Préambule.

Définie par l'instruction de référence, la formation initiale (FI) des militaires du rang (MDR) a pour but de faire acquérir aux jeunes engagés les savoir-faire fondamentaux du métier des armes et les savoir-être liés à l'état de militaire, en les intégrant progressivement au sein de la communauté militaire.

La FI s'articule en quatre volets : la formation générale initiale (FGI), la formation de spécialité initiale (FSI), la formation d'adaptation (FA) et la formation à la conduite militaire (FCM).

Cette circulaire a pour objet de définir le cadre d'exécution de la formation générale initiale (FGI) du MDR de l'armée de terre sous contrat. Elle fixe le programme de la formation ainsi que les modalités de contrôle.

1. Cadre général et objectifs.

1.1. Déroulement.

La FGI, commune à tous les engagés initiaux, se déroule en onze semaines. Une semaine correspond à 38 heures de programme auxquelles s'ajoute au moins une nuit sur le terrain en horaires non décomptés (HND). Les quinze premiers jours qui suivent l'arrivée des jeunes recrues sont consacrés à l'accueil, à la présentation du cadre de vie, aux formalités administratives obligatoires, et surtout à la conduite d'activités de « découverte » (sous réserve de l'aptitude médicale des EVAT) permettant à la jeune recrue de découvrir sous un angle ludique et attrayant son nouvel environnement. Le programme obligatoire des deux premières semaines est joint en annexe II. L'instruction à proprement parler, débute de façon progressive à partir de la troisième semaine et doit intégrer l'évaluation physique individuelle des recrues. Au cours de la onzième semaine, est effectuée l'évaluation finale sous la forme d'un rallye, suivi éventuellement d'une présentation au drapeau. La FGI est sanctionnée par une attestation de fin de formation initiale militaire (AFFIM) qui confère à la jeune recrue le titre de « soldat des forces terrestres ».

Les onze semaines consacrées à la FGI sont prioritaires et doivent être sanctuarisées. Les recrues ainsi que l'encadrement doivent être préservés de tout service ou prestation.

La circulaire décrit le programme, commun à toute l'armée de terre, qui doit être mis en œuvre pendant la FGI. Les chefs de corps peuvent adapter les volumes horaires en fonction de l'atteinte des objectifs pédagogiques, de la situation du moment, des moyens d'instruction à leur disposition ou encore de la saison. En outre, ils ont toute latitude pour définir le régime de travail et de présence les soirs et les week-ends. Les activités effectuées à ces occasions doivent répondre à un besoin de formation et être conduites par l'encadrement habituel.

Le programme de la FGI doit être mené dans sa totalité avant toute mise en formation complémentaire (FSI, FA ou FCM), sauf exceptions laissées à l'appréciation des régions terre (RT).

1.2. Objectifs.

Les trois objectifs majeurs de la FGI sont :

• intégrer progressivement le jeune engagé à la communauté militaire par l'adaptation au mode de vie spécifique des militaires et l'appropriation du code du soldat ;
• fournir au jeune engagé le socle d'aptitudes nécessaires à l'exécution des missions de service courant dans le premier emploi tenu ;
• fournir au jeune engagé l'instruction militaire fondamentale nécessaire à la mise en œuvre, au sein du groupe ou de la section PROTERRE, des missions communes de l'armée de terre (MICAT).

A cet effet, il s'agit de former :

- un professionnel aux motivations enrichies par :

• l'acquisition d'un esprit de défense ;
• la connaissance de l'institution ;
• le développement de la cohésion.

- un combattant apte à remplir des missions simples par :

• l'acquisition d'une première capacité à vivre en campagne ;
• l'apprentissage des actes élémentaires au sein du trinôme ;
• la pratique du tir ;
• l'application des règles et des mesures de sécurité.

- un soldat à l'endurance et à la résistance améliorées par :

• la pratique sportive progressive et régulière ;
• l'acquisition du goût de l'effort ;
• l'exercice de techniques de base concourant à l'aguerrissement.

- un engagé responsabilisé par la connaissance :

• de ses droits, de ses devoirs et du règlement militaire ;
• de sa condition et de ses perspectives d'avenir ;
• de sa place dans l'institution.

Il ne s'agit donc pas de sélectionner voire d'éliminer mais de former afin de faire progresser.

1.3. Principes pédagogiques.

1.3.1. Le style de commandement.

Le choix des officiers, des sous-officiers et des gradés d'encadrement, leur préparation à cette mission d'accueil et de formation, ainsi que la conduite de la FGI, sont essentiels pour valoriser le métier des armes et fidéliser les engagés volontaires. Au contact de leurs cadres, les recrues doivent pouvoir se situer et avoir une idée précise de leur cursus à court et moyen terme. Cette période concourt essentiellement à enrichir l'image du régiment et de l'armée de terre.

Les formateurs doivent appliquer le style de commandement prescrit par les « directives relatives à l'exercice au commandement dans l'armée de terre » et à « l'exercice du commandement au quotidien » ainsi que les principes de formation définis dans la « directive relative à la formation militaire générale ». Ils doivent être exemplaires, soucieux du respect absolu de la dignité humaine. Ils observent l'aptitude des MDR à prendre des initiatives et les guident en ce sens. Il s'agit d'inculquer aux jeunes engagés, au-delà des règles fondamentales de rigueur, de disponibilité et d'ouverture d'esprit, les principes de comportement militaire indispensables à l'exercice du métier des armes. Le chef, à chaque échelon, manifeste en toutes circonstances à chacun de ses subordonnés l'estime due à un compagnon d'armes.

1.3.2. La pédagogie.

(Modifié : Circulaire du 22/01/2009.)

Indissociable du style de commandement, la pédagogie à mettre en œuvre est décrite dans le TTA 193. S\'agissant d\'inculquer des comportements et des capacités en vue d\'une action collective, l\'instruction est essentiellement concrète pour permettre à tous d\'arriver au niveau fixé. Les cadres doivent ainsi mettre en œuvre une pédagogie attrayante et pratique, utilisant les procédés adaptés à la population concernée et aux savoir-faire à acquérir, en limitant le plus possible les cours théoriques en salle. Ils s\'appuieront sur les fiches du TTA 140 ⁽¹⁾. La progressivité et le suivi individuel doivent guider l\'action des formateurs.

En outre, un effort sera porté sur le témoignage des instructeurs destiné à permettre aux MDR de mieux appréhender le milieu militaire et de s\'y intégrer plus facilement. A ce titre, les cadres privilégieront une pédagogie interactive qui favorise l\'échange et la connaissance mutuelle, sous la forme de réunion-discussion.

Enfin, les jeunes ont la volonté de savoir et de comprendre : les cadres prendront donc le temps nécessaire pour expliquer, informer, voire rassurer, quand cela est nécessaire.

Les règles de l\'intervention pédagogique lors des séances d\'éducation et d\'entraînement physiques, militaires et sportifs (E2PMS) sont décrites au point 2.2.

1.4. Modalités pratiques.

1.4.1. Encadrement.

L'encadrement des recrues sera le même pour toute la FGI et si possible pour l'ensemble de la FI. Il doit être désigné au minimum un mois avant cette période et doit bénéficier d'une période de préparation de deux semaines au moins. Dans cette préparation, un module de formation à l'exercice de l'autorité (FEXA) doit impérativement être dispensé par un formateur qualifié extérieur à l'encadrement de la FGI. Les gradés d'encadrement doivent être associés à l'intégralité de la préparation, formation au comportement militaire (FCM) incluse. Dans l'éventualité d'un recrutement de personnel féminin, la désignation d'un cadre ou d'un gradé féminin doit être systématique ou, à défaut, un cadre référent pouvant être consulté en cas de problèmes. Ce cadre ou gradé peut-être dégagé de cette mission si le recrutement est exclusivement masculin.

La qualité éprouvée de l'encadrement désigné exclut d'emblée les officiers et sous-officiers en sortie d'école, ainsi que les chefs de section sous-officiers en sortie du brevet supérieur de technicien de l'armée de terre (BSTAT). Les gradés d'encadrement doivent être, au minimum, caporal titulaire du certificat militaire élémentaire (CME) et avoir quatre ans de service.

1.4.2. Programmation.

Le programme doit être intégralement élaboré avant le début de la FGI et porté à la connaissance des recrues lors de la semaine d'accueil-incorporation. Il doit faire l'objet d'une communication constante. Les activités qui ne sont pas programmées sont interdites.

La période des quinze premiers jours doit être placée sous le signe de la « découverte ». Elle constitue le « sas » entre vie civile et vie militaire, une découverte de l'environnement et des spécificités du soldat sous un angle attractif et à travers leurs aspects les plus valorisants.

Elle propose des activités qui donnent à l'engagé l'envie de rester. A l'aide d'une pédagogie adaptée, les contraintes sont expliquées et les règles de service intérieur sont éventuellement aménagées.

Cette période, si elle est bien conduite, séduira la jeune recrue et génèrera l'envie d'aller plus loin. L'objectif est atteint si l'on crée le besoin d'en connaître davantage.

1.4.3. Formation.

L'instruction est réalisée, de préférence, par les spécialistes du corps. Cette mesure est obligatoire pour l'instruction sur le tir de combat (IST-C) (un moniteur certifié et des initiateurs certifiés) et conseillée pour la pratique du sport.

2. Contenu de la formation.

(Modifié : Circulaire du 22/01/2009.)

Le détail du programme figure en annexe I ⁽²⁾.

L\'instruction doit être pratique et attractive. D\'une manière générale, l\'instruction prodiguée n\'est pas nécessairement dispensée en salle de cours et peut être adaptée pour profiter de toutes les situations permettant de mettre en œuvre une pédagogie différente et appropriée à la population ; elle peut, par exemple, faire l\'objet d\'un échange actif entre l\'instructeur et la section ou le groupe, à l\'occasion d\'un bivouac. Dans le même esprit, l\'organisation d\'une séance de tir inclut nécessairement des ateliers annexes, certains permettant, par exemple, la révision de l\'instruction IST-C, d\'autres la mise en œuvre d\'un équipement NBC ou l\'apprentissage de gestes simples du programme de secourisme.

Toute contraction de l\'instruction dans le temps est contre productive pour l\'assimilation des jeunes engagés. Ainsi, des objectifs intermédiaires précis doivent être fixés par le chef de section lors de l\'élaboration du programme afin de cadencer l\'instruction de façon progressive. Seront notamment repris chronologiquement les objectifs 1 et 2 de l\'E2PMS (composante C), les modules A, B et D de l\'IST-C (composante B), ainsi que tous les repères susceptibles d\'indiquer les paliers de progressivité ⁽³⁾.

2.1. Éducation et entraînement physiques, militaires et sportifs.

L'E2PMS dispensés pendant la FGI participent à l'intégration des jeunes engagés en suscitant l'intérêt et en faisant concrètement ressentir les bienfaits physiques et psychologiques de la pratique sportive. Durant cette phase, le soldat professionnel acquiert les savoir-faire qui le rendent progressivement autonome dans le cadre d'une pratique d'entretien et qui lui permettront d'assumer sa responsabilité en la matière.

Les séances sont encadrées prioritairement par du personnel spécialisé ou par des cadres de contact dont les aptitudes techniques et pédagogiques sont reconnues.

2.1.1. Programme.

(Modifié : Circulaire du 22/01/2009.)

Pour progresser, le programme doit comporter plus de trois séances de sport par semaine ⁽⁴⁾. En intégrant les marches, le nombre de séances préconisé pendant la FGI permet cette progression.

Une séance de deux heures (plus courtes pour la natation du fait des déplacements inclus) intègre : la prise en main, l\'échauffement, le corps de la séance, le retour au calme, les étirements et la remise en condition (hygiène).

La plupart des séances se prêtent à la réalisation d\'un module de renforcement musculaire des bras et du tronc, adapté au niveau physique des recrues : abdominaux, grimper de corde, tractions.

L\'entraînement en tenue de combat peut débuter dès le deuxième mois de service par des séances de méthode naturelle ou d\'étude d\'obstacles.

En course d\'orientation, le travail en équipe ne doit pas dépasser le binôme.

La réalisation des épreuves du contrôle de la condition physique du militaire (CCPM) est proscrite lors de la première année de service ⁽⁵⁾.

2.1.2. Évaluation en éducation et entraînement physiques, militaires et sportifs.

Une évaluation initiale, aussitôt après la catégorisation médicale à l'incorporation, permet la détection des carences (dont les non-nageurs qui doivent bénéficier d'un programme de mise à niveau spécifique - Cf. renvoi 3) et pourra se concrétiser par la réalisation d'un contrat d'objectif individuel à atteindre en fin de FGI (ce contrat initial doit être établi en liaison avec l'officier sport de la formation).

L'évaluation de la composante C en fin de FGI repose sur :

• la mesure des performances dans les trois aptitudes qui caractérisent la condition physique générale: l'endurance cardio-respiratoire, la capacité physique générale et l'aisance aquatique ;
• une appréciation, plus subjective, qui doit prendre en compte la motivation, le goût de l'effort, le comportement général ainsi que les progrès réalisés durant la FGI (contrat d'objectif initial).

Le dispositif d'évaluation proposé en fin de FGI (principe, nature et protocole en annexe) permet l'établissement d'un contrat d'objectif individualisé, au moment de l'affectation en unité d'emploi.

2.1.3. Règles de l'intervention pédagogique en éducation et entraînement physiques, militaires et sportifs.

(Modifié : Circulaire du 22/01/2009.)

Il s\'agit de favoriser :

• la dynamisation les séquences d\'apprentissage ;
• l\'acquisition d\'attitudes et de comportements adaptés ;
• la motivation et l\'autonomisation de la recrue.

Le détail des règles de l\'intervention pédagogique en E2PMS sont décrites dans la directive E2PMS pour les cadres non spécialisés issus des écoles de formation ⁽⁶⁾.

2.2. Mise en oeuvre de l'instruction sur le tir au combat.

(Modifié : Circulaire du 22/01/2009.)

L\'intégration de l\'IST-C au programme de la formation des engagés volontaires doit intervenir de façon progressive à partir de l\'été 2007 ⁽⁷⁾.

En ce qui concerne la FGI, le module A du programme, ou module maîtrise opérationnelle de l\'armement léger (MOAL), tel qu\'il est décrit, peut être mis en œuvre par tous les régiments.

La plupart des tirs afférents (module B ou le tir de nuit TTA du module D) peuvent être réalisés dans les infrastructures existantes (stands lourds ou champs de tir) sans travaux d\'adaptation, ni même adaptation des régimes de tir.

Les seuls tirs qui nécessitent un aménagement (et/ou une modification du régime de tir) sont les tirs prévus à une distance de 75 mètres. Dans l\'attente des aménagements nécessaires, ces tirs à 75 mètres sont réalisés lors des séjours en camp lorsque la planification le permet. Dans le cas où cette solution dégradée ne peut pas être mise en œuvre, ces tirs sont réalisés à la distance de 50 ou de 100 mètres.

Avant toute séance de tir au Famas, l\'engagé volontaire doit être titulaire de son certificat d\'aptitude au tir du 1er degré (CATi 1) Famas dans lequel est inséré le certificat MOAL. Il doit donc avoir suivi dans sa totalité le programme du module A (MOAL). Le certificat Famas module B est établi après la réalisation des tirs Famas.

3. Sanction de la formation.

3.1. Contrôle.

Un système d'évaluation continue, complété d'un contrôle final, mesure le niveau atteint par les jeunes engagés en fin de FGI. Il s'agit bien d'évaluer et non pas de sélectionner.

Ce système doit permettre de :

• vérifier l'assimilation des connaissances ;
• mesurer le niveau atteint par les MDR et recueillir les premiers éléments utiles pour leur orientation ultérieure ;
• évaluer la qualité de la formation.

La nature des épreuves et les coefficients sont fixés en appendice III.A. Les chefs de corps ont toute latitude pour organiser l'évaluation continue. En revanche, la réalisation des épreuves sportives est échelonnée au cours de la dernière semaine. Les barèmes des épreuves sportives applicables aux hommes et aux femmes figurent en appendice III.C.

Le contrôle final, action régimentaire, est effectué sous forme de rallye (J + N). Il comporte différents ateliers dont le tir à distance réelle du programme IST-C (AIT 9 du module Bravo). Dans la mesure du possible, l'encadrement de la section n'est pas impliqué dans les ateliers.

Le contrôle individuel est complété par une note d'aptitude établie à l'aide d'une grille comportant différentes qualités à apprécier (cf. appendice III.D.). Cette note d'aptitude doit être la résultante d'une observation attentive et permanente du comportement de chaque recrue.

3.2. Attribution de l'attestation de fin de formation initiale militaire.

(Modifié : Circulaire du 22/01/2009.)

Le contrôle donne lieu à l\'établissement d\'une moyenne qui intervient dans l\'attribution d\'une attestation de fin de formation initiale militaire.

L\'AFFIM (appendice III.F) est attribuée, immédiatement à l\'issue de la FGI, par le chef de corps au MDR ayant une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20, sous réserve qu\'il ait obtenu le certificat de compétences de citoyen de sécurité civile « prévention et secours civiques de niveau 1 » et qu\'il soit certifié tireur au FAMAS.

L\'attribution de l\'AFFIM sanctionne l\'assimilation du programme de la FGI. Elle confère l\'appellation de « soldats des forces terrestres » au jeune engagé. Elle délivre une aptitude limitée à la projection à partir du septième mois sur des missions de très courte durée de type PROTERRE.

3.3. Attribution du certificat de pratique.

Le certificat de pratique (CP) sanctionne l'ensemble de la formation initiale. La feuille individuelle de résultats est proposée en appendice III.E. Le CP prend effet à la date du premier jour suivant la fin de la période probatoire ou en fin de formation initiale si la période probatoire n'a pas été renouvelée.

Les programmes et les modalités de mise en formation et de contrôle sont décrits dans les circulaires relatives à la FSI de chaque domaine.

La note obtenue en FGI entre, à part égale, avec la note de la FSI dans le calcul de la moyenne du CP. Ce CP est attribué lorsque la moyenne est égale ou supérieure à 10 sur 20.

Le CP peut être attribué aux MDR ayant une moyenne inférieure à 10 sur 20 sur décision du chef de corps, auquel cas la note de 10 sur 20 est attribuée après une vérification d'aptitude d'une durée de six mois non renouvelable. Cette période de vérification d'aptitude a pour effet de prolonger la période probatoire qui ne devra pas dépasser douze mois (cf. point 2.1.3. de l'instruction citée en référence).

Le CP peut être attribué aux volontaires de l'armée de terre (VDAT) ayant une moyenne inférieure à 10 sur 20, sur décision du chef de corps, auquel cas la note de 10 sur 20 est attribuée après une période de vérification d'aptitude d'une durée de trois mois non renouvelable. Cette période de vérification d'aptitude a pour effet de prolonger la période probatoire qui ne devra pas dépasser six mois (cf. point 2.1.3. de l'instruction citée en référence).

Le CP peut être attribué aux engagés volontaires du service militaire adapté (EVSMA) ayant une moyenne inférieure à 10 sur 20, sur décision du chef de corps, auquel cas la note de 10 sur 20 est attribuée après une période de vérification d'aptitude d'une durée de deux mois non renouvelable. Cette période de vérification d'aptitude a pour effet de prolonger la période probatoire qui ne devra pas dépasser quatre mois (cf. point 2.1.3. de l'instruction citée en référence).

3.4. Gestion des échecs.

En cas d'échec à la FGI (moyenne des épreuves inférieure à 10), le chef de corps dispose de trois possibilités :

• rattrapage des épreuves qui ont fait l'objet de notes insuffisantes, après que l'engagé volontaire a bénéficié d'un suivi personnalisé avant la fin de la période probatoire ;
• redoublement de la FGI au sein du corps ou dans un autre organisme ;
• dénonciation de contrat du fait de l'autorité militaire. Cette procédure, s'appuyant sur la convocation du conseil de régiment, ne doit être mise en œuvre que pour les cas d'inaptitude à l'emploi dans une collectivité militaire.

4. Évaluation de l'action de formation.

4.1. Au sein de l'organisme qui a dispensé la formation.

L'évaluation directe est exercée par le commandant de l'organisme qui a dispensé la formation. Il rend compte, à la RT dont il dépend, des résultats nominatifs et quantitatifs.

4.2. Au sein de la région terre.

La RT propose au commandement de la formation de l'armée de terre (CoFAT) les évolutions de programme souhaitées.

5. Texte abrogé.

La circulaire n°7400/DEF/CoFAT/DEF/BFG/EVAT du 27 mai 1997, relative à la formation générale initiale des militaires du rang sous contrat et des volontaires de l'armée de terre est abrogée.