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Archivé DIRECTION CENTRALE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES : sous-direction action scientifique et technique ; bureau technique, section épidémiologie et santé communautaire

CIRCULAIRE N° 2600/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID fixant le calendrier vaccinal dans les armées pour l'année 2009.

Abrogé le 03 février 2010 par : CIRCULAIRE N° 178/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID fixant le calendrier vaccinal dans les armées pour l'année 2010. Du 12 décembre 2008
NOR D E F E 0 8 5 4 0 0 0 C

Autre(s) version(s) :

 

Précédent modificatif :  Circulaire N° 2137/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 13 novembre 2009 modifiant la circulaire n° 2600/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 12 décembre 2008 fixant le calendrier vaccinal dans les armées pour l'année 2009.

Référence(s) : Instruction N° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 relative à la pratique des vaccinations dans les armées.

Pièce(s) jointe(s) :     Six annexes et quinze appendices.

Texte(s) abrogé(s) :

Circulaire n° 3068/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 14 décembre 2007 (n.i. BO).

Référence de publication :

Préambule.

Conformément à l\'instruction ministérielle de référence qui rappelle les bonnes pratiques, la vaccination dans les armées repose sur une stratégie combinant la recherche d\'une protection individuelle et celle d\'une protection collective.

Prenant en compte l\'application des obligations légales en matière de vaccination (code de la santé publique (1) art. L. 3111-1 à L. 3111-4) auxquelles s\'ajoutent les vaccinations réglementaires dans les armées et après avis du groupe de travail sur les vaccinations dans les armées, je vous demande de mettre en œuvre, dès à présent, les vaccinations prévues dans le calendrier vaccinal en annexe I en appliquant les nouvelles recommandations vaccinales pour 2009 qui sont :

1. Introduction du vaccin contre la rougeole-oreillons-rubéole à l\'incorporation : les arguments techniques en faveur de l\'introduction de ce vaccin sont détaillés en annexe IV. Cette mesure de santé publique se justifie par les recommandations du plan national de lutte contre la rougeole et la rubéole et sur les conditions épidémiologiques particulières auxquelles sont exposées les militaires français lors des opérations extérieures en Europe, Asie ou Afrique.

À l\'incorporation, au 60e jour du calendrier vaccinal des armées, une dose du vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole sera administrée :

- à tout sujet incorporé qui n\'a jamais été vacciné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ;

-  ou à tout sujet incorporé n\'ayant reçu dans l\'enfance qu\'une seule dose de ce vaccin.

Il ne sera pas tenu compte des antécédents de maladie figurant dans le carnet de santé sauf si les épisodes infectieux étaient accompagnés d\'une confirmation sérologique.

Il n\'y a pas lieu de pratiquer un examen sérologique à l\'incorporation pour confirmer des antécédents médicaux ni pour évaluer la réponse immunitaire après deux doses vaccinales.

Pour les professionnels de santé, une fiche spécifique figure en annexe II.

2. Modification du schéma vaccinal contre l\'hépatite A : le schéma vaccinal comprend une primo-vaccination en une ou deux injections selon la spécialité utilisée et un rappel (entre six mois et un an). Suite aux recommandations nationales et selon le résumé des caractéristiques du produit (RCP) publié au dictionnaire Vidal® 2008, les rappels ultérieurs tous les dix ans ne sont plus justifiés.

3. Vaccination contre l\'hépatite B : une fiche jointe en annexe V. fait le point sur l\'arbre décisionnel concernant cette vaccination.

4. Vaccination contre la fièvre jaune : conformément à la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 (2) relative aux droits des malades, les médecins ont un devoir d\'information envers leurs patients. En conséquence, les médecins des unités habilitées à pratiquer la vaccination contre la fièvre jaune, doivent remettre à chaque personnel, avant vaccination, la fiche de renseignement jointe en annexe VI.

Si l\'indication d\'une primo vaccination est discutée après soixante ans, les données scientifiques actuelles montrent que les rappels, après soixante ans, peuvent se faire sans restriction particulière.

Il est rappelé que s\'ils ne sont pas pratiqués le même jour, deux vaccins à virus vivants atténués (fièvre jaune, rougeole, rubéole, oreillons, varicelle, tuberculose) doivent être espacés de trente jours. Par contre, il n\'y a pas de délai à respecter entre un vaccin vivant atténué et d\'autres vaccins inactivés.

4 bis. (Ajouté : Circulaire du 13/11/2009.) Compte tenu des circonstances épidémiologiques actuelles et conformément aux dispositions de l\'instruction ministérielle de première référence, la vaccination contre la grippe pandémique A (H1N1) 2009 s\'ajoute au calendrier vaccinal.

Dans les armées, cette vaccination a pour objectif de préserver la santé des personnels et de maintenir la capacité opérationnelle des forces.

À compter du 16 novembre 2009 la vaccination contre la grippe A (H1N1) 2009 est inscrite au calendrier vaccinal dans les armées et réglementaire pour toutes les catégories de personnel militaire désignées par l\'État major des armées et notamment :

- les personnels particulièrement exposés ;

- les personnels indispensables à la mise en œuvre des missions prioritaires.

Cette vaccination est fortement recommandée pour tous les autres personnels de la défense (militaires et civils) dans le cadre de la campagne nationale de vaccination.

5. La vaccination est un acte individuel qui doit être précédé d\'un interrogatoire et de la recherche de facteurs de risque en vue de dépister d\'éventuelles contre-indications. Tout doute doit conduire le médecin d\'unité à demander l\'avis d\'un spécialiste hospitalier.

Toute vaccination doit être consignée dans le registre de vaccination de l\'unité, dans le livret médical de la personne vaccinée, voire dans d\'autres documents (livret médical réduit, carnet international de vaccinations...). Les renseignements transcrits doivent comporter obligatoirement la date de vaccination, le nom commercial de la spécialité, le numéro de lot, le nom et signature du vaccinateur. Pour le carnet international de vaccination, il est souhaitable d\'inscrire également les antigènes contenus dans le vaccin car les noms commerciaux diffèrent d\'un pays à un autre (exigé pour les personnels partant dans le cadre de l\'OTAN, ONU).

Le « guide des vaccinations édition 2008 » est édité par l\'institut national de prévention et d\'éducation pour la santé (INPES). La version papier actuelle sera distribuée au 1er trimestre de l\'année 2009 par l\'intermédiaire de l\'établissement de ravitaillement sanitaire de Chartres.

La version électronique est disponible sur le site internet de l\'INPES (www.inpes.sante.fr) ou celui du ministère chargé de la santé (www.sante.gouv.fr).

Notes

    n.i. BO.1(JO du 5 mars 2002, p. 4118, texte n° 1).2

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le médecin général,
sous-directeur « action scientifique et technique »,

Lionel HUGARD.

Annexes

Annexe I. Calendrier vaccinal dans les armées.

À L\'INCORPORATION.

RAPPELS.

Première convocation J0.

Vaccination contre les méningocoques
tétravalent A, C, Y , W135.

Elle doit obligatoirement être pratiquée au cours de la 1re semaine. Une seule injection.

Tous les 3 ans (1).

Vaccination contre la diphtérie, le tétanos, poliomyélite et coqueluche.

À faire en l\'absence de preuve écrite de vaccination ou de rappel de plus de dix ans avec un vaccin quadrivalent combiné diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche, faiblement dosée en anatoxine diphtérique.

Tous les 10 ans avec dTP.

Intradermo réaction à la tuberculine.

Uniquement pour les personnels de santé.

 

Vaccination contre la grippe.

À faire quelle que soit la date de l\'incorporation.

Tous les 3 ans.

 

Deuxième convocation  J3.

Lecture IDR et mesure en millimétres.

Réalisée par un médecin et  inscrite dans le livret médical.

 

BCG.

Uniquement pour les personnels de santé, si IDR négative (<5mm) et absence de preuve écrite de vaccination antérieure par voie intradermique.

Aucun.

 

Troisième convocation J30.

Vaccination contre la fièvre typhoïde.

Vaccination en une seule injection.

Tous les 3 ans. (1)

Vaccination contre l\'hépatite A.

Si utilisation d\'un vaccin combiné avec hépatite B , une 2e injection de vaccin hépatite A sera programmée à J 60.

Rappel à J 365.

Vaccination contre l\'hépatite B (1re injection).

Si pas de preuve écrite d\'une vaccination antérieure.

 

Vaccination contre la fièvre jaune

À faire dans un CVI ou dans un SMU ayant obtenu une dérogation.

Tous les 10 ans. (2)

 

Quatrième convocation J60.

Vaccination contre l\'hépatite B
(2e injection).

 

Rappel à J 365.

Vaccination contre l\'hépatite A 
(2e injection).

Uniquement si la 1re injection a été réalisée avec un vaccin combiné A + B.

Rappel à J 365.

Vaccination combinée contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.

Pour tout nouvel incorporé ne pouvant justifier de deux doses de vaccin combiné rougeole, rubéole, oreillons.

Pour le personnel féminin, une contraception sera prescrite un mois avant et deux mois après la vaccination.

Pas de rappel.

Vaccination contre la diphtérie, tétanos, poliomyélite (2e injection).

Si aucun document ne permet de faire la preuve d\'une vaccination antérieure correcte.

Tous les 10 ans.

 

Cinquième convocation J365.

Vaccination contre l\'hépatite A.

Rappel : utiliser un vaccin combiné si primo vaccination réalisée avec ce type de vaccin. Dans les autres cas rappel avec un vaccin identique à celui utilisé en primo vaccination.

Aucun.

Vaccination contre l\'hépatite B.

Rappel.

Aucun.

Nota. Pour les personnels de santé, se référer de plus à la fiche spécifique les concernant.

Notes

    Uniquement pour les personnels appelés à servir hors territoire métropolitain et en opérations extérieures, se référer aux fiches techniques.1Uniquement pour les personnels appelés à servir outre-mer en zone à risque de fièvre jaune, Djibouti y compris.2

Annexe II. Vaccination des professionnels de santé dans les armées.

En milieu professionnel, le risque d\'exposition est évalué par le médecin de prévention. Pour le personnel des établissements militaires de prévention et de soins exposé à un risque de contamination professionnelle et pour les élèves et les étudiants des établissements militaires se préparant à l\'exercice des professions de santé sont appliquées les vaccinations obligatoires pour les professionnels de santé visées ci dessous et les vaccinations réglementaires du calendrier vaccinal des armées.

1. VACCINATIONS OBLIGATOIRES POUR LES PROFESSIONELS DE SANTÉ AU NIVEAU NATIONAL.

Personnels visés par l\'article L. 3111.4 du code de la santé publique, loi n° 91-73 modifiée du 18 janvier 1991 modifiée (1), arrêté du 15 mars 1991, arrêté du 23 août 1991 (2), arrêté du 26 avril 1999 (3).

Diphtérie, tétanos, poliomyélite.

Rappel tous les dix ans avec un vaccin contenant une dose réduite d\'anatoxine diphtérique.

Hépatite B.

Trois injections (schéma J0-J30-J365) et contrôle des anticorps anti-HBs si la primo-vaccination a été effectuée après l\'âge de treize ans. Arbre décisionnel (voir fiche technique vaccination hépatite B).

Typhoïde.

Une injection puis revaccination tous les trois ans pour les personnels de laboratoire d\'analyse de biologie médicale (techniciens, praticiens biologistes).

Personnels des établissements de santé et autres visés par le décret (4) d\'application de l\'article L. 3112-1 du code de la santé publique.

Tuberculose.

(Réf. : arrêté du 13 juillet 2004 (5) relatif à la pratique de la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG et aux tests tuberculiniques).

Une vaccination par le BCG, même ancienne, sera exigée à l\'embauche. Sont considérés comme ayant satisfait à l\'obligation vaccinale par le BCG :

- les personnes apportant la preuve écrite de cette vaccination ;

- les personnes présentant une cicatrice vaccinale, pouvant être considérée comme la preuve de la vaccination par le BCG. (arrêté du 13 juillet 2004 (5)).

Une IDR à la tuberculine à cinq unités de tuberculine liquide est obligatoire à l\'embauche. Le résultat de sa mesure doit être noté, il servira de test de référence.

Les sujets présentant une induration supérieure à 15mm ou une réaction phlycténulaire devront être revus en consultation pour vérifier l\'absence de tuberculose-infection ou de tuberculose-maladie.

Si le test est négatif (diamètre de l\'induration inférieur à 5 mm) et en l\'absence de preuve écrite d\'au moins une vaccination antérieure par voie intradermique, les sujets seront vaccinés par le BCG. Le contrôle de cette dernière vaccination par IDR n\'est pas indiqué.

2. VACCINATIONS RÈGLEMENTAIRES DANS LES ARMÉES (SE RÉFÉRER AU CALENDRIER VACCINAL).

Elles viennent compléter les obligations vaccinales des personnels de santé des armées : 

- vaccination contre la grippe (schéma triennal) ;

- vaccination contre les infections invasives à méningocoques (vaccin tétravalent : A,C,Y,W135).

Vaccination contre l\'hépatite A.

Vaccination contre la rubéole.

Vaccination contre la typhoïde. [séjour outre-mer (OM) ou opération extérieure (Opex)].

 

3. VACCINATIONS RECOMMANDÉES  AU NIVEAU NATIONAL.

Grippe.

L\'obligation vaccinale annuelle des professionnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque est suspendue (6).

Pour les personnels de santé des armées, la vaccination contre la grippe repose sur le schéma triennal spécifié dans le calendrier vaccinal des armées.

Coqueluche.

Professionnels en contact avec des nourrissons trop jeunes pour avoir reçu trois doses de vaccins coquelucheux.

Varicelle.

Les personnels sans antécédents de varicelle et dont la sérologie est négative. La priorité sera donnée aux personnels des services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (réanimation, oncologie, hématologie, maternité-pédiatrie, néo-natologie, maladies infectieuses, dermatologie)

[Pour les personnels de santé des armées, se référer à la note n° 855/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 23 mars 2005 (n.i. BO)].

Rougeole, rubéole, oreillons.

Les personnels nés avant 1980 sans antécédents vaccinaux (deux doses du vaccin combiné).

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Notes

    JO n° 18 du 20 janvier 1991, p. 1048.1JO n° 205 du 3 septembre 1991, p. 11529 ; n.i. BO.2JO n° 104 du 5 mai 1999, p. 6727 ; n.i. BO.3Décret n° 2007-1111 du 17 juillet 2007 (JO n° 165 du 19 juillet 2007, p. 12177, texte n° 34).4JO n° 174 du 29 juillet 2004, p. 13511, texte n° 48 ; n.i. BO.5Décret n° 2006-1260 du 14 octobre 2006 (JO n° 240 du 15 octobre 2006, p. 15323, texte n° 9).6

Annexe III. Fiches techniques synthétiques.

Appendice III. A. Vaccination contre les infections invasives à méningocoques.

La vaccination antiméningococcique est réglementaire pour les militaires. Elle consiste en l\'administration d\'une seule dose à l\'incorporation. Les revaccinations sont faites tous les trois ans, uniquement pour les personnels appelés à servir hors territoire métropolitain et en opérations extérieures.

La vaccination à l\'incorporation  doit intervenir dans les sept jours qui suivent l\'arrivée au corps. Elle fait partie de la série d\'immunisations de J0.

Vaccin utilisé :

Un vaccin polyosidique tétravalent A, C, Y et W135.

Qui vaccine ?

Le vaccin utilisé bénéficie d\'une AMM depuis 2008 Mencevax®.

Il est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la direction des approvisionnements en produit de santé des armées (DAPSA) selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

À l\'incorporation, cette vaccination est obligatoire pour tous les militaires. Elle doit intervenir dans les sept jours qui suivent l\'arrivée au corps. Elle est programmée à J0 dans le calendrier vaccinal des armées.

Les revaccinations sont faites tous les trois ans, uniquement pour les personnels désignés à servir outre-mer et en opérations extérieures.

Schéma de vaccination.

Une seule dose de 0,5 ml.

Voie d\'administration.

Le vaccin est administré par voie sous cutanée.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications
(se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirables
(se référer à la notice d\'emploi).

Des réactions au point d\'injection (douleur, érythème et induration) ont été rapportées.

Très rarement ont été rapportés, fièvre, modérée durant vingt-quatre heures, réactions allergiques, céphalées,  asthénie, somnolence, myalgies, arthralgies, troubles gastro-intestinaux (diarrhée, vomissement) et troubles neurologiques (sensation de picotements et de fourmillement, réaction méningée et convulsions).

La survenue de réaction anaphylactique est exceptionnelle.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005- points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. B. Vaccination contre la grippe.

La vaccination antigrippale est introduite dans le calendrier vaccinal pour tous les militaires depuis 1999. Le but de la vaccination antigrippale est de limiter la diffusion du virus au sein de la collectivité militaire et donc de maintenir la capacité opérationnelle des unités. Cette stratégie est indépendante de la campagne nationale annuelle de vaccination contre la grippe dont l\'objectif est l\'immunisation des personnes à risque.

Arguments justifiant la vaccination selon le schéma triennal dans l\'armée:

- il s\'agit de sujets jeunes, en bonne santé pour lesquels les anticorps neutralisants vis à vis de l\'hémagglutinine du virus, protéine de l\'enveloppe virale qui induit des anticorps neutralisants persistent plus de deux ans après la vaccination ;

- en l\'absence de dérive antigénique majeure, c\'est à dire de cassure antigénique, la même composition vaccinale est efficace plusieurs saisons ;

- la revaccination des militaires tous les trois ans permet de maintenir un niveau de protection collective suffisant pour prévenir les épidémies.

En cas de variation antigénique majeure du virus grippal, des dispositions particulières de vaccination seront prescrites par la direction centrale du service de santé des armées, sous-direction Action scientifique et technique.

Vaccin utilisé.

VAXIGRIP®. Vaccin réactualisé chaque année. Pour 2008-2009, les recommandations de l\'organisation mondial de la santé (OMS) retiennent un vaccin trivalent comprenant :

- une souche analogue à A/Brisbane/592007 (H1N1)
  (souche nouvelle par rapport au vaccin de saison 2007-2008) ;

- une souche analogue à A/Brisbane/10/2007 (H3N2)
(souche nouvelle par rapport au vaccin de saison 2007-2008) ;

- et une souche analogue à B/Florida/4/2006
(souche nouvelle par rapport au vaccin de saison 2007-2008).

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un infirmier diplômé d\'État (IDE) après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

L\'approvisionnement se fait chaque année à compter du 15 septembre.

Indications pour les armées.

La vaccination est faite une fois tous les trois ans (schéma triennal).

Schéma de vaccination.

Vaccination est à réaliser à l\'incorporation et au cours des visites systématiques.

La séroprotection est obtenue dans les deux à trois semaines.

Voie d\'administration.

Par voie intramusculaire ou sous cutanée profonde.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirable (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales : érythème, œdème, douleur, ecchymose, induration

Réactions générales : fièvre, malaise, frissons, asthénie, céphalées, myalgies, arthralgies.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005- points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. C. Vaccination contre le diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

En France, ces vaccinations sont obligatoires jusqu\'à l\'âge de dix-huit puis entretenues par rappels pendant l\'enfance et l\'adolescence.

Pour satisfaire aux obligations légales et assurer une bonne couverture immunitaire, une seule injection de rappel par vaccin combiné (association d\'anatoxines diphtériques (dose réduite*) et  tétaniques, et de vaccin antipoliomyélitique inactivé) est nécessaire et suffisante lors de l\'incorporation (voir également fiche du vaccin combiné avec coqueluche) si le dernier rappel a eu lieu il y a plus de dix ans. Si aucun document ne permet de faire la preuve d\'une vaccination antérieure correcte, une deuxième injection sera pratiquée à J60.

Des rappels tous les dix ans sont obligatoires sans limitation d\'âge pour les personnels de carrière ou servant sous contrat.

[* les injections d\'anatoxine diphtérique exposant à un risque accru de réaction allergique après l\'âge de quinze ans, il est recommandé d\'utiliser des préparations faiblement dosées (1/10 de la dose habituelle) pour effectuer les rappels obligatoires.]

Vaccin utilisé.

REVAXIS® : Vaccin combiné contenant l\'anatoxine diphtérique faiblement dosée, l\'anatoxine tétanique et les virus poliomyélitiques inactivés de type un, deux et trois inactivés.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

Vaccin obligatoire pour tous les militaires sans limitation liée à l\'âge ou aux conditions d\'emploi.

Schéma de vaccination.

À l\'incorporation, si le dernier rappel date de plus de dix ans une seule injection est nécessaire. En revanche, si aucun document ne permet de faire la preuve d\'une vaccination antérieure correcte, une deuxième injection sera pratiquée à J60.

La primo vaccination, recommandée pour les engagés d\'origine étrangère (légion étrangère), comporte deux doses à un mois d\'intervalle entre chaque dose et une troisième dose à un an (une dose doit inclure la coqueluche).

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire. Le site d\'injection recommandé est le deltoïde.

La voie sous cutanée profonde peut également être utilisée.

Ne pas administrer par voie intra dermique ou par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème dans les quarante huit heures.

Réaction générales : hyperthermie, adénopathie axillaire, myalgies arthralgies, céphalées, urticaire malaise, hypotension.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. D. Vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche.

La mise en place de la vaccination associant la coqueluche dans le calendrier vaccinal des armées 2008 est due aux récentes modifications épidémiologiques : recrudescence de cas de coqueluche chez les jeunes adultes et risque d\'exposition à l\'agent pathogène (bordetella pertussis) des personnels de santé, en contact avec les nourrissons.

Tous les militaires doivent être vaccinés une fois et une seule durant les dix premières années de service :

- à l\'incorporation, en reprise de schéma vaccinal dTP ou pour un rappel ;

- ou lors d\'une visite systématique annuelle au moment du rappel dTP.

Une vaccination à un âge tardif est toujours possible : lors d\'épidémie ou l\'indication peut se discuter, en cas de contact avec des nouveau-nés (comme parent ou grands-parents). Le principe d\'une seule dose vaccinale à l\'âge adulte est maintenu.

Vaccin utilisé.

En l\'absence de vaccin coquelucheux  monovalent, la vaccination se fait avec le vaccin quadrivalent combiné diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche : (Repevax® ou Boostrixtetra®).

Qui vaccine ?

Le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Quand vacciner ?

a) Soit à l\'incorporation, en remplaçant le vaccin dTP par le vaccin dTP-Coq.

b) Soit à l\'occasion d\'un rappel dTP, en remplaçant le vaccin dTP par le vaccin dTP-Coq.

c) Un (1) seul rappel à l\'âge adulte.

Schéma de vaccination.

Une seule dose de vaccin coquelucheux 0,5 ml est recommandée chez l\'adulte (pas de rappel).

Voie d\'administration.

Le vaccin est administré par voie intramusculaire (muscle deltoïde de préférence).

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas d\'affection fébrile aiguë.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions au point d\'injection (douleur, érythème et induration ont été rapportées : 10 p. 100 des cas.

Plus rarement (1/10 des cas) : asthénie, fièvre, diarrhée, vomissements.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. E. Vaccination contre l'hépatite A.

La vaccination contre l\'hépatite A est réglementaire pour les militaires.

Compte-tenu de la diminution de la circulation du virus dans la population générale en France, le contrôle pré-vaccinal n\'est pas justifié.

Vaccin utilisé.

HAVRIX®1440 : vaccin monovalent du virus de l\'hépatite A inactivé.

TWINRIX® adulte : vaccin combiné, virus de l\'hépatite A inactivé et antigène de surface recombinant  de l\'hépatite B.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

Vaccin obligatoire pour tous les militaires sans limitation liée à l\'âge ou aux conditions d\'emploi.

Schéma de vaccination.

La vaccination consiste en l\'administration d\'une seule dose pour un vaccin monovalent adulte (en cas de vaccin combiné, une deuxième dose sera administrée trente jours plus tard), suivie d\'un rappel à douze mois.

En cas d\'oubli du rappel on reprend le schéma vaccinal ou il s\'est arrêté si le délai entre la primo vaccination et le rappel est inférieur à cinq ans pour le vaccin HAVRIX® et trois ans pour AVAXIM®.

Selon les recommandations du Vidal®, les données actuelles suggèrent la persistance des AC anti VHA à un titre protecteur au-delà de dix ans. Aussi chez les sujets ayant reçu deux doses de vaccins, il apparait non justifié d\'administrer de nouvelles doses de rappel.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire. Le site d\'injection recommandé est le deltoïde. Ne pas injecter dans le muscle fessier.

Exceptionnellement, la voie sous cutanée profonde peut être utilisée.

Ne pas administrer par voie intradermique ou par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème dans les quarante huit heures.

Réaction générales : fièvre, nausée, myalgies arthralgies, céphalées, urticaire malaise.

Réaction très rares : convulsion, œdème de Quincke, choc anaphylactique.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n°  3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005- points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. F. Vaccination contre l'hépatite B.

La vaccination contre l\'hépatite B est réglementaire et donc obligatoire pour les militaires.

Pour les militaires ne pouvant justifier d\'une vaccination antérieure, l\'immunisation réglementaire contre l\'hépatite B consiste en l\'administration de trois doses de vaccin selon le schéma (0-1-12 mois), sans contrôle sérologique ultérieur. Aucun rappel n\'est pratiqué par la suite, même pour un séjour hors territoire métropolitain ou en OPEX.

Les professionnels de santé, conformément aux obligations réglementaires (code de la santé publique art. L. 3111-4) et les personnels à haut risque d\'exposition doivent être immunisés contre l\'hépatite B (cf schéma décisionnel). Il s\'agit d\'une mesure destinée, non seulement à les protéger, mais aussi à prévenir la transmission du VHB aux patients.

Vaccin utilisé.

ENGERIX B20® : antigène de surface (AgHBs) adsorbé sur hydroxyde d\'aluminium.

TWINRIX® adulte : vaccin combiné , virus de l\'hépatite A inactivé et antigène de surface recombinant  de l\'hépatite B (AgHBs).

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

Vaccin obligatoire pour tous les militaires sans limitation liée à l\'âge ou aux conditions d\'emploi.

Schéma de vaccination.

ENGERIX B20® : la primo vaccination : deux doses à un mois d\'intervalle, suivies d\'une troisième dose au bout d\'un an.

TWINRIX® adulte : la primo vaccination : deux doses à un mois d\'intervalle, suivies d\'une troisième dose au bout d\'un an.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire. Le site d\'injection recommandé est le deltoïde. Ne pas injecter dans le muscle fessier.

Exceptionnellement, la voie sous cutanée profonde peut être utilisée chez des patients ayant une thrombocytopénie ou chez les patients sujets à des hémorragies.

Ne pas administrer par voie intradermique ou par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème.

Réaction générales : fièvre, nausée, myalgies arthralgies, céphalées, urticaire malaise...

Réaction très rares : convulsion, œdème de Quincke, choc anaphylactique...

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n°  3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Schéma décisionnel.

Pour le personnel des établissements militaires de prévention et de soins exposé à un risque de contamination professionnelle, pour les élèves et les étudiants des établissements militaires se préparant à l\'exercice des professions de santé, pour les personnels à haut risque d\'exposition (sapeur-pompier, marin-pompier, gendarmes, secouriste, personnel de la sécurité civile)  le schéma décisionnel à appliquer après un schéma vaccinal complet (primo-vaccination et rappel) est le suivant :

Sont considérés comme immunisés :

- pour les personnels de soins pratiquant des actes invasifs, les sujets présentant un carnet de vaccination prouvant que la vaccination contre l\'hépatite B a été complétée avant l\'âge de treize ans ;

- pour les personnels ne pratiquant pas d\'acte invasif, les sujets présentant un carnet de vaccination prouvant que la vaccination contre l\'hépatite B a été complétée avant l\'âge de vingt cinq ans ;

- les sujets présentant un résultat sérologique même ancien indiquant que les anticorps anti-HBs étaient présents à une concentration supérieure à 100 UI/l ;

- concentration d\'anticorps anti HBs inférieure à 100 UI/l mais supérieure à 10UI/l et antigène HBs indétectable.

Dans les autres cas :

- concentration d\'anticorps anti HBs inférieure à 10 UI/l et antigène HBs indétectable : le médecin doit évaluer l\'opportunité d\'administrer une ou plusieurs doses de rappel supplémentaires selon le risque d\'exposition, sans excéder le nombre de six injections au total (y compris les trois injections de la première série vaccinale) ;

- antigène HBs détectable : un avis spécialisé sera alors nécessaire pour déterminer l\'aptitude (recherche des signes d\'infectiosité).

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. G. Vaccination contre la typhoïde.

La vaccination antityphoïdique est réglementaire pour les militaires. Elle consiste en l\'administration d\'une seule dose à l\'incorporation. Les revaccinations sont faites tous les trois ans, uniquement pour les personnels appelés hors territoire métropolitain et en opérations extérieures.

Elle est obligatoire (art. L. 3111-4 du code de la santé publique) pour les personnels exerçant dans un laboratoire d\'analyses de biologie médicale.

La protection conférée par ce vaccin est imparfaite et est limitée aux infections à Salmonella Typhi. Elle ne concerne pas les fièvres paratyphoïdes ni les salmonelloses mineures. Les sujets vaccinés soumis à un inoculum important (contamination digestive) peuvent contracter une typhoïde. Le respect des mesures d\'hygiène alimentaire est un élément complémentaire indispensable à la stratégie de prévention ciblée par cette vaccination.

Vaccin utilisé.

TYPHERIX® : polyosides capsulaires comportant l\'antigène Vi de la souche Ty2 de Salmonella Typhi.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

À l\'incorporation, cette vaccination est obligatoire pour tous les militaires.

Les revaccinations sont faites tous les trois ans, uniquement pour les personnels désignés à servir outre-mer et en opérations extérieures.

Schéma de vaccination.

Une seule dose de 0,5 ml.

Le vaccin devra être administré au plus tard deux semaines avant le risque d\'exposition à la fièvre typhoïde.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire. L\'immunité apparaît quinze jours à trois semaines après l\'injection.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème dans les quarante huit heures.

Réaction générales : fièvre, céphalées, nausée, prurit, douleurs diffuses.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. H. Vaccination contre la fièvre jaune.

La vaccination contre la fièvre jaune est réglementaire pour tous les personnels militaires à l\'incorporation.

Elle consiste à l\'administration d\'une seule dose à l\'incorporation et nécessite un rappel tous les dix ans pour les personnels appelés à servir outre-mer en zone à risque.

Elle est pratiquée dans les centres de vaccination internationaux des HIA et dans les services médicaux d\'unités désignés par la direction centrale du service de santé des armées et habilités par la direction générale de la santé.

Vaccin utilisé.

STAMARIL® : virus de la fièvre jaune atténué, souche 17D204.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par un médecin habilité après une formation à l\'institut de médecine tropicale du service de santé des armées (IMTSSA) où à l\'école du Val-de-Grâce, dans un centre de vaccination international (CVI) agréé (HIA ou SMU désignés).

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

À l\'incorporation, cette vaccination est obligatoire pour tous les militaires.

Les revaccinations sont faites tous les dix ans, uniquement pour les personnels désignés à servir hors territoire métropolitain et en opérations extérieures.

Schéma de vaccination.

Une seule dose de 0,5 ml.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire ou sous cutané. L\'immunité apparaît dix jours après l\'injection.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

Déficit immunitaire congénital et acquis.

Affections malignes évolutives.

Grossesse, à discuter si l\'âge > 60 ans dans le cas de primo-vaccination.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème.

Réaction générales : fièvre, céphalées, asthénie, myalgies, éruption cutanée.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. I. Vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).

À l\'incorporation : à J60 du calendrier vaccinal dans les armées, administrer une dose du vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole :

- à tout sujet incorporé qui n\'a jamais été vacciné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ;

- à tout sujet incorporé qui n\'a reçu dans l\'enfance qu\'une seule dose de ce vaccin.

Les personnes ayant reçu deux doses du vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole sont considérées comme protégées et ne doivent pas être vaccinées.

Pour le personnel féminin, on s\'assurera de l\'absence de grossesse et on pratiquera la vaccination sous contraception. La durée de la contraception devra être au minimum de un mois avant et de deux mois après la vaccination.

On ne pratiquera pas de sérologie pré ou post vaccinale.

Vaccin utilisé.

R.O.R. Vax®  : vaccin à virus atténué cultivé sur cellules diploïdes humaines (rubéole) et sur cellules d\'embryon de poulet (rougeole, oreillons).

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

À l\'incorporation, pour tous les personnels n\'ayant pas reçu dans l\'enfance ou l\'adolescence deux doses vaccinales du vaccin ROR.

Schéma de vaccination.

Une seule dose de 0,5 ml (après reconstitution). La séroconversion intervient deux à quatre semaines après la vaccination.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra musculaire ou sous cutané.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

Déficit immunitaire congénital ou acquis.

Grossesse.

Allergie connue à la Néomycine.

Allergie aux protéines de l\'œuf.

Interactions.

La vaccin peut provoquer une inactivation transitoire de la réaction cutanée d\'hypersensibilité retardée à la tuberculine.

Le test tuberculinique pour les personnels de santé sera pratiqué avant ou en même temps que le vaccin. S\'il est pratiqué en post-vaccinal, il faudra observer un délai de deux mois après le vaccin.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème.

Réaction générales : fièvre, éruption cutanée, adénopathies discrètes, réactions articulaires.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. J. Vaccination contre l'encéphalite japonaise.

La vaccination contre l\'encéphalite japonaise est réservée aux personnels désignés pour servir outre-mer ou en opérations extérieures en zone d\'endémie (Asie du sud est, Philippines, Indonésie, Inde, Sibérie orientale), pour un séjour en zone rurale excédant un mois en période de transmission.

Cette vaccination  qui comprend trois injections à J0, J7 et J30, est réalisée dans les centres de vaccination internationaux dans le cadre d\'une procédure d\'autorisation temporaire d\'utilisation (ATU) nominative.

La décision de  réalisation de cette vaccination  fera l\'objet de directives de la DCSSA après évaluation du risque en fonction des missions.

Vaccin utilisé.

JEVAX® : virus inactivé par le formaldéhyde, cultivé sur cerveau de souriceau nouveau né.

Depuis octobre 2007, cette spécialité n\'est plus produite par le laboratoire nippon. Des vaccins de nouvelle génération sont en cours d\'évaluation clinique.

En attendant leur arrivée sur le marché, des stocks de JEVAX® sont réservés dans les hôpitaux d\'Instruction des armées pour les militaires.

Qui vaccine ?

Ce vaccin en autorisation temporaire d\'utilisation (ATU) nominative est réservé aux seuls centres de vaccination internationaux (CVI) des HIA. Aucune dérogation n\'est possible.

Où se procurer le vaccin ?

Seuls les CVI ont accès à l\'approvisionnement après accord de l\'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).

Indications pour les armées.

Sur directives particulières de la DCSSA.

Schéma de vaccination.

Trois injections à J0, J7 et J30 sont nécessaires. Un délai supplémentaire de dix jours entre la dernière injection et le départ est nécessaire pour la prise en charge d\'éventuels effets indésirables.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie sous cutané.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

Réaction allergique à une dose antérieure de ce vaccin.

Grossesse.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème.

Réaction générales : fièvre, céphalées, malaise, myalgies, éruption cutanée, vomissements, nausées, urticaire, œdème de Quincke.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. K. Vaccination contre l'encéphalite à tiques.

Il s\'agit d\'une vaccination réglementaire, circonstancielle, en fonction du lieu du séjour d\'endémie, de la nature de ce séjour (zone rurale) et de la saison (printemps et été). Cette vaccination est exclusivement indiquée sur décision de la direction centrale du service de santé des armées.

Les catégories de personnels à vacciner sont les militaires désignés à servir en Allemagne dans le land de Bad-Wurtemberg (brigade franco-allemande), en Europe centrale, en Europe orientale, en Europe du Nord (pays baltiques), que ce soit au sein d\'unités stationnées dans ces régions, lors d\'opérations extérieures ou dans le cadre de manœuvres.

En France, l\'indication de cette vaccination se posera au cas par cas pour les personnels à risque dans les zones d\'endémie.

Vaccin utilisé.

TICOVAC® : Virus (souche TBE- sous type Europe centrale) inactivé par le formaldéhyde.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale et en présence du médecin.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

Sur décision de la DCSSA.

Schéma de vaccination.

La primovaccination comprend trois injections de 0,5 ml intra-musculaire (IM)  à M0, entre M1 et M3, puis M12.

Le rappel, tous les trois ans si le militaire reste exposé.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire dans le deltoïde.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

Allergie à l\'œuf, à la gentamicine ou à la néomycine.

Grossesse (balance bénéfice/risque sera à évaluer).

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, induration.

Réaction générales les plus fréquentes : nausées, vomissements, céphalées.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. L. Vaccination contre la rage.

La vaccination antirabique préventive avant exposition doit être proposée aux personnels soumis à des risques d\'exposition. Au sein des armées, sont concernés :

- les personnels de laboratoire susceptibles de travailler sur la famille de virus (Lyssavirus) dans laquelle le virus  rabique est classé ;

- les militaires appelés à servir dans les pays où la rage est endémique ;

- les maîtres de chiens ;

- les vétérinaires biologistes des armées et leurs assistants, particulièrement exposés à ce danger.

Cette vaccination n\'est pas obligatoire ; en cas de refus, il est proposé au commandement que l\'intéressé reçoive une nouvelle affectation le soustrayant au risque rabique.

La vaccination peut être utilisée en post exposition. La décision de vacciner tiendra compte non seulement du statut et de l\'état de l\'animal mordeur mais aussi de la gravité des blessures [instruction n° 1180/DEF/DCSSA/AST/TEC/1 du 16 mai 1994 modifiée (BOC, p. 3451)].

En France, la vaccination antirabique post-exposition doit être effectuée dans un centre antirabique où le médecin doit avoir une habilitation du CNR. Ces centres sont les seuls à pouvoir décider de la mise en route d\'une vaccination post-exposition ou bien d\'une séro-vaccination post exposition.

À l\'étranger, outre mer ou en OPEX, c\'est le médecin d\'unité, ou l\'antenne médico-chirurgicale qui entamera la vaccination post exposition, ou la sérovaccination, si nécessaire.

Vaccin utilisé.

Vaccin rabique Pasteur® : produit sur cellules de lignée continue Vero.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale et en présence du médecin.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

Personnels exposés à des risques accrus de contamination.

Schéma de vaccination.

La vaccination antirabique avant exposition comprend trois injections à J0, J7 et J21 suivi d\'un premier rappel à un an puis tous les cinq ans. Il est préconisé de réaliser un dosage des anticorps en post-vaccinal afin d\'orienter le centre de vaccination antirabique dans l\'indication de vaccination post-exposition.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie intra-musculaire dans le deltoïde.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Pas de contre-indication pour la vaccination post-exposition.

Vaccination préventive : allergie à la néomycine.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Céphalées, asthénie, douleur au point d\'injection.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n°  3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. M. Vaccination contre la leptospirose.

Ce vaccin est réservé à certains emplois à risque sur prescription de la DCSSA. La primovaccination consiste en deux injections à un mois d\'intervalle suivies d\'un premier rappel à six mois puis tous les deux ans.

La protection conférée étant imparfaite et les réactions vaccinales fréquentes, une stratégie s\'appuyant sur une chimioprophylaxie ponctuelle (200 mg de doxycycline) sera préférée en cas d\'exposition au risque. [référence : note n° 623/DEF/DCSSA/AST/TEC/2 du 2 mars 1999 (n.i. BO)].

Vaccin utilisé.

SPIROLEPT® : suspension inactivée de corps bactériens de Leptospira icterohaemorragiae.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale et en présence du médecin.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur.

Indications pour les armées.

Ce vaccin est réservé à certains emplois à risque, sur décision de la DCSSA.

Schéma de vaccination.

La primovaccination consiste en deux injections à deux semaines d\'intervalle suivies d\'un premier rappel à six mois puis tous les deux ans.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré lentement par voie sous cutanée.

Contre-indications

(se référer à la notice d\'emploi).

Allergie à l\'un des composants du vaccin.

Effets indésirables

(se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème.

Réaction générales : fièvre, céphalées, malaises, vertiges, nausées, myalgies, paresthésie, urticaires.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 -points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. N. Vaccination contre la varicelle.

S\'appuyant sur l\'avis de la commission de la sécurité sanitaire du haut conseil de la santé publique (séance du 5 juillet 2007) et sur le fait que 1 à 2 p. 100 du personnel de santé n\'est pas immunisé contre la varicelle et peut donc contracter des formes graves de varicelle et être source d\'infection nosocomiale, la DCSSA recommande la vaccination contre la varicelle [note n° 855/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 23 mars 2005 (n.i. BO)] :

- pour les étudiants des écoles de formation du service de santé des armées (études médicales et paramédicales), sans antécédent de varicelle (ou dont l\'histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative, à l\'entrée en première année et à défaut en cours de cursus ;

- pour l\'ensemble des personnels hospitaliers, sans antécédents de varicelle (ou dont l\'histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative, à l\'embauche ou à défaut déjà en poste. La priorité sera donnée aux personnels des services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (réanimation, oncologie, hématologie, gynéco-obstétrique, néo-natalogie, pédiatrie, maladies infectieuses, dermatologie).

Pour le personnel féminin, la vaccination est pratiquée sous contraception après avoir vérifié l\'absence de grossesse (test biologique négatif). La durée de la contraception devra être au minimum de un mois avant et de trois mois après la vaccination.

Vaccin utilisé.

VARIVAX® ou VARILVIX® : vaccin à virus vivant atténué.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par le médecin d\'unité ou un IDE après prescription médicale.

Où se procurer le vaccin ?

Auprès de la DAPSA selon les procédures réglementaires en vigueur, pour les écoles de formation.

Auprès de la pharmacie hospitalière, pour le personnel des hôpitaux.

Indications pour les armées.

Vaccination des personnels sans antécédent de varicelle (personnels de santé, personnels en contact avec la petite enfance).

Schéma de vaccination.

Deux doses administrées dans un intervalle de quatre à huit semaines pour le vaccin VARIVAX® et de six à dix semaines pour le vaccin VARILRIX® à l\'entrée en première année et à défaut en cours de cursus ou dans les trois jours suivant l\'exposition à un patient avec éruption.

Chez la femme, après s\'être assuré de l\'absence de grossesse, une contraception sera prescrite un mois avant et trois mois après la vaccination.

Voie d\'administration.

Ce vaccin est administré par voie sous cutanée dans le deltoïde ou la région supérieure antérolatérale de la cuisse.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Hypersensibilité aux composants du vaccin.

Grossesse.

Effets indésirables (se référer à la notice d\'emploi).

Réactions locales au point d\'injection : douleurs, érythème.

Réaction générales : fièvre, céphalées, asthénie, myalgies, éruption cutanée.

Conservation.

À conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

Ne pas congeler.

Ne pas utiliser après la date de péremption.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n° 3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005 - points 5.5. et 5.6.

Nota. Ces fiches de synthèse doivent être complétées par les informations du Vidal® et du guide des vaccinations de la direction générale de la santé.

Appendice III. O. VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A (H1N1).

(Insérée : Circulaire du 13/11/2009.)

Vaccin utilisé.

PANDEMRIX®, flacon de dix doses.

Suspension et émulsion pour émulsion injectable.

Vaccin contre la grippe pandémique A (H1N1) : virion fragmenté, inactivé, avec adjuvant.

Après mélange, une dose (0,5 ml) contient :

- virus de la grippe fragmenté inactivé, contenant l\'antigène (cultivé sur œuf) analogue à A/California/7/2009 (H1N1) v-souche analogue (X-179A) 3,75 microgrammes d\'hémagglutinine ;

- l\'adjuvant AS03 est composé de squalène (10,69 milligrammes), de DL-a-tocophérol (11,86 milligrammes) et de polysorbate 80 (4,86 milligrammes).

- excipients : le vaccin contient cinq microgrammes de thiomersal.

Qui vaccine ?

Le geste vaccinal est pratiqué par un médecin, ou un infirmier diplômé d\'État (IDE) après prescription médicale et en présence d\'un médecin dans les locaux.

Où se procurer le vaccin ?

Les vaccins sont livrés par la direction des approvisionnements en produits de santé des armées (DAPSA) via les établissements de ravitaillement sanitaire des armées (ERSA).

Indications pour les armées.

La vaccination est réglementaire pour toutes les catégories de personnel militaire désignées par l\'état-major des armées et notamment pour les personnels particulièrement exposés et les personnels indispensables à la mise en œuvre des missions prioritaires. 

La vaccination est fortement recommandée pour tous les autres personnels de la défense dans le cadre de la campagne nationale de vaccination.

Schéma de vaccination.

Deux doses de 0,5 ml espacées au minimum de trois semaines (schéma vaccinal recommandé par l\'AFSSAPS et le ministère de la santé).

Un schéma à une dose de 0,5 ml pour les adultes pourra éventuellement être mis en œuvre en fonction des données complémentaires à venir. Si tel est le cas, une note modificative de cet avenant sera diffusée.

Intégration au calendrier vaccinal des armées de la vaccination grippale A (H1N1) 2009 :

- vaccin anti-grippe saisonnière et vaccin anti-grippe A (H1N1) 2009 : en raison d\'un risque théorique de compétition immunologique, ces deux vaccins doivent être administrés à au moins 21 jours d\'intervalle et ne peuvent être co-administrés. En cas d\'impossibilité de respecter ce délai, l\'administration du vaccin antigrippe A (H1N1) 2009 devient prioritaire ;

- vaccinations du calendrier des armées (hors grippe saisonnière) et vaccination grippale A (H1N1) 2009 : Les associations vaccinales (quel que soit le vaccin) avec le vaccin contre la grippe A (H1N1) 2009 sont possibles en terme d\'immunogénicité car ce sont des vaccins très différents sur le plan immunitaire. Cependant, un délai de trois semaines est recommandé dans la mesure du possible entre l\'administration des autres vaccins et du vaccin anti-grippe A (H1N1) 2009 afin d\'évaluer la tolérance de ce dernier.

Si une co-administration est nécessaire [par exemple en cas de départ en opération extérieure (OPEX) avec un préavis court], les sites d\'injections des vaccins devront être différents.

Voie d\'administration.

Le vaccin doit être injecté par voie intramusculaire, de préférence dans le muscle deltoïde ou dans la face antérolatérale de la cuisse (en fonction de la masse musculaire). Il ne doit en aucun cas être administré par voie intra vasculaire. La voie sous-cutanée doit être évitée (efficacité non testée).

Contre-indications (se référer à la notice d\'emploi).

Antécédent de réaction anaphylactique (c\'est-à-dire pronostic vital menacé) à l\'un des constituants du vaccin ou à des résidus à l\'état de traces (tels que l\'œuf, les protéines de poulet, l\'ovalbumine, le formaldéhyde, le sulfate de gentamicine et le désoxycholate de sodium).

La vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Chez les femmes enceintes, il n\'existe pas de données disponibles sur l\'utilisation du PANDEMRIX®. En première intention la vaccination des femmes enceintes à partir du second semestre doit être pratiquée avec un vaccin non adjuvé.

Précautions d\'emploi (se référer à la notice d\'emploi).

L\'administration du vaccin à une personne ayant des antécédents d\'hypersensibilité (autre qu\'une réaction anaphylactique) à la substance active, ou à l\'un des excipients, au thiomersal et aux résidus à l\'état de traces tels que œuf, protéines de poulet, ovalbumine, formaldéhyde, sulfate de gentamicine et désoxycholate de sodium, doit faire l\'objet de précautions.

Comme avec tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d\'un traitement médical approprié et d\'assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une éventuelle réaction anaphylactique suivant l\'administration du vaccin.

Si la situation pandémique le permet, la vaccination doit être différée en cas de maladie fébrile ou d\'infection aiguë.

Effets indésirables chez l\'adulte

(se référer à la notice d\'emploi).

Des études cliniques ont évalué l\'incidence des événements indésirables, cités ci-dessous, chez approximativement cinq mille sujets de dix huit ans et plus, ayant reçu des formulations contenant au moins 3,75 microgrammes d\'hémagglutinine dérivée du vaccin prototype A/H5N1 (souche Vietnam/1194/2004) et l\'adjuvant AS03.

Chez les adultes, les événements indésirables rapportés sont listés selon les fréquences suivantes :

- très fréquent (pouvant survenir pour plus d\'une dose de vaccin sur dix) :

   - céphalée ;

   - fatigue ;

   - induration, gonflement, douleur, rougeur au site d\'injection ;

   - fièvre ;

   - arthralgie, myalgie.

- fréquent (pouvant survenir jusqu\'à une dose de vaccin sur dix) :

   - réactions au site d\'injection (tels que chaleur, prurit, ecchymose) ;

   - frissons, sueurs, syndrome pseudo-grippal ;

   - lymphadénopathie.

- peu fréquent (pouvant survenir jusqu\'à une dose de vaccin sur cent) :

   - paresthésie ;

   - insomnie ;

   - sensations vertigineuses ;

   - symptômes gastro-intestinaux (tels que diarrhées, vomissements, douleur abdominale, nausées) ;

   - prurit, éruption cutanée ;

   - malaise.

Conservation et

instructions pour la préparation du vaccin.

Les flacons multidoses (dix doses) contenant l\'antigène d\'une part et ceux contenant l\'adjuvant d\'autre part sont à conserver entre + 2° C et + 8° C.

Ne pas congeler. À conserver dans l\'emballage extérieur d\'origine, à l\'abri de la lumière. Ne pas utiliser après la date de péremption.

Cf. fiche d\'instructions pour la reconstitution du vaccin.

Après reconstitution, le vaccin doit être administré dans les vingt quatre heures et conservé à une température ne dépassant pas 25°C.

Enregistrement.

Conformément à l\'instruction n°  3200/DEF/DCSSA/AST/TEC/EPID du 18 février 2005, points  5.5. et 5.6.

Conformément à la procédure civile du système AMELI-COUPON.

Annexe IV. Introduction du vaccin combiné rougeole, oreillon et rubéole au calendrier vaccinal des armées. Élément techniques.

1. À l'incorporation : calendrier vaccinal réglementaire dans les armées.

1.1. Vaccination contre la rougeole.

L'objectif principal de la prévention vaccinale de la rougeole dans les armées est d'éviter les épidémies de rougeole et la diminution de la capacité opérationnelle que ces épidémies entraîneraient.

Pour atteindre ces objectifs, les éléments à prendre en compte sont les suivants :

  • la rougeole est une affection hautement contagieuse capable de diffuser rapidement dans une collectivité d'adultes jeunes entretenant des contacts rapprochés ;
  • la rougeole n'a pas encore été éliminée en France et elle est fréquente dans de nombreux pays d'Europe, d'Asie et d'Afrique, où les militaires français effectuent actuellement des missions (‎1, ‎2).

En France, la couverture vaccinale contre la rougeole est insuffisante : en 2003-2004, 93 p. 100 des personnes âgées des quinze ans avaient reçu une dose de vaccin et 65 p. 100 en avaient reçu deux doses. Elle ne permet pas d'atteindre le niveau d'immunité de groupe de 95 p. 100 nécessaire pour éliminer la rougeole (‎3). La vaccination confère une immunité moins solide que la maladie et la diminution de la circulation virale entraîne une diminution des rappels immunitaires naturels chez les sujets vaccinés. Le risque de bouffées épidémiques persiste, du fait de l'accumulation progressive de sujets non vaccinés et réceptifs à la maladie, dont les jeunes adultes non vaccinés et non immunisés par la maladie devenue rare, ou insuffisamment protégés car n'ayant reçu qu'une dose vaccinale.

Les données de la surveillance épidémiologique en France montrent :

  • une  augmentation du nombre de cas de rougeole chez l'adulte jeune ;
  • une plus grande sévérité de la maladie chez l'adulte ;
  • que plus de 30 p. 100 des cas déclarés surviennent chez des personnes n'ayant reçu qu'une seule dose du vaccin contre la rougeole (‎3).

Une simulation prenant en compte la couverture et l'efficacité vaccinales contre la rougeole chez les quatorze-vingt cinq ans en France montre qu'une deuxième dose est nécessaire pour prévenir les épidémies de rougeole dans les armées.

1.2. Vaccination contre la rubéole.

La vaccination des femmes contre la rubéole a pour objectif principal de prévenir le risque de rubéole congénitale. L'extension de la vaccination contre la rubéole au personnel masculin augmente l'immunité de groupe et contribue ainsi à diminuer ce risque.

Le vaccin contre la rubéole est très immunogène. Il n'y a pas lieu de vacciner les femmes ayant reçu deux doses préalablement, quel que soit le résultat de la sérologie si elle a été pratiquée.

1.3. Vaccination contre les oreillons.

Le vaccin contre les oreillons semble moins efficace que les vaccins contre la rougeole et la rubéole. Des épidémies d'oreillons ont été déclarées dans des collectivités de jeunes adultes ayant reçu une dose (‎4). La protection vaccinale contre les oreillons de l'adulte jeune devrait être meilleure si le vaccin a été administré à l'âge adulte plutôt que s'il a été administré longtemps auparavant, durant l'enfance.

1.4. En conséquence :

Il a été décidé d'administrer au 60e jour du calendrier vaccinal général dans les armées  une dose du vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole :

  • à tout sujet incorporé qui n'a jamais été vacciné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ;
  • à tout sujet incorporé qui n'a reçu dans l'enfance qu'une seule dose de ce vaccin.

Les personnes ayant reçu deux doses du vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole sont considérées comme protégées et ne doivent pas être vaccinées.

Pour le personnel féminin, une contraception est nécessaire durant le mois précédant la vaccination (J30 du calendrier vaccinal) et durant les deux mois suivant celle-ci.

Il n'y a plus lieu de pratiquer une sérologie rubéole préalablement au vaccin rougeole, oreillons, rubéole.

2. Professionnels de santé militaires.

Le risque est lié à la survenue d'épidémies nosocomiales, essentiellement de rougeole, dans les services accueillant des sujets à risque de rougeole grave (patients immunodéprimés, services pédiatriques).

Pour les professionnels de santé âgés de vingt cinq ans ou moins, le vaccin contre la rougeole est remplacé par le vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (une dose). Ce vaccin combiné devra être administré à tous les professionnels qui n'ont pas d'antécédents de rougeole et de rubéole biologiquement confirmées et qui n'ont jamais été vaccinés contre ces maladies, ou qui n'ont reçu qu'une seule dose d'un vaccin contre ces maladies.

Chez les sujets âgés de plus de vingt cinq ans, non vaccinés et sans antécédent de rougeole, une sérologie de la rougeole sera pratiquée. Les professionnels dont la sérologie est négative seront vaccinés avec une seule dose du vaccin trivalent contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Pour le personnel féminin, une contraception sera nécessaire durant le mois précédant la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole et durant les deux mois suivant cette vaccination.

Annexe V. Vaccination anti-hépatite B des militaires à l'incorporation (modèle de formulaire).

Annexe VI. Fiche d'information du vaccin contre la fièvre jaune.

Préambule.

STAMARIL®, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie, vaccin de la fièvre jaune (vivant).

Veuillez lire attentivement l\'intégralité de cette notice avant de vous faire vacciner ou de faire vacciner votre enfant.

Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d\'informations à votre médecin ou votre pharmacien.

Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu\'un d\'autre.

Si l\'un des effets indésirables devient sérieux ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.

Dans cette notice :

1. Qu\'est ce que STAMARIL et dans quel cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant d\'utliliser STAMARIL ?

3. Comment utiliser STAMARIL ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver STAMARIL ?

6. Informations supplémentaires.

1. Qu'est-ce que stamaril et dans quel cas est-il utilisé ?

STAMARIL est un vaccin injectable contre une maladie infectieuse grave appelée fièvre jaune. La fièvre jaune est présente dans certaines régions du monde et elle se transmet aux hommes par la piqûre de moustiques infectés.

STAMARIL est indiqué chez les personnes :

  • voyageant, traversant ou résidant dans une zone d'endémie ;
  • chez les voyageurs se rendant dans tout pays nécessitant, à l'entrée, un certificat international de vaccination (qui peut ou non dépendre de l'itinéraire précédent) ;
  • chez les personnes manipulant du matériel potentiellement infectés (ex : personnel de laboratoire).

Pour obtenir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune, il est nécessaire d'être vacciné dans un centre de vaccination approuvé afin qu'un certificat international de vaccination soit émis. Ce certificat est valide à partir du 10e jour et jusqu'à dix ans après la première dose de vaccin.

Les certificats émis après une vaccination de rappel sont valides immédiatement après l'injection (voir point 3 ci-dessous).

2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser stamaril.

Pour être certain que STAMARIL puisse être administré à vous ou à votre enfant, il est important de prévenir votre médecin ou votre infirmier/ère si l'un des points ci-dessous s'applique à la personne recevant le vaccin. Si vous ne comprenez pas quelque chose, demandez à votre médecin ou votre infirmier/ère de vous l'expliquer.

2.1. N'utilisez jamais STAMARIL :

Les questions suivantes s\'appliquent à la personne qui va recevoir le vaccin indépendamment de son âge :

  • si vous êtes allergique (hypersensible) aux œufs, aux protéines de poulet ou à tout autre composant de STAMARIL, ou si vous avez déjà présenté une réaction grave suite à une injection d\'un vaccin de la fièvre jaune ;
  • si on vous a dit que votre système immunitaire était affaibli pour quelque raison que ce soit, par exemple une maladie, ou la prise de médicament (par exemple corticoïdes ou chimiothérapie) ;
  • si vous avez eu des antécédents de dysfonctionnements du thymus ou que vous avez subi une ablation du thymus ;
  • si vous êtes infecté par le VIH et que vous présentez des symptômes actifs de cette infection ;
  • si vous êtes infecté par le VIH et que vos résultats d\'analyse montrent que votre système immunitaire ne fonctionne pas correctement. Votre médecin vous précisera alors si vous pouvez recevoir STAMARIL sur la base de vos examens sanguins ;
  • si vous avez une infection avec de la fièvre, la vaccination sera reportée jusqu\'à ce que vous soyez rétabli ;
  • STAMARIL ne doit pas être administré aux enfants âgés de moins de six mois.

2.2. Faites attention avec STAMARIL :

  • si vous avez plus de soixante ans. Les personnes de plus de soixante ans ont un risque plus élevé de développer certaines réactions graves mais rares aux vaccins de la fièvre jaune. Ces réactions comportent notamment des effets sur le cerveau et les nerfs ou une maladie ressemblant à la fièvre jaune elle-même avec des symptômes touchant la plupart des organes du corps. Par conséquent, le vaccin de la fièvre jaune n\'est généralement administré aux personnes âgées de plus de soixante ans que si le risque d\'infection est considéré comme élévé et inévitable ;
  • si votre enfant est âgé de six à neuf mois. STAMARIL peut être administré aux enfants âgés de six à neuf mois seulement dans des conditions particulières et sur la base des recommandations officielles ;
  • si vous êtes infecté par le VIH mais que vous ne présentez pas de symptômes de cette infection, votre médecin vous précisera si vous pouvez recevoir STAMARIL sur la base de vos examens sanguins ;
  • si votre enfant est infecté par le VIH (SIDA). Le médecin pourra avoir besoin de pratiquer des examens spécifiques et d\'obtenir un avis spécialisé avant de vous faire savoir si l\'enfant peut recevoir STAMARIL ;
  • si vous présentez des troubles sanguins (comme l\'hémophilie ou un faible taux de plaquettes) ou si vous prenez des médicaments réduisant la coagulation sanguine. Vous pouvez toutefois recevoir STAMARIL à condition qu\'il soit injecté sous la peau et non dans le muscle (voir point 3.).

2.3. Grossesse et allaitement.

Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

Si vous avez récemment reçu un traitement pouvant affaiblir votre système immunitaire, la vaccination contre la fièvre jaune doit être reportée jusqu'à ce que vos résultats d'analyse montrent que votre système immunitaire est redevenu normal. Votre médecin vous informera du moment auquel vous pourrez vous faire vacciner en toute sécurité.

STAMARIL peut être administré en même temps que le vaccin contre la rougeole, que les vaccins typhoïdiques (ceux contenant la valence polyosidique Vi) et/ou les vaccins de l'hépatite A.

2.4. Informations importantes concernant certains composants de STAMARIL.

STAMARIL contient une faible quantité de sorbitol, de ce fait le vaccin ne doit pas être administré aux personnes souffrant d'une intolérance au fructose.

3. Comment utiliser stamaril ?

3.1. Première dose de vaccin contre la fièvre jaune.

STAMARIL doit être administré au moins dix jours avant qu'il existe un risque d'infection, ce délai correspondant au temps nécessaire pour la mise en place d'une immunité protectrice.

Une dose unique de 0,5 ml du vaccin reconstitué doit être administré aux adultes (incluant les personnes âgées) et aux enfants à partir de six mois.

3.2. Doses de rappel.

Si vous êtes toujours exposé au risque d'infection par le virus de la fièvre jaune (ex : vous voyagez encore ou vivez dans une zone où la fièvre jaune est présente ou vous pouvez être infecté dans le cadre de votre travail) une dose de rappel de 0,5 ml de vaccin est recommandée tous les dix ans.

STAMARIL doit généralement être injecté par voie sous-cutanée.

Il peut également être administré en injection intramusculaire en accord avec les recommandations officielles du pays dans lequel vous vivez. Votre médecin ou infirmier/ère prendra les précautions nécesssaires afin que STAMARIL ne soit pas injecté dans un vaisseau sanguin.

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce vaccin, parlez-en avec votre médecin.

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, STAMARIL est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tous n'y soient pas sujets.

Dans une étude clinique, les effets indésirables les plus fréquemment observés (chez plus de un adulte vacciné sur dix) ont été des réactions au site d'injection (telles que rougeur, ecchymose, douleur ou inconfort, gonflement ou induration) et des maux de tête.

D'autres effets indésirables apparus chez plus de une personne sur cent étaient des nausées ou des vomissements, des diarrhées, des douleurs musculaires, de la fièvre et une sensation de faiblesse.

Les effets indésirables apparus chez plus de une personne sur mille étaient des douleurs articulaires et des douleurs à l'estomac.

D'autres effets indésirables ont été rapportés lors de l'utilisation en routine de STAMARIL. Ils incluent :

  • gonflement des ganglions ;
  • réactions allergiques graves pouvant se traduire par une éruption cutanée, des démangeaisons ou un urticaire, un gonflement de la face, des lèvres, de la langue et d'autres parties du corps, des difficultés pour avaler ou pour respirer et une perte de conscience ;
  • réactions touchant le cerveau et les nerfs apparues dans le mois suivant la vaccination et dont certaines ont été mortelles. Elles incluent une forte fièvre avec des maux de tête et une confusion mentale, une léthargie, une raideur de la nuque, et une inflammation au niveau du cerveau et des tissus nerveux. Parfois des crises de mouvements incontrôlés ou une perte de mouvement touchant une partie ou tout le corps ainsi que des difficultés plus localisées dans les mouvements ou les sensations ont été observées ;
  • symptômes pouvant ressembler à une infection par le virus de la fièvre jaune apparaissant généralement dix jours après la vaccination et pouvant être potentiellement mortels. Ils débutent en général, par une sensation de fatigue, de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et parfois une tension artérielle basse. Ces symptômes peuvent évoluer vers des troubles sévères des muscles et du foie, une chute du nombre de certaines cellules sanguines provoquant un hématome ou un saignement inhabituels et un risque plus important d'infections, ainsi qu'un mauvais fonctionnement des reins ou des poumons.

Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si vous ressentez un des effets mentionnés comme étant sérieux, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

5. Comment conserver STAMARIL ?

Conditions de conservation et date de péremption :

  • tenir hors de la portée et de la vue des enfants ;
  • ne pas utiliser STAMARIL après la date de péremption mentionnée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois ;
  • à conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler ;
  • conserver le flacon et la seringue dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière ;
  • à utiliser immédiatement après reconstitution.

Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.

6. Information supplémentaires.

6.1. Que contient STAMARIL ?

La substance active du vaccin est la souche 17D-204 du virus de la fièvre jaune (produit sur œufs embryonnés de poulet). Ce virus vivant a été atténué afin que les personnes saines vaccinées ne développent pas la fièvre jaune.

Chaque dose de 0,5 ml contient pas moins de 1000 unités DL50 du virus, qui est la mesure de l'activité du virus chez l'animal.

6.2. Les autres composants sont :

6.2.1. Poudre :

  • lactose ;
  • sorbitol ;
  • chlorhydrate de L-histidine ;
  • L-alanine, chlorure de sodium ;
  • chlorure de potassium ;
  • phosphate disodique ;
  • phosphate monopotassique ;
  • chlorure de calcium ;
  • sulfate de magnésium.

6.2.2. Solvants :

  • chlorure de sodium ;
  • eau pour préparations injectables.

6.3. Quest-ce que STAMARIL et contenu de l'emballage extérieur ?

Le vaccin est une poudre pour suspension injectable contenue dans un flacon unidose. Avant utilisation, la poudre beige à beige orange est mélangée avec la solution de chlorure de sodium fournie dans la seringue pour donner une suspension beige à beige-rosé.

STAMARIL est disponible en boîtes de une, dix ou vingt avec ou sans aiguilles. Toutes les présentations peuvent ne pas être mises sur le marché.

Titulaire : Sanofi Pasteur MSD SNC - 8, rue Jonas Salk - 69007 Lyon - France.

Exploitant : Sanofi Pasteur MSD SNC - 8, rue Jonas Salk - 69007 Lyon - France.

Fabricant responsable de la libération des lots : SANOFI PASTEUR - 2, avenue Pont Pasteur - 69007 Lyon - France

6.4. Ce médicament est autorisé dans les États membres de l'espace économimque européen sous les noms suivants :

  • Allemagne : STAMARIL ;
  • Autriche : STAMARIL ;
  • Belgique : STAMARIL Pasteur ;
  • Danemark : STAMARIL ;
  • Espagne : STAMARIL Pasteur ;
  • Estonie : STAMARIL ;
  • Finlande : STAMARIL ;
  • France : STAMARIL ;
  • Hongrie : STAMARIL Pasteur ;
  • Irlande : STAMARIL ;
  • Islande : STAMARIL ;
  • Italie : STAMARIL Pasteur ;
  • Lettonie : STAMARIL Pasteur ;
  • Lituanie : STAMARIL Pasteur ;
  • Luxembourg : STAMARIL Pasteur ;
  • Norvège : STAMARIL ;
  • Pays-Bas : STAMARIL Pasteur ;
  • Pologne : STAMARIL Pasteur ;
  • Portugal : STAMARIL ;
  • République Tchèque : STAMARIL Pasteur ;
  • Royaume-Uni : STAMARIL ;
  • Slovaquie : STAMARIL ;
  • Suède : STAMARIL.

6.5. La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est :

Décembre 2006.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).

6.6. Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

Pour les seringues sans aiguille attachée: après avoir enlevé le protège-embout de la seringue, l'aiguille doit être fermement montée sur la seringue et sécurisée en opérant un quart de tour (90°).

La poudre est reconstituée en injectant dans le flacon, le solvant contenu dans la seringue préremplie. Agiter le flacon et, après dissolution complète, reprendre la suspension obtenue dans la même seringue pour injection.

Avant administration, le vaccin reconstitué doit être vigoureusement agité.

À utiliser immédiatement après reconstitution.

Après reconstitution avec la solution de chlorure de sodium fournie, STAMARIL est une suspension beige à beige-rosé.

Tout contact avec des désinfectants doit être évité afin de ne pas inactiver le virus.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur mais de préférence par inactivation par la chaleur ou par incinération.