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Archivé DIRECTION CENTRALE DU MATÉRIEL DE L'ARMÉE DE TERRE : sous-direction technique

INSTRUCTION N° 15935/DEF/DCMAT/SDT relative à la circulation de l'information technique et logistique, nécessaire à la construction du référentiel d'un programme dans le système d'information de la maintenance de l'armée de terre.

Abrogé le 11 mars 2013 par : INSTRUCTION N° 15935/DEF/SIMMT/SDTL/BIS relative à la circulation de l'information technique et logistique, nécessaire à la construction du référentiel d'un programme dans le système d'information de la maintenance terrestre. Du 16 juillet 2001
NOR D E F T 0 1 5 1 9 6 6 J

Référence(s) : Instruction N° 9406/DEF/DCMAT/SDT du 28 juillet 1998 relative aux actes techniques de la maintenance.

Instruction n° 800/EMA/PPE60800/DGA/DPM du 9 février 1994 (édition 2 du 1er septembre 1999) (n.i. BO).

Norme EN ISO 10007 « lignes directrices pour la gestion de configuration » édition août 1996 (n.i. BO).

Pièce(s) jointe(s) :     Une annexe.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  460.1.4.

Référence de publication : BOC, p. 4807.

1. Objet de l'instruction.

La présente instruction a pour objet de préciser la chronologie de la circulation de l'information technique et logistique nécessaire, pour un programme donné (1) à la construction du référentiel du système d'information de la maintenance de l'armée de terre (SIMAT). Cette instruction prend en compte le contour fonctionnel de SIMAT et la réorganisation de la maintenance de l'armée de terre. Elle précise, pour chaque étape de la chronologie, le rôle des responsables ; des officiers de maintenance des programmes (OMP), des sections techniques de marque (STM) et des structures chargées de la fonction approvisionnement.

2. Chronologie de constitution du référentiel du système d'information de la maintenance de l'armée de terre.

La chronologie de la constitution (2) du référentiel du SIMAT est la suivante :

  • choix d'un concept de maintenance ;

  • détermination des articles à suivi de maintenance (ASM) ;

  • conception de l'arborescence générique d'articles non codifiés ;

  • détermination d'une liste des interventions préventives et correctives (LIPC) ;

  • acquisition des données de fiabilité et maintenabilité ;

  • détermination des gammes opératoires ;

  • constitution de la liste des articles de ravitaillement (LAR) ;

  • intégration des articles de la LAR au référentiel-articles du SCMAT ;

  • intégration et validation de l'arborescence générique et des gammes opératoires ;

  • individualisation des arborescences.

Le programme doit privilégier l'acquisition des données auprès de l'industriel, lors de la passation de marchés logistiques associés. La fourniture de ces données doit être contractuellement préparée en vue d'une gestion d'une maintenance par le SIMAT lors de la mise en service du premier matériel de série.

La présente instruction complète les documents MAT 10012 et 10013 « Spécifications d'échange entre les différents acteurs d'un programme d'armement terrestre. Spécification d'interface SIMAT » dont la rédaction peut évoluer. Le lecteur sera donc vigilant à se reporter à la version en cours de validité.

3. Choix d'un concept de maintenance.

Le concept de maintenance est l'application à un programme donné, de la politique de maintenance retenue par l'armée de terre (3). Il est inscrit dans le paragraphe soutien de la fiche de caractéristique militaire (FCM) du programme. Il permet à l'ensemble des acteurs de connaître l'organisation retenue pour la maintenance future du programme et notamment les règles permettant de caractériser la répartition des tâches aux différents niveaux de maintenance (4). Le choix d'un concept de maintenance est proposé, par l'OMP, à la validation du sous-directeur technique (SDT) de la DCMAT.

4. Détermination des articles à suivi de maintenance.

4.1. Définition de l'article à suivi de maintenance.

Un ASM est un article constitutif du matériel, suivi à titre individuel dans le SIMAT.

4.2. Critères de choix de l'article à suivi de maintenance.

Les trois critères qui conditionnent la déclaration d'un article comme ASM, sont : la conduite de la maintenance, la gestion de configuration et le retour d'expérience en phase d'utilisation.

Conduite de la maintenance.

Un ASM est un article réparable ; son maintien en condition opérationnelle implique des tâches de maintenance. Ces tâches sont décrites par des gammes opératoires (d'échange, de réparation, de contrôle...). Cette condition est nécessaire à la déclaration d'un article comme ASM.

Gestion de configuration.

La gestion de configuration est définie comme une discipline de management, appliquée pendant le cycle de vie d'un produit, afin d'apporter visibilité et maîtrise des caractéristiques fonctionnelles et physiques de ce produit. La norme ISO 10007 définit les lignes directrices pour la gestion de configuration.

L'instruction sur la gestion de configuration V 1/2000 (no 1-114/DGA/DPM/SDMCO  - no 588/DEF/EMA/OL du 5cmars 2001, n.i. BO), est le texte de référence pour la gestion de configuration au sein du ministère de la défense. Un produit est désigné comme article de configuration étatique (ACE) lorsque l'équipe de programme intégrée (EDPI) estime nécessaire de maîtriser à son niveau, les caractéristiques du produit, puis les écarts éventuels entre l'état prévu de ce produit et l'état obtenu à un moment donné de son cycle de vie. La liste des ACE fixe la limite de visibilité contractuelle, dans le domaine de la gestion de configuration, entre l'EDPI et l'industriel.

Le choix d'un ASM correspond à la volonté de l'EDPI de suivre ou non, la configuration d'un ACE pendant la phase d'exploitation du produit. Un article géré en configuration dans la phase d'utilisation exige un suivi dans le système d'information, des conditions de stockage et de marquage qui permettent de retrouver un individu dans un stock.

Le choix des ACE s'effectue au stade de la conception (5). En phase de production et d'utilisation certains ACE ne présentent plus de risques liés à la conception ; en conséquence, il n'est pas utile que tous les ACE soient déclarés ASM.

Retour d'expérience en phase d'utilisation.

Le retour d'expérience s'appuie sur la gestion de configuration dans la phase d'utilisation du matériel.

Les ACE du programme peuvent être :

  • des ASM, si le suivi individualisé de cet article est toujours exigé en phase d'utilisation. Il s'agit de pouvoir reconstituer, pour chaque individu, à partir de son numéro de série quels ont été ses affectations successives, les faits techniques subis, les tâches de maintenance réalisées, les modifications effectuées, les potentiels consommés ;

  • des non-ASM, si la démarche de retour d'expérience consiste à suivre globalement l'ensemble des exemplaires d'un article. Ce suivi permettra de connaître, pour une période donnée le nombre de défaillances ayant conduit à un remplacement ou à une réparation et le potentiel total consommé.

La gestion individualisée (ASM) implique un lien entre l'article et un compteur (horaire, kilométrique, nombre de tirs…). Si l'ASM ne possède pas son propre compteur, il peut être lié au compteur d'un autre article.

4.3. Gestion de l'ASM.

La DCMAT a choisi le numéro de nomenclature OTAN (NNO) pour identifier, dans le SIMAT, les articles ravitaillables. Dans les phases ultérieures, il est impératif que tout ASM et tout article ravitaillable soit caractérisé par son NNO, son identifiant fournisseur et ses critères de gestion. Les OMP doivent veiller à faire prendre en compte, par l'EDPI, la contrainte calendaire qu'impose la codification OTAN des articles.

4.4. Suivi des ASM, ASM communs à plusieurs programmes.

Le SIMAT impose l'affectation d'un ASM à une seule STM. Tous les ASM qui composent un matériel complet, sont affectés à une seule STM.

Conformément à la « charte de la fonction marque et ordres aux STM (6) », un ASM commun à plusieurs matériels complets est nommé « équipement partagé » :

  • si cet « équipement partagé » est commun à des matériels complets affectés à une même STM, il pourra être déclaré et géré comme ASM de ces matériels ;

  • si cet « équipement partagé » est commun à des matériels complets affectés à des STM différentes, il devra être déclaré et géré comme ASM « porté » (7) de ces matériels.

La notion d'« équipements partagés » est administrée au sein de la sous-direction technique (SDT).

4.5. Validation de la liste des ASM.

Lors de la prise en compte d'un programme par le SIMAT, le nombre d'articles déclarés ASM doit se limiter au strict nécessaire. En effet, la gestion d'un ASM est plus coûteuse (temps et moyens associés) que celle d'un article dont le parc est suivi globalement.

Toute dérogation à la règle de choix des ASM parmi les ACE doit être présentée à la commission logistique intégrée (CLI) pour évaluation des incidences au niveau du programme.

La liste des ASM est proposée à la STM, par l'OMP, avant la préparation de l'arborescence logistique générique. L'OMP fait valider le choix de ces ASM au DCMAT/SDT, conformément au document « Procédure qualité pour la validation des arborescences logistiques » (8).

5. Conception de l'arborescence logistique générique d'articles non codifiés.

5.1. Définition des arborescences logistiques génériques dans le SIMAT.

Conformément à la norme MIL STD 1388 2 B, l'arborescence logistique est destinée à décrire la décomposition d'un matériel en vue de son soutien. L'arborescence logistique est une décomposition du système établie dès la phase de définition, à partir de ses arborescences fonctionnelle et matérielle et adaptée à la politique de maintenance. Elle permet de structurer la liste de tous les articles susceptible de faire l'objet d'une intervention technique. Les articles composant l'arborescence logistique sont appelés points d'emploi. Les points d'emploi sont des adresses désignant une position physique d'un article au sein de l'arborescence logistique. L'arborescence logistique générique dans le SIMAT est une arborescence de points d'emploi.

L'arborescence logistique générique dans le SIMAT ne présente pas une description arborescente complète de la composition en pièces élémentaires d'un matériel, mais présente l'articulation des articles jugés utiles pour soutenir le matériel : les ASM.

Le SIMAT distingue 3 types d'arborescences logistiques génériques :

  • les arborescences dites élémentaires. Elles sont constituées d'un ASM dit « de tête d'arborescence » et d'un seul niveau de décomposition en ASM ;

  • les arborescences logistiques dites génériques. Elles sont constituées d'une compilation d'arborescences élémentaires ;

  • les arborescences fonctionnelles. Elles permettent d'identifier les groupes de points d'emploi qui ont les mêmes fonctionnalités.

5.2. Gestion des ensembles de tête.

L'ensemble de tête d'une arborescence logistique représente l'élément le plus haut d'un ensemble fonctionnel qui peut par lui-même fournir un service ou un produit intéressant pour l'organisation et ne peut pas être lui-même un sous-ensemble constituant un autre ASM.

L'ensemble de tête est géré au sein du référentiel des matériels complets qui identifie les matériels faisant l'objet de dotations dans les formations de l'armée de terre inscrites à l'ordre de bataille. Les règles de gestion de ce référentiel reposent sur une codification basée sur le « code EMAT » (9).

5.3. Gestion des points d'emploi des arborescences.

Les arborescences sont créées, par la STM, à partir d'articles désignés par leur identifiant constructeur. A ce niveau de conception de l'arborescence logistique, la désignation de l'article par son numéro de nomenclature OTAN (NNO) n'est pas nécessaire.

Ultérieurement, avant l'intégration de l'arborescence générique dans le SIMAT, les ASM devront être identifiés conformément aux règles de gestion des articles dans le référentiel-articles du SCMAT.

6. Détermination d'une liste des interventions préventives et correctives.

La liste des interventions préventives et correctives (LIPC) identifie les tâches de maintenance pouvant être effectuées sur les ASM du programme.

Cette liste est constituée à partir :

  • d'une extraction de la BASL du programme (format 1388 2 B) ;

  • de données prévisionnelles fournies par l'industriel, sous forme de tableaux ;

  • d'une connaissance de ces données, acquise au titre de la maintenance d'un matériel similaire.

Chaque intervention ou tâche est attachée à un ASM.

La STM est chargée, par l'OMP, en accord avec la CLI du programme, de tenir à jour la LIPC.

7. Acquisition des données de fiabilité et de maintenabilité.

Les données de fiabilité d'un article (MTBF) et de maintenabilité (MTTR) sont des données déterminantes pour estimer statistiquement la fréquence et la durée des tâches de maintenance curatives. Ces données sont conformes à la norme MIL STD 1388 2 B.

Ces données sont :

  • soit issues des données de conception du concepteur et fournies au titre de la BASL ;

  • soit issues d'un calcul fondé sur le constat de réalisation de ces tâches lorsque le matériel est déjà en service.

Les données sont acquises auprès de l'industriel, conformément aux MAT 10012 et 10013 (10). Ces documents s'appuient sur la norme MIL-STD 1388 2 B.

Dans le cas ou ces données ne peuvent être fournies par l'industriel, il revient à la STM de les renseigner. A la notion de MTBF sera substituée la durée moyenne d'utilisation entre deux défaillances. A la notion de MTTR sera substituée la durée moyenne de la tâche de maintenance en se basant sur la valeur donnée par la documentation technique.

8. Détermination des gammes opératoires.

8.1. Définition de la gamme opératoire.

Chaque tâche de maintenance, identifiée préalablement, fait l'objet dans le SIMAT d'une gamme opératoire.

Celle-ci a pour buts essentiels :

  • de maîtriser le plan d'approvisionnement des rechanges par la connaissance des consommations ;

  • de permettre la planification de l'activité des ateliers ;

  • de connaître à court, moyen et long terme, les charges des ateliers.

Les caractéristiques des tâches de maintenance dans le SIMAT sont les suivantes :

  • NTI ;

  • verbe d'action (choisi dans une liste codifiée) ;

  • fréquence ;

  • durée ;

  • rechanges nécessaires à son exécution ;

  • qualification des opérateurs ;

  • équipements nécessaires à son exécution.

La gamme opératoire ne se substitue pas à la carte de travail incluse dans la documentation technique utilisateur (DTU).

8.2. Gestion des gammes opératoires dans le SIMAT.

La STM crée et gère les gammes opératoires. Chaque gamme est identifiée, par un code (11). Ce code est administré par la STM.

8.3. Rechanges nécessaires à l'exécution d'une gamme opératoire.

Lors de la détermination des gammes opératoires, les rechanges nécessaires n'ont pas systématiquement à être connues du référentiel article.

Lorsque la STM renseigne dans le SIMAT les rechanges nécessaires à l'exécution d'une gamme opératoire celle-ci doit être identifiée dans le référentiel-article du SCMAT.

9. Constitution de la liste des articles de ravitaillement.

La LAR est constituée des articles pouvant faire l'objet d'une commande auprès de l'industriel fournisseur du matériel. Afin de ne pas acquérir des articles et des données inutiles, la LAR doit correspondre à l'ensemble des articles nécessaires à l'exécution de l'ensemble des tâches de maintenance retenues par la commission logistique intégrée du programme.

La LAR est établie par l'industriel. La commission logistique intégrée (CLI) du programme valide cette LAR. Cette validation consiste à confronter la proposition industrielle à l'ensemble des articles nécessaires à l'exécution de l'ensemble des tâches de maintenance.

10. Intégration des articles de la liste des articles de ravitaillement au référentiel, articles du SCMAT.

Tout article géré par le SCMAT, dans le référentiel-articles, doit être codifié OTAN et doit posséder des critères logistiques et de gestion. La fourniture des LAR précède l'intégration des arborescences génériques et des gammes opératoires dans le SIMAT.

10.1. Codification OTAN des articles.

Dans le cas d'un programme nouveau les données sont acquises auprès de l'industriel sous forme de LAR conformément au MAT 10003 ou d'IPL conformément à la recommandation AECMA 2000 M. La codification OTAN des articles de la LAR est une prestation industrielle contractualisée.

10.2. Acquisition des critères logistiques et de gestion.

Les critères logistiques et de gestion sont définis et décrits par le MAT 3900. Les données logistiques et de gestion du programme sont retenues par la commission logistique intégrée et fournies par l'industriel au travers d'une procédure d'échange conforme au chapitre « approvisionnement » des documents MAT 10012 et 10013 (12).

10.3. Articles non identifiés dans la LAR.

L'intégration au référentiel-articles ne figurant pas dans la LAR, fait l'objet d'une demande, au SCMAT, par la STM, après accord de l'OMP. Les articles et les données associées sont accueillies par le SCMAT qui procède à leur codification OTAN, à l'acquisition des données logistiques et de gestion et à l'intégration dans le référentiel-articles. Cette procédure doit rester exceptionnelle.

11. Intégration et validation de l'arborescence générique et des gammes opératoires dans le SIMAT.

Lors de l'intégration des arborescences dans le SIMAT, les ASM doivent être connus du référentiel-articles. De même les rechanges nécessaires à l'exécution d'une gamme opératoire doivent être identifiés dans le référentiel-articles.

Les phases successives d'intégration et de validation sont décrites dans les documents « Procédure qualité pour la validation des arborescences logistiques » et « Procédure qualité pour la validation des gammes opératoires » (13). Les principes en sont les suivants :

  • la STM construit l'arborescence logistique générique ;

  • le CEDIMAT évalue l'arborescence, sous un aspect technico-fonctionnel, et vérifie que les liens de l'arborescence sont convenablement construits ;

  • l'OMP fait valider l'arborescence au DCMAT/SDT.

12. Individualisation des arborescences.

L'individualisation des arborescences consiste à personnaliser chaque exemplaire de l'ASM par son numéro de série et son potentiel. Chaque exemplaire, devient alors un article individualisé à suivi de maintenance (AISM). L'individualisation est consécutive à la réplication (duplication des bases informatiques) des arborescences génériques sur les sites des unités concernées. Cette réplication n'est possible que si les sites sont dépositaires d'une extraction du référentiel-articles limitée aux matériels constituant leur dotation.

Deux cas sont possibles :

  • les matériels sont déjà présents dans les unités ; l'individualisation d'un matériel est de la responsabilité de l'unité détentrice ;

  • les matériels sont à livrer ; les données sont acquises au titre du registre de configuration individuel (RCI), lors de la livraison de chaque matériel.

13. Acquisition des données.

Deux formes d'acquisition des arborescences, des gammes opératoires, des données de fiabilité et de maintenabilité et des données d'individualisation des arborescences sont possibles :

  • soit auprès de l'industriel, sous la forme d'une base informatisée d'analyse du soutien logistique (BASL) adaptée, selon les documents MAT 10012 et 10013 « Spécifications d'échange entre les différents acteurs d'un programme d'armement terrestre. Spécification d'interface SIMAT ». Cette voie doit être privilégiée dans le cas d'un programme en développement ;

  • soit sous forme d'une reprise manuelle des données existantes du programme, lorsque les données ne peuvent être acquises auprès de l'industriel. Cette reprise est alors faite par les organismes du matériel.

13.1. Reprise des données industrielles.

Arborescence générique et gammes opératoires.

Une BASL est une modélisation sous forme de base de données des activités prévues pour l'exploitation et la maintenance des matériels. La BASL devra décrire, au minimum, l'arborescence logistique du matériel et les gammes opératoires du NTI 1 et 2. La livraison de la BASL au format MIL STD 1388 2 B est à prévoir à la STAT et à la DCMAT.

La reprise d'une BASL est possible lorsque celle-ci aura été construite conformément aux documents MAT 10012 et 10013 (14), ces spécifications sont basées sur la norme MIL STD 1388 2 B.

Ces données sont intégrées dans le SIMAT selon un mode automatisé de reprise de certaines données. Ce mode devra faire l'objet, à la demande de l'OMP, d'une étude préalable de faisabilité par la sous-direction informatique (DCMAT/SDI).

Données d'individualisation des arborescences.

Lorsque les matériels sont en cours d'acquisition, les données sont acquises au titre du registre de configuration individuel (RCI) lors de la livraison de chaque matériel, conformément aux échanges prévus dans les paragraphes « retour d'expérience » des documents MAT 10012 et 10013.

13.2. Reprise manuelle.

Arborescence générique et gammes opératoires.

La saisie manuelle des arborescences et gammes opératoires est impérative lors de l'intégration d'un matériel acquis depuis longtemps ou acquis dans « la gamme commerciale ». La STM, à la demande de l'OMP est chargée de cette saisie. Elle s'effectue à partir de la documentation technique livrée.

La connaissance des ASM retenus, la représentation de l'arborescence générique, la LIPC, la connaissance des gammes opératoires et l'intégration de chaque article au référentiel-articles du SCMAT sont nécessaires avant cette saisie.

Données d'individualisation des arborescences.

Lorsque les matériels sont déjà présents dans les unités, l'individualisation d'un matériel est de la responsabilité de l'unité détentrice qui effectue un relevé visuel des numéros de série et affecte les potentiels relevés sur les documents de suivi des matériels.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général, sous-directeur technique,

Jean-Louis LAUNAY.

Annexe

ANNEXE. Tableau des abréviations utilisées.

Abréviation.

Définition.

ACE.

Article de configuration étatique.

AECMA.

Association européenne des constructeurs de matériel aérospatial.

AISM.

Article individualisé à suivi de maintenance.

ASM.

Article à suivi de maintenance.

BASL.

Base d'analyse du soutien logistique.

BOM.

Bilt of material.

CLI.

Commission logistique intégrée.

DCMAT/SDI.

Sous-direction informatique de la direction centrale du matériel de l'armée de terre.

DCMAT/SDT.

Sous-directeur technique de la direction centrale du matériel de l'armée de terre.

DTU.

Documentation technique utilisateur.

EDPI.

Equipe de programme intégrée.

FCM.

Fiche de caractéristiques militaires.

IPL.

Initial provisionning list (cf. AECMA 2000 M).

LAI.

Liste des approvisionnements initiaux.

LAR.

Liste des articles de ravitaillement.

LIPC.

Liste des interventions préventives et curatives.

OMP.

Officiers de maintenance des programmes.

NTI.

Niveau technique d'intervention.

MAT.

Publication du matériel de l'armée de terre.

MIL-STD.

Military standard.

MTTR.

Mean time to repair (durée moyenne de la réparation).

MTBF.

Mean time between failure (durée moyenne entre interventions).

NNO.

Numéro de nomenclature OTAN.

RCI.

Registre de configuration individuel.

SCMAT.

Service central de la maintenance de l'armée de terre.

SDT.

Sous-direction technique.

SIMAT.

Système d'information de la maintenance de l'armée de terre.

STM.

Section technique de marque.