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Archivé (DIRECTION TECHNIQUE DES ARMES ET DE L'INSTRUCTION ; : Bureau Moyens-Stages.)

CIRCULAIRE N° 2256/DTAI/MS/ST relative à la correction des épreuves de dactylographie et sténographie des examens militaires.

Abrogé le 11 septembre 2006 par : DÉCISION N° 667/DEF/EMAT/PRH/LEG portant abrogation de textes. Du 18 février 1964
NOR

Pièce(s) jointe(s) :     Annexe et modèle d'imprimé : Une annexe.

Texte(s) abrogé(s) :

Circulaire n° 5465/EMA/3-I du 29 juin 1959 (BO/G, p. 3114).

Texte(s) caduc(s) :

texte abrogé, caduc ou radié (reprise des données Boreale_v1).

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  771.1.2.

Référence de publication : <em>BO/G,</em> p. 846.

1. Dactylographie

1.1. Copie dactylographique.

1.1.1. Observations générales

1.1.1.1. Contenu

Le barème ci-dessous établit des modalités de correction et de notation valables pour les épreuves de copie dactylographique de tous les examens militaires.

Les principes visent à :

  • faciliter et uniformiser les travaux de correction ;

  • parer à l'élimination brutale de candidats qui atteignent une vitesse légèrement inférieure au minimum imposé et présentent des épreuves correctes ;

  • éviter la pénalisation de fautes imputables au mauvais fonctionnement de la machine (1) ;

  • réaliser un système de correction mathématique, éliminant toute appréciation subjective du correcteur.

1.1.1.2. Contenu

L'épreuve de courrier revêt les formes ci-dessous suivant l'examen envisagé :

  • disposition d'une correspondance rédigée (disposition à concevoir) ;

  • rédaction d'une correspondance et présentation dactylographiée de cette correspondance.

Il faut donc tenir compte de trois éléments :

  • la correction de la frappe que l'on devra noter dans tous les cas ;

  • la présentation (disposition) que l'on devra également apprécier dans tous les cas ;

  • la réduction dans le second cas.

1.1.2. Barème de correction

1.1.2.1. Erreurs de frappe

En principe, tout caractère omis, ou frappé en trop, ou surchargé, ou non à sa place est compté une faute.

Comptent pour une faute :

  • espace manquant ou en trop ;

  • majuscule désalignée ;

  • trou de gommage ou gommage mal fait ;

  • mauvaise coupure d'un mot ;

  • accent circonflexe ou tréma non à sa place ;

  • intervention de deux caractères voisins d'un mot (dse pour des).

Comptent pour deux fautes :

  • interversion de deux caractères non voisins ;

  • inexactitude de deux ou plusieurs caractères d'un même mot.

1.1.2.2. Erreurs de copie

Interversion de deux mots voisins ou non : une faute.

Interversion de deux lignes ou de deux paragraphes : deux fautes.

Mot en trop, ixé ou non, par mot : une faute.

Mot changé :

  • si la rectification n'a pas été faite : deux fautes ;

  • si la rectification par ixage et report en marge ou en interligne a été correctement faite : une faute ;

  • si la rectification est incomplète ou mal faite : deux fautes.

Mot omis : deux fautes (ces mots omis ne seront pas déduits du nombre de mots à atteindre pour satisfaire à la vitesse demandée).

Mot omis ajouté en marge ou en interligne pour rectification, par mot : une faute.

Fraction de ligne sautée : deux fautes pour le premier mot et une faute pour chacun des mots suivants, avec maximum de dix fautes.

Ligne de texte sautée : au maximum dix fautes par ligne. Toutefois si la ligne sautée en cours de texte se trouve reportée en marge ou en bas de page, on comptera au maximum cinq fautes par ligne.

Mot (ou série de mots) en majuscules au lieu de minuscules ou inversement : une faute.

Passage à la ligne omis en ou trop : deux fautes.

1.1.2.3. Erreurs de présentation. (2)

Titre mal placé (non centré approximativement) : une faute.

Interligne régulier, mais différent de l'interligne demandé de plus d'un demi-interligne : trois fautes.

Interligne irrégulier : une faute (trois au maximum pour l'ensemble de la copie).

Désalignement au début de la ligne : une faute (maximum de deux fautes par copie).

Marge de gauche ou de droite insuffisante ou excessive : deux fautes par copie et par marge (3).

Marge de droite irrégulière : deux fautes par copie.

Alinéas irréguliers : une faute (cinq au maximum pour l'ensemble de la copie (4).

Haut de page déréglé : une faute par page.

Fin de page déréglée : une faute par page.

Absence de signe de bas de page : une faute.

Haut de page ou bas de page insuffisant ou excessif (5) : une faute.

1.1.2.4. Nombre minimum de mots exigés non atteint.

Par mot manquant une demi-faute (mot théorique de six frappes).

Remarque. — Ne sont comptées les fautes indiscutablement imputables au mauvais fonctionnement de la machine, à condition que celui-ci soit, au préalable, signalé au président de la commission de surveillance.

1.1.2.5. Erreurs de présentation.

Passage à la ligne omis ou en trop : deux fautes.

Interligne irrégulier : une faute (cinq au maximum).

Fin de page déréglée : une faute.

Marges gauche, droite, de haut ou bas de page insuffisante ou excessive : deux fautes.

Mauvaises fins de ligne : une faute, avec un maximum de cinq par page.

Erreur de normalisation : une faute, avec un maximum de dix.

Compte comme erreur de normalisation toute disposition non conforme aux prescriptions du décret du 01 avril 1933 portant règlement du service dans l'armée (1re partie, Discipline générale) (6), et en particulier sur les points suivants, même si ces éléments ne figurent pas dans le texte ou y sont mal disposés :

En-tête omis, incomplet, erroné ou mal disposé (7) : cinq fautes au maximum.

Destinataires omis, incomplets, erronés ou mal placés : une faute (deux au maximum).

1.1.2.6. Erreurs de copie.

Mot omis, en trop ou changé : une faute.

Mot remplacé par un synonyme : une faute.

Interversion de mots : une faute.

Non-sens, faux sens ou contresens (obtenus soit par un changement de mot, soit par une ponctuation défectueuse) : quatre fautes.

Partie de phrase omise (corps ou fin de texte) : une faute par mot réel.

Orthographe : appréciation selon les prescriptions de la circulaire 12395 /E-MA/3-I du 21 novembre 1957 avec pénalisation maximum d'une faute par erreur.

Ponctuation n'entraînant pas de non-sens : une faute.

1.1.3. Barème de notation

1.1.3.1. Contenu

La note définitive (sur 20) est obtenue en soustrayant de 20 un nombre de points égal au nombre de fautes multiplié par un coefficient variable.

Le coefficient variable s'applique à une copie à exécuter en 15 mn, il est de :

  • 1 pour une vitesse inférieure ou égale à 20 mots/mn ;

  • 0,80 pour une vitesse comprise entre 21 et 25 mots/mn ;

  • 0,60 pour une vitesse comprise entre 26 et 30 mots/mn ;

  • 0,40 pour une vitesse comprise entre 31 et 40 mots-mn.

1.1.3.2. Contenu

La note est égale à 20 moins le nombre de fautes multiplié par un coefficient K, variable suivant les caractéristiques suivantes de l'épreuve :

  • Lettre copiée : coefficient 1.

  • Lettre rédigée :

    • noter sur 10 la composition (idée et rédaction) ;

    • noter sur 10 l'exécution dactylographique avec les coefficients :

      • 0,40 pour un texte court (10 lignes environ) (8) ;

      • 0,20 pour un texte moyen (de 11 à 18 lignes) (8) ;

      • 0,10 pour un texte long (plus de 18 lignes) (8).

1.1.4. Décompte de la vitesse dactylographique

1.1.4.1.

Un mot : 6 frappes ;

1.1.4.2.

Comptent pour une frappe :

  • chaque touche effective de touche, y compris l'accent circonflexe, le tréma et chaque frappe du trait de soulignement ;

  • chaque frappe de la barre d'espacement ;

  • l'espace entre deux mots obtenu, soit par la frappe de la barre d'espacement, soit par le retour à la ligne ;

  • le retrait de la première lettre de chaque alinéa.

1.1.4.3.

Ne doit pas être compté pour une frappe :

  • le trait d'union placé à la fin de la ligne pour couper.

1.2. Tableau

1.2.1. Barème de correction

1.2.1.1. Contenu

Un tableau peut être copié d'après un texte tout disposé, ou composé d'après des indications données.

Dans les deux cas se retrouveront des éléments communs : frappe, disposition, erreurs de copie. Au deuxième cas s'ajoutera l'interprétation des données.

1.2.1.2. Contenu

Mot omis ou en trop : une faute.

La lettre support de l'élision est comptée pour une seule faute avec le mot.

Les mots réunis par un trait d'union comptent séparément.

L'article est compté pour une seule faute avec le nom qui le suit.

Mot changé sans altération de sens ou remplacé par synonyme : une faute.

Interversion de mots ou de groupes de mots : une faute.

Ponctuation n'entraînant pas de non-sens : une faute, avec un maximum de trois pour l'ensemble de la copie.

Non-sens ou faux sens (obtenus soit par un changement de mot, soit par une ponctuation défectueuse) : deux fautes.

Faute d'orthographe : appréciation selon les prescriptions de la circulaire 12395 /EMA/3-I du 21 novembre 1957 avec pénalisation maximum d'une faute par erreur.

Remarques.

Il n'est pas compté plus de deux fautes pour l'orthographe d'un mot.

La répétition d'une faute d'orthographe d'usage n'est pas sanctionnée.

Une faute d'accord portant sur un groupe de mots n'est comptée que pour deux fautes.

Trois genres de fautes étant prévus (mot changé, mot interverti, mot mal orthographié), un même mot peut être pénalisé pour chacun de ces cas et donner lieu à trois ou quatre fautes.

1.2.1.3. Erreurs de frappe.
1.2.1.3.1. Contenu

Voir copie dactylographique.

En outre, sont considérés comme erreurs de frappe :

  • angles du cadre mal formés ou dissemblables : une faute ;

  • désalignement partiel ou complet des chiffres d'un nombre (par nombre) : une faute.

1.2.1.3.2. Contenu

Voir en principe le barème de copie dactylographique.

1.2.1.4. Erreurs de copie.

Erreur de désignation ou de chiffre (par erreur) : quatre fautes.

Erreur de désignation entraînant décalage de chiffres ou de nombres : dix fautes maximum.

Intervention de désignation ou de nombres : quatre fautes.

Ligne passée dans le corps du tableau : dix fautes.

Ligne passée et mise plus bas : quatre fautes.

Ligne non terminée : (par ligne) quatre fautes.

1.2.1.5. Disposition.

Mauvaise mise en page en hauteur (commencé trop haut ou trop bas) : deux fautes.

Marges inégales : une faute.

Marges égales mais inférieures à 100 mm : une faute.

Ensemble du tableau trop compact (interligne 1 alors que l'interligne 2 aurait pu être employé) : deux fautes.

Manque de titre : trois fautes.

Titre incomplet : deux fautes.

Titre mal coupé s'il s'écrit sur plusieurs lignes : une faute.

Titre mal centré : une faute.

Titre trop rapproché ou trop éloigné du texte qui suit : une faute.

Titres et sous-titres trop compacts : une faute.

Têtes de colonnes mal centrées (par colonne) : une faute.

Têtes de colonnes trop compactes en hauteur (par colonne) : une faute.

Traits divergents ou déviés : une à quatre fautes.

Coupure ou surcharge des traits verticaux par les traits horizontaux : deux fautes.

Traits de colonnes absents en totalité ou en partie : cinq à dix fautes.

Disproportion entre la largeur des colonnes et les données qu'elles contiennent : une faute (quatre au maximum).

Nombres mal centrés dans les colonnes (par colonne) : une faute.

Absence d'espace à gauche ou à droite des traits verticaux (par colonne) : une faute (maximum deux).

Lignes d'écriture dépassant le trait vertical (par ligne) : une faute.

Tableau non fermé sur les côtés : deux fautes.

Remarque. — On n'exigera pas que le cadre et les traits intérieurs du tableau soient exécutés au moyen des signes de la machine.

1.2.1.6. Interprétation des données (tableaux à composer).

Compréhension nulle pour un tableau composé : vingt fautes.

Incompréhension partielle : cinq fautes (maximum vingt).

1.2.2. Barème de notation.

Il convient de distinguer la longueur du tableau et son déploiement en largeur.

Les coefficients à appliquer varient suivant ces éléments :

  • 4 colonnes au maximum (dont 3 de chiffres), 6 lignes de texte au maximum : 1 ;

  • 4 colonnes au maximum, plus de 6 lignes de texte : 0,75 ;

  • plus de 4 colonnes, 6 lignes de texte au maximum : 0,75 ;

  • plus de 4 colonnes, plus de 6 lignes de texte : 0,6 ;

  • plus de 4 colonnes, plus de 10 lignes de texte : 0,5.

La note 20 est diminuée du nombre obtenu en multipliant le nombre de fautes par le coefficient applicable.

1.3. Mise au net d'un projet remis sous forme de brouillon

1.3.1. Considérer

Les épreuves remises par les candidats comme de simples copies du corrigé-type.

1.3.2. Correction.

Appliquer le barème relatif à la copie avec les modifications suivantes :

Remplacer le paragraphe b) intitulé « Erreurs de copie » par le texte suivant :

« Tout mot omis, changé ou en trop, est compté pour :

  • deux fautes s'il n'y a pas altération de sens ;

  • trois fautes s'il y a faux sens ;

  • cinq fautes s'il y a un non-sens et en particulier si le candidat n'a pas su interpréter les rappels numérotés.

« L'intervention ou le changement de deux phrases ou de deux membres de phrase entraîne les mêmes pénalisations ».

1.3.3. Notation.

Enlever un demi-point par faute.

1.4. Courrier

2. Sténographie

(Dictée-version)

2.1. Barème de notation

Brevet du 1er degré : 4/10 de point par faute.

Brevet du 2e degré : 5/10 de point par faute.

2.2. Décompte de la vitesse sténographique

Les mots sont décomptés sur la base de 18 syllabes pour 10 mots.

2.2.1. Comptent comme syllabes complètes :

  • une syllabe composée seulement d'une voyelle (abîme : 3 syllabes) ;

  • une syllabe muette même suivie d'une voyelle avec laquelle elle est prononcée en une seule émission de voie (une allée : 4 syllabes) ;

  • un mot (ou une partie de mot) composé d'une consonne suivie de deux voyelles formant diérèse légère (suivi, lierre : 2 syllabes ; formation, reluire : 3 syllabes).

2.2.2. Comptent pour deux syllabes :

  • un mot (ou une partie de mot) composé d'une consonne suivie de deux voyelles formant diérèse caractérisée (Léa, théâtre, poésie, oasis, pays, épicéa, etc.) ;

  • une diérèse en i précédée de r ou l liquide (prière, pliage, s'écria : 3 syllabes).

Pour les abréviations représentées par des initiales, l'habitude est de composer une syllabe par initiale (PTT, EMA, GMC : 3 syllabes).

Pour les nombres ou dates, il est recommandé de les écrire en toutes lettres et de décompter les syllabes correspondantes, sans pénaliser pour cela un candidat qui les écrit en chiffres dans les cas où cela est admis (système métrique, dates, heures, sommes, etc.).

Il en est de même pour les nombres ordinaux et les adverbes numériques.

La circulaire no 5465/EM A/3-I du 29 juin 1959 (BO/G, p. 3114), est abrogée.

Annexe

ANNEXE I. Règles dactylographiques

I Écriture dactylographique des abréviations d'usage.

a Abréviation conventionnelle courantes (à l'exclusion des abréviations normalisées)

Règles ayant un caractère de généralité.

Les abréviations de mots pluriels prennent un s si la lettre qui termine l'abréviation est la dernière du mot.

Une date ne s'abrège pas en tête de correspondance ; elle ne peut l'être qu'en référence ou en appel dans le corps de la correspondance.

Il est préférable de ne pas abréger le mot franc non suivi de centimes.

Usage du point. — Une abréviation qui se termine par la dernière lettre du mot abrégé n'est pas suivie du point ; lorsque la lettre terminale n'est pas la dernière du mot, elle est suivie du point.

Lorsque plusieurs mots successifs sont représentés par leurs abréviations composées d'initiales en majuscules, chacune de celles-ci est suivie d'un point et séparée de la suivante par un espace :

PTT, SNCF, DN, etc.

Lorsque la locution abrégée est un nom composé, les traits d'union subsistent dans l'abréviation :

I.-et-V., E-M A., etc.

Titres de civilité.

Les titres de civilité ne s'abrègent que s'ils sont suivis d'un nom de personne ou d'une qualité :

  • Nous avons rencontré M. et Mme Dupont.

  • M. le général…

  • Ils ne s'abrègent pas dans les suscriptions ni quand on s'adresse à la personne.

Points cardinaux.

Ne s'abrègent que dans les mesures de latitude et de longitude.

Divisions et subdivisions d'ouvrages.

Ne s'abrègent que dans les renvois entre parenthèses et dans les notes. Les mots « article » et « paragraphe » s'abrègent également lorsqu'ils sont mis en vedette ou au commencement des alinéas.

Les mots : page, chapitre, numéro, article, etc., suivis d'un chiffre ne s'abrègent pas s'ils font partie du texte. Au contraire, on doit les abréger s'ils figurent comme renvoi entre parenthèses.

Signes d'énumération de paragraphes.

Dans les suites d'énumération, employer :

  • a).  Les chiffres romains ;

  • b).  Les lettres capitales ;

  • c).  Les adverbes numériques ;

  • d).  Les lettres minuscules.

Pour un texte ne comportant qu'une seule énumération, utiliser de préférence les adverbes numériques.

Pour un texte comportant deux énumérations, utiliser :

  • les adverbes numériques ;

  • les lettres minuscules.

Pour un texte comportant trois énumérations, utiliser :

  • les lettres capitales ;

  • les adverbes numériques ;

  • les lettres minuscules.

b Abréviations normalisées

Écriture des nombres.

La virgule est employée dans un nombre pour séparer la partie décimale de la partie entière.

Les tranches de trois chiffres doivent être séparées par un espace blanc et non par un point ou une virgule.

Dans la rédaction des rapports dactylographiés, il est recommandé de recourir, pour exprimer la division, aux deux points, ou, de préférence, au trait oblique. Même dans ce cas, les chiffres du dénominateur d'une fraction ne doivent pas être accompagnés d'une ou plusieurs lettres, abréviation prétendue de la terminaison ème, caractéristique des adjectifs ordinaux.

Écriture des symboles.

Écrire les symboles et signes conventionnels sans point final. Ne pas ajouter la lettre s comme marque du pluriel, cette lettre désignant par ailleurs la seconde. Cette règle s'applique aux noms d'unités pour lesquels il n'est pas prévu d'abréviation.

Éviter d'utiliser les symboles et abréviations dans le corps d'un texte et, en tout cas, n'en faire usage qu'après des chiffres.

Lorsqu'une abréviation se rapporte à un nombre décimal, elle ne doit pas, en règle générale, être intercalée entre la partie entière et la partie décimale du nombre, mais doit être portée immédiatement à la droite de cette partie décimale. Toutefois, pour la désignation des sommes de monnaie, il est admis de placer le symbole de l'unité avant le nombre.

II Écriture dactylographique des chiffres

Le chiffre zéro se fait avec un O majuscule.

Le chiffre « un » arabe se représente par I minuscule, la lettre I majuscule étant réservée au « un » romain.

Toutefois, on peut admettre I (i majuscule) dans un tableau de chiffres ; dans ce cas, on est également conduit à admettre la séparation de la partie entière et de la partie décimale des nombres par le point et non par la virgule pour éviter d'avoir à débloquer les majuscules.

Les tranches de trois chiffres des nombres doivent être séparées par un espace blanc, sauf pour les millésimes, articles de codes et décrets, pagination.

D'une façon générale, on compose :

  • en chiffres : les nombres ayant trait au système métrique, dates, heures, sommes, etc. ;

  • en lettres : les dénombrements, âges, durées, formats, nombres entrant dans la composition des noms de rues, départements, etc., sauf s'il s'agit de dates :

    • rue des Trois-Bornes ;

    • rue du 4 Septembre ;

  • en chiffres romains : épîtres, tomes, livres, chapitres, siècles.

III Coupures de fins de lignes

Il faut couper :

  • entre deux syllabes, entre deux consonnes doublées ou après un préfixe comme dans bi/oxyde, extra/ordinaire.

Ne pas couper :

  • un nom propre ;

  • une abréviation ;

  • entre deux voyelles ;

  • après une lettre isolée (a/voir) ;

  • après une apostrophe (qu'/un) sauf quand celle-ci est suivie d'une consonne (grand'/mère) ;

  • après x ou y consonne (voy/age, ex/emple) ;

  • un mot composé ailleurs qu'au trait d'union ;

  • le dernier mot d'un paragraphe si ce mot est court pour rejeter à la ligne une syllabe muette de deux lettres ;

  • un verbe à la forme interrogative ailleurs qu'avant le t euphonique (parle/-t-elle ?).

Ne pas couper sur plus de trois lignes successives.

Ne pas séparer :

  • l'initiale d'un prénom du nom propre ;

  • M., Mme ou Mlle et similaires (en abrégé) du nom qui suit ;

  • un nombre de l'unité à laquelle il se rapporte (chiffres arabes ou romains) ;

  • la partie entière et la partie décimale d'un nombre ;

  • le quantième et le mois, le mois et le millésime.

Ne pas rejeter :

  • l'abréviation etc. à la ligne, surtout si cette abréviation constitue une fin de paragraphe ;

  • un mot entier à la ligne, s'il est possible d'écrire une syllabe plus deux espaces (en dehors des interdictions précédentes).

IV Espacements relatifs aux signes de ponctuation et à quelques autres signes

Pas d'espace avant ni après :

  • trait d'union ;

  • tiret de coupure de mot en fin de ligne ;

  • barre de fraction ;

  • apostrophe.

Pas d'espace avant, un espace après :

  • les signes de ponctuation représentés, par un graphisme simple : point, virgule.

Un espace avant, un espace après :

  • les signes de ponctuation représentés par un graphisme double : point et virgule, deux points, point d'exclamation, point d'interrogation ;

  • les signes arithmétiques : + - × : = ;

  • les signes spéciaux : &  % § (paragraphe).

Règles particulières concernant les guillemets, parenthèses ou tirets en tenant lieu :

Ouverture de guillemets, parenthèses ou tirets en tenant lieu : espace avant, pas d'espace après.

Fermeture de guillemets parenthèses ou tirets en tenant lieu : pas d'espace avant, un espace après.

Remarque. — Il n'est pas observé d'espace :

  • après la virgule ou le point séparant la partie entière et la partie décimale d'un nombre ;

  • après une fermeture de guillemets ou de parenthèses immédiatement suivie d'un signe de ponctuation ne comportant pas d'espace avant.