> Télécharger au format PDF
Archivé ÉTAT-MAJOR DE LA MARINE : division « opérations/logistique » ; bureau « soutien des bâtiments et formations à terre »

CIRCULAIRE N° 511/DEF/EMM/OPL/STN relative à la gestion et maintenance des véhicules de secours et de lutte contre l'incendie des formations de la marine à terre.

Abrogé le 10 juillet 2013 par : CIRCULAIRE N° 0-8712-2013/DEF/EMM/LOGGEN relative à l'organisation générale du parc automobile de la marine et aux tableaux d'allocation en véhicules. Du 29 octobre 2004
NOR D E F B 0 4 5 2 7 9 0 C

Préambule.

La présente circulaire a pour objet de présenter les règles et les définitions concernant les véhicules de secours et de lutte contre l'incendie des formations de la marine à terre.

1. Composition du tableau d'allocation.

Les allocations en véhicules de secours et de lutte contre l'incendie des formations de la marine à terre sont définies par l'autorité de domaine d'expertise particulier (ADP) « sécurité des installations à terre ».

En concertation avec le bureau « soutien des bâtiments et formations à terre » (OPL/STN) de l'état-major de la marine (responsable des achats) et en liaison avec les autorités organiques, cette autorité élabore les dotations théoriques en véhicules et moyens de lutte contre l'incendie pour les compagnies de marins-pompiers, les formations à terre en métropole, les bases navales et formations marine outre-mer et les bases et établissements de l'aéronautique navale. La définition des véhicules et des moyens incendies est donnée en annexe I.

2. Affectation des véhicules.

Les commandants d'arrondissements maritimes en métropole et les commandants de la marine outre-mer ont délégation permanente du chef d'état-major de la marine pour modifier, lorsqu'ils estiment que la situation l'exige (évolution des risques, défaillances ponctuelles de moyens, …), la répartition des véhicules des formations situées dans leur arrondissement (métropole) ou sous leur autorité organique (outre-mer). L'annexe II ci-joint récapitule les autorités pouvant ordonner ces mouvements et pour chacune d'elles, les formations concernées.

L'avis des autorités organiques concernées et celui de l'ADP « sécurité des installations à terre » seront toujours recherchés [amiral commandant l'aviation navale (ALAVIA) pour les mouvements concernant les bases aéronavales (BAN)].

Les mouvements dans l'arrondissement sont signalés par message (rédaction commandants d'arrondissements) :

  • aux autorités organiques concernées ;

  • pour info au commandant la zone maritime Méditerranée et la région maritime Méditerranée (CECMED) en tant ADP « sécurité des installations à terre » ;

  • pour info à l'état-major de la marine bureau « OPL/STN ».

Dans le cas où les mouvements interarrondissement se révéleraient nécessaires, la coordination est assurée par l'ADP « sécurité des installations à terre » en accord avec les autorités organiques et les commandants d'arrondissement.

Dans l'hypothèse de mouvements estimés nécessaires de manière définitive, l'approbation de l'ADP « sécurité des installations à terre » doit être recherchée. L'ADP approuve et modifie les tableaux d'allocation en conséquence en informant le bureau « EMM/OPL/STN ».

Chaque mouvement est précisé de la façon suivante :

  • la nature du mouvement ;

  • le numéro d'immatriculation ;

  • le sigle ;

  • le code genre ;

  • les formations d'origine et destinatrice ;

  • la date du mouvement.

3. Renouvellement des véhicules.

Les autorités organiques expriment leurs demandes de renouvellement à l'occasion de l'établissement du rapport annuel prévu par une instruction sous timbre CECMED/MRE/ADP/SECU.

La synthèse des rapports est adressée par l'ADP « sécurité des installations à terre » au bureau « soutien des bâtiments et formations à terre » de l'état-major de la marine (EMM/OPL/STN), avant le 15 septembre de chaque année pour l'année suivante.

Les besoins de renouvellement sont classés par ordre de priorité. Ils sont satisfaits en fonction des crédits budgétaires disponibles.

Les dépenses correspondantes sont supportées par le chapitre 55.11 article 42, au titre de l'opération budgétaire d'investissement (OBI) n2.0169.3.

Les véhicules de secours et de lutte contre l'incendie sont caractérisés par :

  • un coût d'acquisition élevé ;

  • un taux d'emploi relativement faible.

Leur renouvellement ne saurait donc se fonder sur les seuls critères de leur âge ou de leur technologie. Ils doivent être maintenus en service aussi longtemps qu'ils satisfont les fonctions à remplir. Ils doivent donc être utilisés et entretenus avec le plus grand soin, la plus grande rigueur. Néanmoins, vient un moment où l'usure, la dégradation des performances, le coût d'entretien, les durées d'indisponibilité, la perte de fiabilité, la rareté des pièces de rechange sont tels que le renouvellement est inéluctable.

La proposition de réforme formulée par la formation détenant le véhicule jugé impropre à l'emploi doit être accompagnée de justificatifs concernant l'ensemble des critères. Parmi ces justificatifs, un compte rendu d'expertise technique établi par le centre automobile local stipulant l'état du porteur, le montant des réparations à prévoir à court terme, les éventuelles difficultés d'approvisionnement des rechanges, sera systématiquement fourni.

La circulaire de référence b) définit le processus de réforme des véhicules en service dans la marine.

4. Évolution des tableaux d'allocation.

Les modifications des tableaux d'allocation sont du ressort de l'ADP « sécurité des installations à terre ».

Compte tenu des enjeux financiers, il convient que les émetteurs justifient leurs demandes de modification des tableaux d'allocation par l'un des motifs suivants :

  • inadaptation de la répartition des véhicules vis-à-vis des risques ;

  • inadaptation des véhicules vis-à-vis des risques ou des moyens en personnel ;

  • évolution des risques (étude préalable de l'ADP) ;

  • obsolescence des véhicules ;

  • évolution dans l'organisation sécurité ;

  • évolution des directives de lutte contre les sinistres.

5. Maintenance des véhicules.

5.1. En métropole.

La maintenance des véhicules est organisée, en métropole, par les commandants maritimes à compétence territoriale.

Ces autorités définissent les principes d'organisation de la maintenance, en recherchant les options les mieux adaptées aux conditions d'emploi et aux zones de stationnement des véhicules ; la direction du commissariat de la marine (DCM) locale les traduit sous forme contractuelle.

Les dépenses de maintenance des véhicules sont supportées par le chapitre 34.05 article 11. Elles sont suivies par les services automobiles et engins des bases navales et les services des matériels roulants des bases aéronavales tant pour la partie porteur que pour l'équipement spécifique incendie.

5.2. Outre-mer et à l'étranger.

La maintenance des véhicules outre-mer et à l'étranger est réalisée sous la responsabilité des organismes interarmées chargés de l'entretien des véhicules de la gamme commerciale des armées ; ces organismes assurent eux-mêmes les prestations ou les font assurer dans le cadre d'un contrat ad hoc.

6. Texte abrogé.

La circulaire 327 /DEF/EMM/OPL/STN du 22 mars 2000 relative aux tableaux d'allocations particuliers en véhicules de secours et de lutte contre l'incendie des formations de la marine à terre est abrogée.

Pour la ministre de la défense et par délégation :

Le contre-amiral, sous-chef d'état-major opérations/logistique,

Christian GIRARD.

Annexes

ANNEXE I. Définitions des segments des véhicules de secours, de lutte contre l'incendie.

Sigle.

Code/genre.

Désignation.

Véhicules.

VLPC

15100

Véhicule léger poste de commandement (châssis HRA).

VL

18000

Véhicule de liaison pour marins-pompiers (châssis R).

VTU

20000

Véhicule tous usages (châssis R).

20001

Véhicule tous usages (châssis R à longerons), 7 places.

VSAV

23001

Véhicule de secours et d'assistance aux victimes (châssis R).

PCM

29000

Poste de commandement mobile (châssis R).

VPCE

30000

Véhicule porteur de cellule (châssis R).

CCFM

35201

Camion citerne feux de forêt de 4000 l (châssis HRB).

VPI

28000

Véhicule de première intervention (châssis R).

28100

Véhicule de première intervention (châssis HRA).

VITA

68200

Véhicule d'intervention tous terrains aéronautique.

VIMPS

51100

Véhicule d'intervention mousse poudre à projection simultanée (châssis HRA).

VIM 85

57101

Véhicule d'intervention mousse de 8 500 l (châssis HRA).

VIM 75

57202

Véhicule d'intervention mousse de 7 500 l et 250 kg de poudre (châssis HRA).

FPT

52000

Fourgon-pompe tonne (châssis R).

52100

Fourgon-pompe tonne (châssis HRA).

CCI

53200

Camion citerne incendie de 9 500 l (châssis HRA).

FPTL

56000

Fourgon-pompe tonne léger de 1 500 l (châssis R).

56100

Fourgon-pompe tonne léger de 1 500 l (châssis HRA).

FMOGP

57000

Fourgon mousse grande puissance (châssis R).

EPA

58000

Échelle pivotante automatique de 30 m (châssis R).

FEVD

59000

Fourgon d'éclairage, de ventilation et de désincarcération (châssis R).

FPD

63000

Fourgon-pompe dévidoir (châssis R).

VIP

65000

Véhicule d'intervention polyvalent (châssis R).

65100

Véhicule d'intervention polyvalent (châssis HRA).

VIRT

24010

Véhicule d'intervention risques technologiques (châssis R).

Tracteur routier

70000

Tracteur routier (châssis R).

Cellules.

CeEM

30010

Cellule émulseur de 7 500 l.

CeIRT

30020

Cellule d'intervention risques technologiques.

CeEVD

30030

Cellule d'éclairage, de ventilation et de désincarcération.

CeD

30040

Cellule dévidoir.

CeIFEUNAV

30050

Cellule d'intervention feux de navire.

MEHARI

Mobile d'entraînement et d'habilitation sous appareil respiratoire individuel.

Véhicules remarquables.

MPR

76000

Motopompe remorquable de 1 500 l/mn 15 bars, moins de 750 Kg.

RBLS

80000

Remorque bateau léger de sauvetage.

RLM

99001

Remorque lance monitor de 4 000 l/mn.

RVGP

99012

Remorque ventilation grande puissance.

REM

99002

Remorque pour liquide émulseur.

RMOHF

99003

Remorque pour générateur de mousse haut foisonnement Turbex.

DR

77000

Dévidoir remorquable.

RTM

99010

Remorque transport de matériel.

RTMD

99011

Remorque transport de matériel de désincarcération.

REMO

99004

Canon à eau et à mousse remorquable.

RME

99040

Remorque matériel d'épuisement.

 

ANNEXE II. Autorités pouvant ordonner des mouvements de véhicules et formations concernés.

Autorités pouvant ordonner des mouvements de matériel.

Unités et services.

COMAR (1) Paris.

Établissement d'aéronautique navale (EAN) Toussus-le-Noble.

CECLANT (2).

Compagnie des marins pompiers de Brest.

Compagnie des marins pompiers de l'île Longue.

BAN Landivisiau.

BAN Lann-Bihoué.

BAN Lanvéoc-Poulmic.

Base des fusiliers marins de Lorient.

Centre de transmission Cranou.

Centre de transmission de la marine Rosnay.

Service de soutien de la flotte Brest (site pyro Saint-Nicolas).

COMAR Cherbourg.

Compagnie des marins pompiers de Cherbourg.

CECMED.

Compagnie des marins pompiers de Toulon.

Centre d'instruction naval de Saint-Mandrier.

BAN Hyères.

BAN Nîmes-Garons.

École des marins pompiers de Marseille.

Entrepôt principal de l'aéronautique navale Cuers.

SSF Toulon (site pyro Touris, pyro principale, pyro Fontvieille).

COMAR Nouvelle-Calédonie.

Base navale Nouméa.

BAN Tontouta.

COMAR la Réunion.

Base navale Port-des-Galets.

Station radio Bel-Air.

Station radio Rivière-des-Pluies.

COMAR Cap-Vert.

Unité marine Cap-Vert.

Station radio de Rufisque.

COMAR Polynésie.

Base navale Papeete.

COMAR Djibouti.

Unité marine Djibouti.

COMAR Antilles-Guyane.

Base navale Fort-de-France.

Base navale Dégrad-des-Cannes.

(1) Commandant la marine.

(2) Amiral commandant la zone maritime Atlantique et la région maritime Atlantique.