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Archivé DIRECTION CENTRALE DU COMMISSARIAT DE L'ARMÉE DE TERRE : Sous-Direction prévision-budget-finances

INSTRUCTION N° 5007/DEF/DCCAT/PBF/PRI relative au budget et compte de gestion du commissariat de l'armée de terre.

Abrogé le 08 mars 2012 par : INSTRUCTION N° 1512/DEF/DCSCA/SD_FBC/BAF portant abrogation de textes. Du 04 février 1986
NOR

Autre(s) version(s) :

 

Précédent modificatif :  1er modificatif du 4 janvier 1988 (BOC, p. 819) NOR DEFT8861003J.

Référence(s) :

Instruction n° 100/DEF/MMAA du 30 juin 1983 (BOC, p. 5591 ; abrogée le 1er mars 1989 par l'instruction n° 101/DEF/MMGA du 1er mars 1989 BOC, 1990, p. 1747).

Pièce(s) jointe(s) :     Dix-sept annexes, dix imprimés répertoriés et quinze états.

Texte(s) abrogé(s) :

Instruction n° 5009/DEF/INT/PBF du 4 novembre 1983 (BOC, 1984, p. 3551).

Instruction n° 5042/DEF/INT/PBF/PRI du 26 juillet 1985 (n.i. BO).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  510.4.1.

Référence de publication : BOC, p. 5549.

La présente instruction a pour but de décrire les dispositions particulières à mettre en œuvre pour l'élaboration des budget et compte de gestion du service du commissariat de l'armée de terre, conformément aux directives générales de l'instruction de référence.

Dans le domaine budgétaire, les prévisions d'investissements (immeubles et matériels d'exploitation) entrent dans le cadre de la gestion prévisionnelle (2)

1. GéNéRALITéS.

Cette première partie expose les principales notions à prendre en considération pour l'élaboration du budget de gestion le suivi du compte de gestion et l'exercice du contrôle de gestion.

1.1. Description générale du sous-systeme des budgets de gestion.

1.1.1. Sous-système du budget de gestion.

Dans le système global de prévision et de gestion les « services » se reconnaissent à leur appartenance au sous-système des budgets de gestion. Celui-ci est le cadre dans lequel sont prévues, gérées et retracées toutes les ressources utilisées qui y sont mises en regard de la valeur des prestations fournies et imputées à leurs destinataires.

Il se compose essentiellement, pour le commissariat de l'armée de terre, d'un budget et compte de gestion auquel s'ajoutent éventuellement des budgets et comptes annexes [ex. : budget et compte de stocks (3)].

Les budget et compte de gestion du service résultent de la consolidation des budgets et comptes de gestion des divers organismes ou établissements dont le service du commissariat de l'armée de terre se compose.

1.1.2. Définition et contenu du budget de gestion.

Le budget de gestion, dont la structure est analogue au compte, est une prévision pour le prochain exercice budgétaire :

  • des charges de l'organisme ;

  • des produits correspondant à la fourniture de ces prestations aux forces et autres bénéficiaires.

En principe, dans le budget, les charges et les produits s'équilibrent : il n'existe pas de déficit, ni d'excédent.

Le budget de gestion d'un centre de responsabilité, après avoir obtenu l'approbation des autorités qui en assurent la direction, devient « la charte » de l'action à mener pour l'exercice à venir, c'est-à-dire l'objectif à atteindre dans la limite d'un coût global à respecter.

1.1.3. Le compte de gestion.

Le compte de gestion, dont la structure est définie en annexe 14.12, enregistre des constatations.

Ce compte dont les éléments sont tenus trimestriellement est comparé au budget de gestion.

Il enregistre :

  • les charges effectivement encourues à leur coût réel (coûts standards pour les personnels) (chap. III, 1re partie) ;

  • les produits ou prestations réels : volumes réels dont la valorisation est précisée au chapitre, II, première partie.

Divers écarts apparaissent en fin de gestion entre :

  • les produits réels et produits prévisionnels ;

  • les charges réelles et charges prévisionnelles.

Les écarts obtenus en fin de période de gestion (trimestrielle ou annuelle) par rapprochement du compte de gestion et du budget de gestion sont analysés dans le cadre du contrôle de gestion (local, régional et central).

1.1.4. Budgets et comptes auxiliaires.

Le budget et le compte de gestion s'articulent avec des budgets et comptes auxiliaires qui permettent d'analyser la composition des flux de ressources mises en œuvre par le service du commissariat.

1.1.4.1. Budget et compte de liaison.

Les budget et compte de liaison permettent d'une part de présenter les inventaires des ressources du commissariat et de comparer leur montant à celui des charges d'autre part.

Etablis uniquement au niveau national, ils permettent le recoupement entre les données budgétaires et les charges des budget et compte de gestion.

1.1.4.2. Budget et compte de stocks.

La situation des stocks d'approvisionnement et d'exploitation accompagnée des flux d'entrée et de sortie de marchandises, est séparée du budget et du compte de gestion. La présentation des budgets et comptes de stocks annexes, dont la structure est donnée ci-après, correspond aux activités des établissements du commissariat de l'armée de terre assurant un service pourvoyeur.

Ressources.

Emplois.

Stock initial.

Sorties.

 

Distributions.

Entrées.

 

 

Cessions et prélèvements.

Achats.

 

Prélèvements.

Sorties pour la gestion des stocks.

Entrées pour la gestion des stocks.

Autres sorties.

Autres entrées.

Stock final.

Total ressources = Total emplois.

 

Les budgets et comptes de stocks sont :

Pour le stock d'approvisionnement :

  • un budget et compte de stock spécifique financé par le compte spécial des subsistances militaires (cf. ANNEXE 11.1) ;

  • un budget et compte de stock pour chacune des catégories d'articles suivantes : matériel des subsistances, habillement, campement, couchage-ameublement (cf. ANNEXE 11.2).

Pour le stock d'exploitation :

  • un budget et compte de stock dont la structure est précisée en annexe 14.8.

La tenue de budgets et comptes annexes entraîne naturellement un allègement dans la présentation finale. Ainsi les achats pour le stock ne figurent pas dans le budget de gestion. Sont seulement prises en compte dans la partie charges, les consommations de stocks.

La structure des budget et compte de gestion, accompagnés des budgets et comptes annexes correspondants, s'adapte parfaitement aux établissements du service du commissariat de l'armée de terre qui ont une activité d'approvisionnement-distribution importante.

1.2. Les produits.

1.2.1. Définitions.

La production finale d'un centre de responsabilité s'analyse en « prestations » et la valeur donnée à une prestation est un « produit ».

L'analyse des coûts permet d'évaluer le prix de revient des prestations en équilibrant les charges et les emplois correspondants.

Les activités déployées par le service du commissariat comprennent des biens matériels comptés en nombre, poids, volume ou chiffre d'affaires [ex. : vivres, habillement, campement, couchage, ameublement (CCA)…] et des activités immatérielles (ex. : surveillance administrative des unités supportées, potentiel de mobilisation…) : il s'agit toujours de prestations externes qui sont décomposées en (cf. ANNEXE 14.12) :

  • prestations courantes (mesurables) ;

  • prestations générales ;

  • prestations diverses ;

  • prestations de mobilisation (plus difficilement décomposables).

1.2.2. Analyse de l'activité et classement des prestations.

Un produit, au sens du budget de gestion, peut être représenté par une ou plusieurs prestations externes correspondant aux activités de l'organisme.

La production du commissariat de l'armée de terre s'analyse par types d'activités et selon sa destination.

1.2.2.1. Analyse des prestations par sections d'activité.

Les prestations sont analysées pour permettre une détermination globale des coûts de la production du service.

L'analyse des activités concerne la production du service (sections d'activité principale) et non les activités intermédiaires (sections d'activité auxiliaire) qui concourent à cette production.

1.2.2.2. Analyse des prestations selon leur destination.

Afin de satisfaire aux besoins du système global de prévision et de gestion, les produits du service sont imputés aux destinataires finaux c'est-à-dire aux organismes bénéficiaires des prestations :

  • les prestations imputées aux comptes organiques ;

  • les prestations imputées à d'autres services de la défense dotés de budgets de gestion ;

  • les prestations imputées à divers organismes de la défense ou extérieurs.

1.2.3. Valorisation des prestations.

Le terme « produits » doit être interprété au sens monétaire et comptable et s'identifie à des recettes qui se décomposent de la manière suivante :

  • les recettes effectivement perçues par le service, à l'occasion de cessions onéreuses de biens ou de services : ce sont des recettes réelles.

    Ex. : cessions de vivres aux parties prenantes individuelles ou collectives ;

  • les recettes ne donnant pas lieu à règlement, à l'occasion de cessions gratuites de biens ou de services : ce sont des recettes fictives.

    Ex. : cessions de matériel des subsistances aux corps de troupe.

La valorisation des prestations est opérée par la détermination de la valeur apportée (au moyen de la procédure automatisée décrite en deuxième partie) à laquelle s'ajoute, le cas échéant, la valeur des biens matériels cédés dont les prix sont fixés périodiquement.

1.3. Charges.

1.3.1. Définition.

Les charges sont « les achats et les frais qui se rapportent à l'exploitation et à l'exercice en cours… », et elles comprennent :

  • les dépenses effectuées :

    • soit en réalisant des marchandises, matières, fournitures, travaux ou des prestations de service ;

    • soit en vertu d'obligation légale ;

    • soit, exceptionnellement, sans contrepartie ;

  • les prestations reçues gratuitement.

Elles correspondent à :

  • des dépenses réglées par l'organisme sur ressources financières ;

  • des dépenses réglées à l'échelon central mais au bénéfice d'un organisme déterminé (elles concernent notamment les immobilisations) ;

  • des charges payées par un autre service [par exemple les coûts informatiques des centres de traitement de l'information (CTI)] ;

  • des prestations reçues gratuitement par d'autres organismes.

1.3.2. Classification.

Les charges sont classées aux budget et compte de gestion selon la classification figurant en annexe 1 inspirée du plan comptable général. Leur contenu est précisé en annexe 3.

Le service du commissariat de l'armée de terre ne tient pas de comptabilité des amortissements des immobilisations. Les dépenses annuelles relatives à ces dernières tiennent lieu de dotations aux amortissements.

1.4. Gestion des stocks.

La gestion des stocks est une fonction essentielle pour le service du commissariat. Elle suppose la connaissance de l'état des stocks et des principaux flux financiers qui l'affectent.

En effet, la constatation d'un équilibre entre charges et produits dans les budgets et comptes de gestion n'aurait aucun sens si elle ne rendait pas compte de la variation des stocks.

Dans ces conditions, la construction d'un budget de gestion et la production d'un compte de gestion implique (cf. CHAPITRE PREMIER) la connaissance de la valeur des stocks et plus particulièrement celle des consommations.

  • 1. En ce qui concerne les stocks d'exploitation (cf. DEUXIEME PARTIECHAPITRE IX), les objets et matières divers nécessaires au fonctionnement de l'organisme sont évalués au dernier prix facturé. Lors de l'inventaire annuel, si le dernier prix facturé date de l'inventaire précédent, il y a lieu de l'actualiser par un prix de remplacement.

  • 2. Les articles des stocks d'approvisionnements sont évalués à un prix d'inventaire qui est le prix de cession.

Le prix d'inventaire se définit comme suit :

  • il est fixé pour la durée de l'exercice comptable (annuelle en principe cette durée est trimestrielle pour les vivres) ;

  • il est révisé chaque année (trimestriellement pour les vivres) ;

  • il est établi par la direction centrale du commissariat de l'armée de terre et publié avant l'exercice auquel il s'applique (prix préétabli) ;

  • c'est un prix moyen prévisible de l'exercice concerné.

La cession peut être effectuée :

  • à titre gratuit (cas de la plupart des matériels) ;

  • à titre onéreux par débit d'un compte (cas de l'habillement) ou par paiement réel (cas des vivres).

La valeur apportée, résultant des frais d'exploitation du service, ne donne pas lieu à paiement réel ; elle s'ajoute cependant aux prix de cession dans la détermination des prix (prix d'imputation) au titre des budgets et comptes organiques.

1.5. Contrôle de gestion.

1.5.1. Généralités.

1.5.1.1. Contenu

La notion de « contrôle de gestion » doit être bien distinguée de l'acceptation courante du terme « contrôle » : examen, vérification ou inspection. Il s'agit d'ensembles d'actions, procédures et documents permettant aux autorités responsables d'un organisme ou d'un centre de responsabilité supérieur d'avoir une meilleure connaissance de la gestion et une plus grande maîtrise de son évolution.

C'est le contrôle de gestion qui donne tout son sens au budget de gestion.

1.5.1.2. Contenu

L'application concerne trois niveaux de responsabilité, qui sont :

  • le niveau élémentaire (CRE) ;

  • le niveau régional (CRI) ;

  • le niveau national (CRS).

La caractéristique principale de l'application est relative à la décentralisation de la saisie et des traitements, au niveau de chaque centre de responsabilité, qui offre un réel suivi et un contrôle de gestion immédiat grâce à la rapidité d'obtention des résultats.

Les procédures automatisées comportent les opérations suivantes :

  • la mise à jour des tables et des données générales ;

  • la saisie au clavier-écran (CRE) ou par transfert de fichiers (CRICRS) ;

  • le traitement et l'édition des produits informatiques.

Tout organisme ne disposant pas d'un ordinateur, effectue la saisie de ses données en principe sur le site le plus proche doté d'un poste de saisie (cf. ANNEXE 4).

1.5.2. Principe.

Le contrôle de gestion se traduit par la comparaison des prévisions aux résultats de gestion réels, à mesure qu'ils sont connus. Les écarts ainsi détectés peuvent être analysés si leur importance le justifie.

La connaissance trimestrielle de ces écarts permet de prendre en temps utile des mesures correctrices lorsque le redressement est au pouvoir du responsable ou d'alerter l'autorité supérieure dans le cas contraire.

En outre, l'analyse des écarts permet de meilleures prévisions pour la gestion à venir et une meilleure détermination des objectifs futurs.

1.5.3. Le contrôle de gestion général et le contrôle de gestion interne.

Le contrôle de gestion est d'abord interne car il est organisé par les responsables d'un organisme ou d'un centre de responsabilité supérieur du commissariat de l'armée de terre. Leur mission est de conduire les activités du service vers la réalisation, aux meilleures conditions, des objectifs qui leur ont été assignés.

Le contrôle de gestion est ensuite externe car il concerne le chef d'état-major de l'armée de terre (EMAT) qui assure la haute direction du commissariat en fixant des directives préalables à l'établissement des budgets de gestion.

Le contrôle de gestion externe intervient après les différents contrôles — local, régional, central — exercés par les chefs de centres de responsabilité de CRE, CRI et CRS.

1.5.4. Le contrôle des résultats au cours et en fin de gestion.

Le contrôle des résultats est organisé chaque trimestre et en fin de gestion au titre du contrôle interne.

Le contrôle interne et le contrôle externe s'appuient sur les mêmes données et structures de présentation, le second type de contrôle reposant cependant sur des informations plus agrégées.

Outre la comptabilité de gestion le contrôle de gestion s'effectue par l'exploitation d'un certain nombre d'indicateurs de gestion et d'indicateurs financiers.

1.5.4.1. Indicateurs de gestion.

Définis en nombre suffisant pour caractériser la gestion, tout en attirant d'une manière significative l'attention, ils permettent de mesurer les résultats obtenus eu égard aux objectifs fixés par le chef d'état-major de l'armée de terre et le directeur central du commissariat. Ils permettent d'apprécier les éléments mesurables de l'efficacité des actions entreprises par l'intermédiaire d'unité d'activité, et d'unité d'œuvre.

1.5.4.2. Indicateurs financiers.

Différents indicateurs financiers, issus de la comptabilité permettent de mesurer, d'une part, les écarts entre les prévisions et les réalisations — volume des prestations, prix des achats, frais d'exploitation — et des résultats de gestion — résultat analytique par prestation, par centre de responsabilité — d'autre part. Ils permettent de calculer les éléments du coût des activités et des produits en biens et services obtenus.

2. Fonctionnement de la procédure.

La seconde partie décrit le fonctionnement de la procédure qui s'appuie sur la comptabilité analytique d'exploitation, sections homogènes, dont elle utilise les données et en développe l'exploitation.

Cette procédure s'applique à la partie automatisée de l'élaboration du budget et du compte de gestion.

Le respect des règles de la procédure (notamment de l'affectation des charges et de la saisie des données) permet de retracer avec une bonne exactitude les activités d'un organisme compte tenu de ses particularités.

Ainsi le compte de gestion de l'année (A — 2) amendé du suivi de gestion de l'année (A — 1) est une référence valable pour l'élaboration du budget de l'année A.

2.1. Organismes.

Sont concernés par la procédure du budget de gestion :

  • les organismes de tous niveaux hiérarchiques, sur le territoire métropolitain à l'exclusion des écoles et du 1er groupement du commissariat de l'armée de terre (GCAT) (Brétigny) ;

  • les établissements du commissariat des forces françaises en Allemagne (FFA) et d'outre-mer ;

  • les directions et commissariats des (FFA) et d'outre-mer, pour les frais de personnels, uniquement.

Ces organismes concourent tous, à des degrés divers, à la réalisation des produits fournis par le service.

En effet, si les différentes ressources nécessaires pour faire face aux coûts des différents produits des activités sont mises à disposition à différents niveaux hiérarchiques, c'est au niveau de chaque organisme considéré comme centre de coûts que peuvent être le plus facilement appréhendées les consommations de ces ressources pour satisfaire aux activités du service.

2.1.1. Classification des organismes.

Le budget de gestion prend en considération trois niveaux.

2.1.1.1. Le niveau élémentaire (centre de responsabilité élémentaire, C.R.E.).

Appartient à ce niveau chacun des organismes du service quelle que soit sa position hiérarchique. On y trouve des organismes aussi dissemblables que la direction centrale du commissariat, les directions régionales, les commissariats, les établissements principaux, les annexes, les laboratoires, etc.

Les commissariats des FFA constituent un CRE fictif au niveau de la DIFFA (C.R.I. 8) pour les charges non prises dans leur budget de fonctionnement.

2.1.1.2. Le niveau intermédiaire (centre de responsabilité intermédiaire, C.R.I.).

Compte tenu de l'organisation actuelle du service et des différentes missions qui lui sont confiées, les organismes élémentaires sont regroupés en neuf centres de responsabilité intermédiaires, constituant le « niveau intermédiaire » :

  • les 6 régions militaires et les FFA ;

  • les organismes centraux ;

  • le service central d'études et de réalisations du commissariat de l'armée de terre (SCERCAT).

Les organismes d'outre-mer forment un CRI fictif inclus dans le C.R.I. 9 (organismes centraux).

2.1.1.3. Le niveau supérieur (centre de responsabilité supérieur, C.R.S.).

Le niveau supérieur situé à la direction centrale du commissariat de l'armée de terre regroupe les neuf centres de responsabilité intermédiaires.

2.1.2. Le rôle des différents organismes.

2.1.2.1. Centres de responsabilité élémentaire.
2.1.2.1.1. Détermination des charges.

Sauf exception, toutes les consommations du service, c'est-à-dire toutes les charges, sont enregistrées au niveau élémentaire.

Les chefs d'organismes sont responsables, pour ce qui les concerne, du recueil de ces informations selon les modalités énoncées dans la suite de la présente instruction.

En général, les chefs d'organismes élémentaires connaissent le prix des moyens qu'ils utilisent.

Dans le cas contraire, il leur appartient de provoquer la fourniture de ces renseignements par les autorités du niveau intermédiaire dont ils dépendent. Ainsi en est-il parfois des prix d'articles non automatisés.

2.1.2.1.2. Traitement automatisé de la comptabilité de gestion.

Chaque mois, ou trimestre, l'ensemble des charges est saisi sur l'ordinateur local de chaque établissement qui assure le traitement trimestriel de la comptabilité de gestion (cf. ANNEXE 4).

Après vérification des données et édition des produits informatiques propres à chaque centre de responsabilité élémentaire, les données sont adressées, par télétransmission, vers le centre de responsabilité intermédiaire qui en effectue la synthèse au niveau régional.

2.1.2.2. Centres de responsabilité intermédiaire.
2.1.2.2.1. Dispositions générales.

La responsabilité de ces autorités s'exerce dans les domaines suivants :

  • formation des personnels des niveaux élémentaires participant d'une manière ou d'une autre au recueil des informations ;

  • fourniture de données aux organismes élémentaires ;

  • vérification des informations fournies par les CRE : ce contrôle doit porter sur l'exactitude et le bien-fondé des informations émises.

2.1.2.2.2. Traitement des informations.

Par ailleurs, le centre de responsabilité intermédiaire assure l'édition des produits informatiques relatifs à son niveau.

Après avoir constaté la validité des informations émises par les CRE, quant à leur fiabilité et leur vraisemblance, les données régionales sont acheminées, par télétransmission, vers le centre de responsabilité supérieur qui en effectue la synthèse au niveau central.

2.1.2.3. Centre de responsabilité supérieur.
2.1.2.3.1. Dispositions générales.

L'autorité de niveau supérieur prend à sa charge :

  • la formation du personnel spécialisé de niveau intermédiaire ;

  • le contrôle au second degré et à posteriori, des informations de base exploitées localement ;

  • sur demande des autorités de niveau intermédiaire, la fourniture de renseignements relatifs au prix d'incorporation des articles non automatisés et des prestations de services reçues de l'extérieur, lorsque ces informations sont inconnues des CRI ;

  • le recueil des informations relatives aux articles automatisés et aux marchés passés par l'administration centrale ;

  • le recueil des informations relatives aux rémunérations et accessoires concernant les personnels ;

  • les traitements centralisés des données.

2.1.2.3.2. Traitement des informations.

Les données relatives aux budget et compte de gestion (obtenues par consolidation des informations) émanant des centres de responsabilité intermédiaires sont traitées au centre d'études et de développements informatique du commissariat de l'armée de terre (CEDICAT).

2.1.3. Codification des organismes.

L'automatisation de la procédure nécessite que chaque organisme élémentaire (CRE) soit identifié par un code.

L'annexe 4 qui présente le regroupement des CRE en CRI, précise le code de chaque organisme élémentaire.

2.2. Sections d'activité.

2.2.1. Définition et rôle.

Tout organisme du service du commissariat est divisé en sections d'activité. Ce découpage correspond sensiblement à l'organigramme.

Chacune de ces sections d'activité présente les caractéristiques suivantes :

  • c'est un groupement de moyens et de ressources :

    • généralement placé sous l'autorité d'un responsable ;

    • concourant à la réalisation d'un produit (directement ou indirectement) ;

  • c'est la cellule élémentaire de recueil des informations et de répartition des charges.

2.2.2. Les différents types de sections d'activité.

On distingue deux types de sections d'activité. L'annexe 7 énumère les sections retenues pour chacun de ces deux types.

2.2.2.1. Les sections d'activité principales.

Est dite « principale » toute section dont l'activité concourt directement à la fourniture d'une prestation externe (bien ou service).

2.2.2.2. Les sections d'activité auxiliaires.

Ce sont des sections dont l'activité s'exerce au profit d'autres sections d'activité principales ou auxiliaires. Il s'agit d'activités fournissant une prestation interne.

2.2.3. Le découpage des organismes en sections d'activité.

Ce découpage tient compte des principales activités. Il peut être modifié :

  • soit à l'initiative de l'organisme concerné et après approbation du CRI ;

  • soit à la demande de la direction centrale du commissariat elle-même ou du CRI.

2.2.4. Codification des sections d'activité (annexes 6 et 8).

A chaque section est affecté un code, appelé code d'identification, à des fins de traitement automatisé.

Ce code est composé de deux lettres pour les sections principales :

  • la première identifie le produit du service et sert au regroupement des sections concourant à la réalisation de ce produit ;

  • la seconde identifie la section elle-même, autrement dit la prestation externe relevant du produit.

Il est composé de 2 chiffres pour les sections auxiliaires.

2.2.5. Les unités d'activité.

Pour une section d'activité donnée, l'expression de toutes les charges en francs, puis leur totalisation permet de connaître le coût de la section.

Pour pouvoir porter un jugement quantitatif sur ce coût, il est nécessaire de le rapprocher du volume de l'activité exercée.

La notion d'unité d'activité est l'unité de mesure permettant d'exprimer de la manière la plus significative possible ce volume d'activité.

Cette unité essaie de répondre aux caractéristiques suivantes :

  • être facilement mesurable ;

  • être significative du travail de la section d'activité.

Toutes les sections devraient disposer d'une unité d'activité particulière, aussi bien les sections principales que les sections auxiliaires. Or, pour un grand nombre de sections, il n'a pas encore été possible de déterminer cette unité. Dans ce cas, on ne cherchera à établir de relations qu'entre le coût de la section et le nombre d'heures de travail, information demandée d'une façon systématique pour toutes les sections.

Les unités d'activité sont déterminées à l'échelon central ; elles sont limitées à la liste figurant en annexe 8.

2.3. Autres éléments.

2.3.1. Les biens matériels.

Pour remplir leur mission, les organismes utilisent et consomment des biens. D'autre part, certains produits du service sont matérialisés par des biens.

La procédure automatisée impose, pour son fonctionnement, que la totalité des biens qui peuvent être en rapport avec l'activité des organismes soit codifiée.

L'annexe 9 précise la codification à employer lorsque cette précision est nécessaire à la saisie.

2.3.2. Les bénéficiaires.

Toute activité est effectuée au profit d'un bénéficiaire qui peut être une section d'activité ou un organisme extérieur.

Seule la fiche d'activité donne lieu à indication du bénéficiaire. Les codes bénéficiaires à utiliser font l'objet de l'annexe 5.

2.4. Affectation des charges dans les sections d'activité.

L'affectation des charges dans les différentes sections d'activité est effectuée selon le principe ci-après (cf. tableau joint).

Affectation directe.

L'affectation directe d'une charge à un produit du service est réalisée chaque fois que cela est possible.

Le cas se présente pour certaines charges traitées directement au niveau central et pour celles qui, au niveau du CRE, intéressent une section principale réalisant à elle seule un produit (ex. : section « solde »).

Affectation semi-directe.

L'affectation est dite semi-directe lorsqu'elle est effectuée au profit d'une session principale qui participe à la réalisation d'un produit (ex. : la section « pain » participe à la réalisation du produit « vivres ») (4).

Affectation indirecte.

L'affectation indirecte est effectuée par l'intermédiaire des sections auxiliaires qui regroupent les charges de fonctionnement interne des services.

La liste de ces charges, leur codification et leur contenu détaillé sont donnés en annexes 1 et 3.

La procédure d'affectation, dont le but est de déterminer le coût d'une section, est la suivante :

  • recueil des éléments déterminatifs de certaines charges au niveau de la section (ex. : nombre de personnels, marchandises utilisées,…) ;

  • différenciation des charges directes des charges à répartir (cf. ANNEXE 1) ;

  • rédaction des grilles de saisie correspondantes :

    • modèle D (charges directes) ;

    • modèle R (charges à répartir).

L'annexe 10 donne une présentation générale des documents de saisie. Les consignes de rédaction de chacun d'eux figurent dans les annexes 10.X.

Figure 1. PRINCIPE D'AFFECTATION DES CHARGES.

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2.5. Organisation des traitements.

2.5.1. La mise à jour des tables et des données générales.

2.5.1.1. La mise à jour des tables.

Elle s'effectue directement au clavier-écran et concerne les différentes tables utilisées lors de traitements au niveau concerné.

2.5.1.2. La mise à jour des données générales.

Elle est réalisée dans les mêmes conditions que les tables et fait l'objet d'une récapitulation au niveau intermédiaire (CRI), puis supérieur (CRS).

2.5.2. La saisie et le traitement des données.

2.5.2.1. La saisie des données de base.

Les documents de saisie renseignés par les organismes élémentaires sont vérifiés et visés par le responsable du CRE avant d'être saisis au clavier-écran.

Les données à saisir concernent :

  • les données relatives aux effectifs : effectifs et coûts des personnels affectés par section ;

  • la détermination de la charge « frais de personnels » : heures d'absences, cessions de personnels et coût du travail au profit d'une autre section ;

  • les autres charges et les unités d'activité.

2.5.2.2. Le traitement et l'édition des produits informatiques.

Ce sont les traitements et l'édition des produits informatiques trimestriels qui correspondent à l'exploitation proprement dite des données relatives au budget de gestion.

Des procédures de redressement d'erreurs permettent de corriger les informations erronées avant et après les traitements. Ces procédures sont décrites dans le dossier d'exploitation fourni par le CEDICAT.

Il est aussi possible de redresser les informations erronées d'un trimestre échu en vue de leur prise en compte lors des traitements du trimestre suivant grâce à des saisies de régularisation.

2.5.3. Transmission de données.

Les fichiers des informations valides des CRE et CRI sont successivement transmis, après exploitation aux différents niveaux de responsabilité, du CRE vers le CRI, puis du CRI vers le CRS en vue du traitement final.

Cette procédure d'acheminement des données est réalisée par télétransmission sur le réseau TRANSPAC conformément au schéma ci-joint en annexe 13.

Les états trimestriels et cumulés signés par les chefs de centre de responsabilité, sont adressés à l'échelon supérieur, selon les modalités suivantes :

  • documents trimestriels et cumulés du CRE : 2 exemplaires sont acheminés vers le CRI dont 1 exemplaire pour le CRS ;

  • documents cumulés du CRI : 1 exemplaire est transmis au CRS.

2.6. Documents de saisie des données.

2.6.1. Généralités.

L'affectation des charges est reportée sur sept modèles de documents de saisie normalisés dont la présentation générale est effectuée ci-dessous.

Les consignes de rédaction de chaque document de saisie sont précisées dans les annexes « 10 ».

2.6.2. Identification des documents.

Chaque document de saisie est identifié par un numéro composé de deux éléments :

  • le premier élément identifie le volume à l'édition méthodique du Bulletin officiel des armées dans lequel la présente instruction est appelée à être insérée (vol. 510) ;

  • le deuxième élément est composé de deux caractères :

    • le premier caractère, alphabétique, identifie le document ;

    • le deuxième caractère, numérique, indique le numéro de modification du document.

Pour les documents D, E, F, R, S, T, U, ce caractère est un O actuellement.

2.6.3. Périodicité de l'émission des documents de saisie.

On distingue pour l'élaboration du compte de gestion, les « documents d'échéance trimestrielle » et les « documents occasionnels » (modèle N° 510-1/TO).

2.6.3.1. Les documents d'échéance trimestrielle.

Ils récapitulent les données portant sur l'ensemble du trimestre écoulé et sont détenus par chaque CRE.

2.6.3.2. Les documents occasionnels

sont en principe élaborés au fur et à mesure que se produisent les événements qui les concernent. Ils sont regroupés et saisis au niveau de chaque CRE à la fin de chaque mois ou de chaque trimestre.

2.6.4. L'approvisionnement des organismes en documents de saisie.

L'approvisionnement des organismes en documents de saisie est à leur charge.

La demande est adressée directement au chef de l'atelier d'impression de l'armée de terre no 4 (A.I.A.T./4) à Saint-Cyr-l'Ecole.

2.6.5. Mode de rédaction.

Les documents de saisie sont des imprimés dont la présentation est adaptée à la procédure automatisée. Il convient de les renseigner avec le plus grand soin, en respectant quelques règles très simples.

2.6.5.1.

Chaque zone de codification (peigne) est constituée par une série d'intervalles dans chacun desquels ne doit figurer qu'un seul chiffre ou qu'une seule lettre.

2.6.5.2.

Les nombres doivent être cadrés à droite dans les peignes, c'est-à-dire que l'intervalle le plus à droite de chaque peigne, précédant éventuellement une virgule préimprimée, est réservé au chiffre des unités. Les nombres énoncés doivent être arrondis à l'unité la plus proche lorsque le document ne comporte pas de virgule préimprimée.

2.6.5.3.

Les intervalles qui ne sont pas renseignés, soit parce que l'information à inscrire est inférieure au nombre d'intervalles du peigne, soit parce qu'il s'agit d'une rubrique non utilisée, doivent rester vierges de toute inscription.

2.6.5.4.

Les renseignements portés sur les documents doivent être clairs, complets et ne donner lieu à aucune interprétation possible :

  • chiffres parfaitement formés ;

  • lettres inscrites en caractère d'imprimerie.

2.6.6. Les renseignements d'ordre général devant figurer sur les documents de saisie.

2.6.6.1. Le code de l'organisme.

Tous les documents font référence au code de l'organisme élémentaire émetteur. Ces codes figurent en annexe 4.

2.6.6.2. Numéro d'enregistrement.

Le document TO est individualisé par un numéro d'enregistrement attribué de telle manière qu'au cours d'une même période deux documents de même nature ne puissent avoir le même numéro d'enregistrement.

Le document DO comporte également pour chaque ligne un numéro d'enregistrement.

2.6.6.3. Référence des traitements.

Chaque document est référencé, suivant le traitement envisagé, par une codification adaptée, suivant qu'il s'agit :

  • de compte : T ;

  • ou de budget : P.

2.6.6.4. Date d'établissement.

Sur chaque document doivent être portés, dans les peignes prévus à cet effet :

  • le numéro du trimestre (1er, 2e, 3e ou 4e) lorsqu'il s'agit du compte ;

  • et le millésime de l'année au titre de laquelle il est établi.

2.6.6.5. Les sections d'activité.

Les sections d'activité sont identifiées par leur code d'identification (cf. ANNEXE 6).

Les sections ainsi indiquées doivent obligatoirement être répertoriées dans le « relevé des sections d'activité ».

2.6.7. La prise en compte des consommations et des utilisations de biens ou de services.

2.6.7.1. Procédures internes préalables.

Certains documents ne peuvent être directement établis à partir des informations dont disposent les organismes : ceux-ci sont alors conduits à élaborer au préalable des documents intermédiaires d'usage interne selon les indications fournies dans la présente instruction à l'occasion de la présentation de chaque document de saisie.

2.6.7.2. Règle générale.

Comme il a été indiqué supra, c'est au niveau des organismes élémentaires que sont appréhendées, sauf exceptions dûment précisées, les consommations des ressources mises à leur disposition pour faire face aux charges d'exploitation.

Les organismes ne rendent compte que des seules consommations ayant servi à alimenter leurs propres activités, à l'exception des consommations pour analyse qui sont saisies par l'établissement d'origine et non par le laboratoire effectuant l'examen.

2.6.7.3. Consommation d'articles.

Il est rendu compte de leur consommation au moment de leur utilisation (sortie de stocks) et non au moment de leur acquisition. L'entrée en stocks est prise en considération pour l'élaboration du budget et compte de stocks.

Une cohérence absolue doit exister entre ces mouvements de sortie et les données prises en compte par les documents DO et TO, les mouvements d'entrée en stocks donnant lieu à une saisie par le document SO.

Toute consommation d'articles, y compris les articles des stocks d'approvisionnements est valorisée sur la base du dernier prix connu ou réactualisé figurant sur fichiers ou catalogues.

2.6.7.4. Utilisation de services extérieurs.
  • a).  Services correspondant à la consommation d'une ressource effectivement mise la disposition de l'organisme.

    En général, le coût en est saisi au moment de la réception du document particulier indiquant le montant de la consommation.

    Exemple :

    • facture d'une réparation de matériel effectuée par une entreprise civile (charge 152) ;

    • relevé annuel des dépenses envoyé par un centre d'exploitation des transmissions de l'armée de terre (charge 281).

    Cependant, les charges résultant de contrats à facturation annuelle seront réparties également sur les quatre trimestres.

    Exemple : contrat de vérification et d'entretien (charge 160).

  • b).  Immeubles.

    Il a été convenu que les immeubles appartenant à l'Etat seraient mis gratuitement à la disposition du commissariat.

    Il s'ensuit :

    • qu'il n'y a pas lieu d'introduire dans les charges le montant d'une location, même fictive, des immeubles, ni celui d'une dotation aux amortissements (les dépenses d'immobilisation en ce domaine en tiennent lieu) ;

    • que le montant des grosses réparations, à la charge du propriétaire, ne sont pas à prendre en considération ;

    • a contrario, qu'il y a lieu de prendre en compte le montant des travaux d'entretien et de réparation effectués par un service extérieur et réglés, soit sur les frais d'exploitation de l'organisme, soit par crédits mis en place au niveau de ce service (service du génie).

  • c).  Parc roulant.

    Actuellement, les organismes ne disposent dans leur budget d'aucune ressource pour l'entretien de leur parc roulant (2e échelon et au-delà).

    Le montant des réparations effectuées par le service du matériel ne doit donc pas être pris en compte (il le sera ultérieurement).

2.6.7.5. Les consommations internes d'articles provenant des stocks.

Les articles constituant le stock d'exploitation sont destinés à être utilisés dans les activités d'exploitation.

Les articles constituant le stock d'approvisionnement sont destinés à être distribués. Mais, il peut arriver que certains d'entre eux soient utilisés, comme des articles d'exploitation, à des fins de fabrication (pain) ou de réparation (matériels).

2.7. Ventilation des coûts des sections auxiliaires dans les sections principales.

2.7.1. Principe.

Les coûts des valeurs apportées aux produits sont obtenus par ventilation des coûts des sections auxiliaires dans ceux des sections principales. Certaines de ces dernières constituent un produit, d'autres sont regroupées pour donner un produit tel qu'il a été défini dans la première partie de la présente instruction.

2.7.2. Procédure.

La ventilation du coût des sections auxiliaires est effectuée au prorata du coût direct des sections principales.

La méthode utilisée est précisée ci-dessous.

Ventilation des coûts des sections auxiliaires.

Pi = Total E (hors immobilisations) moins charge 010 (stock d'approvisionnement) de chaque section principale.

P'i = Total F moins charge 010 (stock d'approvisionnement) de chaque section principale.

P = Total E moins charge 010 de l'ensemble des sections principales (section X B).

P' = Total F moins charge 010 de l'ensemble des sections principales (section X B).

A = Total E moins charge 010 de l'ensemble des sections auxiliaires (section X A).

A' = Total F moins charge 010 de l'ensemble des sections auxiliaires (section X A).

Calculs.

Figure 2. Formules de calcul.

 image_1164.png
 

Détermination des coûts de la section principale.

La ventilation est effectuée comme indiqué ci-dessus pour chaque section principale et chaque produit.

La valeur ainsi obtenue donne les coûts (avec et sans les immobilisations) de la section principale.

Détermination des coûts du produit.

Les coûts du produit (avec et sans les immobilisations) sont obtenus par regroupement des coûts des différentes sections principales.

Le traitement automatisé de cette procédure permet d'obtenir l'état 2X1/E/R/C, commenté au chapitre VIII.

2.8. Résultats des traitements.

Après saisie et traitements informatiques aux niveaux local, régional et central, quatre séries d'états sont éditées.

Les originaux déliassés (et non des photocopies) sont transmis au CRS.

Ces documents doivent comporter la signature du chef de centre de responsabilité.

2.8.1. Numérotation des états.

Le premier chiffre, de 1 à 4, indique la série.

Le deuxième chiffre indique l'objet du traitement :

  • 0 pour la mesure des coûts (compte) ;

  • 2 pour le budget.

Le troisième chiffre indique le numéro de l'état dans la série.

La lettre indique le niveau de traitement (5).

2.8.2. Contenu des états (cf.  ANNEXE 14.10 ).

2.8.2.1.

Etats de la série 0 : monographie et répertoire des tables :

  • état 001/E/C/R = monographie ;

  • état 002/E/C/R = répertoire des tables.

Ces états fournissent soit les résultats des comptes soit les éléments prévisionnels du budget.

2.8.2.2.

Etat de la série 1 = analyse des charges et des effectifs par section.

Un premier état permet d'obtenir, par charge et par section d'activité, les résultats de chaque trimestre (états 101/E et 103/E).

Un deuxième état effectue le cumul, par charge et par section d'activité, des résultats du trimestre avec ceux des trimestres précédents de la même année déjà cumulés (états 102/E/R/C et 104/E/R/C).

L'état 105/E/R/C peut être édité à tout moment à chaque changement dans les effectifs employés.

Les états de la série 1X2/E/R/C, 1X4/E/R/C et 1X5/E/R/C fournissent soit les résultats du compte, soit les éléments prévisionnels du budget.

2.8.2.3.

Etats de la série 2 : détermination de la valeur apportée aux produits du service et du stock d'exploitation.

L'état 201/E/R/C donne la « valeur apportée » par le service pour chaque section d'activité principale et pour chaque produit (après ventilation des coûts des sections auxiliaires) ; les résultats obtenus qui exceptent les coûts des consommations de stocks d'approvisionnement sont destinés à l'établissement du budget ou compte de gestion (cf. ANNEXE 14.7).

L'état 202/E/R/C permet le suivi des stocks d'exploitation.

Les états de la série 2XX fournissent soit des résultats (compte), soit des éléments prévisionnels (budget).

2.8.2.4.

Etats de la série 3 : contrôle de gestion.

L'état 301/E/R/C permet l'analyse des activités en ce qui concerne :

  • le nombre d'unités d'activité produit ;

  • le coût d'exploitation des UA ;

  • le coût complet des UA ;

  • le nombre d'heures de travail.

Cet état fournit soit des résultats (compte) soit des éléments prévisionnels (budget).

L'état 302/E/R/C analyse l'emploi des personnels et des coûts horaires (cf. ANNEXE 14.10).

L'état 303/E/R/C analyse les travaux réalisés au profit d'un organisme ou par bénéficiaire (cf. ANNEXE 14.11).

2.8.2.5.

Etats de la série 4 = comptes et budgets de gestion et de stocks, coûts des fonctions avec :

  • l'état 401/E/R/C = compte de gestion ;

  • l'état 402/E/R/C = montant cumulé des prestations par catégories de bénéficiaires ;

  • l'état 403/E/R/C = coûts des personnels militaires et civils, par catégories ;

  • l'état 404/E/R/C = ventilation de la valeur apportée par fonctions et indicateurs de gestion et de soutien ;

  • l'état 405/E/R/C = indicateurs relatifs à la gestion des stocks (document à l'étude).

Ces états fournissent soit des résultats (compte) soit des éléments prévisionnels (budget). »

2.9. Gestion des stocks.

On considère deux catégories de stocks :

  • les stocks d'exploitation ;

  • les stocks d'approvisionnement.

Les premiers sont suivis en procédure automatisée (BCG) par l'intermédiaire des documents suivants :

  • pour la saisie : fiche d'activité (mle 510-TO) :

    • compte rendu des charges à répartir ou directes (mle 510-RO et DO) ;

    • document de saisie des entrées et inventaires (mle SO) ;

  • pour les résultats : états 2XX, deuxième partie.

Les valeurs de consommation de ces stocks sont incluses dans la valeur apportée aux produits du service.

Les stocks d'approvisionnement de réalisation centralisée sont en voie d'être suivis par la procédure automatisée SIFAL. Les valeurs des consommations des quatre produits concernés (vivres, habillement, campement-couchage-ameublement, matériels des subsistances), obtenues par l'élaboration des comptes de stocks, s'ajoutent aux valeurs apportées pour constituer les coûts de ces produits.

2.9.1. Les stocks d'exploitation.

2.9.1.1. Définitions.

Il faut entendre par « stock d'exploitation » l'ensemble des articles de consommation courante (suivis dans les charges 021, 022, 023…) par opposition aux articles susceptibles d'amortissement (suivis dans les charges 8XX) et considérés comme de l'équipement. Le contenu du stock ainsi défini est représenté par les quatre catégories d'articles suivantes :

  • les articles provenant du magasin d'exploitation :

    • produits d'hygiène et d'entretien ;

    • matières, matériaux et objets divers destinés aux activités d'exploitation (sans distinction de matières dites consommables et de matières premières) ;

    • petits matériels et outillages dont la valeur maximum est fixée annuellement dans la directive sur la préparation du budget ;

  • la documentation et les fournitures de bureau ;

  • les combustibles : charges 031 (charbon), 032 (gaz liquide), 033 (fuel lourd), 034 (fuel domestique).

  • les carburants et ingrédients : charges 041, 042, 046 ;

  • les fournitures informatiques : charge 245.

Par ailleurs, on définit le stock mort comme l'ensemble des articles sans emploi.

2.9.1.2. Evaluations.

Les conditions d'évaluation du stock provenant du magasin d'exploitation sont explicitées ci-dessous.

Chaque article du stock est suivi sur une fiche qui doit :

  • comporter la désignation de l'article ;

  • retracer les mouvements avec les références d'entrée et de sortie (pièces justificatives, numéro, date) ;

  • faire apparaître le dernier prix TTC facturé de l'article et la date correspondante à moins que ces renseignements ne figurent déjà sur un catalogue des prix dont la tenue faciliterait les opérations d'évaluation du stock après inventaire.

Cet inventaire physique est effectué en fin d'année et avant la saisie du budget. Les différences constatées donnent lieu à régularisation sur les fiches correspondantes.

L'évaluation du stock et des sorties sont effectués aux (derniers) prix mentionnés sur les fiches (ou le catalogue). Lorsqu'un prix date du dernier inventaire annuel, il convient de l'actualiser en prenant le prix de remplacement (prix d'achat dans le commerce au moment de l'inventaire).

Les articles du stock mort, évalués dans les mêmes conditions, font l'objet d'un compte rendu annuel à la direction régionale du commissariat qui décide de leur destination (réforme, cession gratuite à un autre organisme, …).

L'évaluation des autres catégories (documentation et fournitures de bureau, combustibles, carburants) du stock d'exploitation ne présente pas de difficulté particulière, que le stockage soit effectué par l'organisme lui-même ou par un organisme support en ce qui concerne le carburant.

2.9.1.3. Suivi en valeur (budget et compte de stock).

Le suivi en valeur des stocks d'exploitation apparaît sur l'état présenté en annexe 14.8.

La saisie des informations nécessaires est effectuée sur la fiche d'activité (charges directes) sur le document 510/RO (charges indirectes) et aussi sur le document 510/SO.

2.9.2. Les stocks d'approvisionnement.

Les coûts des consommations des stocks d'approvisionnement, de réalisation centralisée nécessaires à la détermination des prix des produits, sont extraits des comptes de stocks suivis par la procédure.

Les consommations concernent les catégories de produits distribués aux diverses parties prenantes (cf. ANNEXE 11.3) ainsi que les aliénations diverses (pertes, détériorations, …).

L'élaboration automatisée des budgets et comptes de stocks sera progressivement réalisée parallèlement à l'application relative à la gestion physique des stocks.

Stocks.

Réalisations.

Observations.

Centralisée

Régionale.

Vivres.

X

X

SIFAL vivres.

H

X

 

SIFAL H.

 

X

Etude (5).

CCA

X

 

SIFAL CCA

 

X

Etude (5).

Matériels subsistances.

X

X

Etude (5).

 

Le pourcentage de consommation par catégorie de clients permettra de déterminer une clé de répartition entre ces bénéficiaires et la valeur ajoutée à chaque produit.

2.10. L'établissement du budget de gestion.

2.10.1. Généralités.

L'objet du présent chapitre est de fixer les règles relatives à l'établissement du budget de gestion (BG) des organismes du service du commissariat. $ATT$(6)

Une partie de cette procédure, celle tendant à calculer les coûts prévisionnels, est calquée sur la procédure mise en œuvre pour le compte de gestion. Elle aura donc avec elle une très grande similitude et sera, de ce fait, presque totalement automatisé (7).

L'établissement du budget de gestion nécessite la prise en considération du stock d'exploitation en évaluant, au stade prévisionnel, le stock initial et les entrées (achats et enveloppes).

Le budget de gestion est un instrument de conduite des activités permettant de rechercher, puis de réaliser prévisionnellement l'équilibre entre, d'une part, le volume des activités d'exploitation prévu par un organisme pendant l'année civile pour lequel il est établi, d'autre part, le montant des ressources jugées nécessaires à l'exercice de ces activités.

L'ensemble de ces ressources est mis à la disposition du chef d'organisme qui est responsable de leur emploi et de leur consommation dans le cadre des objectifs fixés après concertation avec les autorités supérieures.

Le budget de gestion se présente donc comme la traduction en valeur du plan d'action annuel d'un organisme du service, chargé de l'exécution de certaines activités d'exploitation.

Les activités prises en considération sont :

  • soit principales, lorsqu'elles correspondent à la réalisation d'un des produits du service du commissariat (biens ou prestations) ;

  • soit auxiliaires, lorsqu'elles correspondent à l'exercice d'une activité au profit d'une autre activité (principale ou auxiliaire).

La procédure du budget de gestion prend en considération chaque section d'activité définie en annexe 6 : un budget est établi pour chacune de ces sections sur des documents appelés : « fiche de prévision d'activité » modèle N° 510/501 (cf. : ANNEXE 12.2) et N° 510/501bis (cf. : ANNEXE 12.3).

Pour pouvoir porter un jugement sur l'équilibre qui doit exister au sein de chaque section entre le volume des activités prévu et le montant des ressources demandées, le volume de l'activité est exprimé en « unités d'activité » telles qu'elles sont définies en annexe 8.

2.10.2. Les ressources.

2.10.2.1. Définition.

On appelle ressources tous moyens mis à la disposition d'un organisme pour lui permettre d'exercer les activités d'exploitation qui lui sont confiées dans le cadre de ses missions.

2.10.2.2. Classification des ressources (selon leur nature).

Ressources financières : est dite financière, toute ressource mise effectivement à la disposition de l'organisme sous forme de crédits.

Le suivi de la consommation des ressources financières donne lieu à la tenue d'une comptabilité par l'organisme.

Exemple : crédits mis à la disposition d'un laboratoire et suivis dans la comptabilité financière d'un établissement des subsistances.

Ressources non financières : toute autre ressource est dite non financière.

Ces ressources se subdivisent en deux groupes : les droits ouverts et les ressources physiques.

Les droits ouverts correspondent à des autorisations d'utilisation de certains moyens, dans la limite d'une enveloppe fixée.

Exemples :

  • carburants (cession non remboursable) ;

  • frais de déplacement.

Ces ressources sont exprimées en crédits fictifs.

Les ressources physiques correspondent à des moyens mis effectivement, sous forme physique, à la disposition d'un organisme.

Exemple : personnel, location d'un volume froid, articles de réalisation centralisée.

Ces ressources sont exprimées en :

  • nombre pour les personnels ;

  • en valeur financière pour les autres.

2.10.2.3. Estimation des ressources.

Dans le cadre du budget de gestion, le chef d'organisme indique le montant des ressources qu'il estime nécessaire, en tenant compte de l'enveloppe attribuée au titre du budget précédent, sauf variations de charges à justifier en distinguant les charges P1 des charges P2 et P3.

Il s'agit donc d'estimer ses charges futures.

2.10.2.4. Unités de compte.

L'unité initiale de mesure d'une ressource est différente selon la nature de la ressource (ou du moyen) ; l'unité finale est toujours le franc.

2.10.2.5. Les ressources demandées par l'intermédiaire du B.G.

Sauf exception, le compte prend en considération la totalité des consommations ou des utilisations de moyens d'un organisme pour exercer ses activités, et ce quel que soit l'origine de ces moyens.

Par contre, la multiplicité des origines de ces moyens et leurs règles particulières de gestion au niveau du ministère de la défense ne permettent pas d'exprimer, dans un seul et même document, l'ensemble des demandes de ressources.

2.10.3. Directives des centres de responsabilité intermédiaire.

Au reçu des directives de l'administration centrale, les centres de responsabilité intermédiaire sont amenés à leur tour à opérer un premier choix dans la conduite des activités de l'année suivante et à donner eux-mêmes leurs directives aux organismes placés sous leur autorité dans le cadre de leurs attributions respectives :

  • toutes indications doivent être fournies aux organismes élémentaires en ce qui concerne les activités à exercer ;

  • l'estimation des ressources doit obligatoirement s'évaluer en tenant compte de l'enveloppe attribuée au titre du budget précédent, sauf variation de charges à justifier et en distinguant les charges à caractère obligatoire P1 des dépenses représentant la marge d'initiative du CRE (P2 + P3).

2.10.4. Élaboration du budget de gestion du niveau C.R.E.

Au reçu des directives de leur CRI, les chefs d'organismes élémentaires traduisent, en forme de budget (fiches de prévision d'activité), les objectifs qui leur sont fixés et présentent les demandes de ressources correspondantes.

Les budgets établis les années précédentes, le suivi de gestion qui en a été fait, les corrections qui ont pu être apportées, présentent pour eux une aide certaine. L'ensemble de ces documents forme « les documents-référence ».

2.10.4.1. Les documents-référence.

Comme il a été indiqué supra, les montants exprimés des charges par le moyen du budget de gestion sont des prévisions basées sur des estimations ayant la plupart du temps fait l'objet d'évaluations forfaitaires.

Pour faciliter cette évaluation, les organismes ont à leur disposition un certain nombre de documents récapitulant les demandes, les consommations, l'emploi des ressources effectuées au cours d'années civiles précédentes.

Il s'agit :

  • des états récapitulatifs annuels des comptes de gestion ;

  • des budgets de gestion établis pour les années précédentes ;

  • des résultats annuels des différentes comptabilités ;

  • des suivis et contrôles de gestion effectués au cours des années antérieures.

Les chiffres portés sur ces documents, sont réputés exacts mais il importe de les interpréter car ils ont une relation obligée avec les prix pratiqués pendant la période de leur saisie, et les volumes d'activité exercés pendant cette même période. Ces deux éléments sont sujets à évolution pendant la période pour laquelle les ressources sont demandées.

2.10.4.2. Rédaction du budget.

Principes de base.

Au reçu des directives de leur CRI, les CRE entreprennent la rédaction de leur budget de gestion.

Cette rédaction est un travail d'équipe, en ce sens qu'une étroite collaboration doit s'instaurer entre le CRE et le CRI.

Le CRI participe activement et étroitement à l'élaboration du budget de gestion de l'organisme, pour cela :

  • il examine avec le chef d'établissement les différentes possibilités de réaliser les objectifs fixés par les directives du CRI, et le conseille dans le choix des options possibles ;

  • il vérifie le bien-fondé du montant des ressources demandées et l'opportunité d'effectuer les améliorations prévues ;

  • il formule son avis sur l'ensemble du projet de budget lors de sa transmission à l'échelon supérieur.

Les documents et leur rédaction.

Il est établi des prévisions pour chaque section d'activité composant l'organisme.

Les documents de base pour l'établissement des budgets de gestion sont les documents modèles N° 510/501 (cf. ANNEXE 12.2) et N° 510/501bis (cf. ANNEXE 12.3).

2.10.4.3. Envoi du budget du C.R.E. au C.R.I.

Le budget de gestion d'un CRE est constitué :

  • des différentes fiches de prévision d'activité modèle N° 510/501 établies pour chaque section d'activité dotée d'une unité d'activité (cf. ANNEXE 12.2) ;

  • de la fiche de prévision d'activité no 510/501 bis pour l'ensemble des sections d'activité non dotés d'unités d'activité (cf. ANNEXE 12.3).

2.10.5. Élaboration des budgets de gestion du niveau C.R.I.

2.10.5.1. Principes d'élaboration.

Pour un CRI, le problème consiste à présenter au CRS un budget ne dépassant pas l'enveloppe indiquée, tout en prenant en considération les besoins de leurs CRE pour atteindre les objectifs fixés dans les directives.

Le CRI a donc tout intérêt, pour éviter d'être surchargé de demandes qu'il ne pourra satisfaire, à orienter, dès que possible et dans les détails, le travail de ses CRE. Ceci devra être réalisé soit au cours de séances de travail préparant, en quelque sorte, les réunions de concertation futures, soit par la diffusion de directives techniques.

Les principaux points à étudier sont relatifs à la vérification du bien-fondé du montant des ressources demandées et à la justification des améliorations projetées, en ce qui concerne les ressources d'exploitation.

Dans ces conditions, participant de près à l'élaboration des budgets de ses CRE, le CRI pourra s'assurer de la validité des demandes, et constituer, sans difficulté, son propre budget, qui devra parvenir au CRS avant le 15 septembre.

2.10.5.2. Composition du dossier « budget de gestion » au niveau C.R.I.. (8)

Fiche synthèse de présentation.

Elle comprend plusieurs parties :

  • présentation de l'action menée pendant l'année en cours et compte rendu des difficultés rencontrées ;

  • objectifs du directeur régional pour la gestion considérée ;

  • variations de charges prévues (cf. ANNEXE 12.5).

Fiche de ventilation des crédits par rubrique et par chapitre (cf. ANNEXE 12.4).

Elle présente :

  • la comparaison, par rubrique, des dotations de l'année A — 1 avec les crédits demandés pour l'année A ;

  • la ventilation, par chapitre, des crédits demandés.

Fiches de prévision d'activité modèles no 510/501 et no 501 bis (cf. ANNEXE 12.2 et 13.3).

Elles sont la synthèse des renseignements contenus dans toutes les fiches de prévision d'activité, de même type, rédigées par les CRE.

2.10.6. Détermination du budget de gestion des C.R.I.

La détermination du budget des CRI, a lieu en deux temps.

2.10.6.1. Etude des projets du budget des C.R.I. par la D.C.C.A.T.

La sous-direction « prévision-budget-finances » étudie entre le 15 septembre et le 15 octobre, les projets de budget qui lui ont été adressés par les CRI, l'objectif à atteindre étant de réaliser le meilleur équilibre possible entre le volume des activités, et les montants des ressources.

Pour établir les budgets de gestion, la sous-direction « prévision-budget-finances » recueille les avis des autres sous-directions, notamment de la sous-direction « administration générale » pour ce qui concerne les organismes prestataires de services administratifs, de la sous-direction « approvisionnements » pour les organismes pourvoyeurs en biens matériels et du « groupe études techniques » pour les matériels informatiques et bureautiques.

Toutes précisions peuvent être demandées aux centres de responsabilité intermédiaires.

Dans le cadre de ces mises au point, le service central d'études et de réalisations du commissariat de l'armée de terre peut se voir confier certaines études jugées nécessaires par la direction centrale.

2.10.6.2. Réunions de concertation C.R.I./C.R.S.

Ces réunions se déroulent au cours de la deuxième quinzaine du mois d'octobre. Elles regroupent sous la présidence du sous-directeur « prévision-budget-finances », les représentants des sous-directions intéressées et les représentants du CRI, sous la conduite d'un adjoint au directeur régional (9).

Compte tenu du projet de budget présenté par le CRI, la direction centrale fait connaître le volume des activités à réaliser et le montant des ressources qui peut être mis à disposition.

Le CRI est alors amené à faire connaître, s'il l'estime en équilibre, le couple « activité-coût » ; à présenter ses remarques ; à faire valoir les difficultés qu'il risque de rencontrer, et le cas échéant à formuler des contre-propositions.

2.10.7. Détermination du budget de gestion des C.R.E.

La détermination du budget des CRE s'effectue au cours des réunions de concertation C.R.I./C.R.E.

2.10.7.1. Réunions de concertation C.R.I./C.R.E.

Après approbation, par le directeur central, des propositions formulées lors de la réunion de concertation C.R.S./C.R.I., le centre de responsabilité intermédiaire est en mesure de ventiler entre ses C.R.E. :

  • les activités à réaliser ;

  • les ressources correspondantes.

Le travail effectué en liaison avec les organismes, lors de l'établissement de leur projet de budget, doit faciliter cette ventilation.

Le budget de chaque CRE est déterminé lors de réunions de concertation, identiques à celles ayant eu lieu au niveau central, présidée par un adjoint au directeur régional (10).

2.10.7.2. Saisie du budget.

La ventilation des ressources entre les différents organismes par section d'activité et charge, effectuée après les réunions de concertation, permet alors la saisie et le traitement du budget (11).

En fin d'exécution le budget peut être modifié pour tenir compte d'éventuels compléments ou retraits d'allocations. La procédure à suivre est décrite en annexe 2.

3. Contrôle de gestion.

La troisième partie décrit les éléments de contrôle de gestion interne actuellement retenus dans la procédure automatisée et les documents sur lesquels ils apparaissent.

3.1. Contrôle de gestion.

Les résultats de la gestion, dans la mesure où les règles de la procédure de saisie sont respectées, retracent les activités d'un organisme compte tenu de ses particularités.

Les résultats « apparemment anormaux » doivent faire l'objet d'une analyse qui permettra de déterminer s'il s'agit d'une anomalie structurelle (donc en principe indépendante du chef d'organisme) ou d'une anomalie de gestion (données erronées, mauvaise imputation, …).

3.1.1. Les résultats de gestion (cf.  ANNEXE 14 ).

3.1.1.1.

Les états de la série 1XX donnent des résultats analytiques par charge, par section d'activité et par centre de responsabilité (CRE, CRI, CRS).

Une distinction est opérée suivant l'origine des ressources :

  • tableau 1 = ressources de l'organisme ;

  • tableau 2 = ressources du service (extérieures à l'organisme) ;

  • tableau 3 = : ressources externes et autres ressources du service.

Par ailleurs, un tableau récapitulatif permet l'analyse des charges par trimestre suivant qu'elles entrent ou pas dans le coût d'exploitation de l'organisme.

3.1.1.2.

Les états de la série 2XX donnent :

  • en première partie des résultats synthétiques (relatifs à la valeur apportée du service) par section d'activité principale et par produit (prestation externe) et par centre de responsabilité ;

  • en deuxième partie le suivi en valeur des stocks d'exploitation et leur évolution depuis le 1er janvier.

3.1.1.3. Les états de la série 3XX.

Les états de la série 3X1 regroupent les indicateurs ci-dessous :

  • nombres d'UA ;

  • coûts des UA ;

  • pourcentage de réalisation.

Les pourcentages ne sont fournis que dans l'état 301 et sont déterminés comme indiqué ci-dessous :

Figure 3. Pourcentages état 301

 image_1165.PDF-000.png
 

En ce qui concerne l'état 302/E/R/C relatif à l'emploi des personnels le tableau ci-dessous récapitule les différents indicateurs employés.

Figure 4. Etat 302

 image_1166.PDF-000.png
 

3.1.2. Les indicateurs financiers et de gestion.

3.1.2.1.

Les états de la série 1XX donnent pour chaque charge les pourcentages des dépenses effectuées et engagées par rapport à celles prévues au budget.

3.1.2.2.

Les états de la série 2XX, première partie, donnent en pourcentage la part de chaque section principale et de chaque produit dans la valeur apportée globale.

Les états de la série 2XX, deuxième partie (suivi du stock d'exploitation) indiquent les différences d'inventaires :

— en valeur = inventaire – stock final ;

— en % =[(inventaire – stock final) / stock final] x 100.

3.1.2.3.

Les états de la série 3XX donnent :

  • en ce qui concerne l'état 301/E/R/C, les indicateurs de réalisation (en nombre et en coût) relatifs aux unités d'activité et aux heures de travail à partir de normes déterminées au niveau central ; un « clignotant » fonctionne lorsque la réalisation est supérieure ou inférieure à la norme de 10 p. 100 ;

  • en ce qui concerne l'état 303/E/R/C/ relatif à l'analyse des travaux, par articles fabriqués ou services rendus, un regroupement des heures travaillées et des coûts des matières utilisées est effectué par nature de bénéficiaires (CRE, organismes du service et organismes extérieurs).

3.1.2.4.

Les états de la série 4XX donnent :

  • pour l'état 401/E/R/C l'articulation du compte de gestion avec :

    • en charges : les consommations de stocks d'approvisionnement et de stocks d'exploitation ainsi que les autres charges, en valeur et pourcentage ;

    • en produits : les coûts des prestations (valeur apportée et valeur totale), en valeur et pourcentage ;

  • pour l'état 402/E/R/C/ les montants cumulés des prestations par catégories de bénéficiaires et par prestations (ou produits) du service ;

  • pour l'état 403/E/R/C les coûts des personnels civils et militaires par catégorie ;

  • pour l'état 404/E/R/C/ une récapitulation des coûts et indicateurs avec :

    • première partie : répartition des coûts par fonctions d'approvisionnement et autres fonctions ;

    • deuxième partie : un regroupement des indicateurs de gestion issus des états BCG ou calculés ;

    • troisième partie : la détermination d'indicateurs de soutien relatifs aux approvisionnements à l'administration et à la mobilisation ;

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le commissaire général, chargé de la sous-direction prévision, budget, finances,

Pierre CAMOIN.

Annexes

ANNEXE 1. Liste et codification des charges.

Code.

Clair.

Document de saisie.

010

Stocks d'approvisionnement.

D-T (FA)

011

Réservé.

 

 

Fournitures stockables (stock exploitation).

 

021

Petits matériels, outillages et produits divers.

D-T (FA)

022

Produits d'hygiène et d'entretien.

R

023

Fournitures de bureau.

R

 

Combustibles.

R

031

Charbon (usage domestique).

R

032

Gaz liquide (usage domestique).

R

033

Fuel lourd (usage domestique).

R

034

Fuel domestique (usage domestique).

R

036

Charbon (usage technique).

R

037

Gaz liquide (usage technique).

R

038

Fuel (usage technique).

R

 

Carburants.

R

041

Essence (véhicules).

R

042

Gaz-oil (véhicules).

R

046

Carburant technique.

R

 

Fournitures non stockables.

R

061

Eau (usage domestique).

R

062

Gaz naturel (usage domestique).

R

063

Electricité (usage domestique).

R

064

kWh, vapeur (usage domestique).

R

065

Autres kWh (usage domestique).

R

066

Eau (usage technique).

R

067

Gaz naturel (usage technique).

R

068

Electricité (usage technique).

R

 

Travaux et services extérieurs.

D

130

Locations.

D

151

Travaux d'entretien bâtiments.

D

152

Travaux d'entretien et réparation mobilier-équip.

R

155

Entretien et réparation véhicules.

D

160

Contrats de vérification et d'entretien.

R

170

Contrats d'études.

D

180

Contrats de stockage.

D

 

Autres services extérieurs.

D

241

Transports civils voie ferrée.

D

242

Transports civils voie routière.

D

243

Transports civils voie maritime.

D

244

Transports civils voie aérienne.

D

245

Fournitures informatiques.

D

251

Frais de stage, conférence, séminaire.

D

252

Déplacements personnels civils.

D

253

Déplacements personnels militaires.

D

261

Affranchissements.

R

262

Téléphone.

R

263

Télex.

R

270

Transpac.

D

281

Exploitation de l'informatique : DCT

D

282

Autres prestations : génie.

D

283

Autres prestations : matériel, SAACMA

D

284

Autres prestations : Ecoles.

D

300

Impôts et taxes.

R

400

Frais de personnels.

D

 

Immobilisations.

D

812

Réservé.

D

822

Travaux infra. génie (TV).

D

851

Matériel, outillage : CH. 53.71.86 (réalisation locale).

D

852

Matériel, outillage : CH. 53.71.86 (réalisation centrale).

D

861

Mobilier et matériel de bureau.

D

871

Mobilier et matériel liés à l'informatique.

D

872

Matériel informatique.

D

881

Réservé.

D

882

Matériel de stockage et manutention : CH. 53.71.86 et 53.41.20.

D

892

Equipement : CH. 54.61.91.

D

 

ANNEXE 2. Procédure de régularisation du budget.

1 But.

Cette procédure permet au niveau local de tenir compte, pour les sections et charges concernées, des compléments (ou retraits) d'allocations reçus du CRI en cours d'année.

2 Modalités.

21

Cette régularisation s'effectue en une seule fois en fin d'année, juste avant la saisie du budget de l'année qui suit.

22

Les informations sont saisies directement à l'écran selon des modalités analogues à celles de la saisie du document D.

Les rubriques concernées sont :

  • le numéro d'enregistrement ;

  • le code section ;

  • le code charge ;

  • le montant à ajouter ;

  • le montant à retrancher.

Un complément (ou un retrait) peut concerner une ou plusieurs sections (1) et/ou une ou plusieurs charges (1).

Notes

    1Celles qui ont effectivement été imputées.

ANNEXE 3. Objet détaillé des charges.

Code.

Intitulé des charges.

Expression détaillée des consommations de moyens.

Observations.

010

Stocks d'approvisionnement.

Matières destinées à être consommées par l'établissement, au cours de l'exploitation, ainsi que celles consommées par aliénation (pertes, détérioration) ou pour analyse.

Exemples : produits transformés (café, farine), les produits consommés lors des dégustations, articles utilisés pour les réparations (toile de tente…).

011

Réservé.

 

 

 

Fournitures stockables.

 

 

021

Petits-matériels-outillages produits et matériaux divers.

Matières destinées aux travaux effectués par les divers ateliers (fabrication, rénovation, réparation, entretien…) y compris les petits matériels et outillages réalisés aux niveaux local ou central.

Sont compris dans cette charge, les travaux d'« infrastructure » inférieurs à 50 000 F réalisés par la main-d'œuvre du CRE.

022

Produits d'hygiène et d'entretien ménager.

Matières destinées à l'entretien de l'organisme.

 

023

Documentation et fournitures de bureau.

Matières et matériels de bureau destinés aux travaux administratifs de l'organisme.

 

 

Combustibles.

 

 

031

Charbon (usage domest.).

Combustibles destinés au chauffage des locaux de l'organisme.

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés à cette charge.

032

Gaz liquide (usage domest.).

 

 

033

Fuel lourd (usage domest.).

 

 

034

Fuel domestique.

 

 

036

Charbon (usage tech.).

Combustibles destinés à des activités industrielles (énergie pour chariots, torréfacteur, panification, blanchisserie…).

Cession remboursable.

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés à cette charge.

037

Gaz liquide (usage tech.).

 

 

038

Fuel (usage tech.).

 

 

 

Carburants et ingrédients.

 

 

041

Essence (véhicules).

Tous les carburants et ingrédients nécessaires à des activités de transport pour des véhicules de l'organisme.

Cessions non remboursables.

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés à cette charge.

Cette charge doit être ventilée dans toutes les sections concernées.

042

Gaz-oil (véhicules).

 

 

046

Carburant technique.

Carburant et ingrédients destinés à des activités industrielles (panification, ateliers, chariots…).

Tous les carburants et ingrédients achetés sur des chapitres autres que le 34-22-20 sont achetés en cessions remboursables. Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés à cette charge.

 

Fournitures non stockables.

 

 

061

Eau (usage domest.).

Fraction des montants des factures d'eau, de GDF ou EDF ou de vapeur destinées au chauffage, à l'éclairage et autres activités domestiques des locaux de l'organisme, pour la période considérée.

Dans l'hypothèse d'une facture semestrielle ou annuelle, il convient d'éviter de faire porter sur le seul trimestre de règlement le montant global de la facture.

« Charges à répartir sur 4 trimestres ».

062

Gaz naturel (usage domest.).

 

 

063

Electricité (usage domest.).

 

 

064

kWh-vapeur (usage domest.).

 

 

065

Autres kWh (usage domest.).

 

 

066

067

068

Eau (usage techn.).

Gaz naturel (usage techn.).

Electricité (usage techn.).

Fraction des montants des factures d'eau, gaz et électricité destinées à des activités industrielles pour la période considérée (torréfacteur, panification, blanchisserie, charges de batteries…).

Dans l'hypothèse d'une facture semestrielle ou annuelle, il convient d'éviter de faire porter sur le seul trimestre de règlement le montant global de la facture.

« Charges à répartir sur 4 trimestres ».

 

Travaux et services extérieurs.

 

 

130

Locations.

Montant des contrats de location de matériels, locaux, immeuble…

Ces charges sont réparties sur 4 trimestres.

151

Travaux d'entretien des bâtiments.

Entretien des immeubles et locaux.

Entretien des voies ferrées.

Entretien des installations de chauffage central, d'eau et d'électricité, détection incendie, monte-charge…

Nettoyage des cuves à carburants.

Ramonage, entretien des horloges pointeuses.

Elagage des arbres.

S'il s'agit des frais occasionnels (non contractuels), y compris les travaux d'infrastructure inférieurs à 50 000 F et réalisés par une entreprise civile.

152

Travaux d'entretien et réparation des mobiliers et équipements.

 

 

155

Entretien et réparation des véhicules.

Dépenses occasionnées par la remise en état des véhicules de l'organisme.

Ces opérations sont occasionnelles dans la mesure où elles ne font pas l'objet de contrat d'entretien.

 

Travaux et services extérieurs.

 

 

160

Contrats de vérification et d'entretien.

Tout entretien ou vérification effectués par contrat, en général annuel, au profit de l'organisme :

— contrats de vérification des installations d'eau, de chauffage, de gaz, d'électricité ;

— contrats d'embranchements particuliers ;

— contrats de dératisation, d'enlèvement des ordures ménagères.

Ces charges sont réparties sur 4 trimestres.

170

Contrats d'études.

Contrats d'études passés avec des établissements ou instituts spécialisés.

Charges saisies au niveau du CRE

180

Contrats de stockage.

Montant des contrats de stockage de la viande et du beurre.

 

 

Autres services extérieurs.

 

 

241

Transports civils par voie ferrée.

Transports des matériels et des effets par des entreprises civiles.

Y compris frais d'expédition HABIPOST.

242

Transports civils par voie routière.

 

 

243

Transports civils par voie maritime.

 

 

244

Transports civils par voie aérienne.

 

 

245

Fournitures informatiques.

Montant des factures de fournitures informatiques (disquettes, rubans, paravents…).

Enveloppe du chapitre 34-25 art. 30, service courant.

251

Frais de stage, conférence, séminaire.

Frais de stage suivis par les personnels du service dans les instituts, écoles publiques et parapubliques.

Dans la limite des crédits ouverts au niveau régional.

252

Déplacements des personnels civils.

Frais de déplacements temporaires liés à l'activité de l'organisme et payés aux différentes catégories de personnels (y compris les péages autoroutiers).

 

253

Déplacements des personnels militaires.

 

 

 

Autres services extérieurs.

 

 

261

Affranchissements.

Frais d'affranchissement du courrier.

 

262

Téléphone.

Frais relatifs aux redevances téléphoniques.

 

263

Télex.

Frais relatifs aux redevances télégraphiques.

 

270

TRANSPAC, DATEX.

Frais liés à l'utilisation des réseaux TRANSPAC (métropole) et DATEX (FFA).

TRANSPAC :

— abonnement : saisie au niveau local par site dans les sections d'activité bénéficiaires ;

— frais d'exploitation : saisie au niveau central.

DATEX : saisie globale au niveau local par site dans les sections d'activité bénéficiaires.

281

Exploitation de l'informatique DCT.

Frais liés à l'exploitation des moyens informatiques du service des transmissions.

Les coûts d'exploitation sont saisis et imputés au niveau central.

282

283

Autres prestations : génie.

Autres prestations : matériel, SAACMA

Frais liés à l'imputation des prestations venant des autres services ou des écoles.

 

284

Autres prestations : école.

 

 

300

Impôts et taxes.

Impôts fiscaux, taxes diverses, droits (à l'exception des "congés" et des taxes liés aux achats notamment TVA).

Impôts et taxes exigibles à l'étranger dans les départements d'outre-mer (DOM) et les territoires d'outre-mer (TOM).

Taxes de bassin pour station de pompage.

 

400

Frais de personnels.

Coûts des personnels civils et militaires employés dans les différentes activités.

Les personnels sont répartis comme suit :

— militaires : 111 général, 112 colonel, 113 lieutenant-colonel, 114 commandant, 115 capitaine, 116 lieutenant, sous-lieutenant, 121 aspirants ADL, 122 major, 123 adjudant-chef, 124 adjudant, 125 sergent-chef, 126 sergent ADL, 131 aspirant PDL, 132 sergent PDL, 133 caporal-chef PDL, 134 capitaine M.d.R. 1er et 2e, 141 caporal-chef ADL 142 capitaine M.d.R. 1er et 2e ADL ;

— civils : catégories A : 211, B : 212, C : 213, D : 214 ; contractuels : 221, ITEF, TEF : 231 ; Ag. MAIT.-P.S.E. : 232 ; ouvriers : hors G.-E. : 241, G. 6, 7, P. 3 : 242 ; G. 3., 4, 5 P.2 : 243, PCE employés, PCE ouvriers.

La charge financière est calculée automatiquement : à l'aide de coûts standards appliqués aux différentes catégories de personnels sauf en ce qui concerne les vacataires, intérimaires et autres divers (1) pour lesquels une imputation directe par saisie sur document D est nécessaire.

Il est précisé que pour l'élaboration du budget les effectifs à prendre en considération sont les droits ouverts déterminés par la DCCAT, SD "OP".

(1) Les saisonniers sont assimilés au groupe III.

812

Immobilisations.

Réservé.

 

 

822

Travaux "infra" génie (titre V) chap. 54-61-92.

Travaux "infrastructure" effectués par le génie.

Saisie au niveau local :

— pour le budget : les montants accordés au titre des domaines 12, 13, 14 de la gestion prévisionnelle ;

— pour le compte : les montants des autorisations d'engagement connues.

851

Matériels et outillage, réalisation locale : chap. 53-71-86.

Achat de gros matériels, de l'outillage et des mobiliers de bureau dont la valeur est supérieure au montant fixé par la directive annuelle de préparation du budget de gestion (à l'exception des véhicules).

La saisie est effectuée au niveau local quel que soit le niveau de réalisation.

852

Matériels et outillage, réalisation centralisée : chap. 53-71-86.

861

Mobiliers et matériel de bureau.

871

Mobiliers et matériels liés à l'informatique.

Achat de gros matériels de l'outillage et des mobiliers de bureau dont la valeur est supérieure au montant fixé par la directive annuelle de préparation du budget de gestion (à l'exception des véhicules).

Charges saisies au niveau local.

872

Matériels informatique.

 

 

881

Réservé.

 

 

882

Matériels de stockage et manutention : chap. 53-71-86 et 53-41-20.

Matériel de stockage et de manutention de réalisation centralisée.

Charge saisie localement aux prix indicatifs donnés par la DCCAT ; globalement pour le budget et au fur et à mesure de leur réalisation pour leur compte.

892

Equipement : chap. 54-61-91.

Outillage et gros matériel.

Charge saisie au niveau local.

 

ANNEXE 4. Répertoire des centres de responsabilité concernés par le budget de gestion et organismes de saisie.

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

0

 

CRS récapitulation totale.

CEDICAT

001

125

132

136

137

138

191

203

204

205

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

T

A

C

C

C

H

S

S

S

CRI 1re RM : récapitulation tous CRE.

Commissariat technique régional 1re R.M.

CARAT

Commissariat de l'AT de Paris.

Commissariat de l'AT de Versailles.

Commissariat de l'AT d'Orléans.

Etablissement de l'hab. Brétigny.

Etablissement subsistances Paris.

Etablissement subsistances Versailles.

Etablissement subsistances Orléans.

CTR

CTR

CTR

ES Paris.

ES Versailles.

ES Orléans.

EH Brétigny.

ES Paris.

ES Versailles.

ES Orléans.

206

257

258

298

371

810

1

1

1

1

1

1

S

S

S

L

P

D

Etablissement subsistances Tours.

Etablissement ann. subsis. Fontainebleau.

Etablissement ann. subsis. Châteauroux.

Laboratoire interreg. subsistances-Paris.

CTAC 371 Tours.

Direction du commissariat AT 1re RM.

ES Tours.

ES

EAS Fontainebleau.

EAS Châteauroux.

ES Paris.

ES Tours.

ES Versailles.

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

126

140

141

142

192

207

208

209

210

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

 

T

C

C

C

H

S

S

S

S

CRI 2e RM : récapitulation tous CRE.

Commissariat technique régional 2e RM.

Commissariat de l'AT de Lille.

Commissariat de l'AT d'Amiens.

Commissariat de l'AT Rouen.

Etablissement de l'hab. Lomme.

Etablissement subsistances Douai.

Etablissement subsistances Amiens.

Etablissement subsistances Grand-Quevilly.

Etablissement subsistances Sissonne.

CTR

CTR

CTR

ES Amiens.

ES Grand-Quevilly.

EH Lomme.

ES Douai.

ES Amiens.

ES Grand-Quevilly.

ES Sissonne.

260

591

592

762

802

820

2

2

2

2

2

2

S

P

Q

Q

Q

D

Etablissement ann. subsis. Compiègne.

CTAC 591 Lille.

CTACL Lille.

CTACL Rouen.

CTACL Amiens.

Direction du commissariat A.T 2eRM

EAS Compiègne.

CTR

CTR

ES Grand Quevilly.

ES Amiens

CTR

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme

CRI

NAT

001

3

 

CRI 3e RM : récapitulation tous CRE

CTR

127

3

T

Commissariat technique régional 3e RM

CTR

143

3

C

Commissariat de l'AT de Rennes.

CTR

145

3

C

Commissariat de l'AT de Nantes.

ES Nantes.

193

3

M

Etablissements mixte S. et H. de Rennes.

EMSH Rennes.

213

3

S

Etablissement mixte subsistances Le Mans.

ES Le Mans.

214

3

S

Etablissement subsistances Angers.

ES Angers.

261

3

S

Etablissement ann. subsis. Coëtquidan.

EAS Coëtquidan.

291

3

H

Etablissement ann. de l'hab. Le Mans.

EAH Le Mans.

299

3

L

Laboratoire interreg. subsistances-Angers.

ES Angers.

351

3

P

CTAC 351 Rennes.

CTR

830

3

D

Direction du commissariat AT 3e RM

CTR

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

4

 

CRI 4e RM : récapitulation tous CRE

CTR

128

4

T

Commissariat technique régional 4e RM

CTR

133

4

A

CARAT 4e RM

CTR

146

4

C

Commissariat de l'AT de Bordeaux.

CTR

148

4

C

Commissariat de l'AT de Poitiers.

EAS Poitiers.

149

4

C

Commissariat de l'AT de Limoges.

ES Limoges.

150

4

C

Commissariat de l'AT de Toulouse.

ES Toulouse.

195

4

H

Etablissement de l'hab. Toulouse.

EH Toulouse.

216

4

S

Etablissement subsistances Bordeaux.

ES Bordeaux.

217

4

S

Etablissement subsistances Pau.

ES Pau.

218

4

S

Etablissement subsistances Limoges.

ES Limoges.

219

4

S

Etablissement subsistances Toulouse.

ES Toulouse.

263

4

S

Etablissement ann. subsis. Poitiers.

EAS Poitiers.

265

4

S

Etablissement ann. subsis. La Courtine.

EAS La Courtine.

266

4

S

Etablissement ann. subsis. Bayonne.

EAS Bayonne.

267

4

S

Etablissement ann. subsis. Tarbes.

EAS Tarbes.

268

4

S

Etablissement ann. subsis. Caylus.

EAS Caylus.

269

4

S

Etablissement ann. subsis. Le Larzac.

EAS Le Larzac.

292

4

H

Etablissement hab. Bergerac.

EH Bergerac.

301

4

L

Laboratoire interr. sub. Toulouse.

ES Toulouse.

331

4

P

CTAC 331 Bordeaux.

CTR

840

4

D

Direction du commissariat A.T  4eRM

CTR

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

5

 

CRI 5e R.M. : Récapitulation tous CRE

CTR

129

5

T

Commissariat technique régional 5e R.M.

EH Lyon.

131

5

P

CTAC 131 Marseille.

ES Marseille.

134

5

A

CARAT Marseille 5e R.M.

EH Marseille.

151

5

C

Commissariat de l'AT de Lyon.

EH Lyon.

152

5

C

Commissariat de l'AT de Grenoble.

ES Saint-Egrève.

153

5

C

Commissariat de l'AT de Clermont-Ferrand.

ES Clermont-Ferrand.

160

5

C

Commissariat de l'AT de Marseille.

EH Marseille.

161

5

C

Commissariat de l'AT de Fréjus.

ES Fréjus.

162

5

C

Commissariat de l'AT de Montpellier.

ES Vendargues.

163

5

C

Commissariat de l'AT de Bastia.

ES Bastia.

196

5

H

Etablissement de l'hab. Lyon.

EH Lyon.

202

5

H

Etablissement de l'hab. Marseille.

EH Marseille.

220

5

S

Etablissement subsistances Lyon.

ES Lyon.

221

5

S

Etablissement subsistances Saint-Egrève.

ES Saint-Egrève.

222

5

S

Etablissement subsistances Clermont-Ferrand.

ES Clermont-Ferrand.

231

5

S

Etablissement subsistances Marseille.

ES Marseille.

232

5

S

Etablissement subsistances Vendargues.

ES Vendargues.

233

5

S

Etablissement subsistances Fréjus.

ES Fréjus.

234

5

S

Etablissement ann. subs. Bastia.

EAS Bastia.

272

5

S

Etablissement ann. subsis. Challes.

EAS Challes.

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

285

5

S

Etablissement ann. subsis. Canjuers.

EAS Canjuers.

287

5

S

Etablissement ann. subsis. Nîmes.

EAS Nîmes.

294

5

H

Etablissement hab. Châteauneuf.

EH Château.

302

5

L

Laboratoire interrg. hab. et sub. de Lyon.

DICAT 5.

304

5

L

Laboratoire interreg. subsis. Marseille.

ES Marseille.

307

5

X

Dépôt d'archives de Crouelle.

ES Clermont-Ferrand.

850

5

D

Direction du commissariat AT 5e R.M.

DICAT 5.

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

6

CRI 6e R.M. : Récapitulation tous CRE

CTR

130

6

T

Commissariat technique régional 6e RM.

CTR

135

6

A

CARAT 6e R.M.

DICAT

154

6

C

Commissariat de l'AT de Metz.

DICAT

155

6

C

Commissariat de l'AT de Nancy.

ES Nancy.

156

6

C

Commissariat de l'AT de Strasbourg.

EH Strasbourg.

157

6

C

Commissariat de l'AT de Dijon.

ES Dijon.

158

6

C

Commissariat de l'AT de Besançon.

ES Besançon.

159

6

C

Commissariat de l'AT de Châlons-sur-Marne.

ES Mourmelon.

175

6

H

Commissariat de l'hab. de Saulcy/Meurthe.

EH Saulcy.

197

6

H

Etablissement de l'hab. de Metz.

EH Metz.

199

6

H

Etablissement de l'hab. de Dijon.

EH Dijon.

223

6

S

Etablissement subsistances Metz.

ES Metz.

224

6

S

Etablissement subsistances Nancy.

ES Nancy.

225

6

S

Etablissement subsistances Strasbourg.

ES Strasbourg.

226

6

S

Etablissement subsistances Dijon.

ES Dijon.

227

6

S

Etablissement subsistances Belfort.

ES Belfort.

228

6

S

Etablissement subsistances Besançon.

ES Besançon.

229

6

S

Etablissement subsistances Nevers.

ES Nevers.

230

6

S

Etablissement subsistances Mourmelon.

ES Mourmelon.

273

6

S

Etablissement ann. subsis. Chaumont.

EAS Chaumont.

275

6

S

Etablissement ann. subsis. Mailly.

EAS Mailly.

276

6

S

Etablissement ann. subsis. Sarrebourg.

EAS Sarreb.

277

6

S

Etablissement ann. subsis. Bitche.

EAS Bitche.

279

6

S

Etablissement ann. subsis. Verdun.

EAS Verdun.

280

6

S

Etablissement ann. subsis. Toul.

EAS Toul.

282

6

S

Etablissement ann. subsis. Valdahon.

EAS Valda.

295

6

H

Etablissement hab. Châtres.

EH Châtres.

316

6

H

Etablissement ann. hab. de Metz à Nancy.

EAH Nancy.

541

6

P

CTAC 541 Nancy.

EAH Nancy.

542

6

Q

CTACL Nancy.

ES Nancy.

860

6

D

Direction du commissariat AT 6e R.M.

DICAT

991

6

P

CTAC 991 Strasbourg.

EH Strasbourg.

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

7

CRI SCERCAT. Récapitulation tous CRE

EMMCAT Saint-Cyr.

186

7

E

Etabl. mainten. des mat. du CAT Saint-Cyr.

EMMCAT Saint-Cyr.

187

7

E

Etabl. mainten. mat. du CAT Ambronnay.

EH Lyon.

297

7

L

Laboratoire inter-région. hab. Vanves.

EMMCAT Saint-Cyr.

805

7

R

Serv. central études réalisat. du CAT

EMMCAT Saint-Cyr.

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

000

8

 

CRI FFA : récapitulation.

CS FFA

101

8

D

Org. FFA indiffer.

CS FFA

235

8

G

610e GECAT Trèves.

610e GECAT

236

8

G

Det. no 1 612 GECAT Neustadt.

Det. 612e GECAT

237

8

G

612e GECAT Buhl.

612e GECAT

238

8

G

Det. no 3 612e GECAT Tubigen.

Det. 612e GECAT

239

8

G

613e GECAT Fribourg.

613e GECAT

240

8

G

Det. no 1 613 GECAT Donaueschingen.

Det. 613e GECAT

241

8

G

614e CECAT Offenbourg.

614e GECAT

246

8

G

Det. no 2 612 GECAT Munsingen.

Det. 612e GECAT

306

8

L

Laboratoire des subsistances. Buhl.

612e GECAT

 

Code commissariat de l'armée de terre.

Clair organisme.

Organisme de saisie.

Organisme.

CRI

NAT

001

9

CRI organismes centraux : récapitulation.

CEDICAT.

002

9

CRI org. centr. métro.

003

9

CRI organismes OM indifférenciés.

CEDICAT.

100

9

D

Dir. centrale du commissariat de l'AT.

CEDICAT.

107

9

I

Ctre étu. dévelop. informatique du CAT.

CEDICAT.

108

9

AT impression armée de terre no 4.

CEDICAT.

110

9

A

Serv. interarmées liquidation transports.

CTR Lille.

 

ANNEXE 5. Liste des codes bénéficiaires.

Forces terrestres :

  • écoles : ZA ;

  • corps de troupe : ZB ;

  • autres organismes : ZC.

Gendarmerie : ZD.

Armée de l'air : ZE.

Marine : ZF.

Organismes interarmées et administration générale : ZG.

Services :

  • matériel : ZH ;

  • génie : ZK ;

  • transmissions : ZL ;

  • santé : ZM ;

  • essences : ZN.

Délégation générale de l'armement : ZP.

Organismes « défense » :

  • cercles, cantines (sauf gendarmerie) : ZR ;

  • autres : ZS.

Autres ministères : ZT.

PPI : ZW.

Etranger : ZZ.

Autres collectivités : ZU.

Commissariat de l'armée de terre (CAT) : YY.

Sections d'activité de l'organisme : code de la section bénéficiaire.

ANNEXE 6. Codification des sections d'activité.

Table 1.Sections principales : 2 caractères alphabétiques.

Codification.

Libellé de la section.

Contenu de la section.

1

2

3

AA

Rations de combat.

Réalisation des composants. Conditionnement. Expédition (réservé ES Angers et ES Nevers).

AB

Stockage et distribution rations de combat.

Stockage et distribution des autres établissements et annexes.

BA

Autres vivres.

Réception, stockage de vivres distribués sur place aux organismes autres que les corps de troupe, à l'exception du pain, des produits surgelés et congelés. Comptabilité des distributions.

BB

Appro. vivres.

Activité (relative aux approvisionnements vivres) des organismes régionaux et centraux.

BC

Conditionnement café.

Mouture du café torréfié, conditionnement.

BD

Torréfaction café.

Réception, torréfaction du café vert.

BF

Viande fraîche.

Réception.

BG

Produits congelés, surgelés.

Réception, stockage, distribution et expédition des produits congelés, surgelés non réalisés pour les CDO et les contrats de stock.

BH

Pain.

Réception, stockage de la farine et autres composants. Fabrication, stockage, distribution du pain.

BK

Analyse subsistance.

Regroupe les coûts des analyses relatives aux subsistances.

BL

Transports vivres.

Livraison de vivres aux corps de troupe, autres que : produits congelés, surgelés. Opérations de transports.

BM

PPI

Manutention, distribution de vivres aux PPI ou aux groupements.

BN

Etude et travaux. Vivres.

Etudes, travaux informatiques du CEDICAT et de la DCCAT.

BP

Livraisons vivres.

Livraison de vivres aux corps de troupe autres que : congelés, surgelés et pain (opérations de réception, stockage, allotissement et chargement).

BR

Etude. Recherche. Vivres.

Etudes relatives aux vivres au SCERCAT LAB central et divisions.

BZ

Marchés vivres.

Coûts en personnels et moyens du suivi des marchés vivres.

CA

Matériels subsistances.

Activité mat. sub. (réception, stockage, distribution et expédition).

CB

Fabrications mat. sub. chaud.

Activité de fabrication EMMCAT (Saint-Cyr).

CC

Appro. mat. sub.

Activité (relative aux approvisionnements mat. sub.) des organismes régionaux et centraux.

CE

Etude travaux mat. sub.

Etudes et travaux informatiques du CEDICAT et de la DCCAT.

CF

Rénovation mat. sub. froid.

Rénovation du matériel froid par EMMCAT.

CG

Rénovation mat. sub. chaud.

Activité de rénovation EMMCAT. (Saint-Cyr).

CH

Fabrication mat. sub. froid.

Activité de fabrication EMMCAT (Saint-Cyr).

CK

Fabrication brûleur gaz-oil pour Marion.

Activité de fabrication EMMCAT (Ambronay).

CL

Fabrication caisses UC banales.

Activité de fabrication EMMCAT (Ambronay).

CM

Rénovation d'UC banales.

Activité de rénovation EMMCAT (Ambronay).

CR

Etude. Recherche mat. sub.

Etudes relatives aux mat. sub. au SCERCAT LAB central et divisions.

CS

Rénovation et fabrication de matériels indifférenciés.

Activité EMMCAT.

CZ

Marchés matériels subsistances.

Coûts en personnels et moyens du suivi des marchés matériels subsistances.

DA

Habillement.

Activité habillement (réception, stockage, distribution, expédition).

DB

Marchés habillement.

Coûts en personnels et moyens du suivi des marchés habillement.

DD

Appro. habillement.

Activité relative aux approvisionnements habillement des organismes.

DE

Analyse habillement.

Regroupe les coûts des analyses en laboratoire relatives à l'habillement.

DF

MCC

Activité du MC au sein de l'établissement.

DG

Vente par correspondance.

Activité de la vente par correspondance de l'établissement de Châtres.

DH

Etudes et travaux HCCA

Etudes et travaux informatiques du CEDICAT et de la DCCAT.

DR

Etude. Recherche habillement.

Etudes relatives à l'habillement au SCERCAT LAB central et divisions.

EA

Matériel CCA.

Activité CCA (réception, stockage, distribution, expédition).

EB

Marchés CCA.

Coûts en personnels et moyens du suivi des marchés CCA.

EE

Appro. mat. CCA.

Activité (relative aux approvisionnements CCA) des organismes régionaux et centraux.

EF

Fabrication de matériel CCA.

Activité de fabrication EMMCAT (Ambronay).

EG

Rénovation de matériel CCA.

Activité de rénovation EMMCAT (Ambronay).

FA

Combustibles.

Réception, stockage, distribution des combustibles aux corps de troupe ou parties prenantes extérieures.

FB

Fourrages.

Réception, stockage, distribution d'aliments complets et de fourrages.

GA

Blanchisserie.

Blanchissage d'effets d'habillement et de couchage des CT Réception, distribution et comptabilité.

GB

Nettoyage à sec.

Nettoyage des effets d'habillement.

GD

Atelier chaud froid.

Toutes les activités de ces ateliers.

GE

Matelasserie.

Rénovation de traversins.

GF

Voilerie.

Rénovation ou fabrication de toiles ou d'armatures de tentes.

GG

Rénovation métallique.

Rénovation de mobiliers métalliques et réalisations diverses.

GH

Rénovation de bois.

Rénovation de mobiliers de bois, fabrications diverses d'objets en bois.

GK

Rénovation métallique interrégionale.

Activité interrégionale de rénovation de mobiliers métalliques des CT.

GL

Bourrellerie.

Rénovation de cuirs.

GM

Fabrication de conteneur de transport.

Activité de fabrications EMMCAT (Ambronay).

GN

Rénovation de conteneur de transport.

Activité de rénovation EMMCAT (Ambronay).

GP

Prêts matériels HCCA et S.

Distribution, restitution, nettoyage, entretien de ces matériels prêtés aux organismes de la défense ou extérieurs.

GQ

Ateliers AIAT/4.

Etudes, composition, impression, brochage.

GR

Exploitation d'archives.

Dépôts d'archives de Crouelle.

GS

Station de pompage.

Toutes activités liées au fonctionnement et à l'entretien de ces stations.

GT

Entretien AS Mat. inc.

Activité d'entretien des matériels AS et d'incendie.

GU

Station d'épuration.

Toutes activités liées au fonctionnement et à l'entretien de ces stations.

GV

Micrographie soldes.

Personnels et moyens utilisés pour cette activité.

GW

Micrographie traitements et salaires.

CTAC et dépôt des archives du commissariat DAACAT.

GX

Fabrication de matériel d'exploitation.

Fabrication de matériels d'exploitation de réalisation centralisée (EMMCAT).

GY

Rénovation de matériel d'exploitation.

Rénovation de matériels d'exploitation de réalisation centralisée (EMMCAT).

GZ

Librairie A.I.A.T./4.

Frais de stockage, manutention et expédition.

HA

Administration générale.

Engagements, rengagements, réquisitions, réparations civiles, pensions militaires, capital décès, fonds de prévoyance, pensions civiles, logement, cantonnement.

Le cas échéant : vérification des organismes du service et administration des EM et services (correspondant à la section 3 des CARAT et à une partie de la section 5 des CAT).

HB

Contentieux.

Activité de bureau contentieux à l'échelon de la région.

HC

Bureau des familles.

Activités à caractère social (CARAT à Marseille).

KA

Administration des forces.

Administration des forces, vérifications des comptabilités (CT, OIP, …), suivi des budgets, solde, régie d'avance ; correspond à des activités des DCCAT (adm. des CT), DICAT, CAT (3e et 4e sections), CTAC (1re division trésorerie).

KC

Ordinateur bureau.

Prestations informatiques aux corps de troupe par le CEDICAT (section mini ord.) des DICAT, des CAT et des CTACL.

LA

Soldes.

Activités de réglementation (DCCAT). Calcul, paiement (2e division CTAC).

LB

Etudes et traitements informatiques de la solde.

Traitement informatique de la solde par le CEDICAT et les CTAC.

MA

Traitements.

Activité de réglementation (DCCAT). Calcul, paiement (3e division CTAC) et traitement informatique des traitements, salaires, indemnités dus aux personnels civils (CEDICAT).

NA

Déplacements.

Suivi des crédits. Travaux informatiques, décompte et paiement des frais de déplacements temporaires aux civils et aux militaires, changement de résidence, chambres conventionnées.

PA

Transports.

Choix du mode de transport. Délivrance des titres de transport "personnels" et "matériels". Tenue des registres comptables. Engagement des dépenses. Etude des dossiers pertes et avaries. Surveillance des suppléants. Réglementation. Liquidation et mandatement (SILT).

QA

Formation personnels extérieurs.

Activité continuelle de formation (ex. cours de spécialistes extérieurs au service) ; concerne le personnel chargé de cette instruction. Activité accessoire (ex. stage de dépanneurs CT réalisé par un atelier chaud-froid, instruction des réserves) ; ne comptabiliser que les heures passées à cette activité (no 510-2/EO).

RA

Formation personnels de l'organisme.

Formation du personnel de l'organisme. Cette section doit obligatoirement être créée dans chaque organisme. Initialement vide de personnel, elle ne comptabilise que les heures passées à l'instruction, qu'il s'agisse de séance organisée pour l'ensemble du personnel ou de cours de formation particulière (ex. formation d'un décompteur dans un CTAC).

RB

Formation personnels du service.

Activité de formation du personnel du service. Concerne le personnel chargé de cette instruction.

SA

Contraintes extérieures.

Cette section est destinée à recueillir toutes les heures travaillées au profit d'activités qui, sans être étrangères à la mission de l'organisme, ne sont pas prises en compte dans le cadre d'une autre section (service de garnison, commissions diverses, surveillance en usine, …).

Nota. — Les manœuvres et exercices de mobilisation sont pris en compte dans le cadre des sections UA ou VA. Ne pas comptabiliser les personnels détachés en permanence.

UA

Activités générales de mobilisation.

Cette section est destinée à recueillir le coût des activités liées à la préparation de la mobilisation d'unités ou d'organismes extérieurs au service (y compris les exercices de mobilisation).

UB

Conditionnement S 3P.

Conditionnement, stockage et expédition des collections S 3P.

UC

Collections réduites d'habillement.

Conditionnement, stockage et expédition des collections réduites.

VA

Mobilisation du service.

Cette section est destinée à recueillir le coût des activités liées à la préparation de la mobilisation du service :

— soit administrative : mise à jour des journaux de mobilisation ;

— soit opérationnelle : mise sur pied d'unités du service.

 

Table 2.Sections auxiliaires : 2 caractères numériques.

Codification.

1

Libellé de la section.

2

Contenu de la section.

3

11

Administration organisme.

Section commune à tous les organismes. Regroupe : chef de service ou d'organisme, adjoints éventuellement, cabinet, secrétariat, service général (y compris l'entretien domestique). En outre, pour les établissements : comptabilités deniers, magasin d'exploitation.

12

Garde. Défense.

Activité de gardiennage et de sécurité de l'organisme.

13

Travaux d'entretien.

Regroupe les ateliers (ou postes de travail) effectuant l'entretien de l'organisme et des travaux divers pour l'organisme ou pour un bénéficiaire extérieur (dont mention doit être portée sur le modèle T).

21

Soutien personnel du service.

Soutien du personnel du service (à l'exception des cantines) : gestion, administration, action sociale, hygiène, santé, sécurité du travail.

22

Cantine.

Cantine des personnels.

31

Budget général.

Suivi des crédits budgétaires au niveau central et régional.

32

Fonds.

CAT, CARAT CTR : ordonnancement, liquidation, mandatement.

34

Cartes de circulation.

Activités relatives à la délivrance et à la destruction des cartes de circulation.

35

Vérification systématique.

Activité de vérification des données de solde et de paie.

41

Atelier auto.

Entretien et réparation des véhicules.

42

Transports organiques.

Conducteurs et personnels de la comptabilité des transports et carburants.

43

Transports extérieurs.

Comptabilité et secrétariat relatifs aux transports extérieurs.

44

Tri élimination.

Toutes les activités de tri et d'élimination (réforme, incinération, remise aux domaines).

45

Colisage.

Activité de conditionnement et de fabrication d'emballage.

51

Section informatique.

Activité de la section informatique régionale et des CTAC.

52

Etudes générales et informatiques.

Regroupe des activités d'études générales et informatiques au niveau central.

53

Codification.

Personnels et moyens utilisés pour cette activité (SCERCAT).

64

Service général A.I.A.T./4.

 

65

Dépôt des modèles (SCERCAT).

Personnels et moyens nécessaires au fonctionnement du DMCAT.

 

ANNEXE 7. Tableau récapitulatif des liaisons existant entre les sections d'activités du budget et de gestion et les fonctions principales du service.

Fonction.

Produits du service.

Sections d'activité du budget de gestion.

Acquisition et gestion des biens.

Vivres.

BB = Approvisionnement vivres.

BK = Analyses subsistances.

BN = Etudes et travaux informatiques relatifs aux vivres.

BR = Etudes et recherches en laboratoire.

BF = Viande fraîche.

BZ = Marchés vivres.

Matériels des subsistances.

CE = Etudes et travaux informatiques relatifs aux matériels subsistances.

CC = Approvisionnement matériels subsistances.

CR = Etudes et recherches en laboratoire.

CZ = Marchés matériels des subsistances.

Habillement.

DB = Marchés « H ».

DD = Appro « H ».

DF = Analyse « H ».

DH = Etudes et travaux informatiques relatifs à l'HCCA.

DR = Etudes et recherches en laboratoire.

Matériels CCA

EB = Marchés CCA.

EE = Approvisionnement en matériels CCA.

Production. Transformation. Conditionnement.

Vivres.

AA = Conditionnement des rations (Angers-Nevers).

BC = Conditionnement du café.

BD = Torréfaction.

BH = Fabrication du pain.

Matériels des subsistances.

CB = Fabrication matériels subsistance chaud.

CH = Fabrication matériels subsistance froid.

CL = Fabrication ELCC.

CS = Rénovation et fabrication de matériels indifférenciés.

Stockage et distribution.

Vivres.

AB = Stockage distribution rations de combat.

BA = Autres vivres.

BG = Produits congelés-surgelés.

BL = Opérations de transport au profit des corps de troupe.

BM = PPI.

BP = Livraison vivres.

Matériels subsistances.

CA = Matériels subsistances.

 

DA = Habillement.

DF = MCC.

DG = Vente par correspondance.

Matériels CCA.

EA = Matériels CCA.

Fourrages.

FA = Fourrages.

Combustibles.

FB = Combustible.

Habillement.

UC = Collections réduites d'habillement.

Prestation de service.

1. Entretien réparation.

 

GD = Atelier chaud-froid.

GE = Matelasserie.

GF = Voilerie.

GG = Rénovation métallique.

GH = Rénovation bois.

GK = Rénovation métallique interrégionale.

GL = Bourrellerie.

GT = Matériel A.S./matériel incendie.

GA = Blanchisserie.

GB = Nettoyage à sec.

 

 

GN = Rénovation conteneurs de transport.

CF = Rénovation matériel froid.

CG = Rénovation matériel chaud.

CM = Rénovation cuisines roulantes.

EG = Rénovation matériel CCA.

GY = Rénovation matériel d'exploitation.

Prestation de service.

2. Autres prestations.

 

GQ = Atelier A.I.A.T./4.

GR = Exploitation d'archives.

GS = Station de pompage.

GU = Station d'épuration.

EF = Fabrication caisses UC banales.

GM = Fabrication conteneur de transport.

GX = Fabrication matériel d'exploitation.

GP = Prêts de matériel.

GZ = Librairie A.I.A.T./4.

Administration.

 

HA = Administration générale.

HB = Contentieux.

KA = Administration des forces.

KC = Ordinateur de bureau.

LA = Soldes.

LB = Etudes et traitements informatiques de la solde.

MA = Traitements.

NA = Déplacements.

PA = Transports.

GV = Micrographie soldes.

 

 

GW = Micrographie traitements et salaires.

HC = Bureau des familles.

Formation des personnels.

 

QA = Formation des personnels extérieurs.

RA = Formation des personnels de l'organisme.

RB = Formation des personnels du service.

Préparation à la mobilisation.

 

UA = Activité générale de mobilisation.

UB = Conditionnement des S.3.P.

VA = Mobilisation du service.

 

ANNEXE 8. Liste des unités d'activité

Les unités d'activité ne rendent pas toutes compte de façon très significative de l'activité d'une section. Elles permettent cependant une appréciation souvent suffisante dans la mesure où le recueil est effectué par tous les organismes concernés conformément aux indications données ci-dessous. C'est la condition nécessaire de cohérence au niveau national.

Les informations relatives aux unités d'activité sont soit reportées sur le document T, soit saisies directement sur le document U.

Figure 5.  

 image_1168.PDF-000.png
 

 image_1168.PDF-001.png
 

 image_1168.PDF-002.png
 

ANNEXE 9. Codification des biens matériels concernés par les travaux.

Domaines.

Biens. Matériels.

 

Codes.

Infrastructure.

Terrains

Constructions, rénovations

Voies et réseaux

Entretien locatif

Stations de pompage-épuration

 

1 100

1 200

1 300

1 400

1 900

Matériels d'exploitation.

Engins mobiles de manutention

Gros outillage. Machines-outils

 

2 100

2 200

Vivres.

Pain ordinaire

Pain fantaisie

Café (torréfaction, mouture, conditionnement)

Rations de combat :

 

4 110

4 120

4 200

 

— terre

— air-marine

— unités alimentaires de survie

 

4 410

4 420

4 430

Habillement.

Articles divers d'habillement

 

5 000

Matériels.

Matériels des subsistances, réparations :

 

 

 

— indifférenciés

— chaud

— froid

 

6 100

6 110

6 120

 

Matériels des subsistances, rénovation, fabrication :

— chaud :

(1)

 

 

— divers

 

6 130

 

— boulangerie camp. Werner

— boulangerie camp. Sujol

— groupe mobile décontamination

CG

CG

CG

6 131

6 132

6 133

 

— ELCC type Four

— ELCC type M 1

— ELCC type M 2

— cuisines roulantes 16/36

— cuisines roulantes Marion

CK

CK

CK

CM

CM

6 134

6 135

6 136

6 137

6 138

 

— disponibles

— froid :

 

6 139 à 6 149

 

— divers

 

6 150

 

— conteneurs frigorifiques 8,5 à 15 m3

— conteneurs frigorifiques 1 à 3,9 m3

CF

CF

6 151

6 152

 

— disponibles

— indifférenciés :

 

6 153 à 6 169

 

— divers

 

6 170

 

— pièces détachées matériels de camp

— remorque douche de campagne

— conteneurs de transport 2 à 4 m3

— conteneurs de transport 5 à 7 m3

— conteneurs de transport 8 à 10 m3

— convertisseurs-palettes

CB

CM

GM-GN

GM-GN

GM-GN

GX-GY

6 171

6 172

6 173

6 174

6 175

6 176

 

— disponibles

Matériels de campement

Matériels de couchage

Matériels d'ameublement :

 

6 177 à 6 189

6 200

6 300

 

— indifférenciés

— mobiliers métalliques (rénovation)

 

6 400

6 900

Divers.

Biens divers (autres que ceux ci-dessus).

 

 

 

— indifférenciés

— imprimés réglementaires (A.I.A.T./4)

 

9 000

9 010

(1) Sections en principe concernées par les travaux.

 

ANNEXE 10. Documents de saisie des budget et compte de gestion.

Les documents destinés à permettre la saisie des données concernant les budget et compte de gestion sont les suivants :

  • ordre de mouvement (imprimé N° 510/BO) ;

  • document de saisie des charges directes (imprimé N° 510/DO) ;

  • état nominatif trimestriel des absences et cessions d'heures (imprimé N° 510/EO) ;

  • compte rendu de modifications d'effectifs (imprimé N° 510/FO) ;

  • compte rendu des charges à répartir (imprimé N° 510/RO) ;

  • document de saisie du stock d'exploitation (imprimé N° 510/SO) ;

  • fiche d'activité et ordre de mouvement (imprimé N° 510/TO) ;

  • document de saisie des unités d'activité (imprimé N° 510/UO).

ANNEXE 10.1. Compte rendu relatif au suivi financier du stock d'exploitation (document imprimé N° 510/BO .)

510/BO ORDRE DE MOUVEMENT

I Objet.

C'est un document destiné à permettre le suivi du stock d'exploitation détenu par le CRE en ce qui concerne les mouvements des consommations (sorties) des fournitures stockables (classe de charge 020).

Il se présente sous la forme d'une liasse autodécalque et en 3 feuillets de même structure mais dont les intitulés diffèrent :

  • l'ordre de mouvement « sortie » pour la comptabilité magasin (cf. mle ci-joint) ;

  • le bon de distribution pour le budget de gestion ;

  • le bon de perception pour la section d'activité bénéficiaire.

II Rédaction du document.

La sortie de matériels d'exploitation incombe au responsable du magasin d'exploitation qui a une connaissance permanente du niveau des stocks.

Un numéro d'ordre est attribué à chaque document, chronologiquement, sur une année.

Le magasinier établit un ordre de mouvement (OM) « sortie » sur lequel il porte :

  • la désignation du matériel et son unité réglementaire (UR) ;

  • les quantités distribuées (et demandées par une section) ;

  • les prix TTC ;

  • le décompte par article et le total ;

  • enfin son visa.

III Consigne pour la saisie des charges.

Le document no 510/BO est un document de recueil ; il rend compte du suivi financier de la sortie du stock d'exploitation et sert de document de base pour la détermination des charges de la classe 02X qui seront saisies sur le document imprimé N° 510/DO (charges directes) après récapitulation de tous les BO d'une même section et d'une même charge.

Il est conseillé d'utiliser la procédure de répartition automatique (doc. RO) pour les charges 022 et 023 ; le document BO ne servant alors que pour les consommations de stock de la charge 021 non saisies sur les fiches d'activité (doc. TO).

ANNEXE 10.2. Saisie des charges directes.

Contenu

(Document modèle N° 510/DO.)

510/DO DOCUMENT DE SAISIE DES CHARGES DIRECTES.

I Objet.

C'est un document destiné à relever les charges à imputer directement à une ou plusieurs sections d'activité et relatives à un trimestre considéré.

Ces charges sont celles affectées de la lettre « D » dans la liste des charges.

Lorsque leurs montants ne sont pas connus exactement (facture non parvenue) ils doivent être estimés et régularisés au cours du trimestre de réception de la facture.

N'importe quelle charge peut être saisie par l'intermédiaire de ce document (y compris les charges à répartir le cas échéant).

II Description.

Le code traitement apparaissant en en-tête doit être renseigné par T ou P selon le cas (1).

Le document comporte huit colonnes dont les significations sont les suivantes :

  • numéro d'enregistrement : il s'agit de numéros successifs pris dans une série chronologique (de 1 à n). Cette information, associée le cas échéant à celle de la dernière colonne, a pour objet d'éviter une double saisie de charge ;

  • code section : celui de la section bénéficiaire ;

  • code charge : celui de la charge à imputer ;

  • montants : valeurs des montants connus ou estimés ;

  • régularisations : des montants estimés déjà saisis ou de montants erronés ;

  • références P.J. : celles des documents justificatifs d'une dépense estimée pouvant nécessiter une régularisation ultérieure.

III Consignes pour la saisie des charges.

31 Fournitures stockables.

Charge 021. Petits matériels, outillage, produits et matériaux divers.

Le document N° 510/DO ne concerne que la partie de cette charge dont la consommation ne figure pas sur un ordre de travail mais uniquement sur le bon de distribution établi par le magasin d'exploitation et dont la récapitulation est faite une fois par trimestre.

32 Travaux et services extérieurs.

Charges 130. Locations.

Les coûts sont imputés à la section bénéficiaire de la prestation et répartis sur les 4 trimestres.

Charge 151. Travaux d'entretien des bâtiments.

Saisir notamment, les coûts facturés des travaux occasionnés pour l'entretien d'installations liées à l'infrastructure (voies ferrées, installation de chauffage, d'électricité, d'eau de détection incendie, monte-charge, ramonage, etc.) effectués par une entreprise civile.

Charge 155. Entretien et réparation des véhicules.

Les sections concernées sont les sections 42 et VA.

Charge 170. Contrats d'études.

Saisir pour les sections concernées, les coûts des études confiées (après accord de la direction centrale du commissariat de l'armée de terre) à des entreprises civiles (concerne essentiellement le SCERCAT).

Charge 180. Contrats de stock.

Saisir les coûts des contrats de stockage de la viande et du beurre.

33 Autres services extérieurs.

Charge 241. Transports civils par voie ferrée.

Saisir pour la ou les sections d'activité concernées, le coût des services des transports par moyens extérieurs. Dans le cas où un transport serait effectué au profit de deux ou plusieurs sections d'activité (par exemple l'ameublement et l'habillement), il y aurait lieu d'en répartir approximativement le prix entre ces sections au prorata du volume, du tonnage ou de toute autre clé de répartition au choix du chef de l'organisme.

Ceci exclut :

  • tous transports civils de personnels (réglés d'ailleurs sur les frais de déplacements) ;

  • le transport de personnels par moyens militaires occasionnels.

Charge 242. Transports civils par voie routière.

Idem charge 241.

Charge 243. Transports civils par voie maritime.

Idem charge 241.

Charge 244. Transports civils par voie aérienne.

Idem charge 241.

Charge 245. Fournitures informatiques.

Saisir pour la section concernée le montant des factures de fournitures informatiques (disquettes, rubans, paravents…).

Charges 251. Frais de stages, conférences.

L'imputation est effectuée aux sections auxquelles appartiennent les personnels bénéficiaires des stages…

Charges 252, 253. Déplacements civils et militaires.

Saisir :

  • les frais (indemnité de déplacement ou stage) réglés par d'autres organismes (CTAC, COMAR, …) aux personnels militaires ou civils ;

  • les frais des cartes d'abonnement autoroutes.

Charges 270. TRANSPAC (DATEX pour FFA).

Ce sont les frais liés à l'utilisation des réseaux TRANSPAC et DATEX.

Pour TRANSPAC :

  • saisie des abonnements au niveau local par site dans les sections d'activité bénéficiaires ;

  • saisie du coût d'exploitation au niveau central.

Pour DATEX : saisie du coût global au niveau local par site dans les sections d'activité bénéficiaires.

Charge 281. Exploitation de l'informatique.

Les coûts d'exploitation informatique sont facturés par la direction centrale des transmissions et imputés, au compte de gestion, au niveau central.

Charge 282. Autres prestations : service du génie.

Les prestations du service du génie sont imputées au niveau local ou régional à partir des informations fournies par ce service.

Charge 283. Autres prestations : service du matériel, SAACMA.

Ces prestations sont imputées au niveau central.

Charge 284. Autres prestations : écoles.

Les prestations relatives à la formation font l'objet d'imputation au niveau central.

34 Immobilisations.

Charge 812.

Réservé.

Charge 822. Travaux infrastructure (génie) chapitre 54-61-92.

Saisie au niveau local :

  • pour le budget, des montants accordés au titre des domaines 12, 13, 14 de la gestion prévisionnelle ;

  • pour le compte, des montants des autorisations d'engagement connues.

Charge 851. Matériel outillage (réalisation locale).

Saisir localement les équipements concernant les matériels et l'outillage dont la valeur est supérieure au montant fixé annuellement dans la directive sur la préparation du budget (3 500 F en 1986). Les véhicules sont exclus de cette charge. Les autres matériels ou outillages, dont le montant individuel est inférieur, sont imputés aux charges de la classe 02X : fournitures stockables.

Au cas où un équipement est destiné à l'usage de deux ou plusieurs sections, il y a lieu d'en répartir le montant au prorata du temps d'utilisation présumé par chacune d'elles.

Charge 852. Matériel, outillage (réalisation centrale).

Saisir localement les équipements concernant les matériels et l'outillage ayant fait l'objet d'une réalisation centralisée (exemple : matériel de boulangerie, torréfacteur, etc.).

Au cas où un équipement est destiné à l'usage de deux ou plusieurs sections, il y a lieu d'en répartir le montant au prorata du temps d'utilisation présumé pour chacune d'elles.

Charge 861. Mobilier et matériel de bureau.

Saisir les équipements concernant le mobilier et les matériels de bureau réalisés au niveau du CRE.

Au cas où les équipements sont destinés à l'usage de deux ou plusieurs sections il y a lieu d'en répartir, le montant au prorata du temps d'utilisation présumé pour chacune d'elles.

Charges 871 et 872. Matériel informatique.

Les dépenses en matériel informatique font l'objet d'une saisie au niveau de chaque centre de responsabilité bénéficiaire.

Charge 882. Matériel de stockage et de manutention (réalisation centrale).

Saisir localement la valeur de ces matériels aux prix indicatifs donnés par la DCCAT globalement pour le budget et au fur et à mesure de leur réalisation pour le compte.

Charge 892. Equipement (chap. 54-61-91).

Saisir au niveau local :

  • pour le budget : les montants accordés en gestion prévisionnelle ;

  • pour le compte : les montants des autorisations d'engagement connus.

Remarque : le dernier caractère indique le niveau de réalisation :

  • 8 × 1 : niveau local (tableau 1) ;

  • 8 × 2 : niveau régional ou central (tableau 2).

ANNEXE 10.3. Saisie des absences et cessions d'heures. (document imprimé N° 510/EO .)

510/EO ETAT NOMINATIF TRIMESTRIEL DES ABSENCES ET CESSIONS D'HEURES

1 Objet.

Ce document, établi au niveau de chaque section, est à la fois un document de recueil interne et un document de saisie. Il a pour objet de recueillir et récapituler :

  • les congés et absences diverses ;

  • les heures de travail qui ont été mises à la disposition des autres sections ;

  • les heures supplémentaires effectuées au profit de la section origine ou au profit d'une autre section d'activité.

L'exploitation du document E permet donc d'imputer aux sections qui les ont utilisées, les heures de personnel provenant de toute autre section de l'organisme qui aurait mis du personnel à leur disposition (cession de personnels).

2 Description et mode d'utilisation.

Ce document se présente en recto-verso.

Il comporte un en-tête et deux tableaux :

  • l'en-tête permet :

    • d'identifier l'organisme, la section et le trimestre concernés ;

    • de numéroter les feuillets regroupés dans un classeur ;

  • le premier tableau est destiné au recueil ;

  • le second à la récapitulation en vue de la saisie.

21

Le premier tableau comprend 14 colonnes destinées à recevoir :

  • le nom du personnel concerné par l'une des autres colonnes ;

  • la date correspondante et, suivant le cas, une des informations suivantes :

    • le nombre de jours d'absence en distinguant les absences pour congés normaux, dont bénéficie la catégorie de personnels des absences pour toute autre raison sauf les stages (maladie, maternité…).

    • le nombre d'heures cédées et la section bénéficiaire (code à mettre en tête de colonne, le nombre de sections pouvant recevoir des cessions d'heures de la part d'une section origine est limité à 8) ;

    • le nombre d'heures supplémentaires effectuées en distinguant les heures payées de celles récupérées.

22

Le deuxième tableau, destiné à la saisie récapitule dans les peignes correspondants les totaux des colonnes chiffrées du premier tableau. Si plusieurs feuillets ont été nécessaires au cours du trimestre, seul le tableau 2 du dernier feuillet sera renseigné. Sur les autres feuillets, il sera barré.

3 Rédaction et contrôle.

L'exploitation de ce document permet de déterminer les coûts des personnels des sections d'activité. Un soin particulier doit être apporté à sa rédaction. Les informations relatives aux absences et heures supplémentaires doivent être en accord avec celles détenues par la cellule d'administration du personnel de l'organisme.

ANNEXE 10.4. Saisie des modifications d'effectifs. (document imprimé N° 510/FO .)

510/FO COMPTE RENDU DE MODIFICATIONS D'EFFECTIFS

I Objet.

Document destiné à rendre compte de toute modification d'effectifs au niveau de chaque section.

Cette procédure concerne tout personnel pris en compte par l'organisme qui l'emploie et qu'elle que soit sa position administrative.

II Description et rédaction.

L'en-tête du document comporte des « peignes » code organisme et code traitement (1) qu'il convient de renseigner.

Le corps du document comporte 5 colonnes destinées à recevoir les informations suivantes :

  • clair section (facultatif) : libellé de la section concernée par la modification d'effectif ;

  • code section : celui de la section concernée ;

  • catégorie de personnel :

    • clair : (facultatif) ;

    • code : celui de la catégorie de personnel concernée par la modification d'effectif ;

  • nouveau nombre : nombre du nouvel effectif pour la catégorie et la section concernée ; il s'agit bien du nouvel effectif et non de la variation d'effectif.

III Remarque.

Les effectifs concernés sont :

  • pour le budget : les droits ouverts ;

  • pour le compte : les personnels employés dans une activité au cours du trimestre (y compris les absents).

ANNEXE 10.5. Saisie des charges indirectes(charges à répartir.)(document modèle N° 510/RO .)

510/RO COMPTE RENDU DES CHARGES A REPARTIR.

I Objet.

Document destiné à relever les montants des charges indirectes de l'organisme qui sont à répartir dans chaque section d'activité au moyen d'une clé de répartition (1) au cours du trimestre considéré. Les charges concernées par ce document sont celles affectées d'un R dans la liste des charges.

Dans le cas où une charge classée « R » n'a d'affectataire qu'une ou quelques sections d'activité, elle peut être saisie directement sur le document no 510/DO, après calcul préalable de la part qui revient à chaque section bénéficiaire.

L'inverse, c'est-à-dire l'affectation d'une charge directe au moyen d'une clé de répartition, n'est pas possible. On ne peut donc pas saisir une charge directe sur le document no 510/RO.

En résumé, une charge classée R peut être saisie, sur le document no 510/RO (répartition par clé) ou sur le document no 510/DO (affectation directe à une SA) et une charge classée D, ne peut être saisie que sur le document no 510/DO.

II Description.

Le code traitement apparaissant en en-tête doit être renseigné T ou P selon le cas (2).

Le document comporte sept colonnes dont les significations sont les suivantes :

  • clair charge : libellé en clair de la charge (facultatif) ;

  • code charge : celui de la charge à imputer ;

  • montants : valeurs des montants connus ou estimés (charges à répartir) ;

  • régularisations : des montants estimés déjà saisis ou de montants erronés ;

  • références PJ : celles des documents justificatifs des dépenses estimées pouvant nécessiter des régularisations ultérieures.

III Consignes pour la saisie des charges.

Fournitures stockables (stock d'exploitation).

Charge 022. Produits d'hygiène et d'entretien.

C'est la consommation de produits d'hygiène et d'entretien nécessaires à l'organisme figurant sur le bon de distribution du stock d'exploitation dont la récapitulation est effectuée mensuellement.

Charge 023. Fournitures de bureau.

Idem.

Combustibles.

Charge 031. Charbon (usage domestique).

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés aux combustibles destinés au chauffage des locaux de l'organisme.

Charge 032. Gaz liquide (usage domestique).

Idem.

Charge 033. Fuel lourd (usage domestique).

Idem.

Charge 034. Fuel domestique.

Idem.

Charge 036. Charbon (usage technique).

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés aux combustibles destinés à des activités de transport ou industrielles (torréfaction, panification, blanchisserie, énergie pour chariots…).

Charge 037. Gaz liquide (usage technique).

Idem.

Charge 038. Fuel (usage technique).

Idem.

Carburants et ingrédients.

Charge 041. Essence (véhicules).

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés aux carburants et ingrédients employés à des activités de transport pour des véhicules de l'organisme (cessions non remboursables).

Charge 042. Gas-oil (véhicules).

Idem.

Charge 046. Carburant technique.

Valeur des consommations dans la limite des crédits affectés au carburant technique destiné à des activités industrielles (panification, ateliers, chariots…).

Les achats sont assimilés à des cessions remboursables.

Fournitures non stockables à usage technique.

Charges 061 à 065.

Fraction des montants de factures d'eau, de GDF ou EDF, de kW-vapeurs, relatives au chauffage, à l'éclairage et autres activités domestiques nécessaires au fonctionnement de l'organisme, pour la période considérée.

Fournitures non stockables à usage technique.

Charges 066 à 068.

Idem, mais concernant les activités industrielles (torréfaction, panification, blanchisserie, charge de batteries…).

Travaux et services extérieurs.

Charge 152. Travaux d'entretien et réparation mobilier-équipement.

Saisir les coûts facturés de l'entretien et de la réparation des mobiliers et équipements non liés à l'infrastructure (matériels d'exploitation : engins de manutention, machines de bureau, appareils divers…).

Charge 160. Contrat de vérification et d'entretien.

Cette charge récapitule les activités d'entretien et vérification effectuées par contrat au profit exclusif de l'organisme. Sont concernés :

  • les contrats de vérification des installations d'eau, de chauffage, de gaz, d'électricité ;

  • les contrats d'embranchement particuliers ;

  • les contrats de dératisation, d'enlèvement des ordures ménagères ;

  • les contrats d'entretien des machines de bureau.

Cette charge, généralement annuelle, est à répartir sur chaque trimestre.

Autres services extérieurs.

Charge 261. Affranchissements.

Ce sont les frais relatifs à l'affranchissement du courrier.

Charge 262. Téléphone.

Ce sont les frais relatifs à l'utilisation des réseaux de télécommunication.

Charge 263. Télex. Télégraphe.

Idem.

Charge 300. Impôts et taxes.

Enregistrer la valeur des taxes diverses à l'exception de celles liées aux achats, TVA notamment), les timbres fiscaux, les droits (à l'exception des « congés » relatifs aux transports d'alcool) ainsi que les impôts et taxes exigibles à l'étranger et outre-mer.

ANNEXE 10.6. Saisie dés entrées et inventaire du stock d'exploitation.(document modèle N° 510/SO ).

510/SO DOCUMENT DE SAISIE DU STOCK D'EXPLOITATION(mouvements d'entrée et inventaires).

I Objet.

Ce document a un double objet :

  • d'une part, il est destiné à recevoir au fur et à mesure de leur connaissance les valeurs d'achat des articles constituant les différentes catégories de stock d'exploitation et dans la limite des crédits affectés (1). Lorsqu'en fin de trimestre la facture n'a pas été reçue, il conviendra d'estimer le montant à inscrire par tout moyen approprié (bon de livraison, tarifs,…) et d'effectuer, le cas échéant, une régularisation le trimestre suivant ;

  • d'autre part, il est aussi destiné à recevoir les montants des inventaires effectués en fin d'année avec une ligne particulière pour la valeur du stock de bois, inventaires qui doivent bien entendu être effectués avant la saisie du budget.

II Description et mode de rédaction.

L'en-tête du document comporte les « peignes » code organisme et code traitement (2) qu'il convient de renseigner.

Le corps du document comporte 7 colonnes destinées à recevoir les informations suivantes :

  • code stock : il s'agit du code charge concerné (1) ;

  • nature saisie :

    • le caractère « E » doit être inscrit pour les entrées en stocks ;

    • le caractère « V » pour les inventaires ;

    • le caractère « B » pour l'inventaire du stock de bois (3) inclus dans l'inventaire de la catégorie de stock (021) ;

  • montants : valeurs des entrées ou inventaires selon le cas en distinguant celles qui sont connues de celles qui sont estimées ;

  • régularisations : valeurs des régularisations (en plus ou en moins) d'une inscription erronée ;

  • référence PJ : permettent de suivre les régularisations à effectuer suite à estimation et après réception des documents définitifs (factures, …).

III Modalités d'utilisation.

Ce document doit être utilisé pour élaborer :

  • d'une part, le compte de gestion par :

    • la saisie des entrées chaque trimestre ;

    • la saisie en outre, des inventaires, le 4e trimestre.

Nota.

Les inventaires de fin d'année A deviennent automatiquement les stocks initiaux du compte de l'année A + 1 (cf. document en sortie 202) :

  • d'autre part, le budget de gestion par :

    • la saisie des articles prévus ;

    • la saisie des stocks finals prévisibles avec les codes inventaires « V » et « B ».

IV Particularité.

En ce qui concerne les carburants, le CRE ne disposant pas de moyens de stockage propres, utilisera l'une des deux procédures indiquées ci-dessous, suivant le cas.

Si le CRE consomme ses crédits (bon mle 19) et ne constitue pas de stocks, il lui appartient de :

  • saisir « 0 » en stock initial (inventaire) au 4e trimestre et pour le budget ;

  • saisir en entrée le montant des consommations du trimestre (pour le compte) et de l'année (pour le budget).

Si le CRE constitue un stock auprès d'un autre organisme (du CAT ou des forces), il doit dans ce cas suivre la procédure commune aux autres fournitures stockables. Réciproquement le CRE qui entretient le stock d'un autre organisme du service ne doit pas l'inclure dans sa comptabilité « stock d'exploitation ».

ANNEXE 10.7. Saisie des consommations de matériels ou matières, en approvisionnement ou en exploitation, résultant de l'exécution d'une activité.(Document imprimé N° 510/TO .)

Contenu

Fiche d'activité.

510/TO FICHE D'ACTIVITE.

32747-1 ORDRE DE MOUVEMENT.

I Objet.

Les liasses « fiche d'activité » (1re et 2e partie) sont destinées à rendre compte de la réalisation d'une activité et des matières employées à cet effet. Elle apportent un allègement réel des tâches en évitant les recopies d'informations (celles notamment relatives aux sorties matières des magasins d'exploitation). En outre elles fournissent un ensemble plus complet d'informations prêtes à être saisies par une procédure automatisée.

La fiche d'activité (FA) comporte deux parties constituant chacune une liasse de cinq feuillets, avec :

  • FA première partie : recueil d'informations de synthèse de l'activité ;

  • FA deuxième partie : détail des moyens utilisés. Le document n'est employé qu'en cas de consommation de stock (approvisionnement ou exploitation).

II Rédaction du document.

La fiche d'activité est, en principe, ouverte par le bureau d'organisation du travail (BOT) (ou l'organe équivalent selon l'organisation de l'établissement). Les deux parties portent le même numéro pris dans une série continue annuelle :

  • soit, au niveau du CRE (donc une seule série continue) ;

  • soit, au niveau d'une section d'activité par l'attribution d'une « plage de numéros » à chaque SA concernée par les fiches d'activité. Dans ce dernier cas, le classement de l'exemplaire BOT des fiches d'activité doit être effectué par section.

21 Fiche d'activité, première partie (F.A. 1).

Cette liasse est obligatoirement utilisée pour effectuer un travail même si aucune consommation de stock n'est prévue (cf. 36 sections concernées).

Elle est constituée de cinq feuillets identiques.

211 Référence :

C'est un numéro qui permet d'effectuer un chaînage de fiches d'activités relatives à un même travail, généralement de longue durée, dont la réalisation recouvre deux ou plusieurs périodes trimestrielles.

212 Travail effectué.

Pour le travail réalisé ou à réaliser, un code correspond à la case concernée.

213 Divers.

La durée de trajet, la distance parcourue et le numéro de cuisine sont renseignés à titre indicatif.

214 Ordres de mouvement « Appro ».

Cette rubrique est à renseigner :

  • en entrée, lors d'une facturation (au sens large) d'un produit catalogué ;

  • en sortie, lors d'une utilisation d'articles provenant du stock d'approvisionnement (cf. FA, 2e partie).

22 Fiche d'activité, deuxième partie (F.A. 2).

Cette partie de la FA enregistre les moyens utilisés (ou à utiliser) pour effectuer un travail.

La liasse comporte cinq feuillets dont les deux premiers sont détachés par le magasinier de stock d'exploitation après que les colonnes 1, 2 et 3 aient été renseignées.

Le premier feuillet, qui tient lieu d'ordre de mouvement dont le numéro est pris dans une série continue et annuelle, est conservé par le magasinier après renseignement des colonnes 4 et 5.

Le deuxième, qui contient les mêmes renseignements que le premier (à part la colonne 4), est adressé par le magasinier à la cellule « budget de gestion ». Il permet, au niveau de cette cellule, une comparaison entre la valeur de cette cellule, une comparaison entre la valeur des sorties de magasin pour le travail concerné et celle des consommations réelles.

Les trois autres (tous identiques) reçoivent, en plus des informations précédentes (col. 1, 2 et 3) :

  • le décompte des consommations réelles de stock d'exploitation (éventuellement différent de celui des sorties de magasin) ;

  • les renseignements relatifs aux consommations de stock d'approvisionnement ;

  • ceux concernant les heures de main-d'œuvre.

Les totaux correspondants sont transférés sur la fiche d'activité première partie. Après exécution du travail, les ateliers adressent au BOT les feuillets 3 et 4.

Nota.

Les prix utilisés sont :

  • pour le stock d'exploitation : le premier prix connu TTC devant figurer sur une fiche de stock ;

  • pour le stock d'approvisionnement : le prix de cession figurant au catalogue.

La rubrique main-d'œuvre (à usage interne) permet de préciser le personnel utilisé ; seul le total (arrondi à l'heure) est reporté sur la F.A. 1.

III Consignes pour la saisie des charges.

31 Codes organismes et section.

Ce sont ceux concernés par l'activité.

32 Biens concernés (meubles et immeubles).

Le code à utiliser figure sur la liste des biens (meubles et immeubles) sur lesquels ont porté les activités d'exploitation données en annexe 9.

L'atelier chaud-froid utilisera les codes suivants :

Exemples :

  • code 6100 : pour intervention sur matériel indifférencié des subsistances ;

  • code 6110 : pour intervention sur un matériel chaud ;

  • code 6120 : pour intervention sur un matériel froid.

La section d'entretien de l'organisme utilisera les codes des séries 1000, 2000, 9000.

Exemples :

  • code 1400 : entretien locatif ;

  • code 1200 : construction rénovation (travaux de 2e catégorie inférieurs à 50 000 F au budget).

La quantité représente le nombre d'unités d'activité ; elle est arrondie à l'unité la plus proche pour les poids et volumes ; elle est égale à 1 pour les interventions des équipes chaud-froid sur un matériel muni d'une fiche matricule (il faut donc, dans ce cas, une fiche d'activité par appareil). Lors d'une visite d'un ensemble de cuisine la quantité exacte d'appareils visités sera mentionnée : si l'un d'eux nécessite une intervention, il convient d'ouvrir une autre fiche d'activité.

Au cours d'un trimestre 1 U.A. au moins devra être saisie pour toute section comportant normalement des UA.

Le total des heures de travail correspond au temps passé par une activité (y compris les durées de déplacements) figurant sur la FA deuxième partie.

33 Bénéficiaire.

Seul le code « catégorie » est à saisir (cf. ANNEXE 5).

34 Matières consommées.

Les coûts sont les totaux correspondants figurant sur le troisième feuillet de la fiche d'activité deuxième partie et arrondis au franc inférieur.

35 Divers.

Le numéro de la fiche matricule de l'appareil servira à suivre les appareils gérés sur des fiches matricules. Elle intéresse l'utilisateur et les CAT et CTR.

36 Sections concernées.

Le renseignement des documents imprimés N° 510/TO doit être effectué par les sections qui ont les activités suivantes :

  • fabrication ;

  • entretien, réparation ;

  • colisage ;

  • tri-élimination ;

  • blanchisserie ;

  • nettoyage à sec.

ANNEXE 10.8. Saisie des unités d'activité.(Document imprimé N° 510/UO .)

510/UO DOCUMENTS DE SAISIE DES UNITES D'ACTIVITES (UA)

I Objet.

Le document imprimé U est un document de périodicité trimestrielle qui a pour objet de rendre compte, pour une section d'activité donnée, du nombre d'unités d'activité réalisées.

Ce document est établi lorsque l'activité n'a pas donné lieu à l'établissement d'une fiche d'activité no 510/TO.

II Description.

Chaque ligne du document comprend :

  • la section d'activité ayant fourni des unités d'activité avec appellation en clair et en code ;

  • la quantité d'UA : c'est le nombre d'unités d'activité effectuées pendant le trimestre ; au cours d'un trimestre 1 UA au moins devra être saisie pour toute section admettant des unités d'activités ;

  • l'UR ou unité réglementaire de l'UA ;

  • l'unité d'activité, en clair, éventuellement.

ANNEXE 11. Saisie des comptes de stocks et des comptes des catégories de clients(ventilation des consommations par bénéficiaires).

I Documents de saisie.

Les informations à saisir proviennent de deux sources selon qu'il s'agisse d'articles en gestion automatisée ou non des domaines vivres, habillement, campement, couchage, ameublement, matériels des subsistances.

11

En ce qui concerne les articles en gestion automatisée, les documents de saisie sont les produits de l'application SIFAL en vivres et HCCA : comptes de stocks et ventilation des consommations par bénéficiaires et catégories de bénéficiaires (1).

12

En ce qui concerne les articles non suivis en gestion automatisée HCCA et matériels des subsistances, les informations doivent :

  • d'une part, être élaborées par les DICAT ;

  • d'autre part, être présentées, pour les saisir, comme indiqué en annexes 11.1 et 11.3.

II Modalités de saisie.

La saisie s'effectue par grille-écran à partir des documents mentionnés ci-dessus.

Pour les comptes de stocks, il convient de saisir uniquement les montants des deux colonnes « Valeurs ».

Pour la ventilation par catégorie de bénéficiaire, il convient de saisir les montants de la colonne « consommation par catégorie ».

Remarque. — En ce qui concerne les articles non suivis en gestion automatisée, les distributions et cessions (2) par bénéficiaire élémentaire (corps de troupe, école, ou tout autre organisme) doivent être calculées pour d'une part, permettre leur regroupement par catégorie, d'autre part, pour alimenter les comptes organiques.

III Périodicité.

Elle est annuelle et s'effectue lors des opérations de saisie du 4e trimestre.

IV Codification BCG des différents domaines.

41

Gestion automatisée (SIFAL) :

A1 : Rations de combat.

B1 : Autres vivres.

D1 : Habillement.

E1 : Couchage — ameublement.

E1 : Campement.

42

Gestion non automatisée (informations à élaborer par les DICAT) ;

C2 : Matériels des subsistances.

D2 : Habillement.

E2 : Couchage — ameublement.

ANNEXE 11.1. Compte de stock.

Etablissement :

Type :

Année :

Ressources.

Valeur.

 % sur stock ou entrées.

 % sur ressource.

Emplois.

Valeur.

 % sur stock ou sorties.

C/C sur emplois.

Stock initial :

Stock service courant :

Stock utile

Articles finis

Demi-produits

Stock périmé

Stock non disponible

Total service courant

Stock guerre

Total stock initial

 

 

 

Stock final :

Stock service courant

Stock utile

Articles finis

Demi-produits

Stock périmé

Stock non disponible

Total service courant

Stock guerre

Total stock final

 

 

 

Entrées :

Marchés

Reversements

Autres entrées

Gestion des stocks

Total entrées

Total ressources

 

 

 

Sorties :

Distributions

Cessions et prélèvements

Autres sorties

Gestion des stocks

Total sorties

Total emplois

 

 

 

 

Nota. —Les valeurs sont en référence et arrondies au kilofranc inférieur.

ANNEXE 11.2.

ANNEXE 11.3.

ANNEXE 12.1.

ANNEXE 12.2.

ANNEXE 12.3.

ANNEXE 12.4.

ANNEXE 12.5. VARIATION DES CHARGES.

Charges supprimées ou diminuées.

Montant.

Charges nouvelles ou augmentées (1).

Montant (2).

Bilan.

Exemples :

 

 

 

 

Fermeture EAS de

 

Transfert charges à

 

 

Modernisation boulangerie

 

 

 

 

(1) A l'exception des transferts, elles seront justifiées en quantités physiques, coûts unitaires (dossier, tonne/km/transporté…) et augmentation du chiffre d'affaires.

(2) Dans une opération de transfert, ce montant n'est pas forcément égal à la 1re colonne. S'il est supérieur, le justifier.

N.B. — Le coût de ces charges en plus ou moins, sera ventilé dans les sections d'activités principales ou auxiliaires des imprimés modèles N° 510/501 et N° 510/501 bis.

 

ANNEXE 13.

ANNEXE 14.

1 NUMEROTATION DES ETATS DE SORTIE.

Désignation des états.

Compte de gestion.

Budget définitif.

Valeur apportée.

201/E/C/R

221/E/R/C

Stock d'exploitation.

202/E/C/R

222/E/R/C

 

11 Etats de la série 0XX.

Désignation des états.

Compte de gestion.

Budget définitif.

Monographie.

001/E/C/R

 

Répertoire des tables.

002/E/C/R

 

 

12 Etats de la série 1XX.

Désignation des états.

Compte de gestion.

Budget définitif.

Analyse des coûts du trimestre.

Tableau 1 : sur ressources organismes.

Tableau 2 : sur ressources du service.

Tableau 3 : sur ressources extérieures.

101/E

 

Analyse des coûts cumulés.

Tableau 1 : sur ressources organisme.

Tableau 2 : sur ressources du service.

Tableau 3 : sur ressources extérieures.

102/E/R/C

122/E/R/C

Analyse des charges du trimestre.

103/E

 

Analyse des charges cumulées.

104/E/R/C

124/E/R/C

Situation des effectifs.

105/E/R/C

125/E/R/C

 

13 Etats de la série 2XX.

14 Etats de la série 3XX.

Désignation des états.

Compte de gestion.

Budget définitif.

Analyse des unités d'activités.

301/E/R/C

321/E/R/C

Analyse d'emploi des personnels.

302/E/R/C

 

Analyse de travaux.

303/E/R/C

 

 

15 Etats de la série 4XX.

Désignation des états.

Compte de gestion.

Budget définitif.

Compte de gestion.

Imputation des prestations.

Coûts des personnels.

Fonction et indicateurs.

401/E/R/C

402/E/R/C

403/E/R/C

404/E/R/C

421/E/R/C

422/E/R/C

423/E/R/C

424/E/R/C

 

2 MODELES D'ETAT EN SORTIE (cf. ci-après).

ANNEXE 14.1.

ANNEXE 14.2.

ANNEXE 14.3.

ANNEXE 14.4.

ANNEXE 14.5.

ANNEXE 14.6.

ANNEXE 14.7.

ANNEXE 14.8.

ANNEXE 14.9.

ANNEXE 14.10.

ANNEXE 14.11.

ANNEXE 14.12.

ANNEXE 14.13.

ANNEXE 14.14.

ANNEXE 14.15.

ANNEXE 15. COEFFICIENTS DE PONDERATION A PRENDRE EN COMPTE POUR LE CALCUL DU NOMBRE DE VEHICULES PONDERE (MONOGRAPHIE).

Type de véhicules.

Coefficients de pondération.

Véhicules concernés.

Service courant.

Mobilisation.

A

0,2

0,05

Cycle, moto, scooters.

B

1

0,25

Véhicule de moins de 2 tonnes.

Autocar de moins de 40 places.

C

2

0,50

Véhicule de 2 tonnes et plus (y compris tracteurs de semi-remorque).

Autocar de 40 places et plus.

D

0,2

0,05

Remorques, semi-remorques.

Groupes électrogènes sur roues.

Divers.

(1)

Soutien des véhicules extérieurs à l'organisme.

(1) Utiliser le coefficient correspondant au type de véhicule soutenu.

 

Nota. — Le nombre pondéré de véhicules soutenus est à majorer du nombre pondéré de véhicules de manutention qui sera calculé en fonction des coefficients suivants :

  • chariots élévateurs jusqu'à 1,5 t : 1 ;

  • chariots élévateurs de plus de 1,5 t : 2 ;

  • locotracteurs : 2.

ANNEXE 16. GUIDE D'IMPUTATION DES CHARGES AUX CHAPITRES BUDGETAIRES.

Charges.

CSSM

Titre III.

Titre V.

Autres imputations par l'intermédiaire de : (PM)

01-10

04-20

34-22-20

34-22-32

34-22-33

34-25-30

53-41-10

53-41-20

53-71-86

53-71-87

54-61

91

92

010

X

X

 

 

 

 

X

X

X

 

 

 

 

021

022

 

X

X

X

X

 

X

X

 

X

X

X

X

X

X

 

 

 

 

023

 

X

X

 

X

X

 

 

 

 

 

 

 

031

032

 

X

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

033

 

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

034

 

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

036

037

038

 

X

X

X

X

X

X

 

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

041

042

 

X

X

X (1)

X (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

046

 

X

X

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

061

062

063

064

 

X

X

X

X

X

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

065

 

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

066

 

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

067

 

X

X

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

068

 

X

X

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

130

151

 

X

X

X

X

 

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

152

155

 

X

X

X

 

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

160

170

 

X

X

X

X

 

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

180

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

241

242

243

244

 

 

 

X

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

245

 

 

 

 

 

X

 

 

 

 

 

 

 

251

 

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

252

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DPC

253

 

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

261

262

263

 

X

X

X

X

X

X

 

X

X

X

 

 

 

 

 

 

 

 

270

 

 

 

 

 

X

 

 

 

 

 

 

 

281

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Transmissions.

282

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Génie.

283

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Matériel.

284

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecoles, centres inst.

300

 

X

X

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

400

 

X

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DPC et DCCAT

822

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

X

 

851

852

 

 

 

 

 

 

 

 

X

X

 

 

 

 

861

 

 

 

 

 

X

 

 

X

 

 

 

 

871

 

 

 

 

 

X

 

 

 

X

 

 

 

872

 

 

 

 

 

 

 

 

 

X

 

 

 

882

 

 

 

 

 

 

 

X

X

 

 

 

 

892

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

X

 

 

(1) Valable uniquement pour les DOM-TOM.

 

ANNEXE 17. BAREME FORFAITAIRE A PRENDRE EN COMPTE DANS LE CALCUL DE L'UNITE D'ACTIVITE « ATELIERS CHAUD ET FROID ».

I Interventions directes des ateliers.

Désignation des matériels et des interventions.

Barème.

1. Tous appareils fonctionnant à l'électricité.

 

Echange bobine.

1

Echange, réglage, relais thermiques.

0,75

Echange câble alimentation.

1,25

Réparation ou échange interrupteur ou inverseur.

1,25

Echange moteur.

1,75

2. Tous appareils utilisant l'eau.

 

Fuites sur organes de l'appareil.

2

Echange joints et presse-étoupe.

1

Echange vannes et robinets.

1,75

3. Tous appareils utilisant le gaz.

 

Echange de détendeurs.

1,75

Fuites sur organes de l'appareil.

3

Réglage des veilleuses.

1

Réglage du thermocouple.

0,75

Echange du thermocouple.

1,50

Echange électrodes (ionisation train d'étincelles).

1,50

Réglage sécurité-allumage et extinction.

1,75

Echange des robinets gaz.

2

Echange des gicleurs.

1,25

Echange des brûleurs et rampes.

2,25

Réglage du thermostat.

1

Echange du thermostat.

1,75

4. Matériels de cuisson.

 

Tous appareils de cuisson.

 

Echange de brûleurs gaz ou de résistances électriques.

3

Habillage extérieur.

2

Remplacement calorifuge.

5

Démontage et réinstallation.

6,50

Four à rôtir ou à pâtisserie.

 

Réparations portes de chargement (charnière, contrepoids, joint d'étanchéité).

3,25

Friteuses.

 

Réparation ou échange couvercle.

1,50

Remplacement des robinets de vidange.

1,25

Marmites.

 

Réglage fermeture de couvercle.

1

Echange ou réparation fermeture de couvercle.

2

Remplacement des marmites.

5

Remplacement des robinets de vidange.

1,25

Réglage soupapes de sécurité (bain-marie et autoclave).

2

Echange manomètre et soupapes de sécurité (bain-marie et autoclave).

2

Sauteuses.

 

Réglage fermeture de couvercle.

1

Echange ou réparation fermeture de couvercle.

2

Réglage ou réparation système basculement.

4,50

Fours à air pulsé.

 

Réparation ventilation.

4

Echange ventilation.

4

Sécurité de chauffage (gaz ou électrique).

2,75

Cuiseurs à vapeur.

 

Réglage ou réparation production de vapeur (gaz ou électrique).

3,50

Réglage ou réparation fermeture porte de chargement.

3

Sécurité de chauffage (gaz ou électricité).

2

Détartrage ou échange chaudière.

16

Tables chauffantes électriques.

 

Echange des résistances.

3,50

Réparation ou échange des étagères.

2,15

Tables chauffantes gaz.

 

Echange de brûleurs.

3

Réparation ou échange des étagères.

2,25

2. Appareils électromécaniques.

 

Batteurs mélangeurs.

 

Réparation boîte de vitesse.

10

Réglage levier commande vitesse.

3,50

Réglage levier ou volant de commande porte-cuve.

2

Démontage et réinstallation.

8

Coupe-frites.

 

Réparation ou échange du réducteur.

2,50

Réparation trémie d'alimentation.

2

Réparation système de fixation des couteaux.

2,25

Essoreuses à salade.

 

Démontage et réinstallation.

4,25

Machines à éplucher les légumes.

 

Remplacement du joint de porte.

1

Remplacement des secteurs et plateau abrasif.

5

Réparation des pignons d'entraînement.

4,50

Démontage et réinstallation.

4,25

Trancheurs à pain.

 

Echange du disque de coupe.

1,75

Réparation ou échange du réducteur.

4,25

Trancheurs à viande.

 

Echange du disque de coupe.

1

Echange courroie de transmission.

1

Turbo-broyeurs.

 

Réparation ou échange du système de transmission.

3,25

Réparation du chariot, échange des bandages.

2,25

Echange tête plongeante.

2,25

6. Matériels de laverie.

 

Générateurs eau chaude gaz.

 

Démontage et réinstallation.

9

Réparation ou échange régulateur de tirage.

2,75

Vérification ou échange anode magnésium.

2,75

Nettoyage du filtre à gaz.

1

Echange sécurités allumage et extinction.

2,50

Machines à laver la vaisselle.

Démontage et réinstallation :

 

Type ménag. ;

4

60 à 80 p/h ;

8

80 à 100 p/h ;

16

100 à 200 p/h ;

24

200 p/h ;

32

A convoyeur.

38

Vérification des pompes (étanchéité).

3

Remplacement des pompes.

6,75

Réglage ou réparation du système de translation.

8

Adoucisseurs.

 

Contrôle, réglages.

1

Remplacement.

3

7. Dépannage spécifique matériels froid.

 

Chambres froides.

 

Intervention sur rideau d'air.

2

Réglage, dépannage portes et charnières.

2

Echange résistance dégivrage.

5

Echange résistance écoulement.

2,5

Réglage vanne démarrage.

1,5

Vérification électrique alarme.

1

Réglage vanne PC

1

Réglage détendeur.

1,5

Nettoyage circuit R 11.

3

Démontage — réinstallation groupe frigorifique.

70

Climatiseurs monoblocs.

 

Démontage, réinstallation.

2

Nettoyage circuit R 11.

1

Echange moteur turbine.

2,5

Echange sélecteur.

1,5

Réglage volet d'air.

1

Echange turbine ou hélice.

1,5

Dérouillage et mise en peinture.

4

Climatiseurs ROOF, TOP, SPLIT, SYSTEM.

 

Démontage, installation.

5

Nettoyage, écoulement.

1

Fontaines réfrigérantes.

 

Echange robinetterie eau.

1,5

Echange pressostat eau.

1,5

Démontage, réinstallation.

2

Machines à glaçons.

 

Démontage, réinstallation.

3

Réglage et niveau plateau.

2

Echange moule ou résistance.

4

Echange pompe à eau.

2,5

Réglage après échange moteur réducteur.

1,5

Vérification du cycle qualité glaçons.

1,5

Armoires froides, self bar, tours à pâtisserie.

 

Démontage réinstallation.

3

Echange ventilation.

1,5

Déshabillage extérieur.

2

Réglage des portillons et portes.

1

Echange joints des portes.

1

Gondoles, congélateurs, réfrigérateurs.

 

Démontage gondole, réinstallation.

Echange joint magnétique.

Echange contre-porte.

Echange séparateur polystyrène.

Réparation évaporateur Roll-bond.

1,5

1

1

2,5

2

8. Dépannages spécifiques de blanchisserie.

Calandreuse.

 

Dépose, échange feutre.

Dépose, échange chaîne de transmission.

Echange flexible vapeur.

Intervention sur appareillage sécurité et électrique.

Echange paliers.

2

1

1

2

4

Séchoir rotatif.

 

Echange porte.

Echange batterie chauffe.

Echange paliers.

1

1

4

Machine à laver le linge.

 

Echange fermeture extérieure.

Echange fermeture tambour.

Echange paliers tambour.

Echange vanne vapeur.

Echange étanchéité vidange porte.

Echange courroie lavage, essorage.

Echange vanne pneumatique.

1

2

4

1

1

1

2

Machine de nettoyage à sec.

 

Echange vanne vapeur et liquide.

Echange paliers tambour.

Echange moteur aspirateur tambour.

Echange serpentin distillateur.

1

4

2

6

Mannequins, presses.

 

Echange toile.

Echange résistance.

Réglage pression.

1

2

1

9. Matériels de boulangerie.

Fours électriques, gaz,FOD, statiques ou rotatifs.

 

Réparation, remplacement brûleur.

Réparation, remplacement résistances.

Réparation, remplacement tubes de vapeur.

Démontage et réinstallation.

Réparation, échange isolation.

Echange vitres.

Réparation, réglage tourniquet.

2

4

6

80

40

1

2

Pétrins.

 

Remplacement élément pétrisseur.

Réparation ou échange frein de cuve.

Réparation réducteur de vitesse.

Démontage, réinstallation.

2

2

4

4

Diviseuses.

 

Réparation circuit hydraulique.

Réparation ou échange couteaux.

Réparation ou échange plaquettes.

2

4

3

Façonneuses, bouleuses.

 

Remplacement tapis.

Réparation ou échange réducteur.

2

2

Elévateurs d'enfournement.

 

Réparation réglage niveaux.

Echange tapis.

2

1

Blutteurs, trémies.

3

3

Réparation, remplacement de l'élément transfert.

Réparation, remplacement réducteur.

 

Chambres de fermentation contrôlée, refroidisseurs d'eau.

Idem matériels frigorifiques.

Laminoirs à pâte.

 

Remplacement rouleau presseur.

Remplacement tapis transfert.

4

3

Fours à pâtisserie.

Idem fours de boulangerie.

 

Sauf démontage réinstallation.

Et remplacement résistances.

40

16

 

II Visites techniques préventives ou systématiques.

Moins de 100 rationnaires = 16.

100 à 300 rationnaires = 24.

300 à 500 rationnaires = 36.

500 à 700 rationnaires = 48.

700 à 900 rationnaires = 64.

900 à 1200 rationnaires et plus = 80.

III Déplacements.

60 km = 1.

IV Matériels de campagne et divers.

Prendre le temps réellement effectué suivant le barème : 1/4 heure = 0,25.

V

Au niveau CRE, la sommation des unités d'activité d'un trimestre sera arrondie au nombre entier immédiatement supérieur.

Exemple :

  • 1. Intervention pour dépannage friteuse gaz à une formation située à 45 km.

    a) Dépannage :

     

    — recherche de fuites

    3

    — réglage du thermocouple

    0,75

    — réglage sécurité allumage et d'extinction

    1,75

     

    5,50

    b) Déplacement :

     

    2 × 45 km

    1,50

    Total UA

    7,00

     

  • 2. Intervention par remplacement et remise en état en atelier d'une marmite gaz dans formation située à 15 km.

    a) Intervention :

     

    — démontage et réinstallation

    6,50

    — changement du calorifuge

    5,00

    — réglage sécurité allumage et extinction

    1,75

     

    13,35

    b) Déplacement :

     

    2 × 15 km

    0,50

    Total U.A.

    13,85