INSTRUCTION N° 3335/DEF/EMAA/B/EMP/ADJ relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers du personnel non navigant.
Abrogé le 21 juillet 2015 par : INSTRUCTION N° 201505/DEF/CEMAA portant abrogation de textes. Du 14 juin 2004NOR D E F L 0 4 5 1 4 9 9 J
1. Instruction professionnelle des sous-officiers du personnel non navigant.
1.1. Place de l'instruction professionnelle dans le cadre général de la formation des sous-officiers de l'armée de l'air.
La formation des sous-officiers doit leur conférer l'aptitude à exécuter leurs tâches et à s'adapter à leur différents emplois.
L'instruction professionnelle constitue l'un des volets de cette formation. Elle a pour objectif l'acquisition et l'entretien des connaissances nécessaires à l'exercice de leurs fonctions aux différents niveaux de responsabilité de leur carrière professionnelle.
L'objectif à atteindre est une amélioration de la compétence collective et donc de l'efficacité globale de l'armée de l'air.
1.2. Les différentes phases de l'instruction professionnelle des sous-officiers.
L'instruction professionnelle des sous-officiers est assurée :
par les écoles qui dispensent les connaissances théoriques et pratiques de base dans chaque spécialité et assurent l'enseignement de perfectionnement ;
par les centres spécialisés de formation sur les matériels en service [ensembles mobiles d'instruction (EMI), ensembles équipes techniques et instruction spécialisée (EETIS), etc.] pour la formation spécialisée des sous-officiers sur les matériels en service ;
par les unités pour les compléments pratiques, théoriques et réglementaires indispensables à l'exécution des tâches constitutives de leur poste de travail.
Les conditions dans lesquelles se déroule l'instruction professionnelle, en école, EMI, EETIS ou autres centres spécialisés de formation, sont précisées par des directives particulières.
Les présentes directives concernent exclusivement l'instruction professionnelle en unité.
Cependant, afin d'assurer une instruction adaptée aux exigences des commandements d'emploi et à la spécificité de certaines spécialités, les commandements, directions ou états-majors définissent si nécessaires, les directives particulières d'instruction complétant [cas des consignes permanentes d'instruction (CPI)] les présentes directives. Les organismes chargés d'élaborer ces directives (particulières ou permanentes) sont précisés dans l'annexe I.
1.3. Buts de l'instruction professionnelle en unité.
L'instruction professionnelle en unité a pour fins :
de compléter essentiellement sur le plan pratique mais aussi si besoin, sur les plans théorique et réglementaire, les connaissances acquises dans les centres de formation (écoles, centres spécialisés de formation,…) afin de conférer aux sous-officiers l'aptitude à tenir leur poste ;
d'atteindre et de maintenir un niveau de compétence globale optimal dans chacune des missions élémentaires de l'unité ;
d'améliorer progressivement le niveau de qualification individuelle ;
de développer l'efficience de chaque élément en recherchant la sécurité, l'économie, la qualité et la productivité.
2. Caractéristiques de l'instruction professionnelle en unité.
2.1.
L'instruction professionnelle en unité doit être essentiellement centrée sur la mise en application pratique des enseignements de chaque spécialité (ce qui peut inclure des remises en mémoire de textes réglementaire) et sur l'exécution quotidienne d'actes professionnels dans chaque spécialité.
2.2.
Elle est adaptée au différentes catégories de personnel et aux niveaux de qualification détenus :
niveau certifié élémentaire et breveté élémentaire ;
personnel confirmé mais non qualifié sur les tâches constitutives des postes occupés ;
personnel confirmé et qualifié sur les tâches constitutives des postes occupés.
2.3.
L'instruction intègre de manière systématique le retour d'expérience des opérations de surveillance, audit ou vérification, des incidents (défaillances systèmes, …) et, pour les sous-officiers mécaniciens, des contrôles d'exécution des opérations de maintenance.
2.4.
Pour toutes les spécialités, elle doit prendre en compte, d'une manière générale, les conséquences des évolutions de la documentation, des textes réglementaires, des procédures, des directives et, pour les spécialités techniques, les répercussions des événements marquants de la vie du matériel (modifications, …).
2.5.
Dans certaines spécialités telles que la spécialité 31xx renseignement, l'instruction doit prendre en compte le besoin d'évoluer du niveau de technicien spécialisé dans un domaine particulier à celui de généraliste ayant une ouverture suffisante sur les domaines complémentaires. Ce besoin concerne notamment le personnel déjà confirmé et qualifié sur les tâches constitutives des postes occupés [cf. point 2.2 niveau brevet supérieur (BS)].
3. Modalités d'application.
L' instruction professionnelle en unité comporte trois aspects :
la préparation des actes professionnels qui consiste à réunir les moyens et conditions nécessaires à leur exécution ;
l'exécution de ces actes ;
la traçabilité qui permet le contrôle de l'instruction reçue.
Elle est décomposée en deux phases :
une phase initiale d'instruction destinée à acquérir les connaissances pratiques, théoriques et réglementaires liées à la réalisation de ce actes professionnels ;
une phase d'entretien et de perfectionnement lorsque cette connaissance est acquise.
3.1. Phase initiale d'instruction.
3.1.1. Principe du parrainage.
Cette phase consiste à faire parrainer le nouvel affecté par un sous-officier qualifié sur le poste afin de lui transmettre par des répétitions successives le savoir-faire correspondant à chaque opération ou tâche qu'il devra effectuer.
3.1.2. Choix du parrain et du parrain suppléant.
Il s'agit, selon les spécialités, d'un sous-officier expérimenté, cadre de maîtrise (CM), breveté supérieur (BS), breveté élémentaire (BE) ancien, choisi en raison de sa compétence professionnelle mais aussi de ses qualités humaines et militaires.
Le parrain (et le parrain suppléant) est désigné, sur proposition du chef de service, par le commandant d'unité ou un officier désigné parce dernier.
3.1.3. Rôle du parrain et du parrain suppléant.
Le parrain est chargé d'expliquer, de démontrer, de faire exécuter et de contrôler (1) chaque opération ou tâche qui sera confiée au nouveau spécialiste.
Dans son rôle d'instructeur, le parrain doit veiller en particulier aux aspects de sécurité (du travail, des vols, …), de rapidité et de qualité du service ainsi que d'économie des ressources.
Le parrain doit se référer sans cesse à la documentation réglementaire (cf. point 3.4.2) par souci d'harmonisation entre les différents parrains.
L'action du parrain est permanente. Il doit être consulté à l'occasion de la notation annuelle ou lors des propositions d'attribution ou de report d'attribution du brevet élémentaire.
3.1.4. Déroulement du parrainage.
3.1.4.1. Personnel non breveté.
Le parrainage doit comporter deux étapes :
la première d'une durée n'excédant pas six mois doit permettre de juger l'aptitude de l'intéressé en vue de l'homologation de son brevet élémentaire ;
la seconde, dont la durée est variable selon la spécialité ou le poste occupé, a pour objectif de confirmer le jeune breveté dans son emploi.
Le programme type de parrainage est arrêté par le chef de soutien ou le commandant d'unité pour chaque spécialité et type de poste. Un dossier de parrainage permet de suivre la progression du spécialiste.
Ce document, dont le modèle est donné en annexe II, comporte le répertoire des opérations ou tâches que le parrain doit enseigner jusqu'à l'obtention d'une exécution autonome satisfaisante par le filleul.
Chaque tâche prévue doit d'abord être étudiée dans la documentation puis réalisée par étapes successives :
exécution(s) en double ;
exécution(s) sous la surveillance du parrain ;
exécution totalement autonome : « lâcher » définitif sur l'opération.
Le suivi de la progression est enregistré sur le dossier de parrainage qui comporte en particulier les décisions de « lâcher » datées et visées par un officier ou le chef de service.
L'homologation du BE ne signifie pas la fin du parrainage (voir début du point 3.1.4.1) et n'impose pas un « lâcher » particulier. Il s'agit, à ce moment du parrainage, de juger les qualités et aptitudes du candidat, non pas son savoir-faire.
Ce dossier est archivé, après clôture, avec le livret professionnel de l'intéressé jusqu'à la réussite aux tests de sélection no 2.
3.1.4.2. Personnel breveté affecté à un nouveau poste de travail.
Il s'agit de sous-officiers déjà confirmés ayant changé d'affectation ou de poste de travail au sein de l'unité ou élargissant leurs compétences (polyvalence).
Ceux-ci, après un stage d'instruction lorsque celui-ci existe (EETIS, EMI ou autre), suivent une phase de parrainage réduite à leur nouveau poste de travail. Le suivi du parrainage est allégé et repose sur la mise à jour du tableau de suivi de qualification affiché dans chaque atelier ou service et dont le modèle est donné en annexe III.
Néanmoins, le sous-officier, nouvellement affecté ou non, ne peut être autorisé à effectuer seul une tâche donnée sans l'avoir exécutée au moins une fois sous contrôle.
Les dates de « lâcher » figurent sur le tableau de suivi de qualification.
3.1.4.3. Fiche individuelle de comportement.
La fiche individuelle de comportement, dont le modèle est fourni en annexe IV, est remplie par le commandant d'unité dans le cas où le parrainage ne se déroule pas normalement et dès que le parrain éprouve des difficultés pour la formation de son filleul (breveté ou non breveté). Elle est adressée au commandement l'emploi du sous-officier concerné pour analyse. S'il apparaît nécessaire d'intervenir soit au niveau des programmes de formation en école, soit au niveau du recrutement pour corriger d'éventuelles carences répétitives, la fiche de comportement sera transmise, par le commande-ment d'emploi, au département E 3 activités, centre de mise en oeuvre (CMO), personnel non navigant (PNN) du commandement des écoles de l'armée de l'air (CEAA).
Si la procédure concerne un certifié élémentaire, la fiche de comportement est accompagnée d'une copie du dossier de parrainage.
3.1.4.4. Cas particulier du personnel affecté dans un des services de soutien des sites isolés.
Lors de la première phase du parrainage d'une durée de six mois, le personnel affecté en petit nombre dans les services de soutien des sites isolés effectue deux détachements n'excédant pas un mois (en milieu et en fin de phase initiale d'instruction) dans l'unité de la base support traitant du même domaine d'activités. La durée de ces périodes doit être adaptée à la complexité des matériels, des installations con-cernées ou des postes occupés.
3.1.4.5. Cas particulier des spécialités très faible-ment représentées au sein d'une unité.
La procédure décrite au point peut s'appliquer aux spécialités très faiblement représentées au sein de certaines unités et le détachement s'effectuer dans une unité de la base ou du commandement d'appartenance.
3.2. L'instruction d'entretien et de perfectionnement.
3.2.1. Généralités.
L'IEP doit rendre l'unité capable d'assurer ses missions, maintenir la compétence acquise et améliorer la qualité du service rendu. Elle doit être conçue dans l'optique d'une capacité globale, sans rechercher systématiquement la compétence de chaque individu dans toutes les tâches dévolues à sa spécialité.
Il convient de trouver le compromis entre la recherche de la polyvalence, facteur de souplesse et d'économie, et la nécessaire spécialisation.
La mission de chaque service de l'unité est décomposée en tâches élémentaires.
Pour un certain nombre d'entre elles, la polyvalence du personnel doit être totale : l'objectif à viser est d'instruire sur ces tâches la totalité du personnel du service.
Pour d'autres, l'objectif limité à une fraction déterminée du personnel sera fixé par le commandant d'unité sur proposition du chef de service.
3.2.2. Programme et suivi de l'instruction.
Un tableau de suivi et de contrôle de la qualification et de suivi des stages, conformes à l'annexe III, est affiché dans chaque atelier ou service de l'unité et mis à jour par le chef d'atelier ou de service. Cet indicateur permet de connaître :
la compétence de chaque spécialiste dans chacune des tâches élémentaires ;
la compétence globale de l'atelier ou service dans chacune de ces tâches ;
un bilan individuel et global des stages et des qualifications particulières.
Le tableau comporte pour chaque tâche ou stage l'objectif chiffré de l'effectif à former et le bilan du personnel instruit.
Le contenu du programme de l'IEP est constitué essentiellement par :
les tâches pour lesquelles l'objectif d'instruction n'est pas atteint ;
les tâches ayant fait l'objet de remarques répétées lors des visites de surveillance, des audits, des vérifications ou des contrôles d'exécution des opérations de maintenance ;
pour toutes les spécialités, les conséquences des évolutions de la documentation, des textes réglementaires, des procédures et des directives et, pour les spécialités techniques, les répercussions des événements marquants de la vie du matériel (faits techniques importants, modifications).
Par nature, l'instruction d'entretien et de perfectionnement ne se prête pas à une planification à moyen ou long terme. Il n'y a donc pas lieu d'établir un programme annuel.
En revanche, les points importants susceptibles d'être abordés à l'occasion du « rapport hebdomadaire » (voir cf. point 3.2.3) doivent être portés à la connaissance du personnel concerné (service, atelier voire l'unité dans sa totalité) quelques jours au préalable.
Lorsqu'un spécialiste a atteint, pour une opération, le niveau de qualification requis en cohérence avec l'objectif global de l'atelier ou du service, le maintien de cette qualification est de la responsabilité du chef d'atelier ou de service.
3.2.3. Déroulement de l'instruction.
Le contenu de l'instruction étant défini, son exécution doit être réalisée avec le maximum de souplesse selon les principes suivants :
l'instruction sur les tâches est personnalisée. Elle s'effectue par petits groupes, selon l'opportunité des opérations ou tâches incombant à l'atelier ou au service, sous la direction d'un chef d'équipe. Celles-ci doivent permettre un examen attentif de la documentation, des procédures et de la réglementation en vigueur ;
l'instruction sur les remarques observées au cours des visites de surveillance et des contrôles d'exécution des opérations de maintenance ou sur les événements marquants de la vie du matériel est conduite au profit de tout le service, par le chef de service, au cours d'une séance hebdomadaire d'une durée maximum de trente minutes qui constitue le « rapport hebdomadaire ». Le plan de ce rapport hebdomadaire doit figurer dans un cahier ad hoc. Les tâches ayant fait l'objet d'une séance d'instruction pratique (comme les opérations de maintenance pour les spécialités techniques) devront également figurer dans ce cahier. Ce cahier est signé par tous les participants à l'issue du rapport ou de la séance. Il est signé mensuellement par le commandant d'unité ;
s'agissant du personnel affecté en petit nombre dans les services de soutien des sites isolés ou de spécialités très faiblement représentées au sein d'une unité, l'instruction d'entretien et de perfectionnement est complétée sous la forme de périodes organisées au sein de l'unité de la base support traitant du même domaine d'activités et selon une fréquence trimestrielle.
3.3. L'instruction de promotion.
La préparation des examens de sélection S 2 et S 3 repose essentiellement sur le travail personnel des intéressés.
Toutefois, sous réserve que les charges des unités le permettent, le chef de soutien (ou le commandant d'unité) peut organiser des cours de préparation à ces sélections destinés à renforcer les connaissances des candidats et mieux les préparer au rôle de chef d'équipe, d'atelier, de service…
3.4. Moyens d'instruction.
3.4.1. Locaux.
Un nombre suffisant de locaux aménagés doit permettre sur chaque base d'organiser les rapports hebdomadaires et les briefings divers.
3.4.2. Documentation.
L'accès à une documentation de qualité conditionne la valeur de l'instruction.
Les unités doivent disposer :
de l'ensemble des textes réglementaires (collections de bulletins officiels, instructions, directives,…) ;
de la bibliothèque technique, opérationnelle et réglementaire qui rassemble la collection de référence relative aux matériels en service sur la base ;
de la bibliothèque d'instruction de la base qui rassemble en particulier la collection complète, à jour, et en nombre suffisant, des manuels et autres supports élaborés et diffusés par les écoles.
En outre, pour les spécialités techniques, chaque atelier doit disposer de dossiers techniques, classés de préférence par organe ou équipement, rassemblant toutes les informations relatives à la maintenance et la vie du matériel (notes techniques, fiches de modification, résultats d'examens techniques, directives particulières, etc.).
3.5. Responsabilités.
3.5.1. Rôle de la base aérienne.
Le commandant de la base aérienne est responsable, en tant que directeur de l'instruction, de l'instruction professionnelle devant l'état-major de l'armée de l'air (EMAA), les directions, les commandements et la région aérienne dont il dépend. Il est chargé de l'application des présentes directives et peut déléguer cette fonction au commandant en second et adjoint forces.
Des directives annuelles d'instruction, déclinant les directives de l'EMAA, des directions, des commandements et de la région aérienne, sont élaborées au niveau de la base aérienne.
Les chefs de soutien sont directement responsables :
du contrôle de l'instruction du personnel, exercé dans les domaines relevant de leur compétence ;
de l'organisation éventuelle et de l'animation de l'instruction de promotion ;
du regroupement des sous-officiers d'une même spécialité lorsque ces derniers sont affectés en petit nombre dans plusieurs unités différentes ou sur des sites isolés.
Le contrôle procède avant tout de vérifications sur place. Les comptes rendus et tableaux de suivi autres que ceux précédemment définis sont à proscrire et à remplacer par des visites régulières de surveillance.
Le commandant d'unité est responsable devant le commandant de la base aérienne de l'instruction professionnelle du personnel placé sous ses ordres.
À cet effet, il organise l'instruction au sein de son unité et en contrôle l'exécution. Une note d'organisation n'est rédigée que si l'unité présente des caractéristiques particulières au plan de l'instruction.
Plus particulièrement il s'assure :
de l'emploi rationnel de son personnel ;
de la planification de la progression professionnelle ;
du niveau optimal de compétence de chacun de ses services ;
du choix des instructeurs et parrains ;
de la qualité et de la densité de l'instruction ;
de l'action de l'encadrement en matière d'instruction (officiers, chefs d'atelier, chefs de service, chefs d'équipes, parrains, instructeurs) qui doit constituer un élément d'appréciation pour la notation des intéressés ;
du suivi de l'instruction qui doit être limité au strict nécessaire.
L'action de contrôle du commandant d'unité s'exerce essentiellement sous la forme de vérifications sur place de la réalité de l'instruction et de la qualité de ses résultats et ne donne pas lieu à compte rendu.
Cadre de contact par excellence, le chef de service est le conseiller du commandement en matière de progression professionnelle du personnel dont il a la charge. S'il intervient directement dans la désignation du parrain, il en est aussi le conseiller tout au long du parrainage. Il veille à ce que le parrain garde toute son efficacité dans la durée, en particulier en suivant l'évolution des rapports humains avec le filleul. Il donne son avis pour l'attribution du brevet élémentaire et la fin du parrainage.
3.5.2. Rôle des commandements, des directions et des régions aériennes.
Les commandements, les directions et les régions aériennes sont chargés de compléter les présentes directives en fonction de la spécificité de leur mission, tout en cherchant à éviter les redondances et les suivis inutiles.
En outre, ces organismes s'attachent à contrôler le niveau effectif d'instruction professionnelle des sous-officiers dans le cadre des visites de surveillance des unités.
4. Texte abrogé.
L' instruction 3335 /DEF/EMAA/3/OPS/INS du 27 octobre 1989 relative à l'instruction professionnelle en unité des sous-officiers mécaniciens est abrogée.
Pour la ministre de la défense et par délégation :
Le général, major général de l'armée de l'air,
Patrick THOUVEREZ.
Annexes
ANNEXE I. Organismes chargés d'élaborer les directives particulières d'instruction.
Spécialités. | Organismes. |
---|---|
21xx 22xx 23xx 24xx 25xx | Commandements d'appartenance. |
26xx | CFPSAA (1). |
27xx | DCMAA (2). |
31xx | CFAC (3) en concertation avec le CDAOA (4). |
321x 322x | CASSIC (5) en concertation avec le CDAOA. |
325x | EMAA. |
326x | Commandements d'appartenance. |
33xx | CASSIC. |
341x | CFPSAA. |
342x | CASSIC en concertation avec le CDAOA. |
351x | EMAA/INFRA. |
36xx | DCCA (6) en concertation avec la DPMAA (7). |
364x | EMAA/CIGAA (8). |
372x | EMAA/SALCAM (9). |
38xx | DCCA. |
41xx 42xx | DCCA. |
57xx | DCSSA (10). |
7xxx | Commandements d'appartenance. |
(1) Commandement des forces de protection et de sécurité de l'armée de l'air. (2) Direction centrale du matériel de l'armée de l'air. (3) Commandement de la force aérienne de combat. (4) Commandement de défense aérienne et des opérations aériennes. (5) Commandement air des systèmes de surveillance, d'information et de communications. (6) Direction centrale du commissariat de l'air. (7) Direction du personnel militaire de l'armée de l'air. (8) Centre informatique de gestion de l'armée de l'air. (9) Section air de liaison et de coordination auprès de Météo France. (10) Direction centrale du service de santé des armées. |
ANNEXE II. Dossier de parrainage.
Figure 1. Dossier de parrainage.
ANNEXE III. Tableau
1 But.
Le tableau à double entrée tel que celui donné ci-après est un indicateur permettant de connaître à tout instant :
l'acquis pratique et théorique et le degré de compétence de chacun des spécialistes d'un atelier ou service dans les domaines et sur les matériels dont l'atelier ou le service a la responsabilité ;
le degré de préparation de l'atelier ou du service par comparaison entre le nombre de personnels qualifiés et les objectifs fixés par le responsable de l'unité.
2 Description et emploi.
Le tableau de progression doit être affiché dans chaque atelier ou service. Il est de format libre. Il est constitué de deux parties : suivi et contrôle de la qualification pratique, suivi des stages.
2.1
Dans les colonnes verticales sont portés :
Les différentes opérations ou fonctions élémentaires.
Définies par type de matériel ou par poste de travail, effectuées dans l'atelier ou le service. Ce découpage, élaboré par le chef de service, doit être déduit de la mission de l'unité. Il est approuvé par le commandant d'unité (1).
Les différents stages.
Ressortissant au domaine de responsabilité du service.
2.2
Sur les lignes horizontales sont portés :
Les noms et spécialités de tout le personnel.
En regard de chacun est mentionné :
dans la première partie, le niveau de qualification pratique acquis dans chacune des opérations (selon le code figurant en bas du tableau), la date de l'évaluation ou du lâcher du sous-officier sur l'opération ;
dans la deuxième partie, les dates de réalisation des stages (quand l'intéressé ne remplit pas les conditions requises pour accéder au stage, la case est hachurée).
Les bilans de la qualification pratique et des stages.
Nombre de spécialistes confirmés (voir symbole dans la présentation du dossier individuel dans l'annexe II) dans chaque opération et quantité de personnels instruits par type de stage.
Les objectifs à atteindre.
Pour remplir la mission qui lui est impartie, chaque service doit avoir un nombre optimum de personnels formés à chaque tâche, poste de travail ou sur chaque matériel. Il n'est pas nécessaire que tous les spécialistes soient qualifiés dans tous les domaines pour que ce but soit atteint.
Il appartient au responsable de l'unité de déterminer dans chacun des services, l'effectif nécessaire et suffisant par type d'opération et par stage. Ceci représente un objectif à atteindre pour que le service sache faire face aux différents travaux dont il a la charge.
La comparaison entre ces objectifs et le bilan de qualification du personnel permet de connaître le degré de qualification du service et d'en déduire le plan de progression du service et les programmes d'instruction correspondants.
Figure 2. Suivi et contrôle de la qualification pratique.
Table 1. Suivi des stages.
Stage 1. | Stage 2. | Stage 3. | Stage 4. | Etc. |
---|---|---|---|---|
2 mars 2000. | 1er février 2001. | |||
3 juin 2000. | ||||
1 | 1 | 1 | ||
4 | 2 | 5 |
ANNEXE IV. Fiche individuelle de comportement.
Figure 3. Fiche individuelle de comportement.