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Archivé DIRECTION DU PERSONNEL MILITAIRE DE L'ARMÉE DE TERRE ; : Bureau des Etudes générales

CIRCULAIRE N° 544/DEF/DPMAA/BEG/CARDIAC relative au recueil, à la saisie et à l'exploitation des activités aériennes annuelles et des services subaquatiques et sous-marins commandés ouvrant droit à bonifications.

Abrogé le 28 février 2012 par : INSTRUCTION N° 1150/DEF/DRH-AA/SDEP-HP/BPE relative aux bonifications pour services aériens commandés prévues par le code des pensions civiles et militaires de retraite. Du 24 juillet 1996
NOR

Précédent modificatif :  Erratum du 21 novembre 1996 (BOC, p. 4780).

Référence(s) : Instruction N° 1150/DEF/EMAA/BORH/LA/LEG du 07 novembre 1995 relative aux bonifications pour services aériens commandés prévues par le code des pensions civiles et militaires de retraite (art. L. 12 et R. 20). Instruction N° 498/EMAA/LEG du 09 septembre 1969 relative à l'exécution, la constatation et l'homologation des services sous-marins ou subaquatiques commandés accomplis par les personnels militaires de l'armée de l'air.

Pièce(s) jointe(s) :     Trois annexes et deux appendices.

Texte(s) abrogé(s) :

Circulaire n° 544/DPMAA/BEG/CARDIAC du 11 décembre 1979 (BOC, p. 5153) et ses modificatifs des 5 décembre 1980 (BOC, p. 4890), 13 décembre 1982 (BOC, p. 5291), 14 janvier 1985 (BOC, p. 689), 13 janvier 1986 (BOC, p. 809), 7 janvier 1987 (BOC, p. 134) et 16 novembre 1987 (BOC, p. 6396).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  611.2.1.

Référence de publication : BOC, p. 4065.

Les activités aériennes et les services subaquatiques ou sous-marins commandés (SSSMC) effectués durant l'année écoulée et ouvrant droit à l'indemnité de services aériens (ISAé) et/ou à des bonifications (retraite et décorations) sont recueillis sur un bordereau de relevé des activités aériennes (BRAA) dont le modèle figure en annexe 1. Les catégories de personnel pour lesquelles un tel document doit être établi sont définies en annexe 2.

1. Calendrier des opérations.

Le centre automatisé de recueil et de diffusion des informations administratives centralisées (CARDIAC) édite, début décembre, les listes et les BRAA prérenseignés du personnel suivant :

  • personnel navigant (y compris les élèves) ;

  • personnel d'active des spécialités 3411 et 3412 affecté dans des unités relevant du commandement des fusiliers commandos de l'air (CFCA) ;

  • spécialistes ayant une post-qualification de plongeur sauveteur (qualification particulière 34145 ou 34147).

Ces listes, établies par unité d'affectation, sont transmises aux bases aériennes avec les BRAA correspondants.

Les BRAA de l'ensemble du personnel doivent parvenir au CARDIAC impérativement pour le 1er février de chaque année.

2. Établissement du recueil.

Les directives concernant la rédaction des BRAA font l'objet de l'annexe 3 et de ses deux appendices relatifs aux :

  • codes des services aériens et des services subaquatiques ou sous-marins ;

  • avions classés « combat à réaction » et « entraînement à réaction » ;

  • codes des territoires d'opérations ou zones hostiles.

3. Exploitations du recueil des activités aériennes ou des SSSMC.

Le recueil des activités aériennes donne lieu à :

  • l'édition des relevés individuels des services aériens commandés (RISAC) avec tous les calculs des bonifications afférentes ;

  • la mise à jour de l'information « SACRET/SACDEC » du fichier OMNIBUS ;

  • l'édition, à la demande, des listes individuelles récapitulatives des activités aériennes (LIRAA).

Le relevé individuel des services subaquatiques ou sous-marins commandés est établi par la base aérienne d'affectation au vu de l'exemplaire de BRAA conservé par l'intéressé et de son RISAC, cartouche « Nature des bonifications », ligne B.

4. Rectification et régularisation des informations relatives aux serivces aériens commandés.

Les informations portées sur les RISAC édités par le CARDIAC après saisie des BRAA peuvent faire l'objet de rectifications pour diverses raisons (erreur de saisie, renseignements portés sur le BRAA incomplets ou erronés). Pour procéder à de telles opérations, la base aérienne d'affectation doit appliquer la procédure suivante :

  • établissement et envoi au CARDIAC d'un nouveau BRAA portant la mention « RECTIFICATION » et contenant toutes les informations sur les services aériens effectués pendant l'année considérée ;

  • établissement et envoi au CARDIAC d'un bulletin individuel de renseignement (BIR) ou mouvement individuel de renseignement (MIR) « SACDEC/SACRET » 98-99 pour corriger le fichier OMNIBUS ;

  • établissement et diffusion du RISAC correspondant au nouveau BRAA.

De même, il y a lieu de procéder à la régularisation des droits à bonifications pour services aériens effectués les années précédentes et pour lesquels un BRAA n'a pas été établi. Dans ce cas, la base aérienne d'affectation doit appliquer la procédure suivante :

  • établissement et envoi au CARDIAC d'un BRAA par année de services aériens à régulariser et portant la mention « REGULARISATION » ;

  • établissement et envoi au CARDIAC d'un BIR ou MIR « SACDEC/SACRET » pour mise à jour du fichier « OMNIBUS » ;

  • établissement et diffusion du ou des RISAC correspondant à l'année ou aux années régularisées.

5. Activités aériennes du personnel du service de santé des armées.

Les services aériens commandés effectués par les médecins, dentistes, vétérinaires et pharmaciens en service dans l'armée de l'air font également l'objet de BRAA ; cependant, ce personnel n'étant pas immatriculé « air » et ne figurant pas au fichier OMNIBUS, les BRAA les concernant n'ont pas lieu d'être adressés au CARDIAC. De même, il appartient à la base aérienne d'affectation d'établir les RISAC correspondant à ces activités et de procéder à leur diffusion (DCSSA, livret de pension, intéressé).

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Par empêchement du directeur du personnel militaire de l'armée de l'air :

Le général, directeur adjoint,

Jean RAINGEARD.

Annexes

ANNEXE 1.

ANNEXE 2. Établissement des BRAA.

1 Personnel navigant (y compris les élèves).

Le BRAA est édité par le CARDIAC en 3 exemplaires ; après renseignement, signature et visa des autorités hiérarchiques, sa diffusion est la suivante :

  • l'exemplaire 1 est retransmis au CARDIAC pour saisie ;

  • l'exemplaire 2 est transmis aux services administratifs pour le 15 janvier au plus tard et sert de justificatif au paiement de l'ISAé (1) ;

  • l'exemplaire 3 est remis à l'intéressé.

2 Personnel des spécialités 3411 et 3412 des unités relevant du CFCA.

La même procédure que ci-dessus est appliquée ; l'autorité déléguée du ministre de la défense pour l'homologation des services aériens est, dans ce cas, le général commandant les fusiliers commandos de l'air.

3 Personnel ayant une qualification particulière de plongeur sauveteur (34145 ou 34147).

Même procédure qu'au paragraphe 1.

4 Personnel non navigant (autre que 3411 et 3412 relevant du CFCA et plongeur sauveteur).

Le BRAA est établi par la base aérienne d'affectation en 2 exemplaires (2) ; après signature et visa des autorités hiérarchiques, l'un est transmis au CARDIAC et l'autre remis à l'intéressé.

5 Personnel quittant le service actif en cours d'année.

Les BRAA du personnel quittant le service actif en cours d'année sont établis par la base aérienne d'affectation au moment de la cessation d'activité et diffusés selon les catégories de personnel définies ci-dessus. Les RISAC sont également établis et diffusés par la base aérienne d'affectation.

ANNEXE 3. Rédaction du BRAA.

1 Identité.

Le numéro d'incorporation air (NIA) est inscrit en entier : 1 ou 2 lettres, 5 chiffres et une lettre clé.

Les particules sont placées entre parenthèses, à la fin du nom.

Exemples :

DE LA PERNELLE s'écrit LA PERNELLE (DE).

D'ORANGE s'écrit ORANGE (D').

Le nom patronymique du personnel féminin est utilisé dans la zone « Nom ».

Exemple : DUPONT épouse DUBOIS s'écrit DUPONT.

Les numéros de la base aérienne et de l'unité sont ceux de l'affectation actuelle.

2 Relevé des services aériens.

Cette rubrique doit être renseignée ligne par ligne, en commençant par le tableau de gauche. Dans le cas où le nombre de lignes est insuffisant, le relevé doit être continué sur un deuxième imprimé qui sera agrafé au premier.

Les renseignements doivent figurer sous les formes suivantes :

Code « avion ».

La liste des codes des principaux aéronefs utilisés par le personnel de l'armée de l'air ainsi que les codes des services aériens possibles avec ces appareils est diffusée et mise à jour par le CARDIAC.

Dans le cas où un appareil n'a pas été codifié, un code de regroupement doit être utilisé en fonction du type de cet appareil :

  • 99 T = avion de combat à réaction ;

  • 99 V = avion d'entraînement à réaction ;

  • 99 W = autre appareil ;

  • 99 Z = hélicoptère ;

  • PPP = planeur.

Code « service aérien ».

Il correspond aux différentes natures de services aériens tels qu'ils apparaissent sur le RISAC. Tous les vols effectués entrent dans une seule des catégories de service aérien proposées, dont la classification est donnée par l' instruction 1150 /DEF/EMAA/BORH/LA/LEG du 07 novembre 1995 . Cette classification est reprise dans l'appendice 1. Ces codes figurent également dans la liste des codes « aéronefs » en regard de chaque appareil. Les sauts en parachute, les catapultages et les descentes en rappel ou par treuillage sont assimilés à un nombre entier d'heures de vol.

La durée des services subaquatiques ou sous-marins s'exprime en heures et minutes. Ils sont codifiés YYY ou ZZZ et leur classification est donnée dans l'appendice 1.

Heures et minutes.

Elles doivent figurer pour le jour et pour la nuit sous la forme de trois chiffres pour les heures et deux chiffres pour les minutes.

Exemples :

  • 003 heures 25 minutes.

  • 025 heures 00 minutes.

  • 000 heures 45 minutes.

Total.

Pour permettre un contrôle au moment de la saisie, il est demandé de renseigner cette rubrique qui correspond à la somme des chiffres inscrits au-dessus (jour et nuit).

Missions de guerre.

Cette rubrique correspond aux services aériens codés 10-11-12 et effectués « en participation à des opérations ou au-dessus de zones hostiles ». Les codes « territoires d'opérations ou zones hostiles » à utiliser font l'objet de l'appendice 2 B.

3 Renseignements complémentaires.

Code de l'avion principal de l'unité (personnel navigant).

Doit figurer dans cette rubrique le code de l'avion dont l'unité de l'intéressé est dotée pour l'exécution de sa mission. Un deuxième code peut être mentionné si l'unité possède deux avions principaux ou si l'intéressé a été muté en cours d'année.

Le personnel navigant abonné ne renseigne pas cette rubrique mais doit cocher la case qui le concerne.

Partie ne concernant que le personnel n'ayant pas effectué un quota minimum d'heures de vol.

Cette partie répond aux dispositions relatives aux épreuves de contrôle de l'entraînement aérien définies par l' instruction 4025 /DPMAA/1/A 2/A/2 (annexe 1) du 03 novembre 1975 (BOC, p. 4252) modifiée.

4 Authentification.

Pour que les informations figurant sur le BRAA soient prises en compte et fassent l'objet d'une saisie informatique, ce document devra être :

  • signé par l'intéressé et son commandant d'unité ;

  • visé par le commandant de base, ou l'autorité tenant lieu de chef de corps, qui homologue ainsi les services aériens par délégation du ministre de la défense.

APPENDICE 1. Code des services aériens et des SSSMC.

Désignation des services aériens.

Codes SA.

Vols en participation à des opérations ou au-dessus de zones hostiles.

 

A) Sur avions de combat.

10

B) Sur avions de transport, hélicoptères et autres aéronefs remplissant les conditions du renvoi (1).

11

C) Sur avions de transport, hélicoptères et autres aéronefs ne remplissant pas les conditions du renvoi (1).

12

Avions de combat à réaction.

20

Avions d'entraînement à réaction.

21

Avions de combat à hélices.

22

Avions de transport et autres appareils.

 

A) Missions de préparation au combat.

30

B) Autres missions.

35

Hélicoptères.

 

A) Missions de préparation au combat.

40

B) Missions de liaison.

45

C) Vols suivis d'une descente en rappel ou par treuillage.

47

Missions de secours.

 

A) Sur hélicoptères.

50

B) Sur avions d'entraînement à réaction.

55

C) Sur avions de transport et autres appareils.

57

Vols d'essais sur aéronefs de type nouveau non homologués ou munis de dispositifs (2) essentiels nouveaux.

 

A) Sur avions de combat à réaction.

60

B) Sur hélicoptères.

61

C) Sur avions de transport et autres appareils.

62

D) Sur avions d'entraînement à réaction.

63

Lancement par catapulte ou par fusée d'appoint et accrochage sur plate-forme mobile (assimilé à 1 h de vol).

70

Descente en parachute (3) (assimilée à 1 h de vol).

1. Parachutisme sportif.

 

A) Parachute non homologué.

90

B) Ouverture retardée.

91

C) Ouverture normale.

92

2. Parachutisme militaire.

 

A) Parachute non homologué.

96

B) Ouverture retardée.

97

C) Ouverture normale.

98

Vols en planeurs.

80

Descente en rappel ou par treuillage (assimilée à 1 h de vol) (3).

95

Services subaquatiques ou sous-marins.

 

A) Plongée à bord d'un sous-marin.

00

B) Plongée à l'air de 0 à 40 mètres.

01

C) Plongée à l'air au-delà de 40 mètres.

02

D) Plongée à l'oxygène en service.

03

E) Plongée à l'oxygène en opérations réelles.

04

F) Plongée au mélange en exercice de 0 à 40 mètres.

05

G) Plongée au mélange en exercice de 0 à 40 mètres.

06

H) Plongée au mélange en opérations réelles de 0 à 40 mètres.

07

I) Plongée au mélange en opérations réelles de 0 à 40 mètres.

08

J) Plongée d'essai avec appareil nouveau ou technique nouvelle.

09

(1) Avions de transport, hélicoptères et autres appareils effectuant des aéroportages, des aérolargages, des ravitaillements en vol, des évacuations sanitaires, des missions de recherche, sauvetage et récupération de personnel, des missions d'appui.

(2) Aéronefs munis de dispositifs nouveaux dont l'expérimentation en vue de l'homologation de ces dispositifs ou de leur adaptation comporte des risques.

(3) Les descentes en parachute, en rappel ou par treuillage doivent être codifiées respectivement XXX (parachute) ou DRT (rappel, treuillage) et s'expriment en nombre entier d'heures. Les services aériens qui ont précédé (éventuellement suivi) ces descentes doivent être mentionnés à part avec les codes correspondants et la durée des vols calculée en temps réel (heures et minutes).

 

APPENDICE 2.

  • A.  LISTE DES AVIONS DE COMBAT ET D'ENTRAINEMENT A REACTION.

    • 1. Avions de combat à réaction.

      Rafale (toutes versions).

      Mirage IV A, P.

      Mirage III (toutes versions).

      Mirage 2000 (toutes versions).

      Mirage F 1 (toutes versions).

      Jaguar A, E.

      C 135 FR.

      E 3 F.

      DC 8 Sarigue.

    • 2. Avions d'entraînement à réaction.

      Fouga (1).

      MS 760.

      Alphajet (1).

  • B.  CODES DES TERRITOIRES D'OPERATIONS OU DES ZONES HOSTILES.

    Code.

    Clair du code.

    07

    Tchad.

    09

    Mauritanie.

    10

    Liban.

    11

    Zaïre.

    12

    République centrafricaine.

    13

    Sinaï.

    14

    Péninsule arabique, approches maritimes.

    15

    Ex-Yougoslavie, Slovénie, Croatie, pays limitrophes, eaux avoisinantes.

    16

    Cambodge, pays limitrophes, approches maritimes et aériennes.

    17

    Somalie, approches maritimes et aériennes.

    18

    Rwanda, pays limitrophes.

     

Notes

    1Les alphajet et Fouga sont classés avions de combat à réaction lorsqu'ils sont utilisés en vue de préparer les équipages à la mission de guerre des détachements opérationnels. Les vols de cette nature donnent lieu à une inscription particulière sur les cahiers d'ordres et les registres-journaux des services aériens commandés des unités concernées.