CIRCULAIRE N° 3667/DEF/DCSSA/2/EPID relative à la vaccination antiamarile dans la région Antilles-Guyane.
Du 26 octobre 1983NOR
Le paragraphe 7.3, « indication », de l'instruction de référence stipule que :
« Tout militaire appelé à servir dans une zone d'endémicité amarile doit être vacciné contre la fièvre jaune. Cette obligation concerne les militaires désignés pour servir dans ces territoires et ceux qui sont affectés dans les unités susceptibles d'y intervenir sans délai (escadres, forces d'intervention…) ».
Il faut entendre par ce texte que tout militaire affecté dans la région Antilles-Guyane doit être vacciné contre la fièvre jaune. En effet, si aucun certificat n'est exigé aux Antilles des voyageurs venant directement des départements de France métropolitaine, cette vaccination sera exigée des personnes ayant séjourné en Guyane. De plus, tout le personnel affecté aux Antilles peut « être appelé à servir » en Guyane, c'est-à-dire dans une zone d'endémicité amarile.
Enfin, le personnel des escadres et des forces d'intervention peut à tout moment « être appelé à servir » en zone d'endémicité.
Le respect des dispositions du paragraphe 7.3 de l'instruction de référence permet d'éviter les retards dans les disponibilités.
Les circulaires nos 1146/DEF/DCSSA/2/EPID du 23 mars 1982, 3342/DEF/DCSSA/2/EPID du 27 septembre 1982 (n.i. BO) sont abrogées.
Pour le ministre de la défense et par délégation :
Le médecin général,
sous-directeur action scientifique et technique,
J. SIMON.