LOI N° 87-1131 permettant l'accès des conjoints de certaines personnes décédées en service aux emplois réservés.
Du 31 décembre 1987NOR A C V X 8 7 0 0 1 8 8 L
Contenu.
L'assemblée nationale et le sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Art. unique.
L'article L. 394 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre est ainsi rédigé :
« Art. L. 394. Peuvent, sans conditions d'âge, obtenir les emplois réservés de l'Etat, des établissements publics, des départements, des communes et des territoires d'outre-mer :
les veuves de guerre non remariées ;
les veuves de guerre remariées ayant un ou plusieurs enfants mineurs ou infirmes à leur charge, issus de leur mariage avec un militaire mort pour la France ;
les veuves remariées et redevenues veuves ou divorcées à leur profit ;
les conjoints de militaires, policiers, douaniers, décédés en service et les conjoints de personnes qui, soumises à un statut législatif ou réglementaire et appelées à participer, à titre habituel ou occasionnel, à des missions d'assistance à personne en danger, sont décédées au cours d'une telle mission ;
les mères non mariées ayant un ou plusieurs enfants mineurs à leur charge, enfants reconnus d'un militaire mort pour la France ;
les femmes d'aliénés internés depuis plus de quatre ans dont la pension donne lieu à l'application de l'article L. 124 ;
les femmes de disparus bénéficiaires de la pension provisoire prévue à l'article L. 66.
En ce qui concerne les bénéficiaires des emplois réservés visés au cinquième alinéa du présent article, un délai de dix ans court à dater de l'avis officiel de décès. »
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Paris, le 31 décembre 1987.
FRANÇOIS MITTERRAND.
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Jacques CHIRAC.
Le ministre de la défense.
André GIRAUD.
Le ministre de l'intérieur,
Charles PASQUA.
Le ministre des départements et territoires d'outre-mer,
Bernard PONS.
Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants,
Georges FONTES.