CIRCULAIRE N° 708/DEF/DCSSA/RH/ENS relative aux épreuves des concours de recrutement des spécialistes du service de santé des armées.
Abrogé le 17 mars 2008 par : CIRCULAIRE N° 4267/DEF/DCSSA/RH/PF relative aux épreuves des concours pour l'attribution du niveau de qualification de praticien certifié du service de santé des armées. Du 14 janvier 2002NOR D E F E 0 2 5 0 0 2 8 C
À partir de 2002, conformément aux dispositions annoncées par l'arrêté cité en référence, les concours de recrutement des spécialistes connaîtront une nouvelle organisation. La présente circulaire a pour objet de communiquer aux candidats dans les différents concours de spécialités ainsi qu'aux autorités impliquées dans la préparation ou dans la composition des jurys, les modalités de déroulement des épreuves et la liste des thèmes constituant le support de cette préparation.
1. Principes généraux.
La nouvelle structure des concours de recrutement des spécialistes s'appuie sur la volonté de mettre en place un outil d'évaluation de l'aptitude du spécialiste à remplir les missions spécifiques du service de santé des armées et d'apprécier, en particulier, la compétence des candidats en matière d'expertise lorsqu'ils sont amenés à se prononcer sur des questions d'aptitude médicale.
Cette nouvelle orientation a pour conséquences un resserrement des jurys et un regroupement des sessions de concours dans certaines disciplines. Son élaboration a fait l'objet d'une large concertation pilotée par l'école d'application du service de santé des armées (EASSA).
Par ailleurs, les concours organisés jusqu'à maintenant en deux phases (admissibilité et admission en 5 épreuves) ne connaîtront plus que trois épreuves conditionnant directement l'admission.
Cette réforme a pour objectif :
d'éviter une redondance vis-à-vis des évaluations des acquis hospitaliers et universitaires ;
d'homogénéiser le déroulement des concours et favoriser la complémentarité au sein des jurys ;
de mieux apprécier la polyvalence des compétences acquises et les capacités à exercer une spécialité dans le cadre médico-militaire.
Au total, cette réforme s'inscrit dans une dynamique de simplification et de cohérence de la formation spécialisée.
2. Descriptifs des épreuves.
2.1. Première épreuve (cœff. 2) : titres, travaux, dossier militaire.
Les candidats seront invités à faire un exposé oral sur leur carrière et à présenter leurs titres et travaux colligés dans le mémoire préalablement remis aux membre du jury un mois avant la date du concours. La forme de l'exposé et le type de supports audiovisuels sont laissés au choix des candidats. Le jury avant d'entendre les candidats, déterminera dans chaque rubrique la valeur des critères pris en considération.
Les cœfficients à appliquer sont :
0,5 pour les titres civils et militaires ;
0,5 pour les travaux et publications ;
1 pour la qualité des services rendus, les récompenses et les décorations.
Pour cette dernière rubrique, il sera tenu compte en particulier :
des appréciations obtenues à chaque semestre hospitalier ;
de l'appréciation du directeur de l'école d'application ou du médecin chef de l'hôpital d'affectation portant notamment sur les aptitudes relationnelles, les qualités d'organisation et de commandement, les qualités militaires et le potentiel technique adapté aux missions du service.
Cet exposé oral n'excédera pas vingt minutes et à l'issue, pourra faire l'objet de questions de la part du jury.
2.2. Deuxième épreuve (cœff. 2) : épreuve de pratique médico-militaire et médico-administrative.
Composition écrite exposée oralement, cette épreuve devra permettre aux candidats de faire valoir leurs connaissances en matière d'administration, de gestion, de législation, de sélection appliquées au fonctionnement du service en temps de paix ou de conflit. La liste des questions communes à tous les concours de spécialité et les listes des thèmes médico-militaires spécifiques aux spécialités hospitalières, à la médecine des collectivités, aux spécialités de recherche, aux techniques médico-militaires, aux spécialités pharmaceutiques et à la médecine vétérinaire, figurent en annexe I (appendices 1, 2, 3 et 4).
Cette épreuve comportera deux questions avec un temps de préparation de trois heures. Elles seront choisies sur un thème général ou sur un thème appliqué à la discipline.
2.3. Troisième épreuve (cœff. 2) : épreuve de pratique technique.
Exposé oral de pratique technique, spécifique de la discipline concernée, à partir d'un thème clinique, d'une situation pratique ou d'un malade choisi par le jury. Cette épreuve permet de vérifier l'aptitude du futur spécialiste à faire face à des situations opérationnelles et/ou d'urgence quelle que soit sa spécialité. Elle doit permettre au candidat de faire preuve d'esprit d'analyse, de synthèse, de faire valoir ses qualités de clarté et d'expression orale et de faire ressortir ses compétences en matière d'expertise médico-militaire.
2.3.1. Spécialités médicales.
Épreuve orale de clinique appliquée aux armées sur une situation clinique construite à partir d'une liste de thèmes (annexe II, appendice 1) sélectionnés pour leur fréquence, les situations d'urgence de survenue potentielle en mission extérieure, leur incidence sur l'aptitude à l'exercice professionnel.
Cette liste est spécifique pour les candidats en médecine physique et réadaptation.
Le candidat dispose de deux heures de réflexion et de trente minutes d'exposé.
L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.2. Spécialités chirurgicales.
Épreuve orale de pratique chirurgicale sur un thème clinique de pathologie chirurgicale d'urgence.
Ce thème est choisi dans une liste concernant les gestes d'urgence (annexe II, appendice 2). Le candidat dispose de deux heures de réflexion et de quarante-cinq minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
Les candidats devront faire valoir leur capacité à prendre en charge les urgences chirurgicales dans des conditions d'isolement ; cette épreuve doit permettre au jury d'apprécier l'étendue de leurs connaissances transdisciplinaires, leur maturité chirurgicale et l'appropriation détaillée des protocoles opératoires ressortissant à l'urgence chirurgicale.
L'intervention discutée et décrite sera celle que le candidat jugera nécessaire chez un blessé ou malade dont la situation clinique aura été établie par le jury sous forme d'observation clinique courte et précise : Si plusieurs interventions concomitantes semblent nécessaires, le jury précisera celle qu'il souhaite voir exposer. Les candidats discuteront les procédés utilisables et établiront une stratégie chirurgicale selon les indications opératoires. Ils exposeront au tableau les données anatomiques nécessaires à la compréhension de l'intervention proposée, et décriront son déroulement ainsi que les soins pré et postopératoires.
2.3.3. Chirurgies spécialisées.
Épreuve de thérapeutique chirurgicale relevant de la discipline présentée et comportant l'exposé oral d'un thème clinique choisi par le jury (cf. annexe II, appendice 3). Les candidats discuteront et décriront l'intervention qui leur paraît indiquée ; ils exposeront succinctement au tableau les données anatomiques et physiopathologiques nécessaires à la compréhension de l'intervention choisie et discuteront les indications et contre-indications à retenir. Ils exposeront ensuite le déroulement de l'intervention et les soins pré et postopératoires qui s'y rapportent.
Le candidat dispose de deux heures de réflexion et de quarante-cinq minutes d'exposé.
À l'issue de l'exposé et pendant quinze minutes, les membres du jury auront la possibilité de poser au candidat des questions en relation avec le sujet traité ou avec le cadre nosologique correspondant.
Tous les membres du jury noteront les candidats. La critique de l'épreuve sera argumentée par le(s) membres) du jury relevant de la discipline du candidat.
2.3.4. Psychiatrie.
Épreuve orale de psychiatrie clinique appliquée aux armées à propos d'un malade choisi par le jury, selon les grands thèmes de la spécialité (annexe II, appendice 4).
Cette épreuve comporte l'examen et la présentation d'un malade choisi par le jury. Après analyse clinique, psychopathologique et thérapeutique, l'exposé devra comprendre la discussion des implications médico-militaires, sociales et/ou légales, d'expertise, ainsi que l'étude des droits éventuels à pension d'invalidité.
Le candidat dispose d'une heure pour examiner le patient, de deux heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.5. Réanimation-anesthésie.
Épreuve orale de pratique clinique avec examen d'un malade relevant de la spécialité avec indication d'anesthésie.
Le candidat dispose de quarante-cinq minutes pour l'examen, de quarante-cinq minutes de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.6. Imagerie médicale.
Épreuve de pratique d'imagerie comportant trois dossiers :
deux dossiers orientés sur une démarche diagnostique prenant en compte l'ensemble des données cliniques et paracliniques ;
le troisième met en valeur l'apport de l'imagerie pour la prise en charge thérapeutique et la surveillance évolutive d'un patient.
Le candidat dispose pour chaque dossier, de quarante, minutes de préparation avec rédaction d'un compte rendu détaillé et de vingt minutes d'exposé comportant la lecture du compte rendu.
Au terme de l'épreuve, le jury peut disposer de quinze minutes de discussion avec le candidat.
2.3.7. Médecine nucléaire.
Épreuve de pratique d'exercice avec étude de trois dossiers portant sur des investigations complémentaires ou fonctionnelles effectuées à l'aide de radioéléments artificiels ou sur leurs applications thérapeutiques :
le premier dossier concerne la contribution au diagnostic ;
le deuxième dossier se rapporte à l'aide à la prise en charge thérapeutique et au suivi évolutif d'un malade ;
le troisième dossier évalue les applications thérapeutiques des radioéléments en sources non scellées.
Le candidat dispose pour chaque dossier, de quarante minutes de préparation avec rédaction d'un compte rendu détaillé et de vingt minutes d'exposé comportant la lecture du compte rendu.
Au terme de l'épreuve, le jury peut disposer de quinze minutes de discussion avec le candidat.
2.3.8. Biologie clinique.
Épreuve de pratique à partir d'un thème relevant de la discipline. Ce thème, ainsi que les directives du jury pour le traiter, peuvent être différents selon l'origine des candidats, médecins ou pharmaciens.
Le candidat dispose de deux heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.8.1. Pour les candidats médecins.
Pour cette épreuve un dossier clinique et biologique (documents papier, lames, galeries d'identification, antibiogrammes, plaques de diagnostic sérologique, ...) seront fournis au candidat qui devra rédiger un exposé sur le diagnostic proposé, la stratégie des examens complémentaires à proposer et les règles les régissant. En outre, le candidat devra proposer au clinicien des conseils thérapeutiques et/ou prophylactiques et éventuellement préciser comment s'effectue dans les armées, la surveillance épidémiologique de la maladie diagnostiquée.
2.3.8.2. Pour les candidats pharmaciens.
Exposé oral à partir d'un thème concernant la biologie clinique : commentaire d'un bilan biologique comprenant des aspects méthodologiques et physiopathologiques. Les candidats seront jugés sur le caractère pratique de leur démarche face à une situation professionnelle.
2.3.9. Anatomie et cytologie pathologiques.
Pour cette épreuve un dossier clinique et anatomo-pathologique (documents papier, pièce macroscopique, lames colorées par technique standard...) seront fournis au candidat. Il disposera d'une heure pour examiner les documents et demander éventuellement au jury des investigations complémentaires (colorations spéciales, immuno-histochimie ...). À l'issue il devra rédiger un exposé sur les problèmes posés par la prise en compte de ce type de prélèvement, le diagnostic proposé, la stratégie des examens complémentaires à mettre en œuvre (intérêt diagnostique, pronostique, coût) et les règles régissant ces examens. Il devra en outre proposer au clinicien des conseils thérapeutiques et une orientation sur le pronostic.
Le candidat dispose de deux heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
Le thème sera choisi par le jury au sein d'une liste relevant de la discipline (annexe II, appendice 6).
2.3.10. Médecine des collectivités.
Exposé oral à partir d'un thème permettant l'application des techniques relevant, selon le cas, de la médecine du travail ou de la médecine de santé publique en milieu militaire et pouvant comporter l'analyse de documents et de données quantitatives (annexe lI, appendice 7).
Le candidat dispose de quatre heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.11. Pharmacie hospitalière.
Exposé oral à partir d'un thème concernant la pharmacie clinique :
commentaire d'une ordonnance ou de résultats d'un contrôle de la qualité de produits pharmaceutiques ;
étude d'un dossier de spécialité pharmaceutique ;
analyse d'un article portant sur la thérapeutique pharmaceutique.
Le candidat dispose de deux heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
Les candidats seront jugés sur le caractère pratique de leur démarche en situation professionnelle.
2.3.12. Spécialités pharmaceutiques (pharmacie spécialisée et pharmacie industrielle et biomédicale).
Exposé oral à partir d'un thème pratique ressortissant à la discipline (liste indicative en annexe II, appendice 8).
Le candidat dispose de trois heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.13. Spécialités de recherche.
Exposé oral de méthodologie expérimentale : le candidat devra bâtir et argumenter un projet de recherche à partir d'un thème expérimental sur un sujet concernant la discipline considérée. Le jury pourra mettre à la disposition des candidats les documents de son choix ; la bibliographie, éventuellement proposée au candidat dans la préparation de la troisième épreuve, pourra être en langue anglaise.
L'exposé comprendra trois parties :
une partie analytique et théorique sur la formalisation du problème ;
une partie expérimentale sur le(s) projets) d'étude(s) proposée(s) pour répondre à la question posée ;
une partie technique sur l'estimation financière, les délais de réalisation, les moyens en personnels etc., ainsi que sur les limites et les contraintes d'ordre technique et scientifique du projet.
Après un travail de réflexion d'une durée maximale de cinq heures, le candidat exposera son projet pendant une durée de trente minutes, suivie d'une discussion avec le jury pendant quinze minutes sur le contenu de son exposé.
2.3.14. Techniques médico-militaires.
Pour ces spécialités, le candidat dispose de quatre heures de réflexion (sauf pour les systèmes d'informations et de communication où la durée est portée à cinq heures) et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.14.1. Techniques d'organisation de la logistique santé.
Exposé oral d'un exercice pratique de mise en situation dans le domaine de l'organisation sanitaire opérationnelle sur un thème tactique ou d'organisation (liste en annexe II, appendice 9).
2.3.14.2. Médecine de la plongée.
Exposé oral de technique appliquée aux armées, spécifique de la médecine de la plongée, à partir d'un ou plusieurs thèmes (liste indicative en annexe II, appendice 9).
2.3.14.3. Médecine aéronautique et spatiale.
Exposé oral de technique appliquée aux armées, spécifique de la médecine aéronautique et spatiale portant sur un ou plusieurs thèmes concrets de pratique en centre d'expertise.
2.3.14.4. Hygiène nucléaire.
Exposé oral de technique appliquée aux armées spécifique de la médecine nucléaire portant sur un ou plusieurs thèmes ressortissant à la discipline (liste indicative en annexe II, appendice 9).
2.3.14.5. Systèmes d'informations et de communication.
Exposé oral à propos d'un sujet relevant du domaine de l'informatique de gestion, sur un projet de conception et de réalisation d'un système d'information et de communication avec présentation des implications sur l'organisation du service ou de ses établissements. Pour cette épreuve, le jury pourra mettre à la disposition des candidats les documents de son choix. Ces documents peuvent être en langue anglaise.
2.3.15. Médecine vétérinaire.
Le candidat dispose de cinq heures de réflexion et de trente minutes d'exposé. L'exposé peut être suivi de quinze minutes de discussion avec le jury.
2.3.15.1. Médecine vétérinaire : option « santé animale ».
Épreuve orale de santé animale appliquée aux armées.
Thème pratique présenté sous forme d'un dossier portant sur une problématique médico-chirurgicale ou de santé publique vétérinaire propre à une situation de soutien des forces.
L'exposé comprendra une discussion abordant des implications médico-militaires, d'expertise et de conseil et permettra d'apprécier les capacités de jugement et de décision du candidat en situation opérationnelle (liste indicative de thèmes en annexe II, appendice 10).
2.3.15.2. Médecine vétérinaire : option « hygiène des aliments ».
Épreuve orale d'hygiène des aliments appliquée aux armées.
Thème pratique présenté sous forme d'un, dossier portant sur l'hygiène des aliments, notamment en restauration collective militaire.
L'exposé doit comprendre une discussion abordant des implications médico-militaires, d'expertise et de conseil et permettra d'apprécier les capacités de jugement et de décision du candidat en situation opérationnelle (liste indicative des thèmes en annexe II, appendice 10).
Pour le ministre de la défense et par délégation :
Le médecin général, sous-direction ressources humaines,
Jean-François GOUTEYRON.
Annexes
ANNEXE I. Concours du deuxième degré. 2e épreuve médico-militaire.
APPENDICE 1. Partie commune à tous les concours de spécialité.
ORGANISATION GÉNÉRALE.
Le SSA : Missions. Organisation. Subordination.
La DCSSA : Missions. Organisation.
Le budget du SSA.
Les inspections du service de santé des armées.
Les consultants nationaux.
Les hôpitaux des armées.
La recherche dans le SSA.
Le ravitaillement sanitaire.
Le personnel du SSA :
catégories ;
notation ; recours ;
formation.
La communication dans le SSA.
Les projets d'établissement.
La démarche qualité.
Hygiène et sécurité du travail.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
La surveillance épidémiologique dans les armées.
Les immunisations dans les armées.
LÉGISLATION.
Le code de déontologie du médecin des armées.
Le secret professionnel médical.
La responsabilité civile et pénale du médecin des armées.
Les essais thérapeutiques. Les problèmes d'éthique. La loi Huriet.
La sécurité informatique.
Le droit international humanitaire. Les conventions de Genève.
LE SERVICE DE SANTÉ EN OPÉRATIONS.
Le soutien sanitaire des forces en opérations : organisation générale, fonctionnement.
L'hygiène en situation d'exception.
Le risque NBC dans les armées.
La mise en condition sanitaire avant un départ en mission extérieure.
Les actions civilo-militaires impliquant le SSA.
APPENDICE 2. Thèmes médico-militaires spécifiques aux concours hospitaliers.
ADMINISTRATION, GESTION RELATIVES AUX HÔPITAUX DES ARMÉES (HA).
Rôles et responsabilités du chef de service d'un hôpital d'instruction des armées (HIA).
Le droit aux soins en milieu militaire et civil.
Les indicateurs d'activité et l'évaluation médicale. Le PMSI.
Le ravitaillement sanitaire courant, la gestion et acquisition des matériels d'équipement.
Règles de stockage et de prescription des médicaments stupéfiants.
PRATIQUE PROFESSIONNELLE.
L'accréditation des établissements de santé.
Les guides de bonnes pratiques.
Les accidents d'exposition au sang.
La protection sanitaire du personnel hospitalier.
L'hygiène hospitalière. L'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales.
La gestion des déchets à l'hôpital.
L'hémovigilance.
La transfusion sanguine (TS) en temps de paix et de conflit.
Les autres vigilances : matériovigilance, pharmacovigilance.
Sélection et aptitude dans les armées.
Les examens systématiques et visites médicales périodiques. L'expertise médicale. Aptitude initiale et révisionnelle.
Les certificats médicaux.
Les congés liés à l'état de santé.
Les pensions militaires d'invalidité.
Principes de prise en charge de patients par spécialité.
La prise en charge de la douleur à l'hôpital.
La prise en charge des urgences à l'hôpital.
LÉGISLATION.
Les ordonnances de 1996
Le droit et l'information du patient.
Législation des prélèvements d'organes et des autopsies dans les hôpitaux des armées.
LE SERVICE DE SANTÉ EN OPÉRATIONS.
Les étapes techniques de la chaîne d'évacuation sanitaire avec en particulier :
le triage ;
la prise en charge dans une formation sanitaire de campagne ;
les évacuations sanitaires.
Le ravitaillement sanitaire.
Les moyens de la chaîne santé opérationnelle.
APPENDICE 3. Thèmes médico-militaires spécifiques à la médecine des collectivités (liste non limitative).
Les congés liés à l'état de santé.
Les certificats médicaux.
Les pensions militaires d'invalidité.
La réparation des maladies et des accidents du travail en service.
Examens systématiques et visites périodiques.
Aptitude dans les armées.
L'expertise médicale : aptitude initiale et révisionnelle.
Gestion des risques technologiques.
Gestion d'un risque infectieux contagieux en milieu industriel.
Organisation de la radioprotection dans les armées.
Prévention des toxicomanies.
Accidents d'exposition au sang.
Protection sanitaire du personnel hospitalier.
Hygiène, sécurité du travail et prévention au ministère de la défense.
Hygiène et sécurité dans l'emploi des personnels en opération.
APPENDICE 4. Thèmes médico militaires spécifiques aux spécialités de recherche, aux techniques médico-militaires, aux spécialités pharmaceutiques non hospitalières et à la médecine vétérinaire (listes non limitatives).
1 Spécialités de recherche.
Organisation de la recherche biomédicale de défense et facteurs humains au sein de la défense nationale et des armées étrangères (Europe, OTAN, etc.).
Les nouvelles formes d'opérations extérieures et leurs implications pour la recherche biomédicale de la défense.
Le rôle de la recherche biomédicale de défense face aux risques majeurs, qu'ils soient naturels ou liés à des activités subversives.
Identification et traçabilité des risques encourus par les militaires en opérations extérieures et des conséquences biomédicales qu'ils sont susceptibles d'entraîner.
Éthique, réglementation et sécurité de l'expérimentation humaine, animale et biologique.
Incidences physiologiques et psychologiques des situations opérationnelles : stress, agressions sensorielles, environnements climatiques, exercices physiques, rupture de rythmes, fatigue, charge mentale, conditions de travail, etc.
Incidences médico-militaires des nouvelles technologies dans les systèmes d'armes et des équipements individuels.
Protection, prévention et traitement du combattant contre les risques liés aux armes conventionnelles traditionnelles (brûlures, traumatismes sonores, ...) et nouvelles (laser, rayonnements électromagnétiques, armes thermobariques, ...).
Protection, prévention et traitement du combattant contre les risques liés aux armes non conventionnelles : nucléaire, biologique et chimique.
Protection, prévention et traitement contre les risques infectieux en campagne : vaccination, maladies émergentes, approvisionnement en eau, péril fécal.
2 Techniques médico-militaires.
2.1 Techniques d'organisation de la logistique santé.
L'hygiène dans les armées.
L'environnement.
L'épidémiologie.
L'expertise.
L'aptitude.
Législation et réglementation sanitaires en santé publique et dans les armées.
Organisation du service de santé des armées.
Le candidat rédige une correspondance vers le commandement et/ou l'autorité technique et/ou l'échelon technique subordonné.
2.2 Médecine de plongée.
Le ravitaillement des unités de plongée.
Missions et organisation de la plongée dans les trois armées et la gendarmerie.
Le personnel plongeur des armées.
Les infirmiers hyperbaristes.
Les équipements de protection individuelle.
Logistique santé des opérations en plongée.
Soutien santé à distance des opérations de plongée.
Évacuations sanitaires à la mer des accidents de plongée.
Soutien santé et triage pour le sauvetage des sous-marins.
Les stanag médicaux de l'OTAN applicables en opérations de plongée.
2.3 Médecine aéronautique et spatiale.
Sélection et aptitude dans les armées.
Les normes médicales d'aptitude aux emplois du personnel navigant (civil et militaire).
Les modalités de surveillance du personnel navigant dans les armées.
Le rôle du médecin chargé de la surveillance du personnel navigant.
La sélection médicale du personnel navigant.
Les procédures réglementaires de recours en cas d'inaptitude aux emplois du personnel navigant.
L'organisation de l'aviation civile internationale.
Les évacuations sanitaires aériennes.
2.4 Hygiène nucléaire.
La réglementation nationale en radioprotection.
La réglementation propre à la défense en radioprotection.
L'organisation nationale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.
L'organisation propre à la défense de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.
L'intervention du service de santé des armées en cas d'accident à caractère radiologique.
2.5 Systèmes d'informations et de communications.
Les ordonnances de 1996 et l'informatisation du système national de santé.
L'organisation de l'informatique du ministère de la défense.
L'organisation de l'informatique du SSA.
Les recommandations de la CNIL pour les systèmes d'information de santé.
Droits et informations du patient.
IM 500 et département d'information hospitalière.
Sécurité des systèmes d'information.
Couverture fonctionnelle des grands systèmes d'information du SSA.
Les réseaux du SSA.
Systèmes d'information et démarche qualité.
Médicalisation des systèmes d'information : MSI.
Information du dossier médical et du dossier de santé.
Télémédecine en France et dans les armées.
3 Spécialités pharmaceutiques non hospitalières
(pharmacie spécialisée et pharmacie industrielle et biomédicale).
Gestion et acquisition des matériels d'équipement.
Marchés de l'État.
Loi sur les installations classées pour la protection de l'environnement appliquée au ministère de la défense.
La loi sur les déchets appliquée aux organismes du SSA.
Les bonnes pratiques pharmaceutiques.
Paramètres de validation d'une méthode analytique.
Assurance qualité.
Qualification des installations industrielles.
Accréditation des laboratoires.
Interaction, contenu, contenant.
Réglementation relative au plomb et à l'amiante.
Code de l'environnement.
Pollution atmosphérique et industrielle.
Contrôle de la qualité des eaux.
Écotoxicologie.
Les vigilances pharmaceutiques.
Les dossiers d'AMM.
La pharmacopée.
Injectables, stérilisation, lyophilisation.
Fabrication et contrôle qualité.
Le conditionnement des médicaments.
4 Médecine Vétérinaire
(santé animale et hygiène alimentaire).
Vétérinaire biologiste des armées au sein du service de santé des armées : statut, organisation, missions, formation continue.
Législation et réglementation vétérinaire appliquée aux armées.
Aspects sanitaires et administratifs des effectifs animaux des armées.
Organisation du ravitaillement sanitaire des formations vétérinaires des armées.
Aspects sanitaires et administratifs de l'hygiène des aliments.
Pharmacie vétérinaire, médicaments vétérinaires.
ANNEXE II. 3e épreuve : épreuve de technique appliquée aux armées.
APPENDICE 1. Liste des thèmes spécifiques aux groupements des spécialités médicales (liste non limitative).
TRONC COMMUN AUX SPÉCIALITÉS MÉDICALES.
Cardio-vasculaire.
1. Douleurs thoraciques.
2. Dyspnées aiguës.
3. Perte de connaissance brève.
4. HTA.
5. Insuffisance cardiaque.
6. Maladie thromboembolique.
7. Traitement anticoagulant.
Dermatologie.
1. Dermohypodermites bactériennes.
2. Exanthème fébrile.
3. Maladies sexuellement transmissibles.
Pathologie digestive.
1. Diarrhées aiguës.
2. Douleurs abdominales.
3. Hémorragies digestives.
4. Hépatomégalies.
5. Ictères.
6. Cirrhoses.
7. Hépatites aiguës.
Endocrinologie.
1. Diabète sucré.
2. Dysthyroïdies.
3. Hypercalcémies.
4. Hypoglycémies.
5. Insuffisance surrénale.
Hématologie.
1. Adénopathies.
2. Anomalies de la numération formule sanguine.
3. Purpura ; syndromes hémorragiques diffus.
4. Splénomégalies.
Pathologie infectieuse et tropicale.
1. États fébriles.
2. Infections par le VIH.
3. Paludisme.
4. Syndromes méningés.
5. Antibiothérapie.
Médecine interne.
1. Alcoolisme chronique.
2. Toxicomanies.
3. VS élevée.
4. Corticothérapie.
Néphrologie.
1. Dyskaliémies.
2. Hématuries.
3. Protéinuries.
4. Infections urinaires.
5. Insuffisance rénale.
Neurologie.
1. Accidents vasculaires cérébraux.
2. Céphalées aiguës.
3. Comas non traumatiques.
4. Compressions médullaires non traumatiques.
5. Syndromes confusionnels.
Pneumologie.
1. Épanchement pleural.
2. Pneumothorax.
3. Maladie asthmatique.
4. Pneumopathies aiguës.
5. Maladie tuberculeuse
Rhumatologie.
1. Déminéralisations osseuses.
2. Lombalgies.
3. Névralgies sciatiques.
4. Monoarthrites aiguës.
5. Polarthrites aiguës.
6. Spondylarthropathies.
Divers.
1. Accidents d'exposition au sang.
2. Transfusion sanguine.
3. Traitement de la douleur.
LISTE SPÉCIFIQUE À LA MÉDECINE PHYSIQUE ET DE RÉADAPTATION.
Le programme proposé (forme préliminaire à étoffer ultérieurement) s'articule autour de 4 grands thèmes généraux :
traumatologie ;
neurologie ;
rhumatologie ;
divers.
Il exclut volontairement les pathologies spécifiques de l'enfant (type affections neuro-musculaires).
Traumatologie.
1. Traumatismes des membres (fractures, luxation, entorses, ...).
2. Traumatismes du rachis.
3. Traumatismes du thorax.
4. Traumatismes du bassin.
5. Lésions post-traumatiques des tendons et des muscles.
6. Lésions post-traumatiques des nerfs périphériques (type plexus brachial).
7. Amputations des membres inférieurs (toutes étiologies, tous niveaux).
8. Brûlures (toutes formes cliniques).
9. Polytraumatisés.
Neurologie.
1. Accidents vasculaires cérébraux (toutes formes cliniques).
2. Traumatismes cranio-encéphaliques (toutes formes cliniques).
3. Blessés médullaires (toutes formes cliniques).
4. Polyneuropathies d'origine médicale (polynévrites, polyradiculonévrites, ...).
5. Sclérose en plaques (toutes formes cliniques).
6. Maladie de Parkinson (toutes formes cliniques).
7. Poliomyélite (au stade séquellaire).
Rhumatologie.
1. Polyarthrite rhumatoïde (toutes formes cliniques).
2. Pelvispondylite rhumatismale (toutes formes cliniques).
3. Coxarthrose (toutes formes cliniques).
4. Gonarthrose (toutes formes cliniques).
5. Lombarthrose (toutes formes cliniques).
6. Cervicalgies et radiculopathies des membres supérieurs (toutes formes cliniques).
7. Lombalgies et radiculopathies des membres inférieurs (toutes formes cliniques).
8. Les vices architecturaux du rachis (scoliose, cyphose, ...).
9. L'épaule douloureuse (toutes formes cliniques).
10. L'algodystrophie (toutes formes cliniques).
Divers.
1. Rééducation et réadaptation fonctionnelle et chirurgie thoracique.
2. Rééducation et réadaptation fonctionnelle et chirurgie abdominale.
3. Les insuffisances respiratoires et le réentraînement à l'effort.
4. Les insuffisances cardiovasculaires et le réentraînement à l'effort.
En dehors des connaissances spécifiques de médecine physique et de réadaptation, le candidat doit faire preuve de l'acquisition des connaissances médicales et chirurgicales fondamentales, indispensables à la prise en charge globale de ces différentes pathologies.
APPENDICE 2. Liste des thèmes spécifiques aux groupements des spécialités chirurgicales (liste non limitative).
1. Plaies cranio-cérébrales, hématomes extraduraux, trépanations, traumatiques du rachis cervical.
2. Plaies des vaisseaux axillo-sous-claviers.
3. Plaies des vaisseaux ilio-fémoraux.
4. Plaies des vaisseaux fémoro-poplités.
5. Plaies de l'axe jugulo-carotidien et plaies du cou (trachée, oesophage).
6. Plaies du coeur et cardiorraphie.
7. Splénectomie en urgence.
8. Plaies du foie et laparotomie d'hémostase « laparotomie écourtée ».
9. Traumatismes thoraco-abdominaux droits et gauches avec indication du geste à décrire.
10. Soit drainage pleural et geste abdominal d'hémostase.
11. Soit thoracotomie d'hémostase (wedge resection, contrôle d'une intercostale et abord abdominal simple).
12. Plaies des colons et colostomie, plaies du grêle et résections.
13. Plaies abdomino-pelvi-fessières (rectum, urètre, fesse).
14. Plaies du rein et néphrectomie d'hémostase.
15. Plaies de l'épaule.
16. Fractures ouvertes de l'humérus.
17. Fractures ouvertes du coude.
18. Fractures ouvertes de l'avant-bras.
19. Fractures ouvertes du poignet.
20. Plaies de la paume de la main et prise en charge immédiate.
21. Plaies de la hanche.
22. Fractures ouvertes du fémur.
23. Fractures ouvertes du genou.
24. Fractures ouvertes de la jambe.
25. Fractures ouvertes de la cheville.
26. Pied de mine.
27. Amputations de jambe.
APPENDICE 3. Liste des thèmes spécifiques aux chirurgies spéciales.
OPHTALMOLOGIE.
Traumatologie.
1. Traitement des plaies du globe oculaire avec/sans corps étranger intraoculaire.
2. Recouvrement conjonctival.
3. Traitement chirurgical des plaies des paupières et des voies lacrymales.
4. Traitement chirurgical des fractures du plancher orbitaire.
Segment antérieur.
1. Chirurgie de la cataracte par phacoémulsification.
2. Techniques chirurgicales de traitement du glaucome chronique.
3. Interventions combinées cataracte-glaucome.
4. Traitement chirurgical du ptérygion.
5. Kératoplastie perforante.
6. Techniques de chirurgie réfractive.
Techniques chirurgicales dans le décollement de rétine.
1. Indentation sclérale.
2. Vitrectomie, techniques de tamponement endo-oculaire.
3. Chirurgie maculaire.
Chirurgie du strabisme.
Techniques de renforcement et d'affaiblissement des muscles droits et des muscles obliques.
Voies lacrymales.
1. Traitement chirurgical des obstructions des voies lacrymales.
2. Dacryocystectomie.
Paupières.
1. Traitement chirurgical de l'entropion et de l'ectropion.
2. Traitement chirurgical du ptôsis.
3. Exérèse d'une tumeur des paupières.
Orbite.
1. Orbitotomies.
2. Exérèse d'une tumeur de l'orbite.
3. Énucléation ; prothèse.
4. Exentération orbitaire.
CHIRURGIE PLASTIQUE
(médecine opératoire).
1. Reconstruction mandibulaire par lambeau composite du péroné.
2. Reconstruction mammaire par lambeau pédicule de muscle grand dorsal et prothèse.
3. Reconstruction mammaire par lambeau de muscle grand droit (tram pédiculé ou libre).
4. Reconstruction mammaire par lambeau d'épiploon dans le cadre d'une mastectomie avec conservation de l'étui cutané.
5. Couverture d'un coude par lambeau de grand dorsal.
6. Couverture d'une perte de substance face dorsale de la main par lambeau interosseux postérieur.
7. Couverture du scarpa par lambeau de Taylor (grand droit).
8. Couverture du scarpa par lambeau de tenseur du fascia lata.
9. Couverture d'une escarre sacrée par lambeau de grand fessier.
10. Couverture d'une perte de substance cutanée 1/4 supérieur de jambe par lambeau de soléaire.
11. Couverture d'une perte de substance cutanée du genou gauche par lambeau sural postéro-latéral.
12. Couverture d'une perte de substance cutanée exposant le tendon du jambier antérieur par lambeau sural postéro-latéral.
13. Couverture d'une perte de substance cutanée par lambeau supra-malléolaire latéral.
14. Reconstruction d'une perte de substance osseuse fémur de 10 cm par lambeau fibulaire.
15. Correction d'une énophtalmie par greffon d'origine crânienne.
CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
(médecine opératoire).
1. Sous-mandibulectomie (= sous maxillectomie).
2. Parotidectomie totale conservatrice du nerf facial.
3. Coronoidectomie : voie d'abord endobuccale.
4. Coronoidectomie : voie d'abord cutanée large.
5. Condylectomie (condyle mandibulaire).
6. Ostéotomie Lefort bas.
7. Ostéotomie sagittale des branches montantes mandibulaires d'Obwegeiser ou d'Epker.
8. Reconstruction mandibulaire par lambeau libre de péroné.
9. Reconstruction osseuse alvéolaire par lambeau calvarial (ou comblement du sinus maxillaire).
10. Rhinopoiëse.
11. Otopoiëse.
12. Reconstruction de la joue par lambeau musculo-cutané pédicule de grand dorsal.
13. Chirurgie palliative de la paralysie faciale.
14. Ligature de l'artère carotide externe en urgence (à son point d'élection).
15. Expansion du cuir chevelu pour alopécie cicatricielle.
ORL.
1. Tympanoplasties en technique fermée et en technique ouverte.
2. Neurolyse faciale post-traumatique par voie postérieure.
3. Traitement chirurgical de l'otospongiose.
4. Ligature de l'artère maxillaire interne.
5. Cordectomie.
6. Laryngectomie fronto-latérale (ou laryngectomie frontale antérieure de Tucker).
7. Laryngectomie totale.
8. Parotidectomie totale.
9. Loboisthmectomie thyroïdienne (ou thyroïdectomie totale pour cancer).
10. Cervicotomie exploratrice (pour plaie cervicale).
11. Laryngectomie horizontale supracricoïdienne avec crico-hyoïdo-épiglottopexie.
12. Trachéotomie.
13. Amygdalectomie.
14. Ligature de l'artère carotide externe.
NEURO-CHIRURGIE.
1. Traitement d'un anévrysme supraclinoïdien droit rompu.
2. Traitement d'un glioblastome frontal droit.
3. Traitement d'un astrocytome temporal gauche.
4. Traitement d'un méningiome parasagittal prérolandique gauche.
5. Traitement d'un méningiome du jugum sphénoïdal.
6. Traitement d'un méningiome de la tente du cervelet.
7. Traitement d'un méningiome de la face postérieure du rocher situé en arrière du MAI et de 4 cm.
8. Traitement d'un méningiome de la pointe du rocher.
9. Traitement d'une tumeur hypophysaire.
10. Traitement d'une névralgie faciale par conflit vasculaire.
11. Traitement d'un neurinome de l'acoustique.
12. Traitement d'un astrocytome cérébelleux.
13. Traitement d'une fracture cervicale déplacée responsable de troubles neurologiques incomplets.
14. Traitement d'une hernie discale lombaire.
15. Traitement d'une myélopathie cervicale.
16. Traitement d'une compression médullaire lente par neurinome lombaire.
17. Traitement d'une plaie cranio-cérébrale fronto-orbitaire.
18. Traitement d'une plaie cranio-cérébrale transfixante bifrontale.
19. Conduite à tenir pendant les quarante-huit premières heures devant un traumatisme crânien.
APPENDICE 4. Liste des thèmes spécifiques à la psychiatrie (liste non limitative).
1. Les questions d'aptitude.
2. L'hospitalisation en psychiatrie.
3. Les congés liés à l'état de santé.
4. L'expertise.
5. La protection des malades mentaux.
6. Les incidences en criminologie et en matière de poursuites judiciaires.
7. La pathologie de guerre et le contexte opérationnel.
8. Le secret médical.
9. Les règles de déontologie.
10. Les aspects de la responsabilité médicale.
La testologie est d'une aide fréquente en pratique psychiatrique médico-militaire, principalement dans sa composante d'expertise. On se reportera au polycopié édité en 1997 par l'EASSA : les tests mentaux. Sensibilisation aux tests les plus utilisés en clinique psychiatrique.
APPENDICE 5. Liste des thèmes spécifiques à la biologie clinique.
THÈMES POUR LES CANDIDATS MÉDECINS.
1. La menace biologique : diagnostic au laboratoire des principaux agents biologiques, mesures de prophylaxie.
2. L'activité transfusionnelle : rôle du laboratoire, accidents et incidents transfusionnels.
3. Fonctionnement d'un laboratoire en OPEX.
4. Les plaies et brûlures de guerre : diagnostic au laboratoire et prévention des complications infectieuses (primaires et secondaires).
5. Les maladies hydriques : diagnostic au laboratoire, surveillance de l'eau de boisson et des eaux de baignade dans les armées, conseils prophylactiques.
6. Les toxi-infections alimentaires : diagnostic au laboratoire, surveillance de l'alimentation dans les armées, conseils prophylactiques.
7. Les accidents d'exposition au sang : bilan initial et surveillance post-exposition au laboratoire, conseils prophylactiques.
8. Les infections nosocomiales : rôle du laboratoire dans le diagnostic, le conseil en antibiothérapie et la surveillance épidémiologique.
9. Les ictères et hépatites : diagnostic au laboratoire, surveillance épidémiologique, conseils prophylactiques.
10. Les fièvres au retour d'outre-mer (fièvres hémorragiques incluses) ; prise en compte des prélèvements, diagnostic au laboratoire, surveillance épidémiologique, conseils prophylactiques.
11. Le paludisme : diagnostic au laboratoire, surveillance épidémiologique, mesures prophylactiques.
12. Les maladies transmises par les poux et les tiques : diagnostic au laboratoire, mesures prophylactiques.
13. Les leishmanioses : diagnostic au laboratoire, mesures prophylactiques.
14. Les diarrhées : diagnostic au laboratoire, mesures prophylactiques.
15. Les maladies sexuellement transmissibles : diagnostic au laboratoire, mesures prophylactiques.
16. La grippe et les infections respiratoires : diagnostic au laboratoire, surveillance épidémiologique, mesures prophylactiques.
17. Les syndromes mononucléosiques : diagnostic au laboratoire, diagnostic étiologique.
18. L'hyperéosinophilie : diagnostic au laboratoire, diagnostic étiologique.
19. Les méningites : diagnostic au laboratoire, surveillance épidémiologique, mesures prophylactiques.
20. Les morsures de chiens et chats : diagnostic au laboratoire des complications infectieuses, mesures prophylactiques.
THÈMES POUR LES CANDIDATS PHARMACIENS CHIMISTES.
1. L'équilibre acido-basique.
2. L'équilibre hydroélectrolytique.
3. Les anémies.
4. Les dysglobulinémies.
5. Les états inflammatoires.
6. Les troubles endocriniens (surrénales, thyroïde, parthyroïdes, pancréas endocrine, ovaire, ...).
7. Les troubles métaboliques (glucidique, lipidique, phospocalcique, martial).
8. L'hypertension artérielle.
9. Les états diabétiques.
10. Les troubles de la fonction hépatique.
11. Le syndrome infectieux.
12. Le syndrome néphrotique.
13. Les états cancéreux.
14. La pathologie cardiaque.
15. Les intoxications médicamenteuses.
16. Les conduites addictives.
17. Les intoxications alcooliques.
18. Les intoxications environnementales (monoxyde de carbone, plomb, acide cyanhydrique).
APPENDICE 6. Liste des thèmes spécifiques d'anatomie et cynopathologie clinique
1. Diagnostic d'une tumeur cutanée pigmentée.
2. Diagnostic d'une lésion granulomateuse.
3. Diagnostic cytologique ou histologique d'un nodule thyroïdien.
4. Diagnostic cytologique et histologique d'un nodule pulmonaire.
5. Diagnostic d'une adénopathie (adénites et lymphomes les plus fréquents).
6. Interprétation d'une biopsie ostéo-médullaire (infections et pathologie tumorale courante).
7. Interprétation d'une biopsie digestive non tumorale.
8. Diagnostic et pronostic d'une hépatite.
9. Diagnostic cytologique et histologique d'un nodule hépatique.
10. Diagnostic d'un nodule ou de microcalcifications mammaires.
11. Diagnostic cytologique et histologique d'un épanchement séreux pleural.
12. Diagnostic d'une tumeur ou pseudo-tumeur myxoïde.
13. Diagnostic d'une tumeur à cellules claires.
14. Diagnostic d'une tumeur à petites cellules rondes.
15. Diagnostic d'une tumeur ou pseudo-tumeur à cellules fusiformes.
16. Dépistage cytologique et diagnostic histologique des lésions du col utérin.
17. Diagnostic d'une lésion d'aspect tumoral du testicule.
18. Diagnostic des principales infections et parasitoses à traduction histologique.
19. Diagnostic des complications d'une immunodépression.
20. Prise en compte et apport diagnostic d'un examen extemporané.
APPENDICE 7. Liste des thèmes spécifiques de médecine des collectivités.
MÉDECINE DU TRAVAIL
(exemples).
Gestion globale d'un risque industriel majeur à l'échelle d'un bassin d'emploi, en particulier en tant que conseiller régional ou local en médecine de prévention.
Gestion globale d'un risque technologique impliquant les armées en OPEX ou à l'occasion d'intervention au profit des populations.
Analyse de documents et/ou de données quantitatives touchant un problème d'actualité en matière de santé au travail, que ce soit dans des domaines juridiques ou éthiques (aptitude, droit au travail...) ou encore toxicologiques, notamment dans le cadre de questions intéressant la veille sanitaire.
SANTÉ PUBLIQUE EN MILIEU MILITAIRE.
1. Le processus de santé des collectivités appliqué aux problèmes de santé publique dans les armées : évaluation initiale, choix de priorité, planification et mise en oeuvre des actions, supervision, formation et évaluation finale.
2. Évaluation d'un problème de santé publique dans les armées.
3. Évaluation de l'efficacité des actions de lutte (problèmes de santé publique dans les armées).
4. La surveillance épidémiologique dans les armées.
5. Économie et santé.
6. Pratique des essais cliniques dans les armées.
7. Les infections nosocomiales dans les armées.
8. Intervention dans le cadre des ACM (actions civilo-militaires).
9. Santé humanitaire.
10. Expertise de situation d'épidémie, de catastrophe.
11. Expertise dans le domaine de l'environnement.
12. Environnement et santé.
13. Expertise dans le domaine de l'assainissement.
14. La gestion d'une situation de crise.
15. Information, communication et éducation en santé publique.
16. Le SSA et l'organisation de la santé en France.
APPENDICE 8. Liste des thèmes spécifiques aux spécialités pharmaceutiques.
PHARMACIE SPÉCIALISÉE.
1. Commentaires de résultats d'une analyse (eau, air, effluents industriels, contrôle d'atmosphère).
2. Commentaires à propos d'un rapport ou d'un dossier technique (produit industriel, dossier de qualification d'une installation industrielle, dossier d'ICPE).
3. Commentaires d'un dossier de validation d'une méthode d'analyse.
4. Commentaires d'un article scientifique.
PHARMACIE INDUSTRIELLE ET BIO-MÉDICALE.
Commentaire :
d'un protocole de fabrication d'un médicament, d'un dossier de validation de protocole ;
d'un dossier de lot de fabrication d'un médicament, d'un contrôle de qualité d'un lot de médicaments ;
d'un dossier de qualification d'une installation liée à la fabrication d'un médicament ou d'une chaîne de production ;
d'un dossier de validation d'une méthode d'analyse.
APPENDICE 9. Liste des thèmes spécifiques aux différentes spécialités de technique médico-militaire. (liste non limitative).
1 Techniques d'organisation de la logistique santé.
1.1 Médecins des armées.
Le SSA en situation de crise, de catastrophe.
Les plans de secours nationaux.
L'assistance médicale aux populations.
Montage et gestion d'un camp de réfugiés.
Le SSA en opérations.
Planification du soutien sanitaire et médical d'une force nationale, multinationale.
Les grandes fonctions du soutien santé en opération :
les étapes techniques de la chaîne médicale des évacuations, de la relève à l'arrivée dans une formation de traitement d'infrastructure : principes, organisation, fonctionnement, moyens ;
la chaîne du ravitaillement sanitaire ;
le soutien vétérinaire ;
les autres fonctions.
La logistique sanitaire opérationnelle multinationale (OTAN, ONU, UEO, ...).
Coopération et interopérabilité des services de santé.
Les risques NBC liés aux armes ou à l'environnement technologique.
Législation et droit en situation opérationnelle.
Les réservistes du SSA.
La montée en puissance des formations sanitaires de campagne.
Les actions civilo-militaires (ACM).
Le concept RECAMP.
Communication en situation opérationnelle.
Évolutions technologiques et soutien médical opérationnel.
Démarche qualité en opérations.
Démarche évaluation en opérations.
Environnement, hygiène et sécurité en opération.
1.2 Pharmaciens chimistes des armées.
Le ravitaillement sanitaire en temps de paix.
Le SSA et la professionnalisation.
La formation continue.
La pharmacie centrale des armées.
Les équipements du SSA.
Le budget du ministère de la défense et les ressources financières du SSA.
Les marchés publics.
Les bonnes pratiques de distribution en gros des médicaments.
Sécurité sanitaire, veille sanitaire : vigilances et traçabilités.
Le concept de gestion qualité.
La communication dans le SSA.
La gestion des personnels dans un établissement de ravitaillement du service de santé des armées.
L'hygiène et la sécurité du travail.
Place de la réserve dans le SSA.
La coopération du SSA et du service public hospitalier.
Le ravitaillement sanitaire du temps de crise.
Le rôle du pharmacien chimiste des armées en opérations.
Les déchets d'activité de soins en OPEX.
2 Médecine de la plongée.
Les méthodes de plongée militaire, professionnelle et de loisir.
Physiologie de la plongée et de l'hyperbarie.
Physiopathologie, pathologie, prévention et thérapeutique des accidents de plongée.
Organisation, fonctionnement et sécurité dans un centre de médecine hyperbare.
Les effets à long terme de la plongée et de l'hyperbarie.
Sauvetage des sous-marins.
Biophysique de la décompression. Tables et ordinateurs de plongée.
L'oxygénothérapie hyperbare : méthodes, matériel, indications, contre-indications.
La plongée en apnée.
Organisation de la plongée professionnelle et de la plongée de loisir.
Aptitude, sélection et expertise médicale du personnel plongeur.
Épidémiologie des accidents de plongée. Accidentologie appliquée.
Méthodes expérimentales appliquées à la plongée.
Études contrôlées, analyses rétrospectives et méta-analyses.
Les équipements de protection individuelle en plongée et en hyperbarie.
Expertises de matériels et de procédures.
Bases de données bibliographiques.
Rédaction d'un article scientifique.
3 Hygiène nucléaire.
Organisation de la radioprotection et de la sûreté nucléaire au plan national et son application au sein de la défense.
Réglementation en radioprotection.
Détection, mesure, diagnostic et traitement des expositions aux rayonnements ionisants.
Conduite à tenir devant un accident radiologique ou nucléaire : organisation des moyens et traitement des radio-contaminés.
APPENDICE 10. Liste des thèmes spécifiques aux spécialités de médecine vétérinaire.
1 Médecine vétérinaire : option « santé animale ».
Utilisation des chiens militaires en opération.
Risques liés aux animaux errants et aux animaux sauvages.
Affections dominantes au sein des effectifs animaux militaires.
Maîtrise et contrôle de l'environnement biologique en opération.
Pratique de l'expérimentation animale au sein des établissements ressortissant au ministère de la défense.
Visites d'achat d'animaux au profit de la défense.
Prophylaxie dans les effectifs équins et canins des armées.
2 Médecine vétérinaire : option « hygiène alimentaire ».
Enquête toxi-infection alimentaire en opération.
Expertise qualité de matière première (denrées à risque, eau).
Expertise lors de la conception et de la mise en place d'une restauration collective.
Évaluation d'organismes de restaurations collectives à la demande du commandement.
Interprétations d'examens de laboratoires en situation dégradée.
Évaluation (audit) des activités vétérinaires d'une région militaire à partir d'une base documentaire.
Risque N, B ou C sur une chaîne alimentaire en opération.
Expertise sur un risque biologique (zoonotique) à partir de denrées alimentaires.
Maîtrise et contrôle de l'environnement biologique en opération.