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Archivé ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE L'AIR : bureau de l'organisation et des ressources humaines/législation-administration

CIRCULAIRE N° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 (BOC, p. 1971) modifiée portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant.

Du 24 janvier 1997
NOR

Autre(s) version(s) :

 

Précédent modificatif :  1er modificatif du 10 juillet 1997 (BOC, p. 3267). , 2e modificatif du 23 novembre 2000 (BOC, p. 5423). , Circulaire N° 1556/DEF/EMAA/BORH/ORG du 13 juillet 2001 à la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 modifiée, portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant. , Circulaire N° 2597/DEF/EMAA/BORH/RH du 02 décembre 2002 modifiant la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 modifiée, portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant. , Circulaire N° 1007/DEF/EMAA/BORH/RH du 12 mai 2003 modifiant la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996, modifiée, portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieures et élémentaires et techniciens du personnel non navigant. , Circulaire N° 1375/DEF/EMAA/BORH/RH du 30 juin 2003 modifiant la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 modifiée portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant. , Circulaire N° 1482/DEF/EMAA/BORH/RH du 11 juillet 2003 modifiant la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 modifiée portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant. , Circulaire N° 965/DEF/EMAA/BORH/EMC du 26 juillet 2004 modifiant la circulaire n° 1501/DEF/EMAA/BORH/ORG du 24 janvier 1997 (BOC, p. 1005) d'application de l'instruction n° 1500/DEF/EMAA/BORH/ORG du 11 avril 1996 modifiée portant définition des monographies d'emploi des cadres de maîtrise, spécialistes supérieurs et élémentaires et techniciens du personnel non navigant.

Texte(s) abrogé(s) :

Circulaire n° 1501/DEF/EMAA/1/AG du 4 mars 1988 (BOC, p. 2275 ) et ses modificatifs des 25 mai 1991 (BOC, p. 2147), 16 mars 1994 (BOC, p. 1261), 27 juillet 1994 (BOC, p. 3118) et 7 février 1995 (BOC, p. 1119).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  643.3.3.

Référence de publication : BOC, p. 1005.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général, sous-chef d'état-major plans-finances de l'armée de l'air,

Richard WOLSZTYNSKI.


Table Tableau. RÉCAPITULATIF DES ANNEXES DES SPÉCIALITÉS DU PERSONNEL NON NAVIGANT.

Numéro annexe.

Codification des spécialités.

Spécialités.

1

21

Aéronef et vecteur.

2

22

Systèmes et matériels électroniques.

3

23

Armement.

4

24

Photo.

5

25

Environnement et mécanique.

6

26

Sécurité incendie.

7

27

Logistique technique.

8

31

Renseignements.

9

32

Opérations aériennes.

10

33

Systèmes d'information et de communications.

11

34

Protection.

12

35

Infrastructure.

13

36

Aide au commandement.

14

37

Instruction encadrement.

15

38

Restauration hôtellerie.

16

41

Experts en études et fabrications.

17

57

Santé.

18

73

Musique.

19

80

Systèmes d'informations et de communications.

19

21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 34, 35, 36, 38

Militaires du rang techniciens.

20

21, 22, 23, 25, 26, 27, 32, 33, 34, 35, 36, 57

Militaires techniciens de l'air.

 

Préambule.

Généralités.

L'accomplissement des missions confiées à l'armée de l'air impose que le personnel qui en assume l'exécution ait au préalable reçu une instruction professionnelle appropriée.

Pour les spécialistes du personnel non navigant, quel que soit leur niveau de qualification, cette formation doit prendre en compte les objectifs fondamentaux et permanents suivants :

  • sécurité, au sens large du terme : sécurité des vols, sécurité du travail, sécurité des matériels ;

  • efficacité technico-opérationnelle ;

  • économie des ressources.

En outre, la présente circulaire doit prendre en compte les attributions du personnel, la nature de ses activités et le domaine au sein duquel elles s'exercent.

Tel est l'objet de cette circulaire qui doit permettre :

  • au commandement des écoles de l'armée de l'air d'élaborer les programmes d'instruction adaptés à chacune des spécialités dont la monographie figure en annexe ;

  • à chaque commandant d'unité d'utiliser au mieux le personnel placé sous ses ordres, grâce à la connaissance exacte de la nature et du sens de l'instruction qui lui a été dispensée.

Pour faciliter l'emploi de ce document, les tableaux descriptifs des spécialités  :

  • illustrent l'existence des qualifications particulières ;

  • définissent, à titre indicatif, lorsqu'ils existent, les indices des aides spécialistes correspondants qui peuvent être prévus dans les tableaux d'effectifs (TE).

Codification des indices et repères de spécialités.

La codification des repères et indices de spécialités est définie par l' instruction 1800 /DEF/EMAA/BORH/ORG du 22 mars 1996 (BOC, p. 1707) modifiée.

1. Les attributions.

1.1. Attributions du technicien.

Militaire du rang technicien.

Possédant, lors de son engagement, une formation technique de base pouvant être complétée par une instruction spécifique dispensée par le commandement des écoles de l'armée de l'air, le militaire du rang technicien est chargé d'exécuter des tâches simples, le plus souvent répétitives, ordonnées par son chef d'équipe et en porte la responsabilité (ce recrutement a été arrêté le 1er janvier 1997).

Militaire technicien de l'air.

Engagé pouvant posséder une formation technique de base complétée par une instruction spécifique dispensée par le commandement des écoles de l'armée de l'air ou les commandements organiques ou opérationnels, le militaire technicien de l'air est apte à exécuter certaines opérations simples répertoriées dans les monographies d'emploi.

Pour ce personnel, les monographies d'emploi ont été renommées «  Domaines d'activité  ». Ces domaines d'activité définissent l'amplitude et la profondeur de son intervention.

1.2. Attributions du spécialiste élémentaire.

Le spécialiste élémentaire est chargé de l'exécution des travaux ordonnés par son chef d'équipe et en porte la responsabilité.

Il est susceptible de guider l'activité d'aides de sa spécialité et d'en assurer le contrôle d'exécution.

Lorsque le spécialiste élémentaire a atteint une certaine expérience professionnelle, il peut parrainer un spécialiste sortant d'école.

1.3. Attributions du spécialiste supérieur.

Compte tenu de son niveau de qualification et de son acquis professionnel, le spécialiste supérieur est chargé de mener à bien tous les travaux de sa spécialité et d'assurer un rôle de cadre. À ce titre, il est qualifié pour :

  • seconder et éventuellement remplacer son chef de service ;

  • guider, coordonner l'activité d'aides, de techniciens et de spécialistes de sa spécialité, éventuellement de spécialités différentes, et d'en assurer le contrôle d'exécution au sein d'une organisation définie en vue d'un travail donné ;

  • participer à l'instruction de techniciens et spécialistes de sa spécialité.

1.4. Attributions du cadre de maîtrise.

L'action du cadre de maîtrise s'exerce au niveau de l'exécution et de l'encadrement ; cependant, en fonction d'une expérience professionnelle qu'il a acquise comme spécialiste élémentaire puis supérieur et de connaissances en matière d'organisation et de directions reçues au cours d'un stage, il est appelé à :

  • organiser et diriger les travaux relevant de sa compétence en coordonnant l'action de différents spécialistes en tant que chef d'une équipe ou d'un service d'importance variable ;

  • contrôler l'exécution du travail dans sa spécialité, soit au titre de son rôle d'encadrement direct, soit au titre de fonctions particulières de contrôleurs ;

  • faire appliquer les règlements techniques d'exploitation et de sécurité du travail ;

  • guider et conseiller le personnel placé sous ses ordres ;

  • instruire le personnel dans le cadre de sa spécialité.

1.5. Polyvalence des cadres de maîtrise.

L'expérience professionnelle des cadres de maîtrise et les attributions qu'ils détiennent dans les domaines touchant à l'organisation, à la direction, au contrôle d'exécution et à l'instruction leur confèrent une certaine polyvalence.

Cependant, ayant travaillé comme spécialistes élémentaires et spécialistes supérieurs dans un domaine d'activité bien précis, ces cadres de maîtrise ne sont en fait des spécialistes confirmés que dans leur spécialité d'origine.

De ce fait, leur mise en place devra faire l'objet d'une attention particulière.

Pour certains postes, nécessitant une connaissance et une expérience effective dans un domaine technique donné (chef d'atelier, contrôleur), le cadre de maîtrise devra être obligatoirement issu de la spécialité de base couvrant ces domaines. Cette obligation est traduite dans les tableaux d'effectifs (TE) par l'emploi du repère spécifique de la spécialité requise pour ce poste.

Pour les autres postes demandant des connaissances professionnelles plus générales et une expérience moins poussée dans une technique bien définie (poste de commandement, de coordination, de gestion ou d'administration technique…), la spécialité d'origine du cadre de maîtrise ne sera pas prise en considération. Ceci se traduit dans les TE par l'utilisation de repères de regroupement communs à plusieurs spécialités d'origine.

2. Dispositions communes à toutes les spécialités à caractère technique.

Les sous-officiers, techniciens et militaires du rang des spécialités à caractère technique sont amenés à exécuter, en dehors de leur activité propre liée à la spécialité, un certain nombre de tâches communes aux techniciens, qui nécessitent une préparation et une instruction particulières. Celles-ci constituent :

  • soit des travaux d'activité directe, liés étroitement à l'exécution proprement dite et qui concernent les quatre niveaux de qualification (technicien, spécialiste élémentaire, spécialiste supérieur, cadre de maîtrise)  ;

  • soit des travaux d'activité indirecte n'ayant pas de relation immédiate avec l'exécution, et qui intéressent surtout le spécialiste supérieur et le cadre de maîtrise.

Par ailleurs, le travail collectif d'entretien des matériels complexes pratiqué dans l'armée de l'air est régi par des règles particulières qui appellent de la part du personnel un esprit et des méthodes appropriés. Il est indispensable que la formation initiale traite des conditions de travail en équipe.

2.1. Activités liées à la mise en œuvre et à la maintenance.

Matériels d'environnement.

Chaque spécialiste ne doit pas limiter son activité aux matériels spécifiques de sa spécialité, mais assurer également la mise en œuvre et l'entretien des matériels d'environnement nécessaires à l'exécution des travaux de sa spécialité.

Toutefois, des dispositions particulières peuvent être prises pour confier certaines de ces charges à des équipes spécialisées.

Documentation.

Chaque technicien ou spécialiste doit savoir utiliser et mettre à jour la documentation technique concernant le domaine d'activité de sa spécialité.

Expression des besoins.

Chaque spécialiste est responsable de l'expression des besoins de tous ordres, rechanges en particulier, nécessaires à l'exécution des travaux qui lui sont confiés.

2.2. Encadrement professionnel.

Outre leurs responsabilités d'encadrement militaire et de discipline générale, les spécialistes cadre de maîtrise assurent des responsabilités d'encadrement professionnel. Les spécialistes supérieurs peuvent également assurer une partie de ces responsabilités dans le cadre de la conduite de petits groupes de leur spécialité.

Ces responsabilités portent sur les points suivants :

Organisation du travail :

  • préparation et répartition des différents travaux à exécuter en fonction des moyens disponibles ;

  • coordination des activités des diverses spécialités concourant à une tâche commune ;

  • suivi du déroulement des travaux et exécution des corrections nécessaires.

Recherche de la qualité :

  • surveillance et discipline du travail ;

  • surveillance permanente du personnel chargé de l'exécution d'un travail ;

  • surveillance des méthodes de travail et des moyens utilisés.

Contrôle d'exécution  : le contrôle d'exécution des activités de maintenance est une action complémentaire de l'exécution proprement dite. Il a pour fin de s'assurer en permanence de la qualité de l'exécution d'une opération lorsque celle-ci requiert une attention particulière en raison de sa complexité ou de son incidence sur la sécurité.

Sécurité des vols : objectif permanent et prioritaire qui exige des qualités de rigueur, de conscience et de compétence à tous les niveaux de qualification et d'emploi.

Gestion et sécurité des matériels : vérification permanente de l'existence des matériels et application des règles et procédures techniques associées à leur utilisation et à leur maintien en état (comptabilité, entretien, mise en réparation, commandes de rechange, propreté, rangement, etc.).

Instruction : préparation, animation et coordination de l'instruction professionnelle des jeunes techniciens ou spécialistes dans le cadre de leur spécialité, conformément aux directives reçues, suivi de la progression et contrôle des résultats.

Hygiène et sécurité du travail : surveillance du personnel sur le plan de l'hygiène, respect de la réglementation concernant la protection individuelle et collective du personnel exposé.

2.3. Méthodes de travail sur les systèmes : maîtrise d'oeuvre.

Un travail collectif sur des systèmes composés d'équipements relevant de spécialités différentes doit être placé sous la responsabilité d'un cadre de maîtrise ou d'un spécialiste supérieur, assurant dans ce cas la maîtrise d'oeuvre.

La fonction de maîtrise d'oeuvre, nécessaire lorsqu'une appréhension globale d'un système se révèle indispensable, recouvre les domaines  :

  • de la réflexion (méthode, orientation, diagnostic,…) ;

  • de l'action (coordination, animation, conduite du dépannage,…).

Pratiquement, cette fonction devra être assurée par le spécialiste qui, quelle que soit sa spécialité, se révélera détenir la plus grande compétence en ce qui concerne la maîtrise du système.

Sans pour autant connaître le détail de toutes les techniques du système considéré, le maître d'oeuvre est chargé  :

  • de diviser et de répartir le travail entre les spécialités en précisant à chaque coopérant les limites de son intervention et la chronologie des tâches ;

  • de faire appel au spécialiste compétent pour effectuer en temps voulu les interventions nécessaires et pour remédier aux défaillances décelées au cours du travail ;

  • de coordonner en permanence le déroulement des activités en veillant à la compatibilité des divers travaux en cours ;

  • de vérifier que tous les travaux nécessaires ont été exécutés ;

  • de s'assurer que les contrôles nécessaires ont été effectués ;

  • de s'assurer après chaque intervention que le matériel a bien été remis dans les conditions requises.

Le coopérant doit pour sa part :

  • rendre compte au maître d'oeuvre et se tenir informé de l'évolution des travaux en cours ;

  • participer à l'élaboration et aux modifications du plan de travail commun, en faisant part de ses difficultés et des contraintes que l'exercice de sa spécialité peut imposer aux autres coopérants.

L'instruction des spécialistes appelés à intervenir sur des systèmes (sol ou bord) devra non seulement permettre l'acquisition des connaissances nécessaires mais aussi développer la capacité de s'intégrer dans une équipe pluridisciplinaire.

2.4. Terminologie.

Il importe de préciser certains termes dont l'utilisation dans les monographies d'emploi est en relation directe avec le volume des cours à dispenser dans la matière ou technique considérée.

Cet enseignement correspond à trois niveaux :

  • niveau le moins élevé lorsque la matière ou la technique n'appartient pas au domaine d'emploi de la spécialité mais peut intervenir directement en amont ou en aval de ce domaine. Dans ce cas, le terme « information » est utilisé ;

  • niveau intermédiaire lorsque l'exercice de la spécialité requiert des connaissances limitées, mais cependant indispensables, dans une matière ou une technique. Dans ce cas, les termes « notion  » ou «  élément » sont employés  ;

  • niveau le plus élevé lorsque la matière ou la technique correspond parfaitement à la monographie d'emploi. Dans ce cas, la matière ou la technique considérée est simplement citée.

3. Texte abrogé.

La circulaire no 1501/DEF/EMAA/1/AG du 4 mars 1988 modifiée relative à l'application de l'instruction no 1500/DEF/EMAA/1/AG du 10 janvier 1986 portant définition des monographies d'emploi des spécialistes brevetés du personnel non navigant est abrogée.

Annexes

ANNEXE 1.

SECTION 1 Monographie d'emploi de la spécialité cellule hydraulique.

(Modifiée : 1er mod.)

1 Domaine d'activité.

Contenu

L'activité des spécialistes cellule hydraulique s'exerce essentiellement dans les domaines suivants :

Contenu

Groupes propulseurs.

Moteurs à pistons.

Turboréacteurs (5).

Turbopropulseurs (5).

Fusées d'appoint non pyrotechniques.

Organes, accessoires et équipements associés (OAE) au moteur concernant les installations  :

  • d'alimentation en carburant et comburant (sur propulseur) ;

  • de régulation ;

  • de lubrification ;

  • de refroidissement ;

  • d'allumage ;

  • de démarrage ;

  • de contrôle.

Hélices et leurs dispositifs de commande.

Bancs d'essais et outillages spéciaux se rapportant au moteur ou à ses composants  :

  • matériel de manutention (hissage, levage, remorquage, transport) ;

  • matériel de stockage ;

  • groupes outillages et bancs d'essais divers se rapportant aux moteurs.

Contenu

L'activité du spécialiste structures couvre tous les matériels aériens ainsi que les ensembles de technologie aéronautique composant tout ou partie des matériels d'environnement.

1.1 Ensembles aériens d'utilisation

(avions, hélicoptères, engins assimilables aux avions et certains missiles).

1.2 Éléments constitutifs définis ci-après.

1.2.1 Éléments et organes de structure de la cellule.

Voilure, fuselage, empennage, gouvernes.

Voilures tournantes, rotors (dispositifs anticouples).

Boîtes de transmission et embrayages.

Commandes souples et rigides.

Hypersustentateurs : becs, volets, spoilers.

Freinage aérodynamique : volets, parachutes-freins et installations associées.

1.2.2 Éléments et organes d'aménagement de la cellule.

Atterrisseurs, roues, freins (1), pneumatiques.

Mécanismes de transmission de puissance, commandes diverses.

Installations spéciales (sanitaires, transport, largage, remorquage).

Dispositifs de manutention, fixes ou amovibles (ferrures de remorquage, d'amarrage, de hissage, points d'appui de vérins).

1.2.3 Installations de conditionnement et de pressurisation.

Conditionnement thermique (2) (échangeurs, turbo-réfrigérateurs, séparateurs d'eau).

Pressurisation (2) (détendeurs, régulateurs de pression et limiteurs de débit).

1.2.4 Installations de carburant ou de comburant pour dispositifs de propulsion.

Réservoirs de carburant ou comburant (souples, structuraux ou largables et dispositifs d'alimentation).

1.2.5 Installations hydrauliques.

Circuits de génération hydraulique.

Circuits de commandes de vol, servo-commandes.

Circuits de commandes d'atterrisseurs, de freins.

Circuits de commandes et équipements divers.

1.2.6 Sécurité.

Installations d'oxygène de bord (convertisseurs d'oxygène liquide, bouteilles de bord, régulateurs, contrôleurs de débit, manomètres) et ensembles d'oxygène de secours.

Dispositifs d'antigivrage et de désembuage (dégivrage pneumatique, antigivrage et dégivrage d'air chaud et à liquide, produits antibuée).

Installations anti-g (valves, tuyauteries, circuits).

Attaches de sécurité.

Sécurité incendie (extincteurs de cabine, de soute et de capot).

1.2.7 Dispositifs de propulsion.

Suivant les directives particulières, propres à chaque commandement.

1.2.8 Collections spéciales de vol.

Vêtements (anti-g, stratosphériques, combinaisons ventilées, combinaisons étanches).

Ensembles de tête (casque anti-choc, masques inhalateurs, lunettes de vol).

1.2.9 Production stockage et distribution des gaz aéronautiques (oxygène, azote).

Usines de production.

Matériels de stockage.

Matériels et dispositifs de distribution.

1.2.10 Matériels d'environnement.

Bancs de maintenance et outillages spéciaux se rapportant à la cellule, sa structure et son aménagement, aux éléments et organes (entrant dans la composition des installations définies précédemment).

Matériels de manutention (hissage, levage, remorquage, désembourbage et transport).

Matériels d'amarrage et de campements.

Matériels spécifiques d'environnement, de génération hydraulique, pneumatique, de conditionnement et pressurisation… (groupes et valises autonomes, d'atelier, de piste…).

Tables de pliage pour parachutes-freins.

Bancs de maintenance et outillages divers.

1.1 Instruments de bord et de contrôle pneumatiques, hydrauliques ou mécaniques.

Appareils de contrôle de vol (antennes anémométriques, prises de pression, anémomètres, manomètres, variomètres, accéléromètres, altimètres).

Appareils de mesure de pression à transmission pneumatique.

Appareils de contrôle de circuits hydrauliques ou pneumatiques (manomètres, anémomètres, appareils pneumatiques…).

1.2 Conditionnement et pressurisation. (10)

Conditionnement thermique (11) (échangeurs, brûleurs, séparateurs d'eau).

Circuits de pressurisation (détenteurs, régulateurs de pression, limiteurs de débit).

Groupe de ventilation en salle et valises autonomes de ventilation.

1.3 Sécurité.

Antigivrage, désembuage (ensembles de dégivrage pneumatique, dispositifs d'antigivrage et de dégivrage à air chaud, dispositifs d'antigivrage à liquide, dispositifs de désembuage, produits antibuée).

Installation oxygène bord (convertisseurs d'oxygène liquide, bouteilles de bord, régulateurs, contrôleurs de débit, manomètres) ; usines mobiles de production d'oxygène, matériels de stockage et de distribution.

Installations anti-g (valves, tuyauteries).

Attaches de sécurité.

Collections spéciales de vol (vêtements anti-g, vêtements stratosphériques, combinaisons ventilées, ensembles de tête haute altitude, casques antichoc, masques inhalateurs, lunettes de vol).

Sécurité incendie (extincteurs de cabine de soute et de capot).

Casques de protection acoustique.

1.4 Sauvetage-survie.

Sièges éjectables (commandes, accessoires, tendeurs de bretelle, partie textile, à l'exception des composants pyrotechniques).

Ensembles de secours pour sièges éjectables (parachutes, harnais, paquetages, ensembles-oxygène de secours, dispositifs d'automaticité).

Parachutes.

Embarcations pneumatiques, gilets de sauvetage.

Secours et survie (chaîne SAMAR, SATER, lots de secours, trousses de survie, pochettes d'évasion, équipements de transport sanitaire).

1.5 Matériels d'essais.

Bancs d'essais pour  : régulateurs oxygène, valves anti-g, équipements de tête et combinaisons stratosphériques, bouteilles oxygène de bord.

Tables de pliage pour parachutes.

2 Nature de l'activité.

Contenu

Mise en condition technique :

  • des aéronefs complets ;

  • des équipements de protection physiologiques montés sur aéronefs ;

  • des matériels d'environnement attribués à la spécialité.

Entretien, remise en état, modifications, stockage et déstockage pratiqués sur les aéronefs et organes, accessoires ou équipements relevant de la spécialité (3).

Confections explicitement prescrites à la spécialité par les manuels de maintenance, les instructions techniques ou circulaires techniques.

Étalonnage des manomètres relevant de la spécialité (§ 1.2.6. Oxygène…).

Maintenance des propulseurs avionnés, reculés ou déposés dans le cadre de la mise en œuvre de l'aéronef (suivant directives particulières des commandements).

Exploitation des usines de production des gaz aéronautiques.

Mise en œuvre et maintenance des citernes et groupes de compression et de vaporisation de gaz aéronautiques (azote liquide et oxygène).

Contrôle de la qualité des gaz aéronautiques.

Contenu

Maintenance des propulseurs et des OAE entrant dans le domaine d'activité de la spécialité (essais au banc).

Travaux sur moteurs avionnés dans le cadre de la mise en œuvre technique des aéronefs (préparation moteur pour le vol, essais au point fixe) (6).

Confection explicitement prescrite à la spécialité par les manuels de maintenance, les instructions techniques ou les circulaires techniques.

Contenu

Les travaux effectués concernent :

  • la mise en condition technique des équipements de bord et de contrôle pneumatiques ou mécaniques ;

  • la mise en condition technique des équipements de protection physiologique montés sur aéronefs ;

  • l'exploitation des usines mobiles d'oxygène ;

  • le contrôle de la qualité de l'oxygène ;

  • l'entretien et la remise en état de ces matériels y compris la réparation des cuirs et textiles des constituants (bourrellerie) ;

  • l'exécution des modifications ;

  • le stockage des matériels ;

  • l'étalonnage des manomètres.

2.1 Travaux de chaudronnerie-soudure.

Examen approfondi des structures de revêtement, détermination de la réparabilité d'éléments simples de structures.

Réparation d'éléments de structures, remise en formes conformément aux manuels de maintenance.

Découpage, confection d'éléments de remplacement et de protection (pose par soudure, rivetage, etc.).

Extraction d'éléments rompus, remplacement.

Confection de pièces diverses explicitement prescrites par les manuels de maintenance, les instructions techniques et les circulaires techniques.

Soudage électrique, oxyacétylénique, soudage des aciers spéciaux et des métaux légers sous gaz inertes.

Travaux sur matières non métalliques (composites et plastiques).

2.2 Travaux sur cellules toiles et bois.

Exécution de travaux simples d'entoilage et de structure bois (petites réparations, entretien…).

Les travaux plus importants (par exemple rentoilage de gouvernes ou de fuselage) ne pourront être exécutés qu'après une instruction spécialisée complémentaire.

2.3 Peinture.

Préparation des peintures et des produits anticorrosion, sur les éléments structuraux des aéronefs déposés ou non :

  • préparation et protection des surfaces à peindre (métalliques ou autres) ;

  • application des produits anticorrosion et des peintures.

3 Connaissances techniques de base.

Contenu

Éléments de physique et de mécanique.

Éléments de technologie des matériaux utilisés dans la construction de moteurs d'aéronautique.

Altération des matériaux (usure, corrosion, fatigue, fluage, etc.), prévention.

Notions théoriques sur la propulsion, la régulation, y compris la régulation électronique et les domaines de vol.

Pratique de la lecture d'un dessin ou d'un schéma.

Technologie des turbomachines.

Technologie des moteurs à pistons et des hélices.

Notions sur les équipements techniques relevant des autres spécialités qui concourent à la mise en œuvre et à la maintenance des propulseurs (notamment comptabilité cellule-propulseur, notions d'électricité moteur).

Notions sur les carburants et la combustion, les propergols, les lubrifiants et le graissage ainsi que sur les ingrédients divers utilisés dans la maintenance des moteurs.

Maintenance des moteurs.

Notions sur les cellules, gouvernes, commandes de vol, atterrisseurs et circuits hydrauliques des aéronefs (en rapport avec la mise en œuvre d'aéronefs complets simples).

Notions sur les circuits électriques et équipements liés au système propulsif.

Éléments d'électricité.

Notions d'électroniques et de logique fonctionnelle.

Notions d'asservissements et de systèmes.

Notions sur les matériaux (métaux dont titane, alliages spéciaux, composites, réfractaires et abradables).

Moyens de contrôle et d'essais numériques ou non (cabines de mesures, valises de test, etc.).

Contrôles non destructifs liés à la spécialité.

Notions de métrologie.

Pratique des règles générales concernant les déposes et reposes des organes, accessoires et équipements des moteurs ; pièces de liaison, réglages, freinages ; précautions requises.

Pratique des essais des moteurs au banc.

Règles générales de sécurité :

  • sécurité des vols  ;

  • sécurité du travail  ;

  • sécurité des matériels (sécurité des opérations de remplissage et d'essais des moteurs notamment).

Contenu

Éléments de physique des gaz.

Notions d'électricité.

Notions de logique fonctionnelle.

Informations sur les systèmes.

Notions sur les systèmes asservis (limités à la spécialité).

Mesures des grandeurs physiques.

Notions de physiologie aéronautique.

Éléments sur les équipements et les circuits pneumatiques ou mécaniques.

Technologie des matériels de protection physiologique.

Circuits de conditionnement et de pressurisation.

Notions de bourrellerie, instruction pratique sur textiles et cuirs.

Règles générales de sécurité :

  • sécurité des vols ;

  • sécurité du travail ;

  • sécurité des matériels.

Contenu

Éléments de résistance des matériaux et de mécanique.

Éléments de construction mécanique.

Éléments de technologie des matériaux utilisés dans l'aéronautique.

Éléments d'aérodynamique et de mécanique du vol.

Technologie des aéronefs (cellule et gouvernes) et des parties chaudes propulseurs.

Notions sur la maintenance des aéronefs.

Exécution de croquis, lecture de schémas et de dessins, traçage, métrologie.

Méthodes de réparation sur les différents matériaux, composites inclus.

Contrôles non destructifs, liés à la spécialité, sur tous les types de matériaux utilisés en aéronautique.

Éléments de technologie des outillages et des machines-outils propres à la spécialité.

Traitements thermiques et traitements de surface, corrosion et protection.

Technique de chaudronnerie, d'assemblage (soudure, rivetage, etc.) et de peinture.

Notions élémentaires d'ajustage, de travaux sur machines-outils propres à la spécialité.

Règles générales de sécurité :

  • sécurité des vols ;

  • sécurité du travail ;

  • sécurité des matériels.

3.1 Générales.

Éléments de physique et de mécanique.

Mesures des grandeurs physiques.

Éléments de technologie des matériaux utilisés dans l'aéronautique.

Altération des matériaux (usure, corrosion, fatigue, etc.).

Prévention.

Éléments d'aérodynamique et de mécanique des vols.

Notion de physiologie aéronautique.

Notion de production et contrôle des gaz aéronautiques.

Notions sur les métaux et les alliages spéciaux.

Notions sur les matériaux composites et plastiques, les cuirs et les textiles.

Information sur les contrôles non destructifs.

Électricité.

Notions d'électronique et de logique fonctionnelle.

Notions de métrologie.

Notions d'asservissements, de chaînes fonctionnelles et de systèmes (notamment commandes de vol).

Pratique de la lecture d'un dessin ou d'un schéma.

3.2 Technologie.

3.2.1 Des cellules d'aéronefs et équipements associés.

Éléments de construction des cellules et des atterrisseurs.

Notion et constitution des circuits (hydraulique, carburant, pneumatique et oxygène).

Éléments sur les équipements constituant les circuits (hydraulique, carburant et pneumatique).

Notions sur les circuits de conditionnement et de pressurisation, éléments sur les équipements constitutifs.

3.2.2 Des matériels de protection physiologique.
3.2.3 Des propulseurs d'aéronefs.

Notions sur les systèmes propulsifs.

Notions sur les carburants, les propergols, les lubrifiants, les graisses et les ingrédients divers utilisés pour la mise en condition et la maintenance des aéronefs.

3.2.4 Des ensembles de production, stockage, distribution des gaz aéronautiques.

3.3 Maintenance des aéronefs.

Notions de maintenance aéronautique.

Pratique des règles générales concernant les déposes et reposes des organes, accessoires et équipements.

Réglages, freinages, précautions requises.

Pratique des essais des moteurs avionnés.

3.4 Règles générales de sécurité.

Sécurité des vols.

Sécurité du travail.

Sécurité des matériels (sécurité des opérations de remplissage et de point fixe notamment).

4 Attributions particulières.

Contenu

Dans le domaine particulier de la préparation pour le vol ou des essais au point fixe, la compétence des spécialistes cellule hydraulique peut s'étendre aux matériels relevant d'autres spécialités. Ils effectuent en effet un contrôle de fonctionnement des matériels, à l'aide soit des seuls moyens existant à bord (tests intégrés, instruments indicateurs, lampes témoins, boutons-tests), soit des appareils de vérifications afférents à ces matériels.

Toutefois, compte tenu de la complexité de certains matériels aériens, les visites avant et après le vol ainsi que l'alimentation de certains fluides peuvent comporter l'intervention systématique de spécialistes particuliers.

Contenu

(Remplacé : 1er mod.)

Certains organes, accessoires ou équipements des moteurs ou des bancs d'essais, tributaires de techniques particulières (7) peuvent être attribués à d'autres spécialités.

Dans le domaine particulier des essais des moteurs, la compétence des spécialistes propulseurs peut s'étendre aux matériels relevant d'autres spécialités. Ils effectuent alors un simple contrôle de fonctionnement des matériels à l'aide des seuls moyens équipant le banc d'essais.

La mise en œuvre technique d'aéronefs complets simples peut être confiée au spécialiste propulseur sous réserve d'un complément d'instruction à dispenser en unité sous la responsabilité du commandant d'unité et selon les directives du commandement d'emploi.

5 Emplois possibles.

5.1 Cadre de maîtrise.

Chef d'équipe.

Chef d'atelier ou d'une division d'atelier.

Chef de centre de production de gaz aéronautique.

Chef de piste.

Contrôleur.

Emploi dans un bureau technique d'unité (4), en état-major ou direction.

Emploi dans une équipe technique.

Instructeur.

5.2 Spécialiste supérieur.

Contenu

Exécutant en équipe «  avion  ».

Exécutant en équipe « moteur  » pour les travaux sur moteurs avionnés reculés ou déposés dans le cadre de la mise en œuvre de l'aéronef (uniquement suivant directive particulière du commandement).

Responsable d'un avion.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Chef d'équipe.

Chef d'atelier, ou de division d'atelier, de faible importance.

Chef de piste (nombre restreint d'avions).

Emploi dans un bureau technique d'unité (4), en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu

Exécutant en équipe « avion  » (9).

Exécutant en équipe «  moteur  ».

Responsable d'un moteur.

Chef de «  banc d'essais  ».

Responsable d'un groupe d'exécutant de même spécialité.

Emploi dans un bureau technique d'unité (8), d'état-major ou de direction.

Instructeur.

5.3 Spécialiste élémentaire.

Contenu

Responsable d'un avion de faible complexité.

Exécutant en équipe « avion ».

Exécutant en équipe «  moteur  » pour les travaux sur moteurs avionnés reculés ou déposés dans le cadre de la mise en œuvre de l'aéronef (uniquement suivant directive particulière du commandement).

Exécutant en atelier (cellule hydraulique, sécurité) dans un centre de production ou de distribution de gaz aéronautiques.

Contenu

Exécutant en équipe « avion  » (9).

Exécutant en équipe « moteur  ».

Exécutant en atelier sur OAE.

5.1 Spécialiste cadre de maîtrise.

Chef d'équipe.

Chef d'atelier ou d'une division d'atelier.

Contrôleur.

Emploi dans un bureau technique d'unité (8), d'état-major ou de direction.

Instructeur.

SECTION 2 Monographie d'emploi de la spécialité systèmes de propulsion.

SECTION 3 Monographie d'emploi de la spécialité sécurité.

(Pour mémoire, spécialité en extinction.)

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.

Contenu

Chef d'atelier équipement de sécurité.

Chef d'ensemble mobile de production d'oxygène.

Contrôleur.

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Contenu

Chef d'atelier ou de division d'atelier.

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Contrôleur.

Instructeur.

4.2 Spécialiste supérieur.

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Chef d'un atelier sécurité sauvetage de faible importance.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Instructeur.

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Chef d'un atelier de faible importance.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Emploi dans un bureau technique.

Instructeur.

4.3 Spécialiste élémentaire.

Exécutant en équipe ou en atelier.

Exécutant dans une usine mobile de production d'oxygène.

Figure 3. Structures.

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4.3 Spécialité élémentaire.

Exécutant en équipe ou en atelier.

SECTION 3 bis Compétences de la spécialité vecteur.

1 Domaines de compétences.

1.1 Ensembles aériens.

Ces ensembles désignent les avions, les hélicoptères et les engins assimilables aux avions (drones, cibles aériennes, missiles).

1.2 Éléments constitutifs des ensembles aériens.

Les éléments ont été regroupés au sein des systèmes définis dans la SPEC AECMA 1000 D, spécification internationale pour les publications techniques des aéronefs civils et militaires.

1.2.1 Éléments structuraux de la cellule.

Système 52. Portes.

Éléments amovibles utilisés pour l'entrée ou la sortie et pour la fermeture de certaines parties de structure du fuselage.

Système 53. Fuselage.

Éléments structuraux, composants et membrures associés qui constituent les compartiments destinés aux équipements, aux passagers, à l'équipage et au fret.

Système 54. Nacelles/mâts.

Éléments structuraux, composants et membrures associés qui permettent de monter et de loger l'installation motrice ou l'ensemble rotor.

Système 55. Empennages.

Empennages horizontaux et verticaux.

Système 56. Hublots et verrières.

Hublots, verrières et pare-brise, ainsi que les systèmes de commande électriques/hydrauliques/pneumatiques associés (hors dispositifs pyrotechniques).

Système 57. Voilure.

Éléments structuraux, composants et membrures associés qui permettent la sustentation envol, ainsi que les réservoirs structuraux de carburant, les volets, becs, ailerons ou élevons (y compris les compensateurs), aérofreins et spoilers.

1.2.2 Système 25. Équipements et aménagements.

Équipements et aménagements amovibles montés soit à l'extérieur du véhicule aérien, soit à l'intérieur des compartiments d'équipage, de passagers, de fret et d'accessoires. Comprennent les équipements de secours, les équipements des offices et des toilettes et les équipements de largage aérien (hors dispositifs pyrotechniques).

1.2.3 Conditionnement.

Système 21. Conditionnement d'air.

Équipements et composants qui fournissent un moyen de pressurisation, réchauffage, refroidissement, distribution, régulation pression et température, régulation du taux d'humidité et de la contamination de l'air (NBC). Comprennent également les systèmes tels que joints de verrière/porte, anti-g, désembuage.

Système 36. Air comprimé.

Équipements et composants (conduites et vannes) qui distribuent, à partir d'une source d'alimentation, un important volume d'air comprimé aux points de raccordement à d'autres circuits tels que conditionnement d'air, pressurisation et dégivrage.

1.2.4 Système 35. Oxygène.

Équipements et composants qui génèrent, emmagasinent, et distribuent l' oxygène. Comprennent les systèmes de régulation et de signalisation ainsi que les systèmes de génération de bord (OBOGS).

1.2.5 Carburant.

Éléments et équipements qui emmagasinent le carburant et le distribuent au moteur. Comprennent les réservoirs souples, le système de ravitaillement en vol et les dispositifs de vide-vite, les systèmes de gestion, de détection, de transmission et/ou de signalisation.

Système 48. Ravitaillement en vol.

Éléments, équipements et composants spécifiquement utilisés pour le ravitaillement en vol qui emmagasinent et fournissent le carburant à un véhicule aérien receveur en vol, ainsi que les systèmes indiquant la quantité, la température, la pression et les alarmes.

1.2.6 Génération hydraulique et atterrisseurs.

Système 29. Génération hydraulique.

Éléments et équipements qui fournissent le fluide hydraulique sous pression à un point commun pour redistribution à d'autres circuits définis ainsi que les systèmes servant à indiquer la quantité, la température et la pression du fluide hydraulique.

Système 32. Atterrisseurs.

Équipements et composants qui permettent de soutenir, de diriger et de freiner le véhicule aérien au sol, de rentrer et de loger le train en vol ainsi que béquille de queue, crosse d'arrêt, parachute frein et autres dispositifs d'aide à l'atterrissage. Comprennent les systèmes de gestion et de régulation, les circuits d'indication de position et circuits d'alarme.

1.2.7 Hélices et voilures tournantes.

Système 61. Hélices/propulseurs.

Ensembles mécaniques complets tels que : hélices, pompes, moteurs, régulateurs, équipements et composants faisant partie ou non du moteur, utilisés pour la commande de pas de l'hélice.

Système 62. Rotors principaux. Système 64. Rotor de queue.

Ensembles de tête et pales de rotor, ensembles plateaux oscillants, arbres de rotor et leur signalisation.

Système 63. Entraînements du rotor principal. Système 65. Entraînement du rotor de queue.

Éléments qui transmettent la puissance aux rotors, de couplage au moteur, arbres d'entraînement, embrayage et roue libre, boîtes de transmission et leurs constituants, éléments de fixation, paliers et leur signalisation.

Système 66. Dispositif de repliage des pales et du pylône.

Systèmes qui assurent le repliage automatique ou manuel, le déploiement des pales du rotor ou du pylône.

Système 67. Commande de vol des rotors.

Systèmes qui fournissent le moyen de contrôler manuellement l'attitude en vol de l'hélicoptère, les servocommandes, la signalisation et la surveillance.

1.2.8 Moteurs.

Système 71. Propulseur.

Groupe moteur complet qui comprend moteur, entrée d'air, bâtis-moteur, capotage, prises d'air, volets de capots.

Système 72. Moteur.

Ensembles et organes qui transforment le mélange d'air et de carburant en énergie (12).

Système 73. Circuit carburant et régulation.

Systèmes mécaniques et circuits électriques associés qui fournissent le carburant au moteur, en règlent le débit ou le mélange.

Système 74. Allumage.

Systèmes qui produisent, commandent, fournissent et distribuent du courant électrique pour enflammer le mélange air/carburant dans les cylindres, les chambres de combustion ou dans le dispositif d'augmentation de poussée.

Système 75. Air.

Éléments extérieurs et pièces intégrées au moteur qui servent à acheminer l'air aux différentes parties.

Système 76. Commandes moteur.

Commandes qui agissent sur le fonctionnement et sur l'arrêt du moteur en cas d'urgence.

 Système 77. Contrôle moteur.

Éléments et systèmes associés qui donnent des indications sur le fonctionnement du moteur.

Système 78. Échappement/éjection.

Éléments qui assurent l'évacuation des gaz d'échappement/éjection, comprend l'inverseur de poussée.

Système 79. Lubrification.

Éléments extérieurs au moteur qui emmagasinent, fournissent le lubrifiant, assurent sa circulation, sa signalisation et sa surveillance.

Système 80. Démarrage.

Éléments et systèmes associés utilisés pour le démarrage, électriques, à inertie, à air ou autres.

Système 81. Turbines.

Ensembles turbine de récupération pour les moteurs à pistons et turbocompresseur, s'ils sont extérieurs au moteur.

Système 82. Injection d'eau.

Équipements et composants qui fournissent, dosent et injectent l'eau ou les mélanges dans l'admission.

Système 83. Relais d'accessoires.

Éléments placés à distance et reliés au moteur par un arbre, qui entraînent différents types d'accessoires.

1.2.9 Système 27. Commandes de vol.

Systèmes mécaniques et hydrauliques de commande de roulis, lacet et tangage qui permettent le fonctionnement des gouvernes principales. Comprennent les systèmes de l'empennage horizontal, des volets, des spoilers, du dispositif de traînée et d'hypersustentation.

1.2.10 Système 30. Protection contre le givre et la pluie.

Éléments qui permettent d'empêcher la formation de glace, d'éliminer la glace et l'eau de pluie sur différentes parties du véhicule aérien, de l'hélice ou du rotor.

1.2.11 Système 26. Protection contre le feu.

Éléments qui détectent et signalent la présence d'un feu ou de fumée et emmagasinent et distribuent le produit d'extinction du feu (13).

1.2.12 Système 49. Générateurs auxiliaires de puissance de bord.

Groupes de bord, qui assurent la génération et l'alimentation d'un type unique ou d'une combinaison d'énergies auxiliaires, électrique, hydraulique, pneumatique ou autre (14).

1.2.13 Divers.

Générateurs de gaz embarqués pour inertage des réservoirs (OBIGS).

1.3 Éléments constitutifs de l'environnement des ensembles aériens.

1.3.1 Collections spéciales de vol.

Vêtements anti-g, combinaisons ventilées, protection NBC.

Ensembles de tête, casques anti-choc, masques inhalateurs (15).

1.3.2 Production de gaz aéronautiques (oxygène, azote).

Matériels et dispositifs de production, stockage et distribution.

Matériels d'analyse des gaz aéronautiques.

1.3.3 Matériels d'environnement.

Bancs de maintenance et outillages spéciaux se rapportant à la cellule, sa structure et son aménagement, aux moteurs, aux éléments et organes entrant dans la composition des installations définies précédemment.

Bancs d'essais réacteurs (liaisons moteur - banc de maintenance, moteur - cabine de mesures).

Turbomachines installées sur des groupes de servitudes (déverglaceuses, groupes de conditionnement).

Matériels de manutention (hissage, levage, remorquage, désembourbage et transport).

Matériels d'amarrage et de campement.

Matériels de stockage (supports, containers, enceintes à hygrométrie contrôlée, …).

Matériels spécifiques de génération hydraulique, pneumatique et de conditionnement.

Tables de pliage pour parachutes freins.

2 Domaines d'application.

2.1 Mise en œuvre des systèmes et matériels.

Mise en œuvre des systèmes relevant de la compétence de la spécialité.

Mise en oeuvre des aéronefs en tant que seule spécialité intervenant pour les visites (journalière, hebdomadaire, avant/après vol), à l'exclusion des opérations liées à l'armement et à la pyrotechnie. Sur certains aéronefs, ces opérations pourront être autorisées.

Aide à la manipulation et à la manutention de moyens d'emport, d'équipements volumineux, de munitions et d'armements, sous la responsabilité de spécialistes avionique ou armement opérationnel selon le matériel.

Ces opérations ne font pas appel à des compétences techniques spécialisées et font éventuellement l'objet d'une instruction pratique adaptée au cas par cas (montée en puissance, permanence opérationnelle, maintenance, …), notamment dans le domaine de la sécurité d'emploi.

Mise en œuvre des matériels d'environnement attribués à la spécialité.

2.2 Maintenance des matériels.

Opérations de maintenance sur les aéronefs, les moteurs, les organes, les accessoires et les équipements, associés aux systèmes relevant de la spécialité (16).

Maintenance des structures métalliques et composites, dans le cadre d'opérations de faible profondeur qui ne nécessitent pas l'intervention d'un spécialiste structures aéronefs.

Exploitation de la maintenance intégrée pour les systèmes incombant à la spécialité.

Confections prescrites par les manuels de maintenance, les instructions techniques ou circulaires techniques.

Étalonnage des appareils de mesure (oxygène, hydraulique, pneumatique).

Contrôles non destructifs.

3 Emplois possibles.

3.1 Cadre de maîtrise.

Chef de piste.

Chef de banc d'essais.

Chef d'atelier ou d'une division d'atelier.

Contrôleur.

Chef d'une équipe d'exécutants de plusieurs spécialités.

Chef de centre de production de gaz aéronautique.

Bureau technique en unité, en état-major ou direction.

Équipe technique ou équipe de marque.

Instructeur.

3.2 Spécialiste supérieur.

Chef de piste (nombre restreint d'avions).

Chef de banc d'essais.

Chef d'atelier de faible importance.

Responsable d'un avion.

Chef d'une équipe d'exécutants de sa spécialité ou de plusieurs spécialités.

Bureau technique en unité, en état-major ou direction.

Équipe technique ou équipe de marque.

Instructeur.

3.3 Spécialiste élémentaire.

Responsable d'un avion dans le cadre d'opérations de complexité limitée.

Exécutant en équipe ou en atelier.

4 Répartition des compétences durant la phase de transition.

Les spécialistes non transformés continuent à exercer leurs compétences d'origine rappelées dans le tableau ci-après ; compétences élargies à des opérations ne nécessitant pas de complément de formation initiale : mise en œuvre (cf. point 2.1) et opérations simples de maintenance relevant indifféremment des spécialités 2113 ou 2114.

Pour des raisons de lisibilité, le tableau mentionne seulement la répartition des compétences relatives aux éléments constitutifs des ensembles aériens (cf. point 1.2 du document).

Table 1. Tableau de répartition des compétences durant la phase de transition.

 

Vecteur 2115.

Avionique 2217.

Armements opérationnels 2320.

2113

Système 25, 35, 36, 52, 53, 54, 55, 62, 63, 64, 65, 66 et 67.

Système 27 (éléments mécaniques et hydrauliques).

Systèmes (a) 21, 26, 28, 29, 30, 32, 48, 56 et 57.

  

2114

Systèmes 49, 61, 71, 72, 75, 76, 78, 79, 81, 82 et 83.

Systèmes (b) 73, 74, 77 et 80.

  

2216

Systèmes (c) 21, 26, 28, 29, 30, 32, 48, 56 et 57.

Systèmes (d) 73, 74, 77 et 80.

Système 27 (CDVE).

Systèmes 22, 24, 33, 44 et 91.

Système 31 (instruments indépendants et panneaux de commande, de signalisation et d'alarmes).

Système 34 (équipements de contrôle de vol).

Équipements électroniques des matériels de ciblerie.

 

2215

 

Systèmes 23, 43, 45, 46, 92, 93, 96 et 97.

Système 31 (enregistreurs, calculateurs et systèmes d'alarmes centraux).

Système 34 (systèmes de navigation et d'atterrissage).

Système 94 (calculateurs, écrans de visualisation, radars, pour acquisition et désignation des cibles).

Système 99 (CME passives et actives).

Système 94 (systèmes spécifiques à la mise en œuvre et à la gestion des emports).

Système de contre-mesures par leur rage.

2310

  

Système 26 (artifices extincteurs).

Systèmes 50, 58, 85 et 95.

Système 94 (systèmes d'emport et systèmes canon).

Système 72 (moteurs à propergols).

Munitions bord.

Artifices et énergie d'éjection.

(a) Hors circuits électriques ou électroniques de commande, de signalisation ou de régulation relatifs aux 9 systèmes suivants.

(b) Hors équipements de contrôle, de mesure, de détection et de régulation électronique et équipements électriques relatifs aux 4 systèmes suivants.

(c) Circuits électriques ou électroniques de commande, de signalisation ou de régulation relatifs aux 9 systèmes suivants.

(d) Équipements de contrôle, de mesure, de détection et de régulation électronique et équipements électriques relatifs aux 4 systèmes suivants.

 

SECTION 4 Monographie d'emploi de la spécialité structures.

ANNEXE 2.

SECTION 1 Monographies d'emploi des mécaniciens des spécialités systèmes et matériels électroniques de bord.

Avionique.

Équipements électroniques de bord.

Sous-section 1.1 Monographie d'emploi des mécaniciens « avionique ».

1 Domaine d'activité.

Le domaine d'intérêt inclut l'adaptation des données analogiques aux systèmes de traitement.

1.1 Systèmes et équipements de gestion et de visualisation.

Calculateurs de bord.

Ensembles de présentation intégrée des informations (boîtiers générateurs de symboles, viseurs).

Équipements de téléaffichage.

1.2 Systèmes et équipements de navigation et radionavigation.

Systèmes de navigation inertielle, radar doppler de navigation.

Équipements de radionavigation (radiocompas, gonio, VOR « very high fréquence omnirange », TACAN, récepteur balise, ILS «  instrument landing system  », DME «  distance mesuring equipment  », radioaltimètre, balises de détresse).

1.3 Systèmes de radiotélécommunication.

Équipements de trafic : HF «  high frequency  », VHF « very high frequency  », UHF «  ultra  ».

Équipements d'intercommunication de bord, équipements de tête.

1.4 Systèmes radar et équipements de conduite de tir, de reconnaissance, d'identification et de contre-mesures électroniques.

Radar de conduite de tir, radars météo.

Télémètres radar, télémètres laser.

Systèmes de conduite de tir et bombardement.

Sous-ensembles, équipements électroniques et de détection des missiles.

Capteurs optroniques, imagerie électronique, capteurs radar de reconnaissance.

Équipements d'identification.

Radar d'alerte, équipements de contremesures électroniques.

1.5 Systèmes et équipements de maintenance et d'entraînement.

Enregistreurs de paramètres.

Tests intégrés.

Ensembles automatiques de contrôle des équipements embarqués.

Appareils de mesure et bancs spécialisés.

Éléments informatiques des cabines de mesures des bancs d'essai réacteurs.

Simulateurs de vol et de tir missiles.

Entraîneurs de vol.

1.6 Matériels de prise de vues aériennes.

Appareils photographiques de bord.

Caméras.

Enregistreurs de visée.

1.7 Systèmes d'information des systèmes d'armes de faible complexité.

Systèmes locaux d'information et de communication.

Systèmes locaux de préparation de mission.

Systèmes de restitution de mission.

1.1 Équipements de contrôle de vol, de pilotage, de navigation, de tir et bombardement (capteurs, indicateurs, asservissements).

Gyroscopes, gyromètres.

Instruments électriques et électroniques de contrôle de vol.

Indicateurs gyroscopiques (contrôleurs de virage, directionnels, horizons artificiels).

Centrales gyroscopiques de cap et de verticale.

Centrales aérodynamiques.

Contrôle de navigation à l'estime, automatique et non automatique (chronomètre, anémodérivomètres, indicateurs vitesse sol, goniomètres, astro-compas, calculateurs d'estime).

1.2 Instruments de bord et de contrôle pneumatique, hydrauliques ou mécanique. (1)

Équipements de contrôle de vol (antennes anémométriques, prises de pression, anémomètres, manomètres, variomètres, accéléromètres, altimères).

Appareils de mesure de pression à transmission pneumatique.

Appareils de contrôle de circuits hydrauliques ou pneumatiques (manomètres, anémomètres, appareils pneumatiques…).

1.3 Commandes de vol.

Équipements électriques et électroniques des commandes de vol.

Aides au pilotage.

Dispositifs d'amortissement, de stabilisation, de sécurité.

Auto commandes.

Pilotages automatiques.

Commandes de vol électriques.

1.4 Équipements associés aux systèmes propulsifs.

Détection incendie et alarme.

Tachymétrie (tachymètres, synchroscopes).

Thermométrie (thermomètres, sondes thermométriques, thermocouples).

Indicateurs combinés.

Équipements de démarrage, allumage, régulation électronique moteur.

Instruments de contrôle et de mesure des circuits carburant (débitmètres, jaugeurs, indicateurs).

Mesures de pression à transmission électrique.

Installations et équipements électriques et électroniques des systèmes propulsifs.

1.5 Génération et distribution électrique de bord.

Génération et transformation de courant continu (génératrices, batteries, convertisseurs).

Génération et transformation de courant alternatif (alternateurs, convertisseurs, transformateurs).

Régulations électriques et électroniques (régulateurs, boîtiers d'excitation et de détection).

Commandes, contrôle, protection (interrupteurs, conjoncteurs, relais électromagnétiques).

Électromécanisme (moteurs à courant continu et alternatif, servomoteurs, intégrateurs).

Interfaces liées aux équipements.

Éclairage de bord et extérieur (lampes ultraviolet, feux de signalisation).

Signalisation des circuits (voyants, alarmes).

1.6 Systèmes et équipements électriques.

Circuits de commande et de signalisation des systèmes électrohydrauliques (atterrisseurs, hypersustentateurs, aérofreins, dirigibilité, hélices …).

Appareillage de connexion (câblage, boîtes de jonction).

Systèmes de régulation électrique et électronique associés au système de freinage.

1.7 Conditionnement et pressurisation.

Systèmes de régulation électrique ou électronique des équipements avionnés.

1.8 Bancs de maintenance et appareils de mesure spécifiques.

Bancs de maintenance électriques des équipements relevant de la spécialité.

Appareils de mesure (voltmètres, ampèremètres, fréquencemètres, wattmètres, giga ohmmètres).

Instruments divers de contrôle propulsion (analyseurs de fonctionnement d'allumage, analyseurs de gaz d'échappement, indicateurs de mesures de couples).

Liaisons entre moteur, banc de maintenance, moteur et cabine de mesures associée au banc.

1.9 Matériels de ciblerie.

Sous-ensembles et équipements électroniques des matériels de ciblerie.

1.1 Armement et munitions sol.

Armes légères.

Armes d'accompagnement.

Mitrailleuses.

Canons antiaériens.

Cartouches conventionnelles.

Grenades de tous types.

Projectiles explosifs.

Poudres.

Allumeurs.

Mines.

Accessoires correspondants.

Appareils de vérification et de contrôle.

Matériels de protection et de détection nucléaire, biologique, chimique (NBC ) (masques à gaz…) (2) .

1.2 Armement bord, dispositifs de lancement et d'emport.

Canons, supports et dispositifs d'alimentation.

Systèmes d'armement, de jonction, de comptage et de limitation.

Lance-roquettes de tous types.

Lance-bombes.

Lance-cartouches.

Lance-missiles.

Lance-leurres.

Système de commandes, de répartition, de déclenchement, de jonction et de sélection.

Pylones (3) inversés, spécifiques à l'avion ou à la munition.

1.3 Munitions bord.

Chaînes pyrotechniques et leurs composants.

1.3.1 Munitions classiques.

Obus et maillons.

Cartouches photo-éclair.

Bombes tous types et leurs composants.

Bombes guidées laser.

Leurres tous types.

1.3.2 Munitions autopropulsées.

Roquettes tous types et leurs accessoires.

Missiles (1) tous types (nucléaires et conventionnels), guidés laser, électromagnétique et infrarouge.

Dispositifs à poudre d'assistance au décollage.

1.4 Artifices.

Artifices de bord.

Fusées éclairantes et de signalisation.

1.5 Sauvetage et survie. (4) (5)

Sièges éjectables tous types et ensembles de secours associés.

Parachutes, gilets de sauvetage.

Embarcations de survie, chaînes de survie.

Matériels d'évacuation sanitaire.

Cordeaux pyrotechniques de verrières.

1.6 Matériels de ciblerie (1).

Cibles tous types.

Panneaux de tir.

Ensembles remorqués.

1.7 Matériels d'essais et d'environnement.

Matériels de stockage, de distribution d'azote.

Chariots élévateurs spécifiques.

Treuils.

Bancs de maintenance et outillages spéciaux se rapportant à l'armement, aux munitions et à la fonction sauvetage-survie.

Tables de pliage parachutes (pour parachutes, sièges éjectables et individuels).

1.1 Capteurs radar.

Ensembles radar panoramiques d'acquisition, de site, tridimensionnels, fixes, semi-fixes ou mobiles.

Ensembles d'identification, émetteurs, récepteurs, boîtiers de commande, cryptage et décryptage.

Équipements synchronisateurs (génération et distribution).

Équipements de distribution vidéo.

1.2 Extracteurs et calculateurs de traitement d'information.

Extracteurs et épurateurs d'informations radar.

Calculateurs de traitement d'informations radar.

Périphériques de calculateurs.

1.3 Transmissions de données.

Ensembles de transmission de données numériques, liaisons spécialisées.

Émetteurs de téléaffichage.

1.4 Visualisation des informations.

Ensembles de visualisation.

Ensembles de télévision, transformateurs d'image, projecteurs grand écran.

Audiovisuel (magnétoscope, caméra, téléviseur…).

1.5 Equipements d'aide à la navigation et à l'atterrissage.

Balises.

Équipements de radionavigation.

Aides à l'atterrissage.

1.6 Équipements de guerre électronique.

Stations d'interception, de recherche et d'analyse de signaux.

Simulateurs de radars ou d'équipements de contre-mesures électroniques.

1.7 Équipements de maintenance.
Contenu

Appareils de mesures.

Bancs de maintenance.

Contenu

Bancs de maintenance.

Appareils de mesure.

1.8 Environnement.

Distribution électrique aux équipements.

Distribution électrique de secours (groupes électrogènes, onduleurs).

Climatisation des systèmes.

1.1 Équipements supports de télécommunications de nature.

Radioélectrique : moyens radio, faisceaux hertziens, télécommunications spatiales…

Métallique : câbles, coaxiaux, guides d'ondes…

Optique : fibres, terminaisons, interfaces…

Émetteur-récepteur radio cryptés ou non.

Équipement d'exploitation  : télécommandes, distribution de voix, enregisteurs/lecteurs de trafic, cryptographie et cryptophonie.

1.2 Équipements de traitement des supports de télécommunications.

Commutateurs de transit (mode circuit, mode paquet…).

Concentrateurs, multiplexeurs, brasseurs, répartiteurs.

Éléments actifs des réseaux : routeurs, ponts, hubs, répéteurs…

Sondes, télécommandes…

1.3 Équipements de traitement des informations.

Moyens informatiques de traitement de données.

Commutateurs (service voix, données, images…).

Calculateurs numériques et périphériques associés à la supervision et à la gestion des équipements et des réseaux.

1.4 Équipements terminaux d'usagers.

Informatiques (micro-ordinateurs, stations de travail…).

Téléphoniques, phoniques, télégraphiques, texte, image…

Intégration de services.

1.5 Équipements de protection des informations.

Protection des données (moyens cryptologiques).

Protection des équipements et des réseaux (moyens cryptologiques, de protection électromagnétique, de contre-mesures électroniques).

1.6 Équipements de télécommunications particuliers.

Génération et distribution de l'heure.

Sonorisation fixes et mobiles, enregistrement sur bandes magnétiques.

Gestion des alarmes et télésurveillance.

2 Nature de l'activité.

Contenu

Mise en œuvre, entretien, remise en état des matériels de prise de vues aériennes.

Mise en œuvre et suivi du comportement des équipements de bord (radio, radar, ensembles de calcul analogiques et digitaux).

Mise en œuvre, administration des systèmes d'exploitation par des fonctions simples de surveillance et de supervision, à l'aide d'interfaces spécifiques.

Mise en œuvre et soutien technique des systèmes d'information des systèmes d'armes de faible complexité.

Interventions sur le système de calcul et les chaînes fonctionnelles rattachées.

Interprétation fonctionnelle des informations fournies par les équipements rattachés aux calculateurs.

Recueil différencié des anomalies de fonctionnement, imputables au matériel d'une part, au logiciel d'autre part.

Coordination des interventions sur le système de calcul et chaîne fonctionnelles associées.

Mesure des performances sur les équipements et leurs interconnexions.

Surveillance d'ensembles en fonctionnement.

Maintenance des matériels attribuées à la spécialité.

Modifications de matériels selon les instructions techniques.

Confections explicitement prescrites à la spécialité par les manuels de maintenance, les instructions techniques ou les circulaires techniques.

Stockage, déstockage de matériels.

Contenu

Mise en condition et suivi du comportement technique  :

  • des équipements associés aux systèmes électrohydrauliques (atterrisseurs, hypersustentateurs, aérofreins, dirigibilité, hélices, …) ;

  • des équipements de bord (contrôle de vol, de pilotage, navigation) ;

  • des équipements associés aux systèmes propulsifs  :

  • des équipements de contrôle pneumatiques ou mécaniques ;

  • des équipements liés à la génération et à la distribution électrique de bord.

Entretien, remise en état, modifications, stockage et déstockage, pratiqués sur les matériels relevant de la spécialité.

Étalonnage des manomètres (11) relevant de la spécificité (§ 1.2).

Contenu

Les travaux effectués concernent :

  • la sécurité pyrotechnique relative aux armes conventionnelles, nucléaires et aux munitions (poudres et explosifs) en dépôts, en ateliers et sur avions  ;

  • les différentes manipulations de matériels conventionnels et nucléaires  ;

  • l'assemblage des munitions ;

  • les tests des matériels d'emport et de lancement ;

  • la destruction des munitions ;

  • le contrôle des circuits de tir et de bombardement sur avion  ;

  • les tests globaux en ateliers sur les missiles complets.

Pour l'ensemble des matériels attribués à la spécialité :

  • la mise en œuvre technique  ;

  • l'entretien et la remise en état  ;

  • le stockage et le déstockage  ;

  • les modifications et confections prévues par la documentation technique ;

  • les travaux de bourrellerie et de couture (en particulier sur les équipements de sauvetage et de survie).

3 Connaissances techniques de base.

3.1 Connaissances communes.
Contenu

Ces connaissances sont définies en début d'annexe.

Contenu

Ces connaissances sont définies en début d'annexe (connaissances techniques communes à tous spécialistes «  bord  » et «  sol  »).

Contenu

Ces connaissances sont définies en début d'annexe.

3.2 Connaissances particulières.
Contenu

Notions d'optique et d'optronique.

Notions sur l'infrarouge et les capteurs associés.

Notions sur la prise de vues aériennes et les capteurs associés.

Notions d'enregistrement radio.

Information sur la connectique.

Théorie et technologie radio-radar (émission, réception, modulation, amplification, vidéofréquence, antennes, indicateurs de visualisation, lignes de transmissions, composants).

Propagation des ondes hertziennes ultracourtes.

Notions sur les techniques de liaisons numériques multiplexées ou non.

Traitement numérique des signaux.

Composants électroniques trouvant leurs applications dans les équipements.

Calculateurs de bord analogiques et numériques.

Systèmes électroniques et infrarouges des missiles.

Laser.

Télévision.

Mesure des performances.

Radionavigation (principes de fonctionnement des systèmes).

Systèmes et chaînes fonctionnelles (notions fonctionnelles sur les équipements associés ne ressortissant pas à la spécialité).

Réseaux de distribution d'énergie aux équipements.

Moyens de tests (appareils de test, bancs, valises).

Principes de maintenance, méthodologie de recherche de pannes, lecture de schémas fonctionnels).

Tests intégrés ou non.

Contrôle des systèmes embarqués.

Équipements de la spécialité.

Contenu

Éléments de physique des gaz.

Mesure des grandeurs physiques.

Éléments sur les équipements et les circuits pneumatiques ou mécaniques.

Équipements de la spécialité.

Systèmes commandes de vol, pilotes automatiques.

Générations et distributions électriques des aéronefs et vecteurs (génération, régulation, protection, transformation, distribution, etc. des courants continus et alternatifs).

Circuits électriques des aéronefs et vecteurs.

Circuits logiques.

Asservissements.

Notions :

  • de systèmes de chaînes fonctionnelles ;

  • de mécanique de vol, de navigation aérienne et d'aérodynamique ;

  • de propulsion et de régulation moteur ;

  • de circuits hydrauliques et des transmissions mécaniques (servocommandes, régulation des hélices) ;

  • de connectique et de réparation des câblages électriques d'aéronefs.

Pratique de la lecture et de l'exploitation des plans de câblage des aéronefs.

Information sur les systèmes inertiels.

Principes de maintenance et méthodologie de recherche de pannes.

Moyens de tests (appareils de tests, bancs, valises…).

Contenu

Notions sur  :

  • les structures d'un système d'exploitation  ;

  • l'analyseur logique  ;

  • les périphériques (imprimante, console, disques…)  ;

  • la maintenance d'un ensemble informatique et des périphériques ;

  • les concepts et techniques des réparations des dommages de combat.

Étude des principes de l'émission réception (l'acoustique, l'émission, les lignes et les supports de transmissions, les antennes, la propagation des ondes, le bruit, la réception).

Notions sur l'enregistrement magnétique du son.

Réseaux de distribution d'énergie aux équipements.

Notions sur les synthétiseurs.

Notions sur les transmissions.

  • de données ;

  • spatiales ;

  • téléinformatique ;

  • sécurité.

Mesures radioélectriques.

Radionavigation  : principes de fonctionnement des systèmes : ILS , TACAN , GONIO .

Les télécommandes.

Étude des principes du radar (la synchronisation, la modulation, les aériens et la réception).

Mise en œuvre et contrôle d'un émetteur-récepteur radar.

Étude d'une chaîne de visualisation radar.

Ensembles d'identification sol.

Climatisation, ventilation.

3.1 Générales.

Éléments de physique et de mécanique.

Éléments de technologie des matériaux utilisés dans l'aéronautique.

Altération des matériaux (usure, corrosion, fatigue, etc.).

Prévention.

Notions sur les métaux et les alliages spéciaux.

Notions d'électricité.

Notions d'électronique et fonctions de l'électronique.

Notions de logique fonctionnelle, d'asservissements et de systèmes.

Notions de métrologie.

Éléments d'aérodynamique et de mécanique du vol.

Principes de balistique.

Notions de chimie des poudres, des propergols et de physique nucléaire.

Notions de contrôles non destructifs liés à la spécialité.

3.2 Technologie des armes et des munitions.

Principes de sécurité relatifs aux armes conventionnelles et nucléaires et aux munitions (poudres et explosifs).

Notions sur le guidage : infrarouge, électromagnétique, laser.

Principes des chaînes pyrotechniques.

Principes et règles de destruction par explosifs.

Précautions liées à l'emploi des armements guidés laser.

Instruction pratique de manipulation et de mise en condition technique des armes conventionnelles, des munitions et des matériels nucléaires, bactériologiques et chimiques (NBC ).

3.3 Technologie des matériels de sauvetage-survie.
3.4 Notions de bourrellerie et de couture.
3.5 Règles générales de sécurité.

Sécurité des vols.

Sécurité du travail.

Sécurité des matériels.

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.
Contenu

Chef d'atelier spécialisé.

Contrôleur.

Instructeur.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Contenu

Chef d'atelier.

Chef d'équipe.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Contrôleur.

Instructeur.

Contenu

Chef d'atelier.

Chef d'armurerie de base.

Chef de dépôt principal de munitions.

Cadre dans un groupe d'intervention NEDEX .

Officier de prévention nucléaire adjoint de dépôt atelier munitions spéciales (DAMS ).

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Contrôleur.

Contrôleur de procédure (DAMS ).

Instructeur.

Contenu

Chef de division.

Chef d'atelier.

Contrôleur technique.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu
(Modifié. 1er mod.)

Chef de division systèmes de télécommunications.

Chef d'atelier.

Chef, ou adjoint de site de télécommunications (fixe ou mobile).

Contrôleur technique, maître d'œuvre en installation de télécommunications.

Chef de supervision nationale de réseaux ou de systèmes.

Chef d'un bureau technique.

Emploi au sein d'un bureau technique d'état-major ou direction.

Instructeur.

4.2 Spécialiste supérieur.
Contenu

Exécutant en équipe ou atelier.

Chef d'une équipe pouvant être composée d'exécutants de plusieurs spécialités.

Chef d'un atelier spécialisé de faible importance.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Chef d'atelier de faible importance.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Chef d'un groupe d'exécutants de spécialités différentes (DAMS ).

Chef d'un atelier de faible importance.

Chef d'armurerie de base.

Chef de dépôt principal de munitions de base aérienne.

Cadre en entrepôt et dans les dépôts régionaux de munitions.

Emploi dans un groupe d'intervention NEDEX .

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Contrôleur.

Contrôleur de procédure (DAMS ).

Instructeur.

Contenu

Chef de subdivision.

Chef d'un atelier de faible importance.

Responsable de systèmes radar complexes.

Chef d'une équipe pouvant être composée de plusieurs spécialités.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu

Chef de subdivision, de section ou de cellule.

Chef d'un atelier de faible importance.

Chef, ou adjoint de site de télécommunications de moyenne importance (fixe ou mobile).

Chef de l'équipe ou de chantier pouvant être composés d'exécutants de plusieurs spécialités.

Adjoint au chef de supervision nationale de réseaux ou de système.

Chef de supervision de systèmes ou de réseaux locaux.

Superviseur gestionnaire de réseaux ou de systèmes au niveau national ou local.

Emploi dans un bureau d'état-major, de direction, ou dans un bureau technique d'unité.

Instructeur.

4.3 Spécialiste élémentaire.
Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier. »

4. Dans l'annexe 3.

Remplacer la monographie d'emploi de la spécialité «  armements opérationnels  » par celle ci-après :

Contenu

Exécutant en équipe en atelier ou dans un dépôt principal de munitions.

Mécanicien d'armement nucléaire (MAN ).

Exécutant dans un groupe d'intervention NEDEX .

Figure 6. Systèmes de détection et de télécommunications.

 image_4858.png
 

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Contenu

Chef, ou adjoint de site de télécommunications (fixe ou mobile) de moindre importance.

Technicien en équipe, en section, en chantier ou sur site de télécommunications.

Exécutant en équipe, en section, en chantier ou sur site de télécommunications.

Superviseur, gestionnaire, administrateur de réseaux ou de systèmes au niveau ou local.

Technicien de réseaux chargé d'exécuter les travaux de maintenance et de mise en œuvre des sous-ensembles actifs, passifs et d'extrémité.

SOUS-SECTION 1.2 Monographie d'emploi de la spécialité équipements électroniques bord.

SOUS-SECTION 1.3 «  Monographies d'emploi de la spécialité armements opérationnels.

Section 1 bis Compétences de la spécialité avionique.

1 Domaines de compétences.

1.1 Ensembles aériens.

Ces ensembles désignent les avions, les hélicoptères et les engins assimilables aux avions (drones, cibles aériennes, missiles).

1.2 Éléments constitutifs des ensembles aériens.

Les éléments ont été regroupés au sein des systèmes définis dans la SPEC AECMA 1000 D, spécification internationale pour les publications techniques des aéronefs civils et militaires.

1.2.1 Système 46. Intégration des systèmes et visualisation.

Systèmes qui assurent l'acquisition, le traitement et la visualisation centralisés des données provenant des sources multiples.

1.2.2 Système 45. Système de maintenance centralisé.

Systèmes centralisés de diagnostic et d'enregistrement de pannes qui assurent l'interface avec plusieurssystèmes.

1.2.3 Système 34. Navigation.

Systèmes qui détectent les conditions d'environnement et utilisent les données pour la navigation.

Systèmes qui utilisent les forces magnétiques ou d'inertie pour détecter et afficher la direction ou l'assiette.

Systèmes qui fournissent un guidage pendant l'approche, l'atterrissage et le roulage au sol.

Systèmes qui renseignent sur la position du véhicule aérien dépendante ou non des installations au sol ou des satellites en orbite.

Systèmes qui conjugent les informations de navigation pour calculer ou gérer la position géographique du véhicule aérien, ou déterminer sa trajectoire de vol théorique.

1.2.4 Système 31. Systèmes de signalisation et d'enregistrement.

Systèmes qui comprennent les panneaux de commande et de signalisation, les instruments indépendants, les alarmes centralisées visuelles ou sonores, les enregistreurs et la transmission des données.

1.2.5 Système 23. Communications. Système 43. Communications et tactiques.

Systèmes qui fournissent un moyen de communication codé ou non entre une partie du véhicule aérien et une autre, entre les véhicules aériens et entre les véhicules aériens et les stations au sol ou satellites. Comprennent les équipements de communication, de transmission de données, d'intercommunication et les dispositifs d'enregistrement et de restitution du son.

1.2.6 Système 92. Radar. Système 93. Surveillance. Système 94-70. Commandes des systèmes d'armes.

Systèmes émetteurs récepteurs électromagnétiques et de traitement de l'information qui assurent les fonctions météorologiques, de surveillance, d'identification, d'acquisition de cibles, de suivi de terrain ou d'aide à la navigation.

Systèmes qui utilisent des dispositifs optroniques, à laser ou infrarouge.

1.2.7 Système 99. Guerre électronique.

Systèmes de contre-mesures électroniques qui permettent de détecter, d'alerter, d'analyser et de brouiller ou d'annihiler l'efficacité des dispositifs adverses (6).

1.2.8 Système 24. Génération électrique.

Systèmes qui assurent la génération, la production et la distribution de courant alternatif et/ou continu. Comprennent les éléments qui assurent la commande, la surveillance, la protection des circuits électriques et le multiplexage de la génération.

1.2.9 Système 27. Commandes de vol.

Systèmes électriques et électroniques des commandes de vol. Comprennent les capteurs de mouvements de l'aéronef et de sa situation aérodynamique, les commandes et contrôles ainsi que les organes de calcul pour l'élaboration des ordres de braquage des gouvernes (7).

1.2.10 Système 22. Vol automatique.

Systèmes qui permettent le contrôle automatique du vol. Comprennent le pilote automatique, la correction vitesse - assiette, la commande automatique de puissance, les systèmes électroniques d'aide au pilotage, et la surveillance du système.

1.2.11 Système 97. Enregistrement des images.

Systèmes d'enregistrement sur film vidéo, disque ou bande qui permettent la restitution de missions de combat, de bombardement, de reconnaissance et d'observation.

1.2.12 Système 33. Éclairage.

Systèmes qui assurent l'éclairage intérieur des cockpits, cabines et compartiments, l'éclairage extérieur et l'éclairage de secours.

Système 91. Câblage du véhicule aérien.

Systèmes qui assurent les connexions, les jonctions des équipements et panneaux électriques.

1.2.13 Installations diverses.

Équipements et composants qui permettent le lancement et la commande de drones et de missiles lancés du sol. Partie du système utilisée pour la télémétrie, pour les applications autres que les missiles, les drones ou le leurrage.

Système 44. Interconnexions.

Éléments établissant les liaisons électriques, optiques, cryogéniques, etc. entre les équipements des missiles et les interfaces externes.

Matériels de ciblerie.

Sous-ensembles et équipements électroniques des matériels de ciblerie.

1.3 Éléments constitutifs de l'environnement des ensembles aériens.

Bancs de maintenance, bancs de test, ensembles de tests intégrés et outillages spéciaux se rapportant aux éléments et organes entrant dans la composition des systèmes définis précédemment.

Systèmes d'information des systèmes d'armes (systèmes locaux d'information et de communication, systèmes de préparation et/ou de restitution de mission).

Simulateurs de vol et de tir. Entraîneurs.

Matériels de stockage (supports, containers, enceintes à hygrométrie contrôlée, ...).

Matériels spécifiques d'environnement et de conditionnement des installations définies précédemment.

Équipements de vision nocturne et de communication des ensembles de tête.

2 Domaines d'application.

2.1 Mise en œuvre des matériels.

Mise en œuvre des systèmes relevant de la compétence de la spécialité.

Mise en œuvre de certains aéronefs en tant que seule spécialité intervenant pour les visites (journalière, hebdomadaire, avant/après vol), à l 'exclusion de certaines opérations relevant d'autres spécialités (pyrotechnie, oxygène).

Aide à la manipulation ou à la manutention de moyens d'emport, d'équipements volumineux, de munitions et d'armement, uniquement sous la responsabilité d'un spécialiste vecteur ou armement opérationnel selon les matériels. Ces opérations ne font pas appel à des compétences techniques spécialisées et font éventuellement l'objet d'une instruction pratique adaptée au cas par cas (montée en puissance, permanence opérationnelle, maintenance, ...), notamment dans le domaine de la sécurité d'emploi.

Mise en œuvre des matériels d'environnement attribués à la spécialité.

2.2 Maintenance des matériels.

Opérations de maintenance sur les aéronefs, les organes, les accessoires et les équipements associés aux systèmes relevant de la spécialité (8).

Exploitation de la maintenance intégrée pour les systèmes incombant à la spécialité.

Confections prescrites par les manuels de maintenance, les instructions techniques ou circulaires techniques.

Étalonnage des appareils de mesure au sein des ateliers spécialisés de métrologie.

Contrôles non destructifs.

Opérations de maintenance sur les moyens de maintenance sol.

3 Emplois possibles.

3.1 Cadre de maîtrise.

Chef de piste.

Chef d'atelier ou d'une division d'atelier.

Contrôleur.

Chef d'une équipe d'exécutants de plusieurs spécialités.

Bureau technique en unité, en état-major ou direction.

Équipe technique ou équipe de marque.

Instructeur.

3.2 Spécialiste supérieur.

Chef de piste (nombre restreint d'avions).

Chef d'atelier de faible importance.

Responsable d'un avion.

Chef d'une équipe d'exécutants de sa spécialité ou de plusieurs spécialités.

Bureau technique en unité, en état-major ou direction.

Équipe technique ou équipe de marque.

Instructeur.

3.3 Spécialiste élémentaire.

Responsable d'un avion dans le cadre d'opérations de complexité limitée.

Exécutant en équipe ou en atelier.

4 Répartition des compétences durant la phase de transition.

Les spécialistes non transformés continuent à exercer leurs compétences d'origine rappelées dans le tableau ci-après ; compétences élargies à des opérations ne nécessitant pas de complément de formation initiale : mise en œuvre (cf. point 2.1) et opérations simples de maintenance relevant indifféremment des spécialités 2215 ou 2216.

Pour des raisons de lisibilité, le tableau mentionne seulement la répartition des compétences relatives aux éléments constitutifs des ensembles aériens (cf. point 1.2).

Table 2. Tableau de répartition des compétences durant la phase de transition.

 

Vecteur 2115.

Avionique 2217.

Armements opérationnels 2320.

2113

Système 25, 35, 36, 52, 53, 54, 55, 62, 63, 64, 65, 66 et 67.

Système 27 (éléments mécaniques et hydrauliques).

Systèmes (a) 21, 26, 28, 29, 30, 32, 44, 56 et 57.

  

2114

Systèmes 49, 61, 71, 72, 75, 76, 78, 79, 81, 82 et 83.

Systèmes (b) 73, 74, 77 et 80.

  

2216

Systèmes (c) 21, 26, 28, 29, 30, 32, 48, 56 et 57.

Systèmes (d) 73, 74, 77 et 80.

Système 27 (CDVE).

Systèmes 22, 24, 33, 44 et 91.

Système 31 (instruments indépendants et panneaux de commande, de signalisation et d'alarmes).

Système 34 (équipements de contrôle de vol).

Équipements électroniques des matériels de ciblerie.

 

2215

 

Systèmes 23, 43, 45, 46, 92, 93, 96 et 97.

Système 31 (enregistreurs, calculateurs et systèmes d'alarmes centraux).

Système 34 (systèmes de navigation et d'atterrissage).

Système 94 (calculateurs, écrans de visualisation, radars, pour acquisition et désignation des cibles).

 

Système 99 (CME passives et actives).

Système 94 (systèmes spécifiques à la mise en œuvre et à la gestion des emports).

Système de contre-mesures par leur rage.

2310

  

Système 26 (artifices extincteurs).

Systèmes 50, 58, 85 et 95.

Système 94 (systèmes d'emport et systèmes canon).

Système 72 (moteurs à propergols).

Munitions bord.

Artifices et énergie d'éjection.

(a) Hors circuits électriques ou électroniques de commande, de signalisation ou de régulation relatifs aux 9 systèmes suivants.

(b) Hors équipements de contrôle, de mesure, de détection et de régulation électronique et équipements électriques relatifs aux 4 systèmes suivants.

(c) Circuits électriques ou électroniques de commande, de signalisation ou de régulation relatifs aux 9 systèmes suivants.

(d) Équipements de contrôle, de mesure, de détection et de régulation électronique et équipements électriques relatifs aux 4 systèmes suivants.

 

SECTION 2 Monographies d'emploi des mécaniciens des spécialités systèmes de détection et de télécommunications.

Systèmes de détection.

Systèmes de télécommunications.

SOUS-SECTION 2.1 Monographie d'emploi de la spécialité « systèmes de détection ».

2 Nature des activités.

Contenu

Mise en œuvre, suivi, maintenance des ensembles fixes et mobiles, des matériels, équipements et logiciels techniques associés, relevant du domaine de la spécialité.

Surveillance d'ensembles en fonctionnement.

Mesure des performances.

Mise en œuvre des équipements d'environnement (énergie, climatisation) associés aux systèmes.

Analyse de l'impact des logiciels « système » sur les anomalies de fonctionnement des équipements.

Reconfiguration des systèmes.

Modification de matériels, selon les instructions techniques.

Confections explicitement prescrites à la spécialité par les manuels de maintenance, les instruction techniques ou les circulaires techniques.

Stockage, déstockage des matériels.

Contrôle et remise en état des dispositifs de protection des installations contre IEM et la foudre.

Contenu

Mise en œuvre, suivi et maintenance des ensembles relevant du domaine de la spécialité.

Maintien et mise en œuvre des équipements d'environnement (énergie, climatisation).

Réalisation et remise en état d'installations de télécommunications au titre des interventions tactiques.

Activités de supervision, de gestion et d'administration des systèmes de télécommunications.

Mesure et évaluation des performances d'un système de télécommunications.

Identification différenciée des anomalies de fonctionnement imputables aux matériels et aux logiciels sur les ensembles relevant du domaine de spécialité.

Modifications de matériels selon les instructions techniques.

Contrôle et remise en état des dispositifs de protection des installations de télécommunications contre l'IEM et la foudre.

Stockage, destockage des matériels.

Sous-section 2.2 Monographie d'emploi de la spécialité «  systèmes de télécommunications ».

3 Connaissances techniques.

3.1 Connaissances techniques de base.

Ces connaissances sont définies en début d'annexe.

3.2 Connaissances techniques particulières.
(Modifié : 1er mod.)

Informatique : unité centrale et périphériques, interfaces.

Maintenance d'un ensemble informatique.

Système d'exploitation, logiciels et applicatifs.

Réseaux locaux, éléments actifs et d'interconnexion.

Concepts et techniques des réparations des dommages de combat.

Études principes de l'émission/réception : l'acoustique, l'émission, les lignes et les supports de transmissions, les antennes, la propagation des ondes, le bruit, la réception.

Sonorisation, enregistreur/lecteur magnétiques.

Instruments de mesure radioélectriques (BF et HF ) et analyseur logique.

Notions sur les bases de données.

Supervision et gestion des réseaux et systèmes  : sondes et outils de suivi de performances.

Génération et diffusion de l'heure.

Transmissions et traitement des données : numérisation, modulation et démodulation, multiplexage, commutation, synchronisation. Normalisation et modèle OSI .

Radio sol/sol : HF , BLU et VHF/FM, chaînes radio sol/air VHF/AM, liaisons UHF .

Mesures radioélectriques.

Radionavigation  : principes de fonctionnement des systèmes.

Télécommandes et télésurveillance.

Réseaux logiques de transmission : commutation de lignes et de paquets, réseaux numériques à intégration de services.

Téléphonie générale, signalisation.

Technologies multimédia, images, son, vidéo.

Sécurité des systèmes d'information : concepts, applications et mise en œuvre des méthodes et des matériels.

Analyseur de protocoles réseaux.

Panorama des applications opérationnelles SIC de l'armée de l'air.

ANNEXE 3.

Section 1 Monographies d'emploi de la spécialité armements opérationnels.

1 Domaine d'activité.

1.1 Armement et munitions sol.

Armes légères.

Armes d'accompagnement.

Mitrailleuses.

Canons antiaériens.

Cartouches conventionnelles.

Grenades de tous types.

Projectiles explosifs.

Poudres.

Allumeurs.

Mines.

Accessoires correspondants.

Appareils de vérification et de contrôle.

Matériels de protection et de détection nucléaire, biologique, chimique (NBC ) (masques à gaz…) (1) .

1.2 Armement bord, dispositifs de lancement et d'emport.

Canons, supports et dispositifs d'alimentation.

Systèmes d'armement, de jonction, de comptage et de limitation.

Lance-roquettes de tous types.

Lance-bombes.

Lance-cartouches.

Lance-missiles.

Lance-leurres.

Système de commandes, de répartition, de déclenchement, de jonction et de sélection.

Pylônes (2) inversés, spécifiques à l'avion ou à la munition.

1.3 Munitions bord.

Chaînes pyrotechniques et leurs composants.

1.3.1 Munitions classiques.

Obus et maillons.

Cartouches photo-éclair.

Bombes tous types et leurs composants.

Bombes guidées laser.

Leurres tous types.

1.3.2 Munitions autopropulsées.

Roquettes tous types et leurs accessoires.

Missiles (1) tous types (nucléaires et conventionnels), guidés laser, électromagnétique et infrarouge.

Dispositifs à poudre d'assistance au décollage.

1.4 Artifices.

Artifices de bord.

Fusées éclairantes et de signalisation.

1.5 Sauvetage et survie   . (3) (4)

(Modifié : 1er mod.)

Sièges éjectables tous types (commandes, accessoires, tendeurs de bretelles, textiles, composants pyrotechniques).

Ensembles de secours pour sièges éjectables (parachutes, harnais, paquetage, dispositif d'automaticité).

Verrières (cordeaux pyrotechniques).

Embarcations pneumatiques, gilets de sauvetage.

Secours et survie (chaîne SAMAR , SATER , lots de secours, trousses de survie, pochettes d'évasion, équipements de transport sanitaire, toboggans d'évacuation).

Parachutes individuels.

1.6 Matériels de ciblerie

(1).

Cibles tous types.

Panneaux de tir.

Ensembles remorqués.

1.7 Matériels d'essais et d'environnement.

Matériels de stockage, de distribution d'azote.

Chariots élévateurs spécifiques.

Treuils.

Bancs de maintenance et outillages spéciaux se rapportant à l'armement, aux munitions et à la fonction sauvetage-survie.

Tables de pliage parachutes (pour parachutes, sièges éjectables et individuels).

2 Nature de l'activité.

Les travaux effectués concernent :

  • la sécurité pyrotechnique relative aux armes conventionnelles, nucléaires et aux munitions (poudres et explosifs) en dépôts, en ateliers et sur avions ;

  • les différentes manipulations de matériels conventionnels et nucléaires ;

  • l'assemblage des munitions ;

  • les tests des matériels d'emport et de lancement ;

  • la destruction des munitions ;

  • le contrôle des circuits de tir et de bombardement sur avions ;

  • les test globaux en ateliers sur les missiles complets.

Pour l'ensemble des matériels attribués à la spécialité :

  • la mise en œuvre technique ;

  • l'entretien et la remise en état ;

  • le stockage et le déstockage ;

  • les modifications et confections prévues par la documentation technique.

3 Connaissances techniques de base.

3.1 Générales.

Éléments de physique et de mécanique.

Éléments de technologie des matériaux utilisés dans l'aéronautique.

Altération des matériaux (usure, corrosion, fatigue, etc.).

Prévention.

Notions sur les métaux et les alliages spéciaux.

Notions d'électricité.

Notions d'électronique et fonctions de l'électronique.

Notions de logique fonctionnelle, d'asservissements et de systèmes.

Notions de métrologie.

Éléments d'aérodynamique et de mécanique du vol.

Principes de balistique.

Notions de chimie des poudres, des propergols et de physique nucléaire.

Notions de contrôles non destructifs liés à la spécialité.

3.2 Technologie des armes et des munitions.

Principes de sécurité relatifs aux armes conventionnelles et nucléaires et aux munitions (poudres et explosifs).

Notions sur le guidage : infrarouge, électromagnétique, laser.

Principes des chaînes pyrotechniques.

Principes et règles de destruction par explosifs.

Précautions liées à l'emploi des armements guidés laser.

Instruction pratique de manipulation et de mise en condition technique des armes conventionnelles, des munitions et des matériels NBC.

3.3 Technologie des matériels de sauvetage-survie.

3.4 Règles générales de sécurité.

Sécurité des vols.

Sécurité du travail.

Sécurité des matériels.

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.

Chef d'atelier.

Chef d'armurerie de base.

Chef de dépôt principal de munitions.

Cadre dans un groupe d'intervention NEDEX.

Officier de prévention nucléaire adjoint de dépôt atelier munitions spéciales (DAMS).

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Contrôleur.

Contrôleur de procédure (DAMS).

Instructeur.

4.2 Spécialiste supérieur.

Exécutant en équipe ou en atelier.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Chef d'un groupe d'exécutants de spécialités différentes (DAMS).

Chef d'un atelier de faible importance.

Chef d'armurerie de base.

Chef de dépôt principal de munitions de base aérienne.

Cadre en entrepôt et dans les dépôts régionaux de munitions.

Emploi dans un groupe d'intervention NEDEX.

Emploi dans un bureau technique d'unité, en état-major ou direction.

Contrôleur.

Contrôleur de procédure (DAMS).

Instructeur.

4.3 Spécialiste élémentaire.

Exécutant en équipe en atelier ou dans un dépôt principal de munitions.

Mécanicien d'armement nucléaire (MAN).

Exécutant dans un groupe d'intervention NEDEX .

Section 2 Compétences de la spécialité armements opérationnels.

1 Domaines de compétences.

1.1 Ensembles aériens.

Ces ensembles désignent les avions, les hélicoptères et les engins assimilables aux avions (drones, cibles aériennes, missiles).

1.2 Éléments constitutifs des ensembles aériens.

La majorité des éléments ont été regroupés au sein des systèmes définis dans la SPEC AECMA 1000 D, spécification internationale pour les publications techniques des aéronefs civils et militaires.

1.2.1 Systèmes d'armes.

Systèmes d'armes.

Système 94-10. Mise en œuvre des armes.

Tout équipement intégré à l'aéronef et au moyen d'emport, assurant la commande, la gestion, la sécurisation et la surveillance des armements et des chaînes de tir/largage (5).

Système 94-30. Emport des armes.

Lance-roquettes, lance-bombes et lance-missiles.

Pylônes universels et adaptateurs.

Tout autre dispositif d'emport, spécifique à l'avion ou à l'emport, comportant une chaîne d'éjection (pyrotechnique ou pneumatique) ou un système électromécanique.

Systèmes cryogéniques de refroidissement des missiles.

Système 94-50. Système canon.

Canons, supports, dispositifs d'alimentation et équipements de commande, de gestion et de surveillance de la chaîne de tir canon (5).

Système 39-70. Gestion des emports.

Matériels et logiciels embarqués spécifiques de la fonction gestion des emports.

1.2.2 Missiles air/air, air/sol et sol/air.

Système 50. Structures et surfaces dynamiques.

Éléments structuraux et équipements associés.

Système 58. Armement et charge utile.

Charges militaires conventionnelles ou nucléaires et leurs chaînes d'amorçage.

Systèmes de sécurité et de déclenchement.

Sous-munitions.

Système 72-10. Moteurs fusées.

Moteurs à propergol, principaux, d'accélération ou d'éjection et leurs éléments.

Système 85. Conteneur de lancement.

Équipements mécaniques, électriques et pyrotechniques assurant la protection, l'entretien et le lancement du missile.

1.2.3 Contre-mesures par leurrage.

Lance-leurres et lance-paillettes (internes ou en POD).

Leurres éjectés par dispositifs pyrotechniques.

Équipements intégrés à l'aéronef et aux lance-leurres, assurant la commande, la sécurisation et la surveillance de la chaîne de tir des leurres (6).

1.2.4 Munitions bord.

Obus et maillons.

Bombes tous types et leurs composants.

Roquettes et leurs accessoires.

1.2.5 Système 95. Évacuation et sécurité de l'équipage.

Sièges éjectables et ensembles de secours associés (5).

Parachutes sièges éjectables, gilets de sauvetage.

Embarcations de survie, chaînes de survie.

Toboggans.

1.2.6 Système 26. Protection contre le feu.

Artifices extincteurs.

1.2.7 Artifices et énergie d'éjection.

Artifices de bord (cordeaux pyrotechniques, artifices siège).

Artifices éclairants et de signalisation.

Impulseurs pyrotechniques.

Sources d'énergie pneumatique des systèmes d'éjection.

1.3 Armement et munitions sol.

Armes légères, mitrailleuses et canons antiaériens.

Armements et munitions des paquetages équipages.

Cartouches, grenades, mines et projectiles explosifs.

Explosifs de chargement, poudres et allumeurs.

1.4 Matériels de ciblerie.

Cibles et panneaux de tir.

Ensembles remorqués.

Artifices spécifiques.

1.5 Matériels d'essais et d'environnement.

Matériels de maintenance et outillages spéciaux se rapportant à l'armement, aux moyens d'emport, aux munitions, aux matériels de ciblerie et à la fonction sauvetage-survie.

Matériels de gonflage des capacités des systèmescryogéniques et d'éjection des munitions.

Matériels de pressurisation pour le stockage des munitions.

Matériels nécessaires au transport, manutention, mise en œuvre, pose dépose des munitions et matériels d'armement, de ciblerie, de sauvetage et de survie.

Matériels de stockage : enceintes à hygrométrie contrôlée (stockage des équipements de survie individuels ou collectifs, ainsi que des parachutes).

Matériels de protection et de détection NBC.

Tables de pliage parachutes (individuels et de sièges éjectables).

Machines de nettoyage.

2 Domaines d'application.

2.1 Mise en œuvre des matériels.

Mise en œuvre des systèmes relevant de la compétence de la spécialité.

Mise en œuvre de certains aéronefs en tant que seule spécialité intervenant pour les visites (journalière, hebdomadaire, avant/après vol), à l'exclusion des opérations sur l'oxygène.

Aide à la manipulation ou à la manutention d'équipements volumineux, sous la responsabilité de spécialistes vecteur ou avionique selon les matériels. Ces opérations ne font pas appel à des compétences techniques spécialisées et font éventuellement l'objet d'une instruction pratique adaptée au cas par cas (montée en puissance, permanence opérationnelle, maintenance, ...), notamment dans le domaine de la sécurité d'emploi.

Mise en œuvre des matériels d'environnement attribués à la spécialité.

2.2 Maintenance des matériels.

Opérations de maintenance sur les aéronefs, les armements, les munitions, les moyens d'emport et équipements associés aux systèmes relevant de la spécialité (7).

Exploitation de la maintenance intégrée pour les systèmes incombant à la spécialité.

Tests en ateliers sur les missiles complets.

Confections prescrites par les manuels de maintenance, les instructions techniques ou circulaires techniques.

Contrôles non destructifs.

Travaux de bourrellerie.

3 emplois possibles.

3.1 Cadre de maîtrise.

Chef de piste.

Chef d'atelier ou d'une division d'atelier.

Contrôleur de procédure.

Contrôleur.

Chef d'une équipe d'exécutants de plusieurs spécialités.

Chef d'une armurerie de base.

Chef de dépôt de munitions.

Cadre dans un groupe d'intervention NEDEX.

Officier de prévention nucléaire adjoint en DAMS.

Bureau technique en unité, en état-major ou direction.

Équipe technique ou équipe de marque.

Instructeur.

3.2 Spécialiste supérieur.

Chef de piste (nombre restreint d'avions).

Chef d'atelier de faible importance.

Responsable d'un avion.

Chef d'une équipe d'exécutants de sa spécialité ou de plusieurs spécialités.

Contrôleur de procédure (DAMS).

Chef d'armurerie de base.

Chef de dépôt de munitions de base aérienne.

Cadre en entrepôt et dans les dépôts régionaux de munitions.

Exécutant dans un groupe d'intervention NEDEX.

Bureau technique en unités, en état-major ou direction.

Équipe technique ou équipe de marque.

Instructeur.

3.3 Spécialiste élémentaire.

Responsable d'un avion dans le cadre d'opérations de complexité limitée.

Exécutant en équipe, en atelier ou dans un dépôt de munitions.

Équipier de mise en œuvre en DAMS.

Exécutant dans un groupe d' intervention NEDEX.

4 Répartition des compétences durant la phase de transition.

Les spécialistes non transformés continuent à exécuter leurs compétences d'origine rappelées dans le tableau ci-après ; compétences élargies à des opérations ne nécessitant pas de complément de formation initiale : mise en œuvre (cf. point 2.1) et opérations simples de maintenance relevant de la spécialité 2215, spécifiques des chaînes de tir.

Pour des raisons de lisibilité, le tableau mentionne seulement la répartition des compétences relatives aux éléments constitutifs des ensembles aériens (cf. point 1.2).

Table 3. Tableau de répartition des compétences durant la phase de transition.

 

Vecteur 2115.

Avionique 2217.

Armements opérationnels 2320.

2113

Système 25, 35, 36, 52, 53, 54, 55, 62, 63, 64, 65, 66 et 67.

Système 27 (éléments mécaniques et hydrauliques).

Systèmes (a) 21, 26, 28, 29, 30, 32, 48, 56 et 57.

  

2114

Systèmes 49, 61, 71, 72, 75, 76, 78, 79, 81, 82 et 83.

Systèmes (b) 73, 74, 77 et 80.

  

2216

Systèmes (c) 21, 26, 28, 29, 30, 32, 48, 56 et 57.

Systèmes (d) 73, 74, 77 et 80.

Système 27 (CDVE).

Systèmes 22, 24, 33, 44 et 91.

Système 31 (instruments indépendants et panneaux de commande, de signalisation et d'alarmes).

Système 34 (équipements de contrôle de vol).

Équipements électroniques des matériels de ciblerie.

 

2215

 

Systèmes 23, 43, 45, 46, 92, 93, 96 et 97.

Système 31 (enregistreurs, calculateurs et systèmes d'alarmes centraux).

Système 34 (systèmes de navigation et d'atterrissage).

Système 94 (calculateurs, écrans de visualisation, radars, pour acquisition et désignation des cibles).

 

Système 99 (CME passives et actives).

Système 94 (systèmes spécifiques à la mise en œuvre et à la gestion des emports).

Système de contre-mesures par leur rage.

2310

  

Système 26 (artifices extincteurs).

Systèmes 50, 58, 85 et 95.

Système 94 (systèmes d'emport et systèmes canon).

Système 72 (moteurs à propergols).

Munitions bord.

Artifices et énergie d'éjection.

(a) Hors circuits électriques et électroniques de commande, de signalisation ou de régulation relatifs aux 9 systèmes suivants.

(b) Hors équipements de contrôle, de mesure, de détection et de régulation électronique et équipements électriques relatifs aux 4 systèmes suivants.

(c) Circuits électriques et électroniques de commande, de signalisation ou de régulation relatifs aux 9 systèmes suivants.

(d) Équipements de contrôle, de mesure, de détection et de régulation électronique et équipements électriques relatifs aux 4 systèmes suivants.

 

ANNEXE 4.

1 Domaine d'activité.

1.1 Matériels photographiques.

1.1.1 Matériels de prises de vues au sol.

Appareils à main argentique et numérique.

Appareils de prise de vue microfilms.

Chambres d'atelier tous formats.

Équipements de studio.

Flashes électroniques.

1.1.2 Matériels de laboratoire.

Agrandisseurs.

Développeuses.

Laveuses.

Lecteurs reproducteurs.

Matériels de marquage et lecture de film.

Sécheuses.

Tireuses.

Minilabs.

Matériels de sensitométrie (densitomètre, pH-mètre).

1.2 Matériels d'optique.

Objectifs.

1.3 Matériels vidéo et audiovisuel.

1.3.1 Matériels de prises de vues.

Caméras analogiques et numériques.

Caméscopes analogiques et numériques.

Torches vidéo et éclairage de plateau.

1.3.2 Matériels de prise de son.

Magnétophones portables.

Microphones.

1.3.3 Matériels de régie.

Bancs de mixage son analogique et numérique.

Bancs de montage image analogique et numérique.

Magnétophones.

Magnétoscopes analogiques et numériques.

Moniteurs.

Mélangeurs, tables à effets, titreurs et accessoires de régie.

Stations de montage virtuel.

1.3.4 Matériels d'exploitation.

Projecteurs de diapositives.

Projecteurs vidéo.

Projecteurs cinéma.

1.4 Matériels de façonnage, d'impression, de reprographie.

Bancs de reproduction.

Flasheuses.

Impression offset.

Photocopieuses noir et blanc et couleur.

Matériels de laboratoire graphique.

Matériels de finition.

1.5 Matériels informatisés.

DAO dessin assisté par ordinateur).

PAO publication assistée par ordinateur).

PREAO (présentation assistée par ordinateur).

1.6 Matériels multimédias.

Ordinateurs multimédias.

Scanners.

Imprimantes.

Imageurs.

Modems.

Logiciels de bureautique et PREAO .

Logiciels graphiques de retouche photo et multimédia.

2 Nature de l'activité.

2.1 Fonction opérateur.

Utilisation des différents matériels (photo, vidéo, audiovisuel, reprographie et multimédia) au sol.

Prise de vue et prise de son en vol, sur ordre du commandement.

2.2 Fonction laboratoire.

Travaux de laboratoire (développement, agrandissement, reproduction).

Acquisition, traitement et restitution d'images numériques.

Sondage vidéo analogique, numérique et virtuel.

Composition et mise en page informatique (PAO , DAO , PREAO ).

Travaux d'impression et finition.

2.3 Fonction conception.

Conception et réalisation de documents photo, vidéo, multimédia et finition.

2.4 Fonction mise en œuvre et maintenance.

Mise en œuvre et maintenance (1) des différents matériels en opération et en laboratoire.

Exécution et suivi des modifications techniques.

Gestion (approvisionnement, stockage, élimination) des ingrédients et produits divers dans le respect des normes hygiène, sécurité et conditions de travail (HSCT) en vigueur.

3 Connaissances techniques de base.

Notions d'optique et de photographie.

Notions d'informatique.

Technologie des matériels (photo, optique, vidéo, audiovisuel, reprographie, multimédia…).

Techniques de prises de vues (photo et vidéo) et de prise de son.

Techniques numériques de son et d'image.

Techniques de laboratoire.

Techniques de régie audio-vidéo.

Notions sur les techniques de communication (principes, gestion des moyens, conception et réalisation d'un reportage audiovisuel, …).

Média : ressources actuelles et perspectives futures.

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.

Chef section photo-communication.

Chef atelier impression reprographie.

Chef section audiovisuelle.

Contrôleur technique.

Emploi en unité (bureau technique, en état-major, en direction.

Instructeur.

4.2 Spécialiste supérieur.

Exécutant qualifié.

Chef service photo ou audiovisuel de faible importance.

Chef d'atelier impression.

Responsable d'une équipe d'opérateurs.

Emploi en unité (bureau technique), en état-major, en direction.

Instructeur.

4.3 Spécialiste élémentaire.

Opérateur en équipe, en laboratoire, dans un service audiovisuel.

ANNEXE 5.

SECTION 1 Monographie d'emploi de la spécialité électrotechnique opérationnelle.

1 Domaine d'activité.

Équipements générateurs et distributeurs d'énergie électrique au sol :

  • groupes électrogènes (partie électrique) ;

  • centrales électriques, postes de transformation, armoires électriques ;

  • générateurs de courants spéciaux.

Équipements électriques des matériels d'environnement et des véhicules spéciaux.

Bancs d'essais électriques des matériels d'environnement.

Bancs d'essais électriques universels pour matériels roulants.

Installations électriques y compris les tableaux de distribution.

Balisages de secours.

Appareillages et constituants électriques divers.

Installations et matériels de réfrigération et de climatisation au sol.

Usine de production de gaz aéronautiques (occasionnellement).

Barrières d'arrêt (partie électrique).

1.1 Véhicules.

Véhicules de liaison.

Véhicules de transport de personnel.

Véhicules d'usage général.

Remorques.

Tracteurs.

Véhicules d'ateliers.

Véhicules de lutte contre l'incendie.

Véhicules de levage et dépannage.

Véhicules de distribution et de transport de liquide.

Véhicules spéciaux (thermo-soufflantes, etc.) (1).

Véhicules transport de malades.

Véhicules spécifiques SSBS.

Véhicules de combats.

Véhicules de « télécommunications ».

Véhicules divers.

Équipements électriques pour les véhicules d'usage général (y compris la génération électrique).

1.2 Matériels d'exploitation au sol.

Matériels d'alimentation et de distribution des carburants et lubrifiants.

Matériels de hissage.

Matériels de levage.

Matériels de manutention (chariots transporteurs, élévateurs).

Matériels de traction sur voie ferrée.

Matériels de transbordement et d'escale.

Appareils de contrôle, réglages mesures et essais des matériels roulants et de servitudes au sol (ensembles de vérification train avant, équilibreuses).

Matériels d'alimentation et de distribution des produits gazeux.

Groupes électrogènes à l'exception de la partie production du courant alternatif.

Appareils de contrôle d'étanchéité et d'étincelage des bougies.

Machine à équilibrer les roues.

Matériels de nettoyage et graissage.

Matériels de démontage et de remontage (presse démonte-pneus).

Matériels de traction.

Groupes autonomes de démarrage à air et d'alimentation des aéronefs.

Matériels de réchauffage.

Matériels d'accès.

Génération et distribution de l'air comprimé.

Barrières d'arrêt (à l'exception des parties électriques).

Portes, trappes et treuils des abris avions.

Matériels de défense sol-air (à l'exception des systèmes d'armes).

2 Nature de l'activité.

Contenu

Les travaux effectués concernent :

  • la surveillance des ensembles en fonctionnement ;

  • l'exploitation des centrales électriques ;

  • la gestion technique spécialisée (GTS ), contrôle et suivi des consommations d'électricité ;

  • l'entretien et la remise en état des équipements électriques et des matériels de réfrigération et de climatisation au sol ;

  • l'exploitation des usines de production de gaz aéronautiques (occasionnellement) ;

  • l'exécution des modifications sur les matériels ;

  • la vérification des installations et des équipements électriques.

Contenu

Les travaux effectués concernent :

  • l'utilisation des véhicules spécialisés ;

  • l'exploitation du service véhicules ;

  • la mise en condition technique des véhicules et matériels d'exploitation au sol, y compris les barrières d'arrêt ;

  • l'entretien et la remise en état y compris les réparations et confections des matériaux textiles et cuirs des matériels au sol (sièges, coussins, bâches, etc.) ;

  • les expertises automobiles ;

  • l'exécution des modifications ;

  • le stockage des matériels.

3 Connaissances techniques de base.

Contenu

Théorie des courants continus et alternatifs.

Électronique de base.

Électronique appliquée à la spécialité.

Fonctionnement des centrales électriques.

Constitution des réseaux de distribution.

Circuits électriques des matériels d'environnement, et équipements des véhicules spéciaux.

Notions sur les moteurs thermiques.

Principe de fonctionnement des installations de réfrigération et de climatisation au sol.

Principes de sécurité relatifs aux travaux sur les installations et matériels électriques.

Automates programmables industriels et systèmes de supervision.

Onduleurs.

Appareillages HT et BT.

Contenu

Notions de mécanique et d'électricité automobile.

Principes fondamentaux des moteurs à explosion et à combustion interne.

Technologie des différents constituants d'un véhicule.

Principe des circuits hydrauliques, pneumatiques et électriques.

Notions sur les produits pétroliers.

Instruction pratique sur les machines de confection et de réparation de textile et cuir (2).

Brevet de conduite militaire (véhicules légers).

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.

Contenu

Chef de centrale électrique.

Chef de section entretien.

Chef d'atelier.

Chef de division exploitation du groupe d'entretien et de réparation des matériels communs (GERMaC).

Contrôleur technique.

Emploi dans un bureau technique ou bureau infra d'unité, d'état-major ou de direction.

Instructeur.

Contenu

Adjoint au commandant du GERMaC.

Chef d'atelier ou de division d'atelier.

Chef de garage.

Chef de bureau technique.

Expert technique automobile.

Contrôleur technique.

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Instructeur.

4.2 Spécialiste supérieur.

Contenu

Exécutant qualifié.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Chef d'atelier de faible importance.

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Emploi dans une usine de production de gaz aéronautiques (stages spécifiques).

Exécutant en équipe.

Permanent technique.

Instructeur.

Contenu

Exécutant qualifié en équipe ou en atelier.

Chef d'atelier ou de division d'atelier de faible importance.

Chef de garage de faible importance.

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Réceptionnaire.

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Instructeur.

4.3 Spécialiste élémentaire.

Contenu

Exécutant en équipe, en atelier ou en centrale électrique.

Emploi dans une usine de production de gaz aéronautiques (stages spécifiques).

Permanent technique.

Figure 11. Mécaniques sur véhicules et matériels d'environnement.

 image_4863.png
 

Figure 12. Conducteur.

 image_4864.png
 

Contenu

Exécutant en équipe ou en atelier.

Figure 13. Atelier.

 image_4865.png
 

SECTION 2 Monographie d'emploi de la spécialité «  mécanique sur véhicules et matériels d'environnement  ».

SECTION 3 Monographie d'emploi de la spécialité mécanique générale.

1 Principe de base.

L'instruction en école n'a pas pour but de donner au spécialiste mécanique générale une formation pratique complète de tous les corps de métiers de son domaine.

Il reçoit une instruction pratique de chaudronnier, soudeur, peintre. Son instruction en matière de travaux d'ajustage, machines-outils et de travaux du bois se limite à l'acquisition de connaissances théoriques et pratiques indispensables pour assurer la surveillance, le lancement et le contrôle des travaux exécutés par du personnel civil ou des militaires du rang spécialisés.

2 Domaine d'activité.

L'activité du spécialiste mécanique générale couvre tous les matériels sol en service dans l'armée de l'air.

3 Nature de l'activité.

3.1 Travaux de chaudronnerie, soudure et peinture.

Confection en fonction des possibilités locales de matériels variés ou de pièces diverses nécessaires à la remise en état des matériels sol, ou prescrites par les instructions, circulaires techniques.

Examen approfondi des châssis, carrosseries des matériels sol et détermination de leur réparabilité.

Soudage électrique, oxyacétylénique des métaux ferreux et cuivreux.

Travaux sur matériels non métalliques (matériaux composites et plastiques rencontrés sur matériels sol).

Préparation des produits anticorrosion et des peintures.

Préparation et protection des surfaces à peindre ; application des produits anticorrosion et des peintures.

3.2 Travaux d'ajustage, de machines-outils, travail sur bois.

Certains travaux simples pourront être exécutés par des brevetés élémentaires qui auront complété en unité une formation théorique et pratique acquise en école.

Le lancement, le suivi et le contrôle de ces travaux sont à la charge du breveté supérieur ou du cadre de maîtrise « mécanique générale  ».

4 Connaissances techniques de base.

Exécution de croquis, lecture de schémas et de dessins.

Éléments de technologie des outillages et des machines-outils.

Matériaux (métaux, bois, matières plastiques, matériaux composites).

Traitements thermiques et traitements de surface, corrosion et protection.

Métrologie.

Éléments de construction mécanique.

Techniques de chaudronnerie, d'assemblage (soudure, rivetage, etc.) et de peinture.

Notions élémentaires d'ajustage, de travaux sur machines-outils courantes travaillant par enlèvement ou déformation du métal, de travail du bois.

Notions sur la maintenance des matériels.

5 Emplois possibles.

5.1 Cadre de maîtrise.

Chef d'atelier ou de division d'atelier de mécanique générale.

Emploi dans un bureau de coordination technique (BCT) ou de préparation lancement régulation (PLR ).

Emploi dans un bureau technique d'unité, d'état-major ou de direction.

Contrôleur d'exécution.

Instructeur.

5.2 Spécialiste supérieur.

Exécutant qualifié.

Chef d'atelier de mécanique générale de faible importance.

Emploi dans un bureau de coordination technique (BCT) ou dans un bureau de préparation lancement régulation (PLR).

Responsable d'un groupe d'exécutants de même spécialité.

Instructeur technique.

5.3 Spécialiste élémentaire.

Exécutant en équipe ou en atelier.

ANNEXE 6.

Contenu

SPÉCIALITÉ 26.

SÉCURITÉ INCENDIE.

Figure 14. Pompier.

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Contenu

 

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ POMPIER DE L'AIR.

1 Domaine d'activité.

1.1 Extincteurs manuels.

Tous les types.

1.2 Matériels lourds.

Remorques dévidoirs.

Échelles aériennes.

Motopompes.

Tous les types de véhicules d'intervention incendie.

1.3 Pièces et accessoires standards.

(Tuyaux, pièces de jonction, lances, etc.).

1.4 Matériels divers et équipements spéciaux.

Lot de sauvetage et de protection contre les chutes.

Lot de levage et de soutènement.

Lot de sauvetage aéronautique.

Lot de désincarcération.

Lot d'épandage d'hydrocarbures.

Lot d'intervention sur hydrazine.

1.5 Équipements de protection individuelle.

Appareils respiratoires isolants (ARI).

Toutes les tenues d'intervention.

2 Nature de l'activité.

Prévention, prévision.

Réalisation et suivi des consignes et des plans d'intervention.

Lutte contre les feux d'aéronefs et d'installations.

Sauvetages.

Interventions diverses (inondation, assistance à personne, feux de végétaux, etc.).

Lutte contre les produits dangereux ou corrosifs.

Mise en œuvre, utilisation et entretien courant du matériel de sécurité incendie.

Instruction des personnels sur la prévention et l'emploi des matériels de première intervention.

Entraînement et instruction du personnel spécialiste.

Protection NBC.

Suivi des rapports et pièces périodiques.

Suivi technique des matériels spécialisés.

Suivi de l'instruction et du parrainage des personnels de l'unité.

3 Connaissances techniques de bases.

Le feu : combustion, combustibles, comburants.

Éléments sur les agents extincteurs.

Notions d'hydraulique.

Éléments de technologie des matériels d'intervention.

Éléments sur la prévention prévision.

Éléments sur les feux d'aéronefs et les feux de type urbain.

Étude des différents types d'aéronefs et des précautions à prendre avant toutes interventions.

Éléments de secourisme.

Obtention du certificat de formation aux activités des premiers secours en équipe (CFAPSE).

Pratique des transmissions radio.

Notions de sécurité nucléaire.

Notions de mécanique.

Utilisation des plans quadrillés d'intervention.

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.

Commandant ou adjoint de la section sécurité incendie et sauvetage (SSIS).

Conseiller incendie sur certaines bases aériennes ou détachements air (BCI).

Sous-officier rédacteur en état-major ou direction.

Commandant des opérations de secours (COS).

Chef du bureau des opérations d'une unité incendie.

Chef des permanents de sécurité nucléaire.

4.2 Spécialiste supérieur.

Adjoint au commandant de SSIS.

Instructeur.

Chef de manœuvre ou des secours dans les domaines aéronautique, urbain, sécurité, nucléaire.

Chef de garde.

Préventionniste incendie.

Chef d'atelier.

Permanent sécurité nucléaire.

Chef de plongée.

4.3 Spécialiste élémentaire.

Chef d'agrès sur l'ensemble des véhicules de sécurité incendie.

Chef d'une équipe de secours dans le cadre de l'assistance à victime.

Adjoint au chef d'atelier.

Responsable de l'encadrement des activités professionnelles des MTA.

Permanent sécurité nucléaire.

Sauveteur plongeur.

ANNEXE 7.

1 Domaine d'activité.

L'activité des spécialistes «  gestion du matériel technique » s'exerce essentiellement dans les domaines suivants :

  • comptabilité des matériels techniques et emploi des crédits ;

  • préparation du budget prévisionnel de fonctionnement ;

  • approvisionnement, entreposage, distribution, élimination des matériels administrés par le service du matériel de l'armée de l'air ;

  • approvisionnement, entreposage, distribution, élimination des carburants, produits divers et produits associés administrés par le SEA ;

  • réalisation de certains matériels et produits à partir de crédits budgétaires ou de fonctionnement ;

  • informations logistiques ;

  • documentation attachée aux domaines précités.

2 Nature de l'activité.

Les tâches qui peuvent être confiées aux spécialistes « gestion du matériel technique  » sont les suivantes.

2.1 Dans le domaine de la comptabilité et de l'emploi des crédits.

Établissement et tenue à jour des registres et documents relatifs aux inventaires, mouvements et élimination de matériels, ainsi qu'au suivi des engagements de dépenses.

2.2 Dans le domaine de l'approvisionnement, de l'entreposage, du ravitaillement et de la réalisation des matériels.

Recherche et exploitation des informations concernant l'identification et le classement des matériels.

Prospection en vue d'achats et établissement des commandes.

Suivi des commandes et des marchés.

Expédition et réception des matériels.

Application des règles de conservation et de suivi des péremptions des matériels.

Positionnement des matériels dans les magasins et les soutes.

Distribution.

Suivi des matériels en réparation.

Établissement des demandes de matériel.

Prévision et constitution de stocks.

Mise en œuvre des procédures d'élimination des matériels.

Participation à la surveillance de la fonction logistique.

2.3 Dans le domaine de l'information logistique.

Vérification et saisie de l'information logistique.

Utilisation des machines de saisie et de traitement de l'information.

2.4 Dans le domaine de la documentation.

Réception, classement, conservation, mise à jour et diffusion des documents relatifs aux matériels techniques répertoriés dans les catalogues CAD 01, CAD 02 et CAD 11.

Réception, diffusion et exploitation du bulletin de la direction du matériel (BDM).

Exploitation des documents techniques (TC, TCI) et logistiques (catalogues et documents logistiques).

Participation à l'évolution de la documentation.

Toutefois, en ce qui concerne  :

  • l'information, leurs connaissances se limiteront à des notions sur les méthodes de saisie de données, les supports de données et les machines correspondantes  ;

  • l'approvisionnement et le ravitaillement, des notions leur seront données sur la nomenclature OTAN, notamment sur les concepts d'article de production et d'article de ravitaillement, ainsi que sur les données du catalogue général des matériels  ;

  • l'entreposage, et la manipulation de certains matériels ou produits spéciaux, des matériels ou produits spéciaux, des notions leur seront données sur les règles de sécurité à respecter bien qu'ils doivent faire appel aux spécialistes compétents des autres branches  ;

  • la documentation, des notions leur seront données sur l'archivage et l'utilisation des documents.

Pour les spécialistes supérieurs, leurs responsabilités peuvent couvrir certaines prérogatives de direction d'une section dans les domaines énumérés ci-dessus. Leurs connaissances pratiques doivent être approfondies et leurs connaissances théoriques doivent aborder ces domaines à un niveau suffisant pour qu'ils puissent saisir l'esprit des règles et éventuellement participer activement à leur adaptation.

Pour les cadres de maîtrise, les emplois impliquent, outre une grande compétence professionnelle, une aptitude à traiter de l'ensemble des questions relatives aux divers aspects de la fonction logistique.

Ils sont en effet susceptibles d'analyser une situation logistique et de préparer les directives qui en découlent, voire d'exercer les fonctions de commandant d'unité ou de responsables de services dans les établissements du service du matériel de l'armée de l'air (SMAA).

3 Emplois possibles.

3.1 Qualification «  cadre de maîtrise  ».

Chef de division, magasin ou section d'un ERT.

Commandant d'ERT.

Spécialiste chargé, aux moyens techniques d'une base aérienne ou dans un bureau technique d'établissement, de mener des actions de surveillance.

Adjoint au chef d'un sous-groupe dans un ERP.

Chef de sous-groupe d'un ERP.

Responsable de la bibliothèque type.

3.2 Qualification supérieure.

Chef de section dans un ERT ou d'un sous-groupe dans un ERP.

Responsable de la section « achats directs  » d'un ERT.

Responsable de la bibliothèque technique secondaire.

3.3 Qualification élémentaire.

Fichiste dans un escadron de ravitaillement technique (ERT) ou établissement ravitailleur principal (ERP).

Emploi d'exécution dans l'une des diverses sections d'un ERT ou d'un sous-groupe d'un ERP.

Responsable de la bibliothèque technique secondaire.

ANNEXE 8.

SECTION 1 Monographie d'emploi de la spécialité renseignement (d'origine électromagnétique et image).

1 Domaine et nature des activités.

Les spécialistes de la branche renseignement sont répartis en 6 groupes.

Tous ces spécialistes doivent être aptes à travailler dans des contextes interarmées, interalliés, en utilisant des systèmes informatiques complexes et variés.

1.1 Interrupteurs techniques 3111.

Intitulés :

  • 31 11 4X — BE  : intercepteur technique.

  • 31 11 6X — BS : intercepteur technique analyste.

  • 31 11 8X — CM  : maître intercepteur technique.

Missions :

  • intercepter, analyser sur le plan technique et identifier tous les signaux électromagnétiques dans les unités de recueil ;

  • analyser dans le cadre de leur spécialité, les informations d'origine électromagnétique ;

  • participer à la mise en œuvre des moyens de contre-mesure électronique (CME), de mesures de protection électronique (MPE) et de mesures de soutien électronique (MSE) dans les unités de l'armée de l'air ;

  • participer à l'analyse et à l'identification des informations issues des moyens CME, MPE et MSE ;

  • participer, dans le cadre de leur spécialité, à l'élaboration du renseignement.

1.2 Décodeurs 3112.

Missions :

  • analyser, en vue d'identifier ou de remonter, des algorithmes de codage et de cryptage ;

  • participer, dans le cadre de leur spécialité, à l'élaboration du renseignement.

1.3 Intercepteurs radiotélégraphistes 3113.

Intitulés :

  • 31 13 4X — BE : intercepteur radiotélégraphiste.

  • 31 13 6X — BS  : intercepteur radiotélégraphiste-analyste.

  • 31 13 8X — CM : maître intercepteur radiotélégraphiste.

2 Connaissances communes de base.

Quel que soit leur groupe d'appartenance, ces spécialistes devront avoir des connaissances dans les domaines suivants :

  • organisation du renseignement national et allié  ;

  • fonction renseignement dans l'armée de l'air  ;

  • renseignement d'origine électromagnétique (ROEM), image (ROIM), humain (ROHUM), radar  ;

  • aéronautique et moyens «  air  » (missions, organisation, etc.) ;

  • méthodes d'analyse, d'exploitation et d'élaboration du renseignement à caractère aéronautique et aérospatial  ;

  • protection du secret  ;

  • informatique, utilisation de l'outil informatique, logiciels, progiciels et bureautique  ;

  • techniques de l'exposé ;

  • anglais/niveau certificat militaire de langue no 1 (CMLP 1), atteint en sortie de stage de formation.

3 Connaissances particulières à chaque groupe.

3.1 Intercepteurs techniques.

Les intercepteurs techniques doivent acquérir et posséder dans le domaine ROEM les méthodes d'analyse et les connaissances nécessaires à l'analyse technique et à l'identification de toutes sortes de signaux dans toutes les gammes en particulier dans les domaines suivants :

  • électricité générale, réseaux de distribution d'énergie aux équipements ;

  • radioélectricité générale (émission, réception, modulation, composants électroniques en vue de leur application aux matériels en service)  ;

  • propagation des ondes hertziennes ultracourtes  ;

  • théorie et technologie du radar (émission, réception, modulation, amplification, vidéo-fréquence, antennes, indicateurs et visualisation de ligne de transmission) ;

  • équipements d'identification  ;

  • mesures en électronique et interprétation des résultats  ;

  • mesures des performances sur les ensembles radar  ;

  • système radar, extracteurs, émetteurs-récepteurs, simples ou en diversité, élimination d'échos fixes, radars panoramiques, de site et tridimensionnels ;

  • transmissions de données, systèmes de téléaffichage et faisceaux hertziens ;

  • systèmes de navigation et d'identification ;

  • télévision (caméras, téléviseurs) ;

  • les transmissions ;

  • téléphonie et télégraphie ;

  • théorie des signaux et leurs évolutions.

Missions :

  • intercepter et analyser des émissions d'origine électromagnétique en mode télégraphie ;

  • mettre en œuvre les moyens et les procédures relatifs à la guerre électronique ;

  • participer, dans le cadre de leur spécialité, à l'élaboration du renseignement.

1.4 Interprètes d'images 3130.

Intitulés :

  • 31 30 4X — BE  : interprète d'images.

  • 31 30 6X — BS  : interprète d'images-analyse.

  • 31 30 8X — CM : maître interprète d'images.

Missions :

  • interpréter, exploiter des images, quelles que soient leur origine, pour en extraire des informations ;

  • gérer des images et des documents, mettre en œuvre et gérer des systèmes d'information géographiques et de traitement d'images ;

  • participer, dans le cadre de leur spécialité, à l'élaboration du renseignement.

1.5 Exploitants renseignements 3161.

Missions :

  • dans les organismes et unités de renseignement, exploiter les informations en vue d'élaborer le renseignement à caractère aéronautique et aérospatial ;

  • dans les autres unités de l'armée de l'air, exploiter le renseignement en vue de répondre aux besoins de ces unités.

1.6 Intercepteurs traducteurs de langues 317X

(slaves, arabes, européennes, langues rares).

Intitulés :

  • 31 7X 4X — BE : intercepteur traducteur de langues.

  • 31 7X 6X — BS  : intercepteur traducteur de langues-analyste.

  • 31 7X 8X — CM : maître intercepteur traducteur de langues.

Missions :

  • intercepter, traduire et préanalyser des émissions discursives d'origine électromagnétique, à caractère aéronautique et aérospatial ;

  • analyser, dans le cadre de leur spécialité, les informations d'origine électromagnétique ;

  • participer, dans le cadre de leur spécialité, à l'élaboration du renseignement.

3.2 Décodeurs.

Ils doivent posséder la connaissance :

  • des méthodes permettant de remonter les algorithmes de codage et de cryptage ;

  • des méthodes classiques de cryptage ;

  • des statistiques (notions) ;

  • des procédures utilisées en radiophonie et radiotéléphonie.

3.3 Intercepteurs radiotélégraphistes.

Ils doivent posséder la connaissance :

  • de la propagation des ondes ;

  • de la lecture au son (morse) ;

  • du traitement des interceptions radioélectriques ;

  • des structures de réseaux haute fréquence (HF), de la radiophonie, de la radiotélégraphie permettant d'intercepter, de suivre et de transcrire des émissions radioélectriques ;

  • des méthodes d'analyse des réseaux.

3.4 Interprètes d'images.

Ils doivent posséder la connaissance :

  • des domaines spécifiques du renseignement d'origine image ;

  • de la cartographie papier ou numérique, des différents procédés de localisation et de positionnement ainsi que des outils techniques qui leurs sont associés ;

  • des procédures et des méthodes de préparation des missions opérationnelles ;

  • des techniques et des procédures adaptées à l'interprétation détaillée des images ainsi que des nouvelles techniques de restitution graphique assistée par ordinateur ;

  • permettant d'utiliser un système de photographie interprétation assistée par ordinateur (PIAO) et de travailler les images numériques ;

  • des sites d'intérêt militaire (structures, vulnérabilité et méthodes de raisonnement liées à leur étude) ;

  • des principes d'étude et d'interprétation indispensables à l'identification des principaux matériels de combat des différentes forces armées, leurs matériels associés ainsi que les structures, organisation et principes de déploiement des unités.

3.5 Exploitants renseignement.

Ils doivent posséder la connaissance approfondie du cycle du renseignement et des méthodes d'élaboration du renseignement.

3.6 Intercepteurs traducteurs de langues.

Ils doivent posséder des connaissances d'une ou plusieurs langues permettant :

  • d'intercepter et de traduire simultanément une émission à caractère aéronautique et aérospatial ;

  • de lire et de traduire un document d'ordre général, militaire ou technique ;

  • acquérir de bonnes connaissances du vocabulaire et de la phraséologie aéronautique et technique permettant une préanalyse du renseignement recueilli ;

  • acquérir des notions de préanalyse technique, de manipulation des matériels de recueil et d'analyse à des fins de reconnaissance du signal reçu ;

  • acquérir les méthodes d'analyse participant à l'élaboration du ROEM et à la guerre électronique.

4 Conditions particulières du recrutement.

4.1

Quel que soit leur groupe d'appartenance, les spécialistes doivent satisfaire à des conditions particulières médicales :

  • aptitude à servir sur tous les théâtres d'opération ;

  • spécifiques à chaque sous-spécialité ;

  • de sécurité de défense.

4.2

Sur volontariat, afin de ne pas perdre les compétences acquises, tous les spécialistes de la branche 31 peuvent opter pour la spécialité « exploitant renseignement  » — 31 61.

4.3

Les « intercepteurs traducteurs de langues rares » sont recrutés, en priorité, dans le groupe « intercepteurs traducteurs de langues » en respectant les familles linguistiques (slaves, européennes, anglo-saxonnes/latines, arabes, etc.).

4.4

Le recrutement des décodeurs — 31 12, dans l'état actuel, est suspendu et cette spécialité devient une qualification (recherche de volontariat parmi les spécialistes 31 11 et 31 13). L'indice 31 12 — décodeur, est maintenu jusqu'à extinction de la population actuelle.

5 Emplois tenus (suivant le groupe d'appartenance).

5.1 Cadre de maîtrise.

Adjoint à l'officier de renseignement dans une unité de recueil de renseignement d'origine « image ».

Adjoint au chef des opérations d'une unité de recueil, ou de soutien, de renseignement d'origine électromagnétique, fixe ou mobile.

Adjoint à l'officier de «  guerre électronique » dans les unités de l'armée de l'air.

Adjoint à l'officier de renseignement dans les bureaux ou les divisions « renseignement » ou « guerre électronique » des états-majors.

Adjoint à l'officier de renseignement dans les bureaux ou divisions de guerre électronique des états-majors.

Adjoint à un officier de renseignement dans un centre spécialisé « renseignement ».

Chef d'équipe de sa spécialité.

Directeur « SIGINT  » [SIGnal INTelligence — renseignement d'origine électromagnétique (ROEM)] en unité de recueil aéroportée.

Emploi dans un bureau « renseignement » d'état-major ou dans un centre spécialisé « renseignement ».

Instructeur en organisme de formation.

Fonction dans des centres d'opérations.

Emploi de traducteur.

Observateur à bord d'aéronefs.

Poste en ambassade.

5.2 Breveté supérieur.

Intercepteur analyste en unité de recueil sol ou aéroportée.

Intercepteur traducteur de langues et analyste en unité sol ou aéroportée.

Exploitant dans une unité de recueil sol ou aéroportée.

Chef d'équipe ou de cellule de sa spécialité.

Instructeur en organisme de formation.

Décodeur dans une unité de recueil, dans un bureau « renseignement  » ou un centre spécialisé «  renseignement  ».

Adjoint à l'officier de renseignement ou à l'officier de guerre électronique.

Sous-officier participant à l'élaboration, à l'exploitation, à l'analyse et à la diffusion du renseignement à caractère aéronautique et aérospatial dans les centres d'opérations, les bureaux « renseignement » d'état-major ou les centres spécialisés « renseignement  ».

Observateur à bord d'aéronefs.

Poste en ambassade.

5.3 Breveté élémentaire.

Intercepteur en station de recueil sol ou aéroportée.

Exploitant renseignement en station de recueil sol ou aéroportée, dans un bureau « renseignement » d'état-major ou dans un centre spécialisé «  renseignement  ».

Emploi élémentaire dans une unité de recueil de renseignement d'origine « image », dans les bureaux «  renseignement  », et dans des centres d'opérations.

Observateur à bord d'aéronef.

ANNEXE 9.

Contenu

SPÉCIALITÉ 32.

OPÉRATIONS AÉRIENNES.

Contenu

Figure 18. Opérations aériennes.

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Figure 19. Contrôle aérien.

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SECTION 1 Contrôle aérien.

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ CONTRÔLEUR DE LA DÉFENSE AÉRIENNE.

1 Domaine d'activité.

Contenu

Affecté dans un des centres de détection et de contrôle, le contrôleur de défense aérienne a pour mission d'assurer au bénéfice des aéronefs en évolution dans des espaces ou sur des routes définis, les services suivants :

  • contrôle ;

  • information ;

  • alerte et assistance.

Contenu

Affecté sur une base aérienne dans un contrôle local d'aérodrome (CLA) ou un centre militaire de contrôle (CMC), le contrôleur de circulation aérienne a pour mission d'assurer, au bénéfice des aéronefs en évolution au sol ou en vol dans des espaces définis, les services suivants :

  • contrôle  ;

  • information  ;

  • alerte et assistance.

Contenu

L'opérateur de surveillance aérienne a vocation à tenir des postes très diversifiés dont l'armement exige une culture aéronautique développée. C'est notamment le cas :

  • dans un centre de conduite ou dans un centre de commandement ;

  • dans un centre de détection et de contrôle ;

  • dans un BIA/BDP (bureau information aéronautique/bureau de piste) de CLA (contrôle local d'aérodrome) ;

  • dans un DMC (détachement militaire de coordination) ;

  • à bord du système de détection et de contrôle aéroporté (SDCA).

Contenu

Les spécialistes de la météorologie exercent leurs activités dans les domaines :

  • de l'observation météorologique  ;

  • du renseignement météorologique  ;

  • de la prévision météorologique ;

  • de la mise en œuvre de moyens d'exploitation et de transmission propres à la météorologie au profit des unités météorologiques de l'armée de l'air et des armées.

  • des développements de logiciels météorologiques.

Ils peuvent en outre être employés dans certaines unités relevant de Météo-France dans le cadre de la convention provisoire armée de l'air, Météo-France d'octobre 1995.

2 Nature de l'activité.

Le contrôleur de défense aérienne assure le contrôle des missions aériennes et la surveillance de l'espace aérien national.

À partir des informations délivrées par des radars, traitées par des ordinateurs et visualisées sur des écrans, il guide, en dehors des phases de décollage et d'atterrissage, des aéronefs militaires en missions opérationnelles (navigation, appui aérien, bombardement, ravitaillement en vol, interception).

Il est responsable :

  • de la sécurité des mouvements qu'il contrôle et de leur coordination avec les autres organismes de contrôle civils et militaires ;

  • de l'information aéronautique en vol (météorologie, état des terrains…) ;

  • de la recherche et du sauvetage (déclenchement des plans d'urgence, orientation des recherches et mise en œuvre des moyens d'intervention).

2.1

Le contrôleur de circulation aérienne assure le service du contrôle dans le but :

  • d'empêcher les abordages entre les aéronefs  ;

  • de prévenir les collisions, au sol, entre les aéronefs et les obstacles  ;

  • d'accélérer et de régler la circulation aérienne.

Son rôle consiste à adresser des renseignements et des autorisations  :

  • à partir de la tour de contrôle (vigie) aux aéronefs en évolution à vue sur l'aérodrome ou aux abords de celui-ci  ;

  • à partir de la salle d'approche, la plupart du temps grâce à l'utilisation d'un ensemble radar, aux aéronefs en vol aux instruments arrivant, partant ou évoluant dans un volume attribué.

2.2

Pour assurer le service d'information de vol, le contrôleur a l'obligation de fournir les avis et renseignements utiles à l'exécution sûre et efficace des vols.

2.3

Le service d'alerte et assistance est rendu en alertant les organismes appropriés lorsque les aéronefs cités en paragraphe 2.1 ont besoin d'aide (recherche et sauvetage) et en prêtant à ces organismes le concours nécessaire.

2.1 En centre de conduite des opérations aériennes.

L'opérateur tient des postes liés à :

  • la préparation de l'activité aérienne ;

  • l'évaluation de la menace aérienne ;

  • la gestion et le suivi des systèmes ;

  • le suivi de l'activité aérienne ;

  • l'aide à la programmation des missions aériennes.

2.2 En centre de commandement.

L'opérateur occupe des postes liés :

  • au suivi des systèmes d'information et de communications ;

  • au suivi de la situation des unités.

2.3 En CDC.

L'opérateur participe à :

  • la préparation de l'activité aérienne ;

  • l'établissement de la surveillance aérienne en suivant directement l'activité aérienne détectée par des radars, traitées par des ordinateurs et visualisées sur des écrans ;

  • au traitement et à la régulation des plans de vols militaires au BIV (bureau d'information des vols).

2.4 À l'escadron de détection et de contrôle aéroporté.

L'opérateur qualifié est sélectionné et intégré dans l'équipage de mission. Il participe à :

  • la préparation de l'activité aérienne ;

  • l'établissement et la diffusion de la situation aérienne ;

  • la gestion et l'optimisation des capteurs ;

  • la mise en œuvre du suivi et de l'exploitation des liaisons, et des moyens de communications ;

  • l'initialisation et l'habillage des pistes.

2.5 En CLA.

Dans les BIA/BDP (bureau information aéronautique/bureau de piste), l'opérateur participe :

  • au recueil et à la diffusion des renseignements aéronautiques  ;

  • à la vérification, la transmission et la réception de tous les messages de la circulation aérienne  ;

  • au traitement des plans de vol déposés  ;

  • à la diffusion des informations ou modifications concernant l'état des aérodromes et la situation aéronautique prévisible.

2.6 En DMC.

L'opérateur participe  :

  • à la préparation de l'activité aérienne  ;

  • à la diffusion, au profit des centres de détection et de contrôle (CDC), de toutes les informations concernant la surveillance aérienne dans son volume de responsabilité  ;

  • à la coordination entre les circulations aériennes civile et militaire dans différents domaines.

2.1 Observations météorologiques.

Recueil, exploitation et diffusion des différents paramètres météorologiques observés. Mise en œuvre et contrôle des différents instruments de mesure.

2.2 Protections météorologiques.

Exploitation et diffusion de l'information météorologique nécessaire à la sécurité aéronautique, au mouvement et au stationnement des aéronefs.

Analyse d'une situation météorologique.

2.3 Prévisions météorologiques.

Analyse d'une situation, étude de l'évolution d'une situation en s'appuyant sur les différents modèles de prévisions.

Élaboration de directives, de cartes de prévision et exposé verbal.

2.4 Transmission des informations météorologiques.

Chiffrage en code météorologique des observations en surface et en altitude.

Mise en œuvre et exploitation des équipements de traitements de l'information et de transmission des données météorologiques.

2.5 Instruction.

Certains spécialistes supérieurs et cadres de maîtrise peuvent participer à l'instruction météorologique dispensée à l'école nationale de la météorologie pour la formation des spécialistes des armées.

3 Conditions particulières de recrutement, d'instruction de progression.

Contenu

Les spécialistes du contrôle de la défense aérienne doivent posséder :

  • des qualités particulières (maîtrise de soi, jugement rapide et sûr, goût des responsabilités, esprit d'initiative) ;

  • un niveau d'instruction au moins égal aux terminales scientifiques ;

  • des connaissances suffisantes de la langue anglaise, première langue commune d'échange pour le trafic aérien international.

Ils doivent en outre satisfaire à des normes d'aptitude physique et psychologique.

La progression professionnelle des contrôleurs s'effectue en unité, sa réglementation particulière fait l'objet de l' instruction 3220 /DEF/EMAA/B/EMP/E/3 du 14 juin 1995 (BOC, p. 3748).

Quatre stades de progression se succèdent après la sortie d'école de formation élémentaire  :

  • stade 1  : contrôleur à l'instruction, niveau élémentaire ;

  • stade 2 : contrôleur opérationnel, niveau élémentaire ;

  • stade 3 : premier contrôleur, niveau supérieur ;

  • stade 4 : maître contrôleur, niveau maîtrise.

Ils doivent satisfaire à des normes de durée et d'activité de contrôle dans chaque stade ainsi qu'à divers examens et stages  :

  • certificat militaire de langue parlée anglais premier degré ;

  • examen de connaissances générales des contrôleurs ;

  • stage de premier contrôleur à l'école nationale de l'aviation civile ;

  • examen de maître contrôleur.

En cours de carrière, le contrôleur opérationnel a la possibilité de devenir «  contrôleur d'interception  ».

Dans le cadre de cette spécialisation, il est chargé de guider les avions militaires de combat en mission d'interception sur des objectifs désignés.

Contenu

Les spécialistes du contrôle de circulation aérienne doivent posséder :

  • des qualités particulières (maîtrise de soi, jugement rapide et sûr, goût des responsabilités, esprit d'initiative) ;

  • un niveau d'instruction au moins égal aux terminales scientifiques ;

  • des connaissances suffisantes de la langue anglaise, première langue commune d'échange pour le trafic aérien international.

Ils doivent en outre satisfaire à des normes d'aptitude physique et psychologique.

La progression professionnelle des contrôleurs s'effectue en unité. Sa réglementation particulière fait l'objet de l' instruction 3220 /DEF/EMAA/B/EMP/E/3 du 14 juin 1995 .

Quatre stades de progression se succèdent après la sortie d'école de formation élémentaire :

  • stade 1  : contrôleur à l'instruction, niveau élémentaire ;

  • stade 2 : contrôleur opérationnel, niveau élémentaire ;

  • stade 3 : premier contrôleur, niveau supérieur ;

  • stade 4 : maître contrôleur, niveau maîtrise.

Les contrôleurs doivent satisfaire à des normes de durée et d'activité de contrôle dans chaque stade ainsi qu'à divers examens et stages :

  • certificat militaire de langue parlée anglais premier degré ;

  • examen de connaissances générales des contrôleurs ;

  • stage de premier contrôleur à l'école nationale de l'aviation civile.

Contenu

Les spécialistes de la surveillance aérienne doivent posséder :

  • des qualités telles que la maîtrise de soi, la rapidité d'exécution, le jugement sûr et l'esprit d'équipe  ;

  • un niveau d'instruction au moins égal à la terminale scientifique  ;

  • les connaissances de la langue anglaise nécessaires à la pratique de l'environnement et de la documentation aéronautiques.

Ils doivent en outre satisfaire à des normes d'aptitudes physiques et psychologiques.

La progression professionnelle des opérateurs s'effectue en unité, sa réglementation particulière fait l'objet d'une instruction particulière.

Après leur passage en école de formation élémentaire, les opérateurs suivent quatre stades de progression dont la durée minimale est imposée par les consignes permanentes d'instruction :

  • stade 1 : opérateur à l'instruction, niveau élémentaire  ;

  • stade 2  : opérateur de surveillance aérienne, niveau élémentaire  ;

  • stade 3  : premier opérateur, niveau supérieur ;

  • stade 4  : maître opérateur, niveau maîtrise, et au cours desquels ils doivent obtenir  :

  • le certificat militaire de langue parlée anglais 1er degré (dans le cas de l'examen « passerelle ») ;

  • l'examen de connaissances générales des opérateurs ;

  • l'examen de maître opérateur.

4 Niveau de qualification et attributions.

Contenu

Les contrôleurs de défense aérienne sont appelés à occuper des postes de travail en salle d'opérations des centres de contrôle de l'armée de l'air.

Les consignes permanentes d'instruction des contrôleurs (CPICL) définissent pour chaque stade de la progression professionnelle, les postes pouvant être tenus par le personnel, les licences de qualification et d'habilitation à obtenir.

Contenu

Les différents postes opérationnels des CLA et CMC peuvent être activés dans des conditions simples et dans des conditions difficiles. Ces conditions sont fonction de la météorologie du terrain, de la complexité des missions et de la densité du trafic.

4.1 Contrôleur à l'instruction (CI).

Contenu

Sortant d'école de formation professionnelle de base et affecté en centre de détection et de contrôle (CDC), il est admis dans le stade 1 de la progression et entraîné par un instructeur en vue d'acquérir les qualifications de contrôleur opérationnel.

Contenu

Sortant d'école et affecté en unité, il est admis dans le stade 1 de la progression et entraîné sous la conduite d'un instructeur en vue d'acquérir la qualification de contrôleur opérationnel.

4.2 Contrôleur opérationnel (CO).

Contenu

Admis dans le stade 2 de la progression professionnelle, il est capable de contrôler sans surveillance un nombre limité d'aéronefs dans le cadre de missions simples.

Au cours de ce stade, il est parrainé par un moniteur en vue d'acquérir les qualifications de premier contrôleur et les licences d'habilitation à tenir les postes suivants :

  • contrôleur COM (3 MVTS puis toutes missions) ;

  • assistant contrôleur COM ;

  • opérateur identification ;

  • opérateur surveillance aérienne ;

  • opérateur BIV  ;

  • opérateur renseignements ;

  • opérateur moyens chasse ;

  • assistant contrôleur interception (éventuellement).

Contenu

Admis dans le stade 2 de la progression professionnelle, il est capable de tenir les postes opérationnels suivants :

4.2.1 À la vigie.

Contrôleur sol toutes conditions.

Contrôleur air-sol conditions simples.

4.2.2 À l'approche.

Contrôleur « d'approches finales  » toutes conditions.

Contrôleur « montées » conditions simples.

Contrôleurs «  descentes » conditions simples.

Contrôleur «  de zones de travail  » conditions simples.

4.3 Premier contrôleur opérationnel (PC).

Admis dans le stade 3 de la progression, il est capable de contrôler les aéronefs effectuant les missions les plus complexes.

Au cours de ce stade, il est entraîné en vue d'acquérir la qualification de maître contrôleur et les licences d'habilitation à tenir les postes suivants :

  • responsable BIV en « veille alerte » ;

  • dirigeur BIV  ;

  • dirigeur COM ;

  • contyrôleur CAG ;

  • contrôleur interception (éventuellement) : puis,

  • contrôleur interception (toutes missions).

4.4 Maître contrôleur (MC).

Contenu

Parvenu au stade 4, le maître contrôleur est un contrôleur dont l'autorité, l'expérience et les qualités professionnelles lui permettent, outre toutes les fonctions de contrôle :

  • de tenir le rôle d'instructeur pour toutes les missions contrôlées ;

  • d'exercer des fonctions de direction en salle d'opérations.

Au cours du stade 4, le maître contrôleur est appelé à acquérir les licences d'habilitation à tenir les postes suivants :

  • chef CCT ;

  • chef contrôleur interception (éventuellement) ;

  • contrôleur prévision ;

  • chef de quart «  veille alerte  ».

Contenu

Parvenu en stade 4, le maître contrôleur est un contrôleur dont l'autorité, l'expérience du contrôle et les qualités professionnelles lui permettent, outre toutes les fonctions de contrôle et liées au contrôle, de tenir en  :

  • fonction instruction, le rôle d'instructeur pour toutes les missions de l'unité  

  • fonction direction, les postes de chef de section, chef de vigie et chef d'approche.

Au cours du stade 4, le maître contrôleur, sur désignation du chef du contrôle local d'aérodrome ou du centre militaire de contrôle, peut être appelé à acquérir l'aptitude de chef de quart et à occuper ce poste de haute responsabilité.

4.3 Premier contrôleur (PC).

Admis en stade 3 de progression, il est capable de tenir tous les postes de contrôleur opérationnel par toutes conditions.

Au cours de ce stade, il est entraîné en vue d'acquérir la qualification de maître contrôleur.

SECTION 2 Contrôle aérien.

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ CONTRÔLEUR DE CIRCULATION AÉRIENNE.

SECTION 3 Monographie d'emploi de la spécialité « surveillance aérienne  ».

4 Niveau de qualification et attributions.

Pour chaque stade de progression professionnelle, les consignes permanentes d'instruction des opérateurs (CPICL) définissent les postes pouvant être tenus par le personnel et les licences de qualification et d'habilitation à obtenir.

4.1 Opérateur à l'instruction.

À l'issue de la formation professionnelle de base, il est affecté en unité, dans le stade 1 de la progression et reçoit une instruction ayant pour but de lui faire acquérir les qualifications d'opérateur de surveillance aérienne. Cette période d'instruction est divisée en phases sanctionnées par des licences de qualification.

4.2 Opérateur de surveillance aérienne (OSA).

Lorsqu'il a obtenu les licences de qualification du stade 1, il est admis dans le stade 2 de la progression professionnelle durant laquelle il occupe des postes opérationnels et doit acquérir les licences qui lui ouvrent des postes de responsabilités où il traitera :

  • de la préparation de l'activité aérienne ;

  • de la surveillance aérienne ;

  • du suivi des moyens d'information et de communications ;

  • du traitement et de la régulation des plans de vol militaires.

Ayant obtenu les licences requises pour le stade 2, l'opérateur doit réussir l'examen de connaissances générales des opérateurs (ECGO) pour se voir décerner la qualification de premier opérateur (PO) qui clôture cette phase de progression.

4.3 Premier opérateur de surveillance aérienne (PO).

Titulaire de l'ECGO, il est admis dans le stade 3 de la progression et occupe des postes de responsabilités plus importants dans un centre de conduite, un centre de commandement, en salle d'opérations d'un centre de contrôle, en CLA, en DMC ou à bord de l'E3F (AWACS).

Ces postes traitent :

  • de la préparation de l'activité aérienne ;

  • de la disponibilité des systèmes de communications et de surveillance ;

  • du suivi de la situation aérienne ;

  • du traitement des vols militaires et de la planification des missions en phase de veille alerte.

Titulaire des licences du stade 3, l'opérateur doit obtenir l'examen de maître opérateur de surveillance aérienne pour accéder au stade 4.

4.4 Maître opérateur (MO).

Parvenu au stade 4, le maître opérateur tient des postes de responsabilité au sein de son unité. De plus son expérience et ses qualités professionnelles lui permettent de tenir le rôle d'instructeur auprès des jeunes de sa spécialité.

Figure 20. 325. Météorologie.

 image_21697.png
 

SECTION 4 Monographie d'emploi de la spécialité météorologie.

3 Connaissances techniques de base, qualités nécessaires.

La formation technique est dispensée par les soins de Météo-France. Elle porte sur les théories de la mécanique et de la physique de l'atmosphère et sur leurs applications en météorologie. Elle exige, du fait de la diversité des techniques mises en œuvre, des connaissances portant sur un grand nombre de disciplines et un certain éclectisme dans la formation générale des spécialistes.

4 Emplois possibles.

4.1 Prévisionniste à l'instruction.

Sortant d'école de formation professionnelle de base et affecté en station météorologique :

  • participe à l'observation météorologique et à la protection aéronautique ;

  • sous le contrôle d'un chef prévisionniste, il est entraîné en vue d'acquérir les connaissances nécessaires pour se présenter au certificat de prévisionniste.

4.2 Spécialiste élémentaire : prévisionniste.

Observateur météorologiste.

Protection aéronautique.

Adaptation locales des prévisions générales.

Mise en œuvre des moyens de traitement et de transmission de l'information météorologiques.

Exposé verbal de la situation et des prévisions.

4.3 Spécialiste supérieur : chef prévisionniste.

Tout emploi du niveau prévisionniste.

Élaboration de prévisions générales.

Encadrement et instructions techniques des spécialistes élémentaires.

(Modifié : 1er mod.)

Figure 21. Entraînement sur simulateur de vol.

 image_4876.png
 

4.4 Cadre de maîtrise : maître prévisionniste.

Tout emploi du niveau chef prévisionniste.

Adjoint chef de station ou chef de station dans certaines unités.

Chef de cellule météorologique de théâtre.

SECTION 5 Monographie d'emploi des moniteurs de simulateur de vol.

1 Nature et domaine d'activité.

L'activité des spécialistes moniteurs de simulateur de vol s'exerce dans les conditions suivantes :

  • mise en œuvre d'un entraîneur ou d'un simulateur de vol ;

  • enseignement des connaissances cabine et procédures normales et secours de l'aéronef au simulateur ;

  • conduite de différentes missions d'instruction (VSV, IFR, etc.) ;

  • pratique de la phraséologie aéronautique anglaise.

2 Connaissances techniques de base, qualités nécessaires.

Les spécialistes moniteurs de simulateurs doivent posséder :

  • des qualités particulières : assurance, sens pédagogique, goût des responsabilités, esprit d'initiative ;

  • un niveau d'instruction fixé par la direction du personnel militaire de l'armée de l'air ;

  • le certificat militaire de langue parlée no  1 d'anglais (CMLP 1).

3 Qualifications.

(Modifié : 1er mod.)

Les conditions particulières d'emploi et de qualifications sont mentionnées dans les consignes permanentes d'instruction (CPI) des commandements organiques et opérationnels.

Phase 1. Moniteur à l'instruction (MI).

Le moniteur à l'instruction sortant d'école est affecté dans une section de simulateurs ou d'entraîneurs de vol.

Au cours de cette phase, il est entraîné, par un spécialiste du niveau minimum de sous-chef moniteur, en vue d'acquérir les connaissances nécessaires pour assurer la fonction de moniteur (MO).

Phase 2. Moniteur (MO).

Le moniteur doit être capable d'assurer seul les missions de transformation machine et des missions dans un cadre opérationnel simple sur le simulateur ou sur l'entraîneur utilisé.

Le MO est entraîné par un spécialiste du niveau minimum de sous-chef moniteur (SCM), en vue d'acquérir les connaissances nécessaires pour tenir la fonction de SCM.

Phase 3. Sous-chef moniteur (SCM).

Le sous-chef moniteur est capable d'assurer toutes les missions opérationnelles de son unité. Il est apte à tenir le rôle d'instructeur au profit des MI et des MO.

Le SCM est entraîné par un chef moniteur, en vue d'acquérir les connaissances nécessaires pour tenir la fonction de chef moniteur (CM). Il peut organiser et gérer un groupe de travail.

Phase 4. Chef moniteur (CM).

Le chef moniteur possède une bonne connaissance de tous les postes de moniteurs de simulateur.

Il participe à l'instruction et au perfectionnement de tous les spécialistes moniteurs de simulateur.

Il peut être chef de section simulateur de vol.

ANNEXE 10.

Contenu

SPÉCIALITÉ 33.

SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATIONS.

Figure 22. Exploitant systèmes d'information et de communications.

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Contenu

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATIONS.

Les spécialistes des systèmes d'information et de communications « SPESIC » sont chargés de la supervision, de la gestion, de l'administration et de l'exploitation des systèmes d'information et de communications, ainsi que de la sécurité de ces systèmes.

1 Domaine d'activité.

1.1 Spécialiste élémentaire.

Opérateur :

  • centre d'opérations d'un ESIC :

    • supervision ANTINEA ;

    • supervision CLS ;

    • supervision MTBA ;

    • supervision réseaux locaux ;

    • supervision centre de raccordement local et de transfert CRLT ;

  • division gestion et sécurité SIC :

    • administration annuaire ;

    • exploitation messagerie ;

    • gestion réseaux locaux ;

    • gestion MTBA ;

  • station radio et satellite ;

  • centre d'élaboration, de diffusion et de gestion des clés de chiffrement ;

  • centre de commandement.

1.2 Spécialiste supérieur et cadre de maîtrise.

Chef ou chef d'équipe :

  • centre d'opérations d'un ESIC :

    • supervision ANTINEA ;

    • supervision CLS ;

    • supervision MTBA ;

    • supervision réseaux locaux ;

    • supervision CRLT ;

  • division gestion et sécurité SIC :

    • administration annuaire ;

    • exploitation messagerie ;

    • gestion réseaux locaux ;

    • gestion MTBA ;

  • station radio et satellite  ;

  • centre d'élaboration, de diffusion et de gestion des clés de chiffrement ;

  • centres de commandement.

2 Nature de l'activité.

2.1 Supervision des SIC.

Exploitation des remontées de performances et des alarmes.

Mise en œuvre des procédures d'essais des liaisons, des systèmes opérateurs et des applications.

Mise à disposition des renseignements auprès des usagers.

Conseil d'emploi et instruction des usagers des SIC.

Supervision de la sécurité des SIC.

Exploitation des remontées d'alarmes d'incident de sécurité.

Exploitation des audits de sécurité.

2.2 Gestion des SIC.

Gestion des configurations et calculs paramétriques des ensembles.

Intervention sur les topologies dans le cas de reconfiguration.

Gestion des droits d'accès aux informations et aux ressources SIC.

Gestion des droits d'exécution des fonctions des SIC.

Exploitation des solutions de secours et des sauvegardes.

2.3 Administration des SIC.

Prise en compte des évolutions.

Exploitation des outils de mesure, de simulation et de modélisation des ensembles.

Définition des performances des limites et critères d'exploitation des SIC.

Définition des politiques de sécurité.

Définition des procédures d'exploitation de sécurité.

Exploitation des outils d'administration de sécurité.

2.4 Exploitation.

Exploitation des moyens cryptographiques.

Chiffrement et déchiffrement.

Élaboration des clés et mise à la clé des matériels.

Exploitation des mécanismes de sécurité.

Éradication des infections informatiques.

3 Connaissances techniques de base et qualités nécessaires.

3.1 Connaissances techniques de base.

Organisation générale :

  • des télécommunications de l'armée de l'air et inter-fonctionnements interarmées et interalliés ;

  • de la sécurité des systèmes d'information ;

  • des procédures de supervision, de gestion et d'administration des SIC.

Organisation, fonctionnement et gestion :

  • d'une station radio et satellite ;

  • d'une station télégraphique ;

  • d'un CRL et d'un CRLT ;

  • d'un atelier ACSSI ;

  • d'un central téléphonique ;

  • du centre national RESEDA ;

  • du centre national ANTINEA ;

  • d'un centre de supervision et de gestion SOCRATE ;

  • d'un centre de supervision et de gestion MTBA ;

  • d'un centre de supervision et de gestion SIC ;

  • d'un centre d'élaboration et de diffusion des clés ;

  • d'un centre de gestion de la sécurité.

Connaissances théoriques :

  • modes de propagation des ondes radio ;

  • techniques de transmission ;

  • techniques informatiques ;

  • principes de fonctionnement et caractéristiques des matériels de télécommunications employés et mis en œuvre dans l'armée de l'air (radio, téléphonie, transmission de données, sécurité des systèmes d'information et de communications, réseaux petites et grandes distances) ;

  • principes et méthodes de guerre électronique ;

  • règlements, procédures en vigueur en matière de sécurité, d'exploitation ;

  • règles de protection du secret défense nationale ;

  • principe de fonctionnement des outils de supervision et de gestion des réseaux, systèmes et applications. Règles d'exploitation de ces ensembles ;

  • notions de logistique ;

  • notions de pédagogie et de communication ;

  • hygiène et sécurité du travail.

Connaissances pratiques :

  • mise en œuvre des systèmes de télécommunications (mise en station, en configuration, essais de bon fonctionnement, utilisation) ;

  • exploitation des terminaux informatiques et des interfaces homme-machine matérielles ou logicielles ;

  • exploitation élémentaire de la micro-informatique bureautique ;

  • principaux logiciels et progiciels d'usage courant dans l'armée de l'air.

3.2 Qualités nécessaires.

Dynamisme et curiosité intellectuelle.

Assurance et initiative.

Esprit de synthèse.

Sens des responsabilités.

Discrétion alliée au goût des contacts humains…

4 Emplois possibles.

4.1 Spécialiste élémentaire.

Opérateur dans :

  • un ESIC ou un centre de télécommunications ;

  • un centre d'opérations ou de commandement ;

  • un centre de supervision et/ou de gestion d'un SIC ;

  • un centre de gestion et de diffusion des clés ;

  • un centre national de gestion de la sécurité.

4.2 Spécialiste supérieur.

Gestionnaire de moyen SIC dans :

  • un centre d'opérations des systèmes d'information et de communications ;

  • une division sécurité SIC exploitations ;

  • un centre de supervision et/ou de gestion d'un SIC (réseau système ou réseau applicatif) ;

  • une station radio ;

  • un centre de raccordement local et/ou de transfert ;

  • rédacteur au sein d'une structure SIC d'un état-major ;

  • membre d'une équipe d'animation SIC (réseau système ou réseau applicatif).

4.3 Spécialiste cadre de maîtrise.

Commandant d'un ESIC ou d'un centre de télécommunications.

Administrateur de plusieurs entités gestionnaires de SIC, précisément :

  • un centre d'opérations des systèmes d'information et de communications ;

  • une division sécurité SIC exploitations ;

  • un centre de supervision et/ou de gestion d'un SIC (réseau système ou réseau applicatif) ;

  • une station radio ;

  • un centre de raccordement local et/ou de transfert.

Rédacteur au sein d'une structure SIC d'un état-major.

Membre d'une équipe d'animation SIC (réseau système ou réseau applicatif).

Instructeur.

ANNEXE 11.

SECTION 1 Protection-défense.

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ FUSILIER COMMANDO ET MAÎTRE DE CHIEN.

1 Domaine d'activité.

Contenu

Les spécialistes fusiliers commandos et maîtres de chien exercent leur activité dans les domaines de :

  • la protection-défense des points sensibles de l'armée de l'air ;

  • l'instruction spécialisée « protection-défense » des fusiliers commandos et maîtres de chien au cours de leur formation spécifique et dans les unités de protection ;

  • l'instruction militaire de base des fusiliers commandos et conducteurs de chien ainsi que celle des élèves des écoles de l'armée de l'air ;

  • l'encadrement des élèves pendant leur formation dans les écoles de l'armée de l'air.

Contenu

Les spécialistes de défense sol-air exercent leur activité dans le cadre soit de la posture permanente de sûreté (PPS) soit de la projection des forces.

Pour l'essentiel, les domaines d'activité sont :

  • la défense antiaérienne de points sensibles assignés ;

  • l'armement des postes des centres de commandement et de contrôle liés à la défense sol-air ;

  • l'encadrement du personnel des unités ;

  • l'instruction et l'entraînement des opérateurs.

Contenu

Les IPSD sont chargés de la recherche du renseignement de sécurité. Ils constituent les éléments dynamiques de la direction de la protection et sécurité de la défense (DPSD).

1.1

L'enquête constitue la mission essentielle des IPSD.

1.2

Ils effectuent les liaisons techniques auprès des organismes de recherche et de documentation.

2 Nature de l'activité.

Dans le cadre de la mission préventive de la PSD, leur activité s'exerce, par délégation du directeur de la PSD, dans les domaines suivants :

  • protection du secret de défense nationale dans les armées ;

  • contre-ingérence ;

  • protection du moral du personnel des armées ;

  • sécurité industrielle dans le cadre des marchés classés ;

  • sécurité des points sensibles militaires.

2.1 Protection-défense des points sensibles.

C'est l'activité principale des spécialistes fusiliers commandos et maîtres de chien. Elle consiste, dans le cadre des missions définies ci-dessus, à participer à :

  • La mise en œuvre d'éléments dynamiques de protection (EDP). Ces EDP, commandés par un sous-officier ou un caporal-chef d'active ou du contingent, constitués d'un nombre variable de militaires du rang fusiliers commandos ou conducteurs de chien, patrouillent de jour et essentiellement de nuit sur le territoire des points sensibles et assurent la surveillance effective des installations. Ils effectuent à ce titre des embuscades, guets, ratissages de zone, contrôles du personnel circulant sur le point sensible. Ils doivent détecter, intercepter et neutraliser tout intrus, éventuellement en faisant usage de la force et en procédant à l'ouverture du feu dans le cadre des lois et des règlements militaires en vigueur ;

  • l'exécution de patrouilles mixtes, constituées d'un fusilier commando et d'une équipe cynophile (cadre ou militaire du rang). Ces patrouilles mixtes effectuent des missions identiques ou complémentaires à celles des EDP, adaptées à leurs moyens. Elles sont chargées d'opérer plus particulièrement à l'intérieur des points névralgiques ;

  • l'exécution des opérations spécifiques à la protection des systèmes d'armes nucléaires (protection des mouvements d'armes ou d'éléments d'armes, contrôle de zone…) ;

  • l'intervention organisée avec un ou plusieurs éléments (éléments légers d'intervention, ELI, EDP), éventuellement constitués en groupes ou sections de combat, contre les individus ou groupes d'individus effectuant en «  temps normal  » ou en « temps de crise  » une action en force contre un point sensible de l'armée de l'air  ;

  • le renfort d'urgence de la protection des points sensibles air de métropole, objet d'une menace décelée, avec éventuellement mise en place par aérolargage ;

  • le renfort permanent de la protection des éléments air implantés outre-mer  ;

  • la participation aux activités outre-mer menées par les forces armées engagées dans une crise ou un conflit ne mettant pas directement en cause le territoire national. Cet engagement s'effectue au titre de la protection des éléments air, de façon autonome, éventuellement par aérolargage.

Dans le cadre de ces missions, ils assurent  :

  • la mise en œuvre des organismes de commandement des opérations de protection-défense (PC protection, PC défense) ;

  • la définition et l'organisation des opérations de protection-défense concernant l'armée de l'air  ;

  • l'organisation du terrain, ainsi que la mise en œuvre des systèmes de détection-alarme et de barrage des points sensibles de l'armée de l'air  ;

  • l'encadrement des unités spécialisées dans les missions de protection-défense  ;

    • escadrons de protection ;

    • sections de protection ;

    • unités d'intervention  ;

    • écoles de formation à la mission de protection-défense, escadron de formation des commandos de l'air (EFCA), centre d'instruction des fusiliers commandos (CIFC) ;

    • l'utilisation des moyens spécifiques à la protection-défense, en dotation dans les unités de protection (véhicules d'intervention, VIB, chiens, matériels divers de détection, moyens de transmission, armement…) ;

    • la gestion au niveau des unités de protection du personnel et des matériels.

2.2 L'instruction spécialisée «  protection-défense  ».

Les spécialistes fusiliers commandos et maîtres de chien assurent la mission d'instruction à l'escadron de formation des commandos de l'air (EFCA), et dans les unités de protection (escadron de protection-défense, section de protection et unité d'intervention).

Les spécialistes fusiliers commandos assurent également la formation spécialisée des militaires du contingent dans les CIFC.

2.3 L'instruction militaire de base.

Les spécialistes fusiliers commandos assurent cette tâche au sein des CIFC pour la formation militaire initiale des militaires du contingent fusiliers commandos et conducteurs de chien. Compte tenu de leur expérience dans ce domaine, ils participent également à la formation militaire initiale des élèves des écoles de l'armée de l'air au sein des sections d'instruction militaire (SIM).

2.4 Encadrement du personnel en cours de formation dans les écoles de l'armée de l'air.

Compte tenu de leur pratique de l'encadrement de la troupe dans les unités de protection, les spécialistes «  fusiliers commandos  » peuvent être employés aux fonctions d'encadrement dans les écoles de l'armée de l'air.

3 Connaissances techniques de base, qualités nécessaires.

Les candidats au brevet d'inspecteur de la sécurité militaire effectuent un stage de formation de cinq mois qui comprend deux périodes :

  • une période d'instruction de trois mois au siège de la direction centrale de la protection et sécurité défense (DCPSD) ;

  • un stage pratique de deux mois dans un poste de protection et sécurité défense (PPSD).

3.1 Connaissances, formation.

3.1.1

Les sous-officiers des spécialités « fusilier commando » et « maître de chien  » doivent :

  • avoir les connaissances théoriques suffisantes pour participer à leur niveau à la définition et à l'organisation de la mission protection-défense ;

  • posséder une formation complète de combattant au sol et être capable d'assurer les fonctions correspondant à leur grade dans les unités engagées dans les missions de protection-défense définies ci-dessus ;

  • savoir exécuter certaines fonctions ou activités dans le cadre de l'entraînement et de l'exécution des missions dévolues aux troupes aéroportées ;

  • être qualifiés «  instructeurs  » essentiellement au titre de leur mission permanente de formation du personnel du contingent employé dans les unités de protection-défense ;

  • savoir utiliser les moyens matériels spécifiques à la protection-défense installés sur les points sensibles de l'armée de l'air, notamment les systèmes informatiques du traitement des informations de détection d'intrusion ;

  • savoir tenir un journal de marche, rédiger un compte rendu, établir un programme d'instruction, participer à l'établissement de fiches réflexes et d'ordres d'opérations ;

  • savoir assurer, au niveau de leur unité, la gestion du personnel et des matériels utilisés.

3.1.2

Les maîtres de chien doivent en outre :

  • savoir dresser et entraîner leur animal ;

  • le maintenir en condition ;

  • l'utiliser en mission opérationnelle.

3.1.3

Un certain nombre de ces spécialistes est appelé à détenir des qualifications particulières, notamment  :

  • maître instructeur ;

  • moniteur de techniques commandos ;

  • instructeur de tir ;

  • moniteur parachutiste ;

  • chuteur opérationnel ;

  • moniteur de combat rapproché ;

  • sous-officier qualifié à la reconnaissance NEDEX ;

  • chef d'équipe cynophile spécialisée (pistage, stupéfiant, explosifs…).

3.2 Qualités nécessaires.

Contenu

Les sous-officiers « fusiliers comandos  » et «  maîtres de chien  » doivent présenter :

  • les qualités humaines et morales, l'autorité et le sens de la discipline nécessaires au commandement de personnel soumis en permanence aux contraintes d'une mission astreignante et appelé à vivre en collectivité pendant des périodes significatives ;

  • la stabilité psychique et la rigueur nécessaire pour assumer des situations où dès le «  temps normal  », ils peuvent être appelés à ouvrir le feu sur des personnes dans le cadre des lois et des directives en vigueur ;

  • la stabilité de caractère nécessaire à du personnel qui, pendant l'essentiel de sa carrière, sera appelé à passer régulièrement des périodes de plusieurs jours consécutifs sur le territoire des points sensibles au titre de la surveillance des installations et des moyens de l'armée de l'air ;

  • l'esprit d'initiative, le sens des responsabilités et la capacité de décision nécessaires à l'exercice de fonctions où, dès les premiers grades, ils devront, loin de toutes autorités, dans le cadre de l'exécution d'EDP ou de la protection de points sensibles isolés rattachés (PSIR), diriger des éléments équipés d'armes dotées de munitions réelles et susceptibles d'ouvrir le feu en temps normal ;

  • les qualités physiques de robustesse et d'endurance nécessaires pour effectuer en permanence, de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, des patrouilles sur le territoire des points sensibles (5 h au minimum pour 24 h de service) et pour exécuter des opérations d'intervention impliquant un engagement physique intense.

Le personnel « fusilier commando » et «  maître de chien  » doit en outre, présenter l'aptitude physique requise pour les troupes aéroportées (TAP), ainsi que l'aptitude à servir outre-mer.

Contenu

Sûreté de jugement.

Esprit d'initiative.

Discrétion.

Pondération.

Loyauté.

Objectivité.

3.1 Connaissances techniques.

Notions de droit constitutionnel, administratif et pénal.

Notions de droit civil et de procédure pénale.

Organisation, législation, administration militaires.

Règlements de protection et de sécurité défense (généralités, organisation, missions).

Organisation des armées.

Technique de la recherche du renseignement.

Exploitation du renseignement.

4 Monographie d'emploi.

4.1 Fusilier commando.

4.1.1 Spécialistes élémentaires «  fusilier commando ».

Fonctions opérationnelles :

  • chef (ou adjoint au chef) de PC protection ;

  • chef (ou adjoint au chef) de poste de filtrage ;

  • chef (ou adjoint au chef) de poste de sécurité ;

  • chef de l'élément dynamique de protection (EDP) ;

  • chef (ou adjoint au chef) de groupe de combat ;

  • chef de l'équipe légère d'intervention (ELI) ;

  • chef de patrouille (éventuellement mixte) ;

  • tireur AA 52 ;

  • sous réserve formation complémentaire :

    • tireur sur VIB ;

    • tireur mortier ;

    • tireur de précision ;

    • chef de groupe entretien et pliage parachute ;

    • adjoint au chef de section entretien et pliage parachute.

Fonctions d'organisation, d'instruction et de logistique :

  • chef (ou adjoint au chef) du bureau opérations instruction logistique (BOIL), responsable opérations ou responsable matériels transmissions-armement-véhicules, responsable organisation du terrain… ;

  • instructeur ;

  • chef (ou adjoint au chef) de section ou de groupe.

4.1.2 Spécialistes supérieurs « fusilier commando ».

Outre les emplois assurés par les spécialistes élémentaires, ils assurent les fonctions de chef (ou d'adjoint au chef) de section de combat, ainsi que celles de sous-officier dénommé «  sous-officier de tir, armement, munitions (TAM)  » désigné, lors d'une séance de tir, pour s'occuper :

  • de l'armement  ;

  • du service des munitions.

4.1.3 Cadres de maîtrise «  fusilier commando ».

Fonctions opérationnelles  :

  • officier de sécurité protection de permanence (OSPP) sur une base des forces nucléaires  ;

  • chef (ou adjoint au chef) de PC protection  ;

  • chef d'EDP ;

  • chef (ou adjoint au chef) de section de combat  ;

  • responsable du contrôle du dispositif de protection.

Fonctions d'organisation, d'instruction et de logistique :

  • chef (ou adjoint au chef) de section de protection ;

  • chef (ou adjoint au chef) du BOIL ;

  • instructeur en unité opérationnelle ou d'instruction  ;

  • commandant (ou adjoint au commandant) de compagnie ou de section fusilier-commando  ;

  • directeur de tir  ;

  • rédacteur ou emploi dans un bureau en état-major.

4.2 Maîtres de chien.

4.2.1 Règles communes à l'ensemble des sous-officiers « maîtres de chien ».

Les sous-officiers maîtres de chien, quels que soient leurs grades, se voient affecter un chien avec lequel ils constituent une équipe cynophile indissociable. Ils assurent, conformément aux directives en vigueur, l'alimentation, les soins matériels et la mise en condition opérationnelle de cet animal.

Dans le domaine opérationnel, ils sont systématiquement employés avec leur chien.

Lorsqu'ils sont de service, ils consacrent la journée à l'entretien et aux soins de leurs chiens, les activités opérationnelles s'exerçant essentiellement de nuit.

4.2.2 Spécialistes élémentaires «  maître de chien ».

Fonctions opérationnelles (essentiellement nocturnes) :

  • chef (ou adjoint au chef) de PC protection ;

  • chef d'ELI ;

  • chef (ou adjoint au chef) de poste de sécurité ;

  • chef d'EDP (ou adjoint au chef) ;

  • chef de patrouille mixte (ou adjoint au chef) ;

  • chef d'équipe spécialisée (pistage, stupéfiants, explosifs) (sous réserve de formation complémentaire).

Fonctions d'organisation, d'instruction et de logistique :

  • chef (ou adjoint au chef) de groupe cynophile ;

  • moniteur en unité opérationnelle ou en école.

4.2.3 Spécialistes supérieurs « maîtres de chien ».

Fonctions opérationnelles (essentiellement nocturnes) :

  • chef (ou adjoint au chef) de PC protection ;

  • chef d'ELI ;

  • chef (ou adjoint au chef) de poste de sécurité ;

  • chef de patrouille mixte ;

  • chef de groupe de combat ;

  • adjoint au chef de section de combat ;

  • chef du dispositif constitué de plusieurs équipes cynophiles ;

  • chef d'équipe cynophile spécialisée (pistage, stupéfiants, explosifs…) ;

  • responsable du contrôle opérationnel de nuit.

Fonctions d'organisation, d'instruction et logistique :

  • chef (ou adjoint au chef) de section ou de groupe cynophile ;

  • instructeur en unité opérationnelle ou d'instruction ;

  • sous-officier de tir, armement, munitions (TAM).

4.2.4 Cadres de maîtrise « maîtres de chien ».

Fonctions opérationnelles (essentiellement nocturnes) :

  • officier de sécurité protection de permanence (OSPP sur les bases où sont stationnées des forces nucléaires) ;

  • chef (ou adjoint au chef) de PC protection  ;

  • chef d'EDP ;

  • chef de section de combat ;

  • chef du dispositif constitué de plusieurs patrouilles cynophiles ;

  • responsable du contrôle opérationnel de nuit.

Fonctions d'organisation, d'instruction et logistique :

  • chef (ou adjoint au chef) d'un élément de protection ;

  • chef (ou adjoint au chef) de section cynophile ;

  • instructeur en unité opérationnelle ou d'instruction ;

  • directeur de tir ;

  • rédacteur ou emploi dans un bureau en état-major.

QUALIFICATION PARTICULIÈRE DE « SAUVETEUR-PLONGEUR  ».

Cette spécialisation particulière ouverte aux volontaires spécialistes élémentaires de certaines spécialités retenues par administration centrale s'obtient au cours d'un stage à l'école de plongée sous-marine, complété par un stage d'application à Cazaux.

Nature de l'activité.

Intervention sur les lieux d'un accident d'avion, soit par air (posé, treuillage ou largage à partir d'hélicoptère), soit par voies de surface pour assurer les premiers secours aux blessés et les mesures éventuelles de sécurité sur l'avion accidenté.

Reconnaissance et récupération sous-marine.

Entretien des matériels spécifiques de plongée.

Emplois possibles.

BE : sauveteur-plongeur en unité.

Certains BS, anciens BE sauveteurs-plongeurs ayant suivi un stage de perfectionnement, peuvent être employés comme BS «  chef de plongée ».

Figure 25. Défense sol-air.

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SECTION 2 Monographie d'emploi de la spécialité défense sol-air.

2 Nature de l'activité.

Mise en œuvre et emploi des systèmes d'armes sol-air en service.

Mise en œuvre et emploi des moyens de coordination « cellules tactiques » (manuelle et/ou automatisée).

Exploitation des terminaux armes et des matériels de transmissions associés aux systèmes.

Participation des cadres de maîtrise (CM) et des brevets supérieurs (BS) à l'encadrement de l'instruction des élèves officiers et sous-officiers en école, à l'entraînement et au maintien en condition opérationnelle des catégories de personnel concourant à la défense sol-air en unités.

3 Aptitudes nécessaires. Connaissances techniques de base recherchées.

Les candidats à la spécialité doivent :

  • présenter le profil d'aptitude médical requis (« SIGYCOP » : 2222222) ;

  • satisfaire aux enquêtes de sécurité (habilitations) ;

  • posséder le goût et les qualités adaptées à la pratique d'activités physiques soutenues ;

  • avoir le sens des responsabilités et la volonté de les exercer ;

  • posséder le niveau d'instruction préconisé et suffisant pour assimiler les connaissances techniques de base portant sur :

    • instruction militaire et nucléaire biologique chimique (NBC) ;

    • mission globale de défense « aérienne » ;

    • règles d'emploi de la défense sol-air ;

    • armes et systèmes d'armes en service ;

    • moyens de coordination, terminaux armes et moyens de transmissions associés ;

    • notions de guerre électronique ;

    • notions linguistiques (langue anglaise) ;

    • notions de pédagogie (BS, CM).

4 Emplois possibles des spécialistes.

4.1 Cadre de maîtrise.

Chef de section opérations (major).

Officier de tir chef de section crotale (major).

Officier tactique (major, adjudant-chef).

Officier de tir crotale (adjudant-chef).

Chef de section système d'armes très courte portée (SATCP) : Aspic, trépied Mistral, Bitube.

Instructeur.

4.2 Brevetés supérieurs.

Opérateur principal de tir nouvelle génération (NG).

Opérateur acquisition évolution air (EvA).

Opérateur polyvalent.

Instructeur.

4.3 Brevetés élémentaires.

Opérateur de tir (NG).

Opérateur principal de tir EvA.

Opérateur optronique EvA.

Opérateur système (Aspic).

Opérateur Arès (Aspic).

Chef de pièce SATCP.

Tireur SATCP.

Chef de pièce Bitube.

Pointeur tireur Bitube.

Servant véhicule de transport et chargement missiles (VTCM).

Figure 26. Protection et sécurité de la défense.

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SECTION 3 Monographie d'emploi de la spécialité inspecteur de protection sécurité défense (IPSD).

4 Emplois possibles.

L'emploi est essentiellement celui d'inspecteur de protection sécurité défense à la direction de la protection et de la sécurité de la défense.

Ils peuvent être également :

  • adjoint à un chef de détachement de protection et sécurité défense,

  • chef d'une section recherche dans un détachement PSD.

5 Qualification et conditions particulières d'emploi.

Les inspecteurs de protection et sécurité défense sont toujours sous les ordres directs soit du directeur de la protection et de la sécurité de la défense, soit de l'officier chef de poste ou de détachement.

Ils n'ont pas de pouvoir répressif et ne peuvent exercer les prérogatives d'officier de police judiciaire que dans les conditions prévues par le code de justice militaire.

Ils sont avant tout des militaires et sont tenus, à ce titre, de se conformer strictement aux règles de la discipline et de la hiérarchie.

En cas de faute grave soit sur le plan militaire, soit sur le plan professionnel, ils peuvent être radiés de la spécialité.

6 Observations.

Les conditions particulières pour le recrutement des IPSD font l'objet de l'instruction no 21400/DEF/DAJ/FM du 21 novembre 1979 (BOC, p. 4604).

Les spécialités parmi lesquelles sont recrutés les IPSD sont définies chaque année par une instruction particulière qui paraît sous le timbre de la direction du personnel militaire de l'armée de l'air (DPMAA).

Les candidats IPSD sont sélectionnés par concours et tests psychotechniques. S'ils ont suivi avec succès les stages de formation, la spécialité IPSD leur est attribuée ; ils reçoivent la qualification CS s'ils ne l'ont déjà.

ANNEXE 12.

Contenu

SPÉCIALITÉ 35.

INFRASTRUCTURE.

Contenu

Figure 27. Infrastructure.

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Figure 28. Entretien de l'infrastructure.

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MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ ENTRETIEN DE L'INFRASTRUCTURE.

1 Principe de ba se.

L'instruction en école n'a pas pour but de donner au spécialiste « bâtiment » une formation pratique complète de tous les corps de métiers.

En principe, celui-ci sera essentiellement responsable du lancement, de la surveillance et du contrôle des travaux.

2 Domaine d'activité.

Gros œuvre et second de maçonnerie.

Menuiserie [bois, PVC, métallique (intérieur et extérieur)].

Électricité bâtiment des circuits terminaux.

Plomberie sanitaire.

Peinture et revêtement muraux.

Carrelage et revêtement de sols.

Constructions démontables.

Alimentation et évacuation des eaux.

Chauffage.

Soudage (oxyacétylénique et arc).

Vitrerie.

Quincaillerie et systèmes métalliques de défense (grilles et barreaux).

Plafonds suspendus.

Voies d'accès, aires de stationnement et de roulage, espaces verts.

Mise en condition et entretien courant des cuisinières, chauffe-eau, lave-vaisselle, installations de gaz, etc.

3 Nature de l'activité.

Réalisation, entretien et remise en état des installations relevant du domaine d'activité.

Montage, démontage et remise en état des constructions démontables. Lecteur et réalisation de plans simples qui concernent la maçonnerie, le chauffage, la plomberie ou l'électricité bâtiment.

4 Connaissances techniques de base.

Exécution des croquis, lecture de dessins.

Notions sur les matériaux de construction (murs, revêtements divers).

Notions de menuiserie et de charpente.

Notions de peinture.

Notions de plomberie.

Notions de chauffage : pose d'une installation simple, dépannage d'un brûleur fuel, réglage des systèmes de régulation les plus simples.

Électricité  : courant continu (notions) et courant alternatif.

Notions d'électronique et de gestion technique centralisée.

Notions de viabilité et d'entretien de l'infrastructure des bases aériennes.

Notions de traitement de l'eau.

Installations électriques des bâtiments.

Notions de serrurerie et des assemblages simples de profilés en acier doux.

Notions sur les plafonds suspendus.

Technologie des matériaux et outillages utilisés dans le bâtiment.

Technologie des constructions démontables dans l'armée de l'air.

Principes de sécurité relatifs aux travaux sur les installations et matériels électriques.

5 Emplois possibles.

5.1 Cadre de maîtrise.

Chef de la section entretien (SETE).

Chef d'atelier.

Emploi dans un bureau infrastructure de base, d'état-major ou de direction.

Emploi dans un bureau technique.

Instructeur.

5.2 Spécialiste supérieur.

Responsable d'un groupe d'exécutants employés à des travaux d'infrastructure.

Chef d'une section d'entretien ou d'un atelier de faible importance.

Emploi dans un bureau infrastructure de base, d'état-major ou de direction.

Instructeur.

5.3 Spécialiste élémentaire.

Responsable d'un groupe d'aides spécialistes effectuant des travaux d'infrastructure.

Exécutant.

Chef de détachement au sein d'une compagnie régionale d'infrastructure.

ANNEXE 13.

SECTION 1 Monographie d'emploi de la spécialité secrétaire.

1 Domaine d'activité.

Contenu

Le rôle des spécialistes « secrétariat » est de seconder le commandement en ce qui concerne :

  • la correspondance ;

  • le courrier ;

  • le classement et la conservation des archives ;

  • la tenue et la mise à jour de documentations diverses et en particulier la tenue de documents ayant trait à la gestion d'effectifs.

Contenu

L'activité des spécialistes « gestion et administration  » s'exerce essentiellement dans les domaines :

  • de l'établissement, de la tenue et de la vérification des comptes « finances » et «  matières  » des bases aériennes, services et établissements de l'armée de l'air ;

  • du ravitaillement, de l'approvisionnement et de l'entreposage des matériels et produits relevant de la direction centrale du commissariat de l'air (DCCA) ;

  • de la réalisation des matériels acquis sur le budget de fonctionnement ;

  • de la solde ;

  • de la comptabilité du service des subsistances ;

  • de l'utilisation des machines comptables et des moyens modernes de gestion ;

  • de la gestion d'une agence postale air.

Contenu

Le champ d'activité des spécialistes du traitement de l'information recouvre l'ensemble des opérations ayant pour objet  :

  • la conception ;

  • la réalisation ;

  • l'administration ;

  • la mise en œuvre ;

  • la maintenance logicielle ;

  • le soutien ;

  • la sécurité,

    des systèmes d'information et de communications, dans le but d'en assurer la maîtrise d'emploi.

Contenu

Les principaux domaines d'activité d'application de la psychotechnique/orientation sont actuellement :

1.1

Le recrutement au cours duquel sont utilisées les techniques relatives à l'information, la sélection, l'orientation, les entretiens et les enquêtes.

1.2

Le suivi et le contrôle technique des méthodes d'évaluation des aptitudes et des connaissances générales, militaires et professionnelles (questionnaires, tests).

1.3

Les études et recherches concernant les individus et les populations à l'occasion desquelles les psychotechniciens collaborent directement avec des officiers psychologues, des médecins, des informaticiens, des statisticiens et des spécialistes de la recherche opérationnelle.

2 Nature de l'activité.

Contenu

À cet effet, leur activité intervient dans les domaines suivants :

Contenu

Les tâches qui peuvent être confiées aux spécialistes « gestion et administration  » sont les suivantes :

Contenu

Conception.

Participation à l'analyse de conception d'un système d'information en vue de son automatisation, sous la responsabilité d'un chef de projet.

Participation à la rédaction et à la mise à jour du dossier de conception d'un système d'information, sous la responsabilité d'un chef de projet.

Réalisation.

Analyse technique et développement d'un système informatique.

Rédaction et mise à jour des dossiers de réalisation, d'exploitation et d'utilisation d'un système informatique.

Administration.

Participation active à l'administration d'un système d'exploitation, sous la responsabilité d'un analyste système.

Participation active à l'administration de réseaux locaux, sous la responsabilité d'un administrateur réseau.

Participation active à l'administration de données, sous la responsabilité d'un administrateur de bases de données.

Participation aux tâches d'administration de système.

Mise en œuvre.

Exploitation de systèmes informatiques.

Réalisation des opérations de mise à niveau des systèmes d'exploitation.

Mise en œuvre de réseaux locaux.

Maintenance.

Maintenance logicielle corrective et évolutive.

Télémaintenance de systèmes informatiques.

Soutien.

Assistance technique et fonctionnelle aux utilisateurs d'un système informatique.

Sécurité.

Mise en œuvre des procédures de sécurité des systèmes d'information et de communications.

Contenu

Les travaux confiés à des spécialistes sont les suivants :

  • correspondance militaire et travaux de secrétariat ;

  • psychotechnique (application des tests) ;

  • conduite des entretiens d'information et d'orientation.

2.1 Correspondance militaire.

Préparation de lettres, circulaires, instructions.

Rédaction, selon les règles propres à la correspondance militaire, de documents simples (bordereaux, comptes rendus, notes de service, messages).

Correspondances téléphoniques.

2.2 Organisation générale d'un secrétariat, d'une bibliothèque.

Enregistrement, présentation, classement et acheminement du courrier.

Réception et expédition de la correspondance privée, des paquets, mandats (opérations postales simples du service du vaguemestre).

Mise sur pied et tenue des répertoires et fichiers.

2.3 Administration et gestion du personnel.

Mise à jour de la documentation relative au personnel.

Réalisation des travaux de chancellerie.

Établissement des documents relatifs à la saisie des informations nécessaires pour l'administration et la gestion du personnel [bordereaux, états, bulletins individuels de renseignement (BIR) en particulier].

2.4 Suivi et tenue de documents divers.

En plus des fonctions générales précédentes, les secrétaires peuvent être appelés à occuper des emplois dans des domaines très variés. Ils doivent donc être capables, en particulier, d'assurer les tâches suivantes :

  • tenue et suivi de comptes rendus, états périodiques et documents divers de caractère technique ;

  • établissement des divers documents relatifs au transport par voie aérienne (manifestes, ordres de mission, autorisations de passage, demandes de transports de fret, etc.) ;

  • tenue, suivi, exploitation et diffusion des documents relatifs à l'activité aérienne et à la circulation aérienne.

2.5 Documentation et archives

Conservation, classement, mise à jour, archivage de toute documentation et tous documents répertoriés aux paragraphes précédents (Journal officiel, Bulletin officiel, instructions, circulaires…).

2.6 Dactylographie, reproduction de documents, création et gestion des supports d'information, exécution et contrôle de travaux à l'issue de traitements informatiques.

Utilisation de machines à écrire mécanique, électronique ou de traitement de texte.

Reproduction de documents.

Gestion des supports magnétiques, travaux à l'issue de traitements dans les centres informatiques.

À l'issue d'un stage particulier, les secrétaires doivent être capables de mettre en œuvre des matériels de saisie de données à partir d'équipements électroniques reliés ou non à des ordinateurs.

2.1 Dans le domaine de la comptabilité finances.

Tenue des registres et documents relevant de la comptabilité finances.

Exécution des opérations en numéraire et par chèques (postaux ou du Trésor).

Décompte des soldes, indemnités et traitements, compte tenu des procédés mécanographiques et électroniques en service.

Fonction d'ordonnancement.

Rédaction des mandatements.

Contrôle des dépenses engagées.

Remboursement des fonds de roulement et d'avances.

Tenue des registres des fonds.

Mouvements au Trésor.

Régies d'avances.

Administration des fonds régionaux et ministériels.

Retenues sur la solde.

Revues de liquidation.

Paiements des traitements et salaires du personnel civil.

Tenue de la comptabilité des subsistances.

Relations entre services financiers et matières.

Opérations postales, télégraphiques, téléphoniques et comptables effectuées dans les agences postales air.

2.2 Dans le domaine de la comptabilité matière.

Nomenclature et classements des matériels.

Procédures de ravitaillement, exploitation des demandes des utilisateurs, exécution des mouvements en ce qui concerne l'habillement, le campement, le couchage, l'ameublement, l'équipement des bureaux et les matériels divers relevant de la DCCA.

Entreposage, stockage, surveillance des matériels.

Organisation des services des matériels commissariat (SMC) sur les bases aériennes et ceux des établissements centraux du commissariat (ETCA).

Conditionnement des matériels, procédures d'expédition et de transport.

Établissement et tenue à jour des registres et documents (inventaires, fichiers, pièces justificatives des mouvements).

Procédures de :

  • réintégration ;

  • justification et remplacement des pertes et détériorations des matériels ;

  • recensement ;

  • réforme.

En outre, ils participent au contrôle des comptabilités finances, matières et matériels, des maîtres ouvriers et des organismes du service de restauration et d'hôtellerie.

2.1 Qualification élémentaire.

Les travaux confiés aux titulaires de cette qualification sont les suivants :

  • accueil, encadrement et information générale des candidats ;

  • préparation matérielle des sessions d'examen (convocation, salle de tests, documents) ;

  • application des méthodes de sélection, d'orientation et d'évaluation en service ;

  • correction des épreuves (manuelle ou à l'aide de systèmes automatisés) ;

  • entretien et suivi du matériel (cahiers de tests, feuilles de test, appareils psychomoteurs) ;

  • enregistrement et codification des résultats, mise à jour des fichiers et des banques de données ;

  • élaboration de statistiques descriptives élémentaires et participation aux études et recherches ;

  • utilisation de l'outil informatique et du traitement de texte  ;

  • conduite de l'entretien individuel d'information et d'orientation.

2.2 Qualification supérieure.

Ces spécialistes peuvent exécuter les mêmes travaux que les spécialistes élémentaires mais ils sont plus particulièrement chargés de :

  • organiser l'accueil des candidats et animer les séances d'information  ;

  • contrôler les opérations de sélection et l'application des règles de sécurité  ;

  • élaborer les bilans périodiques, assurer la tenue des fichiers résultats (synthèse d'activité, physionomie des populations)  ;

  • mener l'analyse interne des tests en service dans leur unité, en effectuer le contrôle permanent et rédiger les rapports techniques  ;

  • participer en liaison avec le CERPAIR à l'étude de validité des batteries  ;

  • participer à la formation des testeurs psychotechniciens.

2.3 Cadre de maîtrise.

À cet échelon, ces personnels possèdent une parfaite connaissance des travaux effectués par les spécialistes élémentaires et supérieurs psychotechniciens/orienteurs.

Ils sont plus particulièrement chargés de  :

  • commander les bureaux de préorientation air (BPA)  ;

  • organiser et contrôler les différentes phases des opérations de sélection, d'évaluation, d'orientation (programme des sessions, communication des résultats, information des candidats)  ;

  • participer aux commissions d'orientation  ;

  • concevoir l'organisation des fichiers de renseignements sur les candidats et les élèves  ;

  • assurer la maintenance du matériel psychotechnique et informatique  ;

  • dispenser l'instruction professionnelle des candidats aux examens de sélection no  2 et no  3  ;

  • participer à l'instruction et au contrôle psychotechnique  ;

  • mener une étude statistique (étude de validité, tests de signification).

3 Connaissances techniques de base, qualités nécessaires.

Les secrétaires doivent posséder une bonne connaissance de la langue française.

Étant donné la diversité des emplois qui peuvent leur être confiés ainsi que la complexité et la variété des documents utilisés dans les différents services, l'instruction dispensée en école ne peut comporter une étude détaillée de tous les aspects du secrétariat.

Elle doit viser avant tout à donner aux élèves, avec une connaissance solide de l'organisation de l'armée de l'air et des règles de la correspondance militaire, des habitudes d'ordre et de méthode et le sens de l'organisation. Une telle formation doit permettre aux secrétaires de s'adapter aisément aux différents postes qu'ils sont appelés à occuper.

Ces spécialistes amenés par leur emploi à connaître des documents secrets ou des dossiers relevant des services de chancellerie doivent  :

  • présenter toutes garanties morales et être d'une discrétion exemplaire ;

  • recevoir une instruction particulière concernant la sécurité et la protection du secret, notamment en matière d'utilisation de matériels de bureautique, d'informatique et de transmission des informations.

3.1

Les spécialistes « gestion et administration  » doivent posséder des connaissances techniques de base  :

  • dans le domaine de la comptabilité finances ;

  • dans le domaine de la solde ;

  • dans le domaine de la comptabilité des subsistances ;

  • dans le domaine de la comptabilité matières ;

  • dans le domaine de la gestion automatisée des matériels.

Pour les spécialistes élémentaires, les connaissances doivent être essentiellement pratiques de manière à leur permettre de tenir un poste d'exécution dans les bases aériennes.

Pour les spécialistes supérieurs, les postes de responsabilité peuvent comporter des prérogatives de direction d'une section dans les domaines mentionnés ci-dessus ; les connaissances pratiques doivent donc être approfondies et les connaissances théoriques doivent aborder ces domaines au niveau régional et au niveau central.

Pour les cadres de maîtrise, les emplois comportent outre une grande compétence professionnelle, une vue d'ensemble plus large des divers problèmes et de leur environnement, les titulaires étant susceptibles d'assurer, le cas échéant, des fonctions de commandement.

3.2

Les emplois de la spécialité « gestion et administration  » requièrent du personnel recruté, certaines qualités intellectuelles et morales :

  • conscience professionnelle ;

  • probité ;

  • esprit d'organisation et de méthode.

3.1 Connaissances de base.

Générales et particulières sur l'informatique et les ordinateurs, mathématiques.

Méthodes et techniques propres à chacun des domaines d'emploi :

  • architecture des ordinateurs  ;

  • systèmes d'exploitation  ;

  • méthodologies et outils de conception de systèmes d'information  ;

  • méthodologies de réalisation de systèmes informatiques ;

  • langages et outils de développement ;

  • réseaux locaux  ;

  • systèmes de gestion de bases de données  ;

  • sécurité des systèmes d'information  ;

  • outils bureautiques.

3.2 Qualités nécessaires.

Contenu

Esprit d'équipe.

Ouverture d'esprit et goût des relations humaines.

Persévérance.

Esprit d'initiative.

Bonnes facultés d'attention et d'adaptation.

Ordre et méthode.

Goût de la précision et du travail bien fait.

Esprit d'analyse et de synthèse.

Esprit logique, méthodique et critique.

Contenu

Sur le plan moral, des qualités de rectitude et de discrétion sont indispensables. Quelle que soit sa place dans la hiérarchie, le personnel psychotechnicien est tenu à la conservation du secret professionnel et ne peut s'en affranchir que vis-à-vis des autorités désignées par le commandement pour en connaître.

Étant amené à pratiquer des entretiens, le psychotechnicien/orienteur doit avoir un goût certain des contacts humains.

L'exploitation d'un grand nombre de dossiers et de résultats demande rigueur, sens de l'organisation et intégrité.

4 Emplois possibles.

Contenu

Tous postes de secrétariat, y compris les secrétariats techniques et d'opérations.

L'emploi à plein temps dans les tâches de dactylographie, qui ne permet pas l'entretien et le perfectionnement des connaissances acquises au brevet, doit être évité.

Les secrétaires ont vocation à servir dans des bureaux et organismes divers, en particulier ceux traitant :

  • du courrier « arrivée-départ  »  ;

  • d'effectifs ;

  • de personnel et de chancellerie ;

  • d'instruction sol.

Les brevetés supérieurs et cadres de maîtrise couvrent des emplois de responsabilité variable en fonction de l'importance de l'organisme, notamment :

  • adjoint au chef du bureau de gestion du personnel (BGP) ;

  • adjoint au chef du service d'administration du personnel (SAP) ;

  • chef des sections affaires pénales, chancellerie, réserve, instruction et mouvements du BGP ;

  • chef des sections accueil renseignements et gestion cadres du SAP ;

  • chef d'un secrétariat d'unité élémentaire (SUE), d'un secrétariat.

Des emplois, à déterminer par les gestionnaires d'effectifs, peuvent être tenus par des MRT en remplacement des BE pour les tâches simples.

Figure 31. Gestion et administration.

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Contenu

Selon leur niveau de qualification, les psychotechniciens/orienteurs peuvent occuper l'un des postes suivants :

4.1 Qualification élémentaire.

Comptable finances chargé des opérations de solde et indemnités.

Comptable finances chargé des frais de déplacement.

Comptable finances chargé de la comptabilité financières générale.

Comptable matière chargé de la comptabilité des matériels.

Comptable finances chargé de la comptabilité des subsistances.

Comptable matière au service des matériels du commissariat (SMC).

Comptable matière chargé de la tenue du RJ 35 et pièces justificatives de mouvements.

Comptable matière chargé du suivi des matériels à l'unité élémentaire.

4.2 Qualification supérieure.

Chef comptable finances.

Chef comptable matières.

Chef comptable subsistances.

Responsable achats directs dans le commerce local.

Chef de la section comptabilité des matériels.

Gérant d'agence postale air.

4.3 Qualification cadre de maîtrise.

Adjoint à l'officier trésorier.

Adjoint à l'officier des matériels commissariat.

Chef du bureau gestion et contrôle (BGC).

Chef d'atelier dans les centres administratifs territoriaux air (CATA) et les établissements centraux du commissariat de l'air (ETCA).

Chef d'atelier ou adjoint au chef de division au service rémunérations et pensions du commissariat de l'air (SERPECA).

Chef de section dans une direction du commissariat de l'air en région aérienne ou à la direction centrale du commissariat de l'air.

Adjoint au commissaire chargé de l'antenne placée auprès des commandements.

Régisseur d'avances.

Gérant d'agence postale air.

Figure 32. Informatique.

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4.1 Cadre de maîtrise.

Chef de salle d'exploitation.

Analyste programmeur.

Analyste système.

Administrateur de réseaux locaux.

Administrateur de bases de données.

Chef d'équipe de développement.

4.2 Spécialiste supérieur.

Développeur.

Chef de groupe de développement.

Chef d'équipe d'exploitation.

Administrateur de réseau local.

Chef d'équipe de maintenance logicielle et de soutien.

Formateur.

Technicien d'étude « veille technologique ».

4.3 Spécialiste élémentaire.

Développeur.

Opérateur d'exploitation de système informatique.

Technicien de maintenance logicielle et de soutien de système informatique.

4.1 Spécialistes élémentaires.

Ils occupent la fonction de psychotechnicien/orienteur et, à ce titre, sont employés dans l'un des organismes suivants  :

  • centre de sélection de l'armée de l'air, personnel navigant (CSAA, PN) ;

  • école de formation militaire, personnel non navigant (EFM, PNN) ;

  • division orientation (DO) ;

  • centre d'étude et de recherche psychologique air (CERPAIR) ;

  • groupement instruction, école de spécialités techniques (GI, EST) ;

  • bureau de préorientation air (BPA).

4.2 Spécialistes supérieurs.

Ils assument les fonctions de psychotechniciens/orienteurs dans l'un des organismes ci-dessus et éventuellement dans les écoles de l'armée de l'air.

Au sein de la chaîne de recrutement, ils secondent le chef du BPA.

4.3 Cadres de maîtrise.

Conseillers du commandement auprès de :

  • état-major du commandement des écoles de l'armée de l'air (CEAA) ;

  • groupement instruction ;

  • école.

Par ailleurs, ils sont amenés à commander les bureaux de préorientation air. Ils sont aussi employés dans les organismes précités comme chef de division ou de section.

SECTION 2 Monographie d'emploi de la spécialité gestion et administration.

SECTION 3 Monographie d'emploi de la spécialité traitement de l'information.

5 Observations.

En fonction des besoins en personnel, des instructions particulières peuvent autoriser l'accès à la spécialité « traitement de l'information  » à des spécialistes élémentaires et spécialistes supérieurs d'autres spécialités qui, à partir de leur travail personnel, ont atteint un niveau de connaissances en matière informatique pouvant permettre ce changement.  »

Figure 33. Recrutement/orientation.

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SECTION 4 Monographie d'emploi de la spécialité psychotechnicien/orientateur.

3 Connaissances techniques de base et qualités nécessaires.

L'accès à cette spécialité requiert un niveau scolaire initial minimum correspondant à celui des classes terminales de l'enseignement du second degré. Il est préférable que le candidat soit d'origine scientifique.

3.1 Connaissances techniques de base.

3.1.1 Généralités.

Connaissances détaillées de l'organisation de l'armée de l'air et des règles de correspondance militaire.

Utilisation de l'outil informatique et de traitement de texte.

Méthode de classement des documents.

Bonnes connaissances en mathématiques appliquées aux statistiques mais également de la langue française.

Formations et emplois du personnel.

Modalités et chaînes de recrutement.

3.1.2 Les connaissances psychotechniques.

Les systèmes de sélection et d'orientation dans les armées.

La méthode des tests.

La méthode des questionnaires.

Les techniques d'entretien et d'enquête.

L'outil informatique.

Les méthodes statistiques descriptives et mathématiques.

3.1.3 Les connaissances psychologiques de base.

Les méthodes en psychologie.

La personnalité.

La communication.

ANNEXE 14.

Contenu

SPÉCIALITÉ 37.

INSTRUCTION ENCADREMENT.

Contenu

Figure 34. Instruction encadrement.

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Figure 35. Sports.

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CHAPITRE PREMIER

SECTION 1 MONOGRAPHIE GENERALE D'EMPLOI DE LA SPECIALITE SPORTS.

1 Domaine de l'activité.

Les activités dirigées par les spécialistes « sports  » s'exercent dans le domaine de l'initialisation, du perfectionnement, de l'entraînement et du maintien de la condition physique de tout le personnel de l'armée de l'air.

2 Nature des activités.

Les attributions des spécialistes « sports  » sont les suivantes :

  • organisation de la pratique sportive dans les écoles et sur les bases aériennes en fonction des directives relatives à la pratique des activités physiques militaires et sportives ;

  • contrôle de la valeur physique du personnel ;

  • conduite et animation des activités physiques et sportives militaires ;

  • organisation des manifestations sportives ;

  • gestion et suivi des matériels et équipements de sport ainsi que des crédits correspondants ;

  • entretien technique des installations sportives ;

  • secrétariat du service des sports.

3 Connaissances techniques de base.

Le personnel de la spécialité « sports » doit être apte à la pratique intense des activités physiques.

Lors de la désignation en stage de formation, il doit :

  • réunir des conditions techniques ;

  • accomplir des performances physiques minimales dans un certain nombre d'épreuves fixées par des instructions particulières.

Les stages de formation se déroulent à l'école interarmées des sports de Fontainebleau.

4 Emplois possibles.

4.1 Spécialiste élémentaire [moniteur d'entraînement physique et sportif (EPS)].

Le diplôme de moniteur d'entraînement physique et sportif sanctionne l'aptitude technique à :

  • diriger les séances d'entraînement physique qui ne requièrent pas une haute technicité ;

  • participer à l'entraînement des équipes de sports individuels et collectifs ;

  • surveiller les baignades militaires ;

  • contribuer à l'entretien technique des matériels, équipements et installations de sport ;

  • participer au secrétariat des sports et à l'organisation des compétitions sportives.

4.2 Spécialiste supérieur (moniteur chef EPS).

Le diplôme de moniteur chef d'entraînement physique et sportif sanctionne l'aptitude technique à  :

  • organiser l'entraînement physique ;

  • participer au contrôle de la valeur physique du personnel ;

  • organiser les compétitions sportives ;

  • entraîner les équipes de sports individuels et collectifs ;

  • diriger le perfectionnement des moniteurs EPS et des cadres chargés de la conduite de séances de sport au sein des unités ;

  • conduire les séances d'entraînement physique qui requièrent une haute technicité ;

  • assurer le secrétariat du service des sports, le suivi des équipements et matériels sportifs, l'entretien technique des installations sportives.

4.3 Cadre de maîtrise (maître moniteur EPS).

Le maître moniteur EPS est l'adjoint et le conseiller technique de l'officier des sports au sein d'un état-major, d'une école ou d'une base aérienne. Ses attributions portent plus particulièrement sur  :

  • l'application des directives sportives ;

  • l'élaboration des programmes d'entraînement physique et de leur calendrier, ainsi que de ceux du contrôle de la valeur physique du personnel ;

  • l'organisation des manifestations sportives à tous les échelons ;

  • la gestion des matériels et équipements de sports et des crédits correspondants ;

  • la surveillance de l'état des installations et de l'infrastructure sportive ;

  • l'administration, le perfectionnement professionnel et promotionnel des spécialistes « sports » placés sous son autorité.

En principe, le maître moniteur EPS est chef du service des sports, il peut néanmoins assurer la fonction d'officier des sports sur les bases aériennes.

5 Qualifications particulières.

Des qualifications particulières déterminées en fonction des besoins spécifiques de l'armée de l'air sont ouvertes aux spécialistes « sports » ainsi qu'au personnel des autres spécialités dans les conditions fixées ci-après.

Ces qualifications portent sur cinq disciplines :

  • escrime ;

  • ski et alpinisme ;

  • natation ;

  • sports de combat ;

  • sports aériens (vol à voile et parachutisme).

Les détenteurs de ces qualifications sont chargés, en plus de leurs attributions dans la spécialité d'origine, de l'organisation de toutes les activités se rapportant à la discipline optionnelle.

5.1 Escrime.
5.1.1 Prévôt d'escrime.

Cette qualification est donnée au moniteur EPS ayant suivi avec succès la première année de formation de maître d'escrime à l'école interarmées des sports de Fontainebleau.

Emploi possible : moniteur EPS, spécialiste escrime dans un service des sports.

5.1.2 Maître d'escrime.

Le stage de formation dure deux ans à l'école interarmées des sports de Fontainebleau ; il est ouvert aux seuls spécialistes « sports » et comprend :

  • le diplôme de moniteur chef EPS et le brevet d'État d'éducateur sportif option escrime du 1er degré la première année ;

  • la partie spécifique du brevet d'État option escrime du 2e degré la deuxième année.

Outre les tâches dévolues au moniteur chef EPS, le maître d'escrime est chargé de l'organisation des activités se rapportant à l'escrime au sein d'un service des sports ;

  • enseignement, perfectionnement et entraînement ;

  • organisation des compétitions ;

  • direction et gestion d'une salle d'escrime.

5.2 Ski et alpinisme.
5.2.1 Moniteur de ski et alpinisme.

Cette qualification est ouverte au breveté élémentaire EPS ayant suivi avec succès le stage de formation de moniteur de ski de l'armée de l'air.

La formation est effectuée au cours des deux stages « hiver  » et « été  » organisés à l'école militaire de haute montagne de Chamonix.

L'activité de ces spécialités s'exerce dans les domaines suivants :

  • enseignement du ski et de l'alpinisme  ;

  • encadrement des stages de ski et de montagne  ;

  • entretien des matériels de ski et de montagne.

Emplois possibles :

  • moniteur EPS spécialiste ski dans un service des sports  ;

  • moniteur de ski et alpinisme dans un centre de montagne de l'armée de l'air.

5.2.2 Moniteur chef de ski et alpinisme.

Qualification ouverte aux spécialistes supérieurs de la spécialité « sports » titulaires de la qualification de moniteur de ski et alpinisme.

La formation organisée à l'école militaire de haute montagne de Chamonix comprend deux stages :

  • chef de détachement «  hiver  » ;

  • chef de détachement «  été  ».

La réussite aux deux stages conditionne l'attribution du diplôme de moniteur chef de ski et d'alpinisme qui permet au titulaire d'assurer :

  • la direction et l'organisation des stages de ski et de montagne ;

  • la constitution et l'instruction des équipes de secours en montagne  ;

  • le perfectionnement des moniteurs de ski et alpinisme placés sous son autorité  ;

  • la gestion des matériels et équipements de ski et de montagne.

Emploi possible : moniteur chef de ski et alpinisme dans un centre de montagne de l'armée de l'air.

5.3 Natation.
5.3.1 Surveillance aquatique.

Cette qualification est ouverte à tous les spécialistes élémentaires et supérieurs de toutes les spécialités.

Elle s'obtient après réussite au brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique délivré par la protection civile.

L'activité principale s'exerce sur la surveillance des piscines et des baignades.

Emploi possible : surveillance des piscines des écoles et des bases aériennes.

5.3.2 Maître nageur.

Cette qualification est ouverte aux spécialistes supérieurs de la spécialité « sports  » titulaires du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique.

La formation s'effectue au cours d'un stage organisé à l'école interarmées des sports et sanctionné par le brevet d'État d'éducateur sportif du 1er degré des activités de la natation.

Les titulaires de cette qualification peuvent assurer  :

  • l'enseignement de la natation ;

  • l'entraînement à la compétition de natation ;

  • la surveillance des piscines, des baignades ou des plans d'eau aménagés ;

  • l'organisation des compétitions de natation.

Emploi possible : responsable du fonctionnement des piscines des écoles et des bases aériennes.

5.4 Sports de combat.
5.4.1 Moniteur sport de combat.

La qualification moniteur sport de combat est ouverte à tous les personnels des spécialités de l'armée de l'air titulaires du brevet d'État d'éducateur sportif du 1er degré option judo, karaté, boxe, lutte, etc.

Ces moniteurs ont pour rôle d'animer les activités se rapportant à la discipline optionnelle.

Emploi possible : moniteur des sections judo, karaté… des écoles et bases aériennes.

5.4.2 Instructeur de combat corps à corps.

Cette qualification est ouverte :

  • aux moniteurs chefs EPS ayant choisi l'option «  sports de combat » au cours de leur formation supérieure ;

  • aux spécialistes élémentaires et supérieurs de la spécialité « fusiliers commandos ».

La formation s'effectue au cours d'un stage organisé à l'école interarmées des sports de Fontainebleau.

Le diplôme d'instructeur de combat corps à corps sanctionne l'aptitude à conduire l'instruction corps à corps au sein :

  • des écoles et des bases aériennes pour les moniteurs chefs EPS ;

  • des unités relevant du groupement des fusiliers commandos de l'air pour les spécialistes « fusiliers commandos ».

5.5 Sports aériens.

Les qualifications de pilote remorqueur, d'instructeur de vol à voile, de vol moteur et de parachutisme sont ouvertes à tous les spécialistes élémentaires et spécialistes supérieurs de toutes les spécialités.

La qualification est obtenue après avoir suivi avec succès :

  • les épreuves de contrôle en vol d'aptitude au pilotage des avions remorqueurs  ;

  • le stage d'instructeur vol à voile ou vol moteur organisé par le service de la formation aéronautique  ;

  • les épreuves du moniteur fédéral ou du brevet d'État d'éducateur sportif du 1er degré de parachutisme.

    Les détenteurs de ces qualifications peuvent trouver emploi au sein des sections « vol à voile », vol moteur et de parachutisme de l'armée de l'air.

Emploi possibles :

  • vol à voile ; section « air  » de vol à voile (SAVV)  ; centre de vol à voile de l'armée de l'air  ;

  • vol moteur  : sections des clubs sportifs  ;

  • parachutisme  : section « air  » de parachutisme sportif (SAPS).

ANNEXE 15.

Contenu

SPÉCIALITÉ 38.

RESTAURATION-HÔTELLERIE.

Figure 36. Restauration-hôtellerie.

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Contenu

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DE LA SPÉCIALITÉ RESTAURATION-HÔTELLERIE.

1 Définition et domaine d'activité.

Le rôle des spécialistes restauration-hôtellerie est d'assurer la gestion et le bon fonctionnement des mess, cercles, foyers et organismes rattachés dans les domaines de :

  • la préparation des repas ;

  • la composition des menus ;

  • la réalisation et l'utilisation des approvisionnements ;

  • la comptabilité des organismes ;

  • l'utilisation rationnelle des matériels ;

  • la présentation du personnel et des locaux ;

  • l'instruction du personnel ;

  • l'organisation du travail ;

  • l'hygiène et la sécurité.

2 Conditions particulières de recrutement et d'instruction.

Ces emplois requièrent de la part des personnels certaines qualités physiques et morales :

  • constitution et santé robustes ;

  • sens développé de la propreté et de l'hygiène corporelle ;

  • honnêteté ;

  • esprit d'équipe ;

  • sens de l'économie et des intérêts de la collectivité à laquelle ils appartiennent ;

  • aptitude à apprécier la gestion d'un organisme.

3 Nature de l'activité par niveau de qualification.

3.1 Spécialiste élémentaire.

À l'issue du stage de formation, le spécialiste élémentaire doit pouvoir  :

  • confectionner et cuire repas et pâtisseries ;

  • composer des menus en fonction :

    • des valeurs nutritives ;

    • des règles de diététique et d'hygiène alimentaire ;

    • des catégories de personnel à nourrir ;

    • d'un prix de revient préétabli ;

  • déterminer quantitativement et qualitativement les denrées à utiliser  ;

  • présenter les mets.

De plus, il doit posséder des connaissances concernant :

  • l'hygiène du personnel, des locaux et des matériels  ;

  • la sécurité du travail  ;

  • l'utilisation et l'entretien des matériels de cuisine  ;

  • l'approvisionnement (réception, stockage, conservation des denrées) ;

  • le fonctionnement des points de vente et du service de l'hôtellerie.

Il doit également posséder quelques notions relatives à la gestion et à la comptabilité des organismes nourriciers, plus particulièrement en ce qui concerne le calcul des coûts «  denrées  » des repas. Il doit aussi être à même de bien comprendre les différents renseignements concernant les résultats de gestion apparaissant sur les documents comptables.

Outre sa fonction de cuisinier et selon ses aptitudes, le spécialiste élémentaire peut être appelé à diriger une cuisine. Pour ce faire, il doit posséder quelques connaissances sur les règles régissant les différentes catégories de personnel, quelques notions sur l'organisation du travail et sur les relations humaines dans le milieu de la restauration collective.

3.2 Spécialiste supérieur.

À l'issue du stage de formation le spécialiste supérieur doit, outre les attributions du spécialiste élémentaire, pouvoir :

  • appliquer les règles de fonctionnement et de gestion des organismes nourriciers, des foyers, des cercles et des services d'hébergement de l'armée de l'air  ;

  • contrôler et coordonner l'activité et l'instruction du personnel  ;

  • effectuer toutes opérations consécutives à la détention des fonds, marchandises et matériels  ;

  • appliquer les procédures de ravitaillement : modalités, surveillance de l'approvisionnement et contrôle des magasins, points de vente et de la réception des denrées.

Il doit également posséder des connaissances sur  :

  • l'organisation rationnelle du travail en cuisine  ;

  • la législation du travail (lois sociales)  ;

  • le service de table (présentation, règles de savoir-vivre, préséance) ;

  • les principes et les méthodes de la restauration des collectivités ;

  • les ressources offertes par l'industrie agroalimentaire.

Outre ses fonctions de chef de cuisine, le spécialiste supérieur peut être désigné pour assumer les fonctions de gérant d'un organisme de moyenne importance.

3.3 Cadre de maîtrise : gérant.

Le cadre de maîtrise assume normalement les fonctions de gérant d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes.

À ce titre, il supervise toutes les activités du personnel de la branche «  restauration-hôtellerie  ».

Le cadre de maîtrise doit donc posséder l'ensemble des connaissances exigées aux différents niveaux de la spécialité.

Ses fonctions nécessitent une connaissance approfondie des règles concernant l'organisation et le fonctionnement des mess, cercles, foyers et organismes rattachés.

Il doit également avoir une bonne connaissance des denrées alimentaires et des règles essentielles concernant les marchés (cahier des charges, appel à la concurrence, choix du fournisseur…).

Le cadre de maîtrise peut être appelé aux fonctions d'adjoint à l'officier chef du service de restauration et d'hôtellerie (SRH). Il peut, s'il est major, exercer celles d'officier chef du SRH.

ANNEXE 16.

Contenu

SPÉCIALITÉ 38.

RESTAURATION-HÔTELLERIE.

Figure 37. Experts en études et fabrications.

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Contenu

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DES EXPERTS EN ÉTUDES ET FABRICATIONS.

1 Nature de l'activité (commune aux trois spécialisations).

Cette activité s'exerce dans les domaines suivants :

1.1 Étude et définition des matériels.

Réalisation de modèles types et, s'il y a lieu, de patrons de base et de gabarits d'allocations pour les études portant sur les cuirs et les textiles.

Suivi de la conception et des études de faisabilité pour les matériels techniques.

Amélioration des modèles existants.

Suivi des expérimentations et essais des matériels techniques du commissariat.

1.2 Surveillance des marchés.

Contrôle, pendant toute la durée des fabrications, de l'application par les industriels des prescriptions techniques régissant les marchés.

Examen des têtes de série en vue de leur approbation.

Surveillance de la fabrication en usine.

Relevé et correction des défauts.

Prélèvement de contrôle pour analyse.

Constatation des événements de nature à influencer l'exécution des marchés (ex.  : causes de retards de livraison).

Rédaction du compte rendu de visite.

1.3 Travaux de contrôle.

Contrôle de la conformité aux modèles types ou aux descriptifs.

Examen général des matériels portant sur :

  • la présentation, les dimensions (pointures ou tailles), le montage ;

  • la qualité apparente de la fabrication ;

  • les essais physiques, chimiques et mécaniques sur les constituants des articles ou appareils présentés ;

  • la rédaction des comptes rendus d'examen et propositions à l'autorité chargée de la réception.

1.4 Travaux de documentation technique.

Rédaction des notices techniques comportant :

  • descriptions détaillées des articles ;

  • définition des matières premières ;

  • dessins d'exécution ;

  • prescriptions de marquage, conditionnement et emballage ;

  • classement des défauts pour le contrôle de qualité.

Rédaction de la partie technique des « cahiers de prescriptions spéciales » pour les appels d'offres.

Participation aux travaux de nomenclature des matériels du commissariat de l'air.

1.5 Enquêtes techniques.

Enquêtes techniques auprès des industriels susceptibles de passer des marchés avec le commissariat de l'air.

Élaboration des données techniques nécessaires à l'instruction des dossiers litigieux.

Enquête en vue de régler les litiges survenant entre l'administration et les fournisseurs, notamment détermination des responsabilités en matières de malfaçons, retards de livraisons, etc.

2 Connaissances techniques de base et qualités nécessaires (communes aux trois spécialisations).

2.1 Instruction générale minimale.

Être titulaire du brevet d'enseignement du premier cycle (BEPC) ou avoir le niveau de seconde.

Experts textiles et experts cuirs : posséder des connaissances élémentaires en physique ou en chimie.

Experts techniques : posséder des connaissances en physique et en mécanique générale et les connaissances de base suivantes  :

Électricité  :

  • courant alternatif et continu  ;

  • moteurs électriques  ;

  • générateurs et accumulateurs  ;

  • notions de base en électronique.

Mécanique  : notions sur le fonctionnement des moteurs thermiques et leur emploi.

2.2 Qualités nécessaires.

Personnalité et valeur morale.

Honnêteté et fermeté de caractère.

Aptitude à la réaction et à l'analyse.

Esprit de méthode.

Très bonnes éducation et présentation.

2.3 Domaine d'activité (commun aux trois spécialisations).

Étude et définition des matériels.

Surveillance des marchés en cours d'exécution.

Travaux de contrôle en vue de la réception des livraisons.

Travaux de documentation technique.

Enquêtes techniques.

3 Emplois possibles.

À l'issue de leur stage en école pour les experts textiles ou cuirs, et de leur réussite au concours pour les experts techniques, ces spécialistes sont susceptibles d'être affectés :

  • 1. À la direction centrale du commissariat de l'air, sous-direction «  matériel-établissement  ».

  • 2. Au service d'étude et d'approvisionnement du matériel du commissariat de l'air (SETAMCA).

Au sein de ce service :

  • a).  Pour les experts textiles : dans les groupes « études et réalisations textiles  » ou «  études et réalisation confection  », selon les besoins en personnel des groupes concernés et des desiderata des intéressés.

  • b).  Pour les experts cuirs : dans le groupe «  études et réalisations cuirs et matériels divers  ».

  • c).  Pour les experts techniques : dans le groupe « études et réalisations des matériels techniques du commissariat  ».

En tant que brevetés supérieurs les experts sont utilisés comme techniciens dans les équipes qui composent les sections.

Au niveau du cadre de maîtrise, ils deviennent chefs d'équipe ou chefs de section et sont susceptibles d'être adjoints aux chefs de groupe ; leur action porte alors plus particulièrement sur :

  • l'encadrement et la surveillance des experts, brevetés supérieurs ;

  • l'étude des matériels, la rédaction des documents techniques et de la nomenclature ;

  • la coordination de l'instruction des experts nouvellement affectés.

3

Dans un des établissements du commissariat de l'air (ETCA), où ils sont notamment chargés :

  • des réceptions qualitatives et quantitatives des matériels ;

  • d'apporter leur concours aux organismes régionaux du service et aux bases aériennes.

4 Observations.

Les trois spécialités ne comportent pas de niveau élémentaire (BE). Le recrutement est opéré selon les modalités suivantes  :

4.1 Experts textile, confection et cuirs.

Le recrutement se fait par concours de sélection commun à ces deux spécialités parmi les candidats ayant déjà la qualification BE dans toutes les autres spécialités et remplissant les conditions particulières suivantes  :

  • avoir entre cinq et dix ans de service et posséder les conditions requises pour être présélectionnés CS, dans la spécialité d'origine ;

  • les notes annuelles, partie A, doivent être très au-dessus de la moyenne ; toute note négative dans la partie C étant considérée comme éliminatoire ;

  • les candidats reçus à l'examen de sélection particulier se verront attribuer la qualification supérieure S 2 par équivalence.

4.2 Experts techniques.

Les conditions particulières sont identiques. Toutefois lors de l'examen de sélection particulière, les épreuves de « physique et chimie  » sont remplacées par des épreuves de « physique et mécanique générale  » de même niveau.

4.3 Clause médicale.

Le daltonisme est une cause d'élimination.

ANNEXE 17.

SECTION 1 Monographie générale pour la spécialité infirmier

(personnel recruté avant sept. 1993).

1 Domaine d'activité.

La spécialité santé (sous-spécialité «  infirmier  ») participe, sous l'autorité du médecin, au fonctionnement des services médicaux des bases aériennes et des autres formations de l'armée de l'air ainsi qu'au fonctionnement des établissements ou organismes du service de santé des armées dans lesquels il peut recevoir une affectation.

Il participe aux dispositifs de soutien médical mis sur pied à l'occasion des opérations extérieures aussi bien au profit des unités de l'armée de l'air projetées qu'au profit des groupements de forces notamment en s'intégrant aux structures spécialisées dans la prise en charge, la mise en condition et le convoyage des blessés justiciables d'une évacuation sanitaire par voie aérienne.

Il participe donc aux actions de médecine préventive ou curative nécessaires à la surveillance médicale, au traitement et d'une façon plus générale, au maintien en bonne santé des militaires, du personnel civil ressortissant du ministère de la défense et éventuellement de leurs familles.

2 Nature de l'activité.

2.1

Dans ce vaste domaine d'activité, les tâches confiées aux spécialistes santé, filière infirmier, sont diverses :

  • mise en œuvre des prescriptions thérapeutiques au profit des malades et blessés confiés au service de santé ;

  • application des règles d'hygiène, de prophylaxie et d'éducation sanitaire ;

  • surveillance médico-physiologique du personnel navigant et prévention des accidents ;

  • mise en œuvre des secours d'urgence et du service médical de piste ;

  • convoyage des malades et blessés par voie aérienne ;

  • participation aux fonctions administratives (secrétariat médical, gestion des matériels et des médicaments).

Selon le degré de spécialisation atteint en cours de carrière, le personnel «  infirmier  » peut être orienté vers des tâches spécifiques de sélection, expertise, recherche, médecine hospitalière ou administration du service.

2.2

Les attributions confiées aux spécialistes santé, sous-spécialité infirmier, varient, dans leur étendue et leurs responsabilités, selon le niveau de qualification atteint.

2.2.1 Spécialiste élémentaire.

Le spécialiste élémentaire accomplit des tâches d'exécution, essentiellement dans les domaines suivants :

  • soins courants prescrits par le médecin et ne nécessitant que l'utilisation de techniques ou d'une instrumentation simples, dans la limite des gestes professionnels autorisés ;

  • soins d'urgence, en cas d'accident et en particulier d'accident aérien  ;

  • participation aux évacuations sanitaires par voie aérienne  ;

  • surveillance et entretien des matériels simples  ;

  • participation à des travaux élémentaires de secrétariat et de comptabilité  ;

  • mise en œuvre, sous contrôle du médecin, des matériels de stérilisation, de laboratoire et de physiothérapie.

2.2.2 Spécialiste supérieur.

Le spécialiste supérieur assure, sous sa responsabilité, sur prescription médicale et dans la limite de compétence qui lui est reconnue du fait de sa formation, les soins qui lui sont confiés avec la collaboration des spécialistes élémentaires qu'il encadre et vis-à-vis desquels il exerce une action de formation permanente ; il possède une bonne connaissance des moyens de réanimation et peut assurer le convoyage des malades et des blessés ; il participe comme exécutant qualifié ou comme chef d'équipe aux activités du service de santé dans les domaines de l'hygiène, de la prophylaxie et de la médecine collective ; il participe à la mise en œuvre d'appareillages spécialisés (électrocardiographe, électroencéphalographe, matériels de respiration assistée…) ; il est en mesure d'effectuer tous les travaux de secrétariat et de gestion d'un service médical.

2.2.3 Cadre de maîtrise.

Le cadre de maîtrise exerce ses attributions dans l'ensemble des secteurs d'activité : soins, service d'urgence, hygiène, prophilaxie, médecine collective, formation continue des personnels, préparation à la mobilisation, administration, gestion des matériels.

3 Connaissances techniques de base, qualités nécessaires.

Les connaissances techniques de base indispensables au personnel de la spécialité « santé  », filière infirmier, doivent lui permettre de seconder efficacement les médecins dans tous les aspects de leur activité. Elles concernent essentiellement le domaine paramédical (anatomie, physiologie, pathologie, thérapeutique, hygiène et médecine collective, secours d'urgence, médecine aéronautique) et accessoirement le domaine administratif (secrétariat médical, gestion des matériels et des médicaments).

Outre une nette motivation, le personnel de la branche de spécialité santé doit posséder conscience, discrétion, esprit d'équipe, sérieux et un niveau intellectuel suffisant.

4 Emplois possibles.

4.1 Spécialiste élémentaire.

Formé aux tâches d'exécution, l'infirmier spécialiste élémentaire est, en règle générale, affecté à un service médical de base aérienne  : il y occupera successivement des fonctions diversifiées lui permettant de compléter sa formation initiale, sous la responsabilité et sous l'autorité directe d'un spécialiste supérieur, notamment en salle de soins, en secteur des malades admis au service médical, en secteur pharmacie-matériels ou en secrétariat.

4.2 Spécialiste supérieur.

Le spécialiste supérieur peut occuper un emploi :

  • soit au niveau local : service médical de base aérienne où il sera chef d'une cellule fonctionnelle (salle de soins, de visite ou de malades, etc.) ;

  • soit au niveau régional : direction du service de santé en région aérienne ;

  • soit au niveau central  : centres d'expertise et centre principal d'expertise médicale du personnel navigant (CEMPN, CPEMPN), institut de médecine aérospatiale du service de santé des armées (IMASSA) à Brétigny et laboratoire d'études médico-physiologiques (LEMP) à Mont-de-Marsan, hôpitaux d'instruction des armées (HIA) et direction centrale du service de santé des armées (DCSSA).

Le spécialiste supérieur peut ainsi, au cours de sa carrière, parfaire ses connaissances techniques et administratives, et participer aux diverses missions de prévention, soins, expertise, sélection, recherche, administration et direction du service.

4.3 Cadre de maîtrise.

Les infirmiers cadre de maîtrise peuvent occuper le même type d'emplois que ceux ouverts aux spécialistes supérieurs, mais au niveau de responsabilité qui leur est reconnu :

  • à l'échelon local : infirmier major ;

  • à l'échelon régional  : responsables d'un large secteur technique ou chef de secrétariat ;

  • à l'échelon central : emploi de responsabilité technique ou administrative.

5 Qualifications complémentaires.

Des possibilités peuvent être offertes au personnel infirmier en vue de l'acquisition de qualifications par une formation complémentaire sanctionnée par des diplômes ou des certificats à valeur nationale.

5.1 Diplôme d'Etat d'infirmier (DEI).

Ce titre peut être acquis par examen à l'issue d'une formation de trente-six mois à l'école du personnel paramédical des armées (EPPA) de Toulon. L'admission dans cette école est prononcée après préparation et sélection par voie de concours dans certaines conditions (infirmier spécialiste élémentaire depuis plus d'un an) et sous réserve d'être bien noté.

Les emplois susceptibles d'être occupés par ces infirmiers diplômés d'État (IDE) sont ceux des spécialistes supérieurs.

5.2 Spécialisation.

La détention du diplôme d'État permet, en fonction des besoins du service et dans certaines conditions, d'acquérir selon le cas  :

  • le diplôme d'État d'infirmier de bloc opératoire (formation de 9 mois) ;

  • le diplôme d'État d'infirmier anesthésiste (formation de 2 ans) ;

  • la compétence en électrophysiologie (formation de 9 mois).

SECTION 2 Monographie d'emploi du personnel infirmier

(recruté après sept. 1993).

La monographie d'emploi de ce personnel de spécialité 5720 paraîtra ultérieurement. Toutefois, l' instruction provisoire 1107 /DEF/EMAA/BORH/AG du 10 mai 1995 (BOC, p. 3097), relative à la qualification professionnelle et à la délivrance des certificats et brevets au personnel infirmier de l'armée de l'air recruté à compter du 1er septembre 1993, précise :

  • la nouvelle articulation de la sous-spécialité 57XXX «  infirmier  » ;

  • les conditions d'accès aux différents niveaux de qualification ;

  • les modalités de délivrance des certificats et brevets.

Les attributions confiées aux spécialistes santé ainsi que les emplois possibles du personnel ayant acquis le niveau de qualification militaire élémentaire, supérieur ou cadre de maîtrise sont superposables à ceux déjà définis en section I pour des niveaux équivalents.

ANNEXE 18.

Contenu

SPÉCIALITÉ 73.

MUSIQUE.

Figure 39. Musique.

 image_4894.png
 

Contenu

MONOGRAPHIE GÉNÉRALE DE LA SPÉCIALITÉ MUSIQUE.

Le personnel musicien comprend le personnel de la musique de l'air et celui des musiques et fanfares régionales.

Il est recruté uniquement par voie de concours, en général, parmi les premiers prix de conservatoire de musique.

1

Ces concours sont ouverts :

  • au personnel non officier en activité dans l'armée de l'air ;

  • aux musiciens servant par contrat dans les musiques des armées de terre ou de mer qui se trouvent, à la date du concours, dans les six derniers mois de leur lien au service ;

  • aux musiciens civils français ayant satisfait aux obligations légales du service national actif ;

  • aux jeunes Français n'ayant pas encore accompli leurs obligations légales d'activité du service national ou en ayant été dispensés ;

  • la taille exigée des candidats est au minimum 1,65 m.

2 Attributions.

2.1 Spécialiste élémentaire (musicien).

Exécutant dans les musiques et fanfares.

2.2 Spécialiste supérieur (soliste du 1er degré).

Fonction de soliste et d'instructeur du personnel appelé.

2.3 Cadre de maîtrise (soliste du 2e degré).

Fonction de soliste. Il peut être désigné pour remplir les fonctions de sous-chef de musique. Il peut assurer le commandement d'une fanfare.

2.4 Cadre de maîtrise (tambour-major).

Doit assurer le commandement d'une batterie. Instructeur des tambours et clairons.

2.5 Cadre de maîtrise (sous-chef de musique).

Il peut être désigné pour remplir les fonctions de chef de musique. L'accession au brevet de cadre de maîtrise spécialisé sous-chef de musique a lieu uniquement par concours sans exiger le passage par les niveaux élémentaires et supérieurs.

3 Instruction.

Par dérogation aux règles générales, les spécialistes musiciens ne reçoivent qu'une formation militaire réduite, en début de carrière.

Après cette instruction initiale, les musiciens ne suivent plus qu'une instruction professionnelle. Les brevets sont donc accordés uniquement à la suite d'examens musicaux.

4 Observation.

Les conditions de recrutement dans la spécialité sont fixées par l'instruction no 1008/DEF/DPMAA/BEG/LEG du 21 décembre 1992 (BOC, 1993, p. 244).

La qualification professionnelle exigée et les règles de délivrance des certificats et brevets des spécialistes musiciens sont fixées par l' instruction 6600 /DPMAA/4/INST du 30 novembre 1978 (BOC, 1981, p. 705) modifiée.

Annexe 19.

Contenu

(Ajoutée : circulaire du 26/07/2004).

SPÉCIALITÉ 80.

FAMILLE SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION.

Figure 40. Systèmes d'information et de communications.

 image_21879.png
 

Contenu

 

DOMAINES D'EMPLOI DE LA FAMILLE « SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATIONS ».

8001. Systèmes et supports de télécommunications.

8002. Administration et sécurité des systèmes d'information et de communications.

8003. Conception et management des systèmes d'information.

8004. Sécurité des systèmes d'information et de communications.

8005. Systèmes de détection et traitement de l'information.

  Connaissances techniques communes.

Méthode d'étude d'un système, systémique.

Appareils de mesure commun.

Mesure, contrôle des performances de systèmes et interprétation des résultats en électronique et informatique.

Fonctions élémentaires de la logique.

Connaissances générales sur les microprocesseurs.

Ordinateurs et périphériques associés.

Systèmes d'exploitation.

Notions d'optoélectronique, IEM.

Techniques internet et intranet.

Réseaux informatiques, administration réseau.

Sécurité des systèmes d'information et de communications.

Mise en oeuvre des équipements de protection des informations et de communications.

Emploi des logiciels de bureautique, techniques multimédia.

Qualité et contrôle de gestion.

Structures SIC de l'armée de l'air et de la défense.

Notions de processus de logistique technique.

Protection du secret de défense nationale.

Hygiène et sécurité du travail.

Sécurité des matériels.

Systèmes d'énergie secourue et de climatisation.

Réglementation et documentation technique.

SECTION 1.

 

DOMAINE D'EMPLOI DES SPÉCIALISTES 8001 « SYSTÈME ET SUPPORT DE TÉLÉCOMMUNICATIONS ».

Contenu

SECTION 2.

 

DOMAINE D'EMPLOI DES SPÉCIALISTES 8002 « ADMINISTRATION DES SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATIONS ».

Contenu

SECTION 3.

 

DOMAINE D'EMPLOI DES SPÉCIALISTES 8003 « CONCEPTION ET MANAGEMENT DES SYSTÈMES D'INFORMATION ».

Contenu

SECTION 4.

 

DOMAINE D'EMPLOI DES SPÉCIALISTES 8004 « SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATIONS ».

Contenu

SECTION 5.

 

DOMAINE D'EMPLOI DES SPÉCIALISTES 8005 « SYSTÈME DE DÉTECTION ET TRAITEMENT DE L'INFORMATION ».

1 Domaine d'activité.

Contenu

Ensembles de télécommunications radio et équipements associés.

Ensembles de télécommunications hertziennes et équipements associés.

Ensembles de télécommunications spatiales et équipements associés.

Ensembles de transmissions filaires, optiques et équipements associés.

Réseaux informatiques et équipements associés (matériels, protocoles, services communs clients, …).

Systèmes d'exploitation.

Équipements de traitement de données.

Systèmes de transmission de données.

Systèmes de commutation.

Systèmes de multiplexage.

Équipements terminaux d'usagers.

Configuration des équipements de protection des informations (cryptologie).

Génération et distribution de l'heure.

Équipements de sonorisation.

Enregistreurs/lecteurs.

Alarmes et télésurveillance (caractéristiques des supports de transmissions).

Appareils de mesure et bancs de maintenance.

Systèmes de transmission vidéo, vidéo conférence.

Logistique technique.

Formation.

Contenu

Sécurité des systèmes d'information.

Formation.

Réseaux informatiques.

Systèmes d'exploitation.

Supervision, gestion, administration des réseaux de télécommunications et systèmes d'information.

Supervision et administration de systèmes et réseaux informatiques.

Supervision et administration des services communs intranet.

Assistance utilisateur.

Administration de passerelles et d'architectures de sécurité.

Exploitation de la messagerie formelle.

Contenu

Réseaux informatiques.

Systèmes d'exploitation.

Ordinateurs et périphériques.

Maîtrise d'ouvrage informatique.

Conception, réalisation, mise en oeuvre, maintenance de systèmes d'information.

Expertise logicielle.

Administration de données.

Administration de base de données.

Administration des systèmes d'exploitation et des applications.

Administration des systèmes d'information.

Animation et création de sites web.

Sécurité des systèmes d'information.

Formation.

Contenu

Cryptologie.

Articles contrôles de la sécurité des systèmes d'information (diffusion et gestion, élaboration de clefs de chiffrement).

Sécurité informatique.

Lutte contre les signaux parasites compromettants.

Lutte informatique défensive.

Réglementation SSI.

Administration de la sécurité des réseaux sensibilisation, formation SSI.

Contenu

Capteurs radar.

Extracteurs et calculateurs de traitement de l'information.

Environnement informatique.

Transmissions de données.

Visualisation des informations.

Équipements d'aide à la navigation et à l'atterrissage.

Équipements de guerre électronique.

Équipement de maintenance.

Systèmes d'exploitation.

Configuration des équipements de protection des informations (cryptologie) spécifiques aux matériels.

Appareils de mesure et bancs de maintenance spécifiques.

Logistique technique.

Formation.

2 Nature des activités.

Contenu

Mise en oeuvre et maintenance des ensembles fixes et mobiles, et des matériels associés, relevant du domaine des télécommunications spatiales, hertziennes, radio, filaires ou optiques.

Réalisation et remise en état d'installations de télécommunications.

Paramétrage des réseaux supports, des commutateurs, des calculateurs, des périphériques,…

Mesures de performances et analyse des anomalies des réseaux supports.

Maintenance des équipements et éléments de réseaux informatiques.

Gestion de parc.

Mise en oeuvre et maintenance des installations de sonorisation.

Transport des alarmes et télésurveillances.

Traitement des alarmes des équipements d'environnement associés aux systèmes de télécommunications (énergie, climatisation).

Contrôle et application des procédures de remise en état des dispositifs de protection des installations de télécommunications contre les courants forts.

Paramétrage et maintenance des équipements de sécurité des systèmes d'information.

Confection et modification de matériel selon les directives ou instructions techniques.

Mise en oeuvre des bancs de maintenance, analyseurs et appareils de qualification des réseaux support.

Participation à la définition d'architectures télécommunications.

Contenu

Analyse technique et développement d'un système d'information.

Participation à l'analyse de conception d'un système d'information.

Rédaction et mise à jour des dossiers de réalisation, d'exploitation et d'utilisation d'un système informatique.

Mise à niveau et administration de systèmes d'exploitation.

Administration de données ou de base de données.

Administration de systèmes d'information.

Maintenance logicielle corrective et évolutive.

Assistance technique et fonctionnelle aux utilisateurs.

Mise en oeuvre et contribution à la rédaction des procédures d'exploitation et de sécurité.

Participation à la rédaction de cahier des charges et spécifications techniques.

Participation au contrôle de la maîtrise d'oeuvre industrielle.

Administration de site (Webmestre).

Élaboration, réalisation et validation de mécanismes de sécurité.

Réalisation d'architecture du site web.

Gestion de configuration logicielle.

Sécurisation de serveurs, de services et de sites applicatifs.

Contenu

Mise en oeuvre, exploitation, administration et soutien des systèmes et réseaux cryptographiques.

Élaboration des clés et mise à la clef.

Contrôle SSI.

Éradication des infections informatiques.

Formation SSI des OSSIU, sensibilisation SSI des usagers.

Définition, actualisation et mise en oeuvre des procédures d'exploitation de sécurité (PES).

Exploitation et gestion des articles contrôlés de la sécurité des systèmes d'information (ACSSI) et des articles suivis en gestion locale (ASGLI).

Gestion des demandes d'accès à la SSI (DASSI).

Exploitation, élaboration, réalisation et validation de mécanismes de sécurité.

Exploitation des remontées d'alarmes d'incident de sécurité.

Réalisation et exploitation d'audits de sécurité, de visites d'aptitudes à la SSI, de tests intrusifs et validation des moyens et procédures de protection logiques.

Définition des politiques de sécurité, traduction dans les architectures et paramétrages des logiciels associés.

Contenu

Mise en oeuvre et maintenance des ensembles radar panoramiques d'acquisition de site, tridimensionnels, fixes, semi-fixes ou mobiles, veille spatiale et trans-horizon.

Mise en oeuvre et maintenance des ensembles d'identification, émetteurs, récepteurs, boîtiers de commande, cryptage et décryptage.

Mise en oeuvre et maintenance des équipements synchronisateurs (génération et distribution).

Mise en oeuvre et maintenance des extracteurs et épurateurs d'information radar, des calculateurs de traitement d'informations radar et des équipements de distribution vidéo avec les ensembles de visualisation en service.

Exploitation de l'environnement informatique spécifique associé aux matériels et reconfiguration.

Prise en compte des ensembles de transmissions de données numériques, des liaisons spécialisées.

Mise en oeuvre et maintenance des balises, équipements de radionavigation et des aides à l'atterrissage.

Contrôle et application des procédures de remise en état des dispositifs de protection des installations de détection et de traitement de l'information contre les courants forts.

Confection et modification de matériel selon les directives ou instructions techniques.

Mise en oeuvre des bancs de maintenance, analyseurs et appareils de qualification des matériels spécifiques.

Traitement des alarmes des équipements d'environnement associées aux systèmes de détection et de traitement de l'information (énergie, climatisation).

3 Connaissances techniques.

3.1 Connaissances techniques de base.

Contenu

Ces connaissances sont définies en préambule.

Contenu

Ces connaissances sont définies en préambule.

3.2 Connaissances techniques particulières.

Contenu

Étude de quadripôles.

Fonctions de l'électronique (alimentation, calcul analogique, filtrage, génération de signaux, amplification,…).

Chaînes de télécommunications.

Mise en oeuvre et maintenance micro-informatique, réseaux, éléments de réseaux et intranets.

Protocoles réseaux.

Numérisation du signal.

Systèmes de transmissions spatiales.

Télécommandes radio.

Modulation/démodulation, émission/réception radio.

Supports de transmission (câbles, RP 2, optique, normes, radioélectriques…).

Réseaux multiservices.

Multiplexage, commutation, signalisation et réseau téléphonique.

Émission/réception hertzienne numérique.

Mesures radioélectriques.

Systèmes télégraphiques.

Chaînes de sonorisation, enregistrement du son.

Système de génération et de distribution de l'heure.

Contenu

Numérisation du signal.

Propagation des ondes.

Supports physiques de transmission.

Protocoles réseaux.

Architectures SIC.

Techniques de recherche de pannes informatiques, réseaux et intranets.

Interconnexion des réseaux.

Analyse des performances des systèmes et des réseaux.

Administration de systèmes.

Droit de l'informatique.

Droit de l'information.

Procédures radiotéléphoniques et fonctionnement d'une station radio et satellite.

Procédures télégraphiques.

Fonctionnement des centres nationaux et locaux d'administration des SIC.

Principes et méthodes de guerre électronique.

Contenu

Méthodologie et outils de conception de systèmes d'information.

Méthodologies de modélisation et de réalisation de systèmes informatiques.

Conduite de projet.

Architecture de systèmes informatiques.

Rédaction de spécifications techniques.

Droit de l'informatique.

Droit de l'information.

Infocentre.

Langages, méthodes et outils de développement.

Développement de bases de données.

Techniques de dépannage informatique, réseaux et intranets.

Maintenance logicielle.

Interconnextion des réseaux.

Analyse des performances des systèmes d'information.

Gestion de données et bases de données.

Administration de systèmes d'exploitation.

Techniques d'expertise, de vigilance et de lutte informatique défensive.

Anglais technique.

Contenu

Organisation de la filière SSI.

Normalisation et réglementation SSI.

Gestion et comptabilité du chiffre.

Procédés de chiffrement.

Étude et paramétrage des principaux ACSSI.

Principes de création des clefs et fonctionnement d'un centre d'élaboration des chefs.

Techniques de protection contre les SPC.

Techniques d'expertise, de vigilance et de lutte informatique défensive.

Nota.

Les connaissances techniques particulières précitées complètent celles acquises lors du certificat élémentaire commun aux administrateurs et spécialistes sécurité (cf. section 2 : domaine d'emploi des spécialistes « administration des systèmes d'information et de communications »).

Contenu

Connaissances sur les systèmes d'exploitation, l'analyseur logique, les périphériques d'un système informatique.

Étude de quadripôles.

Fonctions de l'électronique (alimentation, calcul analogique, filtrage, génération de signaux, amplification, …).

Numérisation du signal.

Modulation/démodulation, émission/réception radioélectrique.

Supports physiques de transmission (câbles, optique, normes, radioélectriques, …).

Mesures radioélectriques.

Connaissances sur les synthétiseurs, les systèmes d'enregistrement.

Analyse des performances des systèmes de détection et de restitution.

Principes de fonctionnement des systèmes de radionavigation et d'aides à l'atterrissage.

Anglais technique.

3.1 Connaissances de base.

Contenu

Ces connaissances sont définies en préambule.

Contenu

Ces connaissances sont définies en préambule.

Contenu

Ces connaissances sont définies en préambule.

4 Emplois possibles.

4.1 Cadre de maîtrise.

Contenu

Chef ou adjoint de site télécommunications.

Chef de division.

Chef ou adjoint de COSIC ou de supervision nationale.

Chef d'atelier ou de section.

Chef d'équipe de mesures de signaux IEM ou SPC.

Contrôleur technique, maître d'oeuvre.

Emploi dans un bureau technique, en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu

Chef ou adjoint de site télécommunications.

Chef de division.

Chef ou adjoint de COSIC ou de supervision nationale.

Chef d'exploitation, de supervision ou d'administration SIC.

Chef de section.

Emploi dans un bureau technique, en état-major ou direction.

Instructeur.

Contenu

Chef de salle d'exploitation.

Analyste programmeur.

Analyste système.

Administrateur de systèmes d'exploitation.

Administrateur de base de données.

Chef d'équipe de développement.

Assistant maîtrise d'ouvrage informatique.

Chef de projet maîtrise d'oeuvre informatique.

Emploi en état-major ou direction.

Webmestre.

Instructeur.

Adjoint chef d'équipe lutte informatique.

Contenu

Chef de division.

Chef de section.

Gestionnaire ACSSI.

Contrôleur SSI.

Adjoint au chef d'une équipe d'audit, de recette SSI ou de lutte informatique.

Instructeur.

Contenu

Chef ou adjoint de site détection ou traitement de l'information.

Chef de division.

Chef ou adjoint de COSIC de centre de détection (STPO).

Chef d'atelier ou de section.

Chef d'équipe de mesures de signaux IEM ou de protection contre les rayonnements dangereux.

Contrôleur technique, maître d'oeuvre.

Emploi dans un bureau technique, en état-major ou direction.

Instructeur.

4.2 Spécialiste supérieur.

Contenu

Adjoint au chef de site télécommunications.

Chef d'atelier ou de section de faible importance.

Chef d'équipe.

Chef ou adjoint d'équipe de mesures de signaux IEM ou SPC.

Instructeur.

Emploi dans un bureau technique, en état-major ou direction.

Membre centre d'analyse ou d'équipe maîtrise de l'information (audit ou lutte informatique défensive).

Contenu

Adjoint au chef de site télécommunications.

Chef de cellule ou de section de faible importance.

Chef d'équipe d'exploitation, de supervision ou d'administration SIC.

Superviseur ou administrateur de systèmes d'exploitation.

Assistance à l'utilisateur.

Emploi dans un bureau technique, en état-major ou direction.

Instructeur.

Membre centre d'analyse ou d'équipe maîtrise de l'information (audit ou lutte informatique défensive).

Contenu

Assistant au chef de projet de développement.

Chef de groupe de développement.

Développeur.

Chef d'équipe d'exploitation.

Administrateur de systèmes d'exploitation.

Administrateur de bases de données.

Chef d'équipe de maintenance logicielle et de soutien.

Technicien d'étude « veille technologique ».

Emploi en état-major ou direction.

Webmestre.

Membre d'équipe lutte informatique défensive.

Formateur.

Membre centre d'analyse ou d'équipe maîtrise de l'information (audit ou lutte informatique défensive).

Accompagnement du changement.

Contenu

Chef de cellule ou de section de faible importance.

Gestionnaire ACSSI.

Contrôleur SSI.

Membre d'une équipe d'audit, de recette SSI ou de lutte informatique.

Opérateur dans un centre de gestion et diffusion des clefs.

Opérateur dans un centre national ou zonal de gestion de la sécurité.

Assistant utilisateur.

Instructeur.

Contenu

Adjoint au chef de site de détection ou de traitement de l'information.

Chef d'atelier ou de section de faible importance.

Chef d'équipe.

Chef ou adjoint d'équipe de mesures de signaux IEM ou de protection contre les rayonnements dangereux.

Instructeur.

Emploi dans un bureau technique, en étatmajor ou direction.

4.3 Spécialiste élémentaire.

Contenu

Technicien exécutant en équipe ou atelier.

Membre centre analyse ou équipe de maîtrise de l'information (audit ou lutte informatique défensive) sur réseau support.

Formateur.

Contenu

Opérateur, exploitant, superviseur, administrateur SIC.

Superviseur, administrateur de réseaux.

Assistance à utilisateur.

Formateur.

Membre centre d'analyse ou d'équipe maîtrise de l'information (audit ou lutte informatique défensive).

Contenu

Développeur.

Opérateur, technicien d'exploitation de système informatique.

Administrateur de base de données.

Administrateur de systèmes d'exploitation.

Technicien de maintenance logicielle et de soutien de système informatique.

Webmestre.

Formateur.

Spécialiste de déploiement et de mise en oeuvre d'un système informatique.

Assistance technique et fonctionnelle aux utilisateurs.

Membre équipe lutte informatique défensive.

Contenu

Technicien exécutant en équipe ou atelier.

Formateur.

5 Observations.

Contenu

Les spécialistes « 80014 Systèmes et support de télécommunications » peuvent, sur leur demande, changer de filière avant le stage du certificat supérieur. Une instruction particulière fixera les conditions et les modalités de ce changement.

Contenu

Les spécialistes « 80024 Administration SIC » peuvent, sur leur demande, changer de filière avant le stage du certificat supérieur. Une instruction particulière fixera les conditions et les modalités de ce changement.

Contenu

Les spécialistes « 80034 Conception et management des systèmes d'information » peuvent, sur leur demande, changer de filière avant le stage du certificat supérieur. Une instruction particulière fixera les conditions et les modalités de ce changement.

Contenu

Les spécialistes « 80054 Systèmes de détection et de traitement de l'information » peuvent, sur leur demande, changer de filière avant le stage du certificat supérieur. Une instruction particulière fixera les conditions et les modalités de ce changement.

2 Nature de l'activité.

Supervision, administration de systèmes d'information ou de communications.

Installation, supervision, administration de systèmes d'exploitation.

Configuration, supervision, administration des réseaux et des postes de travail associés.

Application des procédures d'exploitation et de sécurité des systèmes d'information et de communications.

Mise à la clef des systèmes et des réseaux.

Supervision d'alarmes environnement.

Conseil, assistance utilisateurs, traitement des incidents de premier niveau.

Suivi de la disponibilité des SIC.

Réalisation d'audits SIC.

Participation aux audits de sécurité SIC.

Participation aux actions de lutte informatique défensive.

Participation à la définition d'architectures SIC.

Chiffrement, déchiffrement et gestion associée à la messagerie formelle.

ANNEXE 20.

Contenu

SPÉCIALITÉS 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 34, 35, 36, 38.

MILITAIRES DU RANG TECHNICIENS.

Contenu

MONOGRAPHIE D'EMPLOI DES MILITAIRES DU RANG TECHNICIENS.

21 Aéronef et vecteur.

21003 Mise en œuvre avions.

L'activité du militaire du rang technicien s'exerce exclusivement dans la mise en œuvre des avions. Les dépannages et les travaux d'entretien ne peuvent pas lui être confiés.

À l'issue de son stage de formation de technicien en école et de la phase pratique d'application, il doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations suivantes :

  • manutention (manœuvre sur terrain non accidenté, levages partiels) ;

  • campement (arrimage, protection) ;

  • pleins, vidanges, purges des circuits, carburant, lubrifiant, liquide hydraulique ;

  • visites journalières, avant vol, après vol (à l'exclusion de point fixe) ;

  • certaines opérations complémentaires (dégivrage au sol, stockage et manutention des roues et des réservoirs pendulaires) ;

  • certains travaux simples relevant de l'entretien élémentaire du service courant (essentiellement : changement de roue et bloc de frein).

Il participe également :

  • au changement de configuration avion interne ou externe ;

  • à certains travaux simples relevant des opérations liées à la mise en œuvre (entretien des roues et des réservoirs pendulaires).

Le militaire du rang technicien « mise en œuvre avions » doit en outre  :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincaillerie, OAE , ingrédients, matériels de servitude et d'environnement associés aux aéronefs ;

  • connaître les règles élémentaires de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant ;

  • tenir à jour, exploiter et signer la documentation semi-permanente de contrôle et de suivi correspondant à son domaine d'activité (forme 11, FME , fiche suiveuse, bon modèle 19, carnet modèle 68…).

21313 Chaudronnerie-soudure avions.

L'activité du militaire du rang technicien s'exerce au sein du NTI 2 de maintenance avion, au niveau des cellules et propulseurs des aéronefs en service dans l'armée de l'air, ainsi que des ensembles de technologie aéronautique composant tout ou partie des matériels d'environnement.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir effectuer de manière autonome  :

  • le découpage, la confection d'éléments simples de remplacement : alliages légers, acier inoxydable, titane, alliages et stratifiés ;

  • l'extraction d'éléments rompus ;

  • la confection de pièces géométriquement simples explicitement prescrites par les manuels de maintenance, les instructions techniques et les circulaires techniques ;

  • l'assemblage ou la réparation par soudure ou rivetage d'éléments déposés.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir par ailleurs  :

  • identifier les outillages, matières premières, quincaillerie, ingrédients, matériels d'environnement associés à son domaine ;

  • connaître et appliquer les règles élémentaires de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi correspondant à son domaine d'activité (forme 13…) ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitudes [fiche matricule (FM ), fiches suiveuses].

21323 Peintre avions.

L'activité du militaire du rang technicien s'exerce au sein du NTI 2 de maintenance avion, au niveau des cellules des aéronefs en service dans l'armée de l'air, ainsi que des ensembles de technologie aéronautique composant tout ou partie des matériels d'environnement.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir exécuter de manière autonome en atelier  :

  • la préparation des peintures et des produits anticorrosion ;

  • la préparation et la protection des surfaces à peindre ;

  • l'application des produits anticorrosion et des peintures.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir par ailleurs :

  • identifier les outillages, matières premières, quincaillerie, ingrédients, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;

  • connaître les principales règles élémentaires de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi correspondant à son domaine d'activité (forme 13…) ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitudes (FM , fiches suiveuses).

22 Systèmes et matériels électroniques.

22253 Installations filaires.

Domaine d'activité.

Lignes de transmission, répartiteurs.

Terminaux d'abonnés.

Systèmes d'information et d'alarmes.

Interphones, sonorisation, télébriefing.

Alimentation d'installation.

Appareils de mesure.

Nature activité.

Mise en œuvre et maintenance élémentaire des matériels inclus dans le domaine d'activité.

Dépannages lignes.

Pose et raccordement de câbles de transmission.

Modification de répartiteurs de circuits.

Mesure de performances sur les équipements de transmission, les câbles et les circuits d'interconnexion.

Surveillance d'ensembles en fonctionnement dans le cadre de ses compétences.

Connaissances techniques de base.

Connaissances générales :

  • mesure et interprétation des résultats en électricité et en électronique ;

  • réglementation et documentation techniques ;

  • règles générales de sécurité (du travail et des matériels).

Connaissances particulières  :

  • circuits de transmission basse fréquence  ;

  • techniques de transmission filaire  ;

  • techniques sur la pose, l'acheminement et le raccordement des circuits filaires  ;

  • principes de base de la téléphonie et de la télégraphie  ;

  • principes de fonctionnement des postes d'abonnés.

Notions sur  :

  • les circuits de transmission  ;

  • sur les systèmes d'information et d'alarme.

Mesures de performances sur les circuits de transmission et les équipements.

Emplois possibles.

Le MRT de la spécialité «  installations filaires » peut être employé comme exécutant dans les activités suivantes :

  • raccordement ou installation de postes téléphoniques, téléimprimeurs, télécopieurs ou modems  ;

  • installation et entretien élémentaire des systèmes d'alarme  ;

  • participation à des chantiers filaires : pose de câbles, réparation, manchonnage, mesures…

23 Armement.

23003 Armement.

Le militaire du rang technicien de la spécialité « armement » est employé principalement sur l'armement et les munitions sol.

Il peut être également employé sur les munitions et les missiles bord pour quelques opérations à l'exclusion de toute intervention sur aéronef.

Domaine d'activité.

Armement et munitions sol en service dans l'armée de l'air :

  • armes légères et d'accompagnement ainsi que leurs accessoires  ;

  • armes de défense sol-air à l'exclusion des systèmes d'armes mettant en œuvre des missiles  ;

  • armement de véhicules d'intervention blindés ;

  • munitions correspondantes  ;

  • artifices.

Matériels de protection NBC en service dans l'armée de l'air.

Munitions et missiles bord :

  • obus, roquettes et bombes d'exercices ou bons de guerre ;

  • missiles d'exercices ou bons de guerre.

Matériels de ciblerie.

Moyens de mise en œuvre, de maintenance et de manutention correspondant aux matériels cités aux paragraphes précédents et en rapport avec la nature de l'activité.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien de la spécialité « armement » doit pouvoir disposer des compétences suivantes :

  • connaître et savoir appliquer :

    • les règles générales de sécurité (sécurité des vols, sécurité du travail, sécurité des matériels) ;

    • les règles de sécurité dans les armureries et au pas de tir ;

    • les règlements relatifs au transport des armes et de leurs recharges ;

    • les règles de sécurité concernant le stockage, la manutention et le transport des munitions et des missiles ;

    • effectuer toutes les opérations d'entretien et de manutention sur les munitions en stock ;

    • assurer l'entretien élémentaire des outillages et des matériels de mise en œuvre, de maintenance et de manutention dont il a la charge ;

    • identifier les rechanges, ingrédients et matières nécessaires à l'entretien des matériels prévus dans son domaine d'activité à partir des documents de ravitaillement et des tableaux de composition.

Il doit pouvoir exécuter de manière autonome :

  • l'entretien 1er et 2e niveau d'intervention :

    • de l'armement sol en service dans l'armée de l'air ;

    • des matériels de protection NBC (sauf parties électroniques et moteurs thermiques) ;

    • des matériels de ciblerie ;

  • l'assemblage des munitions bord à l'exclusion des missiles.

24 Photo.

24003 Photographie.

Le militaire du rang technicien est un spécialiste des prises de vues sol intérieures et extérieures et des travaux de laboratoire.

Domaine d'activité.

Appareils de prise de vues au sol et leurs accessoires, y compris les ensembles vidéo.

Matériels et produits de traitement et de développement des supports photographiques et des films.

Appareils de projection cinématographiques et audiovisuels en service dans l'armée de l'air.

Appareils de reprographie.

Domaine occasionnel : enregistreur de visée.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir :

  • mettre en œuvre et utiliser les appareils photographiques et leurs accessoires en intérieur ou extérieur et en laboratoire ;

  • mettre en œuvre et utiliser les ensembles vidéo et leurs accessoires en intérieur ou extérieur ;

  • effectuer en laboratoire négatif et positif, toutes les opérations de traitement, de développement et d'agrandissement ;

  • effectuer des opérations d'entretien élémentaire sur les matériels photographiques utilisés ;

  • appliquer les règles de stockage pour les films papiers et produits divers utilisés pour la photo ;

  • participer à la mise en œuvre des enregistrements de visée et au développement des films ;

  • être capable d'identifier les rechanges, les outillages, les ingrédients et les matières premières nécessaires dans son domaine d'activité ;

  • connaître les principales règles de sécurité du travail.

25 Environnement et mécanique (matériels sol).

25103 Électrotechniciens.

Domaine d'activité.

L'activité des militaires du rang technicien s'exerce dans les domaines suivants  :

  • équipements électriques des matériels d'environnement et bancs d'essais électriques correspondants ;

  • installations électriques et matériels d'éclairage au sol et de balisage ;

  • groupes électrogènes (partie électrique) ;

  • installations de réfrigération.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir :

  • effectuer les opérations de mise en œuvre et d'entretien élémentaire des matériels d'environnement (vérifications et échanges) ;

  • utiliser les bancs d'essais électriques universels pour matériels roulants ;

  • entretenir les installations de balisage de piste ;

  • effectuer les opérations de mise en œuvre et d'entretien des installations de réfrigération ;

  • entretenir et remettre en état tous types de batteries, hormis celles montées sur avions ;

  • appliquer les règles de sécurité relatives aux travaux sur les installations et matériels électriques ;

  • entretenir les outillages, matériels et équipements dont il a l'usage ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation propre aux matériels utilisés.

Emploi.

Le militaire du rang technicien de la spécialité électrotechnicien est employé dans tous les domaines de sa spécialité sauf installations pour lesquelles il existe un MRT 35143 électricien recruté et formé directement par les bases aériennes.

25203 Véhicules, matériels d'environnement.

Domaine d'activité.

Tous types de véhicules à l'exclusion de leurs installations spécialisées (appareillages spécialisés à fonctionnement électrique, hydraulique, pneumatique), sont exclus notamment les dispositifs particuliers aux véhicules de plate-forme :

  • thermo-soufflantes ;

  • véhicules de levage lourd (P>1,5 t) ;

  • véhicules de distribution et transport de liquide.

Tous types de matériels d'exploitation au sol sauf matériels de traction sur voie ferrée, barrière d'arrêt, centrale électrique, UMPOL , fonctionnement électrique, hydraulique, pneumatique.

Nature de l'activité.

Travaux de service courant.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir :

  • effectuer les opérations classiques de mise en œuvre et d'entretien élémentaire des véhicules et matériels d'exploitation au sol (avec la restriction mentionnée précédemment) ;

  • exécuter les travaux simples d'entretien courant ou à caractère périodique (vidange, graissage, vérifications diverses) ;

  • assurer l'entretien courant des outillages, matériels et équipements de maintenance dont il a la charge.

Travaux d'entretien mineur.

Toutes les opérations de NTI 1 (telles qu'elles sont définies par le RRM 104) peuvent être exécutées par un militaire du rang technicien sous son entière responsabilité, notamment la dépose, la vérification, le nettoyage et le remplacement d'organes, accessoires ou équipements sur véhicules et moteurs thermiques à essence ou diesel.

Travaux liés au service courant et à l'entretien mineur.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir  :

  • établir un relevé des fournitures utilisées lors d'une opération d'entretien élémentaire.

  • connaître les principales règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • exécuter les opérations de stockage des véhicules ;

  • conduire les véhicules, le permis correspondant devant être obtenu au préalable.

Nota.

Le repère particulier 25215 sera utilisé pour l'ouverture de postes de conducteurs SPL issus des MDRT 25203 sur les tableaux d'effectifs.

25353 Conducteur de véhicule incendie.

Domaine d'activité.

Le militaire du rang technicien (MRT ) « conducteur de véhicules incendie » est destiné à la conduite des véhicules lourds d'extinction à mousse (VMA 105) intégrés dans l'ensemble de secours piste, ainsi que d'autres véhicules d'intervention incendie.

Il peut également assurer la fonction de téléphoniste.

Il est particulièrement chargé de la vérification des équipements divers et spéciaux en place sur les véhicules incendie.

Nature de l'activité.

Le conducteur MRT doit être titulaire du permis poids lourd.

À l'issue du stage de formation élémentaire à l'école des techniciens de la sécurité de l'armée de l'air (ETSAA ) de Cazaux et de la période d'adaptation en unité, le MRT conducteur de véhicule incendie doit être capable :

  • d'effectuer les opérations classiques de mise en œuvre et d'entretien des véhicules et des matériels incendie ;

  • de participer à l'exécution des travaux simples d'entretien courant ou à caractère périodique ;

  • d'assurer l'entretien courant des outillages des matériels divers et équipements spéciaux dont il a la charge ;

  • d'établir un relevé des fournitures utilisées lors d'une opération d'entretien élémentaire ;

  • de connaître les principales règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • d'exécuter les opérations de stockage des véhicules ;

  • d'assurer seul, toutes les opérations NTI 1 sur les matériels incendie montés sur les véhicules.

Formation.

Les connaissances de base pratiques et théoriques portent sur  :

  • la conduite tous chemins des véhicules incendie ;

  • la méthodologie d'extinction inhérente aux feux d'aéronefs, aux feux d'installations et aux opérations diverses.

Par ailleurs, le candidat doit obtenir le certificat de formation aux activités de premier secours (CFAPSE ).

Pour cette formation, il doit posséder un bon niveau d'instruction générale, physique et sportif, et être titulaire du brevet national de premier secours (BNPS ).

254 Atelier.

25413 Chaudronnerie-soudure sol.

Domaine d'activité.

L'activité du militaire du rang technicien couvre tous les matériels sol en service dans l'armée de l'air.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir réaliser :

  • l'entretien et la remise en état des supports structures châssis carrosserie, revêtements d'éléments ou d'ensembles en service dans l'armée de l'air ;

  • la confection des pièces simples et des matériels variés en fonction des possibilités locales.

Dans le cadre des travaux communs, le militaire du rang technicien doit pouvoir par ailleurs :

  • identifier les outillages, matières premières, quincaillerie, ingrédients, matériels de servitudes et d'environnement associés à son domaine ;

  • connaître et appliquer les principales règles élémentaires de sécurité ;

  • tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitude.

25423 Machines-outils.

Domaine d'activité.

L'activité du militaire du rang technicien couvre tous les travaux susceptibles d'être effectués sur les machines-outils en service dans l'armée de l'air.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir exécuter de manière autonome  :

  • des travaux d'ajustage, de tournage, de fraisage, de rabotage, de forgeage, de meulage et d'affûtage sur matériaux métalliques ;

  • des travaux simples de menuiserie (débitage, corroyage). L'utilisation des machines est du ressort des menuisiers ;

  • identifier les outillages, matières premières, quincaillerie, ingrédients, matériels de servitudes et d'environnement associés à son domaine ;

  • connaître et appliquer les principales règles élémentaires de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi correspondant à son domaine d'activité ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitude.

25433 Peinture matériels sol.

Domaine d'activité.

L'activité du militaire du rang technicien couvre tous les matériels sol en service dans l'armée de l'air.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir exécuter de manière autonome en atelier  :

  • la préparation des peintures et des produits anticorrosion des supports, structures châssis, carrosseries, revêtements d'éléments ou d'ensembles en service dans l'armée de l'air ;

  • la préparation et la protection des surfaces à peindre ;

  • l'application des produits anticorrosion et des peintures.

Le militaire du rang technicien doit pouvoir par ailleurs :

  • identifier les outillages, matières premières, quincaillerie, ingrédients, matériels de servitude et d'environnement associés à son domaine ;

  • connaître et appliquer les principales règles de sécurité ;

  • tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitude.

26 Sécurité incendie.

26003 Pompier

(spécialité en extinction, le personnel de cette spécialité sera transformé en 26203 après formation complémentaire à l'ETSAA de Cazaux).

26203 Chef d'agrès.

Domaine d'activité.

Le MRT « chef d'agrès » est destiné à être employé sur les véhicules d'intervention rapide polyvalent (VIRP ) pour la lutte contre les feux d'aéronefs ou suppléer le chef d'une SASIS .

Il peut assurer les fonctions de stationnaire et participer à la lutte contre les feux d'installations ou de forêts, ainsi qu'à des opérations diverses sous la conduite d'un breveté.

Il est particulièrement chargé de la mise en œuvre, de l'entretien et de la vérification des équipements divers et spéciaux sur le VIRP , ainsi que des matériels de première intervention.

Nature de l'activité.

Tâches principales.

À l'issue du stage de formation à l'école des techniciens de la sécurité de l'armée de l'air (ETSAA ) de Cazaux et de la période d'adaptation en unité, le MRT chef d'agrès doit être capable d'agir efficacement au cours :

  • d'une intervention sur les feux d'aéronefs, par l'emploi des agents d'extinction ;

  • d'un sauvetage, sous la conduite d'un breveté, par l'utilisation des techniques de dégagement d'urgence d'une victime.

Tâches complémentaires.

Il doit être capable d'effectuer, seul ou sous la conduite d'un breveté, les opérations de maintenance des matériels de sauvetage et d'intervention.

Formation.

Les connaissances de base, pratiques et théoriques, portent sur :

  • l'analyse des risques liés à une intervention ou un sauvetage  ;

  • la mise en œuvre des matériels hydrauliques et d'extinction  ;

  • l'étude des différents types d'aéronefs et des scénarios de lutte contre les feux mineurs et majeurs.

Par ailleurs, il doit obtenir le certificat de formation aux activités des premiers secours.

Pour cette formation il doit posséder un bon niveau d'instruction générale, physique et sportif (natation en particulier).

27 Logistique technique.

27103 Gestionnaire technique.

Domaine d'activité.

L'activité des militaires de rang techniciens s'exerce dans les unités ou services chargés, en ce qui concerne les matériels et produits techniques :

  • du ravitaillement ;

  • du réapprovisionnement ;

  • du stockage.

Nature de l'activité.

Les tâches qui peuvent être confiées aux militaires du rang techniciens sont les suivantes :

  • recherche et exploitation des informations concernant l'identification et le classement des matériels  ;

  • expédition et recette des matériels  ;

  • application des règles relatives à la conservation, au suivi et à la péremption des matériels ;

  • positionnement des matériels dans les magasins et les soutes  ;

  • distribution  ;

  • suivi des matériels en réparation  ;

  • mise en œuvre des procédures d'élimination de matériels.

34 Protection.

34113 Fusilier commando.

Domaine d'activité.

Les militaires du rang techniciens fusiliers commandos sont qualifiés pour participer à leur niveau hiérarchique aux opérations de protection-défense dévolues à l'armée de l'air.

Leurs connaissances techniques de base peuvent être complétées par des stages sur :

  • la reconnaissance NEDEX ;

  • l'initiation au combat commando motorisé ;

  • la guerre électronique 1er niveau.

Nature de l'activité.

Ils doivent être aptes à exécuter les fonctions suivantes :

Fonctions opérationnelles.

Chef (ou adjoint au chef) de poste de filtrage.

Chef (ou adjoint au chef) de poste de sécurité dans un point sensible isolé rattaché (PSIR ).

Chef de l'équipe légère d'intervention (ELI ).

Chef d'un élément dynamique de protection.

Chef d'une patrouille mixte (avec un cynotechnicien).

Adjoint au chef de groupe de combat.

Membre d'un élément dynamique de protection.

Tireur sur un véhicule d'intervention blindé (VIB ).

Tireur AA 52.

Tireur mortier.

Tireur de précision.

Nota.

Concourant à la protection et à la défense de points sensibles, les militaires du rang techniciens doivent être capables :

  • d'utiliser l'armement individuel, les moyens de transmissions et les matériels d'optique (jumelles de vision nocturne et lunettes de tir) en dotation dans leur unité ;

  • de s'orienter et de se diriger de jour comme de nuit, de lire cartes, plans et croquis afin de se situer de façon précise sur le terrain.

Fonction d'organisation et de logistique.

Adjoint au chef de section ou de groupe.

Responsable de la gestion du matériel.

Qualités physiques.

Les militaires du rang techniciens fusiliers commandos doivent posséder d'excellentes qualités physiques de robustesse et d'endurance, nécessaires pour effectuer en permanence, de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, des patrouilles sur le point sensible (5 h au minimum pour 24 h de service).

Ils doivent, en outre, posséder l'aptitude médicale requise pour les troupes aéroportées.

Nota.

Les acquis professionnels des individus ne pouvant être déterminés par un CAP , le recrutement se fera en interne parmi les appelés du contingent.

34123 Maître-chien.

Domaine d'activité.

Les militaires du rang techniciens sont destinés à servir au sein des groupes cynophiles opérationnels.

Ils n'ont pas de responsabilité en matière d'instruction.

Nature de l'activité.

L'activité d'un MRT maître-chien s'exercera dans les domaines suivants  :

Militaire.

Responsable d'un groupe (chef ou sous-chef), il en assure l'encadrement permanent. À ce titre, il a le devoir  :

  • de respecter et de faire respecter toutes les règles de discipline générale ;

  • de veiller au respect de la réglementation en matière de sécurité du travail, de sécurité incendie d'énergie, d'hygiène générale ;

  • d'observer et de faire observer les règles de protection du secret ;

  • de servir de lien entre les sous-officiers et les militaires du rang du contingent placés sous ses ordres.

Cynotechnique.

En tant que chef ou sous-chef de groupe :

  • il participe, surveille et contrôle les opérations quotidiennes de nettoyage ;

  • il assiste au toilettage des chiens du groupe dont il a la charge ;

  • il surveille la préparation de la nourriture des chiens et assiste à la distribution.

En tant que dresseur :

  • il est responsable du dressage de son propre chien ;

  • il assure la mise en condition physique et le maintien en forme des équipes cynophiles placées sous ses ordres ;

  • il assiste le moniteur, lors des périodes de dressage et spécialisation des chiens.

Dans le cadre de son activité opérationnelle, il peut occuper les fonctions suivantes  :

  • chef d'une patrouille ;

  • chef d'élément dynamique de protection ;

  • membre cynophile d'un élément dynamique de protection.

Les militaires du rang techniciens doivent posséder l'aptitude médicale requise pour les troupes aéroportées.

Nota.

Les acquis professionnels des individus ne pouvant être déterminés par un certificat d'aptitude professionnelle (CAP), le recrutement se fera en interne parmi les appelés du contingent.

34203 Opération défense sol-air.

Domaine d'activité.

Les militaires du rang techniciens de défense sol-air exercent leurs activités dans le domaine de la défense antiaérienne des points sensibles de l'armée de l'air.

Nature de l'activité.

Mise en œuvre et emploi des missiles sol-air et canons de 20 mm.

Connaissances techniques de base.

Elles doivent porter sur :

  • les systèmes d'armes utilisés ;

  • les règles d'emploi de la défense sol-air ;

  • les matériels aériens ;

  • les notions de guerre électronique ;

  • l'instruction en matière NBC .

Emplois possibles.

Pointeur tireur (bitube/SATCP).

Chef de pièce (bitube/SATCP).

Opérateur de tir (Crotale).

Servant du véhicule de transport et de chargement missiles (Crotale).

Nota.

Les acquis professionnels des individus ne pouvant être déterminés par un CAP , le recrutement se fera en interne parmi les appelés du contingent.

35 Infrastructure.

35113 Plomberie.

35123 Maçonnerie.

35133 Menuiserie.

35143 Électricité.

35153 Espaces verts.

35163 Chauffage.

35183 Peinture.

Domaine d'activité.

Règle : il correspond aux activités exercées par les militaires du rang techniciens dont les métiers sont mentionnés ci-dessus. Le militaire du rang technicien doit pouvoir exercer d'une manière autonome le métier où il a acquis une qualification professionnelle.

Nature de l'activité.

Du fait de sa qualification professionnelle lors de son recrutement, le militaire du rang technicien doit pouvoir exécuter les travaux classiques d'entretien locatif se rapportant à son domaine d'activité dans le cadre des SETE .

Dans chacun des corps de métier énumérés ci-dessus, le militaire du rang technicien doit pouvoir :

  • identifier les matières premières, outillages, quincaillerie d'usage courant ;

  • être capable de lire un schéma simple concernant la technique de mise en œuvre ;

  • établir des relevés des fournitures utilisées lors d'une opération d'entretien et tenir les documents réglementaires en vigueur.

36 Aide au commandement.

36103 Dactylo.

Domaine d'activité.

Le rôle du militaire du rang technicien « dactylo » se limite à l'exécution des travaux de dactylographie, de classement, de reproduction des documents et de création de supports d'informations destinés aux traitements informatisés.

Nature de l'activité.

Le militaire du rang technicien doit être capable d'assurer les tâches ci-après :

Tâches principales :

  • présenter, dactylographiés, des textes qui lui sont remis sous forme manuscrite et selon les règles propres à la correspondance militaire ;

  • exécuter la reproduction de documents en utilisant les appareils de duplication ou de reprographie en service dans l'armée de l'air  ;

  • procéder aux opérations des téléimprimeurs en place dans les secrétariats, dans le cadre du réseau ANTINEA/RESEDA ;

  • exécuter les opérations simples relatives à l'enregistrement et à la présentation du courrier  ;

  • assurer les opérations relatives à la correspondance téléphonique.

En outre, le militaire du rang technicien doit être capable d'exécuter les tâches suivantes :

  • transcription sur support d'information des données à traiter sur ordinateur ;

  • détection des défauts de fonctionnement ;

  • exécution des opérations élémentaires de mise en œuvre des matériels de saisie de données.

36313 Gestion finance.

Domaine d'activité.

L'activité des militaires du rang techniciens s'exerce dans les services chargés de la comptabilité finances des bases (service de la solde, service des déplacements).

Nature de l'activité.

Les militaires du rang techniciens doivent être capables d'exécuter les tâches suivantes :

En matière de déplacements :

  • constitution et décompte des dossiers de changement de résidence et déplacements temporaires ;

  • saisie des opérations sur fichiers informatiques.

En matière de solde :

  • classement, distribution et transmission des documents relatifs aux soldes mensuelles, forfaitaires et spéciales progressives ;

  • traitement de la solde spéciale progressive.

36323 Gestion des matériels du commissariat.

Domaine d'activité.

L'activité des militaires du rang techniciens s'exerce dans le service de la comptabilité des matériels et au magasin des matériels commissariat (SMC ). Ils ne doivent pas être utilisés en tant que seul fourrier dans une unité.

Nature de l'activité.

Les militaires du rang techniciens doivent être capables d'exécuter les tâches suivantes :

Au niveau de la comptabilité des matériels :

  • tenue de registres simples, de fichiers et d'inventaires ;

  • exploitation des factures.

Dans un magasin :

  • réception et distribution des matériels et produits de commissariat ;

  • procédure de réapprovisionnement et mise en réparation ;

  • entreposage, stockage et surveillance des matériels et produits ;

  • établissement des pièces justificatives de mouvement et tenue de fichiers et inventaires ;

  • participation aux opérations de ravitaillement par « achats directs ».

38 Restauration hôtellerie.

38103 Cuisinier.

38203 Pâtissier.

38303 Boucher charcutier.

38403 Service.

Domaine d'activité.

Les militaires du rang techniciens sont en principe destinés à effectuer des travaux simples.

Ils peuvent concourir au fonctionnement d'activités rattachées (point de vente, hôtellerie).

Nature de l'activité.

Les militaires du rang techniciens peuvent participer à :

  • la préparation des aliments avant cuisson ;

  • l'élaboration des plats sous la conduite d'un chef cuisinier ;

  • au service dans les organismes nourriciers.

Par ailleurs, ils doivent :

  • appliquer les règles élémentaires d'hygiène et de sécurité ;

  • mettre en œuvre et assurer l'entretien courant du matériel utilisé pour la préparation, l'épluchage, la cuisson, le matériel de nettoyage et de service, y compris le matériel de campagne.

38503 Coiffeur.

Domaine d'activité.

Les militaires du rang techniciens sont destinés à être utilisés dans les salons de coiffure.

Nature de l'activité.

Tous les travaux nécessaires au fonctionnement d'un selon de coiffure.

ANNEXE 21.

Contenu

SPÉCIALITÉS 21, 22, 23, 25, 26, 27, 32, 33, 34, 35, 36, 38, 57.

MILITAIRES TECHNICIENS DE L'AIR.

Contenu

DOMAINE D'ACTIVITÉ DU MILITAIRE TECHNICIEN DE L'AIR.

  21103 « Mécanicien mise en œuvre avion ».

Cadre général.

L'activité du MTA « Mécanicien mise en œuvre avion   » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des aéronefs et de la maintenance des équipements de son secteur d'activité.

Les dépannages et les remises en état ne peuvent pas lui être confiés.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le «  Tableau de suivi de la qualification et des stages » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 1) :

  • lavage et dégivrage aéronef ;

  • changement de configuration, nettoyage intérieur des aéronefs ne possédant pas des dispositifs de sécurité pyrotechnique ;

  • guidage aéronef ;

  • stationnement aéronef (arrimage, protection) ;

  • manutention aéronef (manœuvre sur terrain non accidenté, levage partiel) ;

  • stockage et manutention des roues et des réservoirs pendulaires ;

  • entretien des roues et des réservoirs pendulaires, pliage des parachutes frein ;

  • manutention des bouteilles, des convertisseurs, des remorques et des réservoirs (oxygène, azote).

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité 2216 « Équipement électronique bord  » à l'opération suivante (A 1) : entretien des batteries «  bord  ».

Le MTA «  Mécanicien mise en œuvre avion   » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, organes, accessoires, équipements, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité (feu moteur) ;

  • savoir tenir à jour et exploiter la documentation technique du service courant [notice, tableau de composition illustré (TCI)] dans son domaine d'activité.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations A 1 et A 1' . Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 2) :

  • entretien des blocs de frein, entretien des parachutes frein ;

  • visites périodiques masques oxygène ;

  • vérification effets personnel navigant (PN), casques, combinaisons étanches, pantalons anti-g ;

  • étalonnage manomètres oxygène CT 18 ;

  • entretien des matériels d'environnement liés à son domaine d'activité.

Outre l'activité «  première phase  », le MTA « Mécanicien mise en œuvre avion » doit savoir tenir à jour et exploiter la documentation semi-permanente de suivi [fiche d'installation technique, fiche matricule (FIT, FM)] dans son domaine d'activité (opérations A 1).

  Troisième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations A 1 et A 2. Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 3) :

  • plein, vidange, purge des circuits carburant, lubrifiant, hydraulique ;

  • plein convertisseur oxygène et mise en place sur l'aéronef ;

  • changement de configuration aéronef sur les aéronefs possédant des dispositifs de sécurité pyrotechnique ;

  • certains travaux d'entretien élémentaire (changement des roues et blocs de frein) ;

  • visite journalière, préparation avant vol et après vol (à l'exclusion du point fixe).

Outre l'activité «  deuxième phase  », le MTA «  Mécanicien mise en œuvre avion  » doit savoir tenir à jour et exploiter les bons modèle 19 et la documentation semi-permanente de contrôle (forme 11) dans son domaine d'activité (opérations A 1 et A 2).

  Quatrième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations A  1, A 2 et A 3. Outre l'activité «  troisième phase  », le MTA «  Mécanicien mise en œuvre avion  » est apte à signer la documentation semi-permanente de contrôle (forme 11).

  Emplois possibles.

Technicien en unité aérienne.

Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).

Technicien en escale aérienne.

  Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

4e phase.

Théorique.

/

/

EETIS.

/

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  21303 « Mécanicien chaudronnerie-soudure, peinture avion ».

Cadre général.

L'activité du MTA «  Mécanicien chaudronnerie-soudure, peinture avion  » s'exerce dans le domaine de la maintenance avion au niveau d'éléments de cellule aéronefs ainsi que d'ensembles de technologie aéronautiques composant tout ou partie de matériels d'environnement.

Les travaux qui lui sont confiés ne peuvent se réaliser qu'en atelier.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le «  Tableau de suivi de la qualification et des stages  » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe, en atelier uniquement et sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes (désignées A 1) :

  • découpage et confection d'éléments simples de remplacement dans des matériaux ou alliages légers  ;

  • assemblage ou réparation par soudure ou rivetage d'éléments déposés  ;

  • extraction de vis et changement de prisonnier  ;

  • préparation et protection des surfaces à peindre.

Le MTA « Mécanicien chaudronnerie-soudure, peinture avion  » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant ;

  • effectuer la confection de pièces de remplacement géométriquement plus complexes en matériaux divers (acier inoxydable, titane et stratifiés) prescrite par les manuels de maintenance, les instructions et circulaires techniques ;

  • réaliser des soudures oxyacétyléniques et soudure TIG (Tungstene Inert Gas) sur métaux légers et lourds ;

  • réaliser les réparations d'entoilage ;

  • réaliser les réparations sur structures composites et plastiques aéronautiques.

Le MTA doit de plus :

  • tenir à jour, exploiter la documentation permanente de contrôle et de suivi correspondant à son domaine d'activité (forme 13…) ;

  • exploiter et tenir à jour la documentation de base propre aux matériels de servitudes (FM, fiches suiveuses) ;

  • connaître et appliquer les règles de sécurité concernant son domaine d'activité.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir assurer de manière autonome les opérations A 1.

Emplois possibles.

Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

Théorie.

/

/

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  22203 « Agent technique des systèmes d'information et de communications ».

Cadre général.

L'activité du MTA « Agent technique des systèmes d'information et de communications  » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des systèmes de surveillance, d'information et de communications sol en service sur les bases aériennes et dans certains sites isolés.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le «  Tableau de suivi de la qualification et des stages  » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe, d'abord sous le contrôle d'un breveté de la spécialité et dans son domaine d'activité, aux tâches ci-après  :

  • opérations élémentaires de mise en œuvre des matériels ;

  • surveillance d'ensembles en fonctionnement ;

  • exploitation élémentaire des systèmes ;

  • mesures et évaluations des performances d'un système ;

  • exécution de certaines opérations de maintenance NTI 1 (remise en état d'ensembles simples tels que casque radio, postes téléphoniques, échanges d'éléments passifs…) ;

  • mise en œuvre des matériels d'environnement associés aux systèmes qui relèvent de son domaine d'activité ;

  • réalisation et remise en état d'installations légères de télécommunications (câblage d'un poste téléphonique, pose de câbles téléphoniques) ;

  • réalisation, dépannage et remise en état d'installations lourdes de télécommunications (pose de câbles téléphoniques, support filaire ou fibres optiques, implantation d'équipements de raccordement ou de commutation associés.

Le MTA «  Agent technique des systèmes d'information et de communications  » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincalleris, ingrédients, rechanges, organes, accessoires, équipements, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ;

  • acquérir les aptitudes nécessaires à la conduite des véhicules spécifiques à la mission ou à l'emploi de son unité [ ex. : conduite d'un engin de chantier pour un MTA affecté dans un groupe de télécommunications (GT)] ;

  • être formé à l'emploi des appareils de mesure communs ;

  • être initié à l'emploi de l'information générale (logiciels courants de bureautique) ;

  • être initié à la technologie informatique (approche matérielle et systèmes d'exploitation).

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la première phase. Il doit mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées lors de la première phase. Il doit savoir utiliser les engins spécifiques de son domaine d'activité.

Par ailleurs, le MTA participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux tâches ci-après :

  • réalisation de certaines opérations de maintenance NTI 2, notamment celles réalisées en atelier (matériels radio, audiovisuel, etc.) ;

  • échange de cartes et interventions (configuration d'éléments actifs, etc.) sur les ensembles qui relèvent de son domaine d'activité ;

  • tenue de la documentation de contrôle des opérations sur les matériels qui relèvent de son domaine d'activité.

  Troisième phase.

Le MTA doit pouvoir, de manière autonome, exécuter les opérations décrites dans les deux premières phases et mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées au cours de ces deux.

De plus, il participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité, aux tâches ci-après :

  • opérations lourdes de maintenance NTI 2 ;

  • remise en état d'installations ou interventions sur les systèmes relevant de son domaine d'activité.

Emplois possibles.

Technicien en escadron des systèmes d'information et de communications (ESIC).

Technicien en groupe de télécommunications (GT).

Technicien en station hertzienne ou en centre radio.

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

Théorique.

/

En unité.

EETIS (1).

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

(1) En fonction de l'emploi tenu.

 

  23103 « Mécanicien armement opérationnel ».

Cadre général.

L'activité du MTA « Mécanicien armement opérationnel  » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des matériels armement sol et bord.

  • a).  Armement sol  :

    • armes légères d'accompagnement et leurs accessoires  ;

    • armes de défense solair à l'exclusion des systèmes d'armes mettant en œuvre des missiles  ;

    • armement de véhicules d'intervention blindés  ;

    • matériels de protection NBC  ;

    • matériels de ciblerie  ;

    • artifices et munitions  ;

    • matériels de manutention, de mise en œuvre et de maintenance associés.

  • b).  Armement bord déposé des aéronefs (bombes, missiles, obus, roquettes, bons de guerre ou d'exercice, canons de bord, matériels de sécurité sauvetage et de survie).

Les interventions sur aéronefs ne peuvent pas lui être confiées.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages  » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance niveau d'intervention 1er échelon (NTI 1), sur les matériels armement de son domaine d'activité, y compris l'assemblage de l'armement bord (à l'exclusion des missiles).

Le MTA «  Mécanicien armement opérationnel  » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, matériels d'environnement associés à l'armement sol et bord de son domaine d'activité ;

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • savoir exploiter et mettre à jour la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ; mettre en œuvre les applicatifs informatiques et bureautiques en cette matière.

  • pouvoir conduire les engins et véhicules (chariots élévateurs, poids lourds, etc.) si les missions de son service l'exigent.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.

Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité à certaines opérations :

  • entretien niveau technique d'intervention 1er échelon (NTI 1) et niveau d'intervention 2e échelon (NTI 2), en atelier, des canons de bord en service dans l'armée de l'air ;

  • opérations de ressuage (détection de criques) sur des armes de petit calibre ;

  • entretien NTI 1 et NTI 2 des matériels de sauvetage et de survie.

Il assiste le sous-officier « tir, armement, munitions » au pas de tir.

  Emplois possibles.

Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).

Technicien en escadron de soutien munitions (ESMu) ou escadron de soutien du ravitaillement technique (ESRT).

Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).

Technicien au NTI 1 et NTI 2 sécurité-sauvetage survie.

Assurer, sous la responsabilité d'un sous-officier d'active, la responsabilité d'un transport de munitions, en qualité de conducteur ou convoyeur armé (sous réserve d'instruction).

  Formation.

 

1re phase.

2e phase.

Théorique.

/

Stage.

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  25153 « Électrotechnicien ».

  Cadre général.

L'activité du MTA «  Électrotechnicien   » s'exerce dans les domaines suivants de mise en œuvre et de maintenance.

  • a).  Électricité sol :

    • des dispositifs de génération et de distribution électrique fixes et mobiles ;

    • des batteries « sol  » ;

    • des redresseurs batteries onduleurs (RBO) (uniquement les opérations de surveillance) ;

    • des organes à commande électrique sur des installations fixes d'infrastructure.

  • b).  Climatisation et réfrigération :

    • des installations de réfrigération et de conditionnement d'air (ouvrages enterrés, mess, etc.) ;

    • des installations de traitement de l'eau (adoucisseurs).

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

En fonction de l'emploi tenu et en respectant le découpage des phases, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à définir le contenu de chaque phase. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages  » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance NTI 1, sur les dispositifs et les installations de son domaine d'activité.

Dès son premier emploi, le MTA « Électro-technicien  » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité ;

  • connaître les règles d'hygiène et de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ;

  • acquérir les habilitations électriques dans son domaine d'activité.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.

Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité à l'ensemble des opérations confiées à un breveté élémentaire (NTI 1 et NTI 2) dans son domaine d'activité.

Emplois possibles.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la phase 2.

Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).

Technicien en escadron de soutien infrastructure et énergie (ESIE).

Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).

Technicien en escadron de chasse (reconnaissance, transport…).

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

Théorique.

/

Stage.

Stage.

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  25253 « Mécanicien véhicules, matériels d'environnement ».

  Cadre général.

L'activité du militaire technicien de l'air «  Mécanicien véhicules, matériels d'environnement  » s'exerce dans le domaine de la mise en œuvre et de la maintenance des véhicules et matériels d'environnement, y compris pour la partie électrique des véhicules d'usage général.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

En fonction de l'emploi tenu et en respectant le découpage des phases, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à définir le contenu de chaque phase. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le «  Tableau de suivi de la qualification et des stages  » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690) modifiée , relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe sous le contrôle d'un brevet de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance NTI 1 et NTI 2 des véhicules de la gamme commerciale en dehors des opérations complexes objet de la troisième phase.

Dès son premier emploi, le MTA « Mécanicien véhicules, matériels d'environnement  » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, rechanges, matériels d'environnement associés à son domaine d'activité  ;

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité ;

  • apprendre à conduire les véhicules et engins spéciaux [poids lourd, super poids lourd, transport en commun (PL, SPL, TC, …)] si les missions de son service l'exigent.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.

Il participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations de manutention, de mise en œuvre et de maintenance NTI 1 et NTI 2 des matériels spécifiques ne nécessitant pas une formation particulière et se situant en dehors des opérations complexes de la troisième phase.

  Troisième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la deuxième phase.

En fonction du poste occupé et des aptitudes constatées, le MTA, sous le contrôle d'un breveté, peut être autorisé à effectuer des opérations de maintenance sur des matériels nécessitant une formation spécifique [véhicule mousse aérodrome, véhicule d'intervention blindé (VMA, VIB, …)].

  Quatrième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations des phases précédentes.

Emplois possibles.

Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).

Technicien en escadron de soutien technique spécialisé (ESTS).

Technicien en escadron opérationnel.

  Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

4e phase.

Théorique.

/

/

EETIS ou stage civil.

/

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  25363 « Conducteur routier ».

Cadre général.

L'activité du MTA «  Conducteur routier   » s'exerce dans le domaine de l'exploitation des véhicules en service dans l'armée de l'air : véhicules légers, poids lourds, super poids lourds, autobus, véhicules spéciaux, …

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

  Première phase.

Le MTA doit pouvoir assurer seul une liaison avec un VL.

Il apprend à conduire les véhicules (PL, SPL, TC, …) selon les missions de son service.

Il reçoit, en école, la formation pratique à la délivrance des permis précités.

Il apprend à conduire en conditions particulières (montagneuses, hivernales, transport de hautes autorités militaires, convoyage…) selon les missions de son service.

Il exécute, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité, les opérations journalières de mise en œuvre et de maintien en état des véhicules (niveaux, propreté, moteur, carrosserie, etc.).

Il acquiert des connaissances informatiques nécessaires à son emploi.

Il est initié aux opérations de planification des missions, de saisie et de stockage des matériels, d'entretien et de sécurité des installations.

  Deuxième phase.

Il effectue de manière autonome les opérations décrites en phase 1 pour lesquelles il a été informé.

Il peut conduire des engins, pour lesquels un permis ou une autorisation spécifique est requis (matières dangereuses, carburants, munitions, gaz aéronautiques, engins spéciaux, engins tout terrain, véhicules sanitaires, trac ma, chariot élévateur…), si les missions de son service l'exigent.

Il peut assurer des fonctions d'encadrement de MTA en première phase, en fonction des compétences acquises.

Emplois possibles.

Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).

Technicien en escadron de soutien ravitaillement technique (ESRT).

Technicien au sein des unités intégrées au système de transport de surface de l'armée de l'air (SYTSAA).

 Assurer, sous la responsabilité d'un sous-officer d'active, la responsabilité d'un transport de munitions, en qualité de conducteur ou de convoyeur armé (sous réserve d'instruction).

Technicien en station hertzienne isolée.

Chauffeur de hautes autorités militaires.

Régulateur à la division transports de l'ESTC.

Sous-chef de la station-service.

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

Théorique.

Ecole.

/

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  25453 « Mécanicien atelier ».

Cadre général.

L'activité du MTA « Mécanicien atelier  » s'exerce dans les domaines de :

  • a).  Travail du bois  : tous travaux de menuiserie et d'ébénisterie.

  • b).  Travail des métaux : tous travaux de découpage, mise en forme et assemblage des métaux, et activités de chaudronnerie, soudure, tournage, fraisage, etc.

  • c).  Réparation des matériels d'environnement  : tous travaux de remise en état et assemblage des éléments de carrosserie, et activité de carrosserie et de peinture.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

Les opérations que doit savoir réaliser le MTA sont inventoriées de manière exhaustive dans les phases décrites ci-dessous. En fonction de l'emploi tenu, l'autorité locale responsable de la formation est autorisée à aménager le contenu des phases par la suppression de certaines tâches. Par ailleurs, à l'instar des sous-officiers mécaniciens, l'instruction d'entretien et de perfectionnement du MTA sera suivie sur le « Tableau de suivi de la qualification et des stages  » institué par l' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 (BOC, p. 5690 ) modifiée, relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens.

Pour chaque poste tenu, un nouveau programme de progression professionnelle sera établi.

  Première phase.

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes :

  • utilisation des machines pour la découpe et la mise en forme du bois à l'exception de la toupie  ;

  • réalisation de confections simples en menuiserie  ;

  • opérations d'usinage sur machines-outils  ;

  • utilisation des machines pour la découpe et la mise en forme des métaux  ;

  • opérations d'assemblage des métaux par soudage et rivetage  ;

  • travaux simples de confection métallique  ;

  • opérations de démontage et remontage des éléments de carrosserie  ;

  • opérations de remise en forme, préparation et traitement des tôles ;

  • opérations d'assemblage des tôles par soudage et rivetage  ;

  • préparation des produits de protection et de peinture ;

  • opérations de protection et de mise en peinture  ;

  • réparation des éléments de carrosserie en matériaux composites ;

  • utilisation des outillages spécifiques (soudure par points, bancs de redressage, etc.)  ;

  • travaux d'entretien des matériels et des installations (affûtage, nettoyage, etc.).

Dès son premier emploi, le MTA «  Mécanicien atelier  » doit :

  • être capable d'identifier les outillages, matières premières, quincailleries, ingrédients, matériels d'environnement, associés à son domaine d'activité ;

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité (notamment la mise en place des systèmes de protection, le port des protections individuelles…) ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant (notice, TCI) dans son domaine d'activité.

Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux opérations suivantes :

  • réalisation de confections plus complexes en menuiserie et ébénisterie ;

  • exécution de travaux de précision et de finition (marqueterie, vernissage, etc.) ;

  • travaux de restauration et réparation d'ameublement (matériel commissariat) ;

  • travaux de mise en forme du bois à la toupie ;

  • certaines tâches complexes non réalisées au cours de la première phase.

  Troisième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la phase 2.

Le MTA peut effectuer, sous le contrôle d'un breveté, puis, de manière autonome, les opérations suivantes :

  • élaboration des devis de confection (plans, matière première nécessaire, chiffrage) ;

  • gestion des stocks d'usage général ;

  • élaboration du plan de charge confection ;

  • élaboration des devis de réparation (rechanges nécessaires, chiffrage).

Emploi possible.

Technicien en escadron de soutien technique commun (ESTC).

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

Théorique.

/

EETIS (1).

/

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

(1) EETIS ou stage à prévoir en cas de besoin.

 

  26103 « Pompier ».

Cadre général.

L'activité du MTA « pompier » s'exerce dans les domaines suivants :

  • entretien et maintenance des matériels incendie ;

  • prévention et prévision des incendies ;

  • intervention en matière de sécurité incendie, sauvetage et de sécurité nucléaire.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

Première phase (de formation initiale et probatoire).

À l'issue du stage de formation militaire au centre de formation militaire élémentaire (CFME) de Saintes, le MTA « pompier » suit la formation initiale professionnelle au centre de formation des techniciens de sécurité de l'armée de l'air (CFTSAA) de Cazaux.

À l'issue de ce stage de formation initiale et après avoir acquis les consignes locales, le MTA « pompier » doit être capable de :

  • participer à la lutte contre les sinistres et au sauvetage, intégré dans une équipe d'intervention ;

  •   effectuer les opérations simples de mise en œuvre, maintenance, suivi et gestion des matériels incendie (notamment la vérification des matériels de première intervention).

Le MTA « pompier » devra avant la fin de la période probatoire, être titulaire du certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe (CFAPSE), de la qualification d'agent de sécurité immeuble grande hauteur premier degré (IGH 1) (MTA affectés sur la CABA 117 Paris) et, dans la mesure du possible, du brevet de conduite poids lourd (la polyvalence nécessitée par la spécialité impose que, dans tous les cas, le permis poids lourd soit acquis avant la fin de la deuxième phase).

En outre le MTA « pompier » doit :

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ; 

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant et, en cas de besoin, utiliser les systèmes informatique et bureautique liés à son domaine d'activité.

L'attribution du certificat d'aptitude à l'emploi de technicien (CAET) concrétise cette phase.

Nota.

L'affectation des MTA destinés à une section de sécurité nucléaire (SSN) ne peut être effective qu'à l'issue de cette phrase.

  Deuxième phase.

Dans les douze mois suivant l'attribution du CAET, le MTA doit :

  • être en mesure d'effectuer les opérations simples de mise en œuvre et de maintenance des véhicules de lutte contre l'incendie (en SSN, des véhicules spécifiques) ;

  •  être titulaire du brevet de conduite poids lourd et des formations nécessaires à son emploi de conducteur ;

  • être qualifié à la fonction de stationnaire au PC feu (standard téléphonique de la SSIS) ;

  • être qualifié à la fonction de « chef d'équipe » sur un véhicule d'intervention rapide polyvalent (VIRP).

  Au cours de cette phase, après le bilan des capacités du MTA et des besoins de l'unité, le MTA peut acquérir des connaissances professionnelles par l'obtention d'unités de valeur décrites en dernière partie.

Affecté dans un poste coordination sécurité nucléaire (PC SN), il pourra aussi occuper les fonctions d'aide permanent sécurité nucléaire (APSN) et ainsi acquérir les compétences dans les interventions au titre de la sécurité nucléaire, dans la mise en œuvre des matériels de détection et de décontamination.

Le MTA devra acquérir les compétences dans la mise en œuvre du matériel de détection et de décontamination chimique.

  Troisième phase.

La troisième phase se caractérise par le renfor-cement de tous ses acquis.

Le MTA pourra durant cette phase acquérir le brevet national de moniteur de premiers secours (BNMPS) et suivre le stage d'initiation à la pédagogie.

Après l'attribution du certificat technique de premier niveau, le MTA du grade de caporal-chef pourra :

  • après qualification, prendre la fonction de « chef d'équipe » (1) sur un véhicule mousse d'aérodrome dans les ensembles de secours aéronautique dont les autres véhicules de ce type sont armés par des brevetés chef d'agrès et sous la direction d'un breveté chef des secours ;

  • assurer la fonction d'aide instructeur dans le cadre de l'instruction militaire d'entretien des personnels militaires de la base aérienne.

  Quatrième phase.

Après l'obtention du certificat technique de deuxième niveau, le MTA pourra se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

  • aide instructeur dans le cadre de l'instruction des équipes de sécurité incendie des unités de la base aérienne ;

  • chef d'une équipe dans le cadre de la surveillance des travaux particuliers (travail par point chaud, permis feu...) ;

  • chef d'une équipe réduite dans le cadre des interventions mineures (inondation, destruction de nuisibles, dépollution) ;

  • adjoint au chef d'une sous-section de maintenance des matériels.

  Emplois possibles.

Le MTA « pompier » est destiné à être employé comme :

  • équipier ou conducteur sur l'ensemble des véhicules d'intervention ;

  • stationnaire au sein d'un poste de coordination (SSIS ou SSN) ;

  • équipier d'un groupe de sauvetage ;

  • vérificateur des matériels incendie ;

  • secouriste en équipe constituée ;

  • aide permanent de sécurité nucléaire ;

  • membre d'une équipe de détection et de décontamination NBC de matériel ;

  • sous certaines conditions, chef d'équipe d'un véhicule ;

  • aide instructeur dans le cadre de la formation des personnels de la base aérienne ou des équipes de sécurité incendie ;

  • agent de sécurité dans un immeuble de grande hauteur premier degré (IGH 1).

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

4e phase.

Théorie.

CFME Saintes.

CFTSAA de Cazaux.

Centre civil pour IGH 1.

Base d'affectation.

Auto-école civile.

Base d'affectation.

Base d'affectation.

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

(*) Ultérieurement il est envisagé de confier la formation des chefs d'équipe MTA sur les véhicules d'intervention au CFTSAA de Cazaux, après la mise en service de l'aire à feux de nouvelle génération fonctionnant au gaz.

 

Unités de valeur.

Le commandant d'unité, après bilan des résultats et des possibilités du MTA et des besoins réels de l'unité, propose à ce dernier, durant la seconde phase, une période d'instruction professionnelle en (ou hors), unité. Cette période est sanctionnée par l'obtention d'une unité de valeur (UV). L'obtention d'une qualification hors unité (diplôme du ministère de l'intérieur par exemple) peut constituer une UV.

Dans cet objectif, une liste de formations qualifiantes peut être envisagée pour permettre au MTA d'évoluer dans son domaine d'action :

  • initiation à l'informatique ;

  • certificat de formation aux premiers secours routiers (CFAPSR) ;

  • brevet national de moniteur des premiers secours (BNMPS) ;

  • conducteur tout chemin (COD 2) ;

  • moniteur de conduite « tout terrain » (COD 3) ;

  • stage « feux de forêts » (FDF 1) ;

  • agent de sécurité « ERP 1 ou 2 » ;

  • détecteur décontamination NBC ;

  • stages d'utilisation et de maintenance des matériels incendie.

Après l'obtention de l'UV, une mention particulière d'aptitude est portée sur le passeport professionnel du MTA.

  27203 « Magasinier ».

Cadre général.

L'activité du militaire technicien de l'air « Magasinier  » s'exerce dans le domaine de la gestion des matériels : identification, suivi, recette, stockage, expédition, transport, distribution, enlèvement des déchets liés à l'exercice du ravitaillement, etc.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

  Première phase.

Le MTA participe sous le contrôle d'un breveté aux opérations suivantes :

  • recherche et exploitation des informations relatives à l'identification et au suivi (classification) des matériels ;

  • recette, distribution, conditionnement, expédition et enlèvement des matériels et opérations logistiques et comptables associées ;

  • application des règles logistiques, comptables et d'autre nature relatives à l'expression et à la conservation, au suivi, à la péremption et à la surveillance des matériels ;

  • saisie d'informations dans le système de gestion des matériels ;

  • suivi des matériels en réparation, à l'élimination ;

  • utilisation des documents comptables et administratifs (pièces comptables, délégations de signature…) ;

  • perception des matériels auprès des fournisseurs locaux ;

  • aide au fonctionnement d'une déchetterie, gestion et tri des déchets (à l'exclusion des ordures ménagères).

Dès son premier emploi, le MTA «  Magasinier  » doit :

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité ;

  • pouvoir conduire les engins et véhicules (chariots élévateurs, poids lourds, etc.) si les missions de son service l'exigent.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations précédentes.

Il participe sous le contrôle d'un breveté :

  • à l'élaboration des documents de douane et de transport du matériel ;

  • aux opérations de recensement et de collationnement des matériels ;

  • à la gestion automatisée ;

  • à l'ensemble des opérations matérielles de ravitaillement.

  Emplois possibles.

Technicien en escadron de soutien ravitaillement technique (ESRT).

Technicien en service des matériels du commissariat (SMC).

Assurer, sous la responsabilité d'un sous-officier d'active, la responsabilité d'un transport de munitions, en qualité de conducteur ou convoyeur armé (sous réserve d'instruction).

  Formation.

 

1re phase.

2e phase.

Théorique.

/

/

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  32003 « Agent d'opérations ».

Cadre général.

Le MTA «  Agent d'opérations » est chargé de l'exploitation, du traitement des informations liées à la régularité des vols, de l'utilisation des moyens de transmission, de l'acheminement et de l'exploitation des plans de vol, de la mise à jour de la documentation aéronautique, des tableaux de situation et de suivi d'activité opérationnelle, des tableaux d'ordres et de registres de trafic aérien.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

  Nature de l'activité.

  Première phase.

Après avoir suivi un stage de formation théorique de quatre semaines au CICDA 00910 à Mont-de-Marsan, et après une période d'adaptation pratique au sein de son unité d'affectation le MTA exécute les travaux définis ci-après selon le type d'unité où il est appelé à servir :

  • mise à jour et connaissance sommaire de la documentation aéronautique de base ;

  • mise à jour des tableaux de situation et de suivi d'activité opérationnelle ;

  • mise à jour des tableaux, cahiers d'ordres et des registres de trafic aérien ;

  • participation aux tâches d'administration du personnel liées à l'exercice de l'activité aérienne ;

  • accompagnement de personnel intervenant sur la plate-forme, ramassage de parachutes (pour MTA affecté sur la plate-forme) ;

  • utilisation des outils bureautiques et informatiques liés à son domaine d'activité ;

  • suivi des échanges téléphoniques concourant à la gestion et à la réalisation de l'activité aérienne.

Pendant cette première phase, un stage de formation dans le domaine bureautique et informatiques peut s'avérer nécessaire.

  Deuxième phase.

Le MTA mène à bien les tâches suivantes  :

  • exploitation de la documentation aéronautique complexe ;

  • élaboration quotidienne de la synthèse d'activité aérienne ;

  • exploitation des messages aéronautiques particuliers (clairance diplomatique, demande de renseignements d'organismes étrangers, …) ;

  • suivi des cartes et diffusion des informations météorologiques, en liaison avec le bureau météo de la base aérienne ;

  • exploitation des réseaux informatiques et de télécommunications [télécopieurs, téléimprimeurs, système intégré de communication opérationnel (SICOPS)…] servant à la diffusion des informations à caractère aéronautique  ;

  • rédaction et transmission de messages aéronautiques et plans de vol  ;

  • suivi, mise à jour et exploitation de la documentation opérationnelle ;

  • préparation et transmission des comptes rendus mensuels.

  Troisième phase.

En fonction des résultats obtenus à l'issue de la deuxième phase, le MTA « Agent d'opérations  » sera désigné pour suivre un stage d'anglais opérationnel (commun éventuellement aux sous-officiers) dans le but d'adapter le niveau initialement requis au domaine de l'aéronautique opérationnel et afin de lui permettre d'envisager sa participation à un détachement en opérations extérieures.

Le MTA devra avoir une bonne connaissance  :

  • des structures opérationnelles d'où émanent les principaux documents régissant l'activité aérienne en exercice et en opérations  ;

  • de l'utilisation des moyens de transmission opérationnelle [élaboration d'informations de la situation aérienne (ELISA), messagerie universelle sécurisée (MUSE), «  Net » pour les opérations (OPSNET)…] ;

  • de l'exploitation de la messagerie opérationnelle [air tasking order, ordre d'opération aérien (ATO), avion en configuration opérationnelle (ACO), système protégé d'informations numériques spécialisées (SPINS)…].

Emplois possibles.

Agent d'opérations dans un centre de conduite et de contrôle (y compris central haute autorité de défense aérienne, HADA).

Agent d'opérations dans un bureau opérations d'unité navigante ou dans un bureau d'information aéronautique de base aérienne.

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

Théorique.

Stage au CICDA et stage informatique (si besoin).

/

Stage d'anglais opérationnel.

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  33113 « Agent d'exploitation des systèmes d'information et de communications ».

Cadre général.

Le MTA «  Agent d'exploitation des systèmes d'information et de communications  » est un technicien chargé d'exploiter un central téléphonique, de renseigner les différents correspondants, de participer à la mise à jour des annuaires, d'aider à la supervision des réseaux dont l'administration est confiée aux escadrons des systèmes d'information et de communications (ESIC) et de mettre en place les éléments secrets concourant à la protection de l'information ainsi que les matériels associés.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

Nature de l'activité.

  Première phase.

Le MTA doit être capable, à l'issue d'un stage élémentaire et d'une phase d'adaptation en unité, d'assurer les tâches ci-après :

  • exploiter un central téléphonique ;

  • exploiter des télécopieurs et les téléimprimeurs des réseaux télégraphiques de l'armée de l'air ;

  • assurer la fonction « renseignement  » ;

  • être apte à agir en cas de « réclamation  » des usagers ;

  • participer à l'élaboration de l'annuaire téléphonique et en suivre la mise à jour (ce dernier peut être soit sous forme papier, soit sous forme informatique) ;

  • participer à l'élaboration des relevés des dépenses téléphoniques ;

  • participer aux tâches de bureautique relevant du domaine d'activité ;

  • participer à la supervision des réseaux et au suivi d'un «  état système  » sans intervenir seul, sauf pour appliquer une «  fiche réflexe  » ;

  • être initié à la sécurité des systèmes d'information et de communications.

Le MTA doit pour cela :

  • connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activités ;

  • savoir exploiter la documentation technique du service courant et, en cas de besoin, utiliser les systèmes informatiques et bureautiques liés à son domaine d'activité ;

  • être initié aux techniques de base des nouveaux réseaux, et la manipulation des terminaux d'abonnés.

  Deuxième phase.

Le MTA doit pouvoir exécuter de manière autonome les opérations de la première phase. Il doit mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées lors de la première phase.

De plus, le MTA participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux tâches ci-après  :

  • injection des éléments secrets dans les matériels sensibles ;

  • transport des matériels sensibles ;

  • rédaction de la documentation afférente.

  Troisième phase.

Le MTA doit pouvoir, de manière autonome, exécuter les opérations décrites dans les deux premières phases et mettre en œuvre de manière autonome les connaissances qui lui ont été inculquées au cours de ces deux phases.

De plus il participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité, aux tâches ci-après  :

  • élaboration des éléments secrets ;

  • opérations de contrôle de la sécurité des systèmes d'information et de communications.

Emplois possibles.

Opérateur en central téléphonique.

Aide ou assistant opérateur des systèmes d'information et de communication (SIC) dans :

  • un ESIC ou un centre de télécommunications ;

  • un centre d'opérations ou de commandement ;

  • un centre de gestion et/ou de supervision d'un SIC.

Formation.

 

1re phase.

2e phase.

3e phase.

Théorique.

/

En unité.

EETIS.

Pratique.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

Parrainage en unité.

 

  34143 « Fusilier commando ».

  34153 « Conducteur de chien ».

Cadre général.

Affectés dans les unités de protection, les unités d'intervention et les unités spécialisées, les MTA fusiliers commandos et conducteurs de chien peuvent exercer leur activité dans les domaines suivants :

  • protection-défense des points sensibles (PS) de l'armée de l'air et des bases aériennes de théâtres ;

  • intervention en tous lieux en renfort des PS et détachements de l'armée de l'air ;

  • intervention dans le cadre d'opérations extérieures ou de missions particulières ;

  • participation aux missions confiées au commandement des opérations spéciales (COS) ;

  • participation à l'entretien et au pliage des parachutes du commandement des forces de protection et de sécurité de l'armée de l'air (CFPSAA) ;

  • participation à l'achat des chiens destinés à la protection des installations de l'armée de l'air.

Compte tenu de l'emploi tenu par les MTA, il est prévu de leur confier des responsabilités de base dans le domaine opérationnel, de l'organisation, de la logistique et de l'entraînement opérationnel. Toutefois, des qualifications particulières seront requises pour accéder à ces niveaux de responsabilité de base en unité de protection ou en unité d'intervention.

Dans le cadre du bon fonctionnement du service, les MTA fusiliers commandos et conducteurs de chien, participent aux travaux d'intérêt général et se conforment aux directives prescrites par leurs supérieurs.

  Nature de l'activité.

  • I.  Protection défense.

    1.1.  Activités communes aux fusiliers commandos (FC) et aux conducteurs de chien (CC).

    Ce personnel peut être intégré à tout dispositif de protection-défense.

    1.2.  Activités propres aux fusiliers commandos.

    Première phase.

    Les fusiliers commandos participent à l'activation  :

    • de points de surveillance ;

    • de postes de combat ;

    • de postes de sécurité sur une base aérienne ou sur un point sensible isolé rattaché (PSIR) ;

    • du filtrage aux entrées des points sensibles (filtreur et protège filtreur) ;

    • de groupes de protection et d'intervention  ;

    • de patrouilles.

    Après avoir obtenu la qualification requise, ils peuvent assurer les fonctions suivantes :

    • tireur à une arme collective (mitrailleuse, mortier, LGM, canon de 20 mm) ;

    • tireur de précision (FR F 2, FR G 2)  ;

    • conducteur de véhicule d'intervention blindé (VIB).

    Deuxième phase.

    Après obtention du niveau de qualification nécessaire, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

    Fonctions opérationnelles  :

    • radio-marqueur/chauffeur du PC protection ou de la cellule défense du PC guerre  ;

    • adjoint au chef de poste de sécurité sur une base aérienne ou dans un point sensible isolé rattaché (PSIR) ;

    • adjoint au chef de groupe de protection et d'intervention  ;

    • chef de patrouille.

    Fonctions d'organisation et de logistique  :

    • adjoint chef de groupe  ;

    • assistant auprès du responsable de la gestion du matériel technique ou commissariat.

    Fonction d'entraînement opérationnel : assistant de son chef de section ou de groupe lors des périodes de maintien en condition opérationnelle (MCO).

    Troisième phase.

    Après l'obtention du certificat technique de premier niveau, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

    Fonctions opérationnelles :

    • chef de poste de sécurité sur une base aérienne ou sur un point sensible isolé rattaché ;

    • chef de groupe de protection et d'intervention ;

    • adjoint au chef du PC protection (sur les bases N 3 en phase diurne uniquement) ; 

    • chef de pièce sur arme collective.

    Fonctions d'entraînement opérationnel : aide moniteur dans les domaines correspondant aux qualifications, moniteur de tir.

    Quatrième phase.

    Après l'obtention du certificat technique de deuxième niveau, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

    Fonctions opérationnelles :

    • adjoint au chef de PC protection ;

    • chef d'élément contribuant à la protection des systèmes d'armes nucléaires ;

    • chef de PC protection (sur les bases N 3, lesjours ouvrables et en phase diurne uniquement).

    Fonction d'organisation et de logistique : adjoint au responsable de la gestion du matériel technique et commissariat.

    Fonction d'entraînement opérationnel :

    • responsable armement munitions lors d'une séance de tir ;

    • aide instructeur dans les domaines correspondant aux qualifications.

    1.3.  Activités propres aux conducteurs de chien.

    Première phase.

    Les conducteurs de chien se voient affecter un animal avec lequel ils constituent une équipe cynophile indissociable.

    Leur participation à la mise en œuvre de groupe de protection et d'intervention (GPI) ou à l'exécution de patrouilles nécessite un savoir faire en matière :

    • d'éclairage d'un axe de progression ;

    • de fouille de terrain ;

    • de neutralisation et de garde d'un individu suspect.

    Leur action, complémentaire de celle des fusiliers commandos, est essentielle au cours d'embuscades et de ratissages de zones ainsi que lors de périodes de guet et d'observation.

    En outre, ils peuvent participer à l'activation :

    • de points de surveillance ;

    • de postes de combat ;

    • de postes de sécurité sur une base aérienne ou un PSIR ;

    • du filtrage aux entrées de points sensibles (filtreur et protège filtreur).

    Deuxième phase.

    Après l'obtention du niveau de qualification nécessaire, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

    Fonctions opérationnelles :

    • adjoint au chef de poste de sécurité sur une base aérienne ou dans un point sensible isolé rattaché (PSIR) ;

    • chef de patrouille ;

    • adjoint au chef de groupe de protection et d'intervention ;

    • équipe spécialisée en pistage.

    Fonctions d'organisation et de logistique :

    • adjoint au chef de groupe cynophile ;

    • assistant auprès du responsable de la gestion du matériel canin.

    Fonction d'entraînement opérationnel :

    • homme d'attaque ;

    • assistant de son chef de groupe lors des périodes de dressage et de spécialisation des chiens ;

    • assistant de son chef de section ou de groupe lors des périodes de maintien en condition opérationnelle (MCO).

    Troisième phase.

    Après l'obtention du certificat technique de premier niveau, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

    Fonctions opérationnelles :

    • chef de groupe de protection et d'intervention ;

    • chef de poste de sécurité sur un point sensible isolé rattaché.

    Fonction d'entraînement opérationnel :

    • aide moniteur en matière de maintien en condition opérationnelle des équipes cynophile et dans les domaines correspondant aux qualifications ;

    • moniteurs de tir.

    Quatrième phase.

    Après l'obtention du certificat technique de deuxième niveau, ils peuvent se voir confier l'exécution des fonctions suivantes :

    Fonctions opérationnelles : chef d'équipe spécialisé en recherche d'explosif.

    Fonction d'entraînement opérationnel :

    • responsable armement munitions lors d'une séance de tir ;

    • aide instructeur en matière de dressage des chiens et dans les domaines correspondant aux qualifications.

  • II.  Intervention.

    Les MTA affectés dans les commandos d'intervention [commandos parachutistes de l'air (CPA) 10, 20, 30] participent à toutes les missions dévolues à ces unités après l'obtention des qualifications requises. Dans le cadre des missions de renfort, de protection et de projection, ils se voient confier les mêmes fonctions que les MTA affectés en unités de protection.

    Au sein du CPA 10, unité mise pour emploi auprès du commandement des opérations spéciales, après avoir obtenu, au sein de la cellule « projection  », le niveau opérationnel pour les missions suivantes :

    • reconnaissance de terrains de poser d'assaut (RTPA) ;

    • prise et remise en œuvre de zones aéroportuaires ;

    • désignation laser d'objectifs,

      les MTA sont intégrés aux cellules spécialisées.

    Au sein des autres commandos (20 et 30) dès l'obtention des qualifications nécessaires, ils peuvent être employés au sein de cellules particulières chargées de participer  :

    • à la recherche et au sauvetage de combat (RESCO) ;

    • à l'exécution des mesures actives de sûreté aérienne (MASA).

    Emplois possibles.

    Fusilier commando ou conducteur de chien en unité de protection (escadron de protection ou section de protection).

    Fusilier commando ou conducteur de chien en unité d'intervention (CPA 10, CPA 20, CPA 30).

    Plieur de parachute en unité de saut en vol (CASV 51.566).

    Aide en état-major (COS).

    Aide technique à l'achat des chiens (EMCA).

    Formation.

    La formation du MTA vise à développer les qualités et connaissances suivantes  :

    • le sens de la discipline et le goût de la vie en collectivité ;

    • un caractère stable (mission en territoire extérieur) ;

    • le sens des responsabilités, l'esprit d'initiative et la capacité de décision, car ils doivent être en mesure, loin de toute autorité, d'appliquer les consignes d'ouverture du feu dans le cadre de leur mission ;

    • une bonne condition physique afin d'effectuer les missions commandées, de jour comme de nuit, et quelles que soient les conditions météorologiques ;

    • l'aptitude troupes aéroportées (TAP) (pour le personnel servant dans les unités d'intervention et spécialisées) ;

    • posséder des notions concernant l'organisation de la protection sur les points sensibles air ;

    • avoir une formation de combattant au sol ;

    • être en mesure d'utiliser, selon les procédures et consignes, les matériels en dotation dans leurs unités ;

    • posséder les connaissances topographiques leur permettant de s'orienter et de se diriger, de jour comme de nuit ;

    • être capable de détecter, d'intercepter et de neutraliser tout intrus, éventuellement en faisant usage de la force et en procédant à l'ouverture du feu, dans le cadre des lois et des règlements militaires en vigueur.

    Les conducteurs de chien doivent en outre :

    • savoir maintenir leur chien en condition physique et opérationnelle ;

    • connaître les techniques d'utilisation du chien dans le cadre opérationnel ;

    • savoir apporter le soin nécessaire au bien-être de l'animal (toilettage, nettoyage, nourriture…).

    Pour les MTA affectés en unités d'intervention et spécialisées, ils doivent être titulaires du brevet de parachutisme militaire et acquérir une ou plusieurs des qualifications nécessaires à l'exécution de missions particulières (RESCO, MASA, RTPA, assaut vertical, dérive sous voile…).

    Formation.

     

    1re phase.

    2e phase, 3e phase, 4e phase.

    Initiale.

    CFME/EFCA.

    Unité/EFCA (*).

    Complémentaire.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

    (*) École de formation des commandos de l'air (EFCA).

     

    34263 « Opérateur défense sol-air ».

    Cadre général.

    Le MTA «  Opérateur défense sol-air  » est un technicien ayant reçu une formation de base lui permettant de mettre en œuvre certains matériels et armes concourant à la défense sol-air.

    Son domaine est constitué par la défense antiaérienne des points sensibles assignés.

    Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

    Nature de l'activité.

    Première phase.

    Le MTA participe, d'abord sous le contrôle d'un breveté de la spécialité aux tâches ci-après :

    • mise en oeuvre des systèmes d'armes à très courte portée (canons et missiles) ;

    • mise en oeuvre des matériels associés en service dans les unités de défense sol-air ;

    • chargement des missiles sur les systèmes de défense sol-air  ;

    • conduite des véhicules communs et spécialisés requis pour le poste et, acquisition des permis [PL, SPL, transfert matières dangereuses (TMD)…] selon les besoins et missions de l'unité.

    Deuxième phase.

    Le MTA exécute de manière autonome les opérations de la première phase.

    Il met en pratique de manière autonome les connaissances acquises lors de la première phase.

    Troisième phase.

    Le MTA participe, sous le contrôle d'un breveté de la spécialité « mécanicien armement opérationnel » puis de manière autonome à la maintenance des canons de défense sol-air.

    Les MTA sont instruits et qualifiés au poste d'opérateur optronique Crotale EVA. Dès l'obtention de la qualification « opérateur optronique EVA de défense sol-air », ils peuvent tenir cet emploi. »

    Emplois possibles.

    Chef de pièce et tireur sur systèmes d'armes très courte portée (missiles et canons).

    Servant VTCM (véhicule de transport et chargement missiles).

    Opérateur optronique Crotale EVA.

    Formation.

    La formation devra viser à développer les goûts et qualités adaptés à la pratique d'activités physiques soutenues et les connaissances techniques portant sur les règles d'emploi de la défense solair, les systèmes d'armes utilisées et les moyens de transmission afférents.

     

    1re phase.

    2e phase.

    3e phase.

    Théorique.

    CICDA Mont-de-Marsan.

    /

    CICDA Mont-de-Marsan.

    Pratique.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

     

    34403 « Agent d'accueil ».

    Domaine d'activité.

    L'activité du MTA « Agent d'accueil  » s'exerce dans le domaine de la sûreté d'accès aux bases aériennes.

    Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

    Nature de l'activité.

    Première phase.

    Sous l'autorité d'un personnel breveté, le MTA :

    • se familiarise à l'organisation géographique et administrative de la base aérienne ;

    • accueille les visiteurs civils ou militaires ;

    • délivre des autorisations d'accès au point sensible militaire ;

    • participe à la confection des laisser-passer permanents du personnel affecté ;

    • applique les directives fixées par le commandant du point sensible ;

    • réalise des travaux de gestion, d'administration (mise à jour de répertoires ou de fichiers) ;

    • utilise l'outil bureautique mis à sa dispositon pour effectuer des tâches simples de secrétariat (tableaux, etc.) liées à son domaine d'activité.

    Deuxième phase.

    Le MTA effectue en autonome les opérations recensées dans la phase précédente.

    Il doit par ailleurs, être capable de détecter les défauts de fonctionnement des appareils mis à sa disposition et, éventuellement, pouvoir remédier aux dysfonctionnements bénins.

    Formation.

     

    1re phase.

    2e phase.

    Théorique.

    /

    /

    Pratique.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

     

    35193 « Agent d'entretien des installations d'infrastructure ».

    Cadre général.

    Le MTA « Agent d'entretien des installations d'infrastructure   » doit avoir au moins acquis, lors de son engagement, une qualification professionnelle théorique et pratique de base [certificat d'aptitude professionnel ou brevet d'étude professionnel (CAP ou BEP)] dans un ou plusieurs corps d'état du bâtiment recouvrant les métiers ci-après  :

    • plombier, chauffagiste, serrurier ;

    • maçon, carreleur ;

    • menuisier ;

    • électricien ;

    • agent paysagiste ;

    • peintre, solier, plaquiste, plâtrier.

    Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

    Nature de l'activité.

    Première phase.

    Le MTA «  Agent d'entretien des installations d'infrastructure  » doit :

    • pouvoir effectuer des tâches d'exécution, dans le cadre de travaux d'entretien courant ou petites réparations, se rapportant au domaine d'activité de la spécialité du CAP reconnu lors du recrutement, et en appliquer les règles de sécurité ;

    • pouvoir identifier les matières premières, outillages, quincailleries d'usage courant dans son domaine d'activité ;

    • est capable de lire un schéma simple concernant les techniques mises en œuvre dans son domaine d'emploi.

    Deuxième phase.

    Le MTA peut :

    • se voir confier des tâches simples d'une spécialité complémentaire au domaine d'activité normalement dévolu à sa formation initiale :

      Exemple :

      • Plombier => chauffagiste.

      • Menuisier => monteur plafonds suspendus.

      • Maçon => carreleur.

      • Etc. ;

    • obtenir une habilitation électrique de niveau B 10 afin d'effectuer des dépannages élémentaires.

    Il maîtrise les tâches élémentaires de son domaine d'activité et réalise de manière autonome les opérations de la première phase.

    Troisième phase.

    Le MTA «  Agent d'entretien des installations d'infrastructure  » :

    • peut se voir confier l'animation d'une équipe restreinte pour une tâche simple ou de courte durée, sous le contrôle d'un spécialiste breveté élémentaire ;

    • peut recevoir une formation afin d'établir des métrés, des devis de matériaux sous le contrôle d'un spécialiste breveté élémentaire ;

    • possède les qualités professionnelles pour assurer un détachement outre-mer.

    Il maîtrise les tâches simples d'une spécialité complémentaire et effectue de matière autonome les tâches de la deuxième phase.

    Quatrième phase.

    Le MTA «  Agent d'entretien des installations d'infrastructure  » peut seconder un spécialiste breveté élementaire dans l'organisation et/ou la gestion d'une opération de faible importance. À ce titre, il peut être autorisé à passer les permis de conduire spéciaux (PL, SPL, chariot élévateur, …) indispensables aux missions des compagnies régionales d'infrastructure (CRI) ou des escadrons de soutien de l'infrastructure et de l'énergie des bases aériennes.

    Il maîtrise l'animation d'une équipe restreinte et supervise l'exécution de travaux d'entretien courant dans son domaine de compétence.

    Le MTA «  Agent d'entretien des installations d'infrastructure  » peut :

    • être désigné comme exécutant d'une équipe de montage d'installations spécifiques d'infrastructure (bâtiments démontables et matériels de protection passive) ;

    • exécuter les travaux d'intérêt commun à l'intérieur et à l'extérieur des installations de l'unité, y compris l'aide à l'entretien des espaces verts.

    Formation.

     

    1re phase.

    2e phase.

    3e phase.

    4e phase.

    Théorique.

    /

    /

    /

    /

    Pratique.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

     

    36003 « Agent bureautique ».

    Cadre général.

    Le MTA «  Agent bureautique  » est chargé de l'exécution des travaux de secrétariat relatifs au courrier, en particulier, classement, reproduction, mais aussi dactylographie des documents.

    Il peut assurer d'autres tâches de secrétariat notamment la tenue et la mise à jour de la documentation de gestion, d'administration au sein d'entités techniques opérationnelles ou d'autre nature.

    Il peut également participer à la tenue de documents comptables au sein des différentes unités de l'armée de l'air.

    Sous réserve de détenir l'habilitation requise, il peut être employé dans un bureau sécurité base ou un bureau d'accueil. Dans ce cas, outre les tâches de secrétariat, il assure l'accueil des visiteurs au niveau de l'entrée base, la délivrance des laissez-passer personnels et véhicules.

    Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

    Nature de l'activité.

    Première phase.

    Sous l'autorité d'un personnel breveté, le MTA  :

    • exécute les opérations relatives au courrier (acheminement, classement, présentation, exploitation…) ;

    • exécute la reproduction de documents en utilisant les appareils de duplication ou de reprographie en service dans l'armée de l'air ;

    • assure les opérations relatives à la correspondance téléphonique ;

    • dactylographie les textes qui lui sont remis sous forme manuscrite, selon les règles propres à la correspondance militaire et en utilisant les ressources du traitement de texte ;

    • transmet, réceptionne et exploite les documents à l'aide de tous les moyens de transmission en service dans l'armée de l'air ;

    • réalise des travaux de gestion, d'administration (mise à jour de répertoires ou de fichiers), de classement et d'archivage ;

    • prépare des documents d'administration élémentaire ;

    • rédige des documents simples de la correspondance militaire (bordereaux d'envoi, notes-express, messages) ;

    • présente des documents sous forme graphique en utilisant les ressources des progiciels de bureautique de l'armée de l'air ;

    • assure les travaux de comptabilité élémentaire du niveau de l'unité (suivi des avances de fonctionnement, établissement et mise à jour de documents comptables et d'inventaires, expression et exploitation de demandes de fournitures diverses…) ;

    • participe à l'établissement et à la tenue des registres et des documents relevant de la comptabilité finances ;

    • participe à la gestion et à la comptabilité des organismes nourriciers ;

    • participe aux opérations postales et comptables effectuées dans les agences postales air.

    Le MTA doit connaître les règles de sécurité concernant son domaine d'activité.

    Le MTA employé dans un bureau sécurité base ou un bureau d'accueil, doit en outre :

    • connaître les règles générales de délivrance des autorisations d'accès sur la base et renseigner les visiteurs sur la réglementation en vigueur. Par ailleurs, il doit parfaitement connaître l'organisation de la base aérienne ;

    • exécuter les opérations relatives à l'accueil (gestion et réalisation des badges personnels, visiteurs et temporaires) ;

    • exécuter les opérations relatives à la protection du personnel (constitution, transmission et suivi des dossiers d'habilitation du personnel muté…).

    Deuxième phase.

    Le MTA effectue en autonome les opérations recensées dans la phase précédente.

    Il doit, par ailleurs, être capable de détecter les défauts de fonctionnement des appareils mis à sa disposition et éventuellement pouvoir remédier aux dysfonctionnements bénins.

    Formation.

     

    1re phase.

    2e phase.

    Théorique.

    /

    /

    Pratique.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

     

    38013 « Agent de restauration ».

    Cadre général.

    Le MTA «  Agent de restauration   » est destiné à effectuer des tâches simples participant au fonctionnement du service restauration d'une base, notamment lors des travaux culinaires. Il peut également participer au fonctionnement d'activités rattachées (point de vente, hôtellerie) ou des tâches élémentaires ayant un caractère administratif (magasin, vente de tickets).

    Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

    Nature de l'activité.

    Première phase.

    Sous l'autorité d'un personnel breveté, le MTA :

    • participe au service dans les organismes nourriciers ;

    • réalise des préparations culinaires simples à tout stade d'élaboration des denrées ;

    • participe aux tâches administratives liées à la fonction restauration ;

    • exécute l'ensemble des tâches annexes aux travaux culinaires, notamment en mettant en œuvre et assurant l'entretien courant du matériel utilisé pour la préparation, la cuisson ainsi que le matériel de nettoyage et de service, y compris le matériel de campagne ;

    • participe au fonctionnement des points de vente ;

    • participe au fonctionnement du service hôtellerie.

    Par ailleurs, il doit appliquer les règles d'hygiène et de sécurité.

    Deuxième phase.

    Le MTA réalise, de manière autonome, les opérations simples de la première phase.

    Sous l'autorité d'un personnel breveté, il peut également réaliser des préparations culinaires élaborées.

    Formation.

     

    1re phase.

    2e phase.

    Théorique.

    /

    /

    Pratique.

    Parrainage en unité.

    Parrainage en unité.

     

    57203 « Auxiliaire sanitaire ».

    Cadre général.

    L'activité du MTA «  Auxiliaire sanitaire  » s'exerce sous les ordres d'un médecin ou d'un infirmier dans le domaine périmédical appliqué à une collectivité militaire (hygiène, prévention, soins, expertise, secours d'urgence).

    Dans le cadre du bon fonctionnement du service, il participe aux travaux d'intérêt général et se conforme aux directives prescrites par ses supérieurs.

    Nature de l'activité.

    Le MTA «   Auxiliaire sanitaire » est employé dans des tâches périmédicales diversifiées, regroupées dans trois rubriques complémentaires correspondant aux besoins des services médicaux :

    • auxiliaire de soins, agent d'entretien des matériels techniques :

      • participation aux activités exercées au profit des consultants et des malades admis au service médical ;

      • préparation des visites médicales ;

      • exécution des tâches d'hygiène générale et propreté des locaux ;

      • aide à la logistique propre au service médical et à l'entretien des matériels techniques «  santé  » ;

    • brancardier, secouriste :

      • conduite de véhicules communs et spécifiques ;

      • intégration aux moyens d'intervention d'urgence (secours médicaux en piste et sur plate-forme) en qualité d'équipier secouriste ;

      • participation au soutien des activités à risque, au transport et au convoyage sanitaire des blessés par voie routière (conducteur de véhicule sanitaire) ou par voie aérienne ;

      • entraînement des équipes de brancardage ;

      • participation aux actions de formation des secouristes ;

      • mise en condition des véhicules sanitaires ;

    • aide médico-administratif  :

      • accueil et orientation des consultants ;

      • régulation des appels téléphoniques ;

      • tâches administratives élémentaires.

    Le MTA doit savoir exploiter la documentation technique du service courant et, en cas de besoin, utiliser les systèmes informatiques et bureautiques liés à son domaine d'activité.

    Formation.

    Formation initiale.

    Réalisée en trois phases successives selon la séquence suivante :

    Au centre de formation des MTA de Saintes :

    Durant cette première phase d'une durée de trois semaines, l'auxiliaire sanitaire reçoit une formation en secourisme de trois journées en vue de l'obtention de l'attestation de formation au premier secours (AFPS) ainsi qu'une information du domaine « hygiène et sécurité du travail  » délivrée sur deux jours.

    À l'école des techniciens de sécurité de l'armée de l'air (ETSAA) de Cazaux :

    Cette deuxième phase, d'une durée de quatre semaines, comporte un ensemble de cours théoriques et de travaux dirigés portant sur l'organisation et le fonctionnement du service médical, dont une initiation de deux semaines au système informatique médical des bases aériennes (SIMBA) et une formation au secourisme débouchant sur le certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe (CFAPSE).

    En unité  :

    Avec une période d'application pratique de deux mois durant lesquels sont complétées les connaissances acquises en école ; à l'issue de cette instruction qui comporte quatre unités de valeur (aide médico-administratif, auxiliaire de soins, secouriste équipier, gestion et entretien des matériels techniques), l'auxiliaire sanitaire doit être apte à assurer les fonctions suivantes :

    • assistance aux soins (le MTA «  Auxiliaire sanitaire  » ne peut effectuer aucun acte paramédical  ;

    • aide-logistique spécifique «  santé  » ;

    • équipier lors d'interventions médicales urgentes ;

    • mise en œuvre des divers matériels et équipements spéciaux ;

    • aide au soutien des activités à risque ainsi qu'aux évacuations sanitaires par voie routière (conducteur de véhicule sanitaire) ou aérienne.

    Progression professionnelle.

    Orientée et modulaire, elle s'inscrit dans une logique d'acquisition de qualifications sanctionnant les quatre missions définies par le tableau suivant  :

    Mission.

    Qualifications intermédiaires.

    Perspective métier.

    Technique périmédicale.

    Auxiliaire de salle de soins.

    Aide-soignant (*).

    Brancardier.

    Secouriste.

    Chauffeur de véhicule sanitaire.

    Conducteur ambulancier.

    Administration secrétariat.

    Agent de bureau.

    Aide de secrétaire de service médical d'unité.

    Secrétaire médical (*).

    Gestion comptabilité entretien matériel santé.

    Aide à la gestion des stocks et à l'entretien des matériels techniques.

    Agent des services hospitaliers qualifié ou non qualifié.

    (*) La formation des aides-soignants dure 1 an après admission à un concours du niveau BEP sanitaire et social ; elle peut se faire en milieu civil ou au centre de formation des aides-soignants de Bordeaux.

    Pour être recruté en tant que militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées :

    — « aide-soignant », être titulaire du certificat aux fonctions d'aide-soignant ou du diplôme de personnel aide-soignant ;

    — « secrétaire médical  », être titulaire du baccalauréat.

    Le recrutement dans les autres métiers relève de l'armée de terre, les personnels pouvant servir tantôt au sein du service de santé, tantôt au sein de l'armée de terre.

    Les missions de technique périmédicale sont principales ; les missions « administration-secrétariat » et « gestion-comptabilité-entretien des matériels santé » sont secondaires.

    Ces qualifications doivent permettre :

    — à court terme, une véritable intégration dans les services médicaux ;

    — à moyen terme, le renouvellement éventuel de contrat ;

    — à plus long terme, la reconversion en milieu civil voire même le maintien sous statut militaire dans des filières « emploi-métier  » ouvertes dans le service de santé des armées.

     

Remarque liminaire.

Engagé pouvant posséder une formation technique de base utilisable dans un premier emploi, le militaire technicien de l'air (MTA) est apte à exécuter certaines opérations simples répertoriées dans les monographies d'emploi nommées « Domaines d'activité  », sous le contrôle d'un breveté de la spécialité.

En outre, les MTA sont chargés d'effectuer des tâches d'intérêt général dans le cadre du bon fonctionnement du service et se conforment aux directives prescrites par ses supérieurs.