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Archivé COMMANDEMENT DE LA FORMATION DE L'ARMÉE DE TERRE : division enseignement formation ; bureau formation de domaines

CIRCULAIRE N° 5643/DEF/COFAT/DEF/BFD/COORD relative à la formation de spécialité élémentaire des militaires du rang du domaine de spécialité santé.

Abrogé le 07 février 2012 par : CIRCULAIRE N° 270493/DEF/RH-AT/SDFE/CF/SFD relative à la formation de spécialité élémentaire des militaires du rang du domaine de spécialités santé. Du 16 avril 2003
NOR D E F T 0 3 5 0 8 4 5 C

Précédent modificatif :  Erratum du 19 juin 2003 (BOC, p. 4608).

Référence(s) : Instruction N° 953/DEF/EMAT/BPRH/EG/NO du 19 juin 2000 relative à la formation individuelle des militaires du rang sous contrat.

Circulaire n° 900/DEF/COFAT/DEF/BFG/FI/S/OFF/EVAT du 19 janvier 1999 (BOC/PA, p. 1719) modifiée.

Directive générale provisoire n° 1300/DEF/EMAT/PRH/PEG du 29 juillet 1999 (n.i. BO) modifiée.

Pièce(s) jointe(s) :     Six annexes et vingt-cinq appendices.

Texte(s) abrogé(s) : Circulaire N° 8140/DEF/COFAT/DEF/BFD/COORD du 17 mai 2002 relative à la formation de spécialité élémentaire des militaires du rang du domaine de spécialité santé.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  630.2.21.3.

Référence de publication : BOC, 2003, p. 3556.

Préambule.

Cette circulaire a pour objet de définir le cadre d'exécution de la formation de spécialité élémentaire (FSE) des militaires du rang (MDR) du domaine de spécialités « santé » (SAN). Elle fixe le programme de la FSE et les modalités de contrôle. Elle précise, en outre, les conditions d'attribution du certificat technique élémentaire (CTE) et les modalités de mise en formation.

1. Le cadre général.

1.1. Le but.

Définie par la directive générale provisoire de quatrième référence, la FSE est le point de départ de la véritable spécialisation.

Dans la continuité de la formation de spécialité initiale (FSI), elle vise à faire acquérir les compétences nécessaires pour occuper un emploi de niveau 12, dans le cadre de la mission de l'unité d'appartenance.

1.2. Les généralités.

La FSE est précédée d'une évaluation des acquis professionnels, correspondant à une période de mise en situation dans l'emploi, d'une durée minimale de six mois après l'obtention du certificat pratique (CP). Sa durée est variable selon la nature de filière, voire les options.

Elle est sanctionnée par l'attribution du certificat technique élémentaire.

Conformément aux attributions fixées par l' instruction 950 /DEF/EMAT/EP/L du 25 juin 1984 (BOC, p. 3448), le général commandant la légion étrangère est responsable des aménagements relatifs à l'organisation générale de la formation, imposés par la spécificité du recrutement et le statut particulier des militaires servant à titre étranger.

2. Les conditions d'accès.

2.1. Cas général.

Le candidat à la FSE devra être titulaire du CP de brancardier secouriste et posséder une certaine pratique professionnelle (six mois au moins à compter de la date d'attribution du CP). Le nombre de présentations est limité à deux. Aucun lien au service n'est exigé à l'issue de la FSE.

2.2. Cas particuliers.

Le candidat à la FSE « conducteur ambulancier » doit avoir satisfait aux épreuves de présélection (épreuves d'aptitude physique, épreuves écrites de français et de calcul, épreuve pratique de conduite, entretien avec le jury) et être jugé apte à suivre la formation du certificat de capacité d'ambulancier par le jury de présélection désigné par le directeur régional des affaires sanitaires et sociales (DRASS).

Le candidat à la FSE « brancardier secouriste spécialisé aviation légère de l'armée de terre (ALAT) » doit être titulaire du certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe (CFAPSE).

Le candidat à la FSE « brancardier secouriste spécialisé montagne » doit être titulaire des brevets de skieur militaire (BSM) et d'alpiniste militaire (BAM).

Le candidat à la FSE « brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne » doit être titulaire de l'attestation de formation complémentaire aux premiers secours avec matériels (AFCPSM).

3. Les principes pédagogiques.

3.1. Le style de commandement.

Les cadres formateurs doivent impérativement appliquer le style de commandement prescrit par la circulaire de deuxième référence. Ils devront être exemplaires, soucieux du respect de la dignité humaine et ils chercheront à responsabiliser les MDR en encourageant les initiatives. Il s'agit d'inculquer au MDR, au-delà des règles fondamentales de rigueur, de disponibilité et d'ouverture d'esprit, les principes de comportement militaire indispensables à l'exercice de sa fonction :

  • l'engagement individuel ;

  • le souci du compte rendu ;

  • le professionnalisme ;

  • l'esprit d'équipe.

3.2. La pédagogie.

Indissociable du style de commandement, la pédagogie à mettre en œuvre est décrite dans le TTA 193. Les formateurs doivent ainsi employer les procédés adaptés aux savoir-être et savoir-faire à acquérir, afin d'atteindre les objectifs fixés en fin de formation.

L'instruction doit être dispensée de la manière la plus réaliste possible. Elle vise notamment à mettre le MDR dans les conditions de son service quotidien. En outre, un effort sera porté sur l'étude de cas concrets, dans laquelle la réflexion des stagiaires sera guidée par les témoignages des instructeurs.

4. L'objectif et le contenu.

4.1. L'objectif.

L'objectif de la FSE est de former les MDR dans le domaine de spécialités santé, leur permettant de tenir un emploi de niveau 12 au sein d'une unité susceptible d'être engagée en opération, ainsi que d'assurer, en temps normal, les missions liées à son domaine de compétence au sein des services médicaux d'unité ou des formations de soutien sanitaire des forces terrestres.

4.2. Le contenu.

Le contenu détaillé des différentes FSE du domaine de spécialités santé figure en annexe III.

En ce qui concerne la FSE « conducteur ambulancier », la formation à la mission opérationnelle (composante B) reprend de façon exhaustive et sans rajout le programme de formation du certificat de capacité d'ambulancier, qualification civile, dont les modalités d'enseignement sont fixées par l'arrêté du 21 mars 1989 (JO du 3 mai, p. 5665, n.i. BO) modifié.

S'agissant de la FSE « brancardier secouriste spécialisé montagne », la composante B comprend une formation été et une formation hiver.

5. Le contrôle individuel.

5.1. Le principe.

Afin de mesurer le niveau atteint par les MDR, il est institué un système d'évaluation continue associé à un contrôle final. Ce système a un triple but :

  • vérifier l'assimilation des connaissances ;

  • mesurer le niveau atteint par les MDR et recueillir les premiers éléments utiles pour leur orientation ultérieure ;

  • évaluer la qualité de la formation.

Une note d'aptitude vient compléter ce dispositif.

5.2. Les modalités.

Une grille détaillant la nature des épreuves et les systèmes de notation est proposée en annexe IV, appendices IV.A à IV.J.

S'agissant de la FSE « conducteur ambulancier », les modalités de contrôle et de délivrance du certificat de capacité d'ambulancier sont spécifiées par l'arrêté cité au point 4.2.

Les évaluations continues sont organisées en fonction de la progression hebdomadaire.

En revanche, la réalisation des épreuves sportives (ANNEXE IV, appendice IV.K) est échelonnée au cours des deux dernières semaines.

Les barèmes des épreuves sportives applicables aux hommes et aux femmes figurent en annexe IV, appendice IV.L.

En ce qui concerne les FSE « secrétaire en cabinet médical d'unité », « magasinier santé », « conducteur ambulancier », « brancardier secouriste spécialisé poste de secours », « brancardier secouriste spécialisé blindé mécanisé », « brancardier secouriste spécialisé ALAT », « brancardier secouriste spécialisé montagne » et « brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne », l'évaluation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier contrôle obligatoire de la valeur et de l'aptitude physique individuelle (COVAPI).

Les barèmes utilisés pour ces épreuves sont rappelés en annexe IV, appendice IV.M. La note des tests COVAPI ne peut être supérieure à 20.

S'agissant des FSE « secrétaire en cabinet médical d'unité », « magasinier santé », « conducteur ambulancier », « brancardier secouriste spécialisé ALAT » et « brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne » les pièces justificatives des résultats COVAPI sont adressées par la formation d'origine de chaque candidat, dès réception de l'agrément de la candidature par la RT, au commandant de l'organisme dispensant la FSE.

Le contrôle final sera effectué selon les modalités définies en annexe IV, appendices IV.A à IV.J.

La note d'aptitude est établie à l'aide d'une grille-type comportant différentes qualités à apprécier (cf. ANNEXE IV, appendice IV.N). Cette note d'aptitude résulte d'une observation attentive et permanente, par l'encadrement, du comportement de chaque candidat. Une note d'aptitude inférieure à 7 sur 20 est éliminatoire.

Le contrôle donne lieu à l'établissement d'une moyenne qui permet d'attribuer ou non le CTE sanctionnant la FSE. Une feuille individuelle de résultats est proposée en annexe IV, appendice IV.O.

6. Le certificat technique élémentaire.

6.1. L'attribution du certificat.

Le CTE est attribué par le commandant de la formation dans laquelle s'est déroulé l'examen.

Est déclaré titulaire du CTE, tout MDR ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 sans note éliminatoire.

S'agissant du CTE « conducteur ambulancier », il convient également d'être admis à l'examen du certificat de capacité d'ambulancier.

6.2. Les mentions.

Les titres des certificats se voient assortis d'une mention déterminée selon le barème précisé ci-dessous :

Très bien  : note moyenne générale de 16 à 20.

Bien  : note moyenne générale de 14 à 16 exclu.

Assez bien : note moyenne générale de 12 à 14 exclu.

Sans mention  : note moyenne générale de 10 à 12 exclu.

6.3. Les notes éliminatoires.

Les notes éliminatoires pour l'attribution du CTE sont définies comme suit :

  • note d'aptitude inférieure à 7 sur 20 ;

  • note inférieure à 10 sur 20 pour les épreuves ou sous-matières engageant la sécurité ;

  • note inférieure à 6 sur 20 pour les épreuves ou sous-matières n'engageant pas la sécurité.

6.4. La gestion des échecs.

En cas de résultats insuffisants, la commission d'examen peut décider du redoublement d'un candidat ; dans le cas d'un deuxième échec, il appartient au chef de corps de réorienter les MDR concernés en fonction des examens détenus et conformément aux directives annuelles de gestion.

7. La mise en formation.

7.1. Pour les formations de spécialités élémentaires décentralisées.

La formation élémentaire des MDR du domaine de spécialités santé étant mise en œuvre dans les régiments, la mise en formation est réalisée au sein de chaque corps selon les modalités précisées par le chef de corps.

7.2. Pour les formations de spécialités élémentaires centralisées.

Les FSE « secrétaire en cabinet médical d'unité » et « conducteur ambulancier » sont centralisées et dispensées par le centre d'instruction santé de l'armée de terre (CISAT) de Metz.

La FSE « brancardier secouriste spécialisé parachutiste » est centralisée et dispensée par le centre d'instruction du service de santé (CISS) de l'école des troupes aéroportées (ETAP) de Pau.

La FSE « brancardier secouriste spécialisé ALAT » est centralisée et dispensée par l'école d'application de l'aviation légère de l'armée de terre (EAALAT) du Luc en Provence.

Les FSE « magasinier santé » est centralisée et dispensée par le 1er régiment médical.

La FSE « manipulateur d'équipements techniques modulaires » et « brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne » sont centralisées et dispensées par le 1er régiment médical de Metz et le 3e régiment médical de La Valbonne.

La mise en formation est réalisée au sein de ces organismes selon les modalités précisées ci-après.

A étant l'année de formation, les régiments « demandeurs » expriment leur besoin en octobre A — 2 à la RT qui fait la synthèse des besoins exprimés pour la totalité de sa zone de compétence.

En mai A — 2, les RT adressent au commandement de la formation de l'armée de terre (CoFAT) pour action (CISAT, ETAP, EAALAT, 1er régiment médical et 3e régiment médical pour information) leur besoin en formation pour l'action de formation concernée.

En mars A — 1, les RT fournissent les données définitives au COFAT pour inscription au calendrier des actions de formation (CAF) de l'année A.

Entre mars et juin A — 1, le CISAT, l'ETAP, l'EAALAT et le 1er régiment médical en concertation avec le 3e régiment médical préparent le CAF en liaison avec le CoFAT.

En octobre A — 1, le CoFAT fait paraître le CAF.

En octobre A — 1, les éventuelles corrections sont présentées au COFAT pour inscription au CAF rectifié de l'année A.

En novembre A — 1, le COFAT fait paraître le CAF rectifié.

Par la suite, le CISAT, l'ETAP, l'EAALAT et le 1er régiment médical en concertation avec le 3e régiment médical adressent aux RT (CoFAT pour information) la lettre annuelle sur la formation des spécialistes du domaine de spécialités SAN pour l'année A, en précisant la répartition des places par session et par RT.

Cette lettre annuelle est amendée, autant que nécessaire, par des modificatifs bimestriels paraissant en décembre A — 1, février A, avril A, août A et octobre A.

Dans l'éventualité où un différend ne pourrait pas être réglé entre un organisme et la RT, les parties saisissent le CoFAT qui rend un arbitrage.

Quinze jours avant le début du stage, les RT adressent au CISAT, à l'ETAP, à l'EAALAT, au 1er régiment médical et au 3e régiment médical (CoFAT pour information) la liste nominative des stagiaires retenus pour la session. Cette liste vaut décision d'admission en formation (DAF).

8. L'évaluation de l'action de formation.

8.1. Au sein du corps ou de l'organisme de formation.

L'évaluation directe est exercée par le commandant de la formation qui a dispensé l'enseignement. À ce titre, il approuve le programme détaillé découlant de la présente circulaire. Il communique la planification des stages à la RT. Il rend compte à la RT des résultats obtenus, du déroulement du stage et des évolutions envisageables en matière de programme.

8.2. Au sein de la région terre.

À partir des comptes rendus adressés par les formations, un contrôle a posteriori sera exercé par les RT, en vue d'un suivi quantitatif et qualitatif. La RT adresse au commandement de la formation de l'armée de terre les évolutions qu'elle estime souhaitables.

9. Les équivalences.

9.1. Diplômes civils.

Les MDR détenteurs d'un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ou d'un diplôme civil de la spécialité dans laquelle ils sont employés, peuvent, après avoir fait la preuve de leur qualification, être déclarés titulaires du CTE de la même spécialité.

Pour que le chef de corps de l'unité d'affectation puisse prononcer l'attribution du CTE, les trois conditions suivantes doivent être satisfaites. Le MDR doit :

  • être titulaire du diplôme mentionné en annexe V dont la liste, fixée par le pilote de domaine de spécialités SAN et révisable annuellement, est entérinée par le CoFAT ;

  • être employé dans la spécialité correspondante ;

  • subir une période de vérification d'aptitude de six mois à compter de la date d'attribution du CP sanctionnant sa formation initiale.

9.2. Cas particuliers.

Si un chef de corps estime qu'un diplôme, détenu par un MDR et non référencé sur la liste arrêtée en annexe V, peut néanmoins être admis en équivalence à un CTE, il est autorisé à saisir le pilote de domaine de spécialités SAN (CoFAT pour information) pour valider cette équivalence.

Le pilote de domaine est habilité à se prononcer sur l'acceptation de l'équivalence. Il peut également exiger de faire passer un examen de vérification d'aptitude à l'intéressé, selon une procédure qu'il définit.

Le pilote de domaine fait entériner l'équivalence par le CoFAT en proposant une modification de l'annexe V.

9.3. Suivi des préformés.

Le chef de corps mettra en place les moyens qu'il jugera nécessaires à l'accompagnement, au suivi et à la notation des MDR recrutés préformés, pendant la période de vérification d'aptitude. Au terme de celle-ci, il décidera de l'attribution du CTE par équivalence avec une note comprise entre 10 et 15 sur 20.

10. Formation qualifiante.

La FSE « conducteur ambulancier » s'inscrit dans le cadre des formations qualifiantes.

À l'issue de la formation de douze semaines au CISAT, le certificat de capacité d'ambulancier est délivré selon les modalités définies par l'arrêté cité au point 4.2.

11. Texte abrogé.

La circulaire 8140 /DEF/COFAT/DEF/BFD/COORD du 17 mai 2002 relative à la formation de spécialité élémentaire des militaires du rang sous contrat du domaine de spécialités « santé » est abrogée.

Le général, commandant de la formation de l'armée de terre,

Michel POULET.

Annexes

ANNEXE I. Glossaire des sigles.

AFCPSM

Attestation de formation complémentaire aux premiers secours avec matériels.

ALAT

Aviation légère de l'armée de terre.

ATM

Abri technique modulaire.

ATSU

Association des transports sanitaires d'urgence.

BAM

Brevet d'alpiniste militaire.

BSM

Brevet de skieur militaire.

CAT

Conduite à tenir.

CCA

Certificat de capacité d'ambulancier.

CEMPN

Centre d'expertise médicale du personnel navigant.

CFAPSE

Certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe.

CISAT

Centre d'instruction santé de l'armée de terre.

CMU

Cabinet médical d'unité.

DDASS

Direction départementale des affaires sanitaires et sociales.

DRASS

Direction régionale des affaires sanitaires et sociales.

DSA

Défibrillateur semi-automatique.

ECG

Electrocardiogramme.

ETM

Équipement technique modulaire.

EVASAN

Évacuation sanitaire.

FSC

Formation sanitaire de campagne.

MAM

Mal aigu des montagnes.

MTM

Moyen de transport et de manutention.

ND

Non décompté.

QCM

Question à choix multiple.

QROC

Question à réponse ouverte ou courte.

SAU

Service d'accueil des urgences.

SAMU

Service d'aide médicale d'urgence.

SCM

Section chirurgicale modulaire.

SMUR

Service mobile d'urgence et de réanimation.

SUC

Sous-unité collective.

VIPN

Visite intermédiaire du personnel navigant.

ANNEXE II. Descriptif des formations de spécialité élémentaire du domaine de spécialité santé.

Pilote du domaine de spécialités santé : général sous-chef opérations-logistiques de l'état-major de l'armée de terre.

Filières.

Intitulé des FSE.

Durée.

Mode.

Localisation.

Administration générale du service de santé.

Secrétaire en cabinet médical d'unité.

5 semaines et 5 jours.

Centralisé.

CISAT.

Magasinier santé.

3 semaines et 2 jours.

Centralisé.

1er régiment médical.

Services d'hospitalisation et unités de soins.

Conducteur ambulancier.

11 semaines et 5 jours.

Centralisé.

CISAT.

Brancardier secouriste spécialisé poste de secours.

1 semaine et 3 jours.

Décentralisé.

Régiment.

Brancardier secouriste spécialisé blindé mécanisé.

1 semaine et 3 jours.

Décentralisé.

Régiment.

Brancardier secouriste spécialisé parachutiste.

1 semaine et 4 jours.

Centralisé.

CISS de l'ETAP.

Brancardier secouriste spécialisé ALAT.

1 semaine et 1 jour.

Centralisé.

EAALAT.

Brancardier secouriste spécialisé montagne.

1 semaine et 2 jours.

Décentralisé.

Unités alpines.

Brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne.

1 semaine et 4 jours.

Centralisé.

1er régiment médical et 3e régiment médical.

Soutien technique des matériels santé.

Manipulateur d'équipements techniques modulaires.

5 semaines et 3 jours.

Centralisé.

1er régiment médical et 3e régiment médical.

 

ANNEXE III. Programmes détaillés des formations de spécialité élémentaire du domaine de spécialités santé.

APPENDICE III.A. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « secrétaire en cabinet médical d'unité ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (2 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

162 heures (72 p. 100).

Stage pupitreur.

But : acquérir les connaissances pratiques nécessaires en bureautique pour tenir un emploi au sein d'un secrétariat médical d'unité :

  • mettre en œuvre le poste de travail informatique ;

  • organiser le poste de travail ;

  • mettre en œuvre les méthodes et les ressources d'un traitement de texte adapté au secrétariat médical ;

  • mettre en œuvre les méthodes et les ressources d'un tableau afin de tenir des statistiques médicales ;

  • éditer et gérer la correspondance militaire et les dossiers médicaux.

Stage pupitreur (107 h).

Les constituants du micro-ordinateur (2 h).

Eléments constituants un micro-ordinateur (1 h).

Description fonctionnelle (1 h).

L'interface graphique (2 h).

Eléments constituants l'interface graphique (1 h).

Fonctions de l'interface (1 h).

L'ergonomie du poste de travail informatique et éléments d'ergonomie appliqués au poste de travail informatique (1 h).

Rangement, utilisation de produit de nettoyage, risques d'incendie (1 h).

Dactylographie (32 h).

Étude du clavier AZERTY (2 h).

Apprentissage de la méthode avec le logiciel Dactyplus (30 h).

Le traitement de texte (28 h).

Finalités du traitement de texte et utilisation (2 h).

Mise en page et création de modèles (4 h).

Barre d'outils (2 h).

Exercices pratiques de correspondance militaire (20 h).

Le tableau (31 h).

Finalités d'utilisation du tableur, domaines d'utilisation (2 h).

Objets manipulés par le tableau et propriétés (2 h).

Opérateurs du tableau (4 h).

Saisie et mise en forme (3 h).

Formatage de données (3 h).

Représentation des données (7 h).

Fonctions et tests logiques (6 h).

Gestion d'un classeur (4 h).

La correspondance militaire (11 h).

Initiation à la correspondance et à la charte graphique (2 h).

Initiation à la gestion de la correspondance militaire (1 h).

Conception d'une note de service (2 h).

Rédaction d'un message et d'une note-express (2 h).

Conception d'un bordereau d'envoi, d'une télécopie et d'une lettre (2 h).

Rédaction d'un rapport (2 h).

Santé CMU.

But : acquérir les connaissances pratiques prioritaires en administration pour tenir un emploi au sein d'un secrétariat médical d'unité :

  • connaître les règles de la correspondance militaire ;

  • connaître les différentes formalités médico-administratives liées au fonctionnement d'un service médical d'unité ;

  • connaître les principes d'organisation.

Santé CMU (31 h).

Organisation et fonctionnement d'un CMU (8 h).

Organisation d'une chaîne médicale d'incorporation (2 h).

La séance de vaccination collective (2 h).

L'accueil des consultants, la visite médicale journalière et systématique (2 h).

L'admission au CMU (1 h).

Visite médicale de fin de service (1 h).

Administration d'un CMU (23 h).

Le secret médical (1 h).

Les hospitalisations (2 h).

Le rapport circonstancié et le registre de constatations (2 h).

Les consultations hospitalières (1 h).

La commission de réforme pension (2 h).

La commission de réforme du service national (1 h).

La commission de réforme aptitudes (1 h).

Le système Rédéa Medunit (2 h).

Les congés liés à l'état de santé (4 h).

Le bon de lunettes, l'analyse de l'eau (1 h).

La médecine de prévention (5 h).

Le ravitaillement sanitaire du CMU (1 h).

Le secrétaire médical en opération.

Le secrétaire médical au sein d'une unité médicale de campagne en opération.

But : acquérir les connaissances théoriques et pratiques de l'administration médicale pour tenir un emploi au sein d'une unité médicale en opération :

  • connaître l'environnement opérationnel du secrétaire médical en opération ;

  • connaître les missions et le rôle du secrétaire.

Le secrétaire médical en opération (9 h).

Place du secrétaire au sein de la chaîne fonctionnelle du soutien santé en opération (1 h) :

  • le poste de secours régimentaire (PSR) ;

  • la formation médicale de campagne ;

  • les procédures de ravitaillement sanitaire en opération ;

Les missions du secrétaire médical au sein d'unité médicale en opération (2 h).

Mise en situation opérationnelle du secrétaire en CMU (6 h).

Bureautique santé.

Le secrétaire médical utilise la bureautique spécialisée en dotation dans un CMU.

But : connaître les outils et les moyens de bureautique et de communication spécifiques d'un secrétariat informatisé.

Bureautique santé (15 h).

Connaissances techniques du logiciel GESTAN et application pratique (15 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

36 heures (15 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 6 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITE ELEMENTAIRE.

2 heures (1 p. 100).

Sécurité informatique.

But : être sensibilisé à la sécurité informatique afin de protéger le matériel et les données de toute action extérieure (mécanique virtuelle).

Notions de sécurité et de protection informatique (2 h).

Le niveau de sécurité et de protection informatique, connaissance des virus et antivirus.

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

28 heures (10 p. 100).

Buts :

  • accueillir les stagiaires ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (5 h).

Révisions (12 h dont 6 h ND).

Évaluations (11 h).

 

APPENDICE III.B. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « magasinier santé ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (5 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

104 heures (78 p. 100).

But : obtenir une qualification technique et administrative permettant :

  • de maîtriser les connaissances théoriques et pratiques de base indispensables pour seconder un sous-officier ;

  • d'assurer le suivi des stocks de matériels santé ;

  • de connaître et respecter les conditions de stockage en fonction de la nature et des caractéristiques de chaque matériel ou produit santé ;

  • d'être capable de conditionner ces matériels pour assurer le ravitaillement sanitaire des formations.

 

Bureautique.

Buts :

  • savoir mettre en œuvre les applications informatiques en service dans les sections de ravitaillement sanitaire ;

  • être capable de rédiger un message et un compte-rendu.

Bureautique (8 h).

La station informatique : présentation, caractéristiques, mise en œuvre (1 h).

Exploitation du logiciel de traitement de texte (2 h).

Exploitation du tableur (3 h).

Notions de correspondance militaire (2 h).

Initiation à la connaissance du médicament.

Buts :

  • connaître les contraintes médico-légales relatives à la manipulation des médicaments et des produits associés ;

  • savoir reconnaître les différentes formes galéniques et comprendre les notions de dosages ;

  • prendre conscience de la responsabilité pénale du magasinier.

Initiation à la connaissance du médicament (17 h).

Généralités sur les médicaments (2 h).

Réglementation sur les substances vénéneuses (2 h).

Lecture d'une notice (3 h).

Les différentes formes pharmaceutiques (2 h).

Le sang (1 h).

Les gaz médicaux (2 h).

Les dispositifs médicaux stériles (2 h).

Notions de posologie (1 h).

Notions de droit pharmaceutique (1 h).

Lecture d'une ordonnance médicale (1 h).

Magasinage.

Buts :

  • connaître le magasin, la réception, le stockage, le traitement des commandes ;

  • connaître la structure d'une section de ravitaillement sanitaire.

Magasinage (12 h).

Principes régissant le magasinage (1 h).

Les moyens à mettre en œuvre (1 h).

Les techniques et modalités de réception (1 h).

Les principes de stockage (2 h).

Les stockages particuliers (1 h).

La conservation des approvisionnements : le conditionnement, le rôle des magasiniers (2 h).

La préparation d'une commande (2 h).

La livraison d'une commande (1 h).

La structure d'une section de ravitaillement sanitaire (1 h).

Gestion des stocks.

Buts :

  • savoir remplir une fiche de stock ;

  • connaître l'approvisionnement et le ravitaillement au sein du service de santé des armées ;

  • être capable de prévoir une commande.

Gestion de stocks (12 h).

La tenue d'une fiche de stock (2 h).

Calcul de consommation moyenne (2 h).

Principes de gestion dans le SSA (1 h).

Organisation de la chaîne de ravitaillement sanitaire (2 h).

Unités et sous-unités collectives (3 h).

Calculs de prévisions de consommation et de prévision de commande (2 h).

Comptabilité des matériels dans le service de santé des armées.

Buts :

  • connaître les procédures de mouvements ;

  • connaître la tenue des documents comptables ;

  • connaître les généralités pour les inventaires et vérification des existants ;

  • savoir désigner un article grâce à la nomenclature ;

  • connaître les règles de comptabilité des matériels santé dans les unités de l'armée de terre ;

  • s'initier à la lecture des documents médicaux civil et militaire (nomenclatures, catalogues, dictionnaires…).

Comptabilité des matériels dans le service de santé des armées (9 h).

Caractéristiques des matériels : nature, position administrative et identification (1 h).

Opérations de contrôle, vérification, recollement, recensement (1 h).

Constatation des pertes, destruction et détériorations (1 h).

Les écritures et pièces comptables (2 h).

La nomenclature des articles du SSA (2 h).

La documentation médicale (2 h).

Manutention.

Buts :

  • effectuer des manutentions manuelles ;

  • connaître la réglementation de la manutention ;

  • mettre en œuvre la dotation d'une section de ravitaillement sanitaire ;

  • être en mesure d'effectuer les manutentions au sein d'une section de ravitaillement sanitaire.

Manutention (40 h).

Organisation et fonctionnement d'un poste de manutention (1 h).

Les différentes zones de stockage (1 h).

Les différents types de supports ou contenants et leurs caractéristiques : fardeaux palettisés, conteneurs,… (2 h).

Organisation du travail selon les consignes reçues : adressage, priorités, compte rendu (1 h).

Déploiement d'une section de ravitaillement sanitaire (16 h).

Réception, rangement et délivrance du ravitaillement sanitaire (16 h).

Chargement des vecteurs routiers (3 h).

Hygiène et sécurité.

Buts :

  • connaître l'organisation générale du comité d'hygiène et de sécurité des conditions de travail (CHSCT) pour le personnel civil et la commission consultative d'hygiène et de prévention des accidents (CCHPA) pour le personnel militaire ;

Hygiène et sécurité (6 h).

Organisation du CHSCT et de la CCHPA (1 h).

Condition de création (pour le CHSCT).

Organisation et désignation des membres :

  • composition ;

  • position dans l'organigramme du régiment ;

  • attribution : définition des rôles et obligations des acteurs de la prévention ;

  • fonctionnement.

Notions de sécurité (1 h).

Accidents du travail.

Accidents de trajets.

Droit de retrait en cas de danger grave et imminent.

Obligations de sécurité en matière de sécurité.

  • connaître les règles générales de sécurité et de protection contre l'incendie ;

Sécurité et protection contre l'incendie (1 h).

Triangle du feu.

Classes de feux : A, B, C et D.

Agents extincteurs : eau, poudre, CO2.

Les causes et types d'incendie.

Règles générales de sécurité.

  • connaître les matières dangereuses : identification, marquage, fiches de sécurité, réglementation des transports et éliminations.

Matières dangereuses (2 h).

Classification des marchandises dangereuses.

Prescriptions réglementaires.

Formation des conducteurs.

Signalisation des véhicules.

Utilisation de produits dangereux (1 h).

Identification des dangers.

Mesures de prévention.

Élimination des déchets : élaboration d'un bordereau de suivi de déchets industriels (BSDI).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

6 heures (5 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 2 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

14 heures (10 p. 100).

Buts :

  • accueillir les stagiaires ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (2 h).

Révisions (6 h dont 2 h ND).

Évaluations (8 h).

 

APPENDICE III.C. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « conducteur ambulancier ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (1 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE : LE CERTIFICAT DE CAPACITÉ D'AMBULANCIER.

372 heures (81 p. 100).

Module 1 : santé.

Buts :

  • connaître les notions générales d'hygiène et appliquer ces règles dans le cadre des vaccinations, de l'hygiène corporelle des patients contagieux et immunodéprimés ;

  • connaître et appliquer les gestes de première urgence ;

  • appliquer et développer la surveillance en cours de transport tout en répondant aux incidents ;

  • connaître les maladies invalidantes et les troubles mentaux spécifiques et être en mesure de prendre en charge des personnes âgées, handicapées.

Santé (72 h).

Notions d'hygiène générale (17 h).

Notions générales :

  • asepsie, antisepsie, germes, immunité (1 h) ;

  • contamination, décontamination, stérilisation (1 h).

Application :

  • vaccinations, hygiène corporelle (3 h) ;

  • patients contagieux, immunodéprimé (7 h) ;

  • matériels, produits, désinfection du véhicule (5 h).

Gestes de première urgence (45 h).

Les différentes fonctions (notions de physiologie et d'anatomie, conduites à tenir, gestes d'urgence avec et sans matériel) :

  • neurologique : troubles de la conscience, convulsions (5 h) ;

  • respiratoire : détresse avec ou sans corps étranger (4h) ;

  • circulatoire : hémorragies, collapsus, arrêt circulatoire (5 h) ;

  • malaises : reconnaissance des signes de gravité (5 h) ;

  • atteintes traumatiques des parties molles (5 h) ;

  • appareil locomoteur : atteintes traumatiques des os et articulations (5 h) ;

  • électrisation, noyade, pendaison, hypothermie, piqûres, morsures (5 h) ;

  • intoxications, éthylisme et toxicomanie (5 h).

Application et développement : surveillance en cours de transport et réponse aux incidents :

  • équipement particulier du malade sous surveillance médicale, électrocardioscope, pousse seringue, etc. (2h) ;

  • surveillance d'un patient porteur d'une perfusion, d'une sonde urinale, gastrique, d'une poche de colostomie, d'un patient trachéotomisé (2 h) ;

  • accouchement inopiné (2 h).

Prise en charge des personnes âgées et handicapées dépendantes (10 h).

Personne âgée (2 h).

Personne handicapée temporairement ou définitivement, attelle, plâtre, Hoffman, fauteuil, amputation, appareillage (3 h).

Maladie invalidante, dialysé, cancéreux, insuffisant respiratoire, etc. (3 h).

Troubles mentaux, état d'agitation, de confusion, de dépression (2 h).

Module 2 : technique.

Buts :

  • connaître et appliquer les techniques de manutention du patient (confort et sécurité) ;

  • connaître et mettre en œuvre le matériel radio et de téléphonie mobile, les procédures et messages, ainsi que le radioguidage ;

  • mettre en œuvre la technique DSA.

Technique (50 h).

Manutention du patient (33 h).

Relevage, manutention, brancardage, révision des techniques de l'attestation de formation complémentaire aux premiers secours avec matériels et mise en œuvre de la défibrillation semi-automatique (17 h).

Ergonomie de l'ambulancier (15 h).

Positions de transport (1 h).

Équipement et véhicules de transport sanitaire (11 h).

Véhicule, matériel embarqué, entretien et vérification (2h).

Retentissement du transport sur l'organisme, conduite appropriée (1 h).

Code de la route, règles générales et aspects spécifiques (2h).

Orientation, topographie (6 h).

Transmissions et communications (6 h).

Matériel radio, téléphone mobile (2 h).

Procédures et contenu des messages (2 h).

Radioguidage (2 h).

Module 3 : aspects juridiques et déontologiques.

But : connaître les notions générales sur le système de santé, sur l'organisation et la réglementation de l'aide médicale d'urgence et des transports sanitaires.

Aspects juridiques et déontologiques (50 h).

Déontologie, éthique, comportement vis à vis du malade, de sa famille et des autres intervenants (6 h).

Secret professionnel, responsabilité (2 h).

Problèmes médico-légaux (préservation de la preuve, constat de décès) (2 h).

Droits et devoirs vis à vis du malade, de sa famille et des autres intervenants (familier accompagnant le patient lors du transport, de l'hospitalisation, l'aide aux démarches) (2 h).

Aspects réglementaires et administratifs (16 h).

Notions générales sur le système de santé : structures administratives (ministère, préfet, DRASS, DDASS), acteurs de santé (établissements de santé et service public hospitalier, professions médicales, paramédicales et autres professions de santé) (4 h).

Organisation et réglementation de l'aide médicale urgente (SAMU, SMUR, collaboration avec les autres dispositifs de secours, service d'incendie, plan de secours) et des transports sanitaires (agrément, numerus clausus, place de l'ambulancier dans l'aide médicale urgente, ATSU, relations avec l'hôpital) (4 h).

Problèmes réglementaires spécifiques aux malades mentaux et aux personnes handicapées (4 h).

Relations avec les organismes sociaux de prise en charge, règles de remboursement et de facturation : organisation générale, immatriculation, ayants droit, prestations en espèces et en nature, ticket modérateur, exonération, subrogation (4 h).

Gestion, économie (28 h).

Organisation générale de l'entreprise, l'entreprise de transport sanitaire, droit du travail, convention collective (2 h).

Assurances (4 h).

Pièces et documents nécessaires à bord (4 h).

Dossier administratif nécessaire au transport (4 h).

Tarification, comptabilité/notions (8 h).

Moyens de gestion/notamment informatiques… (6 h).

Module 4 : stage hospitalier.

Buts :

  • connaître la gestion des situations d'urgence, le rôle de l'ambulancier dans l'équipe d'intervention ;

  • prise de contact avec le milieu hospitalier et l'équipe soignante ;

  • connaître les aides aux soins dans le cadre des problèmes posés par les malades chroniques à mobilité réduite.

Stage hospitalier (24 demi-journées/96 h).

Stage relatif aux activités d'urgence effectué au SAMU, au SMUR ou au SAU : prise de contact avec l'urgence, le rôle de l'ambulancier dans l'équipe d'intervention (48 h).

Stage relatif aux problèmes de malades chroniques à mobilité réduite, effectué en service de long séjour, de rééducation fonctionnelle, des consultations externes, d'hospitalisation de jour, d'hospitalisation à domicile : prise de contact avec le milieu hospitalier, l'équipe soignante, l'aide aux soins… (48 h).

Module 5 : stage chez un transporteur sanitaire.

Buts :

  • prise de contact avec l'entreprise ;

  • initiation aux tâches administratives et d'accueil ;

  • participer aux transports sanitaires programmés et urgents.

Stage chez un transporteur sanitaire agréé (26 demi-journées/104 h).

Stage chez un transporteur sanitaire agréé : prise de contact avec l'entreprise, tâches administratives et d'accueil, participation aux transports sanitaires programmés et urgents, etc. (104 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

36 heures (8 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 3 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITÉ ÉLÉMENTAIRE.

14 heures (3 p. 100).

Entretien et gestion des matériels techniques.

Buts :

  • savoir vérifier et entretenir le véhicule et le matériel embarqué ;

  • avoir une conduite appropriée au transport de blessés ou d'handicapés ;

  • appliquer les règles générales et spécifiques (sobriété, vitesse, signalisation spéciale et modalités de son utilisation, règles de protection en cas d'accident de la voie publique) ;

  • connaître les règles de la conduite en convoi et des déplacements sur les théâtres d'opération.

Technique (14 h).

Carnet de bord, entretien de premier échelon (2 h).

Règles de conduite en convoi (2 h).

Déplacements sur les théâtres d'opération, marquage mines et NBC (10 h).

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

33 heures (7 p. 100).

Buts :

  • accueillir les stagiaires ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (18 h).

Révisions (20 h, non décomptées).

Évaluations (25 h).

Contrôle continu (20 h).

Examen final organisé sur 5 demi-journées (3 h d'écrit plus 2 h d'oral par candidat).

 

APPENDICE III.D. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé poste de secours ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (9 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

38 heures (61 p. 100).

But : obtenir une qualification technique et administrative permettant :

  • d'assurer le montage d'un poste de secours ;

  • d'assister les médecins et infirmiers au sein d'un poste de secours ;

  • d'acquérir les connaissances nécessaires à l'exécution de la mission en situation de contraintes.

 

Formation théorique.

Buts :

  • connaître l'organisation du soutien sanitaire sur un théâtre d'opération ;

  • connaître la nature, la mission et le potentiel des différents types de poste de secours ;

Formation théorique (14 h).

Le service de santé en opération. Les niveaux 1, 2, 3 et 4 du soutien sanitaire (2 h).

Les formations sanitaires de campagne. Les sections de ramassage, de triage, de transport sanitaire, chirurgicale mobile, de ravitaillement sanitaire et les hôpitaux mobiles de campagne (1 h).

Le poste de secours mobile (1 h).

Le poste de secours principal (1 h).

Le poste de secours relais (1 h).

— connaître le matériel pour assister le médecin dans le cadre de l'urgence ;

Aide à la médicalisation de l'avant (3 h) :

  • préparation du plateau de perfusion (1 h) ;

  • préparation du plateau d'intubation (1 h) ;

  • préparation du plateau de suture et pansement (1 h).

— connaître les moyens d'évacuation ;

Connaissance du matériel (3 h) :

  • les véhicules sanitaires de l'armée de terre (1 h) ;

  • les hélicoptères version sanitaire (1 h)

  • la salle d'urgence (1 h).

— connaître les contraintes liées à l'utilisation des armées NBC ;

Contraintes liées aux risques NBC :

  • contamination par les toxiques de combat (1 h) ;

  • techniques de décontamination médicale (1 h).

Formation pratique.

Formation pratique (24 h).

Buts :

  • être capable d'effectuer les gestes de premiers secours ;

  • savoir alerter les secours ;

  • assurer la mise en condition d'évacuation des blessés ;

Module 1. Le blessé ou le malade en opération (11 h).

Prise en charge initiale d'un blessé en situation de conflit (3 h) :

  • bilan vital et bilan initial (1 h) ;

  • mise en condition d'évacuation (1 h) ;

  • message d'alerte et d'EVASAN, fiche médicale de l'avant (1 h).

  • connaître la conduite à tenir sur le terrain et au poste de secours en situation d'urgence ;

  • savoir réagir devant les blessés en situation extrême ;

  • être apte à délivrer des conseils en matière de prévention ;

Conduites à tenir particulières/cas concrets (8 h) :

  • blessé de guerre (4 h) ;

    • blessé par balles (1 h) ;

    • blasté (1 h) ;

    • brûlé (1 h) ;

    • polytraumatisé (1 h).

  • pathologies environnementales (4 h) :

    • coup de chaleur (1 h) ;

    • pathologies liées au froid (1 h) ;

    • morsures et envenimations (1 h) ;

    • paludisme (1 h) ;

  • obtenir une compétence pratique et opérationnelle dans le déploiement d'un poste de secours ;

  • savoir assister le personnel médical et paramédical dans le fonctionnement courant de cette formation.

Module 2. Mise en oeuvre des postes de secours (13 h).

Déploiement du poste de secours mobile (2 h) :

  • montage et démontage (1 h) ;

  • équipements santé (1 h).

Déploiement du poste de secours principal (6 h) :

  • montage et démontage de deux tentes modulaires ou modèle 60 SSA de jour et de nuit (2 h) ;

  • équipements santé de la tente « technique santé » (2 h) ;

  • équipements de la tente « vie en campagne » (1 h) ;

  • les transmissions du PSP (1 h) ;

  • connaître les moyens d'évacuations sanitaires par voie terrestre et être apte à les utiliser lors du convoyage de blessés.

Évacuations sanitaires (5 h) :

  • renfort en VS de la section de ramassage divisionnaire (1 h) ;

  • chargement et déchargement d'un VAB sanitaire (1 h) ;

  • chargement et déchargement de véhicules sanitaires tous chemins et routier (1 h) ;

  • surveillance et prise en charge d'un blessé au cours du transport (1 h) ;

  • reconditionnement du matériel (1 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

6 heures (10 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 2 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

12 heures (19 p. 100).

Formalités administratives.

Évaluation du stage.

Buts :

  • accueillir les stagiaires ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (1 h).

Révisions (6 h).

Évaluations (4 h).

 

APPENDICE III.E. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé blindé mécanisé ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (11 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

34 heures (63 p. 100).

Buts :

  • obtenir une qualification technique permettant d'assister le médecin dans :

    • la mise en condition d'évacuation des blessés ;

    • les conseils en matière d'hygiène et de prophylaxie ;

  • faire acquérir les connaissances nécessaires à l'exécution de sa mission dans l'environnement spécifique des unités blindées mécanisées.

 

Formation théorique.

Buts :

  • connaître les matériels (matériels médicaux et matériels d'exploitation) ;

  • connaître la conduite à tenir en situation d'urgence en poste de secours de l'avant ;

  • participer à l'information en matière d'hygiène et prophylaxie.

Formation théorique (14 h).

Module 1 : technique santé (9 h).

Préparation du plateau d'intubation (1 h).

Préparation du plateau de perfusion (1 h).

Préparation du plateau pour suture (1 h).

Préparation du plateau pour pansement (1 h).

Connaissance des matériels (3 h) :

  • véhicule santé militaire (1 h) ;

  • connaissance SUC (1 h) ;

  • connaissance de la salle d'urgence (1 h).

Initiation aux premiers secours psychologiques (2 h).

Éducation sanitaire.

But : connaître les règles d'hygiène et de prophylaxie.

Module 2 : éducation sanitaire (5 h).

Conduite à tenir en cas de coup de chaleur (1 h).

Conduite à tenir en cas d'engelures et gelures (1 h).

Conduite à tenir en cas d'intoxication au CO (1 h).

Épidémiologie et prévention des cervicalgies et lombalgies (1 h).

Exposition du personnel au rayonnement laser des télémètres, port des protections et règles usuelles de sécurité (1 h).

Formation pratique.

Buts :

  • connaître la conduite à tenir pour le brancardage et l'extraction d'un blessé d'un char ;

  • savoir assurer sa mise à l'abri, dans les conditions de sécurité.

La formation pratique (20 h).

Bases de sécurité pour les interventions sur le char Leclerc (1 h).

Dangers spécifiques aux blindés (1 h).

Le blessé de char (3 h) :

  • le blasté (1 h) ;

  • le brûlé (1 h) ;

  • le polytraumatisé (1 h).

Analyse de la situation d'un accident (1 h).

Le message d'alerte et d'Evasan (1 h).

Préparation à l'action de secours (1 h).

Retrait partiel du casque char et mise en place du collier cervical (1 h).

Extraction d'un blessé (3 h) :

  • extraction d'urgence (1 h) ;

  • extraction sécurisée (1 h) ;

  • extraction médicalisée (1 h).

Emploi du matériel de premier secours à bord du char (1h).

Contraintes de la médicalisation à bord d'un blindé (1 h).

Apprentissage avec la technique pédagogique du cas concret (6 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

3 heures (6 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 2 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

11 heures (20 p. 100).

Buts :

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires.

Révisions (7 h dont 4 ND).

Évaluations (8 h).

 

APPENDICE III.F. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé secours parachutiste ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures ND/formation continue (8 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

41 heures (59 p. 100).

But : obtenir une qualification technique et administrative permettant :

  • d'être l'auxiliaire du médecin ;

  • d'être capable d'effectuer les gestes de premiers secours, travaillant au sein d'une équipe de secouristes aéroportée ;

  • d'assurer la mise en condition d'évacuation des blessés ;

  • d'être apte à délivrer des conseils en matière d'hygiène et de prophylaxie ;

  • d'acquérir les connaissances nécessaires à l'exécution de sa mission dans l'environnement spécifique des unités parachutistes.

 

Formation théorique.

Buts :

  • connaître l'organisation du soutien sanitaire lors d'une opération aéroportée ;

  • connaître les moyens et modes de ramassages spécifiques ;

  • alerter les secours ;

  • obtenir une connaissance des matériels spécifiques et conventionnels en dotation utilisés dans le cadre d'un soutien classique ou en opération ;

  • connaître le matériel pour aider le médecin dans le cadre de l'urgence.

Formation théorique (13 h).

Soutien zone de saut (3 h).

La zone de mise à terre (1 h).

Le soutien santé en ZMT (1 h).

Les messages santé en opération (1 h).

Connaissance des matériels (5 h).

La dotation santé réglementaire individuelle et collective (1 h).

Les moyens de brancardage spécifiques (1 h).

Le poste de secours mobile (3 h).

Aide à la médicalisation de l'avant (5 h).

Le traitement de la douleur (1 h).

Le kit de perfusion (1 h).

Le matériel de suture (1 h).

Le kit de drainage thoracique (1 h).

La boite d'intubation (1 h).

Formation pratique.

But : obtenir une compétence pratique de relevage et de brancardage en milieu TAP.

Formation pratique (28 h).

Conduites à tenir particulières (6 h).

Le déséquipement du parachutiste (1 h).

Immobilisation et brancardage de fortune (2 h).

Brancardage en situation d'exception (3 h).

Mise en situation (22 h).

Combat classique (4 h).

Opération aéroportée (8 h).

Situation d'isolement (8 h).

Remise en condition (2 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

11 heures (16 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Activités physiques spécifiques.

Contrôle final.

But : développer la condition physique pour être capable de réaliser selon les modalités prévues en annexe IV, appendice IV.K :

  • un 100 mètres nage libre ;

  • un grimper de corde de 7 mètres ;

  • une marche course ;

  • un parcours d'obstacles en 4'40.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 6 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

La préparation de fond privilégie les entraînements en tenue de combat et rangers.

La course d'orientation exécutée par binôme en FGI devient sport individuel et entre dans le domaine des activités physiques fondamentales.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Travail d'adaptation.

Entraînement par la course.

Grimper.

Natation.

Course d'orientation.

Activités physiques spécifiques.

Parcours d'obstacles.

Marche course.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle final.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITÉ ÉLÉMENTAIRE.

1 heures (1 p. 100).

Entretien et gestion des matériels techniques spécifiques.

Buts : savoir vérifier, entretenir et remettre en condition le matériel spécifique au secours spécialisé parachutiste.

Notions d'entretien (1 h).

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

17 heures (24 p. 100).

Buts :

  • accueillir les élèves ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (5 h).

Révisions (5 h, dont 1 h ND).

Évaluations (8 h).

 

APPENDICE III.G. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé aviation légère de l'armée de terre ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (13 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

24 heures (53 p. 100).

Sous-matière n1 : connaissance du matériel technique mis en œuvre.

Buts :

  • connaître les matériels d'urgence disponible au sein du service médical (véhicule d'intervention) ;

  • savoir contribuer à la mise en œuvre de ces matériels sous la responsabilité du médecin responsable de l'évacuation sanitaire ;

Connaissance du matériel technique mis en œuvre (10 h).

Présentation et mise en œuvre (niveau brancardier secouriste) du cardioscope défibrillateur semi-automatique (2 h).

Présentation et mise en œuvre (niveau brancardier secouriste) du système de monitorage cardio-vasculaire (1h).

Rappel sur le CFAPSE/travaux pratiques, mannequin (2h).

Les sous-unités collectives du SMU : présentation des cantines et de leur contenu (2 h).

Familiariser le brancardier secouriste avec le véhicule d'intervention (2 h).

  • savoir entretenir et contrôler l'état des matériels d'urgence et des médicaments afférents.

Formation élémentaire au contrôle des matériels et médicaments (1 h) :

  • réalisation de l'entretien élémentaire ;

  • vérification des dates de péremption et de stérilisation.

Sous-matière n2 : connaissance des savoir-faire spécifiques à l'aéromobilité.

Buts :

  • intervenir efficacement lors d'un accident d'aéronef sur une zone aéroportuaire ;

Connaissance des savoir-faire spécifiques à l'aéromobilité (12 h).

Connaissance du véhicule d'intervention piste (1 h).

Connaissance du carroyage de la zone aéronautique (1 h 30).

Travail en équipe avec le peloton sécurité incendie et sauvetage (1 h 30).

  • savoir contribuer à la mise en œuvre du Puma EVASAN ;

Connaître le lot EVASAN, montage (2 h).

Déroulement théorique d'une EVASAN : concept de la mise en condition avant décollage par l'équipe médicale. Rôle du brancardier secouriste lors de l'EVASAN (1 h).

Préparation de la mission (1 h).

Mission d'évacuation (1 h).

Démontage : le retour de la mission (1 h).

  • savoir contribuer à un hélitreuillage ;

Exercices pratiques (2 h) :

  • hélitreuillage par brassière ;

  • hélitreuillage par civière.

Sous-matière n3 : les différents modes d'action possibles du soutien aéromobile.

But : connaître le rôle et la place du brancardier secouriste spécialisé ALAT au sein d'une unité de combat ALAT.

Les différents modes d'action possibles du soutien aéromobile (2 h).

Évocation des différents modes d'action et d'engagement aéromobile (2 h) :

  • au SMU ;

  • à l'escadrille ;

  • au sein d'une unité particulière de l'armée de terre en métropole et en opération : limites de l'action et notion d'équipe médicale.

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

3 heures (7 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 2 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITÉ ÉLÉMENTAIRE.

6 heures (13 p. 100).

Sous-matière administrative.

Buts :

  • se familiariser avec le suivi médico-administratif particulier du personnel navigant (fréquence des visites médicales à l'unité et au centre d'expertise selon la spécialité détenue) ;

  • surveiller et suivre l'aptitude aéronautique (tableaux CEMPN-VIPN) ;

  • connaître la place du service médical/aptitude.

Aspect médico-administratif du brancardier secouriste spécialisé ALAT.

Savoir-faire (2 h) :

Connaissance générale médico-administrative des différents métiers de l'aéronautique :

  • étude de la fiche VIPN (1 h) ;

  • rôle et responsabilité du service médical dans l'exécution des visites, la gestion des rendez-vous et la convocation du personnel (1 h).

Sous-matière médicale.

Buts :

  • réaliser la biométrie spécifique du personnel navigant (quels examens, comment, pourquoi) ;

  • renseigner la fiche médicale d'aptitude du personnel navigant et connaître sa gestion après la VIPN ;

  • suivre, contrôler et mettre à jour des sous-unités collectives aéronautiques.

Savoir faire (4 h).

Réalisation d'une biométrie adaptée au milieu aéronautique (2 h) :

  • les tests supplémentaires ophtalmologiques ;

  • réalisation d'une audiométrie ;

  • réalisation d'une tympanométrie ;

  • réalisation des bandelettes urinaires ;

  • rappel sur la prise du pouls, de la tension artérielle, de l'ECG et de la pesée.

Connaissance du tableau de composition et du mode d'emploi des sous-unités collectives (0 h 40).

Connaissance du tableau de composition et du mode d'emploi des trousses d'immobilisation pour aéronef (0 h 40).

Connaissance du tableau de composition et du mode d'emploi de la trousse individuelle du personnel navigant (0 h 40).

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

6 heures (13 p. 100).

Buts :

  • accueillir les élèves ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (2 h).

Formalités d'accueil et information (1 h).

Formation de départ (1 h).

Évaluations (4 h).

Exercices concrets de mise en situation sur une situation évoquée/étudiée.

QCM et QROC.

 

APPENDICE III.H. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé montagne ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (11 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

30 h 30 (56 p. 100).

But : obtenir une qualification technique permettant :

  • d'être l'auxiliaire du médecin ;

  • d'être capable d'effectuer les gestes de premiers secours, travaillant au sein d'une équipe de secouristes en montagne ;

  • d'assurer la mise en condition d'évacuation des blessés ;

  • d'être apte à délivrer des conseils en matière d'hygiène et de prophylaxie ;

  • d'acquérir des connaissances nécessaires à l'exécution de sa mission dans l'environnement spécifique montagne.

 

Formation théorique.

Buts :

  • conduite à tenir en cas de pathologies liées à l'altitude ;

  • conduite à tenir en cas de pathologies liées à l'exposition au froid ;

  • conduite à tenir en cas de pathologies liées à l'exposition à la chaleur et au rayonnement solaire ;

  • conduite à tenir en cas de traumatologie et connaissance de la pathologie de l'appareil locomoteur ;

  • conduite à tenir en cas d'accidents spécifiques de montagne ;

  • avoir des notions d'hygiène et de diététique en montagne ;

  • connaître le contenu de la trousse d'urgence.

Formation théorique (12 h 30).

Stage été (8 h 30).

L'environnement de montagne : les paramètres atmosphériques, environnement biométéorologie, l'environnement proprement dit (1 h).

Les réactions de l'organisme à l'altitude, les facteurs de survenue d'un mal aigu des montagnes (MAM), les signes du MAM et la CAT, les signes d'oedème pulmonaire de haute altitude et la CAT, les signes d'oedème cérébral de haute altitude et la CAT (2 h).

Le coup de chaleur (1 h).

Les principales lésions traumatiques (fracture, entorse, luxation), les accidents traumatiques bénins (crampe, courbature, hématome sous unguéal) (2 h).

Les mesures de prévention contre la foudre et CAT devant un foudroyé (0 h 30).

L'épuisement (0 h 30).

CAT face à une morsure de vipère (0 h 30).

Prise en charge d'un polytraumatisé et d'un traumatisé crânien (1 h).

Stage hiver (4 h)

Les facteurs favorisant les accidents dus au froid (1 h).

L'hypothermie (1 h).

Les gelures, le pied de tranchée, les crevasses, gerçures et onglée (0 h 30).

Pathologies liées au rayonnement solaire : brûlure et ophtalmie des neiges (0 h 30).

Emploi de l'hélicoptère (0 h 30).

Le contenu de la trousse d'urgence (0 h 30).

Formation pratique.

But : obtenir une compétence pratique de relevage et d'évacuation en milieu « montagne ».

Formation pratique (18 h).

Stage été (10 h)

Mise en condition d'évacuation (2 h).

Secours en paroi et terrain périlleux (4 h).

Secours en crevasse et terrain glaciaire (4 h).

Stage hiver (8 h)

Secours en terrain enneigé, utilisation du brancard spécifique des troupes de montagne (4 h).

Exercice de recherche en avalanche (4 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

3 heures (5 p. 100).

Activité physique fondamentale.

Activité physique spécifique.

Buts :

  • favoriser la cohésion par le sport collectif ;

  • entretenir sa capacité physique à l'auto-sauvetage en montagne.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 2 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITÉ ÉLÉMENTAIRE.

1 heure (2 p. 100).

Entretien et gestion des matériels techniques spécifiques.

But : savoir vérifier, entretenir et remettre en condition le matériel spécifique au secours spécialisé en montagne.

Notions d'entretien (1 h).

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

14 heures (26 p. 100).

Buts :

  • accueillir les élèves ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (2 h).

Révisions (5 h, dont 1 h ND).

Évaluations (8 h).

 

APPENDICE III.I. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (9 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

46 heures (66 p. 100).

But : obtenir les qualifications techniques et administratives permettant :

  • d'assurer le montage des formations sanitaires de campagne ;

  • d'assister les médecins et les infirmiers au sein de ces formations ;

  • d'acquérir les connaissances nécessaires à l'exécution de la mission en situation de contraintes.

 

Formation théorique.

Buts :

  • connaître l'organisation du soutien sanitaire sur un théâtre d'opération ;

  • connaître la nature, la mission et le potentiel des différentes formations sanitaires de campagne de l'armée de terre ;

Formation théorique (16 h).

Module 1. Logistique santé (8 h).

Le service de santé en opération (2 h) : les niveaux 1, 2, 3 et 4 du soutien sanitaire.

Les formations sanitaires de campagne (6 h) :

  • les postes de secours (2 h) ;

  • les équipements techniques modulaires (1 h) ;

  • les sections de triage (1 h) ;

  • l'hôpital mobile de campagne (1 h) ;

  • les antennes chirurgicales (1 h).

 

Module 2. Technique santé (8 h).

  • connaître le matériel pour assister le médecin dans le cadre de l'urgence ;

Aide à la médicalisation de l'avant (3 h) :

  • préparation du plateau de perfusion (1 h) ;

  • préparation du plateau d'intubation (1 h) ;

  • préparation du plateau pour suture ou pansement (1h).

  • connaître les moyens d'évacuation par voie terrestre ;

Connaissance des matériels (3 h) :

  • les véhicules sanitaires de l'armée de terre (2 h) ;

  • la salle d'urgence (1 h).

  • obtenir une connaissance des contraintes liées à l'utilisation de l'arme NBC ;

Contraintes liées à l'utilisation de l'arme NBC (2 h) :

  • contamination par les toxiques de combat (1 h) ;

  • techniques de décontamination médicale (1 h).

Formation pratique.

Buts :

  • être capable d'effectuer les gestes de premiers secours ;

  • savoir alerter les secours ;

  • assurer la mise en condition d'évacuation des blessés ;

Formation pratique (30 h).

Module 1. Le blessé ou le malade en opération extérieure (11 h).

Prise en charge initiale d'un blessé en situation de conflit (3 h) :

  • bilan vital et bilan initial (1 h) ;

  • mise en condition d'évacuation (1 h) ;

  • messages d'alerte et d'EVASAN, fiche médicale de l'avant (1 h).

  • connaître la conduite à tenir sur le terrain et au poste de secours en situation d'urgence ;

  • savoir réagir devant des blessés en situation extrême ;

  • être apte à délivrer des conseils en matière de prévention ;

Conduites à tenir particulières / cas concrets (8 h).

  • le blessé de guerre (4 h) :

    • blessé par balle (1 h);

    • blasté (1 h) ;

    • brûlé (1 h);

    • polytraumatisé (1 h) ;

  • pathologies environnementales (4 h) :

    • coup de chaleur (1 h) ;

    • pathologies liées au froid (1 h) ;

    • morsures et envenimations (1 h) ;

    • paludisme (1 h).

  • obtenir une compétence pratique et opérationnelle dans le déploiement des formations sanitaires de campagne ;

  • savoir assister le personnel médical et paramédical dans le fonctionnement courant de ces formations ;

Module 2. Mise en œuvre des FSC (19 h).

Déploiement d'une formation sanitaire de campagne (15h) :

  • les postes de secours (6 h) :

    • le poste de secours régimentaire (3 h) ;

    • le poste de secours mobile (1 h) ;

    • mise en situation (2 h) ;

  • le montage d'un groupe hospitalisation (4 h) :

    • montage de la tente modèle 60 (2 h) ;

    • montage du carrefour (1 h) ;

    • suivi médical et administratif d'un blessé admis dans une FSC (1 h) ;

  • le montage d'une antenne chirurgicale (3 h) :

    • montage d'un chantier opératoire (1 h) ;

    • montage d'un chantier de réanimation (1 h) ;

    • notions de catégorisation des blessés et de triage (1h) ;

  • déploiement des éléments techniques modulaires (2h) :

    • déploiement de 2 ETM (1 h) ;

    • présentation des ETM chirurgie et réanimation (1 h).

  • connaître les moyens d'évacuation sanitaire par voie terrestre et être apte à les utiliser de façon optimale lors du convoyage d'un blessé.

Évacuation sanitaire par voie routière (4 h) :

  • chargement/déchargement de véhicule sanitaire (2 h) ;

  • surveillance et prise en charge d'un blessé au cours du transport (1 h) ;

  • reconditionnement du matériel (1 h).

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

5 heures (7 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Buts :

  • entretenir les qualités physiques acquises lors de la formation initiale ;

  • favoriser la cohésion par le sport collectif.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 3 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Sports collectifs.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITÉ ÉLÉMENTAIRE.

1 heure (1 p. 100).

Le secret professionnel.

But : sensibiliser le MDR à la déontologie et au secret professionnel lors du travail en équipe médicale ou paramédicale.

Aspects juridiques et déontologiques du secret professionnel.

Notions administratives et déontologiques concernant le secret professionnel (1 h).

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

12 heures (17 p. 100).

Buts :

  • accueillir les élèves ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires ;

  • proclamer les résultats et clôturer le stage.

Formalités administratives (4 h).

Révisions (10 h non décomptées).

Évaluations (8 h).

 

APPENDICE III.J. Programme détaillé de la formation de spécialité élémentaire « manipulateur d'équipements techniques modulaires ».

Objectifs.

Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

6 heures (3 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE B.

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

174 heures (81 p. 100).

But : obtenir une qualification technique permettant d'être capable d'effectuer le transport et la mise en œuvre des ETM.

 

Théorie sur les ETM.

But : avoir une connaissance théorique succincte de ces éléments.

Théorie sur les ETM (8 h).

Présentation SCM et 1/2 SCM.

Présentation SCM et 1/2 SCM (2 h).

Historique (0 h 30).

1/2 SCM (0 h 30).

SCM (1 h).

Dimension et poids.

Dimension et poids (3 h).

Les ETM, servitudes, carrefours (1 h).

Mise au sol (1 h).

Sur camion (1 h).

Le terrain.

Le terrain (3 h).

Les conditions d'environnement (1 h).

Choix du terrain dans la chaîne santé (1 h).

Choix du terrain par rapport au soutien logistique (1 h).

La conduite.

But : adapter et parfaire les connaissances acquises sur VTL/R aux besoins suscités par ces matériels.

La conduite (24 h).

Conduite avec un ETM.

Conduite avec un ETM (4 h).

De jour :

  • MTM vide (0 h 30) ;

  • MTM vide en tout chemin (0 h 30) ;

  • MTM chargé (0 h 30) ;

  • MTM chargé en tout chemin (0 h 30).

De nuit :

  • MTM vide (0 h 30) ;

  • MTM vide en tout chemin (0 h 30) ;

  • MTM chargé (0 h 30) ;

  • MTM chargé en tout chemin (0 h 30).

Manoeuvre avec un MTM.

Manoeuvre avec un MTM (12 h).

Alignements avant et arrière de jour :

  • MTM vide (1 h) ;

  • MTM vide en terrain accidenté (2 h) ;

  • MTM chargé (1 h) ;

  • MTM chargé en terrain accidenté (2 h).

Alignements avant et arrière de nuit :

  • MTM vide (1 h) ;

  • MTM vide en terrain accidenté (2 h) ;

  • MTM chargé (1 h) ;

  • MTM chargé en terrain accidenté (2 h).

Manoeuvre avec l'ampliroll.

Manoeuvre avec l'ampliroll (8 h).

Alignements avant et arrière de jour pour :

  • poser et déposer un plateau vide (1 h) ;

  • idem en terrain accidenté (1 h) ;

  • poser et déposer un plateau avec servitude (1 h) ;

  • idem en terrain accidenté (1 h).

Alignements avant et arrière de nuit pour :

  • poser et déposer un plateau vide (1 h) ;

  • idem en terrain accidenté (1 h) ;

  • poser et déposer un plateau avec servitude (1 h) ;

  • idem en terrain accidenté (1 h).

Le MTM et l'ETM.

But : connaître les moyens de mise au sol des ETM.

Le MTM et l'ETM (26 h).

Présentation détaillée d'un MTM.

Présentation détaillée d'un MTM (4 h).

Théorie (2 h).

Pratique (2 h).

Pose et dépose d'un ETM.

Pose et dépose d'un ETM (10 h).

Théorie (1 h).

Sécurité (1 h).

De jour :

  • sur terrain dur et horizontal sans alignement (1 h) ;

  • sur terrain dur et horizontal avec alignement (1 h) ;

  • sur terrain accidenté sans alignement (1 h) ;

  • sur terrain accidenté avec alignement (1 h).

De nuit :

  • sur terrain dur et horizontal sans alignement (1 h) ;

  • sur terrain dur et horizontal avec alignement (1 h) ;

  • sur terrain accidenté sans alignement (1 h) ;

  • sur terrain accidenté avec alignement (1 h).

Généralités sur l'ouverture et la fermeture d'un ETM.

Généralités sur l'ouverture et la fermeture d'un ETM (12 h).

Mise à niveau (3 h).

Ouverture du tiroir (2 h).

Différents branchements (4 h).

Fermeture du tiroir (1 h).

Restitution (2 h).

Intérieur des ETM.

But : après la mise au sol des ETM, être en mesure d'en installer l'intérieur.

Intérieur des ETM (48 h).

Étude des ETM (intérieur chir., réa…).

Étude des ETM (intérieur chir., réa…) (16 h).

Bloc opératoire (3 h).

Réanimation (3 h).

Soins aux brûlés (3 h).

Laboratoire (3 h).

Radiologie (2 h).

Pharmacie (2 h).

Savoir reconnaître un matériel du SSA.

Savoir reconnaître un matériel du SSA (8 h).

Imagerie médicale (1 h).

Anesthésie (1 h).

Réanimation (1h).

Chirurgie (1 h).

Monitorage (1 h).

Perfusion et transfusion (1 h).

Stérilisation (1 h).

Biologie (1 h).

Mise en place intérieure.

Mise en place intérieure (24 h).

Bloc opératoire (5 h).

Réanimation (5 h).

Soins aux brûlés (3 h).

Laboratoire (5 h).

Radiologie (3 h).

Pharmacie (3 h).

Le module servitude.

But : connaître la mise en oeuvre du servitude.

Le module servitude (28 h).

Présentation.

Présentation (8 h).

Théorie sur les capacités (2 h).

Théorie sur l'autonomie (2 h).

Présentation physique (4 h).

Savoir où se situent les éléments majeurs.

Savoir où se situent les éléments majeurs (8 h).

Les fluides médicaux (2 h).

Le groupe électrogène (2 h).

Le réservoir d'eau (2 h).

Le panneau de contrôle et de commandes (2 h).

Mise en place.

Mise en place (4 h).

Déploiement du module servitude avec ses attributs (1 h).

Mise en oeuvre.

Mise en oeuvre (8 h).

Branchement avec un ETM (4 h).

Mise en marche (4 h).

Le module carrefour.

But : connaître la mise en oeuvre du module carrefour.

Le module carrefour (16 h).

Présentation.

Présentation (4 h).

Théorie (2 h).

Présentation physique (2 h).

Mise en place.

Mise en place (4 h).

Ouverture (2 h).

Fermeture (2 h).

Mise en oeuvre.

Mise en oeuvre (8 h).

Connexion des soufflets (4 h).

Les différents branchements (4 h).

L'entretien.

But : être en mesure d'effectuer l'ensemble des opérations du 1er échelon.

L'entretien (24 h).

L'entretien des ETM et des MTM.

L'entretien des ETM et des MTM (8 h).

Le shelter en lui-même (2 h).

Les circuits d'alimentation (2 h).

Les points de graissage (2 h).

Le treuil (1 h).

Les pneumatiques (1 h).

L'entretien des carrefours.

L'entretien des carrefours (6 h).

Les câbles électriques (2 h).

Les soufflets (2 h).

Les points de graissage (2 h).

L'entretien des servitudes.

L'entretien des servitudes (10 h).

Le groupe électrogène (4 h).

Les circuits de fluides (2 h).

Les pleins (2 h).

Les vidanges (2 h)

COMPOSANTE C.

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

24 heures (11 p. 100).

Activités physiques fondamentales.

Activités physiques spécifiques.

Contrôle final.

But : développer la condition physique pour être capable de réaliser selon les modalités prévues en annexe IV, appendice IV.K :

  • un 100 mètres nage libre ;

  • un grimper de corde de 7 mètres ;

  • une marche course ;

  • un parcours d'obstacles en 4'40.

Modalités : prendre en compte le niveau atteint, classer par groupe de force et organiser le travail.

Programmées sur une base de 4 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement permettent le perfectionnement des plus aptes et la progression des moins performants.

La préparation de fond privilégie les entraînements en tenue de combat et rangers.

La course d'orientation exécutée par binôme en FGI devient sport individuel et entre dans le domaine des activités physiques fondamentales.

Activités physiques fondamentales.

Entraînement par la course.

Travail d'adaptation.

Entraînement par la course.

Grimper.

Natation.

Course d'orientation.

Activités physiques spécifiques.

Parcours d'obstacles.

Marche course.

Les cadres chargés de cette formation appliqueront les directives prescrites dans le BOEM 683*, relatif à la réglementation générale du sport militaire.

Exceptions : cf. titre II, chapitre II de l'instruction citée en première référence.

Contrôle.

L'appréciation du niveau atteint en formation physique militaire et sportive est effectuée à partir des résultats obtenus aux épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

COMPOSANTE E.

FORMATION AU MANAGEMENT AU SEIN D'UNE UNITÉ ÉLÉMENTAIRE.

1 heure (1 p. 100).

Organisation administrative.

Buts :

  • améliorer ses connaissances administratives ;

  • posséder des réflexes de prévention dans le domaine de la sécurité.

Notions d'organisation (1 h).

Améliorer ses connaissances administratives (0 h 30).

Posséder des réflexes de prévention dans le domaine de la sécurité (0 h 30).

COMPOSANTE F.

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

13 heures (5 p. 100).

Buts :

  • accueillir les élèves ;

  • réviser les connaissances ;

  • évaluer les stagiaires.

Formalités administratives (2 h).

Révisions (3 h ND).

Évaluations (8 h).

 

ANNEXE IV. Modalités de contrôle des formations de spécialités élémentaires du domaine de spécialités santé.

APPENDICE IV.A. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « secrétaire en cabinet médical d'unité ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Stage pupitreur.

20

Épreuves écrites et pratiques.

Santé CMU.

6

Le secrétaire médical en opération.

2

Bureautique santé.

3

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Notions de sécurité et de protection informatique.

2

Épreuves écrites.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.B. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « magasinier santé ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Bureautique.

4

QROC.

Initiation à la connaissance du médicament.

7

QROC.

Magasinage.

4

QROC.

Gestion des stocks.

4

QROC.

Comptabilité des matériels dans le service de santé des armées.

3

QROC.

Manutention.

7

Épreuve pratique.

Hygiène et sécurité.

4

QROC.

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.C. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « conducteur ambulancier ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Module 1 : santé.

6

Écrit (3 questions), coefficient 3.

Oral (3 questions), coefficient 3.

Module 2 : technique.

6

Écrit (3 questions), coefficient 3.

Oral (2 questions), coefficient 3.

Module 3 : aspects juridiques et déontologiques.

6

Écrit (3 questions), coefficient 3.

Oral (3 questions), coefficient 3.

Module 4 : stage hospitalier.

6

Note de stage.

Module 5 : stage chez un transporteur sanitaire.

6

Note de stage.

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Technique.

3

QCM.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

  Rappel.

La FSE « conducteur ambulancier » est une formation qualifiante.

La détention du certificat de capacité d'ambulancier, qualification civile, dont les modalités d'enseignement, de contrôle et de délivrance sont spécifiées par l'arrêté du 21 mars 1989 (JO du 3 mai, p. 5665) modifié, est indispensable pour se voir attribuer le CTE « conducteur ambulancier ».

La composante B reprend de façon exhaustive et sans rajout le programme de formation du CCA.

La « nature » des contrôles de la composante B est en conformité avec les modalités de contrôle du CCA.

APPENDICE IV.D. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé secours routier ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Secourisme de santé en opération.

2

QROC.

Médicalisation de l'avant.

6

QROC.

Matériel.

3

QROC.

Menaces NBC.

2

QROC.

Prise en charge initiale.

4

QROC.

Le blessé de guerre.

2

QROC.

Pathologies environnementales.

2

QROC.

Le poste de secours mobile.

4

Épreuve pratique.

Le poste de secours principal.

4

Épreuve pratique.

Véhicules sanitaires.

4

Épreuve pratique.

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.E. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé blindé mécanisé ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Technique santé.

9

Épreuves écrites et pratiques.

Éducation sanitaire.

6

Formation pratique.

18

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.F. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé parachutiste ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Formation théorique.

10

Épreuves écrites et pratiques.

Formation pratique.

21

C.  Formation physique militaire et sportive.

Grimper.

2

Épreuves pratiques.

Natation.

1

Parcours d'obstacles.

2

Marche course.

2

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Notions d'entretien.

2

Épreuve pratique.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.G. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé aviation légère de l'armée de terre ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Technique de sauvetage et secourisme.

12

Épreuves écrites et QROC.

Technique et mise en oeuvre du matériel.

10

Hygiène et prophylaxie.

3

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Notions d'organisation.

3

Épreuves pratiques et QROC.

Formation médico-administrative.

5

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.H. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé montagne ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Formation théorique.

10

Épreuves écrites et pratiques.

Formation pratique.

21

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Notions d'entretien.

2

Épreuve pratique.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.I. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « brancardier secouriste spécialisé formations sanitaires de campagne ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Théorique :.

  

— logistique santé ;

6

QROC

— technique santé.

6

QCM.

Pratique :

  

— connaissances pratiques ;

5

QROC.

— aide au déploiement des FSC ;

7

Épreuves pratiques.

— mise en situation.

7

Cas concrets.

C.  Formation physique militaire et sportive.

Épreuves communes interarmées du dernier COVAPI.

Grimper.

Natation.

Test de Cooper.

7

Épreuves pratiques.

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Notions de protection du secret professionnel.

2

QCM.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.J. Modalités de contrôle de la formation de spécialité élémentaire « manipulateur d'équipements techniques modulaires ».

Composante.Épreuve/sous-matière.Coefficient.Nature.

A.  Formation au comportement militaire.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier.

2

QCM.

Le comportement du soldat dans le milieu civil.

1

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission.

2

B.  Formation à la mission opérationnelle.

Théorique sur les ETM.

3

QCM.

La conduite.

4

 

Le MTM et l'ETM.

6

QCM et/ou épreuves pratiques.

Intérieur des ETM.

4

 

Le module servitudes.

5

 

Le mode carrefour.

2

 

L'entretien.

6

 

C.  Formation physique militaire et sportive.

Grimper.

2

Épreuves pratiques.

Natation.

1

Parcours d'obstacle.

2

Marche course.

2

E.  Formation au management au sein d'une unité élémentaire.

Notions d'organisation.

3

Épreuves pratiques.

Note d'aptitude.

 

5

 
 

Total.

50

 
 

APPENDICE IV.K. Exécution des épreuves sportives.

Nota.

Chacune des épreuves est identique pour les hommes et les femmes, à l'exception du parcours d'obstacles pour lequel le personnel féminin est dispensé de quatre obstacles. Les barèmes sont, quant à eux, propres à chaque sexe.

1 Grimper.

Effectuer le plus rapidement possible en style libre (avec ou sans utilisation des jambes) un grimper à la corde lisse.

Grimper de 7 mètres (2 x 3,5 m), mesurés du sol, étalonnés tous les 0,5 m à partir de 1,5 m du sol. Départ en appui sur un pied, mains sur la corde en dessous du premier repère à 1,5 m. Toucher d'une main le repère à 5 mètres.

Descente libre continue ; la reprise du contact avec le sol, à l'issue du premier grimper, s'effectue sur un pied et ne doit pas excéder trois secondes.

Tenue de sport.

2 Natation.

Après un départ plongé ou sauté, parcourir 100 mètres le plus rapidement possible dans un style de nage libre. Dans les virages, le nageur qui doit avoir un contact physique avec l'extrémité du bassin, peut toucher le mur et exercer sa poussée avec n'importe quelle partie du corps. Cependant, il ne lui est pas permis de prendre pied au fond du bassin.

L'épreuve doit être réalisée en eau morte (piscine ou étendue d'eau calme) dont la température ne doit pas être inférieure à 24 degrés centigrades pour les piscines et à 18 degrés centigrades pour les plans d'eau naturels.

Tenue de bain (bonnet et lunettes de natation autorisés).

3 Parcours d'obstacles.

Le parcours est celui défini au TTA 150. Tous les obstacles doivent être franchis et dans l'ordre. Une pénalisation de trente secondes sanctionne tout obstacle non passé.

Le personnel féminin est dispensé du gué, de la table irlandaise, du mur d'assaut et de la fosse.

L'épreuve s'effectue en tenue de combat, sans coiffure ni ceinturon.

4 Marche course.

L'épreuve est effectuée en terrain plat (ou légèrement vallonné) sur une distance de 8 kilomètres et s'exécute en tenue de combat sans casque et sans charge.

APPENDICE IV.L. Barèmes des épreuves sportives.

Table 1. Hommes.

Notes.Grimper.Natation.Parcours d'obstacles.Marche course.
2014''1'35''3'50''40'
1915''1'40''3'55''41'
1816''1'45''4'42'
1717''1'50''4'05''43'
1618''1'55''4'10''44'
1519''2'00''4'15''45'
1420''2'05''4'20''46'
1321''2'10''4'25''47'
1222''2'15''4'30''48'
1123''2'20''4'35''49'
102 C2'25''4'40''50'
91 C + 3 m2'35''4'50''51'
81 C + 2,5 m2'45''5'52'
71 C + 2 m2'55''5'10''53'
61 C + 1,5 m3'05''5'20''54'
51 C + 1 m3'15''5'30''55'
41 C + 0,5 m100 m5'50''56'
31 C75 m6'10''57'
23 m50 m6'30''58'
12 m25 m6'50''59'
0< 2 m< 25 m> 7'> 1 h 00'
 

Table 2. Femmes.

Notes.Grimper.Natation.Parcours d'obstacles.Marche course.
2021''1'45''3'50''45'
1922''1'50''3'55''46'
1823''1'55''4'47'
1724''2'00''4'05''48'
1625''2'05''4'10''49'
1526''2'10''4'15''50'
142 C2'15''4'20''51'
131 C + 2,5 m2'20''4'25''52'
121 C + 1,5 m2'25''4'30''53'
111 C + 0,5 m2'30''4'35''54'
101 C2'35''4'40''55'
93 m2'45''4'50''56'
82,5 m2'55''5'57'
72 m3'05''5'10''58'
61,5 m3'15''5'20''59'
51 m3'25''5'30''1 h 00'
4 100 m5'50''1 h 01'
3 75 m6'10''1 h 02'
2 50 m6'30''1 h 03'
1 25 m6'50''1 h 04'
0< 1 m< 25 m> 7'> 1 h 05'
 

APPENDICE IV.M. Barèmes des épreuves physiques.

COVAPI.

1 Barèmes des épreuves physiques « hommes ».

1.1 COVAPI.

1.1.1 Test de Cooper.

Points.Distance.
7

> ou égal à 2 700 mètres.

4

< 2 700 mètres et > ou égal à 2 400 mètres.

1

< 2 400 mètres.

 

1.1.2 Grimper de corde

(B + J : bras et jambes).

Points.Performance.
7

> ou égal à 2 cordes.

4

< 2 cordes et > ou égal à 1 corde + 2 mètres.

1

< 1 corde + 2 mètres.

 

1.1.3 Natation.

Points.Performance.
7

> ou égal à 100 mètres + 10 mètres en apnée.

4

< 100 mètres + 10 mètres en apnée et > ou égal à 100 mètres + 5 mètres en apnée.

1

< 100 mètres + 5 mètres en apnée.

 

2 Barèmes des épreuves physiques « femmes ».

2.1 COVAPI.

2.1.1 Test de Cooper.

Points.Distance.
7

> ou égal à 2 200 mètres.

4

< 2 200 mètres et > ou égal à 1 900 mètres.

1

< 1 900 mètres.

 

2.1.2 Grimper de corde

(B + J : bras et jambes).

Points.Performance.
7

> ou égal à 1 corde + 3 mètres.

4

< 1 corde + 3 mètres et > ou égal à 1 corde.

1

< 1 corde.

 

2.1.3 Natation.

Points.Performance.
7

> ou égal à 100 mètres + 5 mètres en apnée.

4

< 100 mètres + 5 mètres en apnée et > ou égal à 100 mètres + 3 mètres en apnée.

1

< 100 mètres + 3 mètres en apnée.

 

APPENDICE IV.N. Détermination de la note d'aptitude des militaires du rang.

La note d'aptitude des MDR est évaluée à partir des critères figurant dans le tableau ci-dessous. Chaque appréciation d'une qualité doit se référer à une échelle de valeur chiffrée de 0 à 20.

Cette note d'aptitude est calculée en appliquant la formule suivante :

Note d'aptitude sur 20 = valeur totale divisée par nombre de critères.

Table 3. Grille-type d'évaluation.

Qualités à apprécier.Supérieur (20 à 18).Bon (17 à 14).Moyen (13 à 10).Passable (9 à 16).Insuffisant (5 à 0).

Compétences techniques.

     

Condition physique.

     

Esprit de discipline.

     

Esprit d'équipe.

     

Conscience professionnelle.

     

Motivation.

     

Maîtrise de soi.

     

Confiance à accorder.

     

Potentiel.

     

Sens du commandement.

     
 

Nota.

Les qualités à apprécier sont définies page suivante.


Table 4. Définition des qualités à apprécier.

 Compétences techniques.Condition physique.Esprit de discipline.Esprit d'équipe.Conscience professionnelle.Motivation.Maîtrise de soi.Confiance à accorder.Potentiel.Sens du commandement.

Supérieur.

Excellente maîtrise dans l'exécution des techniques apprises.

Santé parfaite, infatigable.

Loyal, franc, fidèle, intelligent dans l'exécution des ordres.

Très grande attention portée à autrui, dépassement des intérêts personnels.

Abnégation, efficacité, ténacité, travail bien fait, n'abandonne jamais.

Forte motivation militaire, forte motivation technique.

Se contrôle en toute situation, volonté inflexible.

Professionnellement habile, très grand respect des règles de sécurité, très fiable.

Degré de compréhension très élevé, faculté d'adaptation évidente et potentiel de progrès certain. Esprit très ouvert.

Attrait pour le commandement, s'impose très facilement.

Bon.

Bonne maîtrise dans l'exécution des techniques apprises.

Bonne santé, bonne résistance physique.

Assidu, consciencieux, respecte les ordres avec discipline.

Grande attention portée à autrui, dépassement des intérêts personnels.

Efficient, productif, termine le travail de manière satisfaisante.

Forte motivation militaire et bonne motivation technique ou forte motivation technique et bonne motivation militaire.

Contrôlé, assez sûr de lui, volonté satisfaisante.

Professionnellement habile, respecte les règles de sécurité, fiable.

Degré de compréhension très élevé, faculté d'adaptation satisfaisante et potentiel de progrès possible. Esprit ouvert.

Attrait pour le commandement, s'impose aisément.

Moyen.

Maîtrise moyenne dans l'exécution des techniques apprises.

Condition physique moyenne, résistance moyenne.

Respecte les ordres sans chercher à en pénétrer l'esprit.

Attention portée à autrui moyenne, conciliateur mais parfois intéressé.

Efficacité et ténacité moyennes, qualité du travail parfois aléatoire.

Motivations militaire et technique moyennes.

Assez contrôlé, émotif parfois, volonté moyenne.

Habileté professionnelle moyenne, respect des règles de sécurité moyenne, assez fiable.

Degré de compréhension moyen, faculté d'adaptation perfectible et potentiel de progrès limité.

Moyennement intéressé par le commandement, s'impose assez facilement.

Passable.

Parfois des difficultés à exécuter les techniques apprises.

Santé moyenne, se fatigue vite.

Tendance à interpréter l'ordre donné.

Attention portée aux autres sporadique, plutôt intéressé.

Plutôt velléitaire, produit peu, rechigne au travail.

Motivation militaire moyenne et motivation technique insuffisante ou motivation technique moyenne et motivation militaire insuffisante.

Hésitant, impulsif, très émotif, volonté faible.

Habileté professionnelle insuffisante, respect des règles de sécurité aléatoire, peu fiable, intempérance parfois.

Degré de compréhension et faculté d'adaptation faibles, potentiel de progrès très limité.

Peu intéressé par le commandement, difficultés à s'imposer.

Insuffisant.

Incapable d'exécuter les techniques apprises.

Santé fragile, se fatigue très vite.

Négligent, peu discipliné, critique les ordres.

Ne se soucie pas des autres, agit avec intérêt.

Velléitaire, improductif, ne termine pas la tâche.

Motivations militaire et technique insuffisantes.

Très instable, impulsif, très émotif, volonté très faible.

Demande une surveillance constante, maladroit, peu fiable, intempérance certaine.

En difficulté de compréhension, adaptation et potentiel de progrès incertains.

Refus du commandement, n'est pas apte à diriger.

 

APPENDICE IV.O. Feuille individuelle de résultats.

Figure 1. Feuille individuelle de résultats.

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ANNEXE V. Liste des diplômes admis en équivalence du certificat technique élémentaire.

Nature des filières du domaine « santé ». CTE.Formation.Code métier (1).
Catégorie.Exemple.

Santé.

CTE « conducteur ambulancier ».

Certificat de capacité d'ambulancier.

Ambulancier.

311 u.

(1) Nomenclature des spécialités de formation (décret n94-522 du 21 juin 1994, JO du 26, p. 9273, n.i. BO).

 

ANNEXE VI. Documentation à utiliser pour la conduite de l'instruction.

1 Documents toutes armes.

Référence.

Titre.

TTA 101.

Règlement de discipline générale.

TTA 101 bis.

Instruction sur la formation militaire générale.

TTA 102.

Règlement du service intérieur.

TTA 103.

Règlement sur le service de garnison.

TTA 104.

Règlement de l'ordre serré et des prises d'armes.

TTA 105.

Règlement de service en campagne.

TTA 116/1.

Mémento sur les mesures de sécurité applicables dans l'armée de terre.

TTA 119/1.

Notice sur la prévention et la lutte contre l'incendie (tome 1).

TTA 122.

L'action du commandement dans la maîtrise du stress.

TTA 150.

Manuel du sous-officier.

TTA 153.

Manuel de mise en œuvre du processus des missions globales.

TTA 166.

Manuel à l'usage des forces employées outre-mer.

TTA 190.

Manuel de secourisme.

TTA 193.

Manuel de pédagogie militaire.

TTA 203.

Manuel d'instruction du tir aux armes légères.

TTA 207.

Règlement sur les mesures de sécurité.

TTA 601.

Manuel de défense NBC (tome 1).

TTA 628.

Mémento de défense NBC.

TTA 704.

Règlement sur les opérations de déminage.

 

2 Documents spécifiques au domaine concerné.

Décret 91-834 du 30 août 1991 (BOC, 1992, p. 2213) modifié.

Décret 97-48 du 20 janvier 1997 (BOC, p. 1370).

Arrêté 21 mars 1989 (JO du 3 mai, p. 5665 ; n.i. BO) modifié.

Arrêté du 08 novembre 1991 (BOC, 1992, p. 2216 ) modifié.

Instruction 1846 /DEF/EMAT/PRH/DS 2939 /DEF/EMAT/LOG/SAN du 16 novembre 1999 (BOC, p. 5205).

3 Documents divers.

Manuel de la pratique des activités physiques et sportives (tomes 1 et 2, CSM, novembre 1989).

Manuels d'éducation civique (notamment « réflexions sur la défense »).

Manuel sur le droit de la guerre pour les forces armées (Frédéric de Mulinen, CICR, 1989).

Droit de la guerre (CICR, 1991).

Notice sur la pédagogie audiovisuelle dans l'armée de terre.

Documentation de la délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD).

Recueil de savoir-faire crises (CoFAT, juillet 1993).

Directive pour l'instruction sur les mines, les pièges et autres dispositifs (lettre n30/DEF/EMAT/BPO/EMP/65/CD du 4 février 1997, n.i. BO).

L'exercice du métier des armes dans l'armée de terre, Fondements et principes, janvier 1999.

Guide à l'usage des cadres de contact pour le commandement des EVAT (CoFAT, édition 2000).

Directive relative aux comportements dans l'armée de terre (n4496/DEF/EMAT/CAB/G du 28 juin 1999, n.i. BO).

Directive relative à la formation militaire générale, mars 2001.

Guide pour l'enseignement des « principes de l'exercice du métier des armes » et du « code du soldat ».