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Archivé ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE TERRE : bureau planification des ressources humaines

INSTRUCTION N° 430/DEF/EMAT/PRH/DS - N° 6294/COFAT/DEF/BIS/MTN relative à la formation d'adaptation inter-domaines montagne.

Abrogé le 12 avril 2006 par : INSTRUCTION N° 273/DEF/EMAT/PRH/DS - N° 3925/DEF/COFAT/DES/MTN relative aux actions de formation d'adaptation de l'interdomaine montagne. Du 08 avril 2002
NOR D E F T 0 2 5 0 7 3 7 J

Autre(s) version(s) :

 

Préambule.

L'instruction citée en deuxième référence définit les actions de formation (AF) d'adaptation à la montagne pour le personnel militaire appelé à y exercer son métier.

La présente instruction a pour objet de définir les modalités d'application relatives à ces AF.

A cet effet elle :

  • rappelle les objectifs de la formation d'adaptation montagne ;

  • définit l'organisation générale de cette formation ;

  • décrit, pour chaque AF, le contenu, le programme, et les procédures de mise en formation et de délivrance du diplôme qui la sanctionne.

Cette formation inter-domaines est distincte de la formation de cursus du personnel militaire du pôle « formation », nature de filière « montagne », qui est décrite dans l'instruction ministérielle de ce pôle de compétence. Cependant, le personnel militaire de ce pôle est naturellement issu des troupes de montagne, au sein desquelles l'aptitude spécifique à la pratique de la montagne a été constatée lors de la formation d'adaptation montagne.

1. Objectifs de la formation d'adaptation inter-domaines montagne.

La formation d'adaptation inter-domaines montagne est destinée à donner aux cadres et aux militaires du rang (MDR) appartenant aux unités de montagne, la capacité d'exercer leur métier dans cet environnement particulier.

Elle comporte cinq niveaux :

  • 1. Un niveau de formation initiale acquis au sein des unités de montagne, il est sanctionné par l'acquisition du brevet d'alpiniste et de skieur militaire (BASM).

    La formation initiale vise à délivrer les capacités individuelles à stationner, se déplacer et utiliser ses armes au sein d'un détachement engagé en montagne.

  • 2. Un niveau de formation complémentaire acquis au sein des unités de montagne, il est sanctionné par le brevet de chef d'équipe de haute montagne (CEHM).

    La formation complémentaire vise à délivrer les capacités individuelles à conduire une cordée au sein d'un détachement engagé en montagne et à tenir les fonctions d'aide moniteur dans les domaines de la formation reçue.

  • 3. Un niveau de qualification acquis à l'école militaire de haute montagne (EMHM), il est sanctionné par le brevet de qualification des troupes de montagne (BQTM). Il peut être éventuellement complété par des spécialisations techniques (pilote confirmé de véhicule articulé chenillé, brevet d'instructeur militaire de parapente).

    Le niveau de qualification vise à améliorer le bagage technique individuel, permettant ainsi l'accès aux formations de perfectionnement sous réserve de l'accomplissement d'une liste de courses en montagne complémentaires.

    A ce titre, les titulaires du BQTM sont autorisés, dans le cadre de la préparation d'une action de formation de perfectionnement, à effectuer des courses en montagne en cordée autonome. Le plus expérimenté de la cordée assume dans ce cas la responsabilité technique de l'activité et fait fonction de chef montagne ou de directeur de séance.

  • 4. Un niveau de perfectionnement réservé aux cadres, il est acquis à l'EMHM et soumis à recyclage. Il est différencié pour les officiers (brevet de chef d'unité de haute montagne, BCUHM) et pour les sous-officiers (brevet de chef de détachement de haute montagne, BCDHM).

    Le niveau de perfectionnement vise à former des cadres destinés à assumer un commandement en montagne. Il constitue l'objectif majeur de la formation en permettant l'exercice autonome du commandement en haute montagne. Il peut être éventuellement complété par la formation d'instructeur véhicule articulé chenillé (IVAC), délivrée par le centre national d'aguerrissement en montagne (CNAM).

    Cette formation constitue le pré-requis permettant l'accès pour les meilleurs au niveau d'expertise (moniteur guide militaire).

    A ce niveau s'effectue également la sélection du personnel souhaitant s'orienter vers la filière montagne du pôle formation. Ce personnel suit les AF de cursus de ce pôle.

    En particulier, les MDR orientés vers les fonctions de formateur montagne du pôle formation doivent suivre les AF de perfectionnement, normalement réservées aux sous officiers.

  • 5. Un niveau d'expertise : le brevet de moniteur guide militaire (BMGM), réservé à certains cadres est acquis à l'EMHM et soumis à recyclage.

    Le niveau d'expertise vise à constituer une population d'experts « emploi » capables à la fois :

    • de conseiller les chefs de corps ;

    • de recycler et d'orienter les titulaires des brevets de perfectionnement ;

    • de transmettre et maintenir à niveau les compétences spécifiques dans le domaine de la préparation technique et opérationnelle.

2. Organisation de la formation.

2.1. Acteurs et rôles.

2.1.1. Conception de la formation.

Le comité de pilotage de l'inter-domaines montagne, défini dans l'instruction de deuxième référence, arrête les propositions d'évolution de la formation d'adaptation montagne et les propose à la commission permanente de la formation (CPF) deux fois par an.

Le CoFAT anime chaque année une évaluation de la formation d'adaptation montagne, menée sous forme d'enquête auprès des unités concernées, et en présente les conclusions au comité de pilotage de printemps en vue d'éventuelles adaptations des contenus.

2.1.2. Réalisation de la formation.

2.1.2.1. Les unités spécialisées montagne.

Les formations initiale et complémentaire montagne sont réalisées par les unités spécialisées montagne.

Ces unités disposant de cadres instruits, entraînés et recyclés, possèdent les équipements spécifiques en dotation permanente. Ces formations se trouvent dans la chaîne des forces (principalement 27e brigade d'infanterie montagne (27e BIM) et certaines unités élémentaires désignées par la force logistique), ainsi que dans la chaîne de formation de l'armée de terre (EMHM, centres du complexe d'aguerrissement des Alpes, centre national d'entraînement commando).

2.1.2.2. L'école militaire de haute montagne (EMHM).

Les formations de qualification, de perfectionnement et d'expertise sont délivrées par l'EMHM.

La formation d'instructeur militaire de parapente (IMP) est délivrée par l'EMHM.

2.1.2.3. Le complexe d'aguerrissement des Alpes.

La formation d'instructeur VAC est délivrée par le centre national d'aguerrissement en montagne de Briançon (CNAM).

2.2. Procédures de préparation et de conduite de la formation.

2.2.1. Validation de l'expérience.

2.2.1.1. Suivi de l'expérience : carnet montagne, carnet de pilote véhicule articulé chenillé, carnet de vol de pente.

La formation montagne se caractérise par l'alternance d'AF et de périodes d'acquisition d'expérience, souvent exigées en préalable à une mise en formation du niveau supérieur.

Le carnet montagne, auparavant dénommé « carnet alpin », est conçu pour permettre l'enregistrement de toutes les activités à caractère montagne, qu'elles aient lieu en service ou à titre privé. Il permet à son détenteur de consigner les notes et commentaires liés à ses activités montagne. Il permet aussi au commandement de juger à tout moment la qualification technique, l'expérience, et le niveau d'entraînement de chaque individu.

Le carnet de pilote VAC permet d'enregistrer l'expérience accumulée aux commandes d'un véhicule articulé chenillé, blindé ou non, en spécifiant notamment le nombre d'heures d'utilisation de la lame.

Le carnet de vol parapente permet d'enregistrer l'ensemble des vols techniques et tactiques.

2.2.1.2. Ouverture et suivi.

Le carnet montagne est ouvert :

  • soit dans un corps de troupe, dès la première affectation dans une unité de montagne ;

  • soit à l'EMHM, à l'issue de la première AF effectuée.

La mise à jour du carnet relève de la responsabilité du détenteur et doit être effectuée régulièrement conformément aux indications figurant dans ce document.

Le carnet de pilote VAC et le carnet de vol parapente sont ouverts par le corps qui a assuré la formation de pilote de base (cf. point 3.4) ou de pilote niveau A de parapente.(cf. point 3.5)

Sa mise à jour relève de la responsabilité du détenteur, dans les mêmes conditions que celles du carnet montagne.

2.2.1.3. Contrôle.

Les carnets montagne, pilote VAC et parapente, sont contrôlés en fin de saison par l'officier montagne (ou par le chef des services techniques pour le carnet VAC). Ils sont visés par le chef de corps annuellement et à chaque mutation.

Il est présenté par chaque stagiaire lors des AF qu'il suit à l'EMHM.

L'admission aux AF de CDHM, de CUHM et de MGM étant subordonnée à la réalisation de courses en montagne, le carnet montagne est contrôlé par l'EMHM au cours d'un entretien individuel avec le candidat, afin de vérifier la correspondance entre les renseignements portés sur le carnet et la pratique réelle réalisée par l'intéressé.

2.2.2. Procédures de mise en formation.

2.2.2.1. Candidatures.

Pour faire acte de candidature, le personnel de carrière ou sous contrat, doit satisfaire :

  • aux conditions d'aptitude médicale fixées par les instructions en vigueur (1) ;

  • aux conditions particulières précisées pour chaque AF par la présente instruction.

2.2.2.2. Établissement et transmission des dossiers de proposition.

Les demandes de candidature doivent être présentées sous la forme de l'annexe III.

Les demandes sont à faire :

  • pour les officiers, sur l'état imprimé n314/18 sur lequel doivent être mentionnés les diplômes montagne déjà détenus ;

  • pour les sous-officiers et les MDR (2), par proposition de candidature dans laquelle l'emploi tenu au corps ainsi que les différents brevets détenus doivent être mentionnés avec précision.

Ces demandes doivent être accompagnées d' un certificat médical d'aptitude ainsi que d'une fiche récapitulative COVAPI sur laquelle doit être portée la confirmation annuelle du BASM.

Les demandes de candidature concernant les AF de qualification, de perfectionnement et d'expertise sont adressées par la voie hiérarchique à la direction du personnel militaire de l'armée de terre (DPMAT) :

  • deux mois avant la date de leur ouverture, conformément aux prescriptions du CAF, pour le personnel des unités extérieures à la 27e BIM ;

  • un mois avant la date de leur ouverture pour les personnels de la 27e BIM.

2.2.2.3. Désignations.

Les désignations sont prononcées vingt jours avant le début de chaque AF par la DPMAT, dans la limite des places attribuées au CAF.

Il est établi une liste de candidats titulaires et de candidats suppléants. Les candidats titulaires qui ne pourront être présents à une AF seront naturellement remplacés par les suppléants du même corps ou des autres corps par défaut, sans que soient pour autant ajoutés de nouveaux suppléants. Les corps rendront compte par message adressé à la DPMAT de l'absence d'un candidat, en mentionnant l'EMHM destinataire pour information.

2.2.3. Procédures d'admission.

2.2.3.1. Épreuves d'accès.

L'admission à certaines AF est subordonnée à la réalisation en temps limité d'un parcours en terrain montagneux varié, adapté au niveau de formation considéré et effectué à pied ou à ski suivant la saison. Les conditions d'exécution de ce parcours sont précisées par le CoFAT, sur proposition du comité de pilotage de l'inter-domaines montagne.

2.2.3.2. Contrôle du niveau d'expérience : liste de courses en montagne.

L'admission aux AF de perfectionnement (CDHM, CUHM) et d'expertise (MGM), est subordonnée à la réalisation d'une liste de courses en montagne effectuées en partie au sein de détachements militaires et en partie hors détachement, en autonomie.

Le contenu de ces listes de courses en montagne est défini par le comité de pilotage de la formation inter-domaines montagne et diffusé sous timbre du CoFAT.

Les courses effectuées à l'occasion des AF à l'EMHM ne sont pas prises en compte dans ces listes qui sanctionnent un niveau d'expérience.

Ces courses, consignées dans le carnet montagne du candidat et validées par la signature du chef de corps et de l'officier montagne, font l'objet d'un entretien préalable à l'admission en formation.

2.2.3.3. Commission d'admission.

La commission d'admission statue sur l'admission des candidats au regard des tests d'entrée et des conditions spécifiques requises.

Sa composition est la suivante :

  • président : chef de corps de l'EMHM ou son représentant nommément désigné ;

  • membres : directeur général de la formation, directeur des stages, chef de stage et un officier désigné par le général chargé de l'expertise montagne (généralement l'officier montagne de la grande unité de montagne).

2.2.4. Procédures d'examen.

2.2.4.1. Commission d'examen.

La commission d'examen valide les résultats de la formation et statue sur l'orientation des stagiaires.

La composition est identique à la commission d'admission, à l'exception de l'officier désigné par le général chargé de l'expertise montagne.

2.2.4.2. Notation.

Tout stagiaire ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 obtient le certificat ou le brevet considéré.

La mention « assez bien » est décernée de 12 sur 20 à 14 sur 20 exclu.

La mention « bien » est décernée de 14 sur 20 à 16 sur 20 exclu.

La mention « très bien » est décernée à partir de 16 sur 20 inclus.

Pour les formations de qualification et de perfectionnement, toute moyenne inférieure à 10 sur 20 dans l'un des groupes d'épreuves (épreuves techniques individuelles, épreuves pratiques de commandement, épreuves théoriques, épreuves de pédagogie, note d'aptitude) est éliminatoire. De la même manière, toute note inférieure ou égale à 6 sur 20 est éliminatoire ainsi que toute note inférieure à 10 sur 20 en conduite de détachement avec troupe de manœuvre.

La notation d'ensemble est adressée à la DPMAT et aux chefs de corps. Un troisième exemplaire est classé en archive à l'EMHM.

2.2.4.3. Radiation.

Une radiation peut être prononcée pour inaptitude médicale temporaire entraînant un arrêt des activités supérieur à deux jours.

Toute absence ou faute contre la discipline ou de sécurité peut entraîner la radiation d'un stagiaire. La décision de radiation pour faute de sécurité est du ressort de la commission d'examen définie au point 2.2.4.1.

Quel que soit le motif de la radiation, le stagiaire est autorisé à présenter une nouvelle candidature à l'action de formation qu'il n'a pu mener à terme.

2.2.4.4. Orientation.

Il est établi pour chaque stagiaire, une appréciation complémentaire précisant les conditions dans lesquelles il peut être admis à poursuivre sa formation montagne.

3. Description des actions de formation.

Les actions de formation montagne sont répertoriées au CAF à partir du niveau de qualification.

Le niveau de perfectionnement (BCUHM ou BCDHM) autorisant l'encadrement d'un détachement en haute montagne est réservé aux cadres (3). Pour tenir compte du fait que le niveau d'encadrement demandé à un officier n'est pas le même que celui d'un sous-officier, la formation est différenciée par type de filière. Cette formation, qui requiert les mêmes aptitudes techniques en montagne, est donc sanctionnée par un diplôme différent : BCUHM pour les officiers et BCDHM pour les sous-officiers.

Pour les officiers, l'AF de chef d'unité de haute montagne est orientée vers l'instruction et l'entraînement d'une ou de plusieurs unités élémentaires en mettant l'accent sur l'organisation du commandement et de la logistique.

Pour les sous-officiers, l'AF de chef de détachement de haute montagne est orientée vers l'instruction et l'entraînement d'une section (4) en mettant l'accent sur la pédagogie.

3.1. Formations communes (officiers, sous-officiers et militaires du rang).

3.1.1. Formation initiale montagne.

3.1.1.1. Objectif particulier de la formation.

Acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires afin d'être capable, sur le plan individuel, en période hivernale et estivale, de stationner, de se déplacer et d'utiliser ses armes au sein d'un détachement constitué.

3.1.1.2. Lieu et durée.

Les AF se déroulent dans les corps de troupe de la spécificité montagne. Elles ont une durée de trois semaines (120 heures) dans chacune des saisons.

3.1.1.3. Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers, militaires du rang (MDR).

3.1.1.4. Conditions de candidature.

Être affecté dans une unité relevant de la spécificité montagne.

Être apte physiquement.

3.1.1.5. Épreuve d'accès.

Sans objet.

3.1.1.6. Contenu, principes de notation et sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 1.

3.1.1.7. Orientation.

Durant l'AF, le potentiel de chef d'équipe de haute montagne est déterminé pour chaque candidat.

3.1.2. Formation complémentaire montagne.

3.1.2.1. Objectif particulier de la formation.

Donner la formation nécessaire pour :

  • conduire une cordée de plusieurs personnes au sein d'un détachement ;

  • tenir les fonctions d'aide moniteur dans les domaines de la formation reçue.

3.1.2.2. Lieu et durée.

Également menée en corps de troupe, elle dure deux semaines pour chacune des deux saisons.

3.1.2.3. Personnel concerné.

Officiers et sous-officiers n'ayant pas vocation à suivre une formation à l'EMHM.

MDR.

3.1.2.4. Conditions de candidature.

Pour le chef d'équipe été, posséder le BAM.

Pour le chef d'équipe hiver, détenir le BASM.

Avoir accumulé une expérience pratique au minimum durant une saison (été ou hiver en fonction de la formation considérée).

3.1.2.5. Épreuves d'accès.

Elles ne sont pas formalisées mais doivent déterminer dans les premiers jours de la formation l'aptitude du candidat à suivre celle-ci en sécurité.

3.1.2.6. Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 1.

3.1.2.7. Orientation.

Sans objet.

3.1.3. Formation de qualification.

3.1.3.1. Formation de qualification été.

  Objectifs particuliers de la formation.

Acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour être, sur le plan individuel et au sein d'une cordée, techniquement autonome en milieu spécifique estival.

Acquérir la formation permettant d'assister le chef de détachement, titulaire du certificat de perfectionnement considéré, dans sa mission d'encadrement, en particulier dans la fonction d'aide moniteur en escalade ainsi que dans celle de chef d'équipe de haute montagne été au sein d'un détachement.

Permettre d'exercer une fonction opérationnelle en milieu spécifique, avec l'assistance, ou sous les ordres, d'un cadre titulaire du certificat de perfectionnement.

  Lieu et durée.

Organisée à l'EMHM, l'AF dure quatre semaines.

Pour les engagés volontaires sous-officiers (EVSO) et les lieutenants en formation (école d'application), la formation est d'une durée de six semaines. Les deux semaines supplémentaires sont consacrées à la formation initiale (BAM), déjà réalisée en corps de troupe dans le cas général.

Une session de rattrapage des candidats ayant échoué aux épreuves théoriques a lieu durant deux jours en fin de saison.

  Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers, EVSO au titre de l'EMHM.

MDR dont l'orientation (nature de filière montagne du pôle formation, recrutement sous-officier semi-direct et rang), ou la spécialisation (équipes de reconnaissance, transmissions, VAC, etc.) nécessite la mise en formation.

  Conditions de candidature.

Être titulaire de l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS).

Être âgé de moins de 35 ans à la date de début de l'AF.

Être titulaire du BAM, ou pour les MDR du CEHM.

  Épreuves d'accès-commission d'admission.

Réussir un test d'aptitude physique organisé par l'EMHM au cours de la première semaine de l'AF et dont les caractéristiques sont arrêtées par le comité de pilotage de la formation inter-domaines montagne.

  Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V appendice 2.

  Orientation.

Une appréciation manuscrite tenant compte des notes attribuées en fin d'AF précisent les conditions dans lesquelles l'intéressé pourra postuler aux AF de perfectionnement et émet, lorsque cela est possible, un avis sur son potentiel en matière d'expertise.

3.1.3.2. Formation de qualification hiver.

  Objectif particulier de la formation.

Acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour être, sur le plan individuel, techniquement autonome en milieu spécifique hivernal.

Acquérir la formation nécessaire permettant d'assister le chef de détachement titulaire du certificat de perfectionnement considéré, dans sa mission d'encadrement, en particulier en tant qu'aide moniteur de ski ou CEHM hiver au sein d'un détachement.

Permettre d'exercer une fonction opérationnelle en milieu spécifique, avec l'assistance, ou sous les ordres, d'un cadre titulaire du certificat de perfectionnement.

  Lieu et durée.

Organisée à l'EMHM, l'AF dure quatre semaines.

Pour les EVSO, la formation est d'une durée de six semaines. Les deux semaines supplémentaires sont consacrées à la formation initiale (BSM), déjà réalisée en corps de troupe dans le cas général.

Une session de rattrapage des candidats ayant échoué aux épreuves théoriques a lieu durant deux jours en fin de saison.

  Personnel concerné.

Identique à la qualification été (cf. point 3.1.3.1).

  Conditions de candidature.

Être titulaire de l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS).

Être âgé de moins de 35 ans à la date de début de l'AF.

Être titulaire, du BSM, ou pour les MDR du CEHM.

  Épreuves d'accès-commission d'admission.

Idem qualification été (cf. point 3.1.3.1).

  Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 2.

  Orientation.

Idem qualification été (cf. point 3.1.3.1).

3.2. Formation de perfectionnement (officiers et sous-officiers).

3.2.1. Officiers : chef d'unité de haute montagne (CUHM).

Les officiers issus du corps des sous-officiers et titulaires du brevet de BCDHM, se voient décerner le brevet de chef d'unité de haute montagne (BCUHM) à la condition d'en faire la demande écrite à l'EMHM. Cette règle est applicable aux certificats été et hiver.

Tout chef d'unité de haute montagne doit être recyclé tous les cinq ans pour être autorisé à exercer ses prérogatives.

3.2.1.1. CUHM été.

  Objectif particulier de la formation.

Donner aux officiers la formation nécessaire pour instruire et commander en milieu spécifique estival, et en particulier en haute montagne, une ou plusieurs unités élémentaires.

En particulier, acquérir les savoir-faire techniques et technico-tactiques liés à la sauvegarde d'une unité élémentaire engagée en haute montagne estivale.

  Lieu et durée.

Cette formation d'une durée de sept semaines est dispensée par l'EMHM.

Une session de rattrapage des épreuves pratiques de commandement est programmée par saison considérée. Sa durée est de cinq jours.

  Personnel concerné.

Officiers.

  Conditions de candidature.

Les candidats à l'une de ces AF doivent :

  • être âgé de moins de 40 ans à la date de début de l'AF ;

  • être titulaire depuis un an au moins, à la date de début de l'AF, du BQTM. Dans tous les cas, les candidats doivent se conformer à l'orientation formulée sur la feuille de notation de l'AF de qualification correspondante.

  Épreuves d'accès-commission d'admission.

Les candidats désignés doivent présenter une liste de courses en montagne, dans les conditions précisées par le CoFAT.

Ils sont admis en formation à l'issue :

  • d'un test d'aptitude physique organisé à l'EMHM au cours de la première semaine de l'AF ;

  • d'un entretien portant sur leur liste de courses afin de vérifier la véracité et les conditions d'exécution de celle-ci.

Les candidats insuffisamment préparés et ceux dont la liste de course en montagne a été jugée incomplète ou non conforme ne sont pas admis en formation.

La première semaine de l'AF est ensuite considérée comme probatoire sur le plan technique et doit permettre de juger si les candidats sont aptes à suivre la formation en sécurité. A l'issue de la première semaine, les stagiaires ne répondant pas à cette exigence ne sont donc pas admis en formation.

  Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 3.

  Orientation.

Les notes attribuées en fin d'AF précisent éventuellement l'orientation vers la préparation au moniteur guide militaire (MGM) et aux brevets d'État d'alpinisme ou d'escalade.

3.2.1.2. CUHM hiver.

  Objectif particulier de la formation.

Donner aux officiers la formation nécessaire pour instruire et commander en milieu spécifique hivernal, et en particulier en haute montagne, une ou plusieurs unités élémentaires. En particulier, acquérir les savoir-faire techniques et technico-tactiques liés à la sauvegarde d'une unité élémentaire engagée en haute montagne hivernale.

  Lieu et durée.

Idem chef d'unité été (cf. point 3.2.1.1).

  Personnel concerné.

Officiers.

  Conditions de candidature, épreuves d'accès-commission d'admission.

Idem chef d'unité été (cf. 3.2.1.1).

  Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 3.

  Orientation.

Les notes attribuées en fin d'AF précisent éventuellement l'orientation vers la préparation au moniteur guide militaire (MGM) et aux brevets d'État de ski ou d'alpinisme.

3.2.2. Sous-officiers : chef de détachement de haute montagne (CDHM).

Tout chef de détachement de haute montagne doit être recyclé tous les cinq ans pour être autorisé à exercer ses prérogatives.

3.2.2.1. Chef de détachement de haute montagne été.

  Objectif particulier de la formation.

Donner aux sous-officiers la formation nécessaire pour instruire et commander en milieu spécifique estival, et en particulier en haute montagne, un détachement d'un volume correspondant à leur grade ou à leur fonction.

En particulier, acquérir les savoir-faire pédagogiques liés à l'enseignement des techniques d'alpinisme au sein d'une section.

  Lieu et durée.

Idem chef d'unité été (cf. point 3.2.1.1).

  Personnel concerné.

Sous-officiers (5).

  Conditions de candidature, épreuves d'accès-commission d'admission.

Idem chef d'unité été (cf. point 3.2.1.1).

  Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 3.

  Orientation.

Les notes attribuées en fin d'AF précisent éventuellement l'orientation vers la préparation au moniteur guide militaire (MGM), au BSTAT « instructeur montagne » et aux brevets d'État d'alpinisme ou d'escalade.

3.2.2.2. CDHM hiver.

  Objectif particulier de la formation.

Donner aux sous-officiers la formation nécessaire pour instruire et commander en milieu spécifique hivernal, et en particulier en haute montagne, un détachement d'un volume correspondant à leur grade ou à leur fonction.

En particulier, acquérir les savoir-faire pédagogiques liés à l'enseignement des techniques de ski au sein d'une section.

  Lieu et durée.

Idem chef d'unité été (cf. point 3.2.1.1).

  Personnel concerné.

Sous-officiers (5).

  Conditions de candidature, épreuves d'accès-commission d'admission.

Idem chef d'unité été (cf. point 3.2.1.1).

  Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 3.

  Orientation.

Les notes attribuées en fin d'AF précisent éventuellement l'orientation vers la préparation au moniteur guide militaire (MGM), au BSTAT « instructeur montagne » et aux brevets d'État de ski ou d'alpinisme.

3.2.3. Recyclage des CUHM et des CDHM.

3.2.3.1. Objectif particulier de la formation.

Vérifier et compléter au vu des évolutions techniques et pédagogiques, les connaissances des titulaires d'un BCUHM ou BCDHM, en particulier dans le domaine de la sécurité.

3.2.3.2. Lieu et durée.

D'une durée de trois jours, cette AF est mise en œuvre :

  • soit par l'EMHM. Seule cette AF est inscrite au CAF ;

  • soit en corps de troupe, pour le personnel servant dans une des formations ou organismes habilités à recycler les BCDHM et BCUHM (6) ;

  • les corps de la 27e BIM ;

  • l'EMHM ;

  • le CNAM ;

  • le CIECM ;

  • le CNEC.

3.2.3.3. Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers (7).

3.2.3.4. Conditions de candidature.

Les candidats doivent être titulaires du BCUHM, du BCDHM ou d'une attestation de recyclage depuis plus de quatre ans.

3.2.3.5. Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 3.

3.2.4. Information des chefs de corps.

3.2.4.1. Objectif particulier de la formation.

faciliter l'exercice des responsabilités des futurs chefs de corps des troupes de montagne.

Actualiser leurs connaissances techniques « montagne ».

3.2.4.2. Lieu et durée.

Organisée une fois par an à l'EMHM, cette AF dure trois jours.

3.2.4.3. Personnel concerné.

Officiers devant prendre le commandement d'une formation des troupes de montagne (27e BIM et CoFAT).

3.2.4.4. Contenu.

Le programme est déterminé par l'EMHM en liaison avec la 27e BIM.

  • organisation et ressources humaines : les AF et les métiers de la spécificité montagne ;

  • l'engagement en montagne (instruction collective, entraînement) : évolutions en cours, cadre juridique et sécurité des activités montagne et parapente ;

  • le matériel spécifique et l'équipement des troupes de montagne ;

  • les traditions et l'entraide montagne.

3.2.4.5. Sanction de la formation.

Cette AF équivaut à un recyclage pour les officiers titulaires du BCUHM.

3.2.5. Information des cadres des bureaux « montagne ».

3.2.5.1. Objectifs particuliers de la formation :

Effectuer un point de situation des évolutions techniques.

Tirer les enseignements de la période précédente notamment dans le domaine de la sécurité.

Effectuer un bilan des formations dispensées à l'EMHM.

3.2.5.2. Lieu et durée.

Organisée annuellement à l'EMHM, cette formation dure une journée.

3.2.5.3. Personnel concerné.

Officiers et sous-officiers affectés en bureau montagne d'une unité ou d'une école de formation.

3.2.5.4. Contenu de la formation.

Le programme est défini conjointement par le bureau montagne de la 27e BIM et la direction de la formation de l'EMHM.

3.3. Formation d'expertise (officiers et sous-officiers).

3.3.1. Formation de moniteur guide militaire (MGM).

3.3.1.1. Objectifs particuliers de la formation.

Former des experts destinés à :

  • conseiller les chefs de corps ;

  • recycler et orienter les cadres titulaires des brevets de perfectionnement ;

  • transmettre et maintenir à niveau les compétences spécifiques dans le domaine de la préparation technique et opérationnelle ;

  • conseiller et contrôler les unités en matière de sécurité.

3.3.1.2. Lieu et durée.

L'AF de moniteur guide militaire se déroule en deux unités de valeurs (UV) et un module d'évaluation :

  • une UV de montagne estivale, d'une durée de trois semaines à l'EMHM ;

  • une UV de montagne hivernale, d'une durée de trois semaines à l'EMHM ;

  • un module d'évaluation de la maîtrise conjointe du domaine de spécialité et du milieu spécifique montagne. Il est effectué dans le corps de troupe d'appartenance du candidat.

3.3.1.3. Personnel concerné.

Officiers et sous-officiers.

3.3.1.4. Conditions de candidature.

Pour les officiers :

  • être BCUHM ;

  • avoir commandé une unité spécialisée montagne : unité élémentaire, section de combat, cellules spécifiques (section de renseignement, équipe d'observation dans la profondeur,…).

Pour les sous-officiers :

  • être lié au service pour un an au moins à partir de la date de fin de l'AF ;

  • être BCDHM ;

  • être titulaire du BSTAT de son domaine d'appartenance avant le module final d'évaluation ;

  • avoir exercé au sein d'une cellule spécialisée montagne des emplois de niveau 21, 31 ou 32 (sous-officier adjoint à l'unité de recherche humaine, chef de section de combat spécialisée montagne , sous-officier montagne,…).

3.3.1.5. Épreuves d'accès-commission d'admission, contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 4.

3.3.1.6. Orientation.

Les notes attribuées en fin d'AF précisent éventuellement l'orientation vers la préparation aux brevets d'État de ski, d'alpinisme ou d'escalade.

3.3.2. Recyclage des MGM.

3.3.2.1. Objectif particulier de la formation.

Vérifier et compléter au vu des évolutions techniques et pédagogiques, les connaissances des titulaires du BMGM, en particulier dans le domaine de la sécurité.

3.3.2.2. Lieu et durée.

Cette AF est mise en œuvre par l'EMHM. Sa durée est de deux jours.

3.3.2.3. Personnel concerné.

Officiers et sous-officiers.

3.3.2.4. Conditions de candidature.

Les candidats doivent être titulaires du BMGM ou d'une attestation de recyclage MGM depuis plus de quatre ans.

3.3.2.5. Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 4.

3.4. Formations particulières à l'emploi du véhicule articulé chenillé (VAC).

3.4.1. Formation initiale des pilotes de véhicules articulé chenillé (VAC).

3.4.1.1. Objectifs particuliers de la formation.

Enseigner les connaissances et les savoir-faire nécessaires :

  • au pilotage du VAC, en employant les équipements (lame et peigne) sur des itinéraires reconnus, préparés et balisés en montagne enneigée ;

  • à l'entretien de premier échelon du VAC ;

  • au déplacement en tout terrain facile.

3.4.1.2. Lieu et durée.

D'une durée de trois semaines (2 en été et 1 en hiver), cette formation a lieu en corps de troupe sous la responsabilité d'un cadre titulaire du brevet d'instructeur VAC.

3.4.1.3. Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers et MDR.

3.4.1.4. Conditions de candidature.

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

  • être BASM ;

  • détenir le permis PL.

3.4.1.5. Épreuves d'accès.

Sans objet.

3.4.1.6. Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 5.

3.4.2. Formation de pilote confirmé VAC.

3.4.2.1. Objectifs particuliers de la formation.

Sous la responsabilité d'un BCUHM ou BCDHM, le pilote confirmé doit être capable :

  • d'ouvrir un itinéraire balisé et sécurisé en montagne enneigée, puis de l'entretenir ;

  • d'employer les équipements dans des conditions difficiles ;

  • d'effectuer des réparations simples sur le terrain ;

  • de se déplacer en sécurité en terrain reconnu ;

  • d'enseigner les bases du pilotage et de l'emploi des équipements.

3.4.2.2. Lieu et durée.

Effectuée l'hiver en corps de troupe, sous la responsabilité d'un instructeur VAC, cette formation dure deux semaines.

3.4.2.3. Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers et MDR.

3.4.2.4. Conditions de candidature.

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

  • être BQTM (8) ;

  • présenter un carnet de pilote attestant de cent heures de mission, dont cinquante heures de travail à la lame en montagne enneigée.

3.4.2.5. Épreuves d'accès, contenu, principes de la notation. sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 5.

3.4.3. Formation d'instructeur véhicule articulé chenillé (IVAC).

3.4.3.1. Objectif particulier de la formation.

Acquérir les compétences nécessaires pour permettre aux cadres d'assurer au sein des corps de troupe les formations de pilote VAC et de pilote VAC confirmé, à savoir :

  • le pilotage du véhicule articulé chenillé (VAC), blindé ou non ;

  • l'utilisation de ses équipements spécifiques (lame, etc.).

3.4.3.2. Lieu et durée.

L'AF, dispensée par le CNAM, dure deux semaines.

3.4.3.3. Personnel concerné.

Officiers et sous-officiers.

3.4.3.4. Conditions de candidature.

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

  • être BCUHM ou BCDHM ;

  • détenir la qualification « pilote confirmé VAC » ;

  • avoir au moins deux cents heures de pilotage dont cent heures avec utilisation de la lame.

3.4.3.5. Épreuves d'accès-commission d'admission, contenu, principes de la notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 5.

3.4.4. Recyclage des IVAC.

3.4.4.1. Objectif particulier de la formation.

Contrôler les acquis des instructeurs VAC et procéder à leur remise à niveau technique et pédagogique.

3.4.4.2. Lieu et durée.

Cette AF, dispensée par le centre national d'aguerrissement en montagne (CNAM), dure trois jours.

3.4.4.3. Personnel concerné.

Officiers et sous-officiers.

3.4.4.4. Conditions de candidature.

Être titulaire depuis plus de deux ans de la qualification « IVAC » ou d'une attestation de « recyclage IVAC ».

3.4.4.5. Contenu, principes de la notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 5.

3.5. Formations particulières à l'emploi du parapente.

3.5.1. Formation initiale des pilotes de parapente : brevet de pilote A.

3.5.1.1. Objectif particulier de la formation.

Acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires au pilotage de parapente afin de permettre l'autonomie gestuelle et un comportement sûr en vol.

Permettre la pratique autonome mais sous la responsabilité d'un chef désigné sur site école activé.

Permettre le vol encadré hors site école.

3.5.1.2. Lieu et durée.

Réalisée dans une « formation école » (9) cette AF continue (sauf interruption due à la météo) dure cinq jours. Elle est suivie de séances d'entretien discontinues.

3.5.1.3. Personnel concerné.

Tout le personnel militaire.

3.5.1.4. Conditions de candidature.

Être médicalement apte.

3.5.1.5. Épreuves d'accès.

Sans objet.

3.5.1.6. Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 6.

3.5.2. Formation complémentaire de pilote de parapente : brevet de pilote B.

3.5.2.1. Objectif particulier de la formation.

Perfectionner les pilotes pour les amener à l'autonomie et à la capacité décisionnelle.

Permettre la pratique en autonomie hors site école à deux pilotes minimum.

3.5.2.2. Lieu et durée.

Cette formation discontinue s'effectue dans une formation école. Elle doit être achevée dans les deux ans qui suivent l'obtention du brevet A de pilote militaire de parapente.

3.5.2.3. Personnel concerné.

Tout le personnel militaire.

3.5.2.4. Condition de candidature.

Être titulaire du brevet A.

Être médicalement apte.

3.5.2.5. Épreuves d'accès.

Sans objet.

3.5.2.6. Contenu, principes de la notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 6.

3.5.3. Formation d'instructeur militaire de parapente (IMP).

Les prérogatives des IMP, ainsi que les normes de pratique sont définies par la notice sur la pratique du parapente dans l'armée de terre (TTA 401).

3.5.3.1. Objectifs particuliers de la formation.

Acquérir la formation technique et pédagogique nécessaire pour assurer :

  • l'instruction et l'entraînement au vol de pente ;

  • la conduite, pour la phase spécifique de vol, d'une équipe de parapentistes dans le cadre d'une mission de vol opérationnel ou d'entraînement.

Former les instructeurs en tant que pilotes militaires de parapente biplace.

Sélectionner et préparer les cadres capables d'accéder ultérieurement à la formation conduisant au brevet d'État d'éducateur sportif du 1er degré (BEES 1 option parapente).

3.5.3.2. Lieu et durée.

L'AF d'IMP se déroule à l'EMHM en trois modules :

  • une préformation de trois semaines au printemps ;

  • une formation d'instructeur de deux semaines à l'automne ;

  • une formation de pilote de parapente biplace d'une semaine au printemps suivant.

Une phase d'application et d'exercice de l'enseignement dans un corps de troupe agréé sépare chaque module.

3.5.3.3. Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers (10).

3.5.3.4. Conditions de candidature.

Être titulaire :

  • du brevet B de pilote militaire de parapente depuis plus d'un an ;

  • du BQTM (11).

3.5.3.5. Épreuves d'accès-commission d'admission, contenu de la formation, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 6.

3.5.3.6. Orientation.

Les notes attribuées en fin d'AF font ressortir le potentiel de l'intéressé et l'éventuelle orientation vers le BEES 1 option parapente.

3.5.4. Recyclage des IMP.

3.5.4.1. Objectif particulier de la formation.

Vérifier et compléter les connaissances des titulaires du BIMP, en fonction des évolutions techniques et pédagogiques, en particulier dans le domaine de la sécurité.

3.5.4.2. Lieu et durée.

Cette AF est mise en œuvre par l'EMHM, sa durée est de cinq jours.

3.5.4.3. Personnel concerné.

Officiers, sous-officiers et MDR.

3.5.4.4. Conditions de candidature.

Les candidats doivent être titulaires du BIMP ou d'une attestation de recyclage IMP depuis plus de quatre ans.

3.5.4.5. Contenu, principes de notation, sanction de la formation.

Cf. ANNEXE V, appendice 6.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général, sous-chef d'état-major organisation-ressources humaines,

Thierry de BOUTEILLER.

Annexes

ANNEXE I. Glossaire des sigles et abréviations.

Abréviation.

Développement.

AF

Action de formation.

AFPS

Attestation de formation aux premiers secours.

BAM

Brevet d'alpiniste militaire.

BASM

Brevet d'alpiniste et de skieur militaire.

BCDHM

Brevet de chef de détachement de haute montagne.

BCEHM

Brevet de chef d'équipe de haute montagne.

BCUHM

Brevet de chef d'unité de haute montagne.

BSAT

Brevet supérieur de l'armée de terre.

BSTAT

Brevet supérieur de technicien de l'armée de terre.

BEES

Brevet d'État d'éducateur sportif.

BIM

Brigade d'infanterie de montagne.

BIMP

Brevet d'instructeur militaire de parapente.

BMGM

Brevet de moniteur guide militaire.

BSM

Brevet de skieur militaire.

CAF

Calendrier des actions de formation.

CD

Chef de détachement.

CDHM

Chef de détachement de haute montagne.

CEHM

Chef d'équipe de haute montagne.

CNAM

Centre national d'aguerrissement en montagne.

CoFAT

Commandement de la formation de l'armée de terre.

CU

Chef d'unité.

CUHM

Chef d'unité de haute montagne.

DPMAT

Direction du personnel militaire de l'armée de terre.

EMHM

École militaire de haute montagne.

EOP

Équipe d'observation dans la profondeur.

EVSO

Engagé volontaire sous-officier.

EM

État-major.

FFME

Fédération française de la montagne et de l'escalade.

IMP

Instructeur militaire de parapente.

IVAC

Instructeur de pilote de véhicule articulé chenillé.

MDR

Militaire du rang.

MGM

Moniteur guide militaire.

SR

Section de renseignement.

UV

Unité de valeur.

VAC

Véhicule articulé chenillé

ANNEXE II. Conditions de candidature aux actions de formation montagne.

Niveau.AF.Ouvert aux :Age.Être titulaire de :Lien au service.COVAPI.Épreuve test spécifique.Semaine probatoire.Recyclage.Conditions particulières.SIGYCOP.

Formation initiale (BASM).

Hiver.

Eté.

Officiers, sous-officiers, MDR (1).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Oui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2224422.

Formation de pilote de parapente.

Pilote A.

Pilote B.

Pilote A.

 

 

Formation complémentaire (CEHM).

CE hiver.

CE été.

BSAM + AFPS.

BAM + AFPS.

 

 

Formation de pilote véhicule articulé chenillé.

Pilote de base.

Pilote confirmé.

BASM+permis PL.

BQTM (CEHM pour les MDR).

 

Non.

Oui.

100 h de mission dont 50 h avec lame.

 

Qualification (BQTM).

Qualification hiver.

Qualification été.

< 35 ans à la date début AF.

BASM (CEHM pour les MDR).

 

Oui+confirmation annuelle BASM.

 

 

 

 

Oui.

 

 

 

 

 

 

Qualification complémentaire.

Instructeur militaire de parapente (IMP).

 

BQTM.

Brevet B.

Pilote militaire>1 an.

 

Tous les cinq ans.

 

150 vols.

 

Perfectionnement (BCDHM, BCUHM).

CU hiver.

CU été.

CD hiver.

CD été.

Officiers, sous-officiers (MDR du pôle formation, filière montagne).

< 40 ans à la date début AF.

BQTM depuis au moins un an.

 

1re semaine de stage.

Liste de courses.

 

Perfectionnement complémentaire.

Instructeur VAC (IVAC).

Officiers, sous-officiers.

 

CUHM.

CDHM.

 

 

Tous les trois ans.

200 heures de pilotage.

 

Expertise (BMGM).

Moniteur guide militaire (MGM).

 

 

CUHM.

CDHM et BSTAT.

Un an minimum à partir de la fin de l'AF.

 

Tous les cinq ans.

Liste des courses.

 

Les MDR en formation de cursus du pôle formation, filière montagne, et les CCH peuvent suivre la formation de qualification. Les CCH peuvent suivre la formation d'IMP. Pour les sujets classés Y = 4, les myopes forts, les hypermétropes forts et les amblyopes seront adressés en consultation ophtalmologique. Le spécialiste statuera sur l'aptitude après avoir vérifié la valeur du Y, les caractéristiques de l'amétropie et l'absence de fragilité rétinienne organique. Port de lentilles de contact interdit.

 

ANNEXE III. Demande de candidature.

Figure 1. Demande de candidature.

 image_16187.PDF-000.png
 

ANNEXE IV. Brevets et insignes de spécialité montagne.

Figure 2. Brevets et insignes de spécialité montagne.

 image_16189.JPG
 

ANNEXE V. Contenu des actions de formation inter-domaines montagne.

APPENDICE 1. Formations communes effectuées en corps de troupe.

Table 1. Formation d'adaptation initiale montagne : brevet d'alpiniste et de skieur militaire (BASM).

Contenu de la formation.

Formation hiver.

Formation été.

Instruction théorique :

  • matériel ;

  • nivologie et avalanches ;

  • déplacements, stationnements ;

  • géographie alpine ;

  • effet du froid sur les matériels ;

  • règle de conduite sur les pistes et en montagne.

Instruction théorique :

  • matériel ;

  • dangers de la montagne estivale ;

  • géographie alpine ;

  • stationnements et bivouacs ;

  • alimentation.

Instruction pratique :

  • objectif classe 2 de l'école du ski français ;

  • déplacements et stationnements ;

  • secourisme ;

  • sécurité ;

  • tir.

Instruction pratique :

  • escalade ;

  • neige et glace ;

  • déplacements ;

  • secourisme.

Principes de notation.

L'instruction ne fait pas l'objet d'examen théorique. Les épreuves du BAM et du BSM concluent ces périodes de formation et donnent lieu à réussite ou échec, dans les conditions décrites ci-dessous.

BSM.

L'obtention du BSM est conditionnée par la réussite à l'épreuve d'un déplacement chronométré.

Sont éliminés :

  • les candidats ne terminant pas le parcours, ou le terminant dans un temps supérieur au temps de base homologué ;

  • les candidats ne terminant pas la descente chronométrée dans le temps imposé.

BAM.

L'obtention du BAM est conditionnée par la réussite :

  • à l'épreuve d'un déplacement chronométré (sont éliminés les candidats ne terminant pas le parcours, ou le terminant dans un temps supérieur au temps de base homologué) ;

  • aux épreuves techniques d'alpinisme suivantes : escalade, descente en rappel, cramponnage et maniement du piolet sur glacier ou névé (épreuve généralement incluse dans le parcours).

Une note inférieure à 8 à l'une des épreuves est éliminatoire. Une moyenne inférieure à 10 pour l'ensemble de ces trois épreuves est également éliminatoire.

Sanction de la formation.

Les épreuves font l'objet d'un procès verbal établi à l'issue de la réunion d'une commission présidée par le chef de corps de l'unité organisatrice, dans les conditions définies par la réglementation en vigueur (1). La réussite entraîne l'attribution du BAM ou du BSM. La possession des deux brevets entraîne l'attribution du brevet d'alpiniste et de skieur militaire (BASM). Elle autorise le port de l'insigne des troupes de montagne correspondant (cf. ANNEXE IV).

Le niveau acquis est vérifié chaque année par le passage de l'épreuve physique et des épreuves techniques dans les conditions validées en comité de pilotage.

(1) TTA 114, section III, modificatif n1 édition 1998.

 

Table 2. Formation d'adaptation complémentaire montagne : chef d'équipe de haute montagne (CEHM).

Contenu de la formation.

Formation hiver.

Formation été.

Technique ski.

Ski alpinisme.

Déplacements.

Stationnements.

Secours en montagne.

Sécurité et responsabilité.

Escalade.

Neige et glace.

Équipement de passage.

Déplacements.

Secours en montagne.

Sécurité et responsabilité.

Notation.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

Épreuves techniques individuelles.

Épreuves théoriques.

Aptitude chef d'équipe.

12

5

3

La réussite à l'examen est conditionnée par une note moyenne supérieure ou égale à 10. Toute note inférieure à 6 par groupe d'épreuves est éliminatoire.

Sanction de la formation.

Les épreuves font l'objet d'un procès verbal établi à l'issue de la réunion d'une commission présidée par le chef de corps de l'unité organisatrice. La réussite entraîne l'attribution du certificat de chef d'équipe été ou hiver. La possession des deux certificats entraîne l'attribution du brevet de chef d'équipe de haute montagne (BCEHM) et de l'insigne des troupes de montagne correspondant (ANNEXE IV).

 

APPENDICE 2. Formations de qualification (officiers, sous-officiers, militaires du rang).

Contenu de la formation.

Qualification été.

Qualification hiver.

Instruction théorique :

  • déplacement et stationnement en montagne estivale ;

  • secourisme ;

  • matériel et habillement ;

  • météorologie ;

  • équipement de passage ;

  • dangers de la montagne et règles de sécurité à appliquer en montagne estivale.

Instruction théorique :

  • découverte du milieu montagnard ;

  • déplacement et stationnement en montagne hivernale ;

  • initiation à l'orientation en milieu enneigé ;

  • droit et responsabilités ;

  • géographie des massifs français de l'arc alpin ;

  • matériel et habillement ;

  • sauvetage en avalanche ;

  • nivo-météorologie ;

  • règles de sécurité à appliquer en montagne hivernale.

Instruction pratique :

  • 1. Escalade technique.

    Atteindre l'autonomie en premier de cordée en « haute école d'escalade (1) » (niveau 5e degré minimum) (2).

  • 2. Rocher, neige, glace et mixte :

    • techniques de déplacement en terrain accidenté ;

    • initiation aux techniques d'orientation en montagne ;

    • présentation et utilisation d'un équipement de passage ;

    • techniques d'encordement et d'assurage en milieu rocheux, glaciaire et mixte ;

    • sauvetage et auto-sauvetage en milieu rocheux et glaciaire ;

    • étude du milieu spécifique ;

    • mesures de sécurité.

  • 3. Alpinisme.

    Mise en application des techniques assimilées en école, à l'occasion de courses en haute montagne :

    • comme chef de cordée lors de courses cotées « peu difficile » (PD) minimum (1) ;

    • comme second de cordée lors de courses cotées « difficile » (D) minimum (1).

Instruction pratique :

  • 1. Ski alpin :

    • perfectionnement technique sur piste et évolutions toutes neiges et tout terrain ; l'objectif est l'acquisition de l'évolution parallèle de base ;

    • entretien et réglage des skis.

  • 2. Ski nordique de fond : initiation.

  • 3. Ski de montagne :

    • techniques de déplacement et de stationnement en terrain enneigé et glaciaire ;

    • techniques de sauvetage en avalanche et secourisme pratique ;

    • mesures de sécurité.

Notation.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

1.  Épreuves techniques individuelles.

30

1.  Épreuves techniques individuelles.

32

2.  Épreuves théoriques.

15

2.  Épreuves théoriques.

13

3.  Note d'aptitude.

5

3.  Note d'aptitude.

5

Total.

50

Total.

50

Sanction de formation.

Le succès à l'examen donne le certificat de qualification montagne été ou hiver. La possession des deux certificats été et hiver entraîne l'attribution du brevet de qualification des troupes de montagne (BQTM) et de l'insigne des troupes de montagne correspondant (cf. ANNEXE IV).

La haute école désigne les voies d'escalade qui nécessitent l'installation d'un ou de plusieurs relais successifs d'assurage, pour permettre de gravir une hauteur supérieure à la longueur de la corde (cf. TTA 400).

Ces cotations de référence pourront être supérieures si l'instructeur le juge profitable pour une meilleure formation de l'intéressé, au regard de son aptitude technique.

 

APPENDICE 3. Formations de perfectionnement (officiers et sous-officiers).

Table 1. Officiers : brevet de chef d'unité de haute montagne (BCUHM).

Contenu de la formation de CUHM été.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Notions de droit et de responsabilité en montagne.

Stationnements et déplacements d'une unité en haute montagne et en milieu spécifique.

Nivologie et météorologie adaptée au milieu.

Topographie (techniques spécifiques).

Organisation de l'instruction technique spécialisée dans les unités.

Organisation et conduite d'un sauvetage de victimes d'avalanche.

Emploi des hélicoptères.

Préparation d'un déplacement en montagne au niveau de l'unité élémentaire.

Connaissance et mise en œuvre des matériels techniques.

École de rocher, de neige et de glace. Application au cours de sorties en montagne durant lesquelles les stagiaires effectuent comme chefs de cordée des courses classées D, ou d'une cotation supérieure si l'instructeur le juge profitable pour la formation de l'intéressé, au regard de son aptitude technique.

Perfectionnement technique en escalade.

Notions d'escalade artificielle et pratique de la via ferrata.

Conception, organisation, installation et démontage d'équipements de passage en rocher, neige et glace, en école et « terrain d'aventure » (1).

Principes de pédagogie appliqués à l'instruction de l'escalade et de l'alpinisme.

Déplacements de jour et de nuit et stationnements d'un détachement (jusqu'au niveau unité élémentaire) en montagne estivale ou en zone comportant des obstacles spécifiques.

Mesures de sécurité.

Utilisation des moyens aériens.

Organisation d'un sauvetage et auto sauvetage en montagne estivale.

Topographie : application des techniques spécifiques de jour et de nuit.

Formation pratique au commandement en montagne estivale.

Cette formation est dispensée sous forme d'exercices de conduite de détachements de cadres (formation-évaluation) ou de troupes de manœuvre (évaluation). Pratiquée à l'échelon de la section et de la compagnie, elle s'attache à aborder les domaines suivants :

  • la topographie ;

  • les déplacements et stationnements ;

  • les ordres préparatoires, les ordres de conduite ;

  • le franchissement de passages techniques ou comportant la résolution de problèmes de sécurité ;

  • la sécurité, le sauvetage et l'évacuation ;

  • l'emploi des hélicoptères ;

  • les liaisons, les transports ;

  • la logistique spécifique.

Notation.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

  • 1. Épreuves techniques individuelles,

  • 2. Épreuves pratiques de commandement,

  • 3. Épreuves théoriques,

  • 4. Épreuves de pédagogie,

  • 5. Aptitude générale.

20

20

5

10

5

Total.

60

En cas d'échec aux épreuves de conduite de détachement, la commission d'examen peut autoriser les stagiaires d'un très bon niveau technique à repasser ces épreuves l'année suivante à l'occasion d'une session de rattrapage. Ils devront, en outre, avoir effectué dans l'année une nouvelle liste de courses avec détachement qui leur sera précisée. L'obtention du certificat est conditionnée par la réussite à ces épreuves.

Sanction de la formation.

Le succès à l'examen confère le certificat de chef d'unité de haute montagne été. Ce certificat donne à son détenteur l'aptitude technique à instruire et commander un détachement correspondant à son grade ou à sa fonction en milieu spécifique estival (2).

La possession des deux certificats entraîne l'attribution du brevet de chef d'unité de haute montagne (BCUHM) et donne droit au port de l'insigne de spécialité des troupes de montagne correspondant (cf.ANNEXE IV).

(1) « Terrain d'aventure » : tout site non entièrement équipé aux normes de sécurité du comité de protection des sites et rochers d'escalade de la fédération de la montagne et de l'escalade (COSIROC) doit être considéré comme terrain d'aventure et faire l'objet de dispositions particulières adaptées.

(2) Pour être habilités à encadrer le « canyoning », les cadres titulaires du BCUHM doivent être également titulaires du brevet fédéral de « moniteur de canyon » délivré par la fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME), dans la limite des prérogatives de ces brevets.

 

Contenu de la formation de CUHM hiver.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Notions de droit et de responsabilité en montagne.

Stationnements et déplacements d'une unité en haute montagne et en milieu spécifique.

Nivologie et météorologie adaptée au milieu.

Topographie (techniques spécifiques).

Organisation de l'instruction technique spécialisée dans les unités.

Organisation et conduite d'un sauvetage de victimes d'avalanche.

Emploi des hélicoptères.

Préparation d'un déplacement en montagne au niveau de l'unité élémentaire.

Connaissance et mise en œuvre des matériels techniques.

  • 1. Ski alpin :

    • étude des mouvements correspondant à l'enseignement du ski français jusqu'à la classe 2 au minimum ;

    • principes de pédagogie appliqués à l'instruction du ski.

  • 2. Ski de montagne :

    • déplacements de jour et de nuit et stationnements d'un détachement (jusqu'au niveau unité élémentaire) en montagne hivernale et en milieu spécifique ;

    • mesures de sécurité ;

    • utilisation des moyens aériens ;

    • conception, organisation, installation et démontage d'équipements de passage en neige ;

    • organisation d'un sauvetage et auto sauvetage en montagne hivernale ;

    • nivologie pratique ;

    • topographie : application des techniques spécifiques de jour et de nuit.

Formation pratique au commandement en montagne hivernale.

Cette formation est dispensée sous forme d'exercices de conduite de détachements de cadres (formation-évaluation) ou de troupes de manœuvre (évaluation). Pratiquée à l'échelon de la section et de la compagnie, elle s'attache à aborder les domaines suivants :

  • la topographie ;

  • les déplacements et stationnements ;

  • les ordres préparatoires, les ordres de conduite ;

  • le franchissement de passages techniques ou comportant la résolution de problèmes de sécurité ;

  • la sécurité, le sauvetage et l'évacuation ;

  • l'emploi des hélicoptères ;

  • les liaisons, les transports ;

  • la logistique spécifique.

Notation.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

  • 1. Épreuves techniques individuelles,

  • 2. Épreuves pratiques de commandement,

  • 3. Épreuves théoriques,

  • 4. Épreuves de pédagogie,

  • 5. Aptitude générale.

13

24

8

10

5

Total.

60

En cas d'échec aux épreuves de conduite de détachement, la commission d'examen peut autoriser les stagiaires d'un très bon niveau technique à repasser ces épreuves l'année suivante à l'occasion d'une session de rattrapage. Ils devront, en outre, avoir effectué dans l'année une nouvelle liste de courses avec détachement qui leur sera précisée. L'obtention du certificat est conditionnée par la réussite à ces épreuves.

Sanction de la formation.

Le succès à l'examen confère le certificat de chef d'unité de haute montagne été. Ce certificat donne à son détenteur l'aptitude technique à instruire et commander un détachement correspondant à son grade ou à sa fonction en milieu spécifique hivernal.

La possession des deux certificats été et hiver entraîne l'attribution du brevet de chef d'unité de haute montagne (BCUHM) et donne droit au port de l'insigne de spécialité des troupes de montagne correspondant (cf.ANNEXE IV).

 

Table 2. Sous-officiers : brevet de chef de détachement de haute montagne (BCDHM).

Contenu de la formation de CDHM été.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Notions de droit et de responsabilité en montagne.

Stationnements et déplacements d'une unité en haute montagne et en milieu spécifique.

Nivologie et météorologie adaptée au milieu.

Approfondissement des connaissances des massifs français de l'arc alpin et connaissances topographiques spécifiques.

Organisation de l'instruction technique spécialisée dans les unités.

Organisation d'un sauvetage et auto sauvetage.

Préparation d'un déplacement en montagne au niveau de la section.

Connaissance et mise en œuvre des matériels techniques.

École de rocher, de neige et de glace. Application au cours de sorties en montagne durant lesquelles les stagiaires effectuent comme chefs de cordée, des courses classées D, ou d'une cotation supérieure si l'instructeur le juge profitable pour la formation de l'intéressé, au regard de son aptitude technique.

Perfectionnement technique en escalade.

Escalade artificielle et via ferrata.

Organisation, installation et démontage d'équipements de passage en rocher, neige et glace, en école et « terrain d'aventure » (1).

Principes de pédagogie appliqués à l'instruction de l'escalade et de l'alpinisme.

Déplacements de jour et de nuit et stationnements d'un détachement (jusqu'au niveau section) en montagne estivale ou en zone comportant des obstacles spécifiques.

Mesures de sécurité.

Utilisation des moyens aériens.

Organisation d'un sauvetage et auto sauvetage en montagne estivale.

Topographie : application des techniques spécifiques de jour et de nuit.

Formation pratique au commandement en montagne estivale.

Cette formation est dispensée sous forme d'exercices de conduite de détachements de cadres (formation-évaluation) ou de troupes de manœuvre (évaluation). Pratiquée à l'échelon de la section, elle s'attache à aborder les domaines suivants :

  • la topographie ;

  • les déplacements et stationnements ;

  • les ordres préparatoires, les ordres de conduite ;

  • le franchissement de passages techniques ou comportant la résolution de problèmes de sécurité ;

  • la sécurité, le sauvetage et l'évacuation ;

  • les liaisons, les transports ;

  • la logistique spécifique.

Notation.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

  • 1. Épreuves techniques individuelles,

  • 2. Épreuves pratiques de commandement,

  • 3. Épreuves théoriques,

  • 4. Épreuves de pédagogie,

  • 5. Aptitude générale.

20

20

5

10

5

Total.

60

En cas d'échec aux épreuves de conduite de détachement, la commission d'examen peut autoriser les stagiaires d'un très bon niveau technique à repasser ces épreuves l'année suivante à l'occasion d'une session de rattrapage. Ils devront, en outre, avoir effectué dans l'année une nouvelle liste de courses avec détachement qui leur sera précisée. L'obtention du certificat est conditionnée par la réussite à ces épreuves.

Sanction de la formation.

Le succès à l'examen confère le certificat de chef de détachement de haute montagne été. Ce certificat donne à son détenteur l'aptitude technique à instruire et commander un détachement correspondant à son grade ou à sa fonction en milieu spécifique estival (2).

La possession des deux certificats « hiver et été » entraîne l'attribution du brevet de chef de détachement de haute montagne (BCDHM) et donne droit au port de l'insigne de spécialité des troupes de montagne correspondant (cf.ANNEXE IV).

(1) « Terrain d'aventure » : tout site non entièrement équipé aux normes de sécurité du comité de protection des sites et rochers d'escalade de la fédération de la montagne et de l'escalade (COSIROC) doit être considéré comme terrain d'aventure et faire l'objet de dispositions particulières adaptées.

(2) Pour être habilités à encadrer le « canyoning », les cadres titulaires du BCDHM doivent être également titulaires du brevet fédéral de « moniteur de canyon » délivré par la fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME), dans la limite des prérogatives de ces brevets.

 

Contenu de la formation de CDHM hiver.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Notions de droit et de responsabilité en montagne.

Préparation d'un stationnements et d'un déplacement de section en haute montagne et en milieu spécifique hivernal.

Nivologie et météorologie adaptée au milieu topographique (techniques spécifiques).

Organisation de l'instruction technique spécialisée au niveau section.

Organisation et conduite d'un sauvetage de victimes d'avalanche.

Préparation d'un déplacement en montagne au niveau de la section.

Connaissance et mise en œuvre des matériels techniques.

  • 1. Ski alpin :

    • étude des mouvements correspondant à l'enseignement du ski français jusqu'à la classe 2 au minimum ;

    • principes de pédagogie appliqués à l'instruction du ski.

  • 2. Ski de montagne :

    • déplacements de jour et de nuit et stationnements d'un détachement (jusqu'au niveau section) en montagne hivernale et en milieu spécifique ;

    • mesures de sécurité ;

    • utilisation des moyens aériens ;

    • organisation, installation et démontage d'équipements de passage en neige ;

    • organisation d'un sauvetage et auto sauvetage en montagne hivernale ;

    • nivologie pratique ;

    • topographie : application des techniques spécifiques de jour et de nuit.

Formation pratique au commandement en montagne hivernale.

Cette formation est dispensée sous forme d'exercices de conduite de détachements de cadres (formation-évaluation) ou de troupes de manœuvre (évaluation). Pratiquée à l'échelon de la section et de la compagnie, elle s'attache à aborder les domaines suivants :

  • la topographie ;

  • les déplacements et stationnements ;

  • les ordres préparatoires, les ordres de conduite ;

  • le franchissement de passages techniques ou comportant la résolution de problèmes de sécurité ;

  • la sécurité, le sauvetage et l'évacuation ;

  • les liaisons, les transports ;

  • la logistique spécifique.

Notation.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

  • 1. Épreuves techniques individuelles,

  • 2. Épreuves pratiques de commandement,

  • 3. Épreuves théoriques,

  • 4. Épreuves de pédagogie,

  • 5. Aptitude générale.

13

24

8

10

5

Total.

60

En cas d'échec aux épreuves de conduite de détachement, la commission d'examen peut autoriser les stagiaires d'un très bon niveau technique à repasser ces épreuves l'année suivante à l'occasion d'une session de rattrapage. Ils devront, en outre, avoir effectué dans l'année une nouvelle liste de courses avec détachement qui leur sera précisée. L'obtention du certificat est conditionnée par la réussite à ces épreuves.

Sanction de la formation.

Le succès à l'examen confère le certificat de chef de détachement de haute montagne été. Ce certificat donne à son détenteur l'aptitude technique à instruire et commander un détachement correspondant à son grade ou à sa fonction en milieu spécifique hivernal.

La possession des deux certificats hiver et été entraîne l'attribution du brevet de chef de détachement de haute montagne (BCDHM) et donne droit au port de l'insigne de spécialité des troupes de montagne correspondant (cf. ANNEXE IV).

 

Table 3. Recyclage des BCUHM et BCDHM.

Contenu du recyclage CDHM-CUHM.

Cadre juridique de la pratique des activités montagne.

Information sur les formations montagne et les conditions d'accès.

Point de situation de la réglementation et de la documentation associée.

Préparation, organisation et conduite d'un déplacement collectif en montagne.

Technique, pédagogie et sécurité concernant la progression en terrain rocheux, enneigé et glaciaire.

Nivologie, analyse des risques d'avalanche.

Organisation et conduite du sauvetage de victime d'avalanche.

Via ferrata, techniques et matériels de sécurité.

Suivi et entretien du matériel.

Pathologies liées au milieu montagne.

Notation.

Contrôle continu.

Sanction de formation.

Les chefs de corps de l'EMHM et des formations habilitées délivrent aux cadres, ayant suivi la formation, une attestation de recyclage reconduisant pour cinq ans les prérogatives liées aux BCUHM et BCDHM.

 

APPENDICE 4. Formation de moniteur guide militaire (officiers et sous-officiers).

Table 1. Brevet de moniteur guide militaire (BMGM).

Épreuves d'accès (module de 4 jours organisé annuellement au printemps).

Épreuve A : un entretien de contrôle des connaissances et de l'expérience du candidat, s'appuyant sur une liste de courses en montagne définie par le comité de pilotage de la formation interdomaines montagne.

Épreuve B : une série de tests techniques en rocher, glace, parcours varié et ski alpin.

La réussite est conditionnée par une moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 pour chaque épreuve, toute note inférieure ou égale à 8 sur 20 est éliminatoire.

Un candidat détenant, au jour des épreuves :

  • l'attestation de réussite au test technique du brevet d'état de ski alpin obtiendra la note 12 sur 20 au test technique de ski alpin de l'épreuve B ;

  • l'attestation de réussite au test technique du brevet d'état d'escalade obtiendra la note 12 sur 20 au test technique de rocher de l'épreuve B ;

  • un candidat ayant obtenu une note supérieure ou égale à 10 sur 20 à l'examen probatoire du brevet d'aspirant guide sera exempté d'épreuves d'accès (A et B).

Contenu de la formation.

UV de montagne estivale.

UV de montagne hivernale.

Instruction théorique :

Pratique et organisation liées :

  • à l'escalade ;

  • au cramponnage en école de glace ;

  • aux courses en montagne et aux déplacements collectifs ;

  • à la traumatologie de l'alpinisme et au secourisme adapté ;

  • au matériel spécifique et à son utilisation ;

  • à la sécurité et à son aspect juridique.

Instruction théorique :

  • approfondissement des connaissances en topographie et orientation spécifique au milieu montagnard ;

  • nivologie ;

  • traumatologie du ski et secourisme adapté ;

  • organisation d'un déplacement et d'un équipement de passage ;

  • influences des conditions hivernales sur l'homme et les matériels.

Instruction pratique.

  • perfectionnement technique en escalade et alpinisme ;

  • pédagogie de l'escalade en structure artificielle et en école ;

  • pédagogie en école de glace ;

  • conduite d'une course en montagne ;

  • sauvetage en rocher, glace et terrain mixte ;

  • application des techniques à l'instruction et à l'entraînement.

Instruction pratique :

  • perfectionnement technique ;

  • aspects pratiques de la nivologie, du sauvetage et de l'auto-sauvetage en terrain neigeux, glaciaire et en pentes fortes ;

  • équipements de passages ;

  • conduite d'un déplacement ;

  • organisation d'un bivouac ;

  • mise en situation de réaction face à un événement ;

  • analyse et bilan d'un déplacement.

Nature de l'évaluation du domaine de spécialité.

Connaissances théoriques : vérification de connaissances sur les équipements et matériels spécifiques du corps.

Réalisation et soutenance d'un mémoire sur un sujet (donné par le chef de corps) combinant métier et spécificité montagne.

Expérience pratique : conception et conduite de l'aspect technique montagne de deux exercices tactiques (1 par saison) en milieu spécifique.

L'ensemble de ces épreuves sera adapté au grade et au niveau d'intervention du candidat.

Le passage de ce module doit se faire dans les deux ans qui suivent la réussite aux épreuves d'accès.

Barèmes de notation.

UV de montagne (estivale et hivernale).

Groupe d'épreuves.

Coefficient.

1.  Épreuves techniques individuelles.

20

2.  Conception et organisation d'une activité d'instruction ou d'entraînement en montagne.

26

3.  Note d'aptitude.

4

Total.

50

Toute note inférieure à 10 sur 20 dans un groupe d'épreuves est éliminatoire. Toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire.

UV de domaine de spécialité.

Groupe d'épreuves.

Coefficient.

  • 1. Épreuve théorique,

  • 2. Épreuves pratiques,

  • 3. Soutenance du mémoire,

  • 4. Note d'aptitude.

15

10

20

5

Total.

50

Une note inférieure à 10 sur 20 dans un groupe d'épreuves est éliminatoire.

Le jury, particulier à ce dernier module, est composé du chef de corps du candidat, du chef du bureau opération instruction (BOI), de l'officier montagne, et d'un officier représentant le général chargé de l'expertise montagne auprès du général commandant la force d'action terrestre.

Le dossier de notation, comportant les questions de l'épreuve théorique, les dossiers des épreuves pratiques et le mémoire, est ensuite validé par le général chargé de l'expertise montagne auprès du général commandant la force d'action terrestre.

Les résultats de ce module sont envoyés à l'EMHM par l'EM de la 27e BIM.

Sanction de la formation.

La réussite aux deux UV et au module d'évaluation du domaine de spécialité entraîne l'attribution du brevet de moniteur guide militaire (BMGM). Tout candidat ayant échoué à l'une des trois parties, ne peut la représenter qu'une fois (sauf dérogation).

Le BMGM est délivré par le chef de corps de l'EMHM, il donne droit au port de l'insigne de spécialité des troupes de montagne correspondant (ANNEXE IV).
 

Table 2. Recyclage du brevet de moniteur guide militaire.

Contenu du recyclage MGM.

Nivologie (le milieu, les aides à la décision, les moyens de recherche de victime d'avalanche).

Secourisme (pathologies liées au milieu).

Matériels (normes en vigueur, évolutions techniques).

Cadre juridique de la pratique des activités montagne.

Réglementation et mise à jour de la documentation associée.

Techniques de sécurité (alpinisme et disciplines associées).

Topographie (cartographie, méthodes d'orientation spécifiques).

Notation.

Contrôle continu.

Sanction de la formation.

Délivrance par le chef de corps de l'EMHM d'une attestation de recyclage reconduisant pour cinq ans les prérogatives liées au BMGM.

 

APPENDICE 5. Formations particulières à l'emploi du véhicule articulé chenillé.

Table 1. Formation du pilote de base.

Contenu de la formation été.

Connaissance du VAC.

Le concept VAC HAGGLUNDS.

Présentation générale.

Terminologie.

Points sensibles.

4 heures

Pilotage.

Prise en main : maniabilité (particularité du concept articulé).

Conduite élémentaire : sur piste, chemin, route en condition normale d'utilisation.

Conduite complémentaire : en ville, sur route étroite, chemin, tout terrain.

58 heures.

Entretien.

1er échelon : niveau, graissage, tension des chenilles.

Mécanique : chaîne cinématique, carrosserie, système hydraulique (treuil, poly-benne).

8 heures

Utilisation des équipements.

Équipements hydrauliques : treuil, poly benne.

Accessoires mécaniques : treuil mécanique.

Lot de bord, sangle, crics.

8 heures

Contenu de la formation hiver.

Connaissance du VAC.

Révision : terminologie.

Points sensibles.

4 heures

Pilotage.

Prise en main : maniabilité (particularité, de la conduite avec la lame et le peigne).

Conduite élémentaire : sur piste, chemin, route en condition hivernale (enneigée).

Conduite complémentaire : en ville.

École de trace (traçage de route enneigée).

Entretien d'un itinéraire enneigé.

Préparation et balisage d'un itinéraire enneigé.

58 heures.

Entretien.

1er échelon : niveau, graissage, tension des chenilles.

Mécanique : chaîne cinématique, carrosserie, système hydraulique (lame, peigne).

8 heures

Utilisation des équipements.

Équipements hydrauliques : lame, peigne, poly-benne.

Lot de bord, sangle, crics sur terrain enneigé.

8 heures

Sanction de la formation.

La formation est évaluée de façon continue par le formateur du corps.

Le candidat ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 reçoit une qualification « pilote VAC » délivrée par le formateur du corps, signée par le chef du corps formateur.

 

Nota.

Au cours de l'ensemble de la formation (été + hiver), chaque élève devra avoir effectué 150 à 200 kilomètres, dont au moins une séance de nuit.

Table 2. Formation de pilote confirmé.

Épreuves d'accès.

Les candidats sont admis en formation à l'issue :

  • d'un test théorique portant sur la connaissance du VAC ;

  • d'un test pratique de pilotage ;

  • du contrôle des carnets de pilote.

Contenu de la formation.

Évaluation initiale.

Connaissances théoriques : terminologie, entretien.

Connaissances pratiques : pilotage avec équipements neige.

Points sensibles.

Révision.

8 heures

Connaissances des limites de l'engin, pilotage.

Maniabilité (particularité du concept bi-module).

Limites de pilotage avec lame tout terrain sec et enneigé.

Emploi de la lame et du peigne.

Pilotage sur terrain enneigé : route et chemin forestier.

Traçage et entretien d'un itinéraire balisé et sécurisé (jour et nuit) : technique et pièges.

Utilisation du poly-benne, treuil.

50 heures.

Entretien.

1er échelon : niveau, graissage, tension des chenilles.

Mécanique : chaîne cinématique, carrosserie, système hydraulique (treuil, poly-benne, lame, peigne).

Réparation de fortune (en atelier et sur le terrain).

Manoeuvres : pose, dépose des équipements (lame, peigne, treuil).

8 heures

Utilisation des équipements.

Manoeuvres : pose et dépose des équipements (lame, peigne).

Équipements hydrauliques : treuil (mouflage simple), poly benne.

Accessoires mécaniques : treuil mécanique.

Lot de bord, sangle, cric.

6 heures

Évaluation continue des connaissances.

 

Questionnaires théoriques.

Pilotage (traçage d'un itinéraire).

Emploi des équipements.

6 heures

Sanction de la formation.

Le candidat ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 reçoit une qualification « pilote VAC confirmé » délivrée par le chef du corps formateur.

 

Table 3. Formation d'instructeur véhicule articulé chenillé (IVAC).

Épreuves d'accès.

Les candidats sont admis en formation à l'issue :

  • d'un test de pilotage du VAC avec et sans équipement, organisé au cours de la première semaine de l'AF ;

  • d'un examen théorique sur les caractéristiques et la mécanique du véhicule.

Les candidats ayant obtenu une moyenne inférieure à 10 sur 20 à ces deux épreuves ne sont pas admis en formation.

Contenu de la formation.

La formation instructeur VAC, d'une durée pédagogique de 80 heures, se compose des modules suivants :

  • évaluation initiale : connaissances théoriques, pilotage avec et sans équipement ;

  • pédagogie : l'enseignement du pilotage du VAC ;

  • pilotage : pilotage de jour et de nuit, avec et sans équipements ;

  • entretien : entretien 1er échelon, pose et dépose des équipements ;

  • emploi <: rôle de conseiller du commandement, réalisation d'un dossier logistique.

Notation.

Outre la notation continue, un test final permet de contrôler les connaissances théoriques du stagiaire et son niveau technique concernant le pilotage du VAC et l'utilisation de ses équipements.

Épreuves.

Coefficients.

  • 1. Évaluation initiale.

  • 2. Pédagogie.

  • 3. Pilotage.

  • 4. Entretien.

  • 5. Rôle de conseiller emploi VAC.

  • 6. Dossier logistique.

  • 7. Test final.

1

2

1

1

2

2

1

Total.

10

Sanction de la formation.

Le candidat ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 reçoit une attestation de qualification « instructeur VAC » délivrée par le chef de corps du CNAM. Cette qualification doit être recyclée tous les trois ans.

 

Table 4. Recyclage IVAC.

Contenu du recyclage IVAC.

Le recyclage des IVAC, d'une durée pédagogique de 24 heures, se compose des modules suivants :

  • contrôle des connaissances (pilotage avec équipements, entretien du VAC) ;

  • pédagogie (l'enseignement du pilotage du VAC) ;

  • pilotage de nuit ;

  • entretien du VAC.

Sanction de la formation.

Contrôle continu de la maîtrise des contenus.

Délivrance par le chef de corps du CNAM d'une attestation de recyclage, reconduisant pour trois ans la validité de la qualification « IVAC ».

 

APPENDICE 6. Formations particulières à l'emploi du parapente.

Table 1. Brevet de pilote A de parapente.

Contenu.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Matériel.

Préparation des vols.

Réglementation, mesures de sécurité élémentaires.

Plan de vol et approches.

Aérodynamique élémentaire.

Mécanique de vol élémentaire.

Aérologie élémentaire.

Météorologie élémentaire.

Manipulation au sol.

Petits vols en pente école.

Vols d'accoutumance.

Vols de lâcher.

Vols de confirmation.

Notation.

Connaissances théoriques.

Coefficient.

Pratique du parapente.

Coefficient.

Épreuve de vérification des acquis.

1

Notation continue d'un minimum de 20 vols.

1

Notation continue des vols d'accoutumance, de lâcher et de confirmation sur un minimum de 20 grands vols (coeff. 1).

Épreuve de vérification des connaissances théoriques (coeff. 1).

La réussite à l'examen est conditionnée par une note moyenne supérieure ou égale à 10. Toute note inférieure à 6 est éliminatoire.

Sanction de la formation.

Les épreuves font l'objet d'un procès-verbal établi à l'issue de la réunion d'une commission présidée par le chef de corps de la formation école.

La réussite entraîne l'attribution du brevet A de pilote militaire de parapente.

 

Table 2. Brevet de pilote B de parapente.

Contenu.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Technologie, maintien en condition du matériel.

Préparation des vols.

Réglementation.

Plan de vol et approches affinés.

Aérodynamique approfondie.

Mécanique de vol approfondie.

Aérologie approfondie.

Météorologie approfondie.

Gonflages et décollages vent soutenu.

Approches et atterrissages vent soutenu.

Vols hors site école.

Exploitation des ascendances dynamiques et thermiques.

Analyse aérologique.

Maîtrise de la voile sur ses différents axes

Précision d'atterrissage

Notation.

Connaissances théoriques.

Coefficient.

Épreuve technique.

Coefficient.

Épreuve de vérification des acquis.

1

50 grands vols sont pré-requis pour se présenter aux épreuves.

1

La réussite à l'examen est conditionnée par une note moyenne supérieure ou égale à 12. Toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire.

Les épreuves sont présidées par un conseiller technique parapente : officier ou sous-officier titulaire du brevet d'instructeur militaire de parapente ou brevet d'état d'éducateur sportif de parapente.

Sanction de la formation.

Les épreuves font l'objet d'un procès-verbal établi à l'issue de la réunion d'une commission présidée par le chef de corps de la formation école.

La réussite entraîne l'attribution du brevet B de pilote militaire de parapente.

 

Table 3. Brevet d'instructeur militaire de parapente (BIMP).

Épreuves d'accès.

Vérification du carnet de vol attesté par l'officier parapente du corps d'origine : le candidat doit présenter un minimum de 150 vols variés sur au moins quinze sites différents. Ces vols doivent avoir été effectués dans les trois dernières années précédant l'admission.

Contenu.

Il est détaillé dans le TTA 401, relatif à la pratique du parapente dans l'armée de terre.

Instruction théorique.

Instruction pratique.

Aérodynamique.

Mécanique de vol.

Technologie et maintien en condition des matériels.

Météorologie.

Aérologie.

Réglementation.

Pédagogie.

Techniques de vol en parapente monoplace et en parapente biplace.

Vol tactique.

Simulation d'incident en vol (SIV).

Pédagogie pratique.

Techniques des différentes phases de vol en parapente monoplace et parapente biplace.

Conduite de l'activité et sécurité.

Vol tactique.

Simulation d'incident en vol (SIV).

Vol de performance.

Vol en haute montagne.

Notation.

Module d'évaluation instructeur (module 2).

Module d'évaluation pilote parapente biplace (module 3).

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

Groupe d'épreuves.

Coefficients.

  • 1. Épreuves techniques monoplace.

  • 2. Épreuves pédagogiques.

  • 3. Épreuves théoriques monoplace.

  • 4. Note d'aptitude.

2

4,5

2,5

1

  • 1. Épreuves techniques.

  • 2. Épreuves théoriques.

1

1

Total.

10

Total.

2

Le module de préformation (module 1) ne fait pas l'objet d'une notation.

Toute note inférieure à 10 sur 20 dans un groupe d'épreuves est éliminatoire. Toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire.

Sanction de la formation.

A la fin du premier module une attestation de préformation est attribuée à chaque stagiaire qui dispose de deux ans pour se présenter au deuxième et au troisième modules d'évaluation.

La réussite au deuxième module donne lieu à la délivrance d'une attestation permettant l'exercice temporaire des prérogatives de l'IMP.

La réussite aux deux modules d'évaluation entraîne l'attribution du brevet d'instructeur militaire de parapente (BIMP).

Un stagiaire ne peut se présenter que deux fois aux modules d'évaluation.

 

Table 4. Recyclage des IMP.

Contenu.

Cadre juridique de la pratique du parapente, rôle de l'officier parapente.

Point de situation de la réglementation et de la documentation associée.

Préparation, organisation et conduite d'un vol collectif en montagne.

Technique et pédagogie de l'enseignement du parapente.

Maintien en condition du matériel.

Météorologie et aérologie.

Évaluation pratique du niveau technique individuel.

Sanction de la formation.

Contrôle continu de la maîtrise des contenus et de la technique individuelle.

Délivrance par le chef de corps de l'EMHM d'une attestation de recyclage reconduisant pour cinq ans les prérogatives liées au BIMP.