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Archivé DIRECTION CENTRALE DU COMMISSARIAT DE L'ARMÉE DE TERRE : sous-direction administration générale ; bureau administration et audit des formations, cercles et foyers

INSTRUCTION N° 293/DEF/DCCAT/AUDIT/CG relative à l'audit des directions et organismes du commissariat de l'armée de terre.

Abrogé le 05 juin 2013 par : INSTRUCTION N° 3261/DEF/DCSCA/SD_REJ/BREG portant abrogation de textes. Du 16 décembre 1999
NOR D E F T 9 9 6 1 2 3 2 J

1. Préambule.

1.1.

Le décret cité en première référence reconnaît aux services l'autonomie dans l'administration, la gestion et la surveillance des moyens mis à leur disposition pour remplir leur mission de soutien des forces. Dans ce cadre, le commissariat de l'armée de terre, responsable de l'organisation et du fonctionnement de l'ensemble des organismes du service, met en place des procédures pour évaluer les performances.

1.2.

Complémentaire de la démarche de pilotage qui constitue une méthode de commandement, l'audit permet de vérifier l'efficacité et l'efficience des activités du service. En outre, dans le cadre de la déconcentration des responsabilités, il permet de porter un jugement sur le bon usage des délégations de signature en matière de surveillance administrative et technique.

1.3.

Cette instruction a pour but de formaliser la démarche d'audit au sein de la chaîne commissariat. Elle en définit les principes et le processus.

2. Principes.

L'audit constitue une méthode pratique pour exercer la surveillance administrative et technique au sein du service. Il se traduit par l'examen, partiel ou exhaustif, de la régularité et de l'opportunité des actes d'administration et de gestion. Il permet d'apprécier les résultats obtenus, par rapport à la mission confiée et aux moyens utilisés.

2.1. Champ d'application de l'audit.

Les actions d'audit dans un organisme portent essentiellement sur :

  • la régularité, la sincérité et la fidélité des écritures comptables ;

  • le respect des lois, règlements, directives et procédures ;

  • la conformité de l'organisation aux structures du service ;

  • l'adéquation entre les moyens alloués, les missions et les objectifs fixés ;

  • l'opportunité des décisions de gestion et de commandement ;

  • le pilotage de l'organisme et des organismes rattachés (objectifs fixés, tableau de bord, plan d'action) ;

  • la gestion des ressources humaines (qualification, effectifs, emploi, formation) ;

  • l'emploi des ressources matérielles et financières (efficience) ;

  • l'utilisation de l'outil informatique (sécurité, adéquation des architectures aux besoins, adaptation des applications) ;

  • la protection du patrimoine.

Elles débouchent sur des propositions qui visent à corriger et améliorer le fonctionnement et les résultats de l'organisme audité.

2.2. Organisation.

2.2.1.

L'audit concerne tous les organismes du service. Il est réalisé à deux niveaux (voir le détail en ANNEXE I) :

  • au niveau central : la direction centrale procède à l'audit des organismes centraux (SCERCAT, CEDICAT, SILT et BEDAT) et des directions régionales du commissariat (DIRCAT, DICOM TERRE outre-mer et DICOM TERRE OPEX) ;

  • au niveau des organismes centraux et au niveau régional : le SCERCAT, le BEDAT et les DIRCAT, assurent l'audit des organismes qui leur sont subordonnés. La direction centrale peut cependant, en tant que de besoin, effectuer des audits dans des organismes relevant de ce niveau.

2.2.2.

Le bureau « audit, conseil de gestion » (ACG) de la direction centrale anime la fonction d'audit au sein du service. Il organise, en liaison avec les sous-directions de la DCCAT, les audits du niveau central pour les organismes implantés en métropole.

2.2.3.

Le bureau « affaires réservées relations publiques » (ARP) de la direction centrale est chargé de préparer les audits des DICOM OPEX et des DICOM outre-mer.

2.2.4.

Les bureaux « audit » des organismes centraux et des DIRCAT organisent les audits de leur niveau, en liaison avec les bureaux de leur direction.

2.3. Auditeurs.

Les auditeurs sont désignés, selon le cas, par le directeur central ou régional parmi les cadres de leur direction. Ils doivent pouvoir rester en fonction suffisamment longtemps pour acquérir et maîtriser la connaissance de l'audit.

Les auditeurs effectuent les vérifications qu'ils jugent opportunes dans leurs domaines respectifs de compétence. Ils ont libre accès à tous les documents et justificatifs nécessaires à leur étude. Le personnel des organismes audités est tenu de répondre sincèrement à leurs questions.

2.4. Forme de l'audit.

Compte tenu du temps nécessaire pour effectuer un audit sur place, un ordre de priorité est établi par domaine, en fonction des faiblesses prévisibles. Deux types d'audit sont retenus dans le commissariat :

  • les audits dits « spécialisés » ou « thématiques » qui concernent un seul domaine ou une seule fonction (comptable et financier, logistique, informatique, ressources humaines, etc.). Ils sont entrepris en tant que de besoin, dans des conditions de déroulement adaptées à l'organisme audité ; une lettre de mission en détermine l'objet et les limites ;

  • les audits globaux qui couvrent tous les domaines et activités de l'organisme ; ils constituent le cas général des audits effectués par les directions centrale et régionales.

2.5. Périodicité et critères de programmation de l'audit.

La périodicité de l'audit des organismes du service est :

  • bisannuelle pour les organismes centraux, les DIRCAT et les DICOM TERRE outre-mer ;

  • annuelle pour les organismes subordonnés aux SCERCAT, BEDAT et DIRCAT et pour les DICOM TERRE OPEX.

Néanmoins, quand la situation l'exige, les audits peuvent être entrepris sans périodicité fixe, voire inopinément, sur simple décision de l'autorité centrale ou régionale, selon le cas.

La programmation des audits tient compte de la spécificité des organismes et des risques qu'ils encourent ; ces derniers sont évalués à partir des critères suivants :

  • dysfonctionnement constaté au cours des dernières visites ;

  • temps écoulé depuis le dernier audit ;

  • modification importante de l'organisation interne ou de l'environnement ;

  • modification des charges de soutien ;

  • atteinte des seuils d'alerte fixés dans le cadre du pilotage et du suivi de gestion.

2.6. Normes de l'audit.

Les normes générales de travail et d'information de l'audit des directions et organismes du commissariat de l'armée de terre sont identiques à celles définies par l'instruction technique citée en référence. Il convient cependant d'adapter les modalités d'investigation à l'esprit de l'audit du service.

3. Processus.

3.1. Programmation de l'audit.

Lorsque aucune raison ne justifie une action inopinée, l'audit fait obligatoirement l'objet d'une programmation.

3.1.1.

La programmation de l'audit est établie par les bureaux chargés de leur organisation, en liaison avec les organismes concernés afin que les dates retenues ne coïncident pas avec une activité opérationnelle majeure déjà programmée par ailleurs. Elle est arrêtée annuellement par :

  • le directeur central pour les organismes centraux, les DIRCAT, les DICOM TERRE outre-mer et les DICOM TERRE OPEX ;

  • le directeur du SCERCAT, le chef du BEDAT et les directeurs régionaux pour les organismes qui leur sont subordonnés.

3.1.2.

Le bureau organisateur établit pour chaque audit un emploi du temps précis sur lequel apparaissent le nom des auditeurs, les bureaux ou sections qu'ils vont auditer, ainsi que le jour et le créneau horaire de chaque intervention (1).

3.1.3.

Le commandant de l'organisme audité désigne un correspondant unique chargé de mettre au point les modalités pratiques de l'opération, en liaison avec le bureau organisateur (2).

3.2. Préparation de l'audit.

Les missions d'audit sont préparées en tenant compte des particularités de l'organisme concerné et des caractéristiques de sa gestion. Un travail de recherche préalable est réalisé sur pièces, à partir :

  • des synthèses annuelles d'audit qui constituent un « référentiel ».

  • du dernier compte rendu d'audit où apparaissent les faiblesses et les points forts de l'organisme ;

  • des anomalies éventuellement relevées depuis le dernier audit dans les documents comptables et de gestion (notamment les erreurs constatées lors des vérifications mensuelles sur pièces).

  • des informations recueillies directement par les auditeurs auprès des organismes audités.

Cet ensemble de données permet aux auditeurs de sélectionner les domaines à examiner en détail et de renforcer l'efficacité de leur action sur place. Les travaux d'audit portent en priorité sur les domaines ou activités pour lesquels :

  • les risques de fraudes et de non-respect des procédures sont élevés ;

  • les dysfonctionnements constatés dans le passé sont nombreux et importants.

3.3. Audit sur place.

Les auditeurs se rendent sur place, selon l'emploi du temps arrêté par le bureau organisateur (3), afin d'y renconter les responsables de leur domaine. Ils effectuent leurs vérifications soit de manière exhaustive soit par sondage, en fonction des risques qu'ils ont évalués et du temps dont ils disposent.

Les faits importants sont validés et recoupés par des entretiens approfondis avec le personnel de l'organisme ainsi que par l'étude des indicateurs de surveillance interne (pilotage et suivi de gestion de l'organisme) et externe (suivi de gestion des formations). Les auditeurs peuvent émettre à tout moment des recommandations et les faire appliquer sur le champ lorsqu'ils le jugent indispensable.

3.3.1.

Les auditeurs profitent de leur présence dans les organismes pour conseiller dans leurs domaines respectifs de compétence, les informer des travaux en cours et relever les éventuels besoins en matière de formation.

3.3.2.

Immédiatement à l'issue de sa prestation, chaque auditeur fait une brève restitution au personnel concerné par le domaine audité. Les travaux d'audit donnent lieu à la mise à jour du « dossier individuel permanent », existant pour chaque organisme du service.

3.4. Excédents et déficits comptables.

Lorsque, au cours d'un audit, la vérification comptable révèle un excédent ou un déficit, il y a lieu de mettre en œuvre les dispositions réglementaires dont le détail figure en annexe II.

3.5. Restitution finale.

Les résultats de l'audit sont présentés oralement en fin de période, au cours d'une courte réunion sur place présidée par le directeur central ou régional, selon le cas. Cette démarche a pour but de faire connaître rapidement aux principaux responsables de l'organisme audité les dysfonctionnements majeurs relevés ainsi que les premières recommandations qu'ils appellent.

3.6. Rapport d'audit.

3.6.1.

Le rapport d'audit fait connaître au responsable de la formation auditée le détail des anomalies constatées. Sans être un descriptif exhaustif de l'organisme, il doit faire apparaître, outre les faits relatés lors de la restitution finale :

  • la méthode ou les critères d'appréciation utilisés par l'auditeur, notamment lorsque les vérifications ont été effectuées par sondage ;

  • l'énoncé des constats significatifs (points forts et faiblesses) ;

  • les événements et éléments majeurs susceptibles, à terme, de porter atteinte aux droits des administrés, au fonctionnement et à l'intégrité du service ;

  • le descriptif des causes présumées ou identifiées ;

  • les recommandations d'amélioration et, lorsque l'urgence de la situation l'exige, les actions correctives ou de sauvegarde à appliquer sans délai ;

  • les autorités ou entités responsables désignées pour redresser la situation.

3.6.2.

Le bureau responsable de l'organisation des audits établit le rapport d'audit à partir des rapports fournis par les auditeurs (rassemblés par sous-direction pour la DCCAT et par bureau pour les DIRCAT). Le rapport est adressé, dans le mois qui suit la restitution finale, au commandant de l'organisme concerné ainsi qu'aux autorités qui ont soit à en connaître, soit à intervenir dans la résolution des anomalies constatées.

3.6.3.

Lorsque le commandant de l'organisme audité est en désaccord (partiel ou total) avec le contenu du rapport, il peut exprimer ses opinions ou observations par écrit, sous forme de note qu'il adresse à l'autorité l'ayant audité (note qui est annexée au rapport définitif).

3.6.4.

Trois mois après la diffusion du rapport, le commandant d'organisme adresse à l'autorité l'ayant audité un compte rendu faisant ressortir :

  • les actions entreprises ou envisagées pour résoudre les dysfonctionnements relevés ;

  • les résultats obtenus ;

  • les nouveaux développements liés à la situation ;

  • les difficultés éventuellement rencontrées.

Le bureau responsable de l'organisation des audits est chargé, en relation avec les auditeurs, de suivre l'exécution des recommandations, de vérifier la mise en œuvre des décisions et de procéder aux relances nécessaires auprès des organismes ou responsables concernés.

3.7. Synthèse annuelle des audits.

En fin d'année, le SCERCAT, le BEDAT et les directions régionales, établissent la synthèse des audits qu'ils ont effectués. Cette synthèse fait apparaître :

  • la liste des organismes audités, avec la justification du non-respect éventuel du programme annoncé ;

  • les anomalies relevées durant l'année écoulée ainsi que les actions menées, en cours ou envisagées pour redresser les anomalies constatées au cours de l'année précédente ;

  • les dysfonctionnements dont l'origine ou la solution sont du ressort d'un niveau supérieur.

Ces synthèses sont envoyées au bureau « audit-conseil de gestion » de la DCCAT avant le 30 janvier de l'année suivante. Afin de constituer une base de travail pour préparer le conseil de gestion, ce bureau établit la synthèse annuelle pour l'ensemble du service. Une partie des informations relevées au cours des audits pourra être insérée dans la base de données des activités du service (BDAS), selon des dispositions fixées par ailleurs dans le cadre de son utilisation.

3.8. Texte abrogé.

La circulaire no 64/DEF/DCCAT/BAG du 13 mars 1995 relative à l'audit des directions et organismes du commissariat de l'armée de terre, est abrogée.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le commissaire, directeur central du commissariat de l'armée de terre,

Jean-Pierre GEHIN.

Annexes

ANNEXE I. Organisation de l'audit.

Responsable audit.

Organismes audités.

DCCAT.

SCERCAT, CEDICAT, SILT, BEDAT, DIRCAT, DICOM TERRE outre-mer, DICOM TERRE OPEX.

SCERCAT.

Laboratoire de Metz, laboratoire d'Angers.

BEDAT.

EIAT Saint-Cyr-l'Ecole, EIAT Château-Chinon, PIAT Satory (jusqu'au 30 juin 2001), PIAT Saint-Maixent-l'Ecole, LAT Pussay (jusqu'au 30 juin 2000), ESCAT Saint-Etienne (à compter du 1er juillet 2000 pour ce qui concerne la composante fonctionnelle de la division «impression-librairie»), tous les PIA et PIR (pour ce qui concerne les matériels et les personnels «graphiques»).

DIRCAT CMIDF.

CAT Paris, CAAT Paris, 1er GLCAT Brétigny-sur-Orge, CPA Satory/1er GLCAT, ESCAT Saint-Cyr-l'Ecole, ERCAT Paris.

DIRCAT Bordeaux.

4e GLCAT Toulouse, EACAT Caylus/4e GLCAT, EACAT Le Larzac/4e GLCAT, CTAC Bordeaux, ERCAT Bergerac.

DIRCAT Limoges (dissoute en juin 2000).

CTAC Tours, ERCAT Limoges, EACAT La Courtine/ERCAT Limoges (jusqu'au 30 juin 2000 pour ces trois organismes).

DIRCAT Rennes.

CAT Limoges (à compter du 1er juillet 2000), 2e GLCAT Rennes, CPA Coëtquidan/2e GLCAT, CTAC Rennes, CTAC Tours (à compter du 1er juillet 2000 et jusqu'à sa dissolution), ESCAT Angers, ERCAT Limoges (à compter du 1er juillet 2000), EACAT La Courtine/ERCAT Limoges (à compter du 1er juillet 2000).

DIRCAT Lille (dissoute en juin 2000).

CTAC Lille, ERCAT Douai, ERCAT Sissonne (jusqu'au 30 juin 2000 pour ces trois organismes).

DIRCAT Metz.

CAT Châlons-en-Champagne, CAT Strasbourg, 5e GLCAT Essey-lès-Nancy (à compter du 1er juillet 2000), CTAC Nancy, CTAC Lille (à compter du 1er juillet 2000), ESCAT Châtre, ERCAT Metz (jusqu'au 31 décembre 2000), ERCAT Mourmelon, ERCAT Nancy (jusqu'au 30 juin 2000), ERCAT Saulcy-sur-Meurthe, ERCAT Dijon, ERCAT Douai (à compter du 1er juillet 2000), EACAT Bitche/ERCAT Metz (jusqu'au 30 juin 2000), EACAT Bitche/5e GLCAT (à compter du 1er juillet 2000), EACAT Le Valdahon/ERCAT Dijon, EACAT Mailly/ERCAT Mourmelon, EACAT Sissonne/ERCAT Mourmelon (à compter du 1er juillet 2000).

DIRCAT Lyon.

CAT Marseille, 3e GLCAT Marseille, CPA Lyon/3e GLCAT, EACAT Canjuers/3e GLCAT, CTAC Marseille, ESCAT Ambronay, ERCAT de Lyon, ERCAT Vendargues, DCAACAT Crouelle (jusqu'au 31 décembre 2000), ESCAT Saint-Etienne (à compter du 1er juillet 2000, hormis la composante fonctionnelle de la division «impression-librairie»), EACAT Bastia/ERCAT Vendargues.

 

ANNEXE II. Traitement des excédents et déficits comptables.

1 Déficit ou excédent « Deniers » : cas d'un organisme disposant d'un budget de fonctionnement (GLCAT).

Lorsque la vérification des comptes révèle un excédent ou un déficit comptable, le commissaire chargé de la vérification des comptes établit un procès-verbal et prescrit une régularisation provisoire, conformément aux dispositions de la circulaire 1694 /DEF/DCCAT/AG/AFCF du 29 juin 1992 (BOC, p. 2563) (en cours de refonte). L'excédent est reversé au trésor et la décision d'imputation définitive du déficit relève d'une autorité militaire dont la compétence est déterminée en fonction du montant du déficit.

2 Déficite ou excédent « DENIERS » : cas d'un organisme disposant d'une régie d'avances et/ou de recettes.

Le texte mentionné ci-dessus ne s'applique pas aux régies et sous-régies d'avances et/ou de recettes installées auprès des établissements et des organismes administratifs du commissariat de l'armée de terre. En effet, les régies de l'État sont soumises à une réglementation spécifique. La régularisation des excédents et déficits comptables constatés lors de vérifications est faite en application des dispositions de l' instruction codificatrice 93-75-A-B-K-O-P-R du 29 juin 1993 (mention au BOC, p. 6220) et de l'instruction financière et comptable applicable aux trois armées no 5248/MA/DSF/CG/I du 25 mai 1967 (n.i. BO) modifiée, titre VII relatif aux régies d'avances et de recettes.

Cas d'un déficit : la responsabilité personnelle et pécuniaire du régisseur est engagée dès lors qu'un déficit en deniers ou en valeur a été constaté, qu'une dépense a été irrégulièrement payée ou que, par la faute du régisseur, une recette n'a pas été encaissée ou une indemnité a dû être versée par l'organisme à un tiers ou à un autre organisme public. Le régisseur doit solder lui-même et immédiatement les déficits ou manquants apparaissant dans sa gestion.

Cas d'un excédent : les différences en plus, constatées lors d'un arrêté de caisse, doivent être ajustées par une écriture de recette au compte « opérations diverses ». Les excédents de caisse sont reversés au comptable assignataire.

3 Déficite ou excédent en effets d'habillement, matériel et vivres.

Les opérations de régularisation des déficits et excédents constatés lors d'un audit sont effectuées en application de l'instruction no 10165/DEF/DCCAT/AP/RA du 27 août 1984 (BOC, p. 5138) modifiée, relative aux recensements et vérifications dans les établissements du commissariat de l'armée de terre. Ainsi, lorsqu'un recensement est entrepris dans le cadre de l'audit et que des excédents, déficits ou avaries sont constatés, le commissaire chargé de la surveillance de l'établissement dresse un procès-verbal de constatation et recueille les explications et justifications du chef d'établissement. Les régularisations comptables sont opérées comme suit :

  • en procédure manuelle, le chef d'établissement fait établir un certificat administratif mentionnant le numéro d'enregistrement du procès-verbal de constatation ;

  • en procédure informatisée, la fiche de recensement tient lieu de pièce justificative, jusqu'à réception de la copie du procès-verbal.

ANNEXE III. Principaux sigles utilisés.

ACG

Bureau audit conseil de gestion de la DCCAT.

ARP

Bureau affaires réservées relations publiques de la DCCAT.

BDAS

Base de données des activités du service.

BEDAT

Bureau d'édition et de diffusion de l'armée de terre.

BSCAT

Bataillon de soutien du commissariat de l'armée de terre.

CAAT

Commissariat administratif de l'armée de terre.

CAT

Commissariat de l'armée de terre.

CEDICAT

Centre d'études et de développement informatique du commissariat de l'armée de terre.

CPA

Centre de production alimentaire.

CTAC

Centre territorial d'administration et de comptabilité.

DCAACAT

Dépôt central des archives administratives du commissariat de l'armée de terre.

DCCAT

Direction centrale du commissariat de l'armée de terre.

DICOM TERRE

Direction du commissariat de l'armée de terre (hors métropole).

DIRCAT

Direction régionale du commissariat de l'armée de terre.

EACAT

Établissement annexe du commissariat de l'armée de terre.

EIAT

Établissement d'impression de l'armée de terre.

ERCAT

Établissement de ravitaillement du commissariat de l'armée de terre.

ESCAT

Établissement spécialisé du commissariat de l'armée de terre.

GLCAT

Groupe logistique du commissariat de l'armée de terre.

LAT

Librairie de l'armée de terre.

PIA

Point d'impression autorisé.

PIAT

Point d'impression de l'armée de terre.

PIR

Point d'impression réglementé.

SCERCAT

Service central d'études et de réalisation du commissariat de l'armée de terre.

SILT

Service interarmées de liquidation des transports.