> Télécharger au format PDF
DIRECTION CENTRALE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES : Sous-Direction action scientifique et technique ; Bureau enseignement

NOTE D'INFORMATION DU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR N° 2184/INT/DSC/AG/FOR relative aux programmes de l'initiation aux gestes élémentaires de survie, au brevet national de secourisme et à la mention ranimation.

Du 26 juin 1978
NOR

Référence(s) :

Décret n° 77-17 du 4 janvier 1977 (1).

Quatre arrêtés d'application du 15 avril 1978 (2).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  510-3.1.4.

Référence de publication : BOC, p. 5222.

Comme suite aux arrêtés d'application du décret du 4 janvier 1977, j'ai l'honneur de vous faire parvenir, ci-joint, le programme officiel de l'initiation aux gestes élémentaires de survie ainsi que ceux concernant l'obtention du brevet national de secourisme et de la mention « Ranimation », tels qu'ils ont été proposés par la commission nationale de secourisme et visés ou agréés par le ministère de la santé et de la famille.

En application des articles 3 et 5 de l'arrêté du 15 avril 1978 portant sur l'initiation aux gestes élémentaires de survie, je vous prie de bien vouloir trouver, joint en annexe à la présente note, le modèle d'attestation qu'il vous appartient de délivrer aux candidats réunissant les conditions réglementaires fixées.

L'initiation aux gestes élémentaires de survie n'ouvrant pas droit à l'octroi de subvention de l'État, le principe du versement par les candidats d'un droit d'inscription destiné à couvrir, en partie, les dépenses supportées par les associations, telles que assurance, frais de formation…, a été retenu.

Directement versée à l'association formatrice, cette somme, dont il appartient à chacun des groupements agréés de fixer le montant, constitue en fait une cotisation d'adhésion. En aucun cas elle ne devra être supérieure à 15 francs.

Bien entendu, cette disposition qui vise les associations de droit privé, ne s'applique pas aux services publics.

J'ajoute que les présentes instructions seront reprises dans la circulaire qui, dès parution de l'ensemble des arrêtés relatifs au monitorat et aux spécialisations, fixera les modalités d'application des textes relatifs à l'enseignement et à la pratique du secourisme.

Je vous serais très obligé de faire assurer la plus large diffusion de ces groupements, notamment auprès des services publics, des organismes et des associations intéressés.

Pour le ministre de l'intérieur et par délégation :

Pour le directeur de la sécurité civile :

Le sous-directeur de l'administration générale,

J.-P. BONNES.

Note de la DCSSA — Des fiches pédagogiques concernant les différents enseignements du secourisme sont éditées à l'initiative de la direction de la sécurité civile. Elles sont en vente à la Documentation Française, 31, quai Voltaire, 75340 Paris Cedex.

Annexes

ANNEXE I.

ANNEXE II.

Contenu

PROGRAMME DE L'ATTESTATION D'INITIATION AUX GESTES ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE.

Formation essentiellement pratique d'une durée de 6 à 8 heures.

PREMIÈRE PARTIE.

Le sigle PAS (protéger, alerter, secourir).

Contenu

DEUXIÈME PARTIE.

La mise en pratique.

Message d'alerte.

Dégagement de victimes :

  • Asphyxie (atmosphère confinée, viciée, toxique).

  • Incendie.

  • Accidents électriques.

  • Accidents de la voie publique (danger imminent vital).

  • Libération et dégagement des voies respiratoires.

  • Bouche à bouche, bouche à nez.

  • Saignement externe : compression et pansement compressif. Garrot très exceptionnellement.

  • Position latérale de sécurité.

Accident de la route :

  • Balisage (de jour et de nuit).

  • Prévention de l'incendie.

  • Réglage et déverrouillage de ceintures de sécurité.

  • Précautions à prendre pour le retrait d'un casque.

Contenu

PROGRAMME DU BREVET NATIONAL DE SECOURISME.

Formation d'une durée de 21 à 30 heures.

THÉORIE.

Contenu

PROGRAMME DE LA MENTION EN REANIMATION.

Formation d'une durée de 24 à 30 heures.

THÉORIE.

1 PROTÉGER.

But : Éviter le « sur-accident ».

Comment :

  • En cas d'accident de la circulation notamment.

    En cas d'accident à la maison.

2 ALERTER.

Qui ?

Comment ?

De quoi ?

3 Secourir.

Règles générales.

Règles particulières.

Le sigle ABC :

A  : Allonger en position d'attente strictement horizontale :

  • position latérale de sécurité (PLS) : sujet inconscient, somnolent, vomissant ou ayant reçu un coup sur la tête ;

  • position plat-dos : sujet conscient.

B : Bouche à bouche, bouche à nez en cas d'arrêt ventilatoire après avoir libéré les voies aériennes.

C  : Compression directe en cas d'hémorragie.

4  NOTIONS TRÈS ÉLÉMENTAIRES DE PRÉVENTION DES ACCIDENTS.

À la maison.

En auto.

En vacances.

Le feu (information sur les extincteurs).

I Principes généraux du secourisme.

Objectifs, règles et responsabilité. Obligation légale de porter secours.

Champ d'action et limites :

  • rôle capital « sauveteur » du secouriste, premier chaînon de toute chaîne de secours ;

  • rôle permanent dans la diffusion des divers éléments de connaissance en matière de prévention sanitaire élémentaire ;

  • initiation aux gestes élémentaires de survie.

Information sur :

  • les secours et les transports sanitaires terrestres ou aériens ;

  • les services mobiles d'urgence et de ranimation (SMUR) ; les services d'aide médicale urgente (SAMU) ; les secours médicalisés.

II Prévention et sécurité civile.

Sécurité civile.

Organisation et missions.

Rôle de la sécurité civile dans l'enseignement du secourisme.

Organisation des secours :

  • éboulements ou effondrements d'immeubles (victimes présumées ensevelies ou non : précautions à prendre et conduite à tenir) ;

  • catastrophes (inondations brutales, avalanches, accidents de chemin de fer, accidents d'aéronefs, …).

Notions sur les dangers vitaux encourus par les populations en temps de guerre ou de crise.

Sécurité routière.

Causes des accidents de la route.

Prévention des accidents de la route.

Conduite à tenir en présence d'un accident de la route (route, autoroute). Rôle du secouriste.

Prévention du sur-accident.

États de détresse, conduite à tenir devant une urgence vitale, surveillance.

Participation éventuelle au dégagement, au relevage et au brancardage des victimes (déverrouillage de ceintures de sécurité, précautions à prendre pour le retrait d'un casque).

Information sur la chaîne de secours (du secouriste isolé à l'aide médicale urgente).

Prévention des accidents.

Circonstances et causes des accidents.

La part de l'homme dans l'accident.

L'esprit de prévention (auto-protection).

Prévention des accidents domestiques :

  • produits toxiques et ménagers (conditionnement, rangement, utilisation) ;

  • bricolage ;

  • accidents dus à l'électricité ;

  • accidents chez l'enfant (intoxications, chutes, corps étrangers) ;

  • pharmacie et trousse d'urgence familiales ;

  • risques d'utilisation intempestive ou abusive de divers médicaments ;

  • empoisonnements ou intoxications alimentaires (conserves, viandes avariées, coquillages, champignons).

Prévention des accidents des loisirs (air, mer, montagne, milieu rural, sports).

Prévention des accidents par engins de guerre et armes.

Prévention de l'incendie.

Principales causes.

Conduite à tenir devant un début d'incendie (feu de détritus, feu de cheminée, feu d'immeuble).

Risques d'explosion.

Conduite à tenir devant une personne dont les vêtements sont enflammés.

Dégagement d'une victime inanimée dans un local enfumé.

Information sur les extincteurs et leur utilisation.

III Éléments de biologie humaine.

(Fonctions essentielles du corps humain.)

Organisation générale du corps.

Fonction respiratoire.

Fonction circulatoire.

Fonctions nerveuses (1).

Fonction locomotrice.

Fonction digestive (1).

Fonction urinaire (1).

Harmonie de ces diverses fonctions.

IV Points de surveillance de la survie.

Inspection secouriste.

Abord et reconnaissance de la victime : environnement, position, doléances de la victime.

Insister sur les trois paramètres essentiels : ventilation, circulation, vigilance.

Surveillance de la fonction respiratoire.

Au niveau du visage.

Au niveau du thorax.

Au niveau des extrémités (ongles, …).

Surveillance de la fonction circulatoire.

Au niveau du visage.

Au niveau du pouls carotidien et du pouls radial.

Au niveau du thorax.

Au niveau des extrémités.

Surveillance des fonctions nerveuses.

Au niveau de la conscience.

Au niveau des yeux.

Au niveau de la réponse à diverses stimulations.

V Troubles de la vigilance. (2)

Somnolence, obnubilation, perte de conscience, comas.

Évanouissement et syncopes.

Intoxications diverses. Toxicomanies.

Conduite à tenir secouriste, recours immédiat à l'intervention médicale, alerte des secours médicaux spécialisés.

Information sur les centres antipoisons.

VI Plaies (2)

Causes et types. Insister sur les dangers immédiats et possibles des diverses formes de plaies : plaies apparemment simples, plaies graves, plaies spéciales au crâne, à la face (yeux surtout), à la poitrine et au ventre.

Les dangers (infectieux, hémorragique et parfois respiratoire) des plaies ; motivation et sens des gestes immédiats à opposer à ces dangers. Pourquoi et comment agir ?

Recours à l'avis médical.

VII Infection (2).

Définition. Dangers. Conséquences.

Méthodes de prévention contre les infections (antisepsie et asepsie).

Information sur les antibiotiques.

Immunisation : vaccin et sérum.

Insister sur le tétanos.

VIII Hémorragies et leurs conséquences (2).

Causes, types, formes et gravités.

Hémorragies externes, hémorragies internes, hémorragies secondairement extériorisés.

Troubles consécutifs aux hémorragies [collapsus, états d'anémie ; troubles respiratoires, sous-alimentation oxygénée et sanguine des tissus (cerveau, reins et cœur en particulier)].

Secours d'urgence : conduite à tenir secouriste ; contrôle des saignements dangereux pour la vie ; recours à l'intervention médicale, alerte des secours médicaux spécialisés.

Information sur les dons de sang et les dons d'organes.

IX Accidents respiratoires. Gestes de première urgence.

Causes et manifestations essentielles des accidents de la respiration. Tests de surveillance.

Déficit brutal ou progressif en oxygène : troubles de la ventilation et de la respiration ; inefficacités et détresses respiratoires.

Répercussions cardio-circulatoires de ces déficits, troubles et détresses : état d'asphyxie.

Conduite à tenir.

Procédés « secouristes » de dégagement des victimes en état de détresse.

Gestes essentiels de ranimation d'urgence ; libération des voies aériennes, méthodes orales de respiration assistée ou contrôlée.

X Fractures, luxations et entorses (2).

Définition des fractures : causes, types, signes de présomption. Dangers et complications.

Conduite à tenir : procédés d'immobilisation provisoire.

Luxations. Entorses.

XI Compression des membres.

Problèmes biologiques posés par cette « compression ».

Conduite à tenir dans la pratique du secourisme.

XII Secours immédiats aux brûlés.

Causes, types, facteurs de gravité et dangers des brûlures.

Brûlures thermiques, chimiques, électriques.

Secours d'urgence aux brûlés : conduite à tenir secouriste, recours immédiat à l'intervention médicale, alerte des secours médicaux spécialisés.

Cas particulier de l'œil.

Information sur les centres de traitement des brûlés.

XIII Accidents dus au froid.

Prévention.

Gelures et engelures.

Gestes et procédés de secours d'urgence.

XIV Accidents divers (2).

Accidents nerveux : crises de nerfs, crises convulsivantes, crises diverses.

Accidents dus à l'électricité (électro-traumatismes).

Piqûres et morsures d'animaux : insectes, poissons, serpents, chats, rats, …) ; information concernant la rage.

Corps étrangers : œil, oreille, voies respiratoires et digestives.

Accouchement inopiné : évolution, conduite à tenir.

Accidents d'origine alimentaire ou médicamenteuse.

Appel au secours. Dialogue avec le médecin dans ces différents cas.

PRATIQUE.

XV Points de surveillance de la survie.

Inspection secouriste.

Abord et reconnaissance de la victime : environnement, position, doléances de la victime.

Insister sur les trois paramètres essentiels : ventilation, circulation, vigilance.

Surveillance de la fonction respiratoire.

Au niveau du visage.

Au niveau du thorax.

Au niveau des extrémités (ongles, …).

Surveillance de la fonction circulatoire.

Au niveau du visage.

Au niveau du pouls carotidien et du pouls radial.

Au niveau du thorax.

Au niveau des extrémités.

Surveillance des fonctions nerveuses.

Au niveau de la conscience.

Au niveau des yeux.

Au niveau de la réponse à diverses stimulations.

XVI Protection d'une plaie ou d'une brûlure.

(Procédés d'emballage surtout : pansements et contentions.)

Conduite à tenir en présence d'une plaie ou brûlure simple.

Lavage des mains.

Préparation et désinfection du matériel.

Nettoyage et désinfection.

Protection éventuelle :

  • bandage : doigt, genou, coude, cheville ;

  • utilisation des pansements tout préparés.

Rappel sur la nécessité du recours à l'avis médical.

Conduite à tenir en présence d'une plaie ou brûlure grave.

Protection, mise en position latérale de sécurité et d'attente (PLS).

Utilisation des emballages :

  • triangle : bonnet de la tête, segments de membres, main, pied, genou, coude, épaule, hanche, thorax ;

  • fronde : œil, oreille, mâchoire, nez ;

  • couverture.

XVII Procédés d'arrêt des hémorragies externes.

Compression directe manuelle.

Pansement compressif.

Points de compression : cou, aine, au milieu de la cuisse, derrière la clavicule, le long du bras.

Garrot : insister sur ses inconvénients et dangers et sur les précautions que sa mise en place exceptionnelle impose toujours.

Prévention de l'état de choc : mise en position allongée.

XVIII Libération des voies aériennes.

Bascule prudente de la tête en arrière.

Ouverture et nettoyage de la bouche.

XIX Ventilation artificielle par voie orale.

Ventilation assistée ou contrôlée.

Technique du bouche-à-bouche, du bouche à nez, du bouche-à-bouche et nez, du bouche à canule, du bouche à cou (laryngectomisés).

XX Immobilisation provisoire de fractures ou de fracas supposés.

Segments de membres, mâchoire inférieure, clavicule.

Conduite à tenir devant un traumatisme thoracique et devant un traumatisme vertébral.

Appareillage en urgence :

  • membre supérieur : écharpe simple, écharpe oblique, contre-écharpe ;

  • membre inférieur : solidarisation avec l'autre membre sain.

Démonstration de quelques types d'attelles et de divers matériels immobilisateurs (3).

XXI Dégagement et mobilisation des blessés.

Mise en position latérale de sécurité et d'attente (PLS) à un ou deux secouristes.

Mise en position latérale de sécurité et d'attente (PLS) sous traction prudente à plus de deux secouristes.

Dégagement d'urgence d'une victime en cas de danger imminent à un ou deux secouristes (sortie d'un véhicule et traction au sol).

Dégagement d'une victime inanimée dans un local enfumé.

Points de saisie des victimes (tête, tronc, membres).

Limite d'utilisation prudente des vêtements (aides diverses).

Déplacement d'urgence à plusieurs secouristes avec portoir improvisé.

XXII Initiation au relevage et au brancardage.

Position d'attente strictement horizontale :

  • position latérale de sécurité et d'attente (PLS) : sujet inconscient, somnolent, vomissant ou ayant reçu un coup sur la tête ;

  • position plat-dos : sujet conscient.

Transfert sur le brancard (pont néerlandais).

Installation (sujet à plat-dos ou en PLS) et arrimage sur le brancard.

Brancardage d'une victime à 2 ou à 4 en terrain plat, sans franchissement d'obstacle, à bout de bras et sans épauler (utilisation exclusive d'un brancard normalisé sans têtière).

I

Connaissances élémentaires des structures et des fonctions qui concourent à assurer la vie.

Fonction respiratoire.

Fonction circulatoire.

Système nerveux, y compris neuro-végétatif.

II

Connaissances élémentaires de l'interaction de ces fonctions.

III

Troubles de la vigilance et leurs répercussions sur les fonctions respiratoire et circulatoire.

IV

Exposé des perturbations qui modifient ou détruisent l'harmonie des grandes fonctions vitales.

V

Exposé des divers états (circonstances, aspects, évolutions, dangers, conduite à tenir) aigus ou chroniques entraînant des détresses d'expression ventilatoire, circulatoire ou neurologique.

Revue des gênes et des arrêts ventilatoires (primitifs ou secondaires).

Modification des gaz inspirés :

  • confinement ;

  • altitude ;

  • gaz toxiques divers, en particulier oxyde de carbone et son mode d'action ;

  • gaz naturels (butane, propane, …),

Obstruction des orifices respiratoires.

Obstruction des voies respiratoires : obstacles internes ou externes.

Troubles de la mécanique ventilatoire :

  • d'origine traumatique ;

  • consécutifs à des accidents électriques ;

  • au cours de certaines maladies.

Défaillance de la commande et de la transmission :

  • traumatique ;

  • toxique ;

  • par maladies.

Troubles d'origine circulatoire : collapsus, état de choc. Arrêt cardiaque.

Troupes du transport d'oxygène :

  • les hémorragies ;

  • l'oxyde de carbone.

Cas particulier de la noyade : ses diverses formes.

VI

Étude détaillée des trois circonstances particulières.

Accidents dus à l'eau.

Accidents dus à l'électricité.

Accidents dus à l'oxyde de carbone.

VII

Étude succincte des méthodes actuelles de ranimation ventilatoire et circulatoire.

Limite de leurs applications secouristes.

Procédures de leur utilisation en secours d'urgence.

Revue critique des méthodes actuelles.

Libération des voies aériennes supérieures par :

  • position ;

  • aspiration ;

  • intubation ;

  • méthode d'Heimlich.

Ventilation :

  • à l'air : bouche-à-bouche, bouche à nez, bouche-à-bouche et nez, bouche à canule, bouche à cou, bouche à sonde, bouche à masque, soufflet ou ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle, appareil de ventilation artificielle à air ;

  • à oxygène : appareil de ventilation, bouteille manodétendeur débitmètre. Mise en place et maintenance du masque.

Principe du massage cardiaque externe.

Rôle des médecins dans la direction et la pratique des secours d'urgence ainsi que dans l'orientation ultérieure des soins.

VIII

Gestes de sauvetage et appareils de secours utilisés en ranimation d'urgence.

Matériels (principes et pratique d'utilisation) :

  • aspiration ;

  • ventilation (assistance et contrôle) et oxygénation.

Sources : le matériel normalisé, bouteilles manodétendeurs débitmètres avec prise supplémentaire d'alimentation en oxygène et possibilité d'utilisation en aspiration.

Tests d'efficacité de ce matériel.

Dangers, avantages, inconvénient.

Temps médical. Notions succinctes sur les organisations de transport et d'accueil. Rôle des services d'aide médicale d'urgence (SAMU) et des services médicalisés d'urgence (SMUR).

PRATIQUE.

IX

Dégagement des victimes selon la nature des accidentés.

Atmosphère toxique.

Noyade.

Asphyxie mécanique, …

X

Exercices concernant la surveillance des victimes.

Face.

Pouls : carotidien, fémoral, radial.

Mouvements ventilatoires (normaux et anormaux).

XI

Exercices concernant la libération des voies aériennes.

Prise occipito-mentonnière et traction (protection du cou).

Prise bilatérale.

Ouverture et exploration de la bouche et de la gorge.

Extraction des corps étrangers.

Aspiration.

Position latérale de sécurité et d'attente (PLS).

Importance de la position horizontale (sauf cas particuliers).

Position demi-assise ou demi-couchée sur le côté du sujet conscient en détresse respiratoire.

XII

Exercices concernant les procédés de ventilation artificielle assistée ou contrôlée.

Emploi d'aspirateurs de mucosité avec aspiration effective de liquide.

Procédés oraux : bouche-à-bouche, bouche à nez, bouche-à-bouche et nez, bouche à cou, bouche à sonde, bouche à masque.

Soufflets et ballons autoremplisseurs à valve unidirectionnelle.

Mise en place de canule oropharyngées : embout buccal type Sabatier, canule de Guedel (lorsque les conditions d'enseignement s'y prêtent).

XIII

Exercices concernant les procédés de ranimation circulatoire.

Rappel des techniques d'arrêt des hémorragies :

  • compression directe manuelle ;

  • pansements compressifs ;

  • points de compression.

Pratique du massage cardiaque externe associée à la ventilation artificielle à 1 et 2 sauveteurs.

XIV

Exercices concernant l'utilisation du matériel d'administration d'oxygène.

Manœuvres concernant le matériel normalisé : bouteilles, manodétendeurs débitmètres avec prise supplémentaire d'alimentation en oxygène et possibilité d'utilisation en aspiration.

Mise en place d'une sonde nasale à débit d'oxygène réglable.

Mise en place d'un masque.

XV

Liaisons radiophoniques.

Dialogues, messages et comptes rendus à médecins.

XVI

Relevage des victimes.

Principes généraux de relevage et de manutention.

Différents matériels de portage d'une victime allongée :

  • brancard normalisé, sans têtière ;

  • portoir de toile à poignées ;

  • portoir à lames amovibles ;

  • matelas d'immobilisation à dépression.

Différentes méthodes de relevage victime consciente sur le dos et victime en PLS :

  • à 3 sauveteurs : pont néerlandais (méthode de base) ;

  • à 4 sauveteurs : pont simple ;

  • à 5 sauveteurs : pont avec traction axiale tête-pied ;

  • cas particuliers :

    • cuiller à 3 + 1 sauveteurs ;

    • méthode par traction rotation dite « méthode Arnaud ».

    Relevage d'une victime sous ventilation artificielle (par méthode orale ou avec insufflateur manuel) ;

  • sans arrêt circulatoire : pont néerlandais avec 4 sauveteurs ;

  • associée au massage cardiaque externe : pont néerlandais à 4 ou 5 sauveteurs.

XVII

Brancardage.

Principes généraux : installation et arrimage sur le brancard du blessé conscient sur le dos, du sujet en PLS et du sujet en arrêt ventilatoire ou cardio-ventilatoire.

Brancardage à 2 :

  • départ, marche et arrêt du brancard en terrain plat ;

  • franchissement d'un obstacle : fossé étroit, appui de fenêtre ou de mur avec appui d'une hauteur maximale de 1 mètre.

Brancardage à 4 :

  • départ, marche et arrêt du brancard et terrain plat, à bout de bras ;

  • franchissement d'un obstacle : fossé étroit, appui de fenêtre, mur ou grillage d'une hauteur maximale de 1,60 m (avec épaulé) ; passage étroit ; montée et descente d'un escalier ; passage d'un fossé large et accessible ; franchissement d'un à-pic de 1,70 m maximum et d'un talus ; passage surbaissé ; chargement dans une ambulance.

Transport sous ventilation en terrain plat, pente douce, escalier droit, chargement en ambulance et passage brancard-lit et lit-brancard :

  • méthodes orales : à 4 ou 5 sauveteurs dont 3 ou 3 brancardiers ;

  • insufflateur manuel : à 4 ou 5 sauveteurs dont 3 ou 4 brancardiers ;

  • bouche-à-bouche + massage cardiaque : à 4 sauveteurs dont 2 brancardiers ou 5 à 6 sauveteurs dont 3 brancardiers ;

  • insufflation + massage cardiaque : à 5 ou 6 sauveteurs dont 3 ou 4 brancardiers.