> Télécharger au format PDF
Archivé COMMANDEMENT DE LA FORMATION DE L'ARMÉE DE TERRE : division enseignement formation ; bureau formation de domaines

CIRCULAIRE N° 9631/DEF/COFAT/DEF/BFD/COORD relative à la formation de spécialité initiale des militaires du rang du pôle de compétence sécurité.

Abrogé le 26 janvier 2010 par : DÉCISION N° 270454/DEF/RH-AT/SDFE/IF/FORM/MDR portant abrogation de textes. Du 13 juin 2002
NOR D E F T 0 2 5 1 2 0 6 C

Référence(s) : Instruction N° 243/DEF/EMAT/BPRH/EG/SO/MDR du 11 février 2004 modifiant l'instruction N° 506/DEF/EMAT/PRH/APP-RES du 25 mars 1999 (BOC, p. 2349) relative aux volontaires de l'armée de terre. Instruction N° 2000/DEF/PMAT/EG/B du 26 avril 2002 relative aux engagements au titre de l'armée de terre. Instruction N° 953/DEF/EMAT/BPRH/EG/NO du 19 juin 2000 relative à la formation individuelle des militaires du rang sous contrat.

Circulaire n° 7400/DEF/COFAT/DEF/BFG/EVAT du 27 mai 1997 (BOC/PA, p. 3159) modifiée.

Directive générale provisoire n° 1300/DEF/EMAT/PRH/PEG du 29 juillet 1999 (n.i. BO) modifiée.

Pièce(s) jointe(s) :     Six annexes et neuf appendices.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  630.2.23.4.

Référence de publication : BOC, p. 4169.

Préambule.

Cette circulaire a pour objet de définir le cadre d'exécution de la formation de spécialité initiale (FSI) des militaires du rang (MDR) du pôle de compétence sécurité (SEC). Elle fixe les programmes de formation ainsi que les modalités de contrôle. Elle précise, en outre, les conditions d'attribution du certificat pratique, en complément du dispositif décrit dans la circulaire citée en référence et les modalités de mise en formation.

1. Cadre général.

1.1. Généralités.

Définie par directive générale provisoire de cinquième référence, la formation de spécialité initiale (FSI) du pôle de compétence sécurité est le deuxième volet de la formation initiale des MDR. Réalisée après la formation générale initiale (FGI), elle est différenciée pour chaque nature de filière :

  • sapeur-pompier de Paris ;

  • sécurité civile ;

  • pompier des forces terrestres.

Les durées globales de formation sont de trois mois et trois semaines pour la BSPP, trois semaines et un jour pour les unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC) et les pompiers des forces terrestres. La formation à la conduite militaire (FCM), la formation d'adaptation au milieu (FA) et les permissions de longue durée ne sont pas incluses dans cette durée. Les modules s'effectuent dans la mesure du possible sans interruption et la formation doit être préservée de toute charge de service et de prestation. La FSI, la FCM et la FA peuvent être dispensées dans un ordre variable, défini en fonction des contraintes de planification et des spécificités du pôle d'appartenance. L'ordre des modules est interchangeable, il est cependant conseillé d'aller du général au particulier.

En règle générale, les FSI du pôle de compétence sécurité sont liées à l'obtention de diplômes civils qui sont prérequis ou intégrés à la FSI. Chaque organisme ou corps de troupe assure l'exécution de tout ou partie de la formation suivant les programmes détaillés en annexe III. Les modalités de mise en formation sont décrites au point 5.

1.2. Formation de spécialité initiale sapeur-pompier de Paris.

La FSI sapeur-pompier de Paris est dispensée aux MDR selon les critères fixés par le général commandant la brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP), dans le cadre défini par l'instruction de troisième référence.

La FSI est mixte : elle est centralisée au centre d'instruction des recrues (CIR) de la BSPP pendant trois mois et trois semaines dont une semaine décentralisée dans les compagnies d'incendie de la BSPP au cours du quatrième mois.

Le certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe (CFAPSE) est inclus dans cette formation.

1.3. Formation de spécialité initiale sécurité civile.

Les différents modules de la FSI équipier feux de forêts sont réalisés à l'UIISC 1 et à l'UIISC 7. La formation initiale est totalement décentralisée.

1.4. Formation de spécialité initiale pompier des forces terrestres.

La FSI pompier des forces terrestres est mixte.

Le module 1 « Formation incendie initiale du pompier équipier des forces terrestres », en raison de la présence de matériels échantillonnaires (appareils respiratoires isolants) et conformément à la directive générale provisoire de cinquième référence, est semi-centralisé aux camps de Canjuers et de Coëtquidan.

Les corps ne disposant pas du matériel nécessaire à la formation font une demande de mise en formation auprès de leur région terre (RT), qui les orientera vers les organismes prévus ci-dessus.

Cependant, il est conseillé aux corps de tout mettre en œuvre pour conserver cette formation à leur niveau, en recherchant la collaboration avec les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), qui disposent en permanence de ce type de matériel.

Le module 2 « feux de forêts premier niveau (FDF 1) » est centralisé. Il est réalisé dans les UIISC et au camp de Canjuers.

Le module 3 « formation militaire et sportive du pompier équipier des forces terrestres » est totalement décentralisé et réalisé par les corps.

2. Objectif et contenu.

2.1. Objectif.

La FSI a pour but général de dispenser aux MDR l'instruction de base du pôle de compétence sécurité pour leur permettre de tenir un emploi de leur niveau au sein d'une unité susceptible d'être engagée en opération extérieure ou en intervention de lutte contre un sinistre.

L'objectif, en fonction des filières, est de former des MDR aux fonctions d'équipier feux de forêts et à la pratique du secourisme en équipe (sécurité civile), ou aux rudiments du métier de sapeur pompier intervenant sur les incendies de forêt (pompiers des forces terrestres). À la BSPP, la FSI a pour but de former les militaires du rang dans la spécialité sapeur-pompier de Paris pour leur permettre d'occuper les fonctions attribuées aux sapeurs dans le cadre du service intérieur des unités et du service de secours et de défense contre l'incendie. Cette formation a pour objet de les préparer à tous les types d'interventions et à la rapide et constante évolution des techniques qui leur sont appliqués, en tant que sapeur-servant incendie et homme de liaison.

La formation au comportement militaire et la formation physique sont communes à l'ensemble des filières.

Les cadres formateurs doivent mettre en œuvre une pédagogie attrayante, pratique et progressive. Le style de commandement adopté obéit aux mêmes principes que pour la FGI. Comme dans toutes les phases de la formation initiale, le suivi individuel des jeunes MDR doit être une des priorités de l'encadrement.

2.2. Contenu.

2.2.1. Cas général.

La formation dispensée repose sur une conception finalisée de l'enseignement. À cet effet, le programme est construit d'une façon progressive et organisé en ensembles cohérents qui ne sont jamais dissociés de l'objectif fixé. Elle est essentiellement structurée en fonction d'objectifs opérationnels successifs.

L'acquisition des connaissances nécessaires à l'atteinte des objectifs opérationnels est menée à travers une suite d'études de savoir-faire généraux (SFG) de difficulté croissante, constituant chacun une mission type au sein d'un élément d'intervention.

L'étude des savoir-faire est essentiellement pratique. Elle se déroule suivant un cycle comportant :

  • une mise dans l'ambiance ;

  • une démonstration ;

  • une acquisition de connaissances ;

  • un exercice de synthèse ;

  • une exploitation éducative et pédagogique.

L'étude de chaque SFG est conduite au cours de séquences d'instruction, pendant lesquelles sont développées les composantes tactiques et techniques de l'action étudiée. En outre, chaque SFG fait l'objet d'un dossier de séquences qui définit précisément le but et la portée des instructions à mener et leur enchaînement.

Les SFG sont découpés en savoir-faire élémentaires (SFE) qui correspondent généralement à une séance.

Les MDR sont les acteurs principaux de cette forme d'instruction en vue d'acquérir les gestes courants du secouriste et de l'intervenant luttant contre l'incendie.

L'attribution par équivalence d'un module faisant l'objet d'une notation, est réalisée avec une note comprise entre 10 et 15 sur 20. La table des équivalences est décrite en annexe V.

2.2.2. Formation de spécialité initiale sapeur-pompier de Paris.

L'enseignement dispensé permet au militaire du rang d'acquérir les compétences et un niveau physique nécessaires à son emploi. Cette formation est découpée en quatre modules :

  • premier module  : adaptation ;

  • deuxième module  : gestes individuels ;

  • troisième module  : équipe ;

  • quatrième module : synthèse.

La FSI se déroule au centre d'instruction des recrues (CIR) du groupement d'instruction.

Une formation d'adaptation spécifique est conduite à l'issue de la FSI dans les centres de secours sous la responsabilité des commandants d'unité, dans le cadre de la formation professionnelle permanente (FPP). Le sapeur y reçoit une formation adaptée aux engins et matériels spécifiques, en service dans son centre de secours.

2.2.3. Formation de spécialité initiale sécurité civile et pompiers des forces terrestres.

L'obtention de la FSI correspondant à la nature de filière est conditionnée par l'obtention des différents modules qui la composent. Les délais s'écoulant entre chaque apprentissage de module ne sont pas imposés.

En revanche, la durée globale de la formation initiale est conditionnée par :

  • le respect de la durée de la période probatoire définie dans l'instruction de troisième référence ;

  • la durée de validité des diplômes nationaux de secourisme qui doivent rester opérationnels tout au long de la formation initiale. L'ordre des modules est interchangeable. Par ailleurs, tout MDR pouvant justifier d'un diplôme civil en cours de validité, identique à ceux exigés dans la FSI, ou correspondant à une partie de la formation, pourra se voir attribuer la partie correspondante selon les modalités expliquées au point 6.

3. Contrôle individuel.

3.1. Principe.

Un contrôle continu mesurant les connaissances acquises et des tests périodiques portant sur les savoir-faire et les enseignements dégagés lors des exercices de restitution permettent une appréciation précise du niveau atteint par chaque MDR.

3.2. Modalités.

3.2.1. Généralités.

Chaque FSI fait l'objet d'un tableau qui fixe les matières à évaluer, les cœfficients et le type des épreuves à réaliser. Ils figurent en annexe IV, appendices 1 à 3.

Les tests se déroulent sous forme d'exercices de restitution, comportant des épreuves pratiques. Les connaissances théoriques sont évaluées lors du contrôle continu.

L'évaluation de la condition physique s'appuie sur des barèmes des épreuves sportives qui figurent en annexe IV, appendices 4 et 5. Les métiers regroupés au sein du pôle sécurité demandent une excellente condition physique. Exceptionnellement, pour le personnel ayant des difficultés à acquérir une bonne condition physique, sous réserve d'une bonne assiduité à la formation, le barème des épreuves sportives peut être remplacé par des objectifs à atteindre.

Une note d'aptitude complète le dispositif. Elle est établie à l'aide d'une grille jointe en annexe IV, appendice 6, comportant les différentes qualités à apprécier et résultant de l'observation attentive et permanente exercée par l'encadrement sur le comportement de chaque MDR.

3.2.2. Formation de spécialité initiale sapeur-pompier de Paris.

À la BSPP, le contrôle individuel repose sur un contrôle continu durant les quatre modules associé à un contrôle final. La réussite au CFAPSE est indispensable. À l'issue des quatre modules, un sapeur est déclaré admis au service incendie et de secours (ASIS) lorsqu'il  :

  • a obtenu aux contrôles des modules et à l'examen final une note moyenne ou égale à 10 sur 20 sans note inférieure ou égale à 5 sur 20 à l'un des contrôles ou l'une des épreuves ;

  • est déclaré titulaire du CFAPSE ;

  • a satisfait à l'épreuve de la planche à rétablissement ;

  • a satisfait aux épreuves d'aptitude physique.

Conformément au décret 2000-1162 du 28 novembre 2000 (BOC, p. 5299) relatif aux missions et à l'organisation de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, le général commandant la BSPP est responsable des certificats, brevets ou unités de valeur spécifiques à la formation de son personnel. Les modalités de cette formation sont précisées dans une instruction de la BSPP (INS 6.1, tome 1).

L'obtention de la FSI est conditionnée par l'acquisition de la partie spécifique BSPP (ASIS), qui est soit obtenue soit ajournée.

4. Attribution du certificat pratique.

4.1. Formation de spécialité initiale.

4.1.1. Cas général.

La FSI est acquise à partir d'une moyenne égale ou supérieure à 5 sur 20 et liée à l'obtention des diplômes civils de chaque filière et/ou à l'obtention des qualifications BSPP requises.

En cas d'échec à la FSI (moyenne inférieure à 5), le MDR :

  • peut repasser l'examen final. Un suivi personnalisé, mis au point au niveau du corps, doit lui permettre de combler ses lacunes en FSI afin de favoriser l'attribution différée du CP ;

  • peut, s'il s'agit d'un jeune engagé, demander à bénéficier d'un changement de spécialité au sein du corps ;

  • peut, s'il s'agit d'un jeune engagé, demander à effectuer un changement de spécialité qui imposera une mutation. Cette mutation sera prononcée par le ministre de la défense [direction du personnel militaire de l'armée de terre (DPMAT) par délégation de signature] après avis de la région terre (RT) ;

  • est remis en cas de nouvel échec, à la disposition de la RT, s'il s'agit d'un engagé ayant déjà bénéficié d'un changement de spécialité.

4.1.2. Cas de la formation de spécialité initiale sapeur-pompier de Paris.

En cas d'échec à l'admission au service incendie, la recrue peut être autorisée à suivre à nouveau une partie de la formation, passer un examen de rattrapage ou faire l'objet d'une dénonciation de contrat pour inaptitude à l'emploi.

Le sapeur ne peut être affecté dans une unité d'incendie que s'il est titulaire de l'ASIS. Il y suit alors la formation d'adaptation spécifique. Dans son centre de secours d'affectation, il a un suivi personnalisé et il approfondit ses connaissances. Il y est plus particulièrement formé à l'emploi spécifique des engins et des matériels en dotation.

En cas d'échec à l'un des modules, la recrue redouble dans le module concerné. La période probatoire peut être prolongée mais ne doit pas dépasser six mois.

4.1.3. Cas de la formation de spécialité initiale sécurité civile.

L'obtention des diplômes civils (CFAPSE et FDF 1) est impérative pour l'attribution de la FSI équipier feux de forêts. En cas d'ajournement, le candidat garde le bénéfice des notes obtenues dans les autres matières jusqu'à la prochaine tentative.

4.1.4. Cas de la formation de spécialité initiale pompier des forces terrestres.

L'obtention du diplôme FDF 1 est impérative pour l'attribution de la FSI pompier équipier des forces terrestres. En cas d'ajournement, le candidat garde le bénéfice des notes obtenues dans les autres matières jusqu'à sa prochaine tentative.

4.2. Règle d'obtention.

Le CP est attribué à partir d'une moyenne égale à 10 sur 20. La note obtenue à la FSI entre à part égale avec la note de la FGI, dans le calcul de la moyenne du CP. Le MDR ayant déjà fait l'objet d'un changement de spécialité et titulaire d'un premier CP conserve la note obtenue à la FGI prise en compte pour l'attribution de ce CP. En cas d'échec pour moyenne insuffisante, les modalités d'attribution ou de non-attribution du CPsont définies au point 51 de la circulaire de quatrième référence et rappelées ci-après.

Le CP peut être attribué à l'engagé volontaire ayant une moyenne inférieure à 10 sur 20, sur décision du chef de corps, avec la note de 10 sur 20, après une période de vérification d'aptitude d'une durée de six mois non renouvelable. Cette période de vérification d'aptitude aura pour effet de prolonger la période probatoire qui ne devra pas dépasser douze mois (cf. point 3.1.2. de l'instruction citée en 2e référence).

Le CP peut être attribué au volontaire de l'armée de terre ayant une moyenne inférieure à 10 sur 20, sur décision du chef de corps, avec la note de 10 sur 20, après une période de vérification d'aptitude d'une durée de trois mois non renouvelable. Cette période de vérification d'aptitude aura pour effet de prolonger la période probatoire qui ne devra pas dépasser six mois (cf. art. 8 de l'instruction citée en 1re référence).

Excepté pour les cas exposés dans le point 3.1.2. de l'instruction citée en 2e référence, l'obtention des examens civils prévus dans les différentes filières est obligatoire.

Si, au terme de la période de vérification d'aptitude, le CP n'est pas attribué, la dénonciation du contrat pour inaptitude à l'emploi est prononcée par l'autorité désignée dans l'instruction de deuxième référence. Les MDR postulant pour une deuxième spécialité et qui n'ont pas obtenu leur CP sont remis à la disposition de la RT.

Cas de la filière sapeur-pompier de Paris.

L'état nominatif proposé par les commandants de groupement (chefs de corps) pour l'attribution du certificat pratique de sapeur-pompier de Paris est transmis au bureau formation instruction de la BSPP.

En cas de refus du commandant de groupement pour cette attribution, la période probatoire peut être prolongée mais ne doit pas dépasser six mois. Si au terme de la nouvelle période probatoire le certificat pratique de sapeur-pompier de Paris n'est pas attribué, la dénonciation du contrat pour inaptitude à l'emploi est prononcée par le général commandant la brigade.

Le CP de sapeur-pompier de Paris est attribué le premier jour du septième mois de service, par le général commandant la BSPP.

5. Mise en formation.

5.1. Cas général.

Les FSI des MDR du pôle de compétence sécurité étant en partie décentralisées, conduites par les UIISC, les régiments ou les camps disposant de pompiers, la mise en formation est réalisée au sein de chaque organisme selon les modalités précisées par le chef de corps.

5.2. Module centralisé feux de forêts premier niveau de la filière pompiers des forces terrestres.

Une formation centralisée sur deux organismes est prévue pour l'apprentissage du (FDF 1) :

  • six places annuelles à Canjuers ;

  • six places annuelles aux UIISC.

La mise en formation est réalisée au sein des organismes de formation concernés selon les modalités précisées ci-après.

A étant l'année de formation, les régiments demandeurs expriment leur besoin en octobre A — 2 à la RT qui fait la synthèse des besoins exprimés pour la totalité de sa zone de compétence.

En janvier A — 1, les RT adressent au commandement de la formation de l'armée de terre (CoFAT) pour action (COMFORMISC et camp de Canjuers pour information) leur besoin en formation pour le stage FDF 1.

Entre mars et juin A — 1, le COMFORMISC et l'organisme de formation concerné établissent la préparation du calendrier des actions de formation (CAF) en liaison avec le CoFAT.

En octobre A — 1, le CoFAT fait paraître le CAF. Par la suite, le camp de Canjuers répertorie l'ensemble des possibilités puis adresse aux RT (CoFAT pour information) la lettre annuelle sur la formation FDF 1 de la filière pompier des forces terrestres pour l'année A. Il est alors précisé aux différentes RT la répartition des places par session aux UIISC et à Canjuers.

Cette lettre annuelle est amendée autant que de besoin, par des modificatifs bimestriels paraissant en décembre A — 1, février A, avril A, juin A, août A et octobre A.

Dans l'éventualité où un différend ne pourrait pas être réglé entre les organismes de formation concernés et la RT, les parties saisissent le CoFAT qui rend un arbitrage.

Quinze jours avant le début du stage, les RT adressent aux UIISC et à Canjuers (CoFAT pour information) la liste nominative des stagiaires retenus pour la session. Cette liste vaut décision d'admission en formation (DAF).

À terme, les expressions de besoins en formation seront adressées au CoFAT en mai A — 2 et seront affinées en janvier A — 1 pour permettre la mise en œuvre du partenariat.

5.3. Cas particulier de la légion étrangère.

Conformément aux attributions fixées par l' instruction 950 /DEF/EMAT/EP/L du 25 juin 1984 (BOC, p. 3448), le général commandant la légion étrangère est responsable des aménagements relatifs à l'organisation générale de la formation, imposés par la spécificité du recrutement et le statut particulier des militaires servant à titre étranger.

6. Mesures particulières.

6.1. Attribution du certificat pratique par équivalence.

Les MDR détenteurs d'un diplôme civil en cours de validité, pour la spécialité dans laquelle ils sont employés, peuvent après avoir fait la preuve de leur qualification, être déclarés titulaires du CP de la même spécialité.

Pour que le chef de corps de l'unité d'affectation puisse prononcer l'attribution du CP, les trois conditions suivantes doivent être satisfaites. Le MDR doit :

  • être titulaire de l'un des diplômes mentionnés en annexe V dont la liste, fixée par le pilote du pôle de compétence sécurité et révisable annuellement, est entérinée par le CoFAT ;

  • être employé dans la spécialité correspondante ;

  • faire l'objet d'une mise en situation professionnelle d'une durée au moins égale à la durée de la FSI correspondante.

6.2. Cas du militaire du rang titulaire d'un diplôme non répertorié pour une équivalence.

Si un chef de corps estime qu'un diplôme, détenu par un MDR et non référencé sur la liste arrêtée en annexe V, peut néanmoins être admis en équivalence à un CP, il est autorisé à saisir le pilote du pôle de compétence sécurité pour valider cette équivalence, en liaison avec le CoFAT.

Le pilote du pôle de compétence sécurité se prononce sur le niveau technique du candidat au vu des diplômes détenus et de l'avis motivé du chef de corps ou de service. En cas d'agrément, il établit une attestation précisant le niveau de la compétence reconnue. Le CP est alors attribué par le chef de corps avec une note comprise entre 10 et 15.

Le pilote du pôle de compétence sécurité fait entériner l'équivalence par le CoFAT en proposant une modification de l'annexe V.

6.3. Cas du militaire du rang non titulaire d'un diplôme répertorié pour une équivalence mais disposant d'une expérience professionnelle.

Le MDR doit pouvoir justifier qu'il a effectivement été employé dans un service dont les activités sont en relation avec le secours aux personnes, ou dans un organisme chargé de la lutte contre l'incendie. À ce titre, il doit produire une attestation de son employeur, précisant obligatoirement la durée et la qualité de l'emploi tenu et si possible, un bilan des interventions réelles effectuées.

Le chef de corps peut délivrer le certificat pratique après une période de mise en situation dans l'emploi, d'une durée au moins égale à celle de la FSI concernée. Cette mise en situation sera précédée d'un bilan professionnel, réalisé au niveau du corps et sur la base des compétences à détenir en fin de FSI, dont le but sera d'apprécier l'expérience professionnelle acquise avant l'entrée en service. À l'issue de ce bilan, la période de mise en situation professionnelle sera mise à profit pour étudier les parties de programme non maîtrisées par le MDR. Il conviendra de s'appuyer sur les programmes détaillés des FSI, présentés en annexe III, pour l'acquisition des compétences et sur les modalités définies en annexe IV pour effectuer le contrôle des connaissances et des savoir-faire.

6.4. Suivi des préformés.

Le chef de corps mettra les moyens qu'il jugera nécessaires à l'accompagnement, au suivi et à la notation des MDR réputés préformés, pendant la période de mise en situation dans l'emploi. Au terme de celle-ci, il décidera de l'attribution du CP par équivalence avec une note comprise entre 10 et 15.

Il n'y a actuellement aucune attribution de CP par équivalence à la BSPP.

Le général, commandant de la formation de l'armée de terre,

Jean-René BACHELET.

Annexes

ANNEXE I. Glossaire des sigles.

AFPS

Attestation de formation aux premiers secours.

ASIS

Admission au service incendie et de secours de la BSPP.

ARI

Appareil respiratoire isolant.

BNMPS

Brevet national monitorat premiers secours.

BRECCH

Brevet de caporal chef.

BSPP

Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

CATi

Contrôle d'aptitude au tir.

CCGI

Certificat de chef de garde incendie.

CFAPSE

Certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe.

CFAPSR

Certificat de formation aux activités de premier secours routier.

CME

Certificat militaire élémentaire.

CO

Monoxyde de carbone.

COD

Formation à la conduite route/tout chemin.

CP

Certificat pratique.

CP SPP

Certificat pratique sapeur-pompier de Paris.

CVA

Certificat de valeur.

ERP

Établissement recevant du public.

FA

Formation d'adaptation au milieu.

FCM

Formation à la conduite militaire.

FDF

Feux de forêts.

FDF 1

Formation feux de forêts premier niveau.

FGI

Formation générale initiale.

FSI

Formation de spécialité initiale.

IMP

Intervention en milieu périlleux.

INC 1/2

Formation incendie équipier/chef d'agrès.

LDMR

Lance à débit de manœuvre réglable.

LDT

Lance du dévidoir tournant.

LSPCC

Lot de sauvetage et de protection contre les chutes.

RT

Région terre.

SEC

Sécurité.

SFE

Savoir-faire élémentaire.

SFG

Savoir-faire général.

SD E/G/S

Sauvetage déblaiement équipier/groupe/section.

SDIS

Service départemental d'incendie et de secours.

UIISC

Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile.

VIC

Véhicule incendie des camps.

VIP

Véhicule incendie polyvalent.

ANNEXE II. Descriptif des formations de spécialité initale du pôle de compétence sécurité.

Pilote du pôle de compétence sécurité : école supérieure et d'application du génie.

Filière.

Intitulé de la FSI.

Durée cumulée.

Mode.

Localisation.

Sapeur pompier de Paris.

Sapeur pompier de Paris.

3 mois 3 semaines.

Mixte.

Centre d'instruction des recrues (Villeneuve Saint-Georges).

Une semaine en compagnie d'incendie.

Sécurité civile.

Équipier feux de forêts.

3 semaines 1 jour.

Décentralisé.

UIISC 1 et UIISC 7.

Pompier des forces terrestres.

Pompier équipier des forces terrestres.

3 semaines 1 jour.

Mixte.

Corps, organismes (1).

UIISC, Canjuers (2).

Canjuers, Coëtquidan (3).

(1) module no 3 « formation militaire et sportive du pompier équipier des forces terrestres ».

(2) module no 2 « formation feux de forêts premier niveau (FDF 1) ».

(3) module no 1 « formation incendie initiale du pompier équipier des forces terrestres ».

 

ANNEXE III. Programmes détaillés des formations de spécialité initiale du pôle de compétence sécurité.

APPENDICE 1. Programme détaillé de la formation de spécialité initiale sapeur-pompier de Paris.

Module 1 (104 h). Formation adaptation.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

 

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

2 heures (2 p. 100).

Buts.

 

Le sapeur doit connaître la BSPP, être imprégné de ses devoirs et de ses droits de militaire et de citoyen.

2 heures.

Connaître la BSPP, son histoire, comprendre l'éthique du sapeur-pompier.

Connaître le devoir du militaire isolé, comment alerter les secours, discipline sur les interventions.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

22 heures (21 p. 100).

Buts.

 

Le sapeur doit comprendre le feu, ses dangers et la conduite à tenir sur les incendies.

6 heures.

Comprendre la naissance, l'évolution, la toxicité d'un feu.

Passage initiation cave à fumée.

Connaître les classes de feux et les agents extincteurs.

Connaître les précautions à prendre sur les incendies.

Connaître la marche générale des opérations.

Le sapeur doit savoir éteindre un feu naissant.

4 heures.

Connaître les principes de fonctionnement d'un extincteur ; mettre en œuvre un extincteur sur un feu naissant ; savoir éteindre un feu de bouteille de gaz et de friteuse.

Le sapeur doit savoir utiliser l'ARI.

4 heures.

Connaître l'ARI, mettre en œuvre l'ARI, connaître le détecteur CO.

Le sapeur doit connaître les risques NBC.

2 heures.

Connaître les risques NBC, les gestes et précautions élémentaires en milieu radioactif et chimique.

Le sapeur doit connaître et mettre en œuvre les matériels d'extinction et les outils divers.

6 heures.

Connaître et mettre en œuvre les installations hydrauliques.

Connaître les pièces de jonction, les différents raccords, tuyaux et lances.

Connaître et mettre en œuvre les accessoires hydrauliques, les matériels et accessoires divers.

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

40 heures (38,5 p. 100).

Buts.

Évaluer le niveau des recrues.

Développer le goût de l'effort.

Développer l'agilité, la force musculaire et la résistance à la fatigue.

Acquérir une certaine aisance en natation.

Les activités physiques sont organisées sur une base d'environ 10 heures hebdomadaires.

Entraînement à la course (12 h).

Musculation (12 h).

Natation (10 h).

Entraînement gymnastique (6 h).

COMPOSANTE D.

 

FORMALITÉS ADMINISTRATIVES.

12 heures (11,5 p. 100).

Formalités administratives.

Formalités médicales.

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

28 heures (27 p. 100).

Accueillir les stagiaires (4 h).

Visiter les installations (4 h).

Présentations des services de la brigade (4 h).

Contrôles (continu, tir, sport) (8 h).

Cérémonies militaires (4 h).

Informations (sanitaire, sécurité routière) (2 h).

Divers (2 h).

 

Module 2 (160 h). Formation aux gestes individuels.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

92 heures (57,5 p. 100).

Buts.

 

Le sapeur doit connaître les principales caractéristiques des feux, des sauvetages et des opérations particulières.

10 heures.

Extinction des incendies (principes généraux), feux de locaux d'habitation, feux de boutiques et magasins, feux d'escaliers et gaines, feux de cheminées, feux d'ERP, feux de combles, greniers et terrasses, feux d'espaces clos, feux de chaufferies au mazout, feux de planchers, cloisons et murs, feux de joints de dilatation.

Les feux de personnes.

Les feux de véhicules de transports.

Opérations particulières : risque d'explosion, risque électrique, valise électro-secours, le milieu radioactif.

Le sapeur doit savoir évoluer dans un sous-sol enfumé.

8 heures.

Évoluer dans un sous-sol enfumé sous ARI.

Conduire une reconnaissance sous ARI.

Le sapeur doit connaître et mettre en œuvre les matériels d'extinction et les outils divers.

10 heures.

Connaître les règles pour les établissements et pour ne pas détériorer les tuyaux.

Porter, dérouler et rouler un tuyau.

Réaliser des manœuvres de modification seul : remplacement de lances, remplacement de tuyaux, prolongement.

Connaître les dévidoirs. Rouler et dérouler un tuyau sur un dévidoir.

Le rôle et les devoirs généraux du porte-lance.

Le sapeur doit savoir mettre en œuvre les échelles.

8 heures.

Connaître et mettre en œuvre les échelles à coulisses petit modèle.

Connaître et mettre en œuvre l'échelle à crochets au sol, l'accrocher au 1er balcon.

Le sapeur doit savoir réaliser un sauvetage.

8 heures.

Connaître le LSPCC et les différents dispositifs.

Relevage d'une personne inconsciente au moyen du harnais.

Le sapeur doit être capable d'assurer un service de factionnaire dans un théâtre.

4 heures.

Connaître les structures d'un théâtre et les moyens de secours.

Connaître le rôle du service de représentation.

Enseignement secourisme : le sapeur doit être capable d'intervenir pour secours à victime.

10 heures.

Apprendre le corps humain et la pathologie.

30 heures.

Suivre les 5 premiers modules du CFAPSE.

COMPOSANTE C.

 

FORMALITÉS PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

40 heures (25 p. 100).

Buts.

Développer le goût de l'effort.

Développer l'agilité, la force musculaire et la résistance à la fatigue.

Acquérir une certaine aisance en natation.

Les activités physiques sont organisées sur une base d'environ 10 heures hebdomadaires.

Entraînement à la course (8 h).

Musculation (10 h).

Natation (8 h).

Entraînement gymnastique (10 h).

Entraînement parcours SP (4 h).

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

28 heures (17,5 p. 100).

Préparation des thèmes d'examen et contrôles (continu, sport, fin de module) (14 h).

Cérémonies militaires, prise d'armes (10 h).

Divers (4 h).

 

Module 3 (160 h). Formation aux manœuvres d'équipe.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

92 heures (57,5 p. 100).

Buts.

 

Le sapeur doit savoir effectuer une manœuvre en équipe.

8 heures.

Réaliser des manœuvres de modification en équipe.

Remplacement des lances.

Remplacement de tuyaux, prolongement.

Le sapeur doit savoir évoluer en toute sécurité dans un local enfumé.

8 heures.

Conduire une reconnaissance en équipe sous ARI.

Le sapeur doit savoir réaliser les manœuvres communes d'établissements d'attaque horizontaux ou rampants.

6 heures.

Établir la LDT par les communications existantes.

Établir la LDT et une LDMR.

Établir la LDT et une LDMR option mousse.

Le sapeur doit savoir mettre en œuvre les échelles à coulisses.

4 heures.

Connaître et mettre en œuvre les échelles à coulisses grand modèle.

Le sapeur doit savoir mettre en œuvre le lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC).

6 heures.

Mettre en œuvre le LSPCC en installant un dispositif de descente.

Réaliser un sauvetage dans un puits, une fosse ou une excavation.

Réaliser une progression sur un toit.

Le sapeur doit savoir effectuer un sauvetage ou une mise en sécurité.

4 heures.

Connaître les échelles automotrices, le personnel et les mesures de sécurité. Acquérir l'aisance nécessaire en vue de réaliser un sauvetage.

12 heures.

Monter au 2e puis 3e balcon au moyen de l'échelle à crochets et réaliser un dispositif de descente.

Sauvetage par l'extérieur au moyen de l'échelle à crochets. Prolongement de l'échelle à coulisses au moyen de l'échelle à crochets.

Le sapeur doit connaître les dispositions préparatoires aux manœuvres, les matériels à emporter et les commandements.

10 heures.

Connaître les engins de première intervention en service à la brigade et l'emplacement du personnel et les devoirs généraux du personnel.

Connaître l'articlulation tactique, les matériels de base à emporter par le personnel, et les matériels spécifiques à emporter par chacun.

Connaître les matériels spécifiques à emporter par le groupe de manœuvre pour feu.

Connaître les matériels spécifiques à emporter par le groupe de manœuvre pour secours à victime ou sauvetage.

Le sapeur doit être initié à la prévention.

6 heures.

Connaître les généralités sur la prévention et la prévision, les RIA, les colonnes sèches et en charge, les plans de sous-sols et les consignes dans les immeubles d'habitation, les notions d'IGH.

Enseignement secourisme : le sapeur doit être capable d'intervenir pour secours à victime.

28 heures.

Connaissance de la médecine de catastrophe.

Suivi des 5 derniers modules du CFAPSE.

COMPOSANTE C.

 

FORMALITÉS PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

40 heures (25 p. 100).

Buts.

Développer le goût de l'effort.

Développer l'agilité, la force musculaire et la résistance à la fatigue.

Acquérir une certaine aisance en natation.

Les activités physiques sont organisées sur une base d'environ 10 heures hebdomadaires (contrôles compris).

Entraînement à la course (8 h).

Musculation (10 h).

Natation (8 h).

Entraînement gymnastique (10 h).

Entraînement parcours SP (4 h).

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

28 heures (17,5 p. 100).

Préparation des thèmes d'examen et contrôles (continu, sport, fin de module) (12 h).

Examen CFAPSE (8 h).

Cérémonies militaires (4 h).

Divers (4 h).

 

Module 4 (160 h). Formation aux manœuvres de synthèse.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

88 heures (55 p. 100).

Buts.

 

Le sapeur doit savoir effectuer un sauvetage ou une mise en sécurité par l'échelle aérienne.

6 heures.

Descendre une personne invalide ou inerte.

Franchissement du vide échelle.

Prolongement de l'échelle aérienne au moyen de l'échelle à crochets.

Le sapeur doit savoir réaliser les manœuvres communes d'établissements d'attaque horizontaux ou rampants.

8 heures.

Établir une LDMR Q 3 ou une ou deux LDMR Q 2 sur division alimentée au moyen d'un dévidoir.

Établir une LDMR Q 3 ou une ou deux LDMR Q 2 sur division alimentée au moyen de deux dévidoir.

Établir une LDMR option mousse après le commandement « en reconnaissance ».

Le sapeur doit savoir réaliser les manœuvres communes d'établissements d'attaque sur colonne sèche.

4 heures.

Établir la LDMR sur colonne sèche, sur colonne humide.

Établir la LDMR sur colonne sèche alimentée par poteau relais.

Le sapeur doit savoir réaliser les manœuvres particulières dans le cadre des engins pompes.

6 heures.

Établir la LDT par l'extérieur ou dans une cage d'escalier comportant un jour.

Réaliser des établissements verticaux.

Réaliser des établissements inaccessibles au dévidoir.

Établir une LDMR au moyen d'une échelle à coulisses.

Le sapeur doit savoir réaliser les manœuvres particulières dans le cadre des échelles automotrices.

4 heures.

Établir une LDMR Q 3 sur échelle aérienne.

Établir 2 LDMR Q 2 sur échelle aérienne.

Le sapeur doit savoir manœuvrer dans le cadre d'un engin pompe à 8 hommes.

10 heures.

Établir 1 ou 2 LDMR Q 2 sur colonne sèche ou humide.

Établir 1 LDMR option mousse après le commandement « en reconnaissance ».

Établir 1 LDMR 1000 sur une ligne de 70 mm.

Établir 1 lance 100 x 25.

Réaliser un établissement de manœuvre, fourgon seul.

Établissements d'attaque associés à un établissement de manœuvre et réalisables pour tous les engins pompe.

Établissement de la lance canon eau, de la lance canon mousse.

Le sapeur doit connaître son rôle sur interventions tactiques.

5 heures.

Le plan IGH.

Le plan ROUGE.

Le plan INTEFER.

Le sapeur doit être capable d'assurer les fonctions d'homme de liaison au BOT.

5 heures.

Présentation du système SYNTIA.

Fonctions opérationnelles.

Traitement d'un appel 18.

Validation d'un ordre de départ.

Sonner le ou les engins.

Une semaine d'immersion dans la future compagnie d'affectation. Le sapeur doit connaître l'organisation et le fonctionnement de la compagnie d'incendie.

30 heures.

Se situer dans le groupement d'incendie.

Connaître l'organisation de la compangie d'incendie.

Savoir intervenir dans le cadre de la mise en œuvre d'une procédure opérationnelle particulière.

Approfondir ses connaissances sur les installations d'un BOT de compagnie.

Manœuvrer dans le cadre d'un engin à 5 hommes.

Connaître les engins de la compagnie.

Réaliser une tournée de bouches.

Enseignement du secourisme : le sapeur doit être capable d'intervenir pour secours à victime.

10 heures.

Formation au secours à victime.

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

40 heures (25 p. 100).

Buts.

Développer le goût de l'effort.

Développer l'agilité, la force musculaire et la résistance à la fatigue.

Acquérir une certaine aisance en natation.

Les activités physiques sont organisées sur une base d'environ 10 heures hebdomadaires (y compris pendant la semaine en compagnie).

Entraînement à la course (10 h).

Musculation (8 h).

Natation (8 h).

Entraînement gymnastique (10 h).

Entraînement parcours SP (4 h).

COMPOSANTE D.

 

FORMALITÉS ADMINISTRATIVES.

4 heures (2,5 p. 100).

Formalités administratives de fin de FSI.

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

28 heures (17,5 p. 100).

Préparation des thèmes d'examen et contrôles : continu, sport et contrôle final : admission au service incendie (ASIS) (18 h).

Cérémonies militaires (4 h).

Divers (4 h).

Clôture du stage (2 h).

 

APPENDICE 2. Programme détaillé de la formation de spécialité initiale Équipier feux de forêts.

Module 1 (60 h). Formation aux premiers secours en équipe (CFAPSE).

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

60 heures dont 8 heures d'examen (100 p. 100).

Formation aux activités de premiers secours en équipe.

Participer à la mise sur pied de l'équipe de secourisme.

But : faire acquérir les connaissances nécessaires pour être admis au sein d'une équipe structurée, hiérarchisée, dotée d'un matériel adapté et, appelée à participer aux secours organisés sous le contrôle de l'autorité publique.

Cette formation est sanctionnée par le certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe.

Les modalités sont conformes au décret 91-834 du 30 août 1991 (BOC, 1992, p. 2213), modifié.

 

1. L'équipe de secouristes.

But : savoir ce qu'est une équipe de secouristes. Place d'une équipe dans les plans de secours.

1. L'équipe de secouristes (2 h).

2. Bilan.

But : savoir dans le cadre de l'intervention d'une équipe :

  • analyser la situation et ses risques ;

  • effectuer un bilan complet ;

  • transmettre les ordres recueillis.

2. Bilan (4 h).

3. Dégagement d'urgence.

But : savoir dégager une victime en urgence et la mettre en position d'attente.

3. Dégagement d'urgence (2 h).

4. Relevages.

But : savoir relever une victime.

4. Relevages (8 h).

5. Brancardages.

But : savoir brancarder une victime sur le lieu de l'accident jusqu'au véhicule de transport.

5. Brancardages (12 h).

6. Hémorragie, plaies, brûlures.

But : savoir agir, avec du matériel, devant une hémorragie une plaie ou une brûlure.

6. Hémorragie, plaies, brûlures (3 h).

7. Liberté des voies aériennes.

But : savoir libérer les voies aériennes avec ou sans matériels.

7. Liberté des voies aériennes (3 h).

8. Ventilation artificielle.

But : savoir pratiquer la ventilation artificielle avec matériel.

8. Ventilation artificielle (3 h).

9. Oxygénothérapie, massage cardiaque externe.

But : savoir utiliser l'oxygène chez une victime en détresse et pratiquer la ventilation artificielle associée à un massage cardiaque externe en équipe. Savoir mettre en œuvre le défibrillateur semi-automatique.

9. Oxygénothérapie, massage cardiaque externe (9 h, dont 4 h pour la formation au défibrillateur).

10. Immobilisation.

But : savoir utiliser le matériel d'immobilisation pour une atteinte traumatique de l'appareil locomoteur.

10. Immobilisation (6 h).

Examen du CFAPSE (8 h).

 

Module 2 (51 h). Formation feux de forêts premier niveau (FDF 1).

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

Participer à la mise sur pied du groupe d'intervention feux de forêt comme équipier (FDF 1).

Buts.

Prendre en compte sa mission au sein du groupe d'intervention.

Savoir mettre en œuvre les matériels au sein du groupe d'intervention.

37 heures (73 p. 100).

Participer à la mise sur pied du groupe d'intervention.

  • 1. Connaître le milieu d'intervention (8 h).

    Présentation du groupe d'intervention.

    Présentation des matériels d'intervention.

    Connaître son organisation, ses missions.

  • 2. Connaître les dotations du groupe (8 h).

    Connaître les matériels du groupe.

    Connaître la nomenclature et l'inventaire des unités collectives.

    Connaître les plans de chargement.

  • 3. Savoir mettre en œuvre les matériels au sein du groupe d'intervention (16 h).

    Connaître les mesures de sécurité individuelles et collectives.

    Connaître les techniques d'établissement et d'extinction.

    Mettre en œuvre les matériels de forestage et d'extinction.

    Exercice de restitution (J + N) (5 h).

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

Buts.

Poursuivre l'entraînement initialisé lors de la FGI.

Développer le goût de l'effort.

Acquérir une plus grande maîtrise dans le milieu aquatique.

Modalités.

Organisées sur une base d'environ 8 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement doivent être adaptées la catégorisation médico-physiologique.

Un contrat d'objectifs doit être établi entre le chef de section et le MDR dès la première semaine de la FSI.

Pour les non-nageurs, l'apprentissage intensif de la natation sera poursuivi.

10 heures (20 p. 100).

Entraînement à la course (3 h).

Musculation (3 h).

Natation (1 h).

Sports collectifs (1 h).

Contrôle (2 h).

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

Buts.

Accueillir les stagiaires.

Proclamer les résultats, clôturer le stage.

4 heures (7 p. 100).

Formalités administratives (1 h).

Contrôle continu (1 h).

Préparation des thèmes d'examen (2 h).

 

Module 3 (16 h). Formation militaire et sportive de l'équipier feux de forêts.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

 

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

8 heures (50 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver des liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

Le comportement du soldat dans sa mission spécifique de pompier (2 h).

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

5 heures (31 p. 100).

Buts.

Tester le niveau des candidats.

Développer le goût de l'effort.

Acquérir une plus grande maîtrise dans le milieu aquatique.

Pour les non-nageurs, l'apprentissage intensif de la natation sera poursuivi.

Réalisation des différentes épreuves sportives comptant pour l'attribution de la FSI.

Musculation (3 h).

Natation (1 h).

Sports collectifs (1 h).

Contrôle (2 h).

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

Buts.

Information des stagiaires.

Proclamer les résultats, clôturer le module.

Attribuer la note de la FSI.

3 heures (29 p. 100).

Formalités administratives (1 h).

Contrôle continu (2 h).

 

APPENDICE 3. Programme détaillé de la formation de spécialité initiale pompier équipier des forces terrestre.

Module 1 (57 h). Formation incendie initiale du pompier équipier des forces terrestres.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

42 heures (74 p. 100).

Buts.

Acquérir les notions de base nécessaires pour assumer les fonctions de stationnaire (téléphoniste) et de servant incendie.

Notions élémentaires.

Buts :

  • être au meilleur de son potentiel lors d'une manœuvre ou d'une intervention ;

  • pouvoir mettre en œuvre le matériel mis à sa disposition ;

  • savoir vérifier et entretenir tout le matériel de sécurité incendie.

Notions élémentaires (32 h).

Combustion/extinction (2 h).

Théorie : 2 heures.

Prévention/prévision (1 h).

Théorie : 1 heure.

Hydraulique (2 h).

Théorie : 2 heures.

Petit matériel (5 h).

Théorie : 3 heures/pratique : 2 heures (y compris le lot de sauvetage et de protection contre les chutes LSPCC).

Gros matériel (6 h).

Théorie : 2 heures/pratique : 4 heures.

Feux d'installation (16 h).

Théorie : 6 heures/pratique : 8 heures.

Activités de nuit : 2 heures.

L'appareil respiratoire isolant (ARI).

But : faire acquérir les connaissances nécessaires au port et à l'intervention avec appareil respiratoire isolant (ARI).

L'appareil respiratoire isolant (10 h).

Unité 1 (1 h).

Le rôle de l'appareil respiratoire isolant (ARI).

Unité 2 (3 h).

Caractéristiques de l'ARI.

Règles de sécurité.

Unité 3 (6 h).

Marche générale des opérations.

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

8 heures (14 p. 100).

Buts :

  • poursuivre l'entraînement initialisé lors de la FGI ;

  • développer le goût de l'effort ;

  • acquérir une plus grande maîtrise et apprentissage du sauvetage dans le milieu aquatique.

Modalités.

Organisées sur une base d'environ 8 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement doivent être adaptées à la catégorisation médico-physiologique.

Un contrat d'objectifs doit être établi entre le chef de section et le MDR dès la première semaine de la FSI.

Pour les non-nageurs, l'apprentissage intensif de la natation sera poursuivi.

Entraînement à la course (3 h)..

Musculation (3 h).

Natation (1 h).

Contrôles (1 h).

Contrôle noté du test de résistance à l'effort, comptant pour l'obtention de la FSI.

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

7 heures (12 p. 100).

Examens.

Théorie (3 h 30).

Pratique (3 h 30).

 

Module 2 (51 h). Formation feux de forêts premier niveau (FDF 1).

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE B.

 

FORMATION À LA MISSION OPÉRATIONNELLE.

37 heures (73 p. 100).

Participer à la mise sur pied du groupe d'intervention feux de forêts comme équipier (FDF 1).

Buts.

Prendre en compte sa mission au sein du groupe d'intervention.

Savoir mettre en œuvre les matériels au sein du groupe d'intervention.

Participer à la mise sur pied du groupe d'intervention.

  • 1. Connaître le milieu d'intervention (8 h).

    Présentation du groupe d'intervention.

    Présentation des matériels d'intervention.

    Connaître son organisation, ses missions.

  • 2. Connaître les dotations du groupe (8 h).

    Connaître les matériels du groupe.

    Connaître la nomenclature et l'inventaire des unités collectives.

    Connaître les plans de chargement.

  • 3. Savoir mettre en œuvre les matériels au sein du groupe d'intervention (16 h).

    Connaître les mesures de sécurité individuelles et collectives.

    Connaître les techniques d'établissement et d'extinction.

    Mettre en œuvre les matériels de forestage et d'extinction.

    Exercice de restitution (J + N) (5 h).

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

10 heures (20 p. 100).

Buts :

Poursuivre l'entraînement initialisé lors de la FGI.

Développer le goût de l'effort.

Acquérir une plus grande maîtrise dans le milieu aquatique.

Modalités.

Organisées sur une base d'environ 8 heures hebdomadaires d'activités physiques, les séances d'entraînement doivent être adaptées à la catégorisation médico-physiologique.

Un contrat d'objectifs soit être établi entre le chef de section et le MDR dès la première semaine de la FSI.

Pour les non-nageurs, l'apprentissage intensif dela natation sera poursuivi.

Entraînement à la course (3 h)..

Musculation (3 h).

Natation (1 h).

Sports collectifs (1 h).

Contrôle (2 h).

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

4 heures (7 p. 100).

Buts.

Accueillir les stagiaires.

Proclamer les résultats, clôturer le stage.

Formalités administratives (1 h).

Contrôle continu (1 h).

Préparation des thèmes d'examen (2 h).

 

Module 3 (16 h). Formation militaire et sportive du pompier équipier des forces terrestres.

Objectifs.Programme, volume horaire.

COMPOSANTE A.

 

FORMATION AU COMPORTEMENT MILITAIRE.

8 heures (50 p. 100).

Comportement des militaires dans l'armée de terre.

But : cultiver et pratiquer des règles de conduite ayant pour objectifs de :

  • faire vivre des communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;

  • cultiver les liens forts avec la communauté nationale ;

  • développer les qualités morales et comportementales requises dans l'exécution de la mission, au service de la France et des valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît.

Le comportement du soldat dans l'exercice quotidien de son métier (2 h).

Le comportement du soldat dans le milieu civil (2 h).

Le comportement du soldat dans l'exécution de sa mission (2 h).

Le comportement du pompier dans l'exécution de sa mission (2 h).

COMPOSANTE C.

 

FORMATION PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE.

5 heures (31 p. 100).

Buts :

Tester le niveau des candidats.

Développer le goût de l'effort.

Acquérir une grande maîtrise dans le milieu aquatique.

Pour les non-nageurs, l'apprentissage intensif de la natation sera poursuivi.

Réalisation des épreuves sportives comptant pour l'obtention de la FSI.

Épreuve de grimper.

Épreuve de natation.

Épreuve de marche-course.

COMPOSANTE F.

 

ENVIRONNEMENT DE LA FORMATION.

3 heures (29 p. 100).

Buts.

Préparer les examens.

Proclamer les résultats, clôturer le module.

Formalités administratives (1 h).

Contrôle continu (2 h).

 

ANNEXE IV. Modalités de contrôle des formations de spécialité initiale du pôle de compétence sécurité.

APPENDICE 1. Modalités de contrôle de la formation de spécialité initiale sapeur-pompier de Paris.

Module 1.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

A.

Contrôle continu no 1 (devoir du militaire isolé, connaissance de la BSPP).

1

Questionnaire écrit/£ 5.

B.

Contrôle continu sur la connaissance des feux de la MGO et du petit matériel hydraulique.

2

Évaluation continue, tests pratiques.

C.

Test d'évaluation en natation.

Test d'évaluation en musculation.

  
 

Total module 1

3

 
 

Module 2.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B.

Contrôle continu no 2 (théories extinction, engins, sauvetage, prévention).

2

Questionnaire écrit/£ 5.

2 notes sur 20.

C.

Contrôle extinction (ARI, utilisation du petit matériel, établissements).

1

Tests pratiques/£ 5.

 

Test planche (tenue SPF 1).

Évaluation VMA.

Évaluation en musculation.

1

Note sur 20.

 

Total module 2

4

 
 

Module 3.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B.

Contrôle continu no 3 (extinction, engin 5 hommes, sauvetage).

2

Questionnaire écrit/£ 5.

2 notes sur 20.

 

Contrôle sauvetage (lot de sauvetage, échelles à coulisses, échelle à crochet).

4

Tests pratiques/£ 5.

4 notes sur 20.

 

Examen CFAPSE.

Obtention ou ajournement.

Obtention ou ajournement.

C.

Évaluation gymnastique.

/

Tests pratiques/£ 5.

 

Total module 3

6

 
 

Module 4 (contrôle final).

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B.

Contrôle continu no 4 (extinction, engins règlements, transmissions).

3

Questionnaire écrit/£ 5.

3 notes sur 20.

 

Examen d'admission au service incendie (manœuvre engin 5 hommes, secours à victime).

2

Épreuves pratiques/£ 5.

2 notes sur 20.

C.

Épreuve planche (tenue de feu)

1

Note sur 20.

 

Épreuve Cooper.

1

Note sur 20.

 

Épreuve de natation.

1

Note sur 20.

 

Épreuves de gymnastique et de musculation.

1

2 notes sur 20 (7 épreuves tirées du catalogue EPIC, les barèmes de cotation figurent dans l'INS 6.3).

 

Épreuve du parcours sapeur-pompier.

1

Note sur 20 (les barèmes de cotation figurent dans l'INS 6.3).

 

Total module 4

10

 

Note d'aptitude.

 

2

Barème.

 

Total général FSI

25

 
 

APPENDICE 2. Modalités de contrôle de la formation de spécialité initiale équipier feux de forêts.

Module 1.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B. CFAPSE.

E 2. Le bilan.

E 3. Le dégagement d'urgence et les positions d'attente.

E 4. Le relevage.

E 5. Le brancardage.

E 6. Les hémorragies, les plaies, les brûlures.

E 7. La liberté des voies aériennes.

E 8. La ventilation aérienne avec matériel.

E 9. L'administration d'oxygène et le massage cardiaque externe. L'utilisation du défibrillateur semi-automatique.

E 10. Les immobilisations.

Obtention ou ajournement.

Épreuve individuelle et collective.

Application des modalités de contrôle du décret.

 

Module 2.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B. FDF 1.

Mise sur pied du groupe d'intervention.

Mise en œuvre des matériels.

Mise en œuvre des équipements.

Obtention ou ajournement.

Application des modalités de contrôle nationales.

 

Module 3.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

A.

Le comportement du soldat.

Dans l'exercice de son métier au quotidien.

Dans le secteur civil.

Dans l'exécution de sa mission.

30

Épreuves écrites.

C. Formation physique militaire et sportive.

Grimper.

Cooper.

Natation.

Marche-course ou cross.

60

Épreuves réalisées en fin de FSI.

Note d'aptitude.

 

10

Barème.

 

Total.

100

 
 

APPENDICE 3. Modalités de contrôle de la formation de spécialité initiale pompier équipier des forces terrestres.

Module 1.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B.

   

Notions élémentaires.

Sécurité.

Connaissances théoriques.

Connaissances pratiques.

30

Examen théorique.

Examen pratique.

L'appareil respiratoire isolant.

Caractéristiques techniques.

Marche générale des opérations/sécurité.

30

Épreuves écrites et surtout épreuves pratiques lors des exercices de restitution.

Contrôle théorique.

Réalisation d'un parcours en binôme.

C. Formation physique militaire et sportive.

Test d'aptitude à l'effort.

30

Épreuves en fin de stage.

Note d'aptitude.

 

10

Barème.

 

Total.

100

 
 

Module 2.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

B. FDF 1.

Mise sur pied du groupe d'intervention.

Mise en œuvre des matériels.

Mise en œuvre des équipements.

Obtention ou ajournement.

Application des modalités de contrôle nationales.

 

Module 3.

Composante.Épreuve.Cœfficient.Nature/notes éliminatoires.

A.

Le comportement du soldat.

Dans l'exercice de son métier au quotidien.

Dans le secteur civil.

Dans l'exécution de sa mission.

30

Épreuves écrites.

C. Formation physique militaire et sportive.

Marche-course.

Marche-course ou cross.

40

Barème annexe IV, appendice 5.

 

Grimper.

20

 
 

Natation (tous les candidats doivent être nageurs).

/

Élimination du candidat en cas d'échec à l'épreuve de natation.

Note d'aptitude.

 

10

Barème.

 

Total.

100

 
 

APPENDICE 4. Exécution des épreuves sportives.

1 Natation.

Contenu

L'épreuve consiste, après un départ plongé ou sauté, à parcourir jusqu'à 100 mètres en tenue de bain dans un style de nage libre. Bien que non chronométrée, cette épreuve doit être réalisée dans un délai maximum de 3' 40''.

Contenu

Dans le but de développer la pratique de la natation auprès des MDR, l'épreuve de natation est sanctionnée par une majoration d'un point de la moyenne obtenue dans la composante C.

2 Aptitude à l'effort.

L'épreuve consiste à parcourir, à l'allure de son choix, en douze minutes, la plus grande distance possible. Elle s'exécute en tenue et chaussures de sport (les pointes sont interdites), sur une piste d'athlétisme jalonnée tous les 50 mètres.

Le barème de cette épreuve est modulé selon le sexe.

3 Grimper.

L'épreuve consiste à exécuter, avec bras et jambes, un grimper non chronométré à la corde lisse de 10 mètres pour les hommes ou de 5 mètres pour les femmes.

L'épreuve nécessite une corde de 6,50 m mesurée du sol et étalonnée tous les 50 centimètres à partir de 1,50 m du sol.

Le départ s'effectue debout, en appui au sol sur un seul pied, sans sursaut, avec une main sur la corde (sur le repère situé à 1,50 m du sol).

4 Marche course.

La marche course est effectuée en terrain plat (ou légèrement vallonné) sur une distance de 8 kilomètres pour les hommes et de 7 kilomètres pour les femmes. Départ groupé ; tenue de combat sans casque et sans charge.

Le barème de cette épreuve est modulé selon le sexe.

APPENDICE 5. Barème des épreuves sportives.

2 Femmes.

Note.Aptitude effort.Grimper.Marche course.

NB. — Pour toute performance intermédiaire, attribuer la note correspondant à la performance immédiatement inférieure indiquée.

20

2700 m

5 m

< 40'

19

2650 m

 

40'

18

2600 m

4,5 m

41'

17

2550 m

 

42'

16

2500 m

4 m

43'

15

2450 m

 

44'

14

2400 m

3,5 m

45'

13

2350 m

 

46'

12

2300 m

3 m

47'

11

2250 m

 

48'

10

2200 m

2,5 m

49'

9

2150 m

 

50'

8

2100 m

2 m

51'

7

2050 m

 

52'

6

2000 m

1,5 m

53'

5

1950 m

 

54'

4

1900 m

1 m

55'

3

1850 m

 

56'

2

1800 m

0,5 m

57'

1

1750 m

 

58'

0

1700 m

< 0,5 m

> 58'

 

3 Hommes.

Note.Aptitude effort.Grimper.Marche course.

NB. — Pour toute performance intermédiaire, attribuer la note correspondant à la performance immédiatement inférieure indiquée.

20

3100 m

10 m

< 40'

19

3050 m

9,5 m

40'

18

3000 m

9 m

41'

17

2950 m

8,5 m

42'

16

2900 m

8 m

43'

15

2850 m

7,5 m

44'

14

2800 m

7 m

45'

13

2750 m

6,5 m

46'

12

2700 m

6 m

47'

11

2650 m

5,5 m

48'

10

2600 m

5 m

49'

9

2550 m

4,5 m

50'

8

2500 m

4 m

51'

7

2450 m

3,5 m

52'

6

2400 m

3 m

53'

5

2350 m

2,5 m

54'

4

2300 m

2 m

55'

3

2250 m

1,5 m

56'

2

2200 m

1 m

57'

1

2150 m

0,5 m

58'

0

2100 m

< 0,5 m

> 58'

 

APPENDICE 6. Détermination de la note d'aptitude des militaires du rang.

La note d'aptitude des MDR est évaluée à partir des critères figurant dans le tableau ci-dessous.

Chaque appréciation d'une qualité doit se référer à une échelle de valeur chiffrée de 0 à 20.

Chaque note d'aptitude est calculée en appliquant la formule suivante :

  • Note d'aptitude sur 20 = valeur totale/nombre de critères.

1 Grille type d'évaluation.

Qualités à apprécier.

Supérieur

(20 à 18).

Bon

(17 à 14).

Moyen

(13 à 10).

Passable

(9 à 6).

Insuffisant

(5 à 0).

Nota. – Les qualités à apprécier sont définies ci-après.

Valeur physique.

     

Présentation et tenue.

     

Maîtrise de soi.

     

Esprit d'initiative.

     

Expression.

     

Ardeur au travail.

     

Esprit d'équipe.

     

Esprit de discipline.

     

Valeur morale et éthique.

     
Motivation.     
 

2 Définition des qualités à apprécier.

Valeur physique.

Capacité à conserver ses moyens physiques et intellectuels malgré la fatigue ou l'inconfort. Cette notion recouvre en particulier la dextérité manuelle, la résistance à la fatigue, la rusticité et la capacité à récupérer.

Présentation et tenue.

Soin apporté à se présenter en tenue soignée. Rigueur du comportement et exemplarité. Une attention particulière sera portée sur le respect des règles d'hygiène et de sécurité.

Maîtrise de soi.

Aptitude à garder le contrôle de ses moyens physiques ou intellectuels et de ses réactions émotionnelles en toutes circonstances.

Esprit d'initiative.

Aptitude à anticiper les ordres, à agir spontanément dans l'esprit de la mission et dans un cadre réglementaire.

Expression.

Faculté de s'exprimer correctement, oralement et par écrit et de rendre compte fidèlement des opérations.

Ardeur au travail.

Aptitude à fournir, en dépit des obstacles et des contraintes, un travail continu et intensif, à s'imposer les efforts nécessaires à un parfait accomplissement de la mission.

Esprit d'équipe.

Goût à agir de concert et volontairement avec d'autres personnes, à les aider, en vue d'un but commun.

Esprit de discipline.

Constante disposition à se conformer fidèlement aux ordres et aux règlements.

Valeur morale et éthique.

Conformité de la conduite quotidienne aux exigences du code du soldat et du guide du comportement du soldat.

Motivation.

Conviction manifestée dans le choix du métier et dans la volonté d'appartenir à une profession spécifique.

ANNEXE V. Liste des diplômes admis en équivalence (pour la formation de spécialité initiale) du certificat pratique.

Natures de filières du pôle de compétence sécurité.

Formations du ministère de l'intérieur.

Diplôme civil.

Admis par équivalence.

Code métier (1).

Sapeur-pompier de Paris.

AFPS/CFAPSE (2).

Inclus dans les modules Nos 2 et 3.

344 p.

Sécurité civile.

CFAPSE/CFAPSR (2).

Diplôme FDF 1 et catégories au-dessus.

Module No 1.

Module No 2.

344 p.

344 p.

Pompiers des forces terrestres.

Attestation de formation aux premiers secours ou catégories au dessus (CFAPSE/CFAPSR/BNMPS…)(2).

AFPS (prérequis).

344 p.

 

Diplôme FDF 1 et plus.

Module N° 2.

344 p.

(1) Nomenclature des spécialités de formation (décret no 94-522 du 21 juin 1994, JO du 26, p. 9273, n.i. BO ).

(2) Diplômes en cours de validité.

 

ANNEXE VI. Documentation à utiliser pour la conduite de l'instruction.

1 Documents toutes armes.

Référence.

Titre.

TTA 101.

Règlement de discipline générale.

TTA 101 bis.

Instruction sur la formation militaire générale.

TTA 102.

Règlement du service intérieur.

TTA 103.

Règlement de service de garnison.

TTA 104.

Règlement de l'ordre serré et des prises d'armes.

TTA 116/1.

Mémento des mesures de sécurité applicables dans l'armée de terre.

TTA 119/1.

Notice sur la prévention et la lutte contre l'incendie (tome 1).

TTA 122.

L'action du commandement dans la maîtrise du stress.

TTA 150.

Manuel du sous-officier.

TTA 153.

Manuel de mise en œuvre du processus des missions globales.

TTA 190.

Manuel de secourisme.

TTA 203.

Manuel d'instruction du tir aux armes légères.

TTA 207.

Règlement sur les mesures de sécurité.

TTA 601.

Manuel de défense NBC (tome 1).

TTA 621/1.

Instruction sur la défense NBC (planches).

TTA 627.

Fiches d'instruction sur la défense NBC.

TTA 628.

Mémento de défense NBC.

 

2 Documents relatifs au pôle de compétence sécurité.

Documents sécurité civile.

Référence.

Titre.

Arrêté du 24 mai 2000.

Portant organisation de la formation continue dans le domaine des premiers secours.

Arrêté du 10 septembre 2001.

Relatif à la formation des secouristes à l'utilisation d'un défibrillateur semi-automatique.

Guide de référence.

Feux de forêts.

France sélection.

Textes officiels Secourisme.

Code Vagnon du secourisme.

Préparation au CFAPSE.

 

Documents BSPP.

Référence.

Titre.

INS 6.1.

Instruction relative à la formation des personnels.

INS 6.3.

Instruction relative aux activités sportives.

BSP 112.

Règlement sur le service intérieur.

BSP 118.

Règlement sur l'organisation et le fonctionnement du service incendie.

BSP 200.1.

Engins de premier départ incendie et sauvetage.

BSP 200.2.

Engins de premier départ secours à victimes.

BSP 250.

Matériel contre l'incendie, installations hydrauliques.

 

3 Divers.

Manuel de la pratique des activités physiques et sportives (tomes 1 et 2, CSM, novembre 1989).

Manuels d'éducation civique (notamment « réflexions sur la défense »).

Manuel sur le droit de la guerre pour les forces armées (Frédéric de Mulinen, CICR, 1989).

Droit de la guerre (CICR, 1991).

Documentation de la délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD).

Recueil de savoir-faire crises (CoFAT, juillet 1993).

Directive pour l'instruction sur les mines, les pièges et autres dispositifs (Lettre no 30/DEF/EMAT/BPO/EMP/65/CD du 4 février 1997, n.i. BO).

L'exercice du métier des armes dans l'armée de terre. Fondements et principes, janvier 1999.

Guide à l'usage des cadres de contact pour le commandement des EVAT (CoFA, édition 1999).

Directive relative aux comportements dans l'armée de terre (No 4496/DEF/EMAT/CAB/G du 28 juin 1999, n.i. BO).

Directive relative à la formation militaire générale, mars 2001.

Guide pour l'enseignement des « principes de l'exercice du métier des armes » et du « code du soldat ».

Audiovisuel, pédagogie et organisation, Yves Bourron, éditions d'organisation.