CIRCULAIRE N° 1556/DEF/EMAA/BORH/ORG à la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 modifiée, portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant.
Du 13 juillet 2001NOR D E F L 0 1 5 1 8 1 6 C
La circulaire 1501 /DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 est modifiée comme suit :
1.
Dans le point « 1. Les attributions ».
1.1.
Attributions du technicien.
Militaire technicien de l'air.
Ajouter le texte suivant à la fin du paragraphe :
« Pour ce personnel, les monographies d'emploi ont été renommées « Domaines d'activité ». Ces domaines d'activité définissent l'amplitude et la profondeur de son intervention. »
2.
Annexe 20.
Remplacer l'annexe 20 par l'annexe jointe ci-après.
Pour le ministre de la défense et par délégation :
Le général, sous-chef plans-finances de l'état-major de l'armée de l'air,
Philippe TILLY.
Annexe
ANNEXE 20. Spécialités 21,22,23,25,26,27,32,33,34,35,36,38,57.
Contenu
MILITAIRES TECHNICIENS DE L'AIR.
Contenu
DOMAINE D'ACTIVITÉ DU MILITAIRE TECHNICIEN DE L'AIR.
21103 « Mécanicien mise en œuvre avion ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Mécanicien mise en œuvre avion » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des aéronefs et de la maintenance des équipements de son secteur d'activité.
Les dépannages et les remises en état ne peuvent pas lui être confiés.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 1) :
lavage et dégivrage aéronef ;
changement de configuration, nettoyage intérieur des aéronefs ne possédant pas des dispositifs de sécurité pyrotechnique ;
guidage aéronef ;
stationnement aéronef (arrimage, protection) ;
manutention aéronef (manœuvre sur terrain non accidenté, levage partiel) ;
stockage et manutention des roues et des réservoirs pendulaires ;
entretien des roues et des réservoirs pendulaires, pliage des parachutes frein ;
manutention des bouteilles, des convertisseurs, des remorques et des réservoirs (oxygène, azote).
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité 2216 « Équipement électronique bord » à l'opération suivante (A 1) : entretien des batteries « bord ».
Le MTA « Mécanicien mise en œuvre avion » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, organes, accessoires, équipements, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité (feu moteur) ;
savoir tenir à jour et exploiter la documentation technique du service courant [notice, tableau de composition illustré (TCI)] dans son domaine d'activité.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations A 1 et A 1' . Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 2) :
entretien des blocs de frein, entretien des parachutes frein ;
visites périodiques masques oxygène ;
vérification effets personnel navigant (PN), casques, combinaisons étanches, pantalons anti-g ;
étalonnage manomètres oxygène CT 18 ;
entretien des matériels d'environnement liés à son domaine d'activité.
Outre l'activité « première phase », le MTA « Mécanicien mise en œuvre avion » doit savoir tenir à jour et exploiter la documentation semi-permanente de suivi [fiche d'installation technique, fiche matricule (FIT, FM)] dans son domaine d'activité (opérations A 1).
Troisième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations A 1 et A 2. Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 3) :
plein, vidange, purge des circuits carburant, lubrifiant, hydraulique ;
plein convertisseur oxygène et mise en place sur l'aéronef ;
changement de configuration aéronef sur les aéronefs possédant des dispositifs de sécurité pyrotechnique ;
certains travaux d'entretien élémentaire (changement des roues et blocs de frein) ;
visite journalière, préparation avant vol et après vol (à l'exclusion du point fixe).
Outre l'activité « deuxième phase », le MTA « Mécanicien mise en œuvre avion » doit savoir tenir à jour et exploiter les bons modèle 19 et la documentation semi-permanente de contrôle (forme 11) dans son domaine d'activité (opérations A 1 et A 2).
Quatrième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations A 1, A 2 et A 3. Outre l'activité « troisième phase », le MTA « Mécanicien mise en œuvre avion » est apte à signer la documentation semi-permanente de contrôle (forme 11).
Emplois possibles.
Technicien en unité aérienne.
Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).
Technicien en escale aérienne.
Formation.
1re phase. | 2e phase. | 3e phase. | 4e phase. | |
---|---|---|---|---|
Théorique. | / | / | EETIS. | / |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
21303 « Mécanicien chaudronnerie-soudure, peinture avion ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Mécanicien chaudronnerie-soudure, peinture avion » s'exerce dans le domaine de la maintenance avion au niveau d'éléments de cellule aéronefs ainsi que d'ensembles de technologie aéronautiques composant tout ou partie de matériels d'environnement.
Les travaux qui lui sont confiés ne peuvent se réaliser qu'en atelier.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe, en atelier uniquement et sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 1) :
découpage et confection d'éléments simples de remplacement dans des matériaux ou alliages légers ;
assemblage ou réparation par soudure ou rivetage d'éléments déposés ;
extraction de vis et changement de prisonnier ;
préparation et protection des surfaces à peindre.
Le MTA « Mécanicien chaudronnerie-soudure, peinture avion » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant ;
effectuer la confection de pièces de remplacement géométriquement plus complexes en matériaux divers (acier inoxydable, titane et stratifiés) prescrite par les manuels de maintenance, les instructions et circulaires techniques ;
réaliser des soudures oxyacétyléniques et soudure TIG (Tungstene Inert Gas) sur métaux légers et lourds ;
réaliser les réparations d'entoilage ;
réaliser les réparations sur structures composites et plastiques aéronautiques.
Le MTA doit de plus :
tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi correspondant à son domaine d'activité (forme 13…) ;
exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitudes (FM, fiches suiveuses) ;
connaître et appliquer les règles de sécurité concernant son domaine d'activité.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir assurer de manière autonome les opérations A 1.
Emplois possibles.
Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).
Formation.
1re phase. | 2e phase. | |
---|---|---|
Théorie. | / | / |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
22203 « Agent technique des systèmes d'information et de communications ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Agent technique des systèmes d'information et de communications » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des systèmes de surveillance, d'information et de communications sol en service sur les bases aériennes et dans certains sites isolés.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe, d'abord sous le contrôle d'un breveté de la spécialité et dans son domaine d'activité, aux tâches ci-après :
opérations élémentaires de mise en œuvre des matériels ;
surveillance d'ensembles en fonctionnement ;
exploitation élémentaire des systèmes ;
mesures et évaluations des performances d'un système ;
exécution de certaines opérations de maintenance NTI 1 (remise en état d'ensembles simples tels que casque radio, postes téléphoniques, échanges d'éléments passifs…) ;
mise en œuvre des matériels d'environnement associés aux systèmes qui relèvent de son domaine d'activité ;
réalisation et remise en état d'installations légères de télécommunications (câblage d'un poste téléphonique, pose de câbles téléphoniques) ;
réalisation, dépannage et remise en état d'installations lourdes de télécommunications (pose de câbles téléphoniques, support filaire ou fibres optiques, implantation d'équipements de raccordement ou de commutation associés.
Le MTA « Agent technique des systèmes d'information et de communications » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincalleris, ingrédients, rechanges, organes, accessoires, équipements, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ;
acquérir les aptitudes nécessaires à la conduite des véhicules spécifiques à la mission ou à l'emploi de son unité [ ex. : conduite d'un engin de chantier pour un MTA affecté dans un groupe de télécommunications (GT)] ;
être formé à l'emploi des appareils de mesure communs ;
être initié à l'emploi de l'information générale (logiciels courants de bureautique) ;
être initié à la technologie informatique (approche matérielle et systèmes d'exploitation).
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la première phase. Il doit mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées lors de la première phase. Il doit savoir utiliser les engins spécifiques de son domaine d'activité.
Par ailleurs, le MTA participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux tâches ci-après :
réalisation de certaines opérations de maintenance NTI 2, notamment celles réalisées en atelier (matériels radio, audiovisuel, etc.) ;
échange de cartes et interventions (configuration d'éléments actifs, etc.) sur les ensembles qui relèvent de son domaine d'activité ;
tenue de la documentation de contrôle des opérations sur les matériels qui relèvent de son domaine d'activité.
Troisième phase.
Le MTA doit pouvoir, de manière autonome, exécuter les opérations décrites dans les deux premières phases et mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées au cours de ces deux.
De plus, il participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité, aux tâches ci-après :
opérations lourdes de maintenance NTI 2 ;
remise en état d'installations ou interventions sur les systèmes relevant de son domaine d'activité.
Emplois possibles.
Technicien en escadron des systèmes d'information et de communications (ESIC).
Technicien en groupe de télécommunications (GT).
Technicien en station hertzienne ou en centre radio.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. |
---|---|---|---|
Théorique. | / | En unité. | EETIS (1). |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
(1) En fonction de l'emploi tenu. |
23103 « Mécanicien armement opérationnel ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Mécanicien armement opérationnel » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des matériels armement sol et bord.
a). Armement sol :
armes légères d'accompagnement et leurs accessoires ;
armes de défense solair à l'exclusion des systèmes d'armes mettant en œuvre des missiles ;
armement de véhicules d'intervention blindés ;
matériels de protection NBC ;
matériels de ciblerie ;
artifices et munitions ;
matériels de manutention, de mise en œuvre et de maintenance associés.
b). Armement bord déposé des aéronefs (bombes, missiles, obus, roquettes, bons de guerre ou d'exercice, canons de bord, matériels de sécurité sauvetage et de survie).
Les interventions sur aéronefs ne peuvent pas lui être confiées.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance niveau d'intervention 1er échelon (NTI 1), sur les matériels armement de son domaine d'activité, y compris l'assemblage de l'armement bord (à l'exclusion des missiles).
Le MTA « Mécanicien armement opérationnel » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, matériels d'environnement associés à l'armement sol et bord de son domaine d'activité ;
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;
savoir exploiter et mettre à jour la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ; mettre en œuvre les applicatifs informatiques et bureautiques en cette matière.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.
Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité à certaines opérations :
entretien niveau technique d'intervention 1er échelon (NTI 1) et niveau d'intervention 2e échelon (NTI 2), en atelier, des canons de bord en service dans l'armée de l'air ;
opérations de ressuage (détection de criques) sur des armes de petit calibre ;
entretien NTI 1 et NTI 2 des matériels de sauvetage et de survie.
Il assiste le sous-officier « tir, armement, munitions » au pas de tir.
Emplois possibles.
Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).
Technicien en dépôt armement-munitions.
Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).
Technicien au NTI 1 et NTI 2 sécurité-sauvetage survie.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. |
---|---|---|
Théorique. | / | Stage. |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
25153 « Électrotechnicien ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Électrotechnicien » s'exerce dans les domaines suivants de mise en œuvre et de maintenance.
a). Électricité sol :
des dispositifs de génération et de distribution électrique fixes et mobiles ;
des batteries « sol » ;
des redresseurs batteries onduleurs (RBO) (uniquement les opérations de surveillance) ;
des organes à commande électrique sur des installations fixes d'infrastructure.
b). Climatisation et réfrigération :
des installations de réfrigération et de conditionnement d'air (ouvrages enterrés, mess, etc.) ;
des installations de traitement de l'eau (adoucisseurs).
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
En fonction de l'emploi tenu et en respectant le découpage des phases, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à définir le contenu de chaque phase. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance NTI 1, sur les dispositifs et les installations de son domaine d'activité.
Dès son premier emploi, le MTA « Électro-technicien » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;
connaître les règles d'hygiène et de sécurité concernant son domaine d'activité ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ;
acquérir les habilitations électriques dans son domaine d'activité.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.
Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité à l'ensemble des opérations confiées à un breveté élémentaire (NTI 1 et NTI 2) dans son domaine d'activité.
Emplois possibles.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la phase 2.
Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).
Technicien en escadron de soutien infrastructure et énergie (ESIE).
Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).
Technicien en escadron de chasse (reconnaissance, transport…).
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. |
---|---|---|---|
Théorique. | / | Stage. | Stage. |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
25253 « Mécanicien véhicules, matériels d'environnement ».
Cadre général.
L'activité du militaire technicien de l'air « Mécanicien véhicules, matériels d'environnement » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des véhicules et matériels d'environnement, y compris pour la partie électrique des véhicules d'usage général.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
En fonction de l'emploi tenu et en respectant le découpage des phases, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à définir le contenu de chaque phase. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690) modifiée , relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe sous le contrôle d'un brevet de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance NTI 1 et NTI 2 des véhicules de la gamme commerciale en dehors des opérations complexes objet de la troisième phase.
Dès son premier emploi, le MTA « Mécanicien véhicules, matériels d'environnement » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ;
apprendre à conduire les véhicules et engins spéciaux [poids lourd, super poids lourd, transport en commun (PL, SPL, TC, …)] si les missions de son service l'exigent.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.
Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance NTI 1 et NTI 2 des matériels spécifiques ne nécessitant pas une formation particulière et se situant en dehors des opérations complexes de la troisième phase.
Troisième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la deuxième phase.
En fonction du poste occupé et des aptitudes constatées, le MTA, sous le contrôle d'un breveté, peut être autorisé à effectuer des opérations de maintenance sur des matériels nécessitant une formation spécifique [véhicule mousse aérodrome, véhicule d'intervention blindé (VMA, VIB, …)].
Quatrième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations des phases précédentes.
Emplois possibles.
Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).
Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).
Technicien en escadron opérationnel.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. | 4e phase. |
---|---|---|---|---|
Théorique. | / | / | EETIS ou stage civil. | / |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
25363 « Conducteur routier ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Conducteur routier » s'exerce dans le domaine de l'exploitation des véhicules en service dans l'armée de l'air : véhicules légers, poids lourds, super poids lourds, autobus, véhicules spéciaux, …
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Le MTA doit pouvoir assurer seul une liaison avec un VL.
Il apprend à conduire les véhicules (PL, SPL, TC, …) selon les missions de son service.
Il reçoit, en école, la formation pratique à la délivrance des permis précités.
Il apprend à conduire en conditions particulières (montagneuses, hivernales, transport de hautes autorités militaires, convoyage…) selon les missions de son service.
Il exécute, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité, les opérations journalières de mise en œuvre et de maintien en état des véhicules (niveaux, propreté, moteur, carrosserie, etc.).
Il acquiert des connaissances informatiques nécessaires à son emploi.
Il est initié aux opérations de planification des missions, de saisie et de stockage des matériels, d'entretien et de sécurité des installations.
Deuxième phase.
Il effectue de manière autonome les opérations décrites en phase 1 pour lesquelles il a été informé.
Il peut conduire des engins, pour lesquels un permis ou une autorisation spécifique est requis (matières dangereuses, carburants, munitions, gaz aéronautiques, engins spéciaux, engins tout terrain, véhicules sanitaires, trac ma, chariot élévateur…), si les missions de son service l'exigent.
Il peut assurer des fonctions d'encadrement de MTA en première phase, en fonction des compétences acquises.
Emplois possibles.
Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).
Technicien en escadron de soutien ravitaillement technique (ESRT).
Technicien au sein des unités intégrées au système de transport de surface de l'armée de l'air (SYTSAA).
Convoyeur.
Technicien en station hertzienne isolée.
Chauffeur de hautes autorités militaires.
Régulateur à la division transports de l'ESTC.
Sous-chef de la station-service.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. |
---|---|---|
Théorique. | Ecole. | / |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
25453 « Mécanicien atelier ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Mécanicien atelier » s'exerce dans les domaines de :
a). Travail du bois : tous travaux de menuiserie et d'ébénisterie.
b). Travail des métaux : tous travaux de découpage, mise en forme et assemblage des métaux, et activités de chaudronnerie, soudure, tournage, fraisage, etc.
c). Réparation des matériels d'environnement : tous travaux de remise en état et assemblage des éléments de carrosserie, et activité de carrosserie et de peinture.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.
Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.
Première phase.
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes :
utilisation des machines pour la découpe et la mise en forme du bois à l'exception de la toupie ;
réalisation de confections simples en menuiserie ;
opérations d'usinage sur machines-outils ;
utilisation des machines pour la découpe et la mise en forme des métaux ;
opérations d'assemblage des métaux par soudage et rivetage ;
travaux simples de confection métallique ;
opérations de démontage et remontage des éléments de carrosserie ;
opérations de remise en forme, préparation et traitement des tôles ;
opérations d'assemblage des tôles par soudage et rivetage ;
préparation des produits de protection et de peinture ;
opérations de protection et de mise en peinture ;
réparation des éléments de carrosserie en matériaux composites ;
utilisation des outillages spécifiques (soudure par points, bancs de redressage, etc.) ;
travaux d'entretien des matériels et des installations (affûtage, nettoyage, etc.).
Dès son premier emploi, le MTA « Mécanicien atelier » doit :
être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, matériels d'environnement, associés à son domaine d'activité ;
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité (notamment la mise en place des systèmes de protection, le port des protections individuelles…) ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes :
réalisation de confections plus complexes en menuiserie et ébénisterie ;
exécution de travaux de précision et de finition (marqueterie, vernissage, etc.) ;
travaux de restauration et réparation d'ameublement (matériel commissariat) ;
travaux de mise en forme du bois à la toupie ;
certaines tâches complexes non réalisées au cours de la première phase.
Troisième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la phase 2.
Le MTA peut effectuer, sous le contrôle d'un breveté, puis, de manière autonome, les opérations suivantes :
élaboration des devis de confection (plans, matière première nécessaire, chiffrage) ;
gestion des stocks d'usage général ;
élaboration du plan de charge confection ;
élaboration des devis de réparation (rechanges nécessaires, chiffrage).
Emploi possible.
Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. |
---|---|---|---|
Théorique. | / | EETIS (1). | / |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
(1) EETIS ou stage à prévoir en cas de besoin. |
26103 « Pompier ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Pompier » s'exerce dans le domaine de la prévention et de l'intervention en matière de sécurité incendie et de sécurité nucléaire.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase (de formation et probatoire).
À l'issue du stage de formation au centre de formation des militaires techniciens de l'air (CFMTA) de Saintes, le MTA « Pompier » suit une période d'initiation (3 semaines) aux matériels de sécurité incendie et sauvetage au sein de sa première unité d'affectation.
La formation initiale du MTA « Pompier » s'effectue ensuite à l'ETSAA de Cazaux (stage de 6 semaines).
À l'issue de ce stage de formation initiale et après avoir acquis les consignes locales, le MTA « Pompier » doit être capable de :
participer à la lutte contre les sinistres et au sauvetage, intégré dans une équipe d'intervention ;
assurer les fonctions de stationnaire au PC feu [standard téléphonique de la section de sécurité incendie et sauvetage (SSIS)] ;
effectuer les opérations simples de mise en œuvre, maintenance, suivi et gestion des matériels incendie (vérification des matériels de première intervention).
Le MTA devra, avant la fin de la période probatoire, être titulaire du certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe (CFAPSE), de la qualification d'agent de sécurité immeuble grande hauteur premier degré (IGH 1) (MTA affecté sur la CABA 117 Paris) et, dans la mesure du possible, du brevet poids lourd (la polyvalence nécessitée par la spécialité impose que, dans tous les cas, le permis poids lourd soit acquis avant la fin de la 2e phase).
En outre, le MTA « Pompier » doit :
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant et, en cas de besoin, utiliser les systèmes informatiques et bureautiques liés à son domaine d'activité.
Nota.
L'affectation des MTA destinés à une section sécurité nucléaire (SSN) n'est effective qu'à l'issue de cette phase.
Deuxième phase.
Après attribution du certificat d'aptitude à l'emploi de technicien (CAET), le MTA doit pouvoir, de manière autonome, effectuer les opérations simples de mise en œuvre et de maintenance des véhicules de lutte contre l'incendie (en SSN, des véhicules spécifiques SN).
Le MTA devra, avant la fin de cette deuxième phase, être titulaire :
du brevet poids lourd et des formations nécessaires à son emploi de conducteur (conduite engins spéciaux, conduite véhicules dits prioritaires) ; dans ce cadre, il sera capable de conduire hors chemin des camions-citernes d'eau ;
du stage de désincarcération aéronautique.
Au cours de cette phase, après bilan des capacités du MTA et des besoins de l'unité, le MTA peut acquérir des connaissances professionnelles par l'obtention d'unités de valeur décrites en dernière partie.
Affecté dans un PC SN, il pourra aussi occuper les fonctions d'aide permanent sécurité nucléaire (APSN) et, ainsi, acquérir les compétences dans les interventions au titre de la sécurité nucléaire, dans la mise en œuvre des matériels de détection et de décontamination.
Le MTA pourra, avant la fin de cette phase, être titulaire du certificat de formation aux activités de premier secours routier (CFAPSR).
Le MTA devra acquérir les compétences dans la mise en œuvre du matériel de détection et de décontamination chimique.
Troisième phase.
Le MTA devra, avant la fin de cette troisième phase, être capable d'assurer les fonctions de chef d'équipe sur un véhicule d'intervention rapide polyvalent (VIRP).
Cette phase permet au MTA de confirmer ses compétences par des contrôles de connaissances du commandant d'unité.
Quatrième phase.
La quatrième phase se caractérise par l'acquisition des capacités permettant au MTA de travailler en autonomie dans toutes les activités précitées, à l'exclusion des interventions pour lesquelles le MTA est intégré à une équipe.
Le MTA pourra, à la fin de cette phase, être titulaire du stage d'initiation à la pédagogie lui permettant de tenir le poste d'aide-instructeur et du brevet national de moniteur de premiers secours (BNMPS).
Emplois possibles.
Le MTA « Pompier » est destiné à être employé comme :
servant ou conducteur sur l'ensemble des véhicules d'intervention ;
sous certaines conditions, chef d'équipe d'un véhicule ;
stationnaire au sein d'un poste de coordination (SSIS ou SSN) ;
équipier d'un groupe de sauvetage ;
aide permanent de sécurité nucléaire ;
membre d'une équipe de détection et de décontamination nucléaire biologique chimique (NBC) de matériel.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. | 4e phase. |
---|---|---|---|---|
Théorie. | ETSAA Cazaux. | Base d'affectation. | Centre de formation régional (*). | Base d'affectation. |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
(*) Ultérieurement, il est envisagé de confier la formation des chefs d'équipe MTA à l'ETSAA de Cazaux, après mise en service de l'aire à feux de nouvelle génération fonctionnant au gaz. |
Unités de valeur.
Le commandant d'unité, après bilan des résultats et des possibilités du MTA et des besoins réels de l'unité, propose à ce dernier une période d'instruction professionnelle en (ou hors) unité. Cette période est sanctionnée par l'obtention d'une unité de valeur (UV). L'obtention d'une qualification hors unité (diplôme du ministère de l'intérieur par exemple) peut constituer une UV.
Dans cet objectif, une liste de formations qualifiantes peut être envisagée pour permettre au MTA d'évoluer dans son domaine d'action :
initiation à l'informatique (logiciel SMPI) (1) ;
interventions mineures et comptes rendus (1) ;
certificat de formation aux premiers secours routiers (CFAPSR) (2) ;
brevet national de moniteur des premiers secours (BNMPS) (1) ;
confirmation à la conduite des véhicules « hors chemin » (2) ;
moniteur de conduite des véhicules « hors chemin » (2) ;
stage « feux de forêts » (1) ;
certificat d'aptitude professionnelle (CAP) d'agent vérificateur d'extincteur (2) ;
agent de sécurité établissement recevant du public (ERP 1) (2) ;
détecteur décontaminateur NBC (1) ;
stage d'initiation à la pédagogie (1).
27203 « Magasinier ».
Cadre général.
L'activité du militaire technicien de l'air « Magasinier » s'exerce dans le domaine de la gestion des matériels : identification, suivi, recette, stockage, expédition, transport, distribution, enlèvement des déchets liés à l'exercice du ravitaillement, etc.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté aux opérations suivantes :
recherche et exploitation des informations relatives à l'identification et au suivi (classification) des matériels ;
recette, distribution, conditionnement, expédition et enlèvement des matériels et opérations logistiques et comptables associées ;
application des règles logistiques, comptables et d'autre nature relatives à l'expression et à la conservation, au suivi, à la péremption et à la surveillance des matériels ;
saisie d'informations dans le système de gestion des matériels ;
suivi des matériels en réparation, à l'élimination ;
utilisation des documents comptables et administratifs (pièces comptables, délégations de signature…) ;
perception des matériels auprès des fournisseurs locaux ;
aide au fonctionnement d'une déchetterie, gestion et tri des déchets (à l'exclusion des ordures ménagères).
Dès son premier emploi, le MTA « Magasinier » doit :
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;
pouvoir conduire les engins et véhicules (chariots élévateurs, poids lourds, etc.) si les missions de son service l'exigent.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.
Il participe sous le contrôle d'un breveté :
à l'élaboration des documents de douane et de transport du matériel ;
aux opérations de recensement et de collationnement des matériels ;
à la gestion automatisée ;
à l'ensemble des opérations matérielles de ravitaillement.
Emplois possibles.
Technicien en escadron de soutien ravitaillement technique (ESRT).
Technicien en service des matériels du commissariat (SMC).
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. |
---|---|---|
Théorique. | / | / |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
32003 « Agent d'opérations ».
Cadre général.
Le MTA « Agent d'opérations » est chargé de l'exploitation, du traitement des informations liées à la régularité des vols, de l'utilisation des moyens de transmission, de l'acheminement et de l'exploitation des plans de vol, de la mise à jour de la documentation aéronautique, des tableaux de situation et de suivi d'activité opérationnelle, des tableaux d'ordres et de registres de trafic aérien.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Après avoir suivi un stage de formation théorique de quatre semaines au CICDA 00910 à Mont-de-Marsan, et après une période d'adaptation pratique au sein de son unité d'affectation le MTA exécute les travaux définis ci-après selon le type d'unité où il est appelé à servir :
mise à jour et connaissance sommaire de la documentation aéronautique de base ;
mise à jour des tableaux de situation et de suivi d'activité opérationnelle ;
mise à jour des tableaux, cahiers d'ordres et des registres de trafic aérien ;
participation aux tâches d'administration du personnel liées à l'exercice de l'activité aérienne ;
accompagnement de personnel intervenant sur la plate-forme, ramassage de parachutes (pour MTA affecté sur la plate-forme) ;
utilisation des outils bureautiques et informatiques liés à son domaine d'activité ;
suivi des échanges téléphoniques concourant à la gestion et à la réalisation de l'activité aérienne.
Pendant cette première phase, un stage de formation dans le domaine bureautique et informatiques peut s'avérer nécessaire.
Deuxième phase.
Le MTA mène à bien les tâches suivantes :
exploitation de la documentation aéronautique complexe ;
élaboration quotidienne de la synthèse d'activité aérienne ;
exploitation des messages aéronautiques particuliers (clairance diplomatique, demande de renseignements d'organismes étrangers, …) ;
suivi des cartes et diffusion des informations météorologiques, en liaison avec le bureau météo de la base aérienne ;
exploitation des réseaux informatiques et de télécommunications [télécopieurs, téléimprimeurs, système intégré de communication opérationnel (SICOPS)…] servant à la diffusion des informations à caractère aéronautique ;
rédaction et transmission de messages aéronautiques et plans de vol ;
suivi, mise à jour et exploitation de la documentation opérationnelle ;
préparation et transmission des comptes rendus mensuels.
Troisième phase.
En fonction des résultats obtenus à l'issue de la deuxième phase, le MTA « Agent d'opérations » sera désigné pour suivre un stage d'anglais opérationnel (commun éventuellement aux sous-officiers) dans le but d'adapter le niveau initialement requis au domaine de l'aéronautique opérationnel et afin de lui permettre d'envisager sa participation à un détachement en opérations extérieures.
Le MTA devra avoir une bonne connaissance :
des structures opérationnelles d'où émanent les principaux documents régissant l'activité aérienne en exercice et en opérations ;
de l'utilisation des moyens de transmission opérationnelle [élaboration d'informations de la situation aérienne (ELISA), messagerie universelle sécurisée (MUSE), « Net » pour les opérations (OPSNET)…] ;
de l'exploitation de la messagerie opérationnelle [air tasking order, ordre d'opération aérien (ATO), avion en configuration opérationnelle (ACO), système protégé d'informations numériques spécialisées (SPINS)…].
Emplois possibles.
Agent d'opérations dans un centre de conduite et de contrôle (y compris central haute autorité de défense aérienne, HADA).
Agent d'opérations dans un bureau opérations d'unité navigante ou dans un bureau d'information aéronautique de base aérienne.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. |
---|---|---|---|
Théorique. | Stage au CICDA et stage informatique (si besoin). | / | Stage d'anglais opérationnel. |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
33113 « Agent d'exploitation des systèmes d'information et de communications ».
Cadre général.
Le MTA « Agent d'exploitation des systèmes d'information et de communications » est un technicien chargé d'exploiter un central téléphonique, de renseigner les différents correspondants, de participer à la mise à jour des annuaires, d'aider à la supervision des réseaux dont l'administration est confiée aux escadrons des systèmes d'information et de communications (ESIC) et de mettre en place les éléments secrets concourant à la protection de l'information ainsi que les matériels associés.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Le MTA doit être capable, à l'issue d'un stage élémentaire et d'une phase d'adaptation en unité, d'assurer les tâches ci-après :
exploiter un central téléphonique ;
exploiter des télécopieurs et les téléimprimeurs des réseaux télégraphiques de l'armée de l'air ;
assurer la fonction « renseignement » ;
être apte à agir en cas de « réclamation » des usagers ;
participer à l'élaboration de l'annuaire téléphonique et en suivre la mise à jour (ce dernier peut être soit sous forme papier, soit sous forme informatique) ;
participer à l'élaboration des relevés des dépenses téléphoniques ;
participer aux tâches de bureautique relevant du domaine d'activité ;
participer à la supervision des réseaux et au suivi d'un « état système » sans intervenir seul, sauf pour appliquer une « fiche réflexe » ;
être initié à la sécurité des systèmes d'information et de communications.
Le MTA doit pour cela :
connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activités ;
savoir exploiter la documentation technique du service courant et, en cas de besoin, utiliser les systèmes informatiques et bureautiques liés à son domaine d'activité ;
être initié aux techniques de base des nouveaux réseaux, et la manipulation des terminaux d'abonnés.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la première phase. Il doit mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées lors de la première phase.
De plus, le MTA participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux tâches ci-après :
injection des éléments secrets dans les matériels sensibles ;
transport des matériels sensibles ;
rédaction de la documentation afférente.
Troisième phase.
Le MTA doit pouvoir, de manière autonome, exécuter les opérations décrites dans les deux premières phases et mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées au cours de ces deux phases.
De plus il participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité, aux tâches ci-après :
élaboration des éléments secrets ;
opérations de contrôle de la sécurité des systèmes d'information et de communications.
Emplois possibles.
Opérateur en central téléphonique.
Aide ou assistant opérateur des systèmes d'information et de communication (SIC) dans :
un ESIC ou un centre de télécommunications ;
un centre d'opérations ou de commandement ;
un centre de gestion et/ou de supervision d'un SIC.
Formation.
| 1re phase. | 2e phase. | 3e phase. |
---|---|---|---|
Théorique. | / | En unité. | EETIS. |
Pratique. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. | Parrainage en unité. |
34143 « Fusilier commando ».
34153 « Conducteur de chien ».
Cadre général.
Affectés dans les unités de protection, les unités d'intervention et les unités spécialisées, les MTA fusiliers commandos et conducteurs de chien peuvent exercer leur activité dans les domaines suivants :
protection-défense des points sensibles (PS) de l'armée de l'air et des bases aériennes de théâtres ;
intervention en tous lieux en renfort des PS et détachements de l'armée de l'air ;
intervention dans le cadre d'opérations extérieures ou de missions particulières ;
participation aux missions confiées au commandement des opérations spéciales (COS) ;
participation à l'entretien et au pliage des parachutes du centre de formation des commandos de l'air (CFCA) ;
participation à l'achat des chiens destinés à la protection des installations de l'armée de l'air.
Compte tenu de l'emploi tenu par les MTA, il est prévu de leur confier des responsabilités de base dans le domaine opérationnel, de l'organisation, de la logistique et de l'entraînement opérationnel. Toutefois, des qualifications particulières seront requises pour accéder à ces niveaux de responsabilité de base en unité de protection ou en unité d'intervention.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, les MTA fusiliers commandos et conducteurs de chien, participent aux travaux d'intérêt général et se conforment aux directives prescrites par leurs supérieurs.
Nature de l'activité.
I. Protection défense.
1.1. Activités communes aux fusiliers commandos (FC) et aux conducteurs de chien (CC).
Ce personnel peut être intégré à tout dispositif de protection-défense.
1.2. Activités propres aux fusiliers commandos.
Première phase.
Les fusiliers commandos participent à l'activation :
de points de surveillance ;
de postes de combat ;
de postes de sécurité sur une base aérienne ou sur un point sensible isolé rattaché (PSIR) ;
du filtrage aux entrées des points sensibles (filtreur et protège filtreur) ;
de groupes de protection et d'intervention ;
de patrouilles.
Après avoir obtenu la qualification requise, ils peuvent assurer les fonctions suivantes :
tireur à une arme collective (mitrailleuse, mortier, LGM, canon de 20 mm) ;
tireur de précision (FR F 2, FR G 2) ;
conducteur de véhicule d'intervention blindé (VIB).
Deuxième phase.
Après obtention du niveau de qualification nécessaire, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :
Fonctions opérationnelles :
radio-marqueur/chauffeur du PC protection ou de la cellule défense du PC guerre ;
adjoint au chef de poste de sécurité sur une base aérienne ou dans un point sensible isolé rattaché (PSIR) ;
adjoint au chef de groupe de protection et d'intervention ;
chef de patrouille.
Fonctions d'organisation et de logistique :
adjoint chef de groupe ;
assistant auprès du responsable de la gestion du matériel technique ou commissariat.
Fonction d'entraînement opérationnel : assistant de son chef de section ou de groupe lors des périodes d'entraînement renfort opérationnel (ERO).
1.3. Activités propres aux conducteurs de chien.
Première phase.
Les conducteurs de chien se voient affecter un animal avec lequel ils constituent une équipe cynophile indissociable.
Leur participation à la mise en œuvre de groupe de protection et d'intervention (GPI) ou à l'exécution de patrouilles nécessite un savoir faire en matière :
d'éclairage d'un axe de progression ;
de fouille de terrain ;
de neutralisation et de garde d'un individu suspect.
Leur action, complémentaire de celle des fusiliers commandos, est essentielle au cours d'embuscades et de ratissages de zones ainsi que lors de périodes de guet et d'observation.
En outre, ils peuvent participer à l'activation :
de points de surveillance ;
de postes de combat ;
de postes de sécurité sur une base aérienne ou un PSIR ;
du filtrage aux entrées de points sensibles (filtreur et protège filtreur).
Deuxième phase.
Après l'obtention du niveau de qualification nécessaire, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :
Fonctions opérationnelles :
adjoint au chef de poste de sécurité sur une base aérienne ou dans un point sensible isolé rattaché (PSIR) ;
chef de patrouille ;
adjoint au chef de groupe de protection et d'intervention ;
équipe spécialisée en pistage.
Fonctions d'organisation et de logistique :
adjoint au chef de groupe cynophile ;
assistant auprès du responsable de la gestion du matériel canin.
Fonction d'entraînement opérationnel :
homme d'attaque ;
assistant de son chef de groupe lors des périodes de dressage et de spécialisation des chiens ;
assistant de son chef de section ou de groupe lors de périodes d'entraînement renfort opérationnel (ERO).
II. Intervention.
Les MTA affectés dans les commandos d'intervention [commandos parachutistes de l'air (CPA) 10, 20, 30] participent à toutes les missions dévolues à ces unités après l'obtention des qualifications requises. Dans le cadre des missions de renfort, de protection et de projection, ils se voient confier les mêmes fonctions que les MTA affectés en unités de protection.
Au sein du CPA 10, unité mise pour emploi auprès du commandement des opérations spéciales, après avoir obtenu, au sein de la cellule « projection », le niveau opérationnel pour les missions suivantes :
reconnaissance de terrains de poser d'assaut (RTPA) ;
prise et remise en œuvre de zones aéroportuaires ;
désignation laser d'objectifs,
les MTA sont intégrés aux cellules spécialisées.
Au sein des autres commandos (20 et 30) dès l'obtention des qualifications nécessaires, ils peuvent être employés au sein de cellules particulières chargées de participer :
à la recherche et au sauvetage de combat (RESCO) ;
à l'exécution des mesures actives de sûreté aérienne (MASA).
Emplois possibles.
Fusilier commando ou conducteur de chien en unité de protection (escadron de protection ou section de protection).
Fusilier commando ou conducteur de chien en unité d'intervention (CPA 10, CPA 20, CPA 30).
Plieur de parachute en unité de saut en vol (CASV 51.566).
Aide en état-major (COS).
Aide technique à l'achat des chiens (EMCA).
Formation.
La formation du MTA vise à développer les qualités et connaissances suivantes :
le sens de la discipline et le goût de la vie en collectivité ;
un caractère stable (mission en territoire extérieur) ;
le sens des responsabilités, l'esprit d'initiative et la capacité de décision, car ils doivent être en mesure, loin de toute autorité, d'appliquer les consignes d'ouverture du feu dans le cadre de leur mission ;
une bonne condition physique afin d'effectuer les missions commandées, de jour comme de nuit, et quelles que soient les conditions météorologiques ;
l'aptitude troupes aéroportées (TAP) (pour le personnel servant dans les unités d'intervention et spécialisées) ;
posséder des notions concernant l'organisation de la protection sur les points sensibles air ;
avoir une formation de combattant au sol ;
être en mesure d'utiliser, selon les procédures et consignes, les matériels en dotation dans leurs unités ;
posséder les connaissances topographiques leur permettant de s'orienter et de se diriger, de jour comme de nuit ;
être capable de détecter, d'intercepter et de neutraliser tout intrus, éventuellement en faisant usage de la force et en procédant à l'ouverture du feu, dans le cadre des lois et des règlements militaires en vigueur.
Les conducteurs de chien doivent en outre :
savoir maintenir leur chien en condition physique et opérationnelle ;
connaître les techniques d'utilisation du chien dans le cadre opérationnel ;
savoir apporter le soin nécessaire au bien-être de l'animal (toilettage, nettoyage, nourriture…).
Pour les MTA affectés en unités d'intervention et spécialisées, ils doivent être titulaires du brevet de parachutisme militaire et acquérir une ou plusieurs des qualifications nécessaires à l'exécution de missions particulières (RESCO, MASA, RTPA, assaut vertical, dérive sous voile…).
Formation.
1re phase.
2e phase.
Initiale.
CFMTAA/EFCA.
EFCA.
Complémentaire.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
34263 « Opérateur défense sol-air ».
Cadre général.
Le MTA « Opérateur défense sol-air » est un technicien ayant reçu une formation de base lui permettant de mettre en œuvre certains matériels et armes concourant à la défense sol-air.
Son domaine est constitué par la défense antiaérienne des points sensibles assignés.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Le MTA participe, d'abord sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux tâches ci-après :
manœuvre des systèmes d'armes à très courte portée ;
chargement des missiles sur les systèmes de défense sol-air ;
mise en œuvre des matériels, systèmes d'armes et véhicules associés en service dans les unités de défense sol-air sous le contrôle d'un breveté mécanicien ;
conduite des véhicules communs et spécialisés requis pour le poste et, acquisition des permis [PL, SPL, transfert matières dangereuses (TMD)…] selon les besoins et missions de l'unité.
Deuxième phase.
Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la première phase. Il doit mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées lors de la première phase. Il doit savoir utiliser les engins spécifiques de son domaine d'activité.
Troisième phase.
Le MTA participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité « mécanicien armement opérationnel » puis, de manière autonome, à la mise en œuvre et à la maintenance des matériels « armements sol » :
armes légères d'accompagnement et leurs accessoires ;
armes de défense sol-air (sauf missiles).
Le MTA participe, tout d'abord sous le contrôle d'un breveté de la spécialité « opérateur sol-air », puis, de manière autonome, à certaines opérations liées à l'emploi de « opérateur optronique EVA » en qualité de servant du système d'arme.
Emplois possibles.
Opérateur systèmes de défense sol-air.
Chef de pièce/tireur SATCP (sol-air très courte portée).
Chef de pièce/pointeur tireur (bitube).
Servant VTCM (véhicule de transport et de chargement des missiles).
Opérateur optronique CROTALE EVA.
Formation.
La formation devra viser à développer les goûts et qualités adaptés à la pratique d'activités physiques soutenues et les connaissances techniques portant sur les règles d'emploi de la défense solair, les systèmes d'armes utilisées et les moyens de transmission afférents.
1re phase.
2e phase.
3e phase.
Théorique.
CICDA Mont-de-Marsan.
/
CICDA Mont-de-Marsan.
Pratique.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
34403 « Agent d'accueil ».
Domaine d'activité.
L'activité du MTA « Agent d'accueil » s'exerce dans le domaine de la sûreté d'accès aux bases aériennes.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Sous l'autorité d'un personnel breveté, le MTA :
se familiarise à l'organisation géographique et administrative de la base aérienne ;
accueille les visiteurs civils ou militaires ;
délivre des autorisations d'accès au point sensible militaire ;
participe à la confection des laisser-passer permanents du personnel affecté ;
applique les directives fixées par le commandant du point sensible ;
réalise des travaux de gestion, d'administration (mise à jour de répertoires ou de fichiers) ;
utilise l'outil bureautique mis à sa dispositon pour effectuer des tâches simples de secrétariat (tableaux, etc.) liées à son domaine d'activité.
Deuxième phase.
Le MTA effectue en autonome les opérations recensées dans la phase précédente.
Il doit par ailleurs, être capable de détecter les défauts de fonctionnement des appareils mis à sa disposition et, éventuellement, pouvoir remédier aux dysfonctionnements bénins.
Formation.
1re phase.
2e phase.
Théorique.
/
/
Pratique.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
35193 « Agent d'entretien des installations d'infrastructure ».
Cadre général.
Le MTA « Agent d'entretien des installations d'infrastructure » doit avoir au moins acquis, lors de son engagement, une qualification professionnelle théorique et pratique de base [certificat d'aptitude professionnel ou brevet d'étude professionnel (CAP ou BEP)] dans un ou plusieurs corps d'état du bâtiment recouvrant les métiers ci-après :
plombier, chauffagiste, serrurier ;
maçon, carreleur ;
menuisier ;
électricien ;
agent paysagiste ;
peintre, solier, plaquiste, plâtrier.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Le MTA « Agent d'entretien des installations d'infrastructure » doit :
pouvoir effectuer des tâches d'exécution, dans le cadre de travaux d'entretien courant ou petites réparations, se rapportant au domaine d'activité de la spécialité du CAP reconnu lors du recrutement, et en appliquer les règles de sécurité ;
pouvoir identifier les matières premières, outillages, quincailleries d'usage courant dans son domaine d'activité ;
est capable de lire un schéma simple concernant les techniques mises en œuvre dans son domaine d'emploi.
Deuxième phase.
Le MTA peut :
se voir confier des tâches simples d'une spécialité complémentaire au domaine d'activité normalement dévolu à sa formation initiale :
Exemple :
Plombier => chauffagiste.
Menuisier => monteur plafonds suspendus.
Maçon => carreleur.
Etc. ;
obtenir une habilitation électrique de niveau B 10 afin d'effectuer des dépannages élémentaires.
Il maîtrise les tâches élémentaires de son domaine d'activité et réalise de manière autonome les opérations de la première phase.
Troisième phase.
Le MTA « Agent d'entretien des installations d'infrastructure » :
peut se voir confier l'animation d'une équipe restreinte pour une tâche simple ou de courte durée, sous le contrôle d'un spécialiste breveté élémentaire ;
peut recevoir une formation afin d'établir des métrés, des devis de matériaux sous le contrôle d'un spécialiste breveté élémentaire ;
possède les qualités professionnelles pour assurer un détachement outre-mer.
Il maîtrise les tâches simples d'une spécialité complémentaire et effectue de matière autonome les tâches de la deuxième phase.
Quatrième phase.
Le MTA « Agent d'entretien des installations d'infrastructure » peut seconder un spécialiste breveté élementaire dans l'organisation et/ou la gestion d'une opération de faible importance. À ce titre, il peut être autorisé à passer les permis de conduire spéciaux (PL, SPL, chariot élévateur, …) indispensables aux missions des compagnies régionales d'infrastructure (CRI) ou des escadrons de soutien de l'infrastructure et de l'énergie des bases aériennes.
Il maîtrise l'animation d'une équipe restreinte et supervise l'exécution de travaux d'entretien courant dans son domaine de compétence.
Le MTA « Agent d'entretien des installations d'infrastructure » peut :
être désigné comme exécutant d'une équipe de montage d'installations spécifiques d'infrastructure (bâtiments démontables et matériels de protection passive) ;
exécuter les travaux d'intérêt commun à l'intérieur et à l'extérieur des installations de l'unité, y compris l'aide à l'entretien des espaces verts.
Formation.
1re phase.
2e phase.
3e phase.
4e phase.
Théorique.
/
/
/
/
Pratique.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
36003 « Agent bureautique ».
Cadre général.
Le MTA « Agent bureautique » est chargé de l'exécution des travaux de secrétariat relatifs au courrier, en particulier, classement, reproduction, mais aussi dactylographie des documents.
Il peut assurer d'autres tâches de secrétariat notamment la tenue et la mise à jour de la documentation de gestion, d'administration au sein d'entités techniques opérationnelles ou d'autre nature.
Il peut également participer à la tenue de documents comptables au sein des différentes unités de l'armée de l'air.
Sous réserve de détenir l'habilitation requise, il peut être employé dans un bureau sécurité base ou un bureau d'accueil. Dans ce cas, outre les tâches de secrétariat, il assure l'accueil des visiteurs au niveau de l'entrée base, la délivrance des laissez-passer personnels et véhicules.
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Sous l'autorité d'un personnel breveté, le MTA :
exécute les opérations relatives au courrier (acheminement, classement, présentation, exploitation…) ;
exécute la reproduction de documents en utilisant les appareils de duplication ou de reprographie en service dans l'armée de l'air ;
assure les opérations relatives à la correspondance téléphonique ;
dactylographie les textes qui lui sont remis sous forme manuscrite, selon les règles propres à la correspondance militaire et en utilisant les ressources du traitement de texte ;
transmet, réceptionne et exploite les documents à l'aide de tous les moyens de transmission en service dans l'armée de l'air ;
réalise des travaux de gestion, d'administration (mise à jour de répertoires ou de fichiers), de classement et d'archivage ;
prépare des documents d'administration élémentaire ;
rédige des documents simples de la correspondance militaire (bordereaux d'envoi, notes-express, messages) ;
présente des documents sous forme graphique en utilisant les ressources des progiciels de bureautique de l'armée de l'air ;
assure les travaux de comptabilité élémentaire du niveau de l'unité (suivi des avances de fonctionnement, établissement et mise à jour de documents comptables et d'inventaires, expression et exploitation de demandes de fournitures diverses…) ;
participe à l'établissement et à la tenue des registres et des documents relevant de la comptabilité finances ;
participe à la gestion et à la comptabilité des organismes nourriciers ;
participe aux opérations postales et comptables effectuées dans les agences postales air.
Le MTA doit connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité.
Le MTA employé dans un bureau sécurité base ou un bureau d'accueil, doit en outre :
connaître les règles générales de délivrance des autorisations d'accès sur la base et renseigner les visiteurs sur la réglementation en vigueur. Par ailleurs, il doit parfaitement connaître l'organisation de la base aérienne ;
exécuter les opérations relatives à l'accueil (gestion et réalisation des badges personnels, visiteurs et temporaires) ;
exécuter les opérations relatives à la protection du personnel (constitution, transmission et suivi des dossiers d'habilitation du personnel muté…).
Deuxième phase.
Le MTA effectue en autonome les opérations recensées dans la phase précédente.
Il doit, par ailleurs, être capable de détecter les défauts de fonctionnement des appareils mis à sa disposition et éventuellement pouvoir remédier aux dysfonctionnements bénins.
Formation.
1re phase.
2e phase.
Théorique.
/
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Pratique.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
38013 « Agent de restauration ».
Cadre général.
Le MTA « Agent de restauration » est destiné à effectuer des tâches simples participant au fonctionnement du service restauration d'une base, notamment lors des travaux culinaires. Il peut également participer au fonctionnement d'activités rattachées (point de vente, hôtellerie) ou des tâches élémentaires ayant un caractère administratif (magasin, vente de tickets).
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Première phase.
Sous l'autorité d'un personnel breveté, le MTA :
participe au service dans les organismes nourriciers ;
réalise des préparations culinaires simples à tout stade d'élaboration des denrées ;
participe aux tâches administratives liées à la fonction restauration ;
exécute l'ensemble des tâches annexes aux travaux culinaires, notamment en mettant en œuvre et assurant l'entretien courant du matériel utilisé pour la préparation, la cuisson ainsi que le matériel de nettoyage et de service, y compris le matériel de campagne ;
participe au fonctionnement des points de vente ;
participe au fonctionnement du service hôtellerie.
Par ailleurs, il doit appliquer les règles d'hygiène et de sécurité.
Deuxième phase.
Le MTA réalise, de manière autonome, les opérations simples de la première phase.
Sous l'autorité d'un personnel breveté, il peut également réaliser des préparations culinaires élaborées.
Formation.
1re phase.
2e phase.
Théorique.
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Pratique.
Parrainage en unité.
Parrainage en unité.
57203 « Auxiliaire sanitaire ».
Cadre général.
L'activité du MTA « Auxiliaire sanitaire » s'exerce sous les ordres d'un médecin ou d'un infirmier dans le domaine périmédical appliqué à une collectivité militaire (hygiène, prévention, soins, expertise, secours d'urgence).
Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.
Nature de l'activité.
Le MTA « Auxiliaire sanitaire » est employé dans des tâches périmédicales diversifiées, regroupées dans trois rubriques complémentaires correspondant aux besoins des services médicaux :
auxiliaire de soins, agent d'entretien des matériels techniques :
participation aux activités exercées au profit des consultants et des malades admis au service médical ;
préparation des visites médicales ;
exécution des tâches d'hygiène générale et propreté des locaux ;
aide à la logistique propre au service médical et à l'entretien des matériels techniques « santé » ;
brancardier, secouriste :
conduite de véhicules communs et spécifiques ;
intégration aux moyens d'intervention d'urgence (secours médicaux en piste et sur plate-forme) en qualité d'équipier secouriste ;
participation au soutien des activités à risque, au transport et au convoyage sanitaire des blessés par voie routière (conducteur de véhicule sanitaire) ou par voie aérienne ;
entraînement des équipes de brancardage ;
participation aux actions de formation des secouristes ;
mise en condition des véhicules sanitaires ;
aide médico-administratif :
accueil et orientation des consultants ;
régulation des appels téléphoniques ;
tâches administratives élémentaires.
Le MTA doit savoir exploiter la documentation technique du service courant et, en cas de besoin, utiliser les systèmes informatiques et bureautiques liés à son domaine d'activité.
Formation.
Formation initiale.
Réalisée en trois phases successives selon la séquence suivante :
Au centre de formation des MTA de Saintes :
Durant cette première phase d'une durée de trois semaines, l'auxiliaire sanitaire reçoit une formation en secourisme de trois journées en vue de l'obtention de l'attestation de formation au premier secours (AFPS) ainsi qu'une information du domaine « hygiène et sécurité du travail » délivrée sur deux jours.
À l'école des techniciens de sécurité de l'armée de l'air (ETSAA) de Cazaux :
Cette deuxième phase, d'une durée de quatre semaines, comporte un ensemble de cours théoriques et de travaux dirigés portant sur l'organisation et le fonctionnement du service médical, dont une initiation de deux semaines au système informatique médical des bases aériennes (SIMBA) et une formation au secourisme débouchant sur le certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe (CFAPSE).
En unité :
Avec une période d'application pratique de deux mois durant lesquels sont complétées les connaissances acquises en école ; à l'issue de cette instruction qui comporte quatre unités de valeur (aide médico-administratif, auxiliaire de soins, secouriste équipier, gestion et entretien des matériels techniques), l'auxiliaire sanitaire doit être apte à assurer les fonctions suivantes :
assistance aux soins (le MTA « Auxiliaire sanitaire » ne peut effectuer aucun acte paramédical ;
aide-logistique spécifique « santé » ;
équipier lors d'interventions médicales urgentes ;
mise en œuvre des divers matériels et équipements spéciaux ;
aide au soutien des activités à risque ainsi qu'aux évacuations sanitaires par voie routière (conducteur de véhicule sanitaire) ou aérienne.
Progression professionnelle.
Orientée et modulaire, elle s'inscrit dans une logique d'acquisition de qualifications sanctionnant les quatre missions définies par le tableau suivant :
Mission.
Qualifications intermédiaires.
Perspective métier.
Technique périmédicale.
Auxiliaire de salle de soins.
Aide-soignant (*).
Brancardier.
Secouriste.
Chauffeur de véhicule sanitaire.
Conducteur ambulancier.
Administration secrétariat.
Agent de bureau.
Aide de secrétaire de service médical d'unité.
Secrétaire médical (*).
Gestion comptabilité entretien matériel santé.
Aide à la gestion des stocks et à l'entretien des matériels techniques.
Agent des services hospitaliers qualifié ou non qualifié.
(*) La formation des aides-soignants dure 1 an après admission à un concours du niveau BEP sanitaire et social ; elle peut se faire en milieu civil ou au centre de formation des aides-soignants de Bordeaux.
Pour être recruté en tant que militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées :
— « aide-soignant », être titulaire du certificat aux fonctions d'aide-soignant ou du diplôme de personnel aide-soignant ;
— « secrétaire médical », être titulaire du baccalauréat.
Le recrutement dans les autres métiers relève de l'armée de terre, les personnels pouvant servir tantôt au sein du service de santé, tantôt au sein de l'armée de terre.
Les missions de technique périmédicale sont principales ; les missions « administration-secrétariat » et « gestion-comptabilité-entretien des matériels santé » sont secondaires.
Ces qualifications doivent permettre :
— à court terme, une véritable intégration dans les services médicaux ;
— à moyen terme, le renouvellement éventuel de contrat ;
— à plus long terme, la reconversion en milieu civil voire même le maintien sous statut militaire dans des filières « emploi-métier » ouvertes dans le service de santé des armées.
Remarque liminaire.
Engagé pouvant posséder une formation technique de base utilisable dans un premier emploi, le militaire technicien de l'air (MTA) est apte à exécuter certaines opérations simples répertoriées dans les monographies d'emploi nommées « Domaines d'activité », sous le contrôle d'un breveté de la spécialité.
En outre, les MTA sont chargés d'effectuer des tâches d'intérêt général dans le cadre du bon fonctionnement du service et se conforment aux directives prescrites par ses supérieurs.