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Archivé DIRECTION CENTRALE DE TRANSMISSIONS : sous-direction ressources ; bureau logistique

INSTRUCTION N° 400/DEF/DCT/LOG/GES relative aux procédures d'utilisation de la fiche d'intervention technique.

Abrogé le 21 novembre 2014 par : INSTRUCTION N° 902280/DEF/DIRCEN/DIRISI/SCOE fixant l'organisation de la gestion logistique des biens ressortissant à la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la défense. Du 20 novembre 1996
NOR D E F T 9 6 6 1 2 2 1 J

Autre(s) version(s) :

 

Précédent modificatif :  Autre du 31 juillet 2012 de classement.

Référence(s) : Instruction N° 1000/DEF/DCT/LOG/GES du 23 mars 1994 relative à la gestion et au maintien en condition des matériels télécommunications et informatiques ressortissant à la direction centrale des transmissions.

Pièce(s) jointe(s) :     Une annexe, trois appendices et trois imprimés répertoriés.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  160.6.2.

Référence de publication : BOC, 1997, p. 655.

Préambule.

La fiche d'intervention technique (FIT) est utilisée par les techniciens œuvrant au sein des ateliers ou des équipes de maintien en condition de la chaîne des transmissions (1) pour rendre compte de leurs interventions sur les matériels, réseaux de télécommunications ou systèmes d'information dont ils assurent le soutien. Instrument privilégié de collecte des faits techniques concernant les matériels, réseaux ou systèmes, elle justifie également l'utilisation des ressources humaines et la consommation des ressources matérielles mises à la disposition de ces ateliers et équipes. Les informations recueillies, à la base de l'analyse du coût des activités de soutien de la chaîne des transmissions sont en outre indispensables à la comptabilité analytique.

La FIT est également utilisée par les techniciens des éléments de soutien hors chaîne, principalement outre-mer, à l'appui de la comptabilité d'atelier qu'ils tiennent par ailleurs.

1. Présentation générale.

La FIT, d'un format identique quel que soit le niveau technique de l'intervention, regroupe dans un même document les informations nécessaires :

  • au recueil et à l'analyse des faits techniques(2) ;

  • au suivi des consommations de rechanges et à la mise à jour des stocks ;

  • à l'analyse de la charge induite par le soutien d'un matériel et au calcul de son poids relatif ;

  • à l'imputation des coûts en comptabilité analytique.

Un chaînage amont et aval permet de relier entre elles les FIT successives ouvertes à des niveaux techniques différents, pour remettre en état un matériel puis réparer les constituants échangés. Des codes particuliers facilitent le regroupement de FIT ayant trait à une même opération ou relatives à un ensemble donné de matériels dont on désire connaître le coût de soutien.

Normalement saisie et exploitée directement dans le système informatisé de la chaîne des transmissions, elle peut aussi être utilisée en procédure manuelle, au moyen de l'imprimé décrit dans l'annexe. L'incorporation dans le système informatisé des données ainsi recueillies manuellement fait l'objet de directives locales, diffusées par les directions des transmissions en circonscription militaire de défense (CMD).

La description détaillée des rubriques de la FIT, présentée dans l'annexe s'appuie sur la structure de l'imprimé N° 580*/21.

2. Ouverture de la FIT.

L'ouverture d'une FIT se fait dans les mêmes conditions, que l'intervention ait pour but de remédier sur site à un dysfonctionnement, ou de réparer un matériel en atelier. Le bénéficiaire de l'intervention sera, selon les cas :

  • un site sur lequel l'intervention se produit ;

  • un organisme détenteur, ayant déposé pour réparation un matériel qui n'a pas pu être échangé nombre pour nombre ;

  • l'organisme de soutien lui-même, qui procède à la réparation d'un matériel qu'il a préalablement échangé nombre pour nombre à partir de son stock de maintenance, ou à la confection d'un article à partir de constituants disponibles dans son stock d'atelier, ou à la dislocation d'un matériel en composants qui prennent place individuellement dans ce stock.

L'ouverture d'une FIT est généralement provoquée par le technicien effectuant l'intervention. Elle peut être réalisée automatiquement par le système informatisé, à la suite d'événements particuliers tels que :

  • prise en débordement d'un matériel accompagné d'une FIT ouverte à l'échelon inférieur ;

  • rechanges réparables utilisés lors d'une intervention précédente.

Dans ce cas, la FIT est prérenseignée par le système informatisé.

Le matériel en cause ainsi que l'ensemble de rattachement, désignés par leur code de gestion interne(3) et leur numéro de série s'il y a lieu, doivent être choisis avec un soin particulier en cas d'intervention multiple portant sur une installation complexe. Le cas échéant, plusieurs FIT devront être ouvertes, afin d'enrichir judicieusement les catalogues des faits techniques et d'imputer correctement les coûts d'intervention.

La position administrative à inscrire sur la FIT est celle dans laquelle se trouvait le matériel avant l'ouverture de la FIT. En cas de matériels réparés en atelier, cela permet de déterminer plus aisément la destination à donner à ce matériel après réparation :

  • position 41 : matériel en service dans unité ou sur un site, non échangé et donc à restituer à son détenteur après réparation ;

  • position 76 : matériel en attente dans l'établissement, à replacer dans le stock des matériels en approvisionnement (position 5).

L'usage du code opération n'est pas obligatoire. Le code à utiliser est fixé par la direction des transmissions en CMD pour les opérations d'intérêt strictement régional, par la direction centrale des transmissions (DCT) pour les opérations dont le suivi à l'échelon national s'impose. Il s'agit en principe d'interventions occasionnées par des installations nouvelles.

Un code de regroupement est, dans la base de données, attaché à chaque article d'équipement qui le nécessite. Ce code permet d'agréger, à l'échelon régional ou national, les FIT concernant un groupe particulier de matériels ; il facilite le calcul des coûts de soutien d'un matériel ou d'une catégorie de matériels. Ce code est attribué par la DCT lors de l'introduction d'un nouvel article dans la base de données informatisée ; il est automatiquement renseigné lors de l'édition de la FIT et ne donne pas lieu à saisie.

3. Déroulement de l'intervention.

La partie technique proprement dite de la rédaction de la FIT commence par la description des défauts constatés. Cette rédaction ira ensuite enrichir le catalogue des faits techniques, progressivement constitué pour chaque matériel majeur, et doit être aussi précise que possible.

Le détail des actions exécutées, renseigné en fin d'intervention, doit privilégier la description (sommaire) des actions ayant effectivement abouti à la remise en état du matériel, réseau ou système. Si cette remise en état n'a pu avoir lieu et que le matériel doit être débordé sur l'échelon supérieur, les actions exécutées doivent refléter aussi fidèlement que possible les manipulations effectuées, pour guider les techniciens suivants dans l'analyse et la résolution du problème.

Au cours de l'intervention, le technicien renseigne les tableaux relatifs aux rechanges utilisés : rechanges consommables, prélevés sur le volant d'atelier (liste V), rechanges non consommables, échangés à partir du stock d'atelier (en liste R ou articles hors liste) ou du lot de maintenance du site.

Pour les FIT saisies directement sur un poste de travail relié au système informatisé, la validation en fin de chaque ligne entraîne s'il y a lieu la mise à jour automatique et immédiate du stock d'articles consommables de l'atelier considéré. Echangés nombre pour nombre, les articles non consommables ne donnent lieu, par contre, à aucun mouvement comptable.

S'il s'agit d'une construction, ou de la modification d'un matériel par adjonction de constituants, les articles consommables utilisés sont portés normalement dans le tableau réservé à cet effet. Les constituants non consommables sont inscrits en entrée dans le tableau des constituants échangés ; le stock de l'atelier est alors diminué de ces articles.

S'il s'agit au contraire de la dislocation, ou de la modification d'un matériel par retrait de composant, les articles non consommables ainsi récupérés sont inscrits en sortie dans le tableau des constituants échangés et viennent s'ajouter au stock de l'atelier.

Pour les FIT saisies manuellement et importées ultérieurement dans la base de données informatisée, la mise à jour du stock de l'atelier est réalisée globalement, lors de la validation finale de la FIT. Les coûts des rechanges sont calculés par le système et figurent lors de l'édition de la FIT. Ils ne sont pas renseignés lors de la saisie manuelle.

Les colonnes « en stock », « indisponible » et « reçu », prévues dans le tableau VI (rechanges utilisés) du formulaire de l'annexe, sont réservées à l'exploitation manuelle de la FIT. Elles ne sont pas prises en compte dans le système informatisé.

Les ingrédients et les articles non codifiés consommés à l'occasion de l'intervention sont évalués globalement et leur montant inscrit à la rubrique hors nomenclature du paragraphe VI du formulaire. De même, si l'intervention comporte le recours à une firme, le montant facturé par la firme pour sa prestation est, dès qu'il est connu, porté à la rubrique coût firme du paragraphe III.

4. Débordement sur l'échelon supérieur.

Si la résolution du dysfonctionnement ne peut se faire par l'atelier ou l'équipe de maintien en condition qui a ouvert la FIT, la mention débordé sur… le … est portée dans le cartouche 42 (débordement) et le matériel présenté avec sa FIT à l'organisme de soutien sollicité. Celui-ci complète le cartouche selon la suite donnée : échangé, pris en réparation, reversé. Si le matériel n'est pas restitué immédiatement, la signature du responsable ayant procédé à la réception du matériel vaut décharge comptable pour le détenteur.

Si un matériel à gestion nominative est échangé nombre pour nombre, le numéro de série de l'équipement donné en retour est inscrit dans ce cartouche, pour mise à jour des inventaires nominatifs. Cette mise à jour est réalisée automatiquement lorsque la FIT est close.

5. Clôture de la FIT.

La FIT est systématiquement close par le chef de l'atelier dont dépend le technicien qui l'a ouverte. Lors de cette clôture, il est statué sur le résultat final de l'intervention en renseignant les cases 41.1 à 41.7 :

  • classement : remis en service, réparé, irréparable ;

  • date et identité du technicien ayant procédé au classement ;

  • identité de la personne à qui le matériel est restitué, s'il avait été pris en dépôt dans l'atelier ;

  • nécessité ou non de tester le matériel avant de le remettre en service ;

  • rapports éventuels à rédiger.

Si le matériel a, pour sa remise en état, fait l'objet d'un débordement vers un autre organisme de soutien (ou vers une firme), les cases 42.1 à 42.7 sont d'abord utilisées pour suivre le matériel pendant ce débordement, la FIT restant ouverte auprès de l'atelier d'origine pendant l'absence du matériel, puis les cases 41.1 à 41.7 sont renseignées à leur tour, pour clore la FIT.

Si l'état du matériel le justifie, le chef d'atelier peut proposer la fourniture d'un rapport de détérioration, rapport simple ou rapport complémentaire, établi par le détenteur du matériel selon les prescriptions de l' instruction 200 /DEF/DCT/LOG du 03 août 1995 (BOC, p. 4251). La décision de demander ce rapport est prise par le chef de l'organisme de soutien, commandant du groupement de soutien des transmissions (GST) ou du centre national de soutien spécialisé des transmissions (CNSST), qui en avise directement le corps détenteur, avec copie à la direction des transmissions en CMD.

De même, si la nature de la défectuosité le nécessite, un rapport technique de défectuosité sera rédigé par le chef d'atelier et visé par le chef des ateliers du groupement de soutien des transmissions ou du CNSST avant transmission à la DCT (avec copie à la direction des transmissions en CMD s'il s'agit du groupement de soutien des transmissions), selon les procédures techniques définies par ailleurs.

6. Coûts d'intervention.

Avant de clore définitivement la FIT, le chef d'atelier porte ou fait porter, dans les tableaux du cartouche 3, les renseignements nécessaires au calcul ultérieur du coût de l'intervention :

  • heures de main-d'œuvre sur site et de déplacement, par catégorie répertoriée de personnel, avec le cumul des frais de déplacement perçus par le personnel d'une même catégorie ;

  • distances parcourues par catégorie répertoriée de véhicule ;

  • péages d'autoroute s'ils ne sont pas incorporés dans les frais de déplacement ;

  • frais d'expédition en cas de recours à un transporteur privé ;

  • coût(s) d'intervention(s) industrielle(s).

Le calcul des coûts de l'intervention est fait automatiquement par le système informatisé lors de la clôture de la FIT, ou de son introduction dans la base de données pour les FIT saisies manuellement. Ce calcul prend en compte les informations saisies ci-dessus, le coût des rechanges établi à partir des tableaux du cartouche 6, ainsi que les coûts relatifs à l'heure d'intervention et au kilomètre parcouru. Ces coûts, forfaitaires, sont fixés par la DCT et font partie des paramètres modifiables du système informatisé.

En l'absence de connexion au système informatisé, les statistiques qui peuvent être établies localement relativement aux coûts du soutien sont limitées aux temps de main-d'œuvre, aux distances parcourues, aux indemnités de déplacement payées au personnel d'intervention et aux prestations sous-traitées au secteur civil (expéditions, interventions des firmes).

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général, directeur central des transmissions,

Jean-Claude EGRETAUD.

Annexe

ANNEXE. Description de la fiche d'intervention technique.

Contenu

La description de la FIT s'appuie sur l'imprimé N° 580*/21, conçu pour permettre une utilisation manuelle. La saisie se fait, pour les techniciens disposant d'un terminal informatique, au travers des écrans de saisie successifs de l'application (module soutien du domaine logistique de SITRANS ou module de saisie externe sur micro-ordinateur PC).

580*/21 NIVEAU

580*/22 FEUILLET COMPLÉMENTAIRE POUR MATÉRIELS CONSOMMABLES.

580*/23 FEUILLET COMPLÉMENTAIRE POUR MATÉRIELS NON CONSOMMABLES.

1 Références de l'intervention.

1.1 Date d'ouverture :

jour, mois et année, au format JJ - MM -AA.

1.2 Numéro de FIT :

numéro séquentiel à 4 chiffres, pris dans une série annuelle pour chaque atelier identifié. Ce numéro est attribué automatiquement par le système lors de l'ouverture de la FIT pour les ateliers informatisés ; il est géré localement pour les ateliers non informatisés et conservé en l'état lors de l'importation ultérieure de la FIT dans le système.

Nota. — Une FIT est totalement identifiée par la juxtaposition :

  • des 2 derniers chiffres du millésime de l'année d'ouverture ;

  • du trigramme de l'organisme de soutien ;

  • du code de l'atelier ;

  • du numéro séquentiel décrit ci-dessus.

1.3 Organisme réparateur :

trigramme de l'organisme de soutien dont dépend l'atelier ou l'équipe de maintien en condition qui ouvre la FIT. La liste des trigrammes est fournie dans l'appendice 1.

1.4 Code atelier :

code site de l'atelier effectuant l'intervention (7 chiffres).

1.5 Motif :

libellé succinct en clair (maximum 60 caractères).

1.6 Réf. ordre :

référence (facultative) de l'acte ayant provoqué l'ouverture de la FIT, selon le format type/numéro/timbre. Le type est inscrit sur 2 caractères, selon la table suivante :

  • DP : DEMREP ;

  • NE : note, note-express, note de service ;

  • OT : ordre de travail interne à l'établissement ;

  • FT : FIT antérieure (chaînage amont) ;

  • XX : autre.

1.7 Date :

date d'émission de l'ordre ci-dessus.

1.8 FIT amont :

numéro complet de la FIT antérieure (éventuelle) dont découle la présente FIT (FIT en cascade).

1.9 Code opération :

code à 8 caractères utilisé si besoin est pour regrouper les FIT relatives à un ensemble d'interventions constituant une même opération et dont on veut connaître le coût exact (par exemple : l'installation d'un central téléphonique, la réfection ou la construction d'un réseau de câbles, etc.). Les numéros sont attribués par chaque direction locale, dans une séquence gérée à son échelon. La structure du code est détaillée en appendice 1.

1.10 Type :

codage sur 3 caractères (cf. table en appendice 2), du type de l'intervention.

1.11 Mode :

codage sur 3 caractères des modalités d'intervention : sur site, en atelier, par téléintervention (cf. table en appendice 2).

1.12 Domaine :

codage, sur 4 caractères (cf. table en appendice 2), du grand domaine fonctionnel auquel se rattache le matériel objet de l'intervention.

1.13 Clair bénéficiaire :

désignation en clair du bénéficiaire de l'intervention (maximum 60 caractères). Déduit du code site par le système informatisé, n'a pas besoin d'être saisi.

1.14 Code site :

code sous lequel le site du bénéficiaire est connu dans le système informatisé (7 caractères). Sa saisie est obligatoire.

1.15 code OB :

code OB du bénéficiaire s'il existe (8 caractères). Déduit du code site par le système, n'a pas besoin d'être saisi.

1.16 Code client :

code attribué par le système informatisé et utilisé pour la comptabilité analytique et le contrôle de gestion (5 caractères). Déduit du code site bénéficiaire par le système informatisé, n'a pas besoin d'être saisi.

1.17 OSR :

trigramme de l'organisme de soutien de rattachement du bénéficiaire (CNSST, groupement de soutien des transmissions, élément de soutien outre-mer ; cf. table de l'appendice 1). Déduit du code site par le système, n'a pas besoin d'être saisi.

2 Matériel en cause.

2.1 Code TEI :

la saisie du code TEI à 8 caractères, ou du numéro de nomenclature OTAN à 13 chiffres, ou du code EMAT 6, ou du couple code et référence du constructeur, suffit à désigner le matériel et provoque l'affichage des autres informations sur l'écran de saisie des postes connectés en ligne.

2.2 Abrégé :

désignation (sur 16 caractères) en clair abrégé du matériel s'il s'agit d'un article d'équipement, ou mot pilote s'il s'agit d'un article technique. S'affiche automatiquement à la saisie d'un des identifiants évoqués ci-dessus, mais la réciproque n'est pas vraie.

2.3 Clair complet :

désignation complète du matériel (sur 60 caractères) ; même remarque que pour le clair abrégé.

2.4 NNO :

numéro de nomenclature OTAN, à 13 chiffres ; voir remarque du paragraphe 2.1.

2.5 Code EMAT :

code EMAT 6 (ultérieurement EMAT 8) s'il s'agit d'un matériel complet inscrit au TTA 197 ; voir remarque du paragraphe 2.1.

2.6 Code regroup. :

code de regroupement, attribué par la DCT à chaque article d'équipement en vue de regrouper, à des fins statistiques et à l'échelon national, les coûts de soutien d'un matériel ou d'une famille de matériels. Ce code (5 caractères), est déduit par le système à partir du code TEI du matériel d'appartenance (à défaut : du matériel lui-même) et n'a pas besoin d'être saisi.

2.7 Code constr. :

code (sur 5 caractères) du constructeur, tel qu'il figure dans le répertoire 14H4 édité par le centre d'identification des matériels de la défense (CIMD) de Bruz.

2.8 Réf. construct. :

référence du matériel dans le catalogue du constructeur (32 caractères maximum).

2.9 N° de série :

obligatoire s'il s'agit d'un article à gestion nominative (20 caractères maximum).

2.10 Quantité :

(sur 2 caractères) nombre de matériels identiques traités par la même FIT (matériels à gestion quantitative uniquement). Ces matériels font l'objet d'une intervention ressortissant au même type, selon le même mode, pour le même bénéficiaire : réparation en atelier d'une série de matériels, par exemple.

2.11 Position :

position administrative du matériel lors de l'ouverture de la FIT (sur 3 chiffres).

2.12 N° TEI d'appartenance :

numéro TEI du matériel plus complexe dont le matériel en cause fait partie (à défaut : le matériel lui-même). Doit être obligatoirement saisi.

2.13 Clair abrégé :

désignation en clair abrégé de l'ensemble d'appartenance (renseigné automatiquement si un code TEI a été saisi en 2.12).

2.14 N° de série :

numéro de série du matériel d'appartenance (s'il est à gestion nominative).

2.15 Garantie :

inscrire « oui » si le matériel en cause est encore sous garantie, « non » dans le cas contraire.

2.16 Date de fin :

date de fin de garantie (si elle est connue) ; format standard JJ - MM - AA.

2.17 Contrat :

inscrire « oui » si le matériel est couvert par un contrat de maintenance, « non » dans le cas contraire.

2.18 Numéro :

numéro du contrat de maintenance (7 caractères).

2.19 Titulaire :

raison sociale du prestataire de service titulaire du contrat de maintenance (20 caractères maximum).

3 Éléments de coût.

3.1 Personnel.

Cat. : catégorie de personnel, codé selon la table en appendice 3.

Nb. : nombre de personnes de cette catégorie ayant participé à l'intervention.

Heures de travail : total cumulé des heures effectivement consacrées à l'intervention par le personnel de cette catégorie (exprimé en hommes/heures).

Heures de trajet : total cumulé des heures consacrées aux trajets aller et retour, par le personnel de cette catégorie (exprimé en hommes/heures).

Cumul des FD : total cumulé des frais de déplacement payés au personnel de cette catégorie (en francs).

3.2 Véhicules.

Code : code EMAT 6 (ultérieur EMAT 8) des véhicules utilisés pour cette intervention (un code par ligne).

Nb. : nombre de véhicules de cette catégorie.

Cumul des km : total cumulé des km parcourus par les véhicules de cette catégorie (exprimé en véhicules/km).

3.3 Frais de péage :

cumul des frais de péages acquittés et non inclus dans les frais de déplacement inscrits en 3.1.

3.4 Frais d'expédition :

frais cumulés entraînés par le recours à un transporteur privé ou public, en particulier en cas d'expédition vers l'outre-mer.

3.5 Firme :

frais d'intervention d'une (ou de plusieurs) firme(s), hors contrats de maintenance.

4 CONCLUSION.

41.1 Classement :

inscrire ici l'une des mentions suivantes : remis en service, classé irréparable, restitué réparé, en attente (mention provisoire, réservée aux ateliers informatisés).

41.2 Date :

format standard JJ — MM — AA.

41.3 Par :

nom et grade du technicien ayant statué (20 caractères maximum).

41.4 Restitué à :

nom et grade de la personne à qui le matériel réparé a été remis (20 caractères maximum).

41.5 Signature :

signature de la personne ci-dessus.

41.6 Vérifié :

si le matériel n'a pas pu être testé après réparation (faute de plate-forme de test), il devra l'être par le bénéficiaire avant sa remise en service. Entourer oui ou non.

41.7 Rapport demandé :

entourer la case qui convient :

  • non : pas de rapport particulier demandé ;

  • S : rapport simplifié demandé ;

  • C : rapport complémentaire demandé ;

  • RTD : rapport technique de défectuosité nécessaire.

42.1 Débordé sur :

trigramme de l'organisme de soutien ou raison sociale de la firme vers laquelle le matériel est débordé pour réparation.

42.2 Date :

format JJ — MM — AA.

42.3 Mode :

inscrire la suite donnée par l'organisme : échangé, pris en réparation, reversé.

42.4 Reçu par :

nom et grade du préposé de l'organisme de soutien à la réception des matériels présentés pour échange ou réparation (20 caractères).

42.5 Signature :

signature du préposé, valant décharge comptable pour le déposant.

42.6 Retour le :

date de restitution du matériel à son déposant.

42.7 N° de série :

numéro de série du matériel restitué en cas d'échange nombre pour nombre (obligatoire s'il s'agit d'un article suivi en gestion nominative).

42.8 N° TEI subs. :

code TEI de l'article de substitution éventuellement restitué en échange de l'article d'origine.

42.9 N° OMI :

numéro de l'OMI mentionné sur le MODREP en cas d'échange nombre pour nombre.

43.1 FIT close le :

date de la clôture (format standard JJ — MM — AA).

43.2 Par :

nom et grade du chef d'atelier ou de son représentant, ayant validé la FIT et ordonné sa clôture (20 caractères).

5 Exécution technique.

5.1 Défauts constatés :

texte libre (maximum 240 caractères).

5.2 Début le… à… :

date et heure du début de l'intervention, selon le format habituel du GDH : jour-heure-minute (en heure locale).

5.3 Fin le… à… :

date et heure de la fin de l'intervention, également selon le format du GDH. Ces indications ne sont pas utilisées pour calculer une durée d'intervention, mais peuvent servir à reconstituer, après coup, la chronologie d'une intervention complexe.

5.4 Techniciens :

liste des techniciens ayant effectué ou dirigé l'intervention (texte libre, maximum 120 caractères).

5.5 Firme :

raison sociale de la firme à laquelle il a éventuellement été fait appel, en particulier dans le cas d'un contrat de maintenance ou d'assistance (20 caractères maximum).

5.6 Agence de :

dans le cas d'une société ayant des représentations locales (20 caractères maximum).

5.7 Actions exécutées :

exposé synthétique des actions réalisées (texte libre, maximum 400 caractères).

5.8 Rapport annexe :

inscrire « oui » si un rapport annexe est joint à la FIT.

6 Rechanges utilisés.

6.1 Rechanges consommables :

lister ici, à raison d'une ligne par article codifié, les rechanges consommés au cours de l'intervention. Si le déroulement de l'intervention le nécessite, un même article peut figurer plusieurs fois dans ce tableau. Si le nombre d'articles utilisés dépasse dix, un ou plusieurs feuillets complémentaires, imprimé N° 580*/22 sont utilisés (en procédure manuelle uniquement). Les informations à porter dans chaque colonne sont :

  • R : repère de la ligne.

  • No TEI : code TEI de l'article utilisé.

  • Abrégé : mot pilote associé à l'article (complété automatiquement par le système informatique, n'est pas saisi).

  • Q : quantité utilisée ou nécessaire.

  • ST : quantité disponible en stock. Cette information est complétée par le système si l'atelier est informatisé ; elle n'est à saisir que pour un atelier dont le stock n'est pas géré par le système informatique.

  • I : inscrire « O » si l'absence de rechange rend le matériel indisponible, « N » dans le cas contraire. Cette indication, spécifique aux FIT traitées en procédure manuelle, n'est pas prise en compte par le système informatique.

  • Rec. : quantité reçue suite à commande, dans le cas d'un stock insuffisant (spécifique au traitement manuel, non pris en compte par informatique).

  • Date : date de réception des quantités manquantes (également spécifique à la procédure manuelle).

6.2 Coûts hors nomenclature :

évaluation forfaitaire du coût des ingrédients et matériels divers non nomenclaturés, utilisés lors de l'intervention.

6.3 Rechanges non consommables :

lister ici les articles non consommables qui, lors de l'intervention, sont :

  • soit échangés : renseigner une ligne « e » (entrée) et une ligne « s » (sortie) pour chaque article, en inscrivant si la gestion nominative le nécessite, les numéros de série des constituants respectivement introduits (e) et retirés (s) ;

  • soit ajoutés : ne renseigner que la ligne « e » ;

  • soit retirés : ne renseigner que la ligne « s ».

Inscrire dans la case FIT « oui » si une FIT est ouverte pour réparer le constituant retiré et compléter par le numéro de la FIT (partie séquentielle seulement), en vue du chaînage aval des FIT. Inscrire « non » dans le cas contraire. Si le nombre de constituants en cause dépasse cinq, utiliser un ou plusieurs feuillets complémentaires, imprimé N° 580*/23 (en procédure manuelle uniquement).

6.4 Nb de feuillets complémentaires :

si le format des tableaux 6.1 et/ou 6.3 s'avère insuffisant, utiliser des feuillets complémentaires, imprimé N° 580*/22 et/ou imprimé N° 580*/23 et porter ici le nombre de feuillets utilisés.

APPENDICE 1. Fiche d'interventin technique. Codes des organismes de soutien et codes opération.

Organisme.

Trigramme.

DCT Bicêtre.

BCE

CNSST Orléans.

CNS

GST (*) de Suresnes.

PRS

GST (*) de Lille.

LLE

GST (*) de Metz.

MTZ

GST (*) d'Hauteville.

HTV

GST (*) de Lyon.

LYN

GST (*) de Marseille.

MSE

GST (*) de Bordeaux.

BDX

GST (*) de Poitiers.

PTS

GST (*) de Rennes.

RNS

GST (*) de Baden.

BDN

DST (*) de Papeete.

PPE

DST (*) de Nouméa.

NMA

DST (*) de Saint-Denis.

SDN

DST (*) de Djibouti.

DJB

DST (*) de Fort-de-France.

FDF

DST (*) de Cayenne.

CYN

(*) DST : détachement de soutien des transmissions, désignation provisoire.

GST : groupement de soutien des transmissions en circonscription militaire de défense.

 

Code opération :

  • trigramme identifiant la direction des transmissions en CMD (cf. ci-dessus) ;

  • millésime sur deux chiffres ;

  • numéro d'ordre sur trois chiffres.

APPENDICE 2. Fiche d'intervention technique. Table des types, modes et domaines d'intervention.

Code.

Type d'intervention.

NOV

Installation nouvelle.

MOD

Modification d'installation.

PRV

Maintenance préventive.

COR

Maintenance corrective.

RVT

Revue, visite.

PER

Perception, reversement.

FOR

Formation.

ETD

Etudes techniques.

DIV

Divers.

 

Code.

Mode d'intervention.

SIT

Sur site.

ATE

En atelier.

TEL

A distance.

 

Code.

Domaine d'intervention.

CTPH

Communication téléphonique.

RTPH

Réseaux et lignes téléphoniques.

MTPH

Matériels d'extrémité téléphoniques.

CTGR

Commutateurs télégraphiques.

RTGR

Réseaux et lignes télégraphiques.

MTGR

Matériels d'extrémité télégraphiques.

DRET

RETINAT.

 

Code.

Domaine d'intervention.

DSAF

SAF.

DRLE

Autres réseaux locaux.

SPFH

Supports hertziens.

SPRD

Radio.

RNRJ

Energie des sites RITTER.

CNRJ

Energie des centres de transmissions.

CLIM

Climatisations.

INFO

Informatique hors réseaux locaux.

 

APPENDICE 3. Fiche d'intervention technique. Table de codage des catégories de personnel.

Code.

Catégorie.

21

Capitaine.

22

Lieutenant.

23

Sous-lieutenant.

81

Aspirant.

83

Major.

84

Adjudant-chef.

85

Adjudant.

88

Sergent-chef.

89

Sergent.

91

Caporal-chef EVAT (engagé volontaire de l'armée de terre).

92

EVAT.

93

Appelé MDR (militaire du rang) à sergent.

49

Civil catégorie A.

47

Civil catégorie B.

43

Civil catégorie C.

40

Civil ouvrier.