> Télécharger au format PDF
Direction de la gendarmerie et de la justice militaire : cabinet du directeur

CIRCULAIRE N° 1947/DN/GEND/CAB relative à l'insigne des états-majors de gendarmerie.

Du 06 novembre 1957
NOR D E F G 5 7 5 6 0 0 0 C

Pièce(s) jointe(s) :     Décision DN CAB/SYMB/G.1433 du 16 août 1957 (n.i. BO).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  530.1.1.

Référence de publication : BOC n°17 du 20/5/2009

1. L\'écu amovible des états-majors est actuellement « partie d\'azur et de sable à la grenade d\'argent ».

2. J\'ai décidé que pour le personnel employé à la sous-direction, à l\'inspection générale et dans les états-majors des commandements régionaux, il serait remplacé par un écu comportant un dextrochère armé.

3. Celui-ci rappelle en effet les hauts dignitaires (prévôt des maréchaux) dont les principaux chefs de la gendarmerie sont en quelque sorte les successeurs.
La base historique la plus précise sur laquelle s\'appuie cette décision peut être trouvée dans le 6e abrogé de la carte du militaire de France (édition de 1740), 3e partie, page 32, chapitre XIX.

« Compagnie de la Connétable, gendarmerie, maréchaussée de France (commandée par le grand prévôt général). L\'étendard de cette compagnie est de taffetas blanc, qui représente en broderie d\'or un bras gantelé, armé d\'une épée nue, couronnée de lauriers, sortant d\'une nuée et ces notes pour devises « Non sine numine », et frangé d\'or ».
Ce dextrochère se retrouve également sur les jetons de connétablie et maréchaussée.

4. La décision DN CAB/SYMB/G.1433 du 16 août 1957 dont copie est jointe, a homologué le projet d\'insigne ainsi que la définition héraldique correspondante.

5. La fabrication de ce nouvel écusson, dont le prix unitaire initial est fixé à 260 francs, a été confiée à la maison Arthur Bertrand -  46, Rue de Rennes, Paris, qui a établi la maquette ci-jointe, et à laquelle vous voudrez bien adresser vos commandes à partir du 15 novembre 1957.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le directeur de la gendarmerie et de la justice militaire,

Georges GUIBERT.

Annexe