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Archivé ÉTAT-MAJOR DE LA MARINE : division « plans » ; bureau « organisation-réglementation-administration »

INSTRUCTION N° 9/DEF/EMM/PL/ORA relative à la surveillance administrative des organismes et formations dont la responsabilité incombe au chef d'état-major de la marine.

Abrogé le 17 décembre 2014 par : INSTRUCTION N° 0-20908-2014/DEF/EMM/ORG portant abrogation de textes. Du 08 mars 2002
NOR D E F B 0 2 5 0 4 4 0 J

Préambule.

L'instruction citée en référence e), prise en application de l'arrêté cité en référence b), fixe les principes et modalités du contrôle de l'administration dans les organismes et formations de la marine relevant des autorités de commandement.

En matière de surveillance administrative, elle est applicable notamment aux organismes et formations dont la responsabilité incombe au chef d'état-major de la marine (CEMM) en l'absence d'autorité habilitée par l'arrêté cité en référence b).

La présente instruction décrit certaines modalités supplémentaires, particulières à la surveillance administrative de ces organismes et formations.

1. Champ d'application.

La présente instruction s'applique aux organismes et formations de la marine qui ne sont placés ni sous les ordres d'un commandant de force maritime (indépendant ou en sous-ordre), ni sous l'autorité d'un directeur central de service de soutien de la marine.

Ces organismes et formations appartiennent à l'une des catégories suivantes :

  • organisme mis à disposition du CEMM [service d'information et de relations publiques de la marine (SIRPA)] et organismes directement subordonnés au CEMM [réf. c)]. Ils comprennent le cas échéant les organismes dépendant de ces derniers ;

  • organismes et formations mis à disposition du major général de la marine (MGM) ou d'un sous-chef d'état-major (SCEM) de l'état-major de la marine (EMM) [réf. d)] ;

  • organismes extérieurs de la direction du personnel militaire de la marine (DPMM) [réf. a)] et formations subordonnées au directeur de cette dernière.

Certains de ces organismes ou formations, bien que n'étant pas dotés de la capacité administrative sont conduits, de par leurs missions, à exercer ou à faire exercer des actes administratifs (gestion de droits de tirage, engagements de dépenses publiques, gestion de matériels, …).

Les actes de ces organismes et formations donnent lieu à des engagements de responsabilité qui exigent l'exercice d'une surveillance administrative.

2. Exercice de la surveillance administrative.

2.1. Responsabilités et délégations.

Le CEMM est responsable de la surveillance administrative de l'ensemble des organismes et formations cités au point 1 ci-dessus.

Conformément aux dispositions de l'arrêté cité en référence b), il peut déléguer sa signature dans ce domaine dans les conditions fixées par l'instruction citée en référence e).

2.2. Organismes et bureaux pilotes de l'échelon central en matière de surveillance administrative.

Pour chaque type d'organisme ou formation dont la responsabilité en matière de surveillance administrative incombe au CEMM, un organisme ou un bureau pilote de l'échelon central est désigné pour préparer, pour le compte du CEMM ou de l'autorité à laquelle il a délégué sa signature le cas échéant, les directives et décisions afférentes à ce domaine.

La liste des bureaux pilotes est fixée en annexe I.

2.3. Exécution des tâches de surveillance administrative.

Les opérations d'investigation nécessaires à l'exercice de la surveillance administrative sont conduites selon un programme établi annuellement, pour le compte du CEMM ou de l'autorité à laquelle il a délégué sa signature le cas échéant, et sur leur demande, par les services compétents désignés par la direction centrale du commissariat de la marine (DCCM) ou, outre-mer par la direction des commissariats d'outre-mer (DICOM) concernée, conformément aux principes et modalités fixés par l'instruction citée en référence e).

Par ailleurs, le bureau pilote prépare une directive adressée, avant le 15 mars de l'année en cours, à chaque organisme faisant l'objet de surveillance administrative, selon un modèle figurant en annexe II. Cette directive est signée par le CEMM ou le cas échéant, par l'autorité à laquelle il a délégué sa signature.

Une copie est adressée à la direction locale du commissariat de la marine ou à la DICOM compétente.

3. Compte rendu annuel d'activités.

L'organisme objet de la surveillance administrative adresse, avant le 31 janvier, au CEMM ou à l'autorité délégataire un compte rendu annuel d'activités de l'année passée. Des copies de ce compte rendu sont adressées à l'organisme ou bureau pilote et à la direction du commissariat compétents.

Établi conformément au modèle figurant à l'annexe III, le compte rendu doit également faire apparaître les mesures de contrôle interne effectuées au cours l'année écoulée, ainsi que les difficultés rencontrées en matière d'action administrative lato sensu nécessitant une action externe pour être résolues.

4. Exploitation des comptes rendus et rapports.

L'organisme ou bureau pilote exploite le dernier compte rendu annuel d'activités de l'organisme ou de la formation et le rapport d'audit établi par la direction du commissariat ou la DICOM compétente conformément aux dispositions prévues par l'instruction citée en référence e).

Il prend notamment en compte les éléments de ce compte rendu pour l'établissement de la directive annuelle objet du point 2.3 ci-dessus.

Le cas échéant, il propose au CEMM ou à l'autorité délégataire les actions de redressement nécessaires.

5. Texte abrogé.

L' instruction 195 /DEF/EMM/PL/ORA du 17 mars 1998 , relative à la surveillance administrative des organismes et formations dont la responsabilité incombe au chef d'état-major de la marine, est abrogée.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

L'amiral, chef d'état-major de la marine,

Jean-Louis BATTET.

Annexes

ANNEXE I. Désignation des bureaux ou organismes pilotes.

Autorité.Organismes.Pilote.

Organismes directement subordonnés au CEMM.

SIRPA/marine.

Organismes ou formations cités en référence c).

Service des collections de la marine.

Cabinet du chef d'état-major de la marine (CEMM/CAB).

Organismes ou formations mis à la disposition du MGM ou d'un SCEM de l'EMM.

Commission d'études pratiques de lutte antipollution (CEPPOL).

Bureau « action de l'État en mer » de l'EMM (EMM/PL/AEM).

Centre d'interprétation et de reconnaissance acoustique (CIRA).

Bureau « emploi des forces » de l'EMM (EMM/OPL/EMPL).

Centre opérationnel météo-océanographique (COMETOC).

EMM/OPL/EMPL.

Antenne de l'EMM.

Bureau de l'EMM désigné pour l'organisme considéré.

Organismes ou formations relevant de la DPMM.

Domaine de la réserve.

Centre d'information de la réserve militaire de la marine (CIRAM).

Bureau de « l'administration de la réserve » de la DPMM (DPMM/ PM/3) (1).

Domaine de la formation écoles de la marine.

Bureau « des écoles et de la formation  » de la DPMM (DPMM/PM/FORM).

Domaine de la reconversion marine mobilité.

Sous-directeur de la DPMM (DPMM/SDIR).

Domaine du recrutement.

Service d'information sur les carrières de la marine (SICM).

DPMM/PM/FORM.

Organismes ou formations relevant du service technique des transmissions d'infrastructure de la marine (SERTIM central) (2).

SERTIM régionaux (métropole).

SERTIM central en liaison avec la direction centrale des travaux immobiliers et maritimes (DCTIM).

Organismes ou formations relevant du centre des systèmes d'information et de communication de la marine (CENTSICMAR) (2).

Service « transmissions et informatique régional » de Paris (STIR Paris).

Centre d'expertise marine des systèmes d'information et de commandement (CEMARSIC).

Service central des documents centralisés (SCDC).

CENTSICMAR.

(1) En liaison avec les commandants de la marine et de l'aéronautique navale outre-mer (COMAR) lorsque ces derniers reçoivent délégation de signature du CEMM pour la surveillance administrative des CIRAM correspondants.

(2) Organisme directement subordonné au CEMM.

 

ANNEXE II. Modèle de directive annuelle.

1 Lettre d'envoi.

La lettre d'envoi reprend les grandes orientations pour l'année à venir et les replace dans le cadre des objectifs de la marine. Ces orientations sont détaillées en annexe comme indiqué plus loin.

Elle définit les opérations à lancer dans l'année à venir par l'organisme ou la formation et précise les objectifs à atteindre en les associant à un échéancier.

2 Annexe.

Prévisions budgétaires pour l'organisme :

Détail, pour l'année à venir, de l'ensemble des crédits de fonctionnement (études, équipements en matériels, relations publiques,...), précisant les chapitres budgétaires concernés et, si besoin, la procédure de dépense. Cette prévision budgétaire peut être présentée sous forme du plan d'emploi suivant (donné à titre d'exemple) :

Ventilation par poste de dépenses.Estimation.

1. Fonctionnement courant.

 

2. Actions de formation.

 

3. Actions d'études à long terme.

 

4. Relations publiques et communications :

  • Plaquette d'information.

  • Articles de représentation.

  • Réceptions.

 

5. …

 
 

Le plan d'emploi comprend autant de tableaux qu'il y a de chapitres concernés. Chaque tableau est ventilé par poste de dépenses.

ANNEXE III. Compte rendu annuel d'activité.

1 Objet.

Le compte rendu annuel d'activité a pour objet de mettre en évidence :

  • les résultats de la gestion de l'année passée ;

  • l'analyse de ces résultats (qui comprennent les travaux et opérations réalisés par l'organisme ou la formation) au regard des objectifs fixés et des moyens consentis.

2 Plan.

Ce document comprend une lettre de présentation et trois bilans :

  • un bilan des travaux et prestations effectués pendant l'année écoulée ;

  • un bilan ressources humaines ;

  • - un bilan de gestion.

3 Contenu.

La lettre de présentation doit mettre en évidence les traits marquants de la gestion de l'organisme ou de la formation sur la période de l'exercice et exposer le niveau atteint globalement par rapport aux objectifs fixés. Elle récapitule les modifications constatées dans les indicateurs de résultats et de performances mis en place.

Le « bilan des travaux et prestations effectués pendant l'année écoulée » analyse les demandes de la directive annuelle et précise leur état d'avancement par rapport à l'objectif initial.

Le « bilan ressources humaines » permet de suivre l'évolution des effectifs. Établi conformément à l'appendice joint, il doit respecter le principe de la comparaison des effectifs entre :

  • le dernier jour de l'année précédant le bilan (n - 1) ;

  • le dernier jour de l'année dont la gestion est présentée (n).

Le « bilan de gestion » présente les données comptables de la gestion. Il comprend :

  • la ventilation des dépenses effectuées par l'organisme ou au profit de l'organisme, selon le plan d'emploi figurant dans la directive annuelle reçue par l'organisme ou la formation ;

  • un tableau de compte rendu d'emploi faisant apparaître, par article budgétaire, les prévisions de dépense et les dépenses réalisées ainsi que leur nature.

APPENDICE 1. Bilan « ressources humaines » (de la partie administrative de la formation).

Table 1. Évolution des effectifs.

 abcdefghi
Officiers.Fonctionnaires A.a + b.Non officiers.Fonctionnaires B.d + c.Autres civils.c + f + g.Écart colonne h.
(1)(2)(1)(2)(1)(2)(1)(2)(1)(2)(1)(2)(1)(2)(1)(2)(2) - (1)
1. Effectifs réalisés (nota).                 
2. Effectifs budgétaires.                 
3. Différence (1 - 2).                 

Colonne (1) : situation au dernier jour de l'année n - 1.

Colonne (2) : situation au dernier jour de l'année n.

Nota. - Les « effectifs réalisés » tiendront compte des « temps partiels ».