/CMa/0 du 23 janvier 1992 (BOC, p. 459) (2)

e).  Instruction n° 104/DEF/DCMM/DIR du 28 jfévrier 1995 (BOC, p. 1280) (3)

Instruction N° 967/CMa/2 du 09 juillet 1947 relative à l'organisation et au fonctionnement du service central d'approvisionnement des ordinaires et des marins et des services locaux d'approvisionnement des ordinaires et des marins.

Pièce(s) jointe(s) :     Deux annexes.

Texte(s) caduc(s) :

texte abrogé, caduc ou radié (reprise des données Boreale_v1).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  511-0.2.1.

Référence de publication : BOC, p. 1418.

1. GÉNÉRALITÉS.

1.1.

Par analogie avec les dispositions relatives aux formations administratives des forces, la présente instruction traite de la surveillance administrative et technique exercée par le directeur central sur les organismes extérieurs du commissariat de la marine : directions locales de métropole et d'outre-mer, services rattachés à la DCCM, formations administratives du commissariat.

Elle vise également les organismes de forme privée sous tutelle des directions du commissariat de la marine locales : services d'approvisionnement des ordinaires (SAO) et services d'approvisionnement des marins (SAM).

  1.1. Cette surveillance administrative et technique porte sur l'efficacité et sur la régularité des activités :

  • contrôle de la gestion des services, portant sur l'adéquation et le bon emploi des moyens ainsi que sur les résultats rapportés aux objectifs (titre II) ;

  • contrôle de régularité portant sur la conformité des installations, des procédures et des résultats aux réglementations techniques et administratives (titre III).

  1.2. Pour assurer cette surveillance, le directeur central dispose des bureaux de la direction centrale, dont le bureau études générales (DCCM/EG).

Pour la surveillance de certaines activités des directions locales, il fait appel aux compétences spécifiques du service technique du commissariat de la marine (STCM), du centre informatique du commissariat de la marine (CIC) (5), du service des marchés généraux du commissariat de la marine (MARGECO) et du service central d'approvisionnement des ordinaires et des marins (SCADOM).

1.2.

La surveillance du directeur central prend en compte d'une part les contrôles internes aux services et d'autre part les inspections et contrôles effectués par des autorités ou organismes extérieurs, ou hors hiérarchie :

  2.1. Contrôles et inspections techniques périodiques de l'autorité maritime locale (officier de sécurité et commission locale de sécurité du port), du contrôle général des armées (inspections du travail et des installations classées), du service de santé des armées (contrôle sanitaire), des trésoriers-payeurs généraux (régies d'avances et de recette), des comités hygiène sécurité et conditions de travail (HSCT), etc.

  2.2. Contrôles demandés par les services à des organismes de certification extérieurs :

  • contrôle technique (installations électriques, outillages, etc.) ;

  • assurance qualité ;

  • expertise comptable (pour les organismes de forme privée).

  2.3. Contrôles et inspections occasionnelles du contrôle général des armées et des inspecteurs généraux des armées pour le compte du ministre, de l'inspecteur du commissariat de la marine ou de tout autre inspecteur pour le compte du chef d'état-major de la marine.

1.3.

Au titre de la surveillance administrative et technique, les organismes extérieurs font l'objet d'une inspection annuelle, passée par le directeur central ou par une autorité déléguée.

Cette inspection a lieu à l'époque et dans la forme des inspections générales annuelles des forces maritimes (6), notamment à l'égard du personnel des organismes inspectés.

Des précisions sur ses modalités figurent en annexe I.

2. Contrôle de la gestion.

2.1.

Le contrôle de l'activité et des résultats des directions locales est effectué à partir des documents, périodiques ou occasionnels, internes ou externes au service, énumérés ci-dessous :

  • rapports annuels d'activité des directions (RAAD) et comptes de gestion locaux, utilisés par le bureau DCCM/EG pour établir le compte de gestion du commissariat de la marine présenté au conseil de gestion annuel (7) : rapports annuels d'exécution des marchés, dont une synthèse est établie par MARGECO pour le contrôle général des armées ;

  • tableaux de bord trimestriels des centres interunités locaux d'administration des marins (CILAM) et synthèses semestrielles des vérifications des comptes des formations administratives ;

  • rapports annuels d'activité des SAO et SAM (7) adressés au SCADOM qui établit sur leur gestion un rapport de synthèse ;

  • rapports périodiques ou occasionnels émanant des forces et communiqués par l'état-major de la marine ;

  • rapports et mémoires occasionnels des autorités énumérées au paragraphe 2.3 ci-dessus.

Ces documents sont exploités par les bureaux de la direction centrale, chacun dans son domaine d'attribution. Ils font l'objet, de la part de la direction centrale, de réponses, d'observations et de directives sur les questions évoquées.

2.2.

Les directeurs locaux envoient en outre au directeur central copie :

  • des rapports sur le moral qu'ils rédigent périodiquement à l'intention du chef d'état-major de la marine ;

  • des rapports annuels HSCT, dont le STCM établit une synthèse pour l'ensemble du commissariat de la marine.

2.3.

Le directeur central prescrit en tant que de besoin au CIC et au STCM des études comparatives sur les moyens des services locaux :

  • équipements informatiques (CIC) ;

  • capacités de stockage, véhicules techniques, plan de charge et organisation des ateliers, etc. (STCM).

3. Contrôle de régularité.

3.1.

Le contrôle de régularité porte sur la conformité des installations, des procédures et des résultats aux réglementations administratives, financières et techniques dans les domaines qui ne sont pas déjà surveillés par les autorités et organismes extérieurs énumérés aux paragraphes 2.1 et 2.2 ci-dessus.

Ce contrôle s'inscrit dans des programmes annuels ou est effectué ponctuellement.

Une liste, non limitative, des domaines d'activité administrative et technique donnant lieu à investigations est donnée en annexe II. En tant que de besoin des guides méthodologiques précisent, par domaines, le contenu et les modalités de ces investigations.

3.2.

Le contrôle administratif porte sur l'administration du personnel, la gestion des crédits, l'administration du matériel en service et en approvisionnement, le règlement des affaires contentieuses.

Il est effectué par un officier supérieur, extérieur à l'organisme contrôlé, désigné par le directeur central à titre permanent ou occasionnel.

3.3.

Le contrôle technique porte sur les installations du service, les outillages et les conditions de travail. Il vise notamment leur conformité aux réglementations sur l'hygiène, la sécurité et les conditions de travail (HSCT) et sur la protection de l'environnement (installations classées).

Il est effectué pour le compte du directeur central par le chef du service technique du commissariat de la marine ou, à son initiative, par l'un de ses collaborateurs. Le cas échéant la surveillance peut se borner à constater que les contrôles réglementaires sont sous-traités aux organismes extérieurs évoqués au paragraphe 2.2.

3.4.

Sont chargés d'une mission permanente d'audit de régularité :

  • MARGECO sur les marchés passés par les services locaux ;

  • le SCADOM sur l'activité des SAO et des SAM ;

  • le CIC pour les fichiers nominatifs (loi informatique et libertés).

3.5.

En ce qui concerne les formations administratives du commissariat de la marine (8), la surveillance administrative est exercée concurremment avec la vérification des comptes ; cette mission de contrôle est accomplie par l'un des commissaires vérificateurs, désignés par le directeur local, dans les mêmes conditions que les missions analogues exécutées dans les formations administratives relevant du commandement.

Le contrôle des activités des centres inter-unités locaux d'administration des marins des DCM locales fait l'objet de dispositions particulières qui sont précisées, notamment, par la notice CILAM.

3.6.

Les contrôles administratifs et techniques prévus aux articles 8 à 11 ci-dessus font l'objet de comptes rendus au directeur central, qui les adresse en retour, assortis de ses directives, aux organismes contrôlés.

Pour le ministre d'Etat, ministre de la défense et par délégation :

Le commissariat général, directeur central du commissariat de la marine,

Yves BOURDAIS.

Annexes

ANNEXE I. Modalités de l'inspection annuelle.

ANNEXE II. Contrôles de régularité.

1 Contrôles administratifs.

1.1 Gestion des crédits.

Engagements (délégations de pouvoir et de signature).

Respect de la réglementation des achats publics : seuil des marchés, mise en concurrence (les marchés passés par les services locaux font l'objet d'une vérification sur pièces par MARGECO qui porte notamment sur les procédures de passation, les formalités de publicité et de mise en concurrence, les cahiers des clauses particulières).

Imputations budgétaires.

Délais de paiement, intérêts moratoires.

1.2 Gestion du personnel.

Rémunération et frais de déplacement du personnel civil.

Respect des dispositions de la loi informatique et libertés.

Respect des dispositions relatives à la formation du personnel civil.

1.3 Gestion du matériel en approvisionnement ou en service.

Périodicité et volume des inventaires.

Procès-verbaux des commissions de recettes et de remises.

Tenue des comptabilités des matériels et liaisons avec le CIC (codes mouvements, codes clients, etc.).

Procédures d'élimination des matériels sans emploi (réformes techniques et de commandement, ventes aux domaines, destructions).

1.4 Contentieux.

Respect des procédures et des seuils de compétence.

2 Contrôles techniques.

2.1 Hygiène, sécurité et conditions de travail du personnel.

2.1.1

Formation aux techniques industrielles, à la sécurité, à l'hygiène.

2.1.2

Visites médicales périodiques.

2.2 Infrastructures et installations du commissariat de la marine.

2.2.1 Infrastructures hors parcs à combustibles.

Ateliers des services locaux du commissariat.

Installations industrielles ou semi-industrielles spécifiques : boulangeries, cuisines centrales, installations frigorifiques, blanchisseries, ateliers de confection d'habillement.

Entrepôts et installations de stockages spécialisés (gaz, chloro-fluoro-carbones, etc.).

Chaufferies, climatisation.

2.2.2 Infrastructures pétrolières.

Plans d'opérations internes (POI).

Réservoirs (épreuves périodiques, vérification des méthodes de mesures, peintures…).

Réseaux de canalisations des combustibles (contrôle d'étanchéité, mesure de la corrosion) ; stations de pompage ; télécommandes et contrôles centralisés des installations.

Parcs aux huiles et stockages de produits dangereux.

2.3 Outillages du commissariat de la marine (outillage mobile ou fixe : machines outils, installations d'application et de séchage des peintures et des vernis…).

2.3.1

Recensement et programme de mise en conformité des machines dangereuses.

2.3.2

Outillages soumis à épreuves et contrôles périodiques : palans, hayons de levage, récipients sous pression, échelles, chalumeaux de soudage, extincteurs, manches à hydrocarbures, etc.

2.3.3

Produits et substances dangereuses (fiches de données de sécurité).

2.4 Matériel entretenu par le commissariat.

2.4.1

Matériel entretenu dans les ateliers du commissariat.

2.4.2

Matériel dont l'entretien est sous-traité : entreprises extérieures, autres directions.

2.5 Véhicules industriels du commissariat de la marine.

2.5.1

Camions citernes.

2.5.2

Camions frigorifiques.

2.5.3

Engins de levage divers : chariots élévateurs, camions grue, roll-trainers…