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Archivé DIRECTION CENTRALE DU COMMISSARIAT DE L'ARMÉE DE TERRE : Sous-Direction approvisionnements ; Bureau réglementation approvisionnements

INSTRUCTION PROVISOIRE N° 10108/DEF/DCCAT/AP/RA relative au système intégré fonctionnel, administratif et logistique (SIFAL), branche d'activité « vivres ».

Abrogé le 04 juillet 2014 par : INSTRUCTION N° 4129/DEF/DCSCA/SD_REJ/BREG portant abrogation de textes. Du 01 juin 1984
NOR

Précédent modificatif :  Instruction n° 10208/DEF/DCCAT/AP/RA du 5 octobre 1984 (BOC, p. 5839). , Instruction n° 10121/DEF/DCCAT/AP/RA du 1er juillet 1986 (BOC, p. 4015). , Instruction n° 10019/DEF/DCCAT/AP/RA du 19 janvier 1987 (BOC, p. 255).

Pièce(s) jointe(s) :     Neuf annexes.
    Vingt-six appendices.

Texte(s) abrogé(s) :

Voir paragraphe VI.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  540-0.8.

Référence de publication : BOC, 1984, p. 4369.

PREMIÈRE PARTIE.

 

LE NIVEAU LOCAL.

Note liminaire. – Dans le corps de l'instruction, dès lors que la mention « principal » n'est pas précisée pour qualifier l'établissement, les dispositions s'appliquent indifféremment aux établissements principaux et annexes.

1. L'organisation de la gestion des approvisionnements au niveau local.

1.1. La mise à disposition de moyens informatiques.

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

L'introduction de moyens informatiques dans les établissements principaux et annexes n'apporte pas de bouleversements majeurs de leur organisation. Cependant celle-ci doit être adaptée aux conditions d'emploi de l'informatique notamment sur le plan des méthodes de distributions (circulation du bon de commande, définition de la quinzaine...).

Suivant leur taille, les établissements sont équipés d'une ou deux consoles. Dans cette dernière hypothèse, la console supplémentaire est affectée, à titre principal, au traitement des distributions. En cas d'attribution d'une console unique, le chef d'établissement précise les conditions d'utilisation de la console par ses personnels.

Le SIFAL vivres intègre verticalement toutes les données relatives aux vivres. Le traitement des informations s'effectue à trois niveaux, local, régional, national, reliés entre eux par un réseau de transmission de données : le TRANSPAC. Dans l'attente de leur connexion à ce réseau, les ordinateurs des établissements fonctionnent « en local ». Les mises à jour, la saisie et le traitement des données s'opèrent sans contrainte. Il en sera de même après mise en place du TRANSPAC sous la réserve ci-après. Deux opérations de sens contraires s'imposeront à l'établissement :

  • la « descente » des mouvements de mise à jour des catalogues de base, des ordres centraux et régionaux mémorisés dans les fichiers du centre de traitement de l'information régional (C.T.I.R.) vers l'établissement d'une part ;

  • la « remontée » des informations locales (envoi des informations sur les mouvements du stock) pour mise à jour des fichiers régional puis national d'autre part.

Ce qui implique à terme la suppression du D 10 et de l'envoi de tous les documents de saisie à la section informatique régionale.

1.2. L'organisation des rapports entre l'établissement principal et les établissements annexes.

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Les rapports entre l'établissement principal et ses annexes ne changent pas de nature mais varient dans leur forme. Leur caractéristique essentielle est la dépendance hiérarchique des annexes vis-à-vis de l'établissement principal.

Sur le plan financier, la centralisation des comptes par le chef d'établissement principal en tant que sous-régisseur du compte spécial des subsistances s'impose, le chef d'établissement annexe n'a en droit aucune personnalité financière dans ses rapports avec le compte spécial des subsistances militaires (C.S.S.M.).

Sur le plan matières, il n'y a plus centralisation des comptes à l'établissement principal. Le chef d'établissement principal dans le cadre de son pouvoir hiérarchique engage néanmoins sa responsabilité disciplinaire pour défaut de surveillance de l'établissement annexe.

Il est rappelé que la responsabilité pécuniaire, sauf cas de faute personnelle, ne peut être engagée que pour les officiers assurant la garde et le stockage de matériels en approvisionnement, c'est-à-dire constitués détenteurs dépositaires. La responsabilité, à ce titre d'un officier chef d'établissement annexe est donc directement engagé. N'assurant pas la garde et le stockage des matériels stockés dans les annexes, le chef d'établissement principal n'assume pas la responsabilité attachée à la qualité de détenteur dépositaire.

1.3. Le champ d'activité du SIFAL « vivres » et l'organisation comptable connexe.

1.3.1. Domaine couvert par le SIFAL « vivres ».

Le SIFAL « vivres » couvre la totalité des articles ressortissant à la branche d'activité « vivres » et figurant à la nomenclature. Il s'ensuit que les documents afférents à la comptabilité SIFAL ne peuvent et ne doivent comporter que des articles suivis par le SIFAL.

1.3.2. Degré du suivi des articles.

(Modifié : instruction du 05/10/1984 et complété : instruction du 19/01/1987.)

Le SIFAL permet le suivi comptable et statistique des articles. Il donne en permanence et pour chaque article, sa quantité, son ancienneté, sa position administrative et sa répartition géographique entre les divers dépôts ou centres de distribution. Il délivre à la demande des statistiques sur le niveau des stocks, les consommations, la clientèle, etc.

À compter du 1er janvier 1987 le critère de date limite d'utilisation optimale (D.L.U.O.) ou de date limite de consommation (D.L.C.) se substitue à celui d'ancienneté selon les modalités définies dans la lettre no 5095/DEF/DCCAT/AP/CI du 25 novembre 1986 (n.i. BO).

1.3.3. L'organisation comptable connexe.

Les articles sont, le cas échéant, suivis dans des dépôts par l'ordinateur, selon leur position géographique (centre de distribution) ou leur destination (mobilisation). Les articles figurant dans ces dépôts particuliers figurent à l'inventaire général de l'établissement mais ne sont pas pris en compte dans le calcul du disponible (distribution) effectué par l'ordinateur.

1.3.3.1. Exceptions.
Modifié : instructions du 05/10/2005 et du 01/07/1986.)

Les magasins libres-services.

Le libre-service peut être suivi comme un dépôt qui constitue alors l'avance de marchandises consentie au libre-service. Cette procédure améliore le suivi comptable et exclut les articles en dépôt au livre-service, du calcul du disponible à l'établissement.

L'automatisation du livre-service permet par une seule saisie de réintégrer en fin de semaine les quantités vendues dans le stock disponible de l'établissement, puis d'exécuter les sorties correspondantes et de procéder au ravitaillement du dépôt.

Les recettes du magasin, accompagnées des bandes de caisses enregistreuses, sont remises journellement, contre reçu, au poste « caisse ». Les distributions sont mesurées par différence d'inventaires à l'ouverture et à la fermeture hebdomadaire du magasin. Chaque différence d'inventaires est prise en compte comme une commande client à l'entrée dans la comptabilité de l'établissement.

1.3.3.2. Les dépôts.
  • a).  Les dépôts « mobilisation ».

    Par dépôts « mobilisation », il faut entendre l'immobilisation de stocks, pour la mobilisation exclusivement et quel que soit leur lieu d'implantation. En l'état actuel des positions administratives disponibles, ils ne doivent comporter des articles de position 510 qu'à titre exceptionnel.

    L'inventaire comptable de ces dépôts par articles est tenu séparément par l'ordinateur. Les mouvements qui les affectent se limitent aux ordres de mouvement internes (O.M). Ils sont exclus des statistiques.

  • b).  Le dépôt « attente ».

    La création d'un dépôt « attente » peut être envisagée pour la saisie, au jour le jour, des pertes résultant de l'exécution normale du service. Ce dépôt reçoit alors chaque jour par O.M., les articles avariés, perdus ou manquants résultant de l'exécution normale du service. En fin de quinzaine, il est apuré en même temps que l'ordre mouvement « pertes par déchets » est saisi.

  • c).  Les centres de distribution.

    Les centres de distribution sont des dépôts géographiquement éloignés de l'établissement et destinés à l'approvisionnement courant des parties prenantes. Ils sont placés, au plan comptable, sous la responsabilité du chef d'établissement et sont suivis en informatique comme un dépôt « mobilisation ». Leurs distributions sont enregistrées dans les mêmes conditions que celles du magasin libre-service après avoir été préalablement réintégrées dans le stock à l'établissement.

    Les centres de distribution ne doivent pas être confondus avec les dépôts de vivres constitués par les formations et placés sous leur seule responsabilité.

  • d).  Les dépôts chez les prestataires de service (ex. entrepôt frigorifique).

    Les prestataires de service peuvent être appelés à entretenir des dépôts. Ces dépôts sont suivis par l'ordinateur comme les dépôts mobilisation. Les mouvements qui les affectent sont enregistrés après translation dans l'inventaire du stock à l'établissement.

2. La comptabilité.

2.1. Généralité.

2.1.1. Principes.

2.1.1.1. Globalité.

La comptabilité des articles pris en compte par l'ordinateur est entièrement automatisée. Il en résulte une déconnexion corrélative de la comptabilité traditionnelle tenue à l'établissement, et la suppression des écritures manuelles. Les fiches d'identification de lots sont en tout état de cause maintenues.

2.1.1.2. Régularité.

Un contrôle de vraisemblance des opérations est effectué sous forme de saisie contrôlée par l'ordinateur. Toutes les modifications portant sur la facturation des commandes entraînent une mémorisation et peuvent être éditées à l'aide d'un mot de passe (connu du chef d'établissement et de l'autorité de surveillance), sur leur demande. Les régularisations n'ayant qu'une incidence financière ne peuvent être régularisées que manuellement et sont appuyées de toutes justifications nécessaires. Toutes les informations saisies doivent nécessairement être validées. Ainsi, lorsqu'une erreur est constatée sur une facture déjà réglée, y-a-t-il lieu de procéder à une régularisation.

2.1.1.3. Instantanéité.

Bien que la « mise à jour » des fichiers inventaires n'interviennent généralement qu'en fin de journée, l'ordinateur procède à une prise en compte immédiate des commandes par hypothèque des quantités à mouvementer. L'opérateur a donc, lors de la saisie des commandes, une connaissance permanente du disponible. Les échelons régionaux sont informés au jour le jour de l'évolution des stocks.

2.1.2. Les supports à valeur comptable

(cf. annexe 8).

2.1.2.1. L'inventaire.

Tenu par l'ordinateur, il peut être visualisé et édité à la demande. Il se compose de 2 produits :

  • l'inventaire du stock qui donne la ventilation de la totalité des stocks par article, ancienneté et position administrative ;

  • l'état comparatif des stocks par dépôt qui fait apparaître le détail des articles stockés dans chaque dépôt par ancienneté et position administrative.

L'inventaire du stock et édité automatiquement à chaque changement de millésime. Il est conservé cinq ans à l'établissement. Il est décompté en valeur au prix de cession.

L'inventaire du stock et l'état comparatif sont mis à jour quotidiennement en même temps qu'est édité le journal des mouvements.

2.1.2.2. Le journal des mouvements.

Édité par l'ordinateur, le journal des mouvements décrit et enregistre chronologiquement, dans une série annuelle de 0001 à 9999, tous les ordres de mouvements validés de la journée. Il porte référence au numéro de la pièce justificative correspondante. Il est édité au minimum une fois par jour, en fin de journée.

Le journal des mouvements est conservé cinq ans à l'établissement. Un historique de 10 000 écritures comptables est conservé en machine pour permettre des recherches analytiques sur un code article dans l'ordre : dernière écriture passée, première sortie. Au-delà de ces 10 000 écritures, es recherches s'opèrent, pour chaque mouvement, au sein du journal.

2.1.2.3. Les pièces justificatives

(cf annexe 5).

Tout mouvement qui entraîne une modification des stocks de l'établissement est appuyé d'une pièce justificative, à l'exception de ceux modifiant la répartition des produits entre les dépôts ou de ceux découlant d'opérations de transformation suivies sous une autre forme comptable (ex. registre de panification, torréfaction, comptabilité de travaux...).

Toutefois, les mouvements consécutifs aux ordres « F.G. » ne sont pas appuyés de pièces justificatives. L'exécution de ces mouvements, notamment la correspondance entre les quantités expédiées et reçues, fait l'objet d'un traitement national et est suivie par l'autorité émettrice de l'ordre (direction régionale du commissariat de l'armée de terre, commissariat technique régional, DIR.C.A.T./C.T.R. ; direction centrale du commissariat de l'armée de terre, D.C.C.A.T.). Il est fait exception à cette dérogation pour les expéditions, au profit des parties prenantes, dont le règlement intervient à l'administration centrale et pour lesquelles une facture est toujours éditée et prise en charge par le concessionnaire.

Dans tous les autres cas, les pièces justificatives sont constituées soit de factures, soit de documents authentiques attestant la réalité du mouvement.

Les pièces justificatives, quelle que soit leur origine, reçoivent le même numéro d'enregistrement que l'ordre de mouvement correspondant. Cette numérotation est effectuée automatiquement, dans une série annuelle, pour les pièces justificatives éditées par l'ordinateur. Elle est contrôlée à la saisie du mouvement. L'accès au programme est en effet subordonné à la chronologie de l'enregistrement.

Le numéro de l'ordre de mouvement correspondant est porté manuellement, après recherche dans l'historique des mouvements (exceptionnellement au journal des mouvements), sur les autres pièces justificatives.

Les pièces justificatives sont enliassées dans un répertoire suivant l'ordre chronologique et conservées cinq ans à l'établissement.

2.1.3. La mise à jour des données de base.

Pour la mise en œuvre du traitement en local les personnels veillent eux-mêmes au bon entretien des informations de base sur les tables et catalogues. Ces différentes mises à jour visent à assurer une « saisie contrôlée » optimale des mouvements comptables. Ces opérations sont effectuées dans les conditions ci-après :

2.1.3.1. En local.
2.1.3.1.1. Prix.

Les modifications de prix entrent en vigueur le premier jour de la quinzaine qui suit leur notification (soit le 1er ou le 16 du mois). Pour éviter une charge de saisie momentanément trop lourde, elles peuvent être présaisies puis validées seulement au jour fixé.

Les rappels par suite de modifications rétroactives des prix ne sont plus facturés.

L a mise à jour des prix est toujours effectuée en local.

Toute saisie et toute validation doivent être vérifiées immédiatement.

 

2.1.3.1.2. Clients.

L'ordinateur entretient un fichier « clients » où figurent notamment la catégorie et le numéro du client, son adresse, le mode de règlement qui lui est opposable ainsi que la qualité et le nombre de ses ayants droit.

Ce fichier est mis à jour annuellement pour ce qui concerne les effectifs soutenus et chaque fois que nécessaire, à l'occasion des commandes, pour les autres éléments.

2.1.3.1.3. Dépôt.

Le fichier des dépôts est mis à jour par l'établissement en tant que de besoin.

2.1.3.1.4. Image des commandes pour la distribution.
(Modifié : instructions du 05/10/1984 et du 01/07/1986.)

La totalité des articles distribuables doit être, pour un fonctionnement correct de la distribution, connue de l'ordinateur. Celui-ci dispose d'un catalogue des produits dont les bons de commande préimprimés, à la disposition des parties prenantes collectives, sont l'exact reflet. Le catalogue est mis à jour en même temps que les imprimés selon une périodicité fixée par l'administration centrale.

Entre-temps, les établissements doivent compléter l'éventail des articles à traiter par l'ordinateur et éditer les bons de commande correspondants. Cette édition est effectuée par l'ordinateur dans un format identique aux formules préimprimés. Les consommations mensuelles et le seuil de sécurité (cf paragraphe 32 et 33) pourront être saisies à cette occasion de façon à faciliter les visualisations de gestion du stock.

Afin d'optimiser l'utilisation des préimprimés de commande, il sera procédé à une édition régionale des bons par les soins de l'atelier d'impression de l'armée de terre no 4 (A.I.A.T. 4).

Il appartient au C.T.R. en liaison avec un établissement pilote, de reclasser dans l'ordre du code article les nouveaux articles, de supprimer les articles disparus et d'adresser le projet des nouveaux bons à l'A.I.A.T. 4 qui procédera à leur édition.

Pour ce faire, le C.T.R. copie l'application de l'établissement, puis à l'aide de son terminal lance les programmes de suppression et d'insertion dans les bons. Les bons de commande sont revus systématiquement en fin d'année et chaque fois que quinze nouveaux articles, au moins, ont été ajoutés.

2.1.3.2. Suite à raccordement au C.T.I.R.
2.1.3.2.1. Mise à jour des tables et catalogues (codes mouvement, catégories de client, catalogue article, catalogue établissement).
(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Ces opérations sont effectuées par télétransmission. La donnée prix, pour le catalogue article, n'est pas prise en compte sauf en cas de création d'article.

Les modifications au catalogue des articles sont proposées, par la direction régionale du commissariat de l'armée de terre, le 15 de chaque mois, à la sous-direction « approvisionnements » qui, après regroupement, notifie sa décision au C.E.D.I.C.A.T. Celui-ci transmet les modifications aux établissements par télétraitement.

2.1.3.2.2. Descente des ordres avis d'approvisionnement et ordres « F.G. ».
(Modifié : instruction du 01/07/1986.)

Il y a chargement automatique des ordres en local, avec listage des ordres transmis et édition des ordres internes au magasinier. Les liasses « avis d'approvisionnement » et « F.G. » ne sont plus éditées au niveau du centre d'études et de développements informatiques du commissariat de l'armée de terre (C.E.D.I.C.A.T.).

2.2. L'approvisionnement des établissements.

Cette opération consiste en la livraison des articles, par un fournisseur, dans les locaux de l'établissement ou d'un prestataire de services.

La livraison n'implique pas la prise en compte des articles par l'établissement mais leur prise en charge conformément aux dispositions de la lettre no 5113/DEF/DCCAT/AP/CI du 17 décembre 1986 (n.i. BO). La chronologie de prise en compte est la suivante :

2.2.1. Émission de l'avis d'approvisionnement (A.A).

(Complété : instruction du 01/07/1986.)

En local pur, l'ordre est saisi à la console au vu du document papier.

En version « TRANSPAC » il n'y a plus d'édition de liasse mais chargement automatique de l'ordre en local par appel du C.T.I.R.

Cependant lorsque le marché est soldé, un en-tête est édité en local (avec notamment la répartition par ancienneté) et adressé à l'autorité qui suit le marché (D.C.C.A.T. 6 C.T.R.).

Lorsque les quantités réceptionnées sont égales ou supérieures à 95 p. 100 des quantités prévues au programme, ce dernier est soldé automatiquement au niveau informatique supérieur même s'il n'a pas été soldé à l'établissement.

2.2.2. La prise en compte des articles.

(Modifié : instruction du 01/07/1986.)

Les articles sont pris en compte sur le vu du procès-verbal de réception par ordre de mouvement sur A.A. (O.M./A.A.) pour la quantité reçue. Dans le cas où l'établissement a également effectué les prélèvements destinés au laboratoire, il prend en compte la totalité des articles.

Les prélèvements nécessaires à la réception font l'objet des opérations suivantes, selon l'hypothèse retenue :

2.2.2.1. Prélèvements à l'établissement.
(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

L'établissement réceptionnaire saisit un ordre de mouvement sortie (code 81) pour la totalité des articles prélevés.

L'établissement support du laboratoire saisit un OM entrée (code 76) pour les qualités reçues du laboratoire (reliquat).

Si des reliquats sont retournés à l'établissement réceptionnaire, celui-ci saisit un OM entrée code 76 pour les quantités reçues.

2.2.2.2. Prélèvement en usine.
(Remplacé : instruction du 01/07/1986.)

Lors du prélèvement d'articles en usine, soit le fournisseur expédie les articles prélevés à l'établissement support du laboratoire, soit l'établissement envoie les prélèvements directement au laboratoire et conserve le lot témoin.

Si l'établissement support du laboratoire est destinataire d'un lot au titre de sa fonction entrepôt, il dispose d'un avis d'approvisionnement ; il prend en compte les articles prélevés par le code mouvement 10 N. Il sort les articles destinés au laboratoire et les retours d'analyse par les codes mouvement 81 N et 76 N.

Si l'établissement ne possède pas la fonction entrepôt pour cet article, les articles prélevés sont pris en compte par le code mouvement 22 N. Les mouvements entre le laboratoire et l'établissement sont exécutés à l'aide des codes 81 N et 76 N.

2.2.3. Opérations de saisie.

Dès réception de l'avis d'approvisionnement, il est édité un O.M./A.A. destiné au magasinier. Celui-ci y mentionne les quantités réceptionnées et le retourne à la comptabilité matières. Il est alors procédé à la saisie d'un compte rendu d'approvisionnement (C.R.A.) puis à l'édition d'un nouvel O.M./A.A. (si le marché n'est pas soldé) pour le magasinier.

Cet O.M./A.A. fait apparaître les quantités « prévues à recevoir » sur l'ordre d'approvisionnement et les quantités déjà reçues. À la réception suivante le magasinier renseigne l'O.M./A.A. et l'adresse à la comptabilité matières, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'A.A. soit soldé.

Les ordres et les comptes rendus s'y rapportant sont purgés lors de la mise à jour des stocks dès qu'un code solde « 12 N » est saisi.

2.3. Les ravitaillements et nivellements.

Par « ravitaillement », on entend la répartition d'articles réceptionnés entre les établissements du service.

Les mouvements de répartition sont déclenchés sur ordre « F.G. » pour les mouvements inter-établissements y compris entre établissements principaux et annexes (1).

Les ordres de mouvement « F.G. », sont à exécuter au plut tôt. En cas de rupture ou risque de rupture de stock, les transports doivent être exécutés, au besoin, par les moyens du service.

En attendant la mise en place du réseau TRANSPAC, ils continueront à être adressés par la voie postale et seront saisis à la console par l'établissement. Ultérieurement ils seront visualisés puis saisis lors de la consultation journalière des ordres reçus du C.T.I.R.

2.3.1. Exploitation de l'O.M. modèle F.G.

(Modifié : instruction du 01/07/1986.)

Dès réception de l'ordre, il est procédé à l'édition d'un O.M./F.G. (entrée ou sortie) destiné au magasinier. S'il s'agit de produits à expédier (O.M./F.G. sortie) une fiche de préparation au transport par destinataire est également fournie au magasinier.

  • a).  Les fiches de préparation au transport.

    Les fiches de préparation au transport récapitulent l'ensemble des articles restant à expédier sur un établissement pour la totalité des O.M. modèle FG non exécutés. Elles informent le magasinier des quantités à expédier, au retour du magasin, elles permettent de commander les transports et d'éditer le bordereau d'expédition qui accompagne les marchandises expédiées.

  • b).  L'O.M./F.G.

    L'O.M./F.G. est renseigné par le magasinier au fur et à mesure des expéditions où des réceptions. En fin de journée, il est retourné à la comptabilité matières qui saisit un compte rendu d'expédition ou de réception, puis édite un nouvel O.M./F.G. et de nouvelles fiches de préparation au transport. Cet O.M./F.G. indique les quantités restant à expédier ou à recevoir ainsi que celles reçues ou déjà expédiées. Il porte la référence de l'O.M. correspondant aux mouvements effectués et permet la mise à jour des documents tenus par le magasinier.

  • c).  Le bordereau d'expédition est édité après saisie du compte rendu d'expédition. Ce document sert de lettre de voiture pour le transport. Il permet les prises en charge au départ par le chef de convoi et à l'arrivée par le chef de chantier de l'établissement réceptionnaire.

2.3.2. Facturation.

Les factures administratives afférentes aux mouvements sur O.M./F.G. ne seront plus éditées. La certification du service fait s'opère par le traitement et le contrôle, au niveau des autorités émettrices des F.G. du compte rendu d'expédition de l'expéditeur et du (ou des) compte rendu de réception du (ou des) destinataire.

Il est fait exception à cette règle pour les expéditions, au profit de parties prenantes, réglées au niveau de l'administration centrale, pour lesquelles une facture administrative (à joindre au relevé B 3) est automatiquement éditée.

2.4. Les distributions.

Le traitement des distributions est une part essentielle du SIFAL « vivres ». Parfaitement intégré au reste de la comptabilité, il ne forme plus comme par le passé une procédure singulière mais se caractérise seulement par ses liaisons avec la comptabilité financière (règlement de quinzaine).

L'édition des factures aux clients est effectuée au fur et à mesure des livraisons. Ceux autorisés à payer à terme reçoivent avec les factures un extrait de compte pour la quinzaine considérée.

2.4.1. Définition de la quinzaine.

Les quinzaines programmées dans l'ordinateur sont déterminées comme suit :

  • première quinzaine du 1er au 15 inclus ;

  • deuxième quinzaine du 16 au dernier jour du mois.

Les quinzaines sont numérotées dans une série annuelle de 1 à 24.

Les distributions sont rattachées à une quinzaine par l'ordinateur à partir de la date de livraison saisie. Il conviendra de porter une attention particulière aux reports de saisie pour cause de panne, à la saisie des ventes du livre-service ou du centre de distribution lorsque l'établissement ou la réception de la fiche de commande ne peut intervenir qu'à l'expiration de la quinzaine (récapitulation des distributions de viande fraîche).

2.4.2. La commande.

2.4.2.1. Établissement de la liste des articles distribuables.

Un programme a été élaboré pour permettre l'établissement de la liste des articles susceptibles d'être distribués aux parties prenantes. Il ne comporte pas l'édition directe de la liste des articles mais permet, pour chacun d'eux, de s'assurer de leur disponibilité en cours de mois.

2.4.2.2. Les commandes des corps de troupe et assimilés.
(Modifié : instruction du 05/10/1984.)
  • a).  Produits autres que le pain, le vin et la viande.

    Chaque mois ou chaque quinzaine, la formation reçoit de l'établissement une ou deux fiches de commande en 2 exemplaires comprenant :

    • un volet d'identification ;

    • des bons de commande préimprimés ;

    • des bons de commande complémentaires édités par l'ordinateur.

    La commande devra être adressée, autant que possible, quarante-huit heures avant la livraison pour être honorée à la date prévue.

    Le corps de troupe établit sa commande en renseignant les colonnes des bons de commande pour les articles dont il se porte acquéreur. Les bons de commande sont numérotés, dans l'ordre des codes articles, en portant au numérateur le rang du bon sur le total des bons employés (dénominateur). Lorsque les décomptes ont été effectués, la formation renseigne la colonne « repère » en numérotant dans une série continue et dans l'ordre des codes articles les lignes utilisées. Le total obtenu, c'est-à-dire le numéro de la dernière ligne du dernier bon utilisé, est reporté en haut et à droite du volet de commande « nombre de lignes ».

    Le volet de commande est complété par le numéro de client et sa désignation en clair. Les autres rubriques ne sont renseignées que par exception comme indiqué au paragraphe 20302. Il est daté et signé par l'officier d'ordinaire. Un exemplaire de la fiche de commande est adressé à l'établissement, l'autre est conservé au corps.

  • b).  Pain, vin, viande.

    Ces produits sont distribués, selon les errements antérieurs, sur documents D 3, D 4, D 5 émargés, à chaque livraison à l'établissement, par le préposé à la perception, ou sur bulletins de réception pour les livraisons directes des fournisseurs à la formation.

    En fin de quinzaine, l'établissement totalise les quantités distribuées et renseigne une fiche de commande récapitulant les produits perçus par client.

    Les distributions de viande et de vin peuvent être traitées comme indiqué au paragraphe 2311 a) si l'établissement juge cette procédure plus opérante.

2.4.2.3. Les distributions du libre service.
(Modifié : instruction du 01/07/1986.)

En fin de période d'ouverture hebdomadaire du magasin libre service, il est procédé à l'inventaire des articles en magasin.

Un bon de commande pour le client « libre-service » est établi :

  • soit dans les conditions fixées au paragraphe 2311 a), dans le cas où le libre-service n'est pas suivi comme un dépôt, et pour les quantités égales à la différence entre l'inventaire au premier jour de la semaine, les recomplètements du magasin et l'inventaire à la fermeture du magasin ;

  • soit en suivant la procédure automatisée du libre-service qui fournit un document comportant les mêmes données (cf. annexe 8, appendice 21).

La valeur des articles doit être égale aux encaissements effectués. Les recettes sont déposées journellement au poste caisse.

En cas de différence, les causes en sont recherchées immédiatement. Si, après, vérification, il subsiste encore des différences, les bons sont rectifiés de façon à faire apparaître les articles correspondant aux ventes réellement encaissées. Les articles manquants, selon l'importance, sont placés par OM en « dépôt attente » ou signalés immédiatement à l'autorité de surveillance pour l'établissement du procès-verbal de perte ; ils sont alors sortis des stocks (code 71) sur O.M.

2.4.2.4. Les distributions effectuées par les centres de distribution.

Les cessions des centres de distribution s'effectuent au profit des parties prenantes collectives et individuelles dans les mêmes conditions qu'à l'établissement. Les bons de commandes des parties prenantes sont adressés au jour le jour à l'établissement en même temps que les moyens de paiement.

Les distributions effectuées en libre service par le centre de distribution sont récapitulées dans les mêmes conditions que celles du libre service de l'établissement. Le montant journalier des recettes est adressé quotidiennement à l'établissement.

2.4.3. La saisie des commandes.

Les fiches de commande sont remises au poste « distributions » pour être saisies à la console quarante-huit heures avant la perception.

2.4.3.1. Commandes des organismes et groupement d'achat.

Dès leur réception, les commandes sont saisies telles qu'elles ont été établies, nature des produits et quantités réellement demandées. L'ordinateur, pour chaque article commandé, fait connaître l'existant disponible en position 510 dans les seuls stocks de l'établissement (dépôts exclus). L'opérateur précise en conséquence les quantités à délivrer et l'ancienneté choisie lorsque l'ordre d'ancienneté n'est pas respecté. Si ces quantités dépassent le disponible, un clignotant en avertit l'opérateur. Celui-ci peut passer outre s'il a connaissance d'un réapprovisionnement imminent des stocks. Le mouvement créditeur interviendra au plus vite.

Après saisie, l'opérateur lance l'édition des « bons de commandes par client » et de la récapitulation de la journée de perception qu'il confie au magasinier pour la préparation des commandes. Le magasinier mentionne les quantités distribuées sur le bon « par client » seulement dans le cas où elles ne correspondent pas, soit en quantité, soit en ancienneté (cas d'une ancienneté plus récente), aux articles dont la distribution a été prescrite par l'opérateur. Les bons de commande sont retournés au poste « distributions », au plus tard la veille du jour de livraison prévu.

L'opérateur saisit, s'il y a lieu, les modifications apportées par le magasinier puis procède à l'édition des factures « client » et du bon récapitulatif des commandes pour la journée de livraison considérée. Le bon récapitulatif est remis au magasinier pour mise à jour de sa comptabilité et contrôle de la bonne prise en compte des modifications apportées.

Le chef d'établissement, s'il le juge utile, pourra demander au magasinier de mentionner systématiquement sur le bon de commande par client les quantités réellement distribuées.

2.4.3.2. Distributions du magasin libre service.

La fiche de commande hebdomadaire est saisie par l'opérateur qui fait éditer le bon de commande correspondant. Celui-ci est ensuite remis au magasinier pour mise à jour de sa comptabilité.

Lorsque la saisie de la commande ne peut s'effectuer que postérieurement au dernier jour de la quinzaine, la commande est saisie pour la date effective de fermeture du magasin.

2.4.4. Facturation.

Une seule facture est éditée pour les magasins libre service.

Pour les groupements d'achats il est délivré 2 factures (1 pour l'établissement, 1 pour le groupement) et 1 bulletin de livraison.

Pour les parties prenantes autorisées à payer à terme, 3 factures sont produites [2 destinées à l'organisme, 1 pour l'ordinaire, 1 pour le trésorier ou le centre territorial d'administration et de comptabilité local (C.T.A.C.L.), 1 conservée à l'établissement] ainsi que 2 extraits de compte pour le trésorier ou le C.T.A.C.L., et 1 bulletin de livraison. La facture destinée au C.T.A.C.L. lui est adressée directement. Le bulletin de livraison reste à l'établissement.

  • a).  Le bulletin de livraison.

    Le bulletin de livraison est un document interne qui permet aux établissements équipés en monoposte (une seule console), de différer dans la journée la saisie des livraisons et règlements. Il est renseigné manuellement par la personne ayant remis les factures aux clients (terme) ou reçu les paiements (comptant) ; elle y mentionne la livraison, le mode de paiement et le montant encaissé ; chaque commande doit faire l'objet d'une saisie de la livraison pour présenter l'O.M. à l'entrée de la mise à jour des stocks.

  • b).  Les factures.

    La facture conservée à l'établissement reçoit la prise en charge du représentant de l'organisme préposé à la réception. Elle est enliassée avec les autres pièces justificatives dans l'ordre chronologique.

  • c).  L'extrait de compte.

    L'extrait de compte récapitule les règlements à effectuer pour la quinzaine considérée (à l'exclusion des impayés se rapportant aux quinzaines antérieures). Lors du règlement de sa quinzaine, la partie prenante ou son mandataire joint à son titre de paiement le dernier extrait de compte reçu. La date limite de paiement est portée sur l'extrait de compte client.

2.4.5. Paiement.

Les établissements annexes, assurent eux-mêmes le suivi des comptes clients, les règlements leur sont adressés dans les mêmes conditions que pour les établissements principaux.

L'établissement délivre, le cas échéant, une quittance du registre à souches numérotées ou un ticket d'appareil enregistreur constatant la recette.

À la réception du règlement, l'opérateur visualise l'état de situation des factures client et s'assure que l'extrait de compte joint est bien le dernier de la quinzaine adressé à la partie prenante.

Dans le cas, où exceptionnellement, la partie prenante autorisée à payer à terme, n'est pas en mesure de régler la totalité des cessions de la quinzaine, un paiement partiel peut être admis, sous réserve que le versement corresponde au montant exact d'une ou plusieurs factures dans l'ordre des plus anciennes.

Pour des raisons pratiques, les parties prenantes devront régler prioritairement les cessions de denrées pour animaux (chapitre fourrages) et de combustibles.

Le règlement des cessions à terme doit intervenir impérativement dans les quarante-huit heures suivant l'expiration de la quinzaine.

L'émission de titres de perception constitue de ce fait une procédure exceptionnelle. Dans ce dernier cas, la facture originale et une copie sont jointes au relevé B 2. L'établissement conserve une copie de la facture. La saisie du paiement s'opère dès l'émission du titre.

2.4.6. Les traitements de fin de quinzaine.

2.4.6.1. Les produits destinés au compte spécial.
(Modifié : instructions du 05/10/1984, du 01/07/1986 et du 19/01/1987.)

En fin de quinzaine, l'ordinateur édite à la demande :

  • un bilan financier :

    • l'état des factures de quinzaine ;

    • l'état des factures impayées de la quinzaine ;

    • l'état des factures impayées des quinzaines antérieures ;

    • l'état des instances régularisées ;

    • l'état des vivres vendus à un prix différent du prix catalogue ;

    • l'état récapitulatif de la quinzaine ;

    • valorisation du stock établissement par destination.

  • les factures « matières » à joindre aux relevés B 1 et B 3.

  • a).  État des factures de la quinzaine.

    Cet état fait apparaître, toutes les factures vivres, fourrage et combustibles de la quinzaine quel que soit le mode de règlement.

    Les paiements par titre de perception et les régularisations auprès de l'administration centrale sont signalés par des renvois.

  • b).  État des factures impayées de la quinzaine.

    Sont mentionnées sur cet état les seules factures de la quinzaine restées impayées.

  • c).  État des factures impayées des quinzaines antérieures.

    Sont mentionnées sur cet état les factures impayées des quinzaines antérieures. Il peut se révéler erroné si l'apurement des comptes clients n'a pas été effectué en fin de quinzaine. Dans ce cas, il est rectifié manuellement.

  • d).  Instances régularisées.

    Figurent dans cet état, les factures des quinzaines antérieures réglées au cours de la quinzaine.

  • e).  Factures à joindre au relevé B 1.

    Ces factures de distribution de quinzaine récapitulent la totalité des cessions effectuées au cours de la quinzaine par catégorie de vivres (centraux et régionaux) et par nature de produits (vivres, alimentation des animaux, combustibles) qu'elles aient donné lieu à paiement ou non.

  • f).  État des articles vendus à prix autre que le prix catalogue de l'établissement.

    Cet état permet au chef d'établissement et au régisseur du C.S.S.M. de contrôler les tarifs appliqués, la préparation des commandes étant susceptible de s'exécuter sur le nouveau tarif. Les justifications nécessaires concernant l'application d'un tarif particulier seront alors portées de façon manuscrite sur cet état à hauteur du cadre réservé à la prise en charge.

  • g).  Récapitulation des distributions de quinzaine.

    Cet état reprend :

    • le montant des cessions effectuées au cours de la quinzaine ;

    • les instances régularisées au cours de la quinzaine ;

    • les impayés de la quinzaine ;

    • le montant des factures donnant lieu à émission de titre de perception (B 2).

  • h).  Valorisation du stock par destination.

    En fin de traitement de quinzaine la valorisation du stock par destination est automatiquement éditée. Cet état doit être joint aux états de quinzaine et adressé au régisseur du C.S.S.M. En cas de changement de tarif trimestriel, il est édité en plus un état du stock de fin de trimestre valorisé aux niveaux prix.

Le montant des avoirs sur emballages sera reporté manuellement.

Cet état fait apparaître le montant à reverser au régisseur par chèque postal, celui déjà adressé sous forme de chèques bancaires et celui faisant l'objet de titres de perception (relevé B 2).

L'état et les factures de distributions jointes doivent être signées par le chef d'établissement.

L'ensemble de ces documents est adressé en deux exemplaires à la régie du C.S.S.M. par l'intermédiaire de l'autorité de surveillance administrative ; un exemplaire est conservé à l'établissement.

2.4.6.2. Les produits « matières ».

Il est édité également un ordre de mouvement modèle D 10 destiné, d'une part à appuyer la comptabilité matières pendant la période de rodage, d'autre part à mettre à jour les fichiers centraux et régionaux (saisie à la section informatique régionale) en attendant la connexion avec le réseau TRANSPAC.

À la fin de la période de rodage et sur décision du chef d'établissement, l'ordre de mouvement D 10 ne sera plus enregistré au registre-journal manuel ; en revanche les factures « client » seront enliassées comme indiqué au paragraphe 2022.

Dès mise en place du réseau TRANSPAC, l'O.M. D 10 ne sera plus édité, les informations remontant au jour le jour par ce réseau vers le C.T.I.R.

2.4.6.3. La purge du fichier facture.

Cette opération permet d'intégrer les données financières des factures soldées et en instance, aux statistiques calculées par l'ordinateur.

2.4.7. Comptabilité des emballages consignés.

(Complété : instruction du 01/07/1986.)
2.4.7.1. Principes.
  • a).  L'ordinateur suit séparément le contenu et le contenant.

  • b).  Au libre-service, le montant des emballages restitués ne peut être supérieur au montant global des achats.

  • c).  Trois cas peuvent se présenter :

    • cas no 1 : le nombre d'emballages vides rendus est égal à celui acheté ; seul le contenu est facturé ;

    • cas no 2 : le nombre d'emballages vides rendus est inférieur à celui des emballages pleins achetés. Sont facturés le contenu et la différence des emballages ;

    • cas no 3 : le nombre d'emballages vides rendus est supérieur à celui des emballages pleins achetés. Le contenu est facturé ; un avoir est établi pour l'excédent d'emballages rendus et déduit du montant de la facture.

2.4.7.2. Distributions.
  • a).  Cessions aux parties prenantes collectives.

    Les parties prenantes collectives déposent leurs emballages au moment de la perception.

    Le magasinier mentionne en rouge sur le « bon de commande par client » le nombre d'emballages remis avant de le transmettre au poste « saisie ».

    L'opérateur enregistre les modifications apportées à la commande par le magasinier et procède dans le cas no 2 à la saisie des emballages à facturer. Dans le cas no 3, aucun emballage n'est facturé. L'excédent restitué est comptabilisé par partie prenante et par nature d'emballage sur un registre ad hoc, côté et paraphé par le chef d'établissement.

    Le montant correspondant à cet excédent est porté à l'encre rouge en déduction de la facture « client ». Au paiement de la facture, l'opérateur saisit le règlement pour la valeur initiale de la facture (avoir déconsignation non compris).

  • b).  Cessions en libre-service.

    Dans les cas no 1 et no 2, la procédure à appliquer est celle décrite au paragraphe 12.

    Lorsqu'un client remet un excédent d'emballages (cas no 3), il est pris en compte sur un registre côté et paraphé par le chef d'établissement.

    Le registre est arrêté chaque soir et tient lieu de justificatif des avoir remis aux clients par la caisse du libre-service. Il est également arrêté par le chef d'établissement avant recomplètement du magasin. Le montant total des excédents pris en compte au registre est porté en rouge sur la facture « libre-service » pour la période correspondante.

2.4.7.3. Comptabilité matières.

Les emballages vides du libre-service remis au magasin principal lors de chaque recomplètement sont pris en compte sur le registre emballages du magasin principal.

En fin de semaine, un ordre de mouvement interne « entrée » 14 N est saisi et validé pour la quantité globale des excédents d'emballages remis au cours de la semaine et figurant sur le registre du magasin principal.

2.4.7.4. Comptabilité deniers.

En fin de quinzaine, il est procédé à a sommation des avoirs « emballages » consignés en rouge sur les factures « clients » réglées ainsi que sur les factures « libre-service ».

Le montant global des avoir consentis est porté manuellement, ligne « avoir emballages » sur l'état récapitulatif de quinzaine. Les rubriques « montant à verser » sont modifiées en conséquence.

2.5. Les mouvements internes à l'établissement.

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Ces mouvements sont prescrits sur l'ordre et sous l'entière responsabilité du chef d'établissement. Ils donnent lieu suivant le cas (cf. annexe 5), à création d'une pièce justificative. Par principe, la pièce justificative est obligatoire pour tous les mouvements qui modifient les quantités en approvisionnement et qui ne sont pas suivis sur une autre forme de comptabilité (ex. registres de panification de torréfaction...).

L'ordinateur associe à certains codes « mouvement » l'édition d'une pièce justificative mais le déclenchement de l'édition incombe toujours à l'opérateur.

L'enregistrement chronologique commun des ordres de mouvement et des pièces justificatives implique leur parfaite correspondance. Il convient donc de veiller, notamment pour les P.J. manuelles (ex. procès-verbaux) à ce que d'une part les documents ne concernent que les approvisionnements « vivres », d'autre part les mouvements décrits dans la P.J. fassent l'objet d'un unique O.M. et vice versa.

Ne donnent, en tout état de cause, pas lieu à l'établissement d'une P.J. les changements d'ancienneté et de position ainsi que les prêts.

2.6. Les événements et procédures exceptionnels.

2.6.1. Dans les distributions.

2.6.1.1. Non-règlement d'un débiteur.

Dans le cas exceptionnel où un client ne peut s'acquitter de sa dette, le chef d'établissement peut demander à l'ordonnateur de rattachement, l'émission d'un titre de perception à son encontre.

Le chef d'établissement joint alors au relevé B 2 l'original et une copie de la facture correspondante, ces deux documents portant la mention « régularisation d'instances » (mention nécessaire au régisseur du C.S.S.M.).

2.6.1.2. Erreur de saisie sur le prix des articles.

Toute facturation par erreur à un prix différent du prix catalogue donne lieu à l'établissement d'une facture de régularisation manuelle. Cette facture est jointe à l'état récapitulatif et portée pour son montant à la ligne correspondante au titre du relevé B 1.

2.6.1.3. Modification de commande, erreur de saisie de la commande, modification des quantités ou de l'ancienneté distribuées par le magasinier.

Lorsque de tels événements interviennent, il est procédé à la modification de la commande et le cas échéant à l'édition d'une nouvelle facture.

Ces opérations ne sont possibles qu'avant saisie de la livraison ou du versement. Elles sont mémorisées par l'ordinateur et accessibles par mot de passe. En fin de mois (en fin de quinzaine pour l'établissement annexe), le chef d'établissement fait lister ces modifications et se fait présenter les nouvelles factures. Le document « contrôle des modifications de commande », visé par le chef d'établissement est enliassé à la suite de la dernière pièce justificative du mois.

2.6.2. Dans l'approvisionnement.

2.6.2.1. Prix franco de port (cas général).

L'établissement établit un compte rendu d'approvisionnement (C.R.A.) comme indiqué au paragraphe 21 pour les quantités effectivement reçues, prélèvements pour la réception inclus. Les quantités saisies doivent être celles mentionnées au procès-verbal de réception. Les litiges éventuels avec le fournisseur sont du ressort de la personne responsable du marché.

2.6.2.2. Prix départ usine (cas très exceptionnel).

Les litiges nés du contrôle à l'arrivée, des pertes, détériorations ou avaries survenues à l'occasion du transport font l'objet d'un rapport du chef d'établissement à l'autorité de surveillance administrative chargée de dresser le procès-verbal de constat.

Il est accusé réception des articles comme ci-après :

  • les qualités reçues et conformes font l'objet d'un compte rendu de réception (code 10) ;

  • les quantités faisant l'objet du rapport sont saisies sur le code 12 (réception pour solde) si l'A.A. est soldé, 10 s'il n'est pas soldé, puis sont sorties par O.M. code 75 (avaries et pertes).

La référence de l'A.A. sera portée sur l'O.M. et, l'en-tête de l'A.A., adressé à l'autorité responsable du marché, portera la mention des quantités litigieuses.

S'agissant de transporteurs tiers à l'administration, le chef d'établissement formule les réserves qui s'imposent dans les délais et formes requises.

2.6.3. À l'occasion des ravitaillements.

2.6.3.1. Litiges à la réception manifestement non imputables au transporteur.

L'établissement destinataire prend en compte (saisie d'un compte rendu de réception) les quantités effectivement reçues. Dans le cas où des différences sont constatées entre le bordereau de livraison ou d'expédition et les quantités réellement reçues, l'établissement destinataire prend contact avec l'expéditeur pour se faire confirmer les quantités expédiées.

Si le litige trouve sa solution, l'établissement expéditeur (ou le destinataire) modifie son compte rendu d'expédition (2) (ou de réception) ou bien encore régularise physiquement le litige.

Si le litige subsiste, il est procédé comme suit :

  • a).  Le destinataire déclare avoir reçu moins que n'a expédié l'expéditeur.

    Le destinataire établit un rapport de perte qu'il adresse à l'autorité de surveillance administrative, saisit un compte rendu de réception code 30 et un O.M. code 75 pour les quantités litigieuses. La mention de l'ordre « F.G. » est portée sur l'O.M.

  • b).  Le destinataire déclare avoir reçu plus que n'a expédié l'expéditeur.

    Aucune régularisation n'est à effectuer.

2.6.3.2. Litiges résultant d'un événement de parcours.

Le destinataire prend en compte les quantités mentionnées sur le bordereau de livraison (code 30) puis sort sur O.M. (code 75) les quantités manquantes pour lesquelles un rapport est établi.

2.6.4. Régularisations des erreurs de saisie (code article, mouvement, référence F.G. ou A.A., etc.)

Le mode de régularisation diffère selon que la régularisation a une incidence sur le traitement des distributions ou non.

Si l'erreur concerne les distributions et est constatée après mise à jour des stocks, la régularisation portant sur les quantités s'opère par ordre de mouvement, la régularisation financière est manuelle.

Si l'erreur ne concerne pas les distributions, les régularisations sont effectuées par ordre de mouvement pour ce qui concerne l'annulation du mouvement erroné et la saisie du mouvement réel.

2.7. Les contrôles.

2.7.1. Contrôle de la comptabilité.

2.7.1.1. Comptabilité de l'établissement.
  • a).  Les mouvements.

    Les ordres de mouvement suite à émission des ordres centraux et régionaux, les O.M. internes, sont visés par le chef d'établissement, en même temps s'il y a lieu que les fiches d'activité correspondantes.

    Le journal des mouvements est visé chaque jour par le chef d'établissement après listage. Il présente dans un premier paravent les anomalies détectées par l'ordinateur.

    L'histoire magnétique des mouvements signale les mouvements dans l'ordre : dernier entré premier sorti. La visualisation de cet historique permet d'effectuer des recherches lorsque des litiges apparaissent.

    L'ordinateur assure au moment de la mise à jour, en ce qui concerne les distributions, un contrôle de vraisemblance. Si les quantités distribuées, y compris dans l'ancienneté, sont supérieures à l'existant comptable position 510 à l'établissement, la mise à jour et partant l'enregistrement au journal des mouvements, sont différés pour la totalité des mouvements de distributions.

    Un inventaire du stock en magasin est remis, au minimum chaque fin de mois au magasinier pour contrôle de ses stocks en quantité comme en ancienneté.

    Le chef d'établissement se fait présenter mensuellement le répertoire des pièces justificatives, en contrôle l'existence et la conformité.

  • b).  Les documents « deniers ».

    Les documents de quinzaine sont déliassés et éventuellement rectifiés par l'établissement. La récapitulation de quinzaine est visée par le chef d'établissement. Celui-ci porte une attention particulière à l'état des impayés et prend les mesures qui s'imposent pour en assurer le recouvrement.

    La liste des modifications de commande est visée tous les mois par le chef d'établissement.

2.7.1.2. Dispositions particulières à la comptabilité des annexes.
(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Le chef d'établissement principal centralise les écritures de la comptabilité à la sous régie de recettes. Il reçoit et contrôle tous les produits du traitement de quinzaine de ses établissements annexes. Il les joint aux documents de l'établissement principal à l'appui des relevés B 1, B 2, B 3.

Les documents matières de l'établissement annexe sont communiqués, sur sa demande, au chef de l'établissement principal. Celui-ci vise le registre-journal manuel et le journal des mouvements de l'établissement annexe lors de ses visites sur place.

2.7.2. Contrôle des existants.

2.7.2.1. Vérifications du magasinier.

Chaque jour, ou périodiquement, le magasinier peut vérifier ses existants à partir du journal des mouvements.

2.7.2.2. Contrôle des stocks dans chaque établissement.

Les autorités chargées des vérifications et des recensements disposent de deux fiches de contrôle produites par l'ordinateur. Ces fiches précisent pour les articles sélectionnés par l'autorité, leur répartition géograqhique, leur quantité, leur ancienneté et leur position administrative.

Ces fiches visées par l'autorité de contrôle sont enliassées à la fin du répertoire des pièces justificatives dans une chemise, particulière « vérifications, recensements ». Elles sont numérotées dans une série chronologique annuelle.

Les différences constatées donnent lieu à la saisie à l'établissement d'un ordre de mouvement, et à la rédaction d'un procès-verbal par l'autorité de surveillance administrative. Une copie du procès-verbal est adressée à l'établissement pour servir de pièce justificative. Le numéro de l'ordre de mouvement correspondant y est porté manuellement.

2.7.2.3. Contrôle des stocks de l'établissement annexe par le chef d'établissement principal.

Le chef d'établissement principal est tenu d'effectuer le contrôle de la totalité des existants de (ou des) l'établissement annexe au minimum une fois dans l'année.

3. Les instruments de gestion.

En local, le SIFAL apporte au chef d'établissement des informations de gestion sur le stock, des informations statistiques sur le chiffre d'affaire et l'évolution des consommations. Elles sont visualisées et au besoin listées par recopie d'écran.

3.1. Visualisation du stock sur plusieurs critères.

Le stock peut être visualisé :

  • par code article, avec anciennetés et positions administratives ;

  • par code article avec les positions administratives, toutes anciennetés confondues ;

  • par articles, toutes anciennetés et toutes positions administratives confondues ;

  • par code destination (cf. annexe 7) ;

  • par ensemble (cf. annexe 7) ;

  • dans l'ordre alphabétique ;

  • par dépôt, par articles avec anciennetés et positions administratives.

3.2. Histogramme du stock à partir des consommations prévues.

Ce programme définit un taux de couverture à partir d'un seuil minimal égal à la consommation mensuelle prévue.

Si le stock, en position 510, pour l'article est inférieur à la consommation prévue, un clignotant apparaît sur l'écran. Ce programme permet, entre autres, d'établir les listes de produits destinées aux parties prenantes.

3.3. Histogramme du stock sur seuil de réapprovisionnement.

Le seuil de réapprovisionnement est le niveau de stock minimal que doit entretenir l'établissement pour un article compte tenu des directives qu'il reçoit. Il est défini en nombre de mois de consommation. La mise à jour de cette donnée est à la charge de l'établissement. L'histogramme permet d'appeler l'attention des autorités gestionnaires (C.T.R.) sur les articles dont le stock est inférieur au stock de sécurité.

3.4. Fichier « caisse ».

Ce fichier assure le suivi des versements des clients par mode de règlement. Il donne, pour chaque jour de la quinzaine, les encaissements par client et par facture ventilés par mode de règlement, ainsi que la situation journalière de caisse.

Il est apuré à l'issue du traitement de quinzaine.

3.5. Histogramme comptes clients.

Ce produit permet de visualiser et d'éditer pour les trois années antérieures :

  • le montant des cessions par quinzaine et par client ;

  • le montant mensuel des cessions par catégorie de client ;

  • le montant mensuel des cessions de l'établissement.

3.6. Histogramme sur les distributions d'articles régionaux.

Ce programme permet de visualiser, pour chaque article régional, les quantités distribuées et commandées à l'établissement durant les trois années antérieures. Il comprend une édition comparative des commandes et des distributions par article à partir desquelles est déterminé un taux de satisfaction.

3.7. État des ruptures de stock.

(Ajouté : instruction du 19/01/1987.)

Cf. annexe 8, appendice 5.

Cette édition à la demande liste tous les articles du bon de commande dont le stock en position 510 est nul et mentionne éventuellement en regard la ressource disponible en P.A. 520.

3.8. Traitement de texte.

Un programme permet d'utiliser également l'ordinateur comme une machine à traitement de texte (format 21 x 29,7) mais alors une seule console est utilisable. Il est conseillé d'utiliser cette possibilité pour l'établissement de documents « types » à caractère répétitif.

3.9. Conversion des stocks en rations.

(Ajouté : instruction du 19/01/1987.)

Les dispositions concernant cette nouvelle application font l'objet de la lettre no 5115/DEF/DCCAT/AP/V/CI du 18 décembre 1986 (n.i. BO).

4. Sauvegardes et pannes.

4.1. Chaque jour.

Avant mise à jour, il est constitué une sauvegarde par copie des informations contenues dans les disques (duplicata de la comptabilité).

4.2. En cas de panne prolongée.

La fiche de commande manuelle servira de facture provisoire. Les décomptes seront vérifiés manuellement et le volet d'identification comportera la prise en charge du préposé à la livraison.

Les fiches de commandes (volets et bons de commandes) seront conservées à l'établissement puis saisies dès que l'ordinateur fonctionnera à nouveau. Il sera alors procédé immédiatement à la facturation et à la saisie des livraisons et règlements.

Avant connexion au TRANSPAC, les avis d'approvisionnement et les ordres « F.G. » reçus par l'établissement seront exécutés. En cas de réception pour solde, l'en-tête de l'avis d'approvisionnement sera adressé à l'autorité responsable du suivi du marché (D.C.C.A.T./C.T.R.) pour l'informer de l'exécution du marché. Le compte rendu d'approvisionnement sera saisi dès remise en marche de l'ordinateur.

Après connexion au TRANSPAC, une copie du dernier O.M./A.A. édité par l'ordinateur et remis au magasinier, sera adressée aux autorités, visées ci-dessus en cas de réception pour solde. Le compte rendu de réception sera saisi dès que possible.

Les autres mouvements, mouvements internes, mouvements sur avis d'approvisionnement ou ordres « F.G. » manuels, etc. donneront lieu à l'établissement d'un O.M. interne manuel du même modèle que ceux édités par l'ordinateur.

L'établissement procédera au listage préalable d'un nombre suffisant d'O.M. internes vierges pour lui permettre de procéder à ces mouvements en cas de panne.

Les O.M. manuels sont numérotés dans une série temporaire, puis saisis à l'ordinateur au plus tôt.

5. Les mesures transitoires.

5.1. Arrêté des écritures manuelles.

La mise en œuvre définitive du SIFAL entraîne obligatoirement l'arrêté des écritures manuelles, après qu'ait été dûment vérifiée l'exactitude des données mémorisées par l'ordinateur. Cet arrêté intervient dès que possible, au plus tard après une période de deux mois.

Les fiches modèle F.A. des articles suivis par l'ordinateur seront arrêtées le dernier jour d'un mois, puis archivées dans les conditions réglementaires, sur décision du chef d'établissement principal.

La tenue des fiches d'identification de lots et des fiches de stock dans les magasins demeure.

Le registre-journal des pièces justificatives n'est plus utilisé pour les articles suivis par l'ordinateur à compter de la date choisie pour l'arrêté des F.A. et seulement pour les pièces justificatives correspondant à des mouvements postérieurs à cette date.

Les documents (ordres de mouvement, factures) issus du traitement automatisé se substituent aux documents anciens. Le répertoire des pièces justificatives et le journal des mouvements se substituent au registre-journal pour ce qui concerne les vivres.

5.2. Les relations avec la section informatique régionale (S.I.R.).

5.2.1. Avant connexion avec le C.T.I.R.

Pendant la période d'initialisation, puis en régime normal, les établissements n'adresseront plus les ordres de mouvement particuliers pour les distributions de rations de combat et de pain de guerre à la S.I.R.

Ces informations sont contenues dans l'ordre de mouvement (D 10) de quinzaine émis par l'ordinateur et expédié à la S.I.R. par l'établissement.

5.2.2. Après connexion au C.T.I.R.

Le D 10 est supprimé : les autres documents internes O.M./F.G. et O.M./A.A. sont conservés un an à l'établissement puis détruits.

5.3. Cas des établissements annexes non initialisés.

Lorsqu'un établissement principal équipé d'un ordinateur a autorité sur une ou plusieurs annexes non initialisées, il arrête son fichier F.A. comme indiqué paragraphe 51. Le contrôle des existants des établissements annexes sera suivi à partir des situations hebdomadaires et mensuelles des existants dans chaque annexe reçues du CEDICAT. L'établissement principal joint à ses relevés modèles B 1, B 2, B 3 les factures ancien modèle de l'annexe (D 9). Ces factures continuent à être établies séparément pour les cessions aux organismes de l'armée de l'air et aux formations de l'armée de terre dont la trésorerie est confiée à un C.T.A.C.L.

5.4. Correspondances internes à la région.

Au fur et à mesure de leur connexion avec le réseau TRANSPACT, les autorités régionales (C.T.R.-DIR.C.A.T.) veilleront à supprimer la production par les établissements des documents devenus superflus tels que comptes rendus de réception, etc. En effet, ceux-ci disposeront également d'un ordinateur T 60/80 permettant d'interroger les stocks de la région au niveau du C.T.R. Les stocks régionaux seront mis à jour chaque soir en fonction des mouvements transmis par les établissements.

6. Les dispositions abrogées.

6.1. Seront abrogées par notification :

  • a).  À compter du début de la période de rodage :

    • la décision no 60043/DEF/PBF/RR du 9 mai 1979 (n.i. BO) traitant du suivi séparé des cessions aux bases de l'armée de l'air ;

    • la note technique no 716/ST/CL/CETAI du 9 mars 1978 (n.i. BO) traitant de l'envoi d'ordres de mouvement particuliers pour les rations de combat et le pain de guerre.

  • b).  À compter du raccordement au C.T.I.R. (fin de la période d'initialisation) : les circulaires no 20671/T/3/2/INT du 21 décembre 1966 (BOEM 540-1) et no 40760/T/4/INT du 31 juillet 1970 (BOEM 540-3) pour leurs dispositions relatives à l'envoi au CEDICAT des O.M. de quinzaine relatifs aux pertes par déchets de denrées et matières.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le commissaire général de division, directeur central du commissariat de l'armée de terre,

CAMBON DE LAVALETTE.

Annexes

ANNEXE I. Tableau des opérations périodiques obligatoires.

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Périodicité.

Établissements principaux et annexes.

Observations.

À la demande.

Toutes visualisations et éditions des tables, catalogues, stocks, statistiques.

Mise à jour fichier « clients », dépôts ou commandes et consommations prévues.

Saisie modification de prix.

 
  
  

Journalière.

Consultation des consignes au fichier régional pour prise en compte des ordres régionaux ou centraux.

Sauvegarde avant mise à jour.

Mise à jour du stock, édition du journal des mouvements et visa du chef d'établissement.

Remontée des informations vers le fichier régional.

 
  
  
  

Hebdomadaire.

Inventaire magasin libre service et saisie de la commande.

Appel des ordres F.G. et avis d'approvisionnement.

 
  

Quinzaine.

Saisie des commandes : pain (vin, viande, le cas échéant) des parties prenantes à terme.

Traitement de quinzaine des distributions.

Visualisation fichier caisse.

Saisie O.M. interne :

  • pertes, manquants résultant de l'exécution normale du service ;

  • panification.

Validation des prix, le cas échéant.

 
  
  
  
  

Mensuelle.

Visualisation historique sur consommations prévues.

Édition des modifications de commandes.

Inventaire du stock physique par magasinier.

Édition du stock.

Réception des mises à jour « catalogue ».

 
  
  
  
  

Trimestrielle.

Établissement P.V. de continuité pertes par déchets.

Établissement P.V. de constat pertes et avaries en cours de transport.

Exploitation des « restes à recevoir » et « restes à expédier » (R.A.R. et R.A.E.) (1).

(1) États reçus du CEDICAT.

 

 

Annuelle au 31 décembre.

Édition du stock comptable et état comparatif par dépôt.

Maj. fichier clients (2).

(2) Pour les effectifs soutenus.

 
 

ANNEXE II. Le traitement des distributions.

(Modifié : Instruction du 05/10/1984.)

Figure 1. Le traitement des distributions.

 image_22875.png
 

Figure 2. Le traitement des distributions (suite).

 image_22876.png
 

ANNEXE III. L'approvisionnement.

Figure 3. L'approvisionnement.

 image_22877.png
 

ANNEXE IV. Le ravitaillement.

Figure 4. Le ravitaillement.

 image_22878.png
 

ANNEXE V. Tableau des opérations les plus courantes.

(Modifié : instructions du 05/10/1984, du 01/07/1986 et du 19/01/1987.)

Nature de l'opération.

Mouvement.

Code Mvt.

Pièce justificative.

Observations.

Entrée.

Approvisionnement sur marchés centralisés.

Ordre mouvement sur avis d'approvisionnement :

 

Procès-verbal de réception (P.V.R.).

P.A. 520.

 

Réception partielle.

Réception pour solde.

10

12

  

Approvisionnement sur marchés régionaux et A.A.

O.M. sur A.A. :

 

P.V.R. ou document en tenant lieu reçu du C.T.R.

P.A. 510.

 

Réception partielle.

Réception pour solde.

10

12

  

Approvisionnements n'ayant pas fait l'objet d'A.A.

Ex. : marchés de pain, viande.

O.M.

14

Facture fournisseur.

 

Livraison sur marché partielle.

O.M.

16

Sans.

P.A. 951.

Livraison sur marché pour solde.

O.M.

18

Sans.

P.A. 951.

Approvisionnement ou ravitaillement directs sur ordre écrit.

O.M.

22

Ordre écrit.

 

Réception sur ravitaillement.

O.M./F.G.

30

Sans.

P.A. 520, ou 510.

Réception de l'établissement sur lui-même.

O.M./F.G.

32

Sans.

 

Réception à la suite mouvement interne entre dépôts de l'établissement.

O.M.

92

Sans.

P.A. 520, ou 510.

Entrée par suite de transformation.

1 O.M. par type de transformation :

60

  
 

— panification (1) ;

 

Registre de panification.

(1) 1 O.M. par quinzaine.

 

— torréfaction ;

 

Registre de torréfaction.

 
 

— conditionnement ;

 

Sans (6).

 
 

— autres.

 

Sans (6).

 

Entrée par changement de classification.

O.M. unique pour l'entrée et la sortie correspondante.

62

Sans.

 

Entrée par mélange.

O.M. unique pour l'entrée et les sorties correspondantes.

64

Sans.

 

Entrée des produits réformés destinés à la vente au domaine.

1 O.M.

66

Sans (2).

(2) Le P.-V. de réforme qui appuie le mouvement de réforme (cf. plus loin) en tient lieu.

Entrée par changement d'identification.

O.M. unique pour l'entrée et la sortie correspondante.

68

Sans.

 

Excédent à la suite d'un recensement.

O.M. (commun avec les déficits éventuels).

70

Copie du P.-V. de recensement ou fiche de vérification/recensement.

 

Excédent après vérification.

O.M. (commun avec les déficits éventuels).

72

Copie du P.-V. de recensement ou fiche de vérification.

 

Retours après analyse.

O.M.

76

Sans.

 

Entrée d'articles de récupération.

O.M.

78

Sans (2), P.-V. de recensement, le cas échéant.

 

Réintégration.

O.M.

80

Sans ou répertoire des prêts.

 

Entrée en provenance d'un organe de l'établissement (étab. principal, spécialisé).

O.M. (unique pour E.S. et E.P.).

90

Sans.

 

Entrée suite à mouvement avec un dépôt.

O.M.

92

Sans.

 

Sortie.

Sortie pour ravitaillement, expédition sur organes autres que ceux de l'établissement.

O.M./F.G. :

  

(3) Facture éditée par l'ordinateur pour les cessions aux parties prenantes réglées au niveau de l'administration centrale.

(4) La notion de pertes « résultant de l'exécution normal du service » a été étendue au petites pertes accidentelles dues aux manutentions et aux manquants consécutifs aux larcins dans les libres services le critère étant la limite raisonnable dans laquelle ils doivent rester. Ce code accepte donc désormais tous les articles.

(5) Les O.M. journalier entrée dans le dépôt « attente » sont codées 93. L'O.M. de réintégration en fin de quinzaine 92.

(6) Comptabilité analytique d'exploitation.

— partielle, pour 1 destinataire ;

21

Sans (3).

— pour solde, pour 1 destinataire.

23

Sans (3).

Expédition de l'établissement sur lui-même.

O.M./F.G.

25

Sans.

Approvisionnement ou ravitaillement directs sur ordre écrit.

O.M.

27

Ordre écrit.

Distributions.

O.M. dist. par client.

41

Facture client.

Sorties pour panification.

O.M. (idem 60).

51

Registre de panification (1).

Sorties pour torréfaction.

O.M. (idem 60).

53

Registre de torréfaction.

Sorties pour mouture café.

O.M. (idem 60).

55

Sans (6).

Sorties pour conditionnement.

O.M. (idem 60).

57

Sans (6).

Sorties pour fabrication des ateliers.

O.M. (idem 60).

59

Sans (6).

Sortie pour changement de classification.

O.M. (idem 62).

61

Sans.

Sortie pour mélange.

O.M. (idem 64).

63

Sans.

Sortie par changement d'identification.

O.M. (idem 68).

67

Sans.

Sortie résultant d'avaries ou de déficits après constat ou recensement.

O.M. (le cas échéant le même que celui codé 70 ou 72).

71

Copie du P.-V. de constat ou de recensement.

Pertes par déchets (4) résultant de l'exécution normale du service.

1 O.M. par quinzaine (5).

73

Copie P.-V. il reçoit le numéro du dernier O.M. du trimestre.

Avaries et pertes en cours de transport.

1 O.M.

75

Rapport du chef d'établissement pour insertion au P.-V. trimestriel de constat.

Réforme.

1 O.M.

77

P.-V. réforme.

Remise au service des domaines.

1 O.M.

79

P.-V. de remise aux domaines.

Prélèvements pour analyse en laboratoire.

1 O.M.

81

C.R. d'examen du laboratoire.

Consommation intérieures à l'établissement.

1 O.M.

83

Sans (6).

Expéditions entre organes de l'établissement.

O.M.

91

Sans.

Ravitaillement d'un dépôt.

O.M.

93

Sans.

N.B. – Dans le cas exceptionnel où, à un O.M. correspondraient plusieurs P.J., celles-ci sont numérotées par fraction ayant au numérateur le numéro de l'O.M. (ex. : 17) et au dénominateur le rang de la P.J. dans l'enregistrement (ex. : 17/1, 17/2, 17/3).

 

ANNEXE VI. Mémento des opérations essentielles à effectuer par le chef d'établissement.

Contenu

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Contenu

TOUS LES JOURS.

Il doit :

  • s'assurer que l'opérateur :

    • a bien consulté le fichier régional des consignes ;

    • a bien effectué les transferts prescrits ;

    • a bien effectué la sauvegarde avant la mise à jour ;

  • viser le journal des mouvements ;

  • viser les O.M./F.G. et O.M./A.A. destinés au magasinier ;

  • signer ou prendre en charge, le cas échéant, les pièces justificatives.

EN FIN DE QUINZAINE.

Il doit :

  • s'assurer que l'opérateur a bien vérifié les documents de quinzaine de l'établissement (impayés) avec l'historique des comptes clients ;

  • prendre les mesures qui s'imposent pour les débiteurs (demande d'émission de titres de prescription ou non) pour l'établissement et les annexes. Il envoie une copie de sa décision au chef d'annexe ;

  • viser en même temps que le journal des mouvements les registres de torréfaction et de panification ;

  • s'assurer, en cas de changement de prix, que la mise à jour des prix a bien été effectuée pour la quinzaine suivante ;

  • vérifier que le montant du chèque émis et des chèques bancaires adressés correspond bien à la ventilation donnée par la récapitulation de quinzaine ;

  • signer les P.J. qui sont jointes aux relevés de quinzaine B 1, B 2, B 3 aux emplacements réservés à cet effet.

MENSUELLEMENT.

Il doit :

  • faire effectuer la mise à jour des consommations prévues ;

  • se faire présenter l'état des modifications de commandes et visualiser l'historique des mouvements ;

  • s'assurer que le magasinier a bien procédé à l'inventaire des stocks ;

  • se faire présenter le répertoire des pièces justificatives.

TOUS LES DEUX MOIS.

Il s'assure que la mise à jour des tables reçues du C.T.I.R. a bien été effectuée.

EN FIN D'ANNÉE.

Il vérifie que les opérations avant changement du millésime ont bien été effectuées :

  • édition des différents historiques sur les années antérieures (le cas échéant) ;

  • édition de l'état comparatif par dépôt.

L'édition du stock comptable est automatiquement déclenchée par le changement de millésime.

PÉRIODIQUEMENT.

Il procède à des vérifications du stock.

Appendice 1. Schéma de fonctionnement.

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Figure 5. Schéma de fonctionnement.

 image_22890.png
 

Appendice 2. Les documents de la comptabilité.

Figure 6. Les documents de la comptabilité.

 image_22891.png
 

ANNEXE VII. Tables.

Appendice 1. Table des ensembles.

00 :

01 : Pâtes alimentaires.

02 : Légumes secs.

03 : Riz.

04 : Sucre.

05 : Sel.

06 : Matières grasses.

07 : Farine.

08 : Cigarettes.

09 : Chocolat.

10 : Café.

11 : Vin.

12 : Viande congelée.

Appendice 2. Table des codes mouvements.

(Modifié : instructions du 01/07/1986 et du 19/01/1987.)

Table des mouvements.

Code.

Clair.

10

Réceptions partielles.

12

Réception pour solde.

14

Réception sans ordre ou sur réalisations extérieures.

16

Livraison partielle sur avis d'approvisionnement (attente P.V.R.).

18

Livraison pour solde sur avis d'approvisionnement (attente P.V.R.).

21

Sortie normale.

22

Entrée d'un approvisionnement ou d'un ravitaillement direct sur ordre écrit.

23

Sortie pour solde.

25

Sortie pour expédition de l'établissement sur lui-même.

27

Sortie d'un approvisionnement ou d'un ravitaillement direct sur ordre écrit.

30

Entrée normale.

32

Entrée sur réception de l'établissement.

41

Distributions aux P.P.I. et C.T.

51

Panification.

53

Café vert.

55

Café torréfié.

57

Conditionnement R 20/21, paquets 1 et 1,5 kg.

59

Articles d'imputation.

60

Entrée suite à transformation.

61

Sortie suite à changement position ou ancienneté.

62

Entrée suite à changement position ou ancienneté.

63

Sortie d'un article utilisé pour un mélange.

64

Entrée d'un article résultant d'un mélange d'articles.

66

Entrée des déchets et débris résultants de la réforme.

67

Sortie d'un article à identification non conforme.

68

Entrée d'un article sous une identification conforme.

70

Entrée excédent suite à P.V. de recensement.

71

Sortie par avaries ou déficit suite à P.V.

72

Entrée excédent suite à certificat administratif.

73

Sortie par P.V. de pertes.

75

Sortie par P.V. de pertes et avaries cours de transport.

76

Reprise en compte d'échantillons en retour de laboratoire.

77

Sortie par P.V. de réforme sans remise aux domaines.

78

Articles de récupération.

79

Sortie par P.V. de remise aux domaines.

81

Sortie par prélèvement d'échantillons.

83

Sortie pour mise en conso. intérieure dégustation.

90

Entrée sur réception.

91

Sortie pour expédition.

92

Reversement d'un dépôt.

93

Ravitaillement d'un dépôt.

 

Appendice 3. Table de codes destination.

Table des destinations.

Code.

Clair.

10

Ration et composant.

20

Composants suivis de ration 30.

23

Composants suivis de ration 30 et produits fabriqués.

30

Produits fabriqués.

40

Vivres normaux.

50

Vivres de compléments régionaux.

60

Vivres de compléments centraux.

80

Articles divers du compte spécial des subsistances.

 

Appendice 4. Table des catégories de client.

(Remplacé : instruction du 01/07/1986.)

Code.

Clair.

Code.

Clair.

11

Forces terre, corps de troupe.

60

Organismes défense, autres.

12

Forces terre, école.

61

Service du matériel.

13

Service santé.

62

Service du génie.

14

Hôpitaux militaires.

63

Service des transmissions.

15

Gendarmerie.

64

Service des essences.

16

Forces terre autres organismes.

65

Organismes défense O.M.

21

Cercles A.T. (sauf gendarmerie).

71

Autres ministères.

22

Cantines A.T.

72

Autres collectivités.

23

Cercles gendarmerie.

73

Délégation générale de l'armement.

24

Réservé.

74

Commissariat A.T.

31

Air.

75

Organismes interarmées et administration générale.

41

Marine.

80

Étranger.

51

P.P.I., self-service.

  

52

P.P.I., groupements d'achats.

  
 

ANNEXE VIII. Documents et commentaires.

Contenu

Appendices :

  • 1. Journal des mouvements.

  • 2. Contrôle des modifications de commandes.

  • 3. Facture administrative.

  • 4. Certificat administratif.

  • 5. Inventaire de stock et état de rupture.

  • 6. Édition comparative des stocks. Liste des stocks par dépôt.

  • 7. Facture.

  • 8. Extrait de compte.

  • 9. Bilan financier et factures de quinzaine.

  • 10. Fiche de préparation au transport, bordereau d'expédition.

  • 11. Ordre de mouvement « F.G. » (O.M./F.G.).

  • 12. Ordre de mouvement sur avis d'approvisionnement (O.M./A.A.).

  • 13. Bulletin de livraison et de versement.

  • 14. Édition comparative des commandes et des distributions.

  • 15. Ordre de mouvement modèle 10.

  • 16. Consultation historique des mouvements (listage écran).

  • 17. État des commandes par client.

  • 18. État récapitulatif des commandes de la journée.

  • 19. Fiche de commande :

    • volet d'identification (ou bon de commande administratif code A.I.A.T. 938) ;

    • bons de commande (9 feuillets, code A.I.A.T. de 939 à 947).

  • 20. Fiche de contrôle.

  • 21. Bon de commande, récapitulation vente self-service.

    • Bon de commande libre-service ;

    • Récapitulation vente self-service.

Contenu


Contenu

Établissement

des subsistances

de STRASBOURG.

APPENDICE 5 (suite).

ÉTAT À LA DATE DU 3 SEPTEMBRE 1986.

Sur les ruptures des articles du C.S.S.M.

en fonction de leur présence sur le bon de commande.

Rupture de stock sur les articles figurant au bon de commande.

Liste des articles en stock et ne figurant pas sur le bon de commande.

La liste des articles annulés qui ne devraient plus figurer sur le bon de commande.

Contenu

Code.

Clair.

Position administrative 520.

Quantité.

Anc.

Observations.

1352250

Thon entier nat. 1/4.

   

1352270

Thon entier nat. 1/2.

   

1364261

Thon riz 1/3 B.

   

1451250

Crabe 1/4.

   

1451270

Crabe 1/2.

   

1952250

Colin nat. 1/4.

   

1953270

Quenelle poisson 1/2.

   

1954300

Quenelle poisson sauce 1/1.

   

1955250

Saumon nat. 1/4.

   

1956270

Pilchard tomate 1/2.

   

2110970

Article annulé le 17 janvier 1985.

   

2111560

Article annulé le 17 janvier 1985.

   

2111610

Bovin réfrigéré qut. av. cse.

   

2111620

Bovin réfrigéré qut. ar. cse.

   

2111640

Bovin réfrigéré 1/2 carcasse.

   

2132560

Bœuf hac. surg. port. poiv. v. cse.

2000.00

53

 

2151250

Bœuf assaisonné 1/4.

Ne figure pas au bon de commande.

2151260

Bœuf assaisonné 1/3.

   

2161300

Bœuf carotte 1/1.

   

2163303

Bœuf jardinière 1/1 H.

   

2164300

Bœuf lentille 1/1.

   

2166230

Bœuf sauce 1/6.

   

2166271

Bœuf sauce 1/2 B.

   
     

2166303

Bœuf sauce 1/1 H.

   

2167270

Bœuf daube 1/2.

   

2167300

Bœuf daube 1/1.

   

2171560

Bovin réfrigéré bifteck cse « A ».

   

2172560

Bovin réfrigéré rôtir cse « B ».

   

2173560

Bovin réfrigéré braisé cse « C ».

   

2174560

Bovin réfrigéré bourg. cse « D ».

   

2270970

Ovin frais kg.

   
 

Appendice 1. Journal des mouvements.

PREMIÈRE PARTIE.

  Anomalies à la mise à jour.

Cette partie indique :

  • la liste et la nature des O.M. pris en compte pour la mise à jour ;

  • pour chaque catégorie de mouvements, les anomalies recensées par l'ordinateur, par article incriminé. La colonne « no chrono » fait apparaître le millésime, le numéro d'enregistrement de l'O.M. au journal, le numéro repère de la ligne en cause. La colonne « commentaire » donne en clair les remarques formulées par l'ordinateur. La lettre précédant la référence de l'ordre indique la nature du mouvement E : expédition ; R : réception.

DEUXIÈME PARTIE.

  Le journal des mouvements proprement dit.

Il décrit et enregistre dans l'ordre : comptes rendus d'approvisionnement, comptes rendus de réception, ordres de mouvement internes, comptes rendus d'expédition, distributions.

Pour chaque article mouvementé, il fait apparaître l'existant après mouvement et la référence du mouvement immédiatement antérieur. La colonne « observations » porte, le cas échéant, le code et le clair de l'autre établissement ou client concerné par le mouvement.

Figure 7. Anomalies à la mise à jour du 25 octobre 1983.

 image_22896.png
 

Figure 8. Journal des mouvements du 25 octobre 1983.

 image_22897.png
 

Appendice 2. Contrôle des modifications des commandes.

Numéro de l'O.M. : 0062.

Annulation effectuée le 3-10-1983.

Dernier montant : 00,00 F.

Numéro de l'O.M. : 0135.

Annulation effectuée le 13-10-1983.

Dernier montant : 325,60 F.

Numéro de l'O.M. : 0140.

Modification effectuée le 13-10-1983.

Ancien montant : 3 732,27 F.

Nouveau montant : 3 745,02 F.

Numéro de l'O.M. : 0146.

Modification effectuée le 13-10-1983.

Ancien montant : 2 617,78 F.

Nouveau montant : 2 627,82 F.

Numéro de l'O.M. : 0148.

Annulation effectuée le 13-10-1983.

Dernier montant : 00,00 F.

Cet état, édité par mot de passe, mentionne les modifications de commandes ayant eu une incidence sur la facturation au client.

Il fait apparaître :

  • le numéro (à la saisie) de l'O.M. concerné ;

si les mouvements donnent lieu à facturation :

  • l'ancien montant ;

  • le nouveau montant.

Appendice 3. Facture administrative.

Figure 9. Facture administrative.

 image_22899.png
 

Appendice 4. Certificat administratif.

Figure 10. Certificat administratif.

 image_22900.png
 

Appendice 5. Inventaire du stock à la date du 13 octobre 1983.

6670

EP DIJON

02   Viandes.

INVENTAIRE DU STOCK À LA DATE DU 13 OCTOBRE 1983 (1).

Page 1.

Article.

U.R.

Prix.

Anc.

Quantité en stock (2).

Quantité totale en stock.

Stock valorisé.

Code.

Clair.

P.A. 510.

P.A. 520.

2123570

Bœuf cong. rôti cse 25 kg.

N

876,25

21

21,00

   
    

24

93,00

488,00

  
    

31

 

1 218,00

  
       

1 820,00

1 594 775,00 F

2131560

Bœuf hach. surg. portion cse kg.

K

35,05

23

16,00

   
    

31

2 727,00

   
    

32

2 520,00

15 000,00

  
       

20 263,00

710 218,00 F

2132560

Bœuf hach. surg. port. poiv. v. cse.

K

35,05

23

0,00

   
    

32

 

8 000,00

8 000,00

280 400,00 F

2151230

Bœuf assaisonné 1/6....

N

4,85

00

19 658,00

   
    

13

 

24 924,00

  
       

44 582,00

216 222,70 F

2151260

Bœuf assaisonné 1/3....

N

9,05

00

363,00

   
    

12

 

3 456,00

  
    

22

 

36 778,00

  
       

40 597,00

367 402,85 F

2151270

Bœuf assaisonné 1/2....

N

13,05

00

1 535,00

   
    

13

 

47,00

  
    

22

 

79 856,00

  
       

81 438,00

1 062 765,90 F

 

(1) Il s'agit ici de l'inventaire par classe (classe viande), l'inventaire peut être également obtenu dans l'ordre alphabétique ou dans l'ordre des codes articles.

(é) Tous dépôts confondus.

Appendice 6. Édition comparative des stocks.

Figure 11. Liste des stocks par dépôt.

 image_22905.png
 

Appendice 7. Facture.

Figure 12. Facture.

 image_22906.png
 

Appendice 8. Extrait de compte.

Figure 13. Extrait de compte.

 image_22907.png
 

Appendice 9. Bilan financier et facture de quinzaine.

Contenu

(Remplacé : instruction du 01/07/1986.)

Contenu

Pour la quinzaine no 08.

1.  État des factures de la quinzaine.

2.  État des factures impayées pour la quinzaine.

3.  État de toutes les factures impayées.

4.  État des régularisations sur quinzaines antérieures.

5.  Factures en règlement à l'administration centrale.

6.  État des factures au B 1.

7.  État des vivres vendus à un prix différent du prix catalogue.

8.  Tableau récapitulatif de la quinzaine.

CONSIGNES PARTICULIÈRES.

Vous devez :

  • contrôler la liste des factures prises en compte pour la quinzaine ;

  • vérifier la liste des impayés (de la quinzaine et antérieurs) ;

  • vous assurer de la concordance de l'état no 1 (factures de la quinzaine) avec les sommes vivres, fourrage et combustibles portées dans le tableau récapitulatif pour le B 1.

Pour les instances régularisées au cours de la quinzaine, les règlements à l'administration centrale et les paiements par titre de perception n'oubliez pas de joindre une copie de la facture client « signée » pour la régie du compte spécial.

Attention après avoir vérifié l'ensemble des résultats vous devez lancer le traitement de mise à jour des stats. pour faire disparaître les factures soldées et apurer les instances régularisées.

Vu et approuvé le présent relevé.                             

A                       , le                        19    .  

Le                                                           .                                                        

1. FACTURES DE LA QUINZAINE.

À la date du 23.4.1986.

Clair établissement :  EP STRASBOURG.

No quinzaine :  08.

No page :           .

Numéro quinz.

Clients.

Montant facture.

Code.

Clair.

08

0013 pour la facture no 0244.

Gendarmerie de Reischoffen

7 590,95 F

08

0014 pour la facture no 0245.

Gendarmerie de Niederbron

1 110,35 F

08

0027 pour la facture no 0246.

Service des essences

1 959,50 F

08

0036 pour la facture no 0247.

Direction travaux du génie

1 103,75 F

08

1018 pour la facture no 0248.

Maison d'arrêt Strasbourg

2 105,00 F

08

1019 pour la facture no 0249.

152e R.I. Colmar

14 525,00 F

08

1022 pour la facture no 0250.

57e R.T. Mulhouse

2 834,00 F

08

1025 pour la facture no 0251.

9e R.G. Neuf-Brisach

50 750,00 F

08

4001 pour la facture no 0253.

Armée belge

28 600,00 F (1)

08

4002 pour la facture no 0254.

Armée allemande

5 000,00 F (1)

 

Total quinzaine

115 578,55 F

(1) Règlement administration centrale.

(2) Titre de perception.

 

2. IMPAYÉS DE LA QUINZAINE.

À la date du 23.4.1986.

Clair établissement :  EP STRASBOURG.

No quinzaine :  08.

No page :           .

Numéro quinz.

Clients.

Montant facture.

Code.

Clair.

 

Impayés de la quinzaine......

0,00 F

 

3. IMPAYÉS ANTÉRIEURS.

À la date du 23.4.1986.

Clair établissement :  EP STRASBOURG.

No quinzaine :  08.

No page :           .

Numéro quinz.

Clients.

Montant facture.

Code.

Clair.

 

Total des impayés......

0,00 F

 

4. INSTANCES RÉGULARISÉES.

À la date du 23.4.1986.

Clair établissement :  EP STRASBOURG.

No quinzaine :  08.

No page :           .

Numéro quinz.

Clients.

Montant facture.

Code.

Clair.

 

Total régularisé......

0,00 F

 

5. FACTURES EN RÈGLEMENT À L'ADMINISTRATION CENTRALE.

À la date du 23.4.1986.

Clair établissement :  EP STRASBOURG.

No quinzaine :  08.

No page :           .

Numéro quinz.

Clients.

Montant facture.

Code.

Clair.

08

4001 pour la facture no 0253.

Armée belge

28 600,00 F

08

4002 pour la facture no 0254.

Armée allemande

5 000,00 F

 

Règlement ad/ctrale.....

33 600,00 F

 

6. FACTURE DE DISTRIBUTION DE QUINZAINE.

Le 23.4.1986.

Numéro au R.J. : MODÈLE D 9.

Numéro d'O.M. : 9508 (à inclure au B 1).

Vivres de compléments régionaux.

Établissement : 6650 EP STRASBOURG.

Page :           .

Code et clair article.

U.R.

Quantité délivrée.

Prix.

Décompte.

1451260

Crabe 1/3

N

20,00

13,10

262,00

1952270

Colin nat. 1/2

N

200,00

6,70

1 340,00

1953300

Quenelle poisson 1/1

N

50,00

7,45

372,50

1954270

Quenelle poisson, sauce 1/2

N

25,00

5,30

132,50

1958250

Escargot nat. 1/4

N

30,00

12,60

378,00

2467270

Quenelle veau 1/2

N

50,00

4,25

212,50

2468300

Quenelle veau, sauce 1/1

N

50,00

8,15

407,50

3152210

Galantine pur porc 1/10

N

20,00

2,00

40,00

3152240

Galantine pur porc 1/5

N

20,00

3,25

65,00

3252210

Pâté foie pur porc 1/10

N

13,00

1,45

18,85

3556370

Saucisse Strasbourg 5/1

N

6,00

40,00

240,00

7107778

Beurre congelé port. 10/15 g

K

50,00

15,00

750,00

......................................................................

........

............................

.........................

.........................

Total vivres de compléments régionaux

4 518,85 F

 

Vu et approuvé la présente facture.

6. FACTURE DE DISTRIBUTION DE QUINZAINE.

Le 23.4.1986.

Numéro au R.J. : MODÈLE D 9.

Numéro d'O.M. : 9508 (à inclure au B 1).

Vivres centraux.

Établissement : 6650 EP STRASBOURG.

Page :           .

Code et clair article.

U.R.

Quantité délivrée.

Prix.

Décompte.

   

Report......

41 959,70

9711750

Ration ind. 20 type T

N

820,00

21,58

17 700,00

9712750

Ration ind. 20 type C

N

150,00

22,66

3 400,00

9713770

Ration col. 21 type T

N

200,00

120,00

24 000,00

9714770

Ration col. 21 type C

N

200,00

120,00

24 000,00

Total vivres centraux

111 059,70 F

 

Vu et approuvé la présente facture.

RÉCAPITULATION VIVRES.

Figure 14. Récapitulation vivres.

 image_22912.png
 

7. VIVRES VENDUS À UN PRIX AUTRE QUE LE PRIX CATALOGUE.

Le 23.4.1986.

Numéro au R.J. : MODÈLE D 9.

Numéro d'O.M. : 9508.

Vivres de compléments régionaux.

Établissement : 6650 EP STRASBOURG.

Page :           .

Code et clair article.

U.R.

Quantité délivrée.

Prix.

Décompte.

3152240

Galantine pur porc 1/5

N

20,00

3,25

65,00

3556370

Saucisse Strasbourg 5/1

N

6,00

40,00

240,00

7107778

Beurre congelé port. 10/15 g

K

50,00

15,00

750,00

7107978

Beurre congelé kg

K

25,00

12,00

300,00

Total vivres de compléments régionaux

1 355,00 F

 

Vu et approuvé la présente facture.

7. VIVRES VENDUS À UN PRIX AUTRE QUE LES PRIX CATALOGUE.

Le 23.4.1986.

Numéro au R.J. : MODÈLE D 9.

Numéro d'O.M. : 9508.

Vivres centraux.

Établissement : 6650 EP STRASBOURG.

Page :           .

Code et clair article.

U.R.

Quantité délivrée.

Prix.

Décompte.

2967378

Cassoulet 5/1

N

5,00

30,00

150,00

4227040

Chou-fleur surgelé sac 1 kg

N

100,00

10,00

1 000,00

4251378

Céleri rémoulade boîte 5/1

N

50,00

15,00

750,00

4291370

Épinard branche boîte 5/1

N

50,00

18,00

900,00

6443960

Café torr. grain Q

Q

2,00

3 700,00

7 400,00

6444960

Café torr. moulu Q

Q

1,00

3 500,00

3 500,00

7441980

Huile tournesol HL

H

1,00

900,00

900,00

9121960

Farine ord. Q

Q

1,00

225,00

225,00

9153760

Pain guerre rat. 420 G

N

200,00

5,00

1 000,00

9232960

Macaroni Q

Q

1,00

450,00

450,00

9711750

Ration ind. 20 type T

N

20,00

25,00

500,00

9712750

Ration ind. 20 type C

N

50,00

25,00

1 250,00

9713770

Ration col. 21 type T

N

200,00

120,00

24 000,00

9714770

Ration col. 21 type C

N

200,00

120,00

24 000,00

Total vivres centraux

66 025,00 F

 

8. RÉCAPITULATION DISTRIBUTION DE QUINZAINE.

MODÈLE D 9.

Figure 15. Pour la quinzaine n° 08.

 image_22913.png
 

9. VALORISATION DU STOCK ÉTABLISSEMENT PAR DESTINATION.

Pour la fin de la quinzaine no 11.

Établissement :

EP STRASBOURG.

Destination.

Montants.

Code non précisé.

0,00

10

2 692 699,20

20

253 776,60

23

1 478 687,75

30

2 496 456,10

40

6 162 748,44

50

1 694 384,30

60

20,00

80

82 613,20

Total........

14 861 385,59

 

Établissement :

ES STRASBOURG.

Destination.

Montants.

Code non précisé.

0,00

10

0,00

20

0,00

23

0,00

30

0,00

40

939 600,00

50

0,00

60

0,00

80

0,00

Total........

939 600,00

 

Établissement

des subsistances

de EP ORLÉANS.

10. VALORISATION À LA DATE DU 14 AOÛT 1986 POUR LE STOCK DE L'ÉTABLISSEMENT PAR DESTINATION

suite à changement de prix de cession des articles du C.S.S.M.

Le présent état trimestriel est à faire parvenir au C.S.S.M.

Établissement :

EP ORLÉANS.

Destination.

Montants.

Code non précisé.

0,00

10

485 380,05

20

1 370 741,75

23

65 420,30

30

1 541 011,40

40

6 231 001,63

50

1 034 078,70

60

4 995,60

80

0,00

Total........

10 732 629,43

 

Appendice 10. Fiche de préparation au transport.

(Remplacé : instruction du 01/07/1986.)

Destination : EP SISSONNE

Le 23.9.1985

Articles.

Quantité à expédier.

Poids brut (kg).

Observations.

Code.

Clair.

U.R.

4251378

Céleri rémoulade boîte 5/1

N

2,00

9

R225E10044

4711300

Petit pois extra fin 1/1

N

900,00

900

R225E10044

5581370

Reine-claude sirop 5/1

N

36,00

171

R225E10044

3252230

Pâté foie pur porc 1/6

N

1 000,00

185

R225E10044

3452230

Rillette pur porc 1/6

N

750,00

139

R225E10044

7321718

Graisse végétale pain 500 g

N

2 000,00

1 000

R225E10044

  

Sous-total

2 404

 

3252230

Pâté foie pur porc 1/6

N

300,00

56

R225E10124

  

Sous-total

56

 
  

Total

2 460

 
 

Appendice 10 (suite). Bordereau d'expédition.

Figure 16. Bordereau d'expédition.

 image_22914.png
 

Appendice 11. Ordre de mouvement « F.G. ».

Figure 17. Ordre de mouvement « F.G. ».

 image_22915.png
 

Appendice 12. Ordre de mouvement sur avis d'approvisionnement (O.M./A.A.).

Figure 18. Ordre de mouvement sur avis d'approvisionnement (O.M./A.A.).

 image_22916.png
 

Appendice 13. Bulletin de livraison.

Figure 19. Bulletin de livraison.

 image_22917.png
 

Appendice 14. Édition comparative des commandes et des distributions.

6641.

EA EPINAL.

Page         .

Code article.

Clair article.

U.R.

Mill.

Mois.

Quantités.

Pourcentage de satisfaction.

Comds.

Distri.

1152270

Maquereau tomate 1/2

N

83

10

20,00

20,00

100 p. 100

1155230

Maquereau vin blc 1/6

N

83

10

20,00

20,00

100 p. 100

1155300

Maquereau vin blc 1/1

N

83

10

23 456,00

23 456,00

100 p. 100

1252230

Sardine tomate 1/6

N

83

10

100,00

100,00

100 p. 100

1953270

Quenelle poisson 1/2

N

83

10

10,00

10,00

100 p. 100

2867270

Quenelle volaille 1/2

N

83

10

10,00

10,00

100 p. 100

2963270

Tripe mode Caen 1/2

N

83

10

10,00

10,00

100 p. 100

3252320

Paté foie pur porc 5/4

N

83

10

10,00

10,00

100 p. 100

4011270

Artichaut fond 1/2

N

83

10

10,00

10,00

100 p. 100

7107778

Beurre congelé port. 10/15 g

N

83

10

20,00

20,00

100 p. 100

 

Fin de l'édition.

Appendice 15. Distributions de quinzaine. Ordre de mouvement modèle D 10.

Figure 20. Distributions de quinzaine. Ordre de mouvement modèle D 10.

 image_22918.png
 

Figure 21. (suite)

 image_22919.png
 

Appendice 16. Consultation historique des mouvements (listage écran).

Figure 22. Consultation historique des mouvements (listage écran).

 image_22920.png
 

Appendice 17. État des commandes par client.

Figure 23. État des commandes par client.

 image_22921.png
 

Appendice 18. État récapitulatif des commandes de la journée.

Liste des commandes.

Numéro d'O.M. : 0116, 0117, 0118, 0119, 0120, 0121, 0122, 0123, 0124, 0125, 0126, 0127, 0128, 0129, 0130.

Numéro client : 5100, 5100, 1603, 1604, 1108, 1552, 1109, 1400, 1537, 1103, 1101, 2403, 2401, 1100, 5211.

Page 1.

Code.

Clair.

U.R.

Quantité.

Modif. apportées par magasinier (1).

Observation.

Commandée.

Délivrée.

Code article.

Quantité délivrée.

A 1.

Quantité.

1152270

Maquereau tomate 1/2

N

14,00

14,00

1152270

    

1155230

Maquereau vin blc 1/6

N

122,00

122,00

1155230

    

1155300

Maquereau vin blc 1/1

N

1,00

1,00

1155300

    

1251210

Sardine huile 1/10

N

49,00

49,00

1251210

    

1251230

Sardine huile 1/6

N

147,00

147,00

1251230

    

1251300

Sardine huile 1/1

N

1,00

1,00

1251300

    

1252230

Sardine tomate 1/6

N

36,00

36,00

1252230

    

1351210

Thon entier huile 1/10

N

91,00

91,00

1351210

    

1351240

Thon entier huile 1/5

N

41,00

41,00

1351240

    

1352250

Thon entier nat. 1/4

N

103,00

103,00

1352250

    

1352270

Thon entier nat. 1/2

N

42,00

42,00

1352270

    

1352300

Thon entier nat. 1/1

N

5,00

5,00

1352300

    

1451260

Crabe 1/3

N

76,00

76,00

1451260

    

1455250

Crevette décortiquée 1/4

N

43,00

43,00

1455250

    

1952270

Colin nat. 1/2

N

13,00

13,00

1952270

    

1953300

Quenelle poisson 1/1

N

6,00

6,00

1953300

    

1954270

Quenelle poisson sauce 1/2

N

5,00

5,00

1954270

    

1958250

Escargot nat. 1/4

N

3,00

3,00

1958250

    

(1) Cette partie est laissée à la disposition du magasinier. Les modifications apportées à la commande par le magasinier ne peuvent être saisies à la console qu'à partir de l'état des commandes par client.

 

Appendice 19. Fiche de commande.

Figure 24. Fiche de commande.

 image_22922.png
 

Figure 25. Bon de commande.

 image_22923.png
 

Appendice 20. Fiche de contrôle.

Figure 26. Fiche de contrôle.

 image_22924.png
 

Appendice 21. Bon de commande libre-service.

(Ajouté : Instruction du 01/07/1986.)

Figure 27. Bon de commande libre-service.

 image_22925.JPG
 

Appendice 21 (suite). Récapitulation vente self-service et ordre réapprovisionnement pour la semaine du 7.4.1986.

(Ajouté : Instruction du 01/07/1986.)

Figure 28. Récapitulation vente self-service et ordre réapprovisionnement pour la semaine du 7.4.1986.

 image_22926.png
 

ANNEXE IX. Consignes à l'intention des parties prenantes.

Contenu

(Modifié : instruction du 05/10/1984.)

Contenu

Le commissaire de l'armée de terre vient d'informatiser la distribution de ses approvisionnements. Cette automatisation vous concerne à un double titre : elle entraîne :

  • une facture immédiate des commandes livrées ;

  • une modification des documents utilisés et reçus par les parties prenantes.

1 Une nouvelle fiche de commande.

  • a).  Destination, mise à disposition.

    La fiche de commande comprend 2 parties :

    • un volet d'identification ;

    • des bons de commande.

    Elle vous est remise par votre établissement des subsistances de rattachement. Elle doit être adressée à l'établissement en un exemplaire dans toute la mesure du possible, quarante-huit heures avant le jour fixé pour la livraison.

  • b).  Utilisation.

    • 1. Le volet d'identification.

      Dans le cadre supérieur, vous devez porter la dénomination de votre organisme dans la case « Clair ».

      Lors de la première utilisation, et par la suite une fois dans l'année, il vous appartient de renseigner le cadre central à l'exception des rubriques « code catégorie de client » et « mode de règlement ». Les effectifs à prendre en compte sont les effectifs au premier jour du mois d'établissement de la fiche de commande.

      Le cadre inférieur est obligatoirement complété :

      • à la commande par la signature de la personne responsable de la commande ;

      • à la livraison par la signature du préposé à la prise en charge de celle-ci.

    • 2. Les bons de commande.

      Ils se présentent sous forme de formules préimprimées et le cas échéant de documents de contexture identique, édités par ordinateur.

      Les articles y sont couchés dans l'ordre des codes articles.

      Il vous est simplement demandé :

      • de porter pour chaque produit dans la colonne « quantité demandée », les quantités commandées ;

      • de numéroter de 1 à n, colonne « Repère », les lignes utilisées dans l'ordre des codes articles (1).

      • de numéroter les bons utilisés sous forme de fraction ayant au dénominateur le nombre de bons utilisés, au numérateur le rang du bon dans l'ordre croissant des codes articles :

        Exemple : Si vous utiliser 5 bons dont 1 est édité par ordinateur.

        Le bon dont le premier article porte référence au code article le plus faible sera numéroté 1/5, le deuxième, le troisième et le quatrième dans l'ordre des codes articles les moins élevés seront numérotés respectivement 2/5, 3/5, 4/5, le bon édité par ordinateur portera le numéro 5/5.

        Le décompte de votre commande n'est pas obligatoire.

2 Un nouveau système de facturation.

  • a).  Une facturation immédiate.

    Que vous soyez un groupement d'achat, une formation ou un organisme, votre facture sera remise à votre représentant au moment de la livraison.

  • b).  De nouveaux documents.

    • 1. La facture.

      Elle est éditée par ordinateur. Elle est remise en 1 exemplaire aux parties prenantes réglant au comptant, en 2 exemplaires aux parties prenantes autorisées à régler à terme (1 exemplaire pour l'officier d'ordinaire, 1 exemplaire pour le trésorier ou le C.T.A.C.L.).

    • 2. L'extrait de compte.

      Ce document est remis en 2 exemplaires en même temps que la facture aux seules parties prenantes autorisées à payer à terme. Si la formation est rattachée à un C.T.A.C.L., le second exemplaire de l'extrait de compte est adressé directement à cet organisme avec la facture.

      Dans sa partie supérieure, l'extrait de compte récapitule les factures « de la quinzaine » non réglées.

      Dans sa partie inférieure, il porte mention de la date limite de paiement et du mode de paiement utilisé.

      Un exemplaire du dernier extrait de compte de la quinzaine est adressé, accompagné du paiement, par la formation de l'établissement.

      Dans le cas où la totalité des factures rappelées dans l'extrait de compte ou antérieures à la quinzaine ne pourraient être réglées en même temps par la formation, celle-ci devra régler par priorité :

      • les factures correspondant aux cessions de combustibles et de vivres pour animaux ;

      • puis les autres factures dans l'ordre des plus anciennes.

      Le paiement partiel d'une facture n'est pas autorisé.