INSTRUCTION N° 19400/DEF/GEND/RH/RF/FORM relative à la formation du personnel de la gendarmerie dans le domaine de l'aéronautique.
Abrogé le 01 octobre 2013 par : INSTRUCTION N° 69133/GEND/DPMGN/SDC/BFORM relative à la formation des militaires, personnels navigants, de la gendarmerie dans le domaine de « l'aéronautique ». Du 14 mai 1998NOR D E F G 9 8 5 0 0 3 8 J
1. Contenu
La présente instruction a pour objet de définir les modalités de formation du personnel dans le domaine de l'aéronautique. Les officiers et les sous-officiers doivent être en mesure de remplir, sans défaillance et dans des conditions particulières, les missions qui incombent aux formations aériennes de la gendarmerie.
2. Contenu
Pour le ministre de la défense et par délégation :
Le général, major général de la gendarmerie nationale,
Gérard MARCILLE.
LISTE DES ANNEXES.
I. Schéma général de la formation des sous-officiers de la spécialité aéronautique.
II. Formation technique de base. Obtention du certificat technique du premier degré (CT 1) ou du certificat de technicien.
III. Formation spécifique gendarmerie.
Appendice 1. Programme du module spécifique aéronautique (1 semaine).
Appendice 2. Certificat de qualification aéronautique.
Appendice 3. Attestation de stage national de qualification au commandement, module aéronautique.
Appendice 4. Fiche d'appréciation.
IV. Formation technique supérieure.
Appendice 1. Fiche de renseignements concernant un candidat au CT 2, option pilote.
Appendice 2. Certificat technique du second degré (CT 2), option pilote : programme des épreuves.
Appendice 3. Certificat technique du second degré (CT 2), option pilote : nature des épreuves et répartition des cœfficients.
Appendice 4. Certificat technique du second degré (CT 2), option pilote : feuille individuelle de notes.
Appendice 5. Fiche de renseignements concernant un candidat au certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Appendice 6. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : programme des épreuves de sélection.
Appendice 7. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : feuille individuelle de notes obtenues aux épreuves de sélection.
Appendice 8. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : programme des cours dispensés pendant le stage préparatoire.
Appendice 9. Stage préparatoire à l'examen du certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : nature des tests de contrôle et répartition des cœfficients.
Appendice 10. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : état des notes obtenues par le candidat au stage de préparation.
Appendice 11. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : programme des épreuves de l'examen.
Appendice 12. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : nature des épreuves de l'examen.
Appendice 12. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : état des notes obtenues par le candidat aux épreuves de l'examen.
Appendice 13. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens : état des notes du candidat.
Appendice 14. Fiche de renseignements concernant un candidat au certificat de technicien supérieur de la maintenance avionique des matériels aériens.
Appendice 15. Certificat technique relatif au CT 2, option pilote.
V. Formations particulières.
Appendice 1. Attestation de stage de survie en montagne.
VI. Programme des stages de recyclage et des tests de contrôle de qualification.
3. Dispositions générales.
3.1. Formation officiers.
Le personnel officier désirant servir dans une formation aérienne de la gendarmerie en qualité de pilote ou de moniteur pilote doit préalablement à son affectation justifier d'une formation technique de base.
La formation des officiers est identique à celle des sous-officiers définie en annexes III, V et VI.
Les officiers désignés pour occuper les fonctions d'adjoint ou de chef de section au sein du groupe de soutien technique (GST) suivent un stage de formation des officiers de la maintenance « cellules et moteurs » des matériels aériens à l'école supérieure et d'application du matériel à Bourges.
Les officiers titulaires du brevet de pilote, admis dans la gendarmerie au titre du concours ouvert aux officiers subalternes d'active des trois armées et des services communs peuvent être affectés dans une unité aérienne de la gendarmerie.
3.2. Formation sous-officiers.
Le personnel sous-officier s'engageant dans la préparation d'un certificat du 1er degré de la spécialité aéronautique (CT 1) doit impérativement établir une déclaration d'engagement selon le modèle prévu par la circulaire de référence.
Préalablement à son affectation, il doit suivre une formation technique de base lui permettant d'obtenir ce diplôme correspondant à son futur emploi :
pilote ;
technicien de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens (1) ;
technicien de la maintenance avionique des matériels aériens (1).
Au cours de son affectation, il suit :
une formation spécifique gendarmerie comprenant :
un stage d'application réservé aux pilotes ;
une formation de mécanicien de bord treuilliste ;
une formation de perfectionnement et d'entretien ;
une formation au commandement pour les sous-officiers concourant à l'avancement dans la spécialité ;
une formation technique supérieure.
Cette formation permet d'obtenir un certificat technique du second degré dans l'emploi tenu :
pilote ;
technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens ;
technicien supérieur de la maintenance avionique des matériels aériens.
Le schéma général du cycle de formation est indiqué en annexe I.
Enfin, en fonction du lieu d'affectation, le personnel est amené à suivre des formations particulières :
sauvetage et survie en mer ;
survie en montagne ;
hélipontage.
3.3. Formation technique de base.
L'entrée dans la spécialité est conditionnée par l'obtention d'un CT 1 de pilote ou de technicien des matériels aériens. La possession d'un de ces titres ouvre la possibilité d'accéder au grade de maréchal des logis-chef (MDL-chef) de la spécialité.
Les dispositions afférentes à ces cycles de formation sont précisées en annexe II.
3.4. Formation spécifique gendarmerie.
Les dispositions particulières relatives à cette formation sont définies en annexe III.
3.4.1. Stage d'application des pilotes de la gendarmerie.
Il permet de délivrer aux pilotes affectés dans une section ou un détachement aérien de la gendarmerie :
une formation complémentaire de nature à renforcer les conditions de sécurité en vol ;
une instruction de qualification sur les hélicoptères en service dans la gendarmerie.
3.4.2. Une formation de perfectionnement et d'entretien.
Menée au sein des unités aériennes et à l'échelon du groupement central des formations aériennes de la gendarmerie (GCFAG), elle doit conduire à une efficacité et à une sécurité plus grandes dans l'exécution des missions. Elle s'adresse tant aux pilotes qu'aux mécaniciens.
3.4.3. Une formation au commandement.
Cet enseignement est dispensé lors du stage national de qualification au commandement (SNQC) en vue de l'obtention du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie de la spécialité « aéronautique » (DQSG/S/aéronautique), nécessaire pour postuler au grade d'adjudant.
3.5. Formation technique supérieure.
Cette formation sanctionnée par l'attribution d'un certificat technique du second degré (CT 2), pilote ou mécanicien, est obligatoire pour accéder au grade d'adjudant-chef de la spécialité et pour occuper certains postes à responsabilité (commandant de détachement aérien de la gendarmerie, chef de piste, adjoint technique ou adjoint d'un commandant de section aérienne de la gendarmerie, chef pilote, chef d'atelier, chef d'équipe). Elle peut être menée, indifféremment avant ou après le SNQC.
Les dispositions particulières relatives à ce cycle de formation figurent en annexe IV.
3.6. Formations particulières.
En fonction du lieu d'affectation ou d'intervention, les équipages d'aéronefs sont formés aux techniques de survie en montagne ou en mer. Lors d'une affectation hors métropole, une action de formation à l'hélipontage sur bâtiments de surface de la marine nationale est organisée.
Les dispositions particulières relatives à ces formations sont définies en annexe V.
4. Dispositions administratives.
4.1. Indemnités.
4.1.1. Déplacement.
Le personnel désigné pour participer à un stage peut prétendre aux indemnités de déplacement réglementaires dans les conditions suivantes :
Stagiaires :
stage SNQC : indemnités de stage, sous-budget de fonctionnement, chapitre 34.06, article 10 ;
autres stages (2) : indemnités de stage, hors budget de fonctionnement, chapitre 34.06, article 10.
Instructeurs : indemnités de déplacement temporaire, hors budget de fonctionnement, chapitre 34.06, article 10.
4.1.2. Pour services aériens.
Le personnel appartenant aux formations aériennes de la gendarmerie bénéficie de l'indemnité pour services aériens (ISA) dans les conditions fixées par le décret 48-1686 du 30 octobre 1948 (BO/M, p. 1582, BOR/M, p. 472, BO/A, p. 2540) modifié.
La réouverture des droits après une longue interruption de pratique est acquise dès la date d'exécution avec succès de la dernière épreuve du contrôle sanctionnant le stage de recyclage dont le programme est défini en annexe VI.
Le droit à l'ISA est ensuite maintenu jusqu'à la fin de l'année d'instruction qui suit celle au cours de laquelle a été réussi le contrôle.
4.2. Imputation.
Les dépenses relatives aux indemnités de déplacement temporaire sont à imputer hors budget de fonctionnement. Les codes place à faire figurer sur les ordres de mission délivrés sont précisés dans les notes désignant le personnel déplacé.
Les dépenses relatives aux frais de formation sont à imputer sous budget de fonctionnement du groupement central des formations aériennes de la gendarmerie pour les stages qu'il organise.
Annexes
ANNEXE I.
ANNEXE II. Formation technique de base.
Contenu
Obtention du certificat technique du premier degré (CT 1) ou du certificat de technicien.
(Remplacée : 4e mod du 18/08/2005.).
Contenu
Cette formation, acquise avant l'entrée dans la spécialité, est différente selon qu'elle s'adresse aux pilotes ou aux mécaniciens.
Les gendarmes titulaires du CT 1 de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) ou d'un titre équivalent, acquis avant l'entrée en gendarmerie, peuvent être recrutés au titre des compétences particulières (1) à la sortie de l'école de sous-officiers de gendarmerie, en fonction des places disponibles dans les unités.
1 Pilotes.
Le cycle d'enseignement a pour but de former des officiers et des sous-officiers de gendarmerie comme pilotes d'hélicoptères.
Il comprend :
un stage de vingt-deux semaines à l'école d'application de l'aviation légère de l'armée de terre à Dax (EAALAT) ;
un stage d'application de quatre semaines au groupement central des formations aériennes de la gendarmerie à Villacoublay (GCFAG) ;
un entraînement complémentaire de cinquante heures de vol en unité avant le lâcher mission.
1.1 Conditions exigées.
1.1.1
L'officier doit satisfaire aux conditions suivantes :
être du grade de lieutenant (ou de capitaine depuis moins d'un an) ;
être âgé de moins de 33 ans (à la date d'admission en formation) ;
avoir une ancienneté de service de trois ans au minimum ;
avoir satisfait aux tests psychotechniques en usage dans l'ALAT, aux tests de sélection à la section de psychologie appliquée de la gendarmerie (les candidats ne peuvent subir les tests de sélection qu'une seule fois) ;
être apte médical (2).
1.1.2
Le sous-officier doit réunir les conditions suivantes :
être gendarme ou garde (3) ;
être âgé de moins de 30 ans (à la date d'admission en formation) ;
avoir satisfait aux tests psychotechniques en usage dans l'ALAT, aux tests de sélection à la section de psychologie appliquée de la gendarmerie (les candidats ne peuvent subir les tests de sélection qu'une seule fois) ;
être apte médical (2).
1.2 Dossiers de candidature.
Les dossiers de candidatures sont transmis par la voie hiérarchique à la direction générale de la gendarmerie nationale, service des ressources humaines, sous-direction du recrutement et de la formation, bureau de la formation.
Ils comprennent :
une copie des diplômes aéronautiques civils ou militaires détenus et du relevé des heures de vol effectuées ;
un certificat médical 319 santé air faisant apparaître le SIGYCOP ;
une déclaration manuscrite dans laquelle le postulant précise s'il a subi une sélection psychotechnique antérieure dans l'ALAT, l'armée de l'air ou la marine et le cas échéant les résultats de cette sélection ;
une déclaration de maintien en activité (circ. 9000/P/DEF/GEND/P/SO du 8 mars 1989, n.i. BO).
1.3 Dispositions diverses.
Les stagiaires ont droit à l'indemnité pour services aériens au taux no 2 qui leur est allouée dès leur inscription sur la liste à l'air no 2 par le commandant de l'école d'application de l'aviation légère de l'armée de terre (EAALAT).
2 Techniciens de maintenance.
Les techniciens de maintenance des formations aériennes de la gendarmerie suivent :
un stage correspondant à leur technicité, à savoir :
maintenance cellules et moteurs ;
maintenance avionique ;
un stage de spécialisation de treuilliste, dont les modalités sont définies au II de l'annexe III ci-après.
2.1 Formation des techniciens de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Ce cycle d'enseignement a pour but de former des officiers aptes à occuper les fonctions de chef de section au GST ou des sous-officiers capables d'effectuer les visites de mise en œuvre des aéronefs, les travaux de deuxième ou troisième échelon sous la responsabilité d'un chef de piste ou d'un chef d'équipe et de participer aux vols de contrôle technique.
Il comprend :
un stage de vingt-six semaines à l'école supérieure et d'application du matériel (ESAM) de Bourges ;
un stage de deux semaines de formation complémentaire au groupe de soutien technique (GST) du GCFAG au Blanc.
2.1.1 Conditions exigées.
2.1.1.1 Officiers.
Être du grade de lieutenant ou de capitaine depuis moins de deux ans.
Être âgé de moins de 33 ans à la date du dépôt de la demande.
Avoir une ancienenté de service de trois ans.
Stage long : avoir une formation scientifique et technique.
Stage court : posséder déjà une spécialisation de mécanicien des matériels aériens cellules et moteurs ou équivalent électricité et avoir cinq années de pratique de spécialiste.
2.1.1.2 Sous-officiers.
Être volontaire.
Être du grade de gendarme ou garde (4).
Être âgé de moins de 32 ans à la date de dépôt de la demande.
Avoir satisfait à la visite médicale d'aptitude physique du personnel navigant (5).
Posséder une instruction générale à caractère scientifique ou technique et avoir suivi un enseignement technique ou posséder un brevet civil ou militaire au moins équivalent à un brevet d'études professionnelles de mécanique générale, de mécanique auto-engin blindé, d'engins de travaux publics ou aéronautique.
2.1.2 Dossiers de candidature.
Les demandes établies sur modèle N° 314-1/18 sont adressées à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, accompagnées :
d'une déclaration de maintien en activité (circ. 9000/DEF/GEND/P/SO du 8 mars 1989, CLASS. : 32.20) ;
de la copie des diplômes aéronautiques civils ou militaires détenus ;
d'une fiche résumant les activités dans le domaine précité ;
d'un certificat médical 319 santé air faisant apparaître le SIGYCOP.
2.1.3 Dispositions diverses.
Préalablement au stage, un contrôle des compétences particulières d'une durée d'une semaine, est effectué au groupe de soutien technique (GST) au Blanc (les candidats ne peuvent subir les tests de sélection qu'une seule fois).
Les renseignements pratiques définis dans un document d'accueil sont transmis aux futurs stagiaires :
par l'ESAM pour le stage national ;
par le GST pour le contrôle des compétences particulières et la formation complémentaire.
2.2 Formation des techniciens de la maintenance avionique des matériels aériens.
Ce cycle d'enseignement a pour but de former des sous-officiers capables, sous la responsabilité d'un chef de piste ou d'un chef d'équipe, d'effectuer des actes de maintenance simples pour mettre en œuvre les aéronefs dans le domaine de l'avionique, d'effectuer des réglages simples sur ces équipements et d'assurer la mise en œuvre des matériels de servitude et des équipements complémentaires.
Il comprend :
un stage de vingt-six semaines organisé à l'ESAM de Bourges ;
un stage de deux semaines de formation complémentaire au GST au Blanc.
2.2.1 Conditions exigées.
Être volontaire.
Être gendarme ou garde (6).
Être âgé de moins de 32 ans, à la date d'établissement de la demande.
Avoir subi avec succès les épreuves de contrôle des compétences particulières.
Si possible, être titulaire d'un brevet ou diplôme, civil ou militaire, de mécanicien des matériels électroniques.
Posséder une instruction générale à caractère scientifique ou technique.
Avoir satisfait à la visite médicale d'aptitude physique du personnel navigant (7).
2.2.2 Dossiers de candidature.
Les demandes établies sur modèle N° 314-1/18 sont adressées à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, accompagnées :
d'une déclaration de maintien en activité (circ. 9000/P/DEF/GEND/P/SO du 8 mars 1989, CLASS. : 32.20) ;
de la copie des diplômes aéronautiques civils ou militaires détenus ;
d'une fiche résumant les activités dans le domaine précité ;
d'un certificat médical 319 santé air faisant apparaître le SIGYCOP.
2.2.3 Dispositions diverses.
Préalablement au stage, un contrôle des compétences particulières est effectué au GST au Blanc, d'une durée d'une semaine (les candidats ne peuvent subir les tests de sélection qu'une seule fois).
Les renseignements pratiques précisés dans un document d'accueil sont transmis aux futurs stagiaires :
par l'ESAM pour le stage national ;
par le GST pour le contrôle des compétences particulières et la formation complémentaire.
ANNEXE III. Formation spécifique gendarmerie.
Contenu
(Remplacée : 4e mod du 18/08/2005.)
Contenu
Cet enseignement vise à :
parfaire la formation des pilotes et des mécaniciens afin d'obtenir de ceux-ci l'efficacité et la sécurité maximales dans l'exécution des missions ;
qualifier les pilotes et les mécaniciens sur les différents matériels en service dans la gendarmerie ;
préparer les sous-officiers candidats au diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie, spécialité aéronautique, 1re partie (DQSG/S/aéronautique, 1re partie).
L'instruction est dispensée selon le cas, au sein des unités opérationnelles, à l'échelon du GCFAG ou dans les écoles de sous-officiers de gendarmerie.
1 Stage d'application des pilotes de la gendarmerie.
Ce stage est réservé aux pilotes affectés en unités spécialisées à l'issue de la formation de base suivie à l'EAALAT de Dax.
2 Déroulement du stage.
L'enseignement est dispensé durant quatre semaines au groupe d'instruction et de sécurité des vols (GIS) de Villacoublay. Le commandant du GCFAG élabore et diffuse le calendrier des sessions et organise les stages en utilisant ses moyens propres (instructeurs, aéronefs, potentiels et moyens pédagogiques). À ce titre, il lui appartient d'exprimer ses besoins auprès du bureau exécution du budget de la DGGN et de gérer les crédits qui lui sont attribués, dans les conditions fixées par la circulaire n° 31900/DEF/GEND/LOG/BDG du 29 novembre 1994 (n.i. BO) (CLASS. : 93.01) (rubrique « qualification, recyclage et contrôle » ; code gendarmerie 90101).
2.1 Programme.
Réglementation aéronautique spécifique aux formations aériennes de la gendarmerie : 8 heures.
Techniques opérationnelles : 2 heures.
Initiation à la radio-navigation : 5 heures.
Progression en vol :
pilotage de base sur hélicoptère : 8 h 30 de vol ;
navigation de jour et de nuit : 8 h 45 de vol dont 2 h 45 de nuit ;
révisions et vols spécifiques : 9 heures de vol ;
vols particuliers en région parisienne et tests de qualification : 6 h 15 de vol.
Vol de synthèse à thème opérationnel : 2 h 30.
2.2 Sanction du stage.
Le pilote qui a satisfait aux épreuves théoriques et pratiques en vol passées avec un officier moniteur pilote du GIS se voit attribuer la qualification de type d'aéronef. Il peut être autorisé à effectuer la formation complémentaire dans son unité d'affectation. Un certificat dont le modèle figure en annexe III-2 lui est délivré par le GCFAG.
Un pilote rencontrant des difficultés dans sa progression ou obtenant des résultats insuffisants aux tests de qualification peut se voir attribuer par le commandant du GCFAG un crédit d'heures de vol supplémentaire dans la limite de 20 p. 100 du volume global prévu pour le stage d'application.
À l'issue de cet entraînement complémentaire, le pilote concerné subit un nouveau test de qualification avec le commandant du GIS, le moniteur ayant subi la formation du pilote prenant place à bord en qualité d'observateur.
En cas d'échec, l'éviction de la spécialité est proposée par le GCFAG.
3 Brevet de mécanicien de bord treuilliste.
Le brevet de mécanicien de bord treuilliste de la gendarmerie sanctionne l'aptitude des mécaniciens d'aéronefs à exercer à bord des hélicoptères de la gendarmerie les fonctions suivantes :
assurer la mise en œuvre du treuil ;
seconder le pilote dans ses tâches d'observation et de navigation aériennes ;
assurer la sécurité des passagers à l'embarquement et au débarquement.
Cet enseignement comprend deux étapes :
un stage d'une semaine au GST au Blanc : instruction technique « treuil électrique » ;
un stage de deux semaines au GIS à Villacoublay : formation pratique à la navigation, à l'observation et au treuillage.
Les modalités d'organisation relatives à ce cycle de formation sont définies dans l'instruction n° 26690/DEF/GEND/OE/INST du 24 octobre 1989 (n.i. BO) (CLASS. : 32.28).
Nota.
L'échec au brevet de mécanicien de bord treuilliste de la gendarmerie ou la perte de l'aptitude médicale du personnel navigant entraîne le départ de la spécialité (1).
4 Formation de perfectionnement et d'entretien.
Ce cycle, destiné à parfaire la formation des pilotes et des mécaniciens, comprend :
l'entretien et l'amélioration des connaissances théoriques ;
le perfectionnement des aptitudes au pilotage et à l'emploi des moyens aériens.
Le commandant du GCFAG a pour mission de contrôler le degré d'entraînement et le niveau de connaissances techniques des pilotes et des mécaniciens. Il assure ce contrôle, au minimum une fois par an, sur pièce et sur le terrain, soit en y procédant personnellement, soit en déléguant des officiers moniteurs pilotes ou des officiers mécaniciens.
4.1 Instruction dans les unités.
L'instruction dans les unités est réalisée sous la responsabilité et la direction des commandants de section suivant les directives qu'ils reçoivent de la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, ou du commandant du GCFAG.
4.1.1 Instruction théorique.
L'instruction théorique porte sur les matières dont la parfaite connaissance conditionne la sécurité des vols (2) ; elle comprend également l'étude des cas concrets d'incidents ou d'accidents et l'apprentissage des nouvelles techniques.
Le programme minimum sur lequel les pilotes et les mécaniciens sont évalués est diffusé chaque année par les soins du commandant du GCFAG.
4.1.2 Entraînement en vol.
L'entraînement en vol revêt une importance capitale en matière de sécurité. La plus grande attention doit être portée à cette partie de l'instruction.
Potentiel pour l'entraînement.
Le potentiel global que les commandants d'unité doivent consacrer à l'entraînement ne doit pas être inférieur à 10 p. 100 de l'activité annuelle pour les hélicoptères.
La répartition des heures entre les pilotes, au cours de l'année, est modulée en fonction du niveau d'expérience et de l'intensité de l'activité opérationnelle.
Modalités d'exécutions.
Les séances s'effectuent à deux pilotes pour les entraînements spécifiques aux pilotes, et à un pilote et un ou deux mécaniciens de bord treuillistes pour les entraînements treuillage et autres. Le personnel est désigné par le commandant de section ou de détachement.
Les vols font l'objet d'une préparation minutieuse, lieux de travail, nature des exercices, durée, assurée par le commandant d'unité.
Les moniteurs pilotes, dans les unités où il en existe, assurent la conduite des vols. En l'absence de moniteurs, le pilote le plus ancien dans le grade le plus élevé (commandant de bord) est responsable de l'application des mesures de sécurité et du déroulement de la séance.
Les commandants de section aérienne de métropole peuvent demander au GCFAG le concours d'un moniteur s'ils n'en disposent pas dans les unités de leur commandement.
Nature de l'entraînement.
Tous les exercices figurant dans les divers mémentos mis en place par le GCFAG peuvent être exécutés. Toutefois, pour les pilotes, les autorotations complètes sur les hélicoptères ne sont autorisées qu'en présence d'un moniteur et sur des zones parfaitement reconnues.
Vol de nuit.
Chaque pilote doit effectuer un minimum de douze heures de vol de nuit par an, à raison d'au moins trois heures par trimestre.
Treuillage.
Chaque pilote et mécanicien de bord treuilliste devront effectuer un minimum de trente treuillages par an. Pour le personnel de la gendarmerie appelé à intervenir, cet entraînement est limité à une voire deux descentes par an.
4.1.3 Formation complémentaire des jeunes pilotes récemment brevetés.
En vue de parfaire la préparation des jeunes pilotes à leurs responsabilités de commandant de bord, une formation complémentaire est dispensée au sein des unités aériennes sous la responsabilité des commandants de section, par les pilotes les plus qualifiés (titulaires du CT 2 et ayant une expérience d'au moins mille heures de vol), sur les bases du programme ci-dessous.
À l'issue du programme de formation, le commandant d'unité propose au GCFAG le lâcher du jeune pilote en qualité de commandant de bord. Toutefois les missions réalisées par les jeunes commandants de bord doivent être de difficulté progressive, en rapport avec leur expérience et leur niveau technique réel.
4.1.3.1 Programme théorique.
Étude de la zone d'action.
Gestion de la documentation aéronautique.
Utilisation des moyens radio en dotation.
Suivi et utilisation des moyens de sécurité et de secours.
Organisation du service.
Gestion des commandes de mission.
Instruction relative à l'organisation et à l'emploi des FAG.
Circulaire relative à la conduite à tenir en cas d'accident ou d'incident aérien.
4.1.3.2 Instruction pratique.
Elle comporte un volume minimal de cinquante heures de vol en double commande et porte sur les domaines définis ci-après :
reconnaissance de la zone d'action ;
navigation ;
vol de nuit ;
travail classique et campagne ;
treuillage ;
vols spéciaux ;
procédures normales et d'urgence.
4.2 Instruction des personnels navigants à l'échelon central.
L'instruction des pilotes et mécaniciens de bord, à l'échelon central, est dispensée sous la responsabilité et la direction du commandant du GCFAG. Elle s'effectue à l'occasion de cycles et de stages au lieu le plus adapté selon le type d'instruction et les spécialités concernées.
En dehors de ces périodes d'instruction, le commandant du GCFAG conserve toute latitude pour procéder, tant avec ses moyens propres qu'avec ceux des unités, à toutes les opérations estimées nécessaires (contrôles, qualifications nouvelles, perfectionnement, recyclage, etc.).
4.2.1 Instruction des pilotes.
4.2.1.1 Organisation des cycles d'instruction.
Les cycles d'instruction sont organisés par le commandant du GCFAG qui est habilité à cet effet à prendre tous les contacts jugés utiles, notamment auprès des commandants de région de gendarmerie ou autres autorités.
Le 30 octobre de chaque année, le commandant du GCFAG adresse à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, ses propositions pour l'année suivante.
Une circulaire annuelle élaborée par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, sous référence du présent timbre fixe :
les dates et lieux des cycles d'instruction ;
le personnel (moniteurs, mécaniciens) (3) détaché en renfort du GCFAG ;
le nombre de stagiaires pilotes prévus pour chaque cycle.
Le commandant du GCFAG met en place les moyens aériens nécessaires prélevés soit sur les appareils de maintenance soit sur les appareils des sections si la maintenance nationale s'avère insuffisante (potentiel par aéronef : 60 h). Le camion PC, avec lots de rechanges du GIS, est également mis en place à l'occasion de chaque cycle.
Le commandant de la région ou autre autorité du lieu où se déroule la période d'instruction prête les concours qui lui sont demandés : hébergement du personnel, stationnement des matériels, ravitaillement en carburant, transports du personnel…
La liste des pilotes désignés pour suivre chacune des périodes d'instruction est établie et diffusée par les soins du commandant du GCFAG un mois avant le début de chaque cycle.
4.2.1.2 Déroulement des cycles d'instruction.
Le personnel d'encadrement, les pilotes stagiaires, ainsi que les moyens matériels doivent être en place au plus tard la veille du jour fixé pour le début de chaque cycle.
Pour faire face aux impondérables divers dans la programmation des vols (incidents mécaniques, météorologie défavorable, etc.), le commandant du GCFAG est autorisé à prolonger la durée de chaque cycle dans la limite de quarante-huit heures. Il en rend compte sans délai par message à la DGGN, SRH, SDRF, bureaux de la formation, moyens opérationnels et exécution du budget, ainsi qu'aux commandants des régions ou autre autorité du lieu d'organisation du cycle et d'appartenance des stagiaires.
Le commandant du GCFAG adresse à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, dans les vingt jours qui suivent la clôture de la période d'instruction un compte rendu sur le déroulement du cycle.
Ce compte rendu comporte une appréciation succincte sur chacun des pilotes ayant suivi le cycle d'instruction.
4.2.2 Instruction des mécaniciens de bord treuillistes.
4.2.2.1 Organisation des stages d'instruction.
Les stages d'instruction (qualification sur aéronefs ou autres matériels spécifiques, perfectionnement…) sont organisés au Blanc par le commandant du GCFAG qui est habilité à cet effet à prendre tous les contacts jugés utiles.
Une note annuelle, diffusée par le commandant du GCFAG fixe :
les dates des stages d'instruction ;
le personnel éventuellement détaché en renfort du GCFAG ;
le nombre de stagiaires mécaniciens prévus pour chaque session.
Le commandant du centre administratif de la gendarmerie nationale prête les concours qui lui sont demandés : hébergement, alimentation et transport du personnel.
La liste des mécaniciens désignés pour suivre chacune des périodes d'instruction est établie et diffusée par les soins du commandant du GCFAG un mois avant le début de chaque stage.
4.2.2.2 Déroulement des stages d'instruction.
Le personnel d'encadrement, les mécaniciens stagiaires ainsi que les moyens matériels doivent être en place au plus tard la veille du jour fixé pour le début de chaque stage.
4.2.3 Dispositions administratives.
Les frais d'hébergement sont à la charge du personnel déplacé qui a droit :
cycle d'instruction des pilotes : aux indemnités de déplacement temporaire dans les conditions réglementaires (imputation chapitre 34.06, article 10, hors budget de fonctionnement) ;
stages d'instruction des mécaniciens : aux indemnités de stage (imputation chapitre 34.06, article 10, hors budget de fonctionnement).
5 Formation au commandement.
La détention d'un CT 1 permet au gendarme spécialiste de postuler pour l'avancement au grade de maréchal des logis-chef.
En complément de sa qualification technique, le gradé des formations aériennes reçoit une formation au commandement destinée à le préparer à ses nouvelles responsabilités au sein des unités en élargissant le champ de ses connaissances professionnelles et en le faisant réfléchir à la nature de sa mission.
Cette formation, dispensée au cours d'un stage national de qualification au commandement (SNQC), est sanctionnée par l'attribution du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie, spécialité aéronautique, 1re partie (DQSG/S/aéronautique, 1re partie) qui permet d'accéder au grade d'adjudant et d'assurer certaines fonctions d'encadrement et d'instruction.
5.1 Stage national de qualification au commandement, spécialité aéronautique.
5.1.1 Conditions d'admission.
Tout candidat au SNQC de la spécialité aéronautique doit satisfaire aux conditions suivantes :
appartenir à la spécialité « aéronautique » ;
être inscrit au tableau d'avancement pour le grade de maréchal des logis-chef.
5.1.2 Déroulement de l'instruction.
Les sous-officiers qui réunissent les conditions indiquées ci-dessus effectuent le SNQC, en principe l'année de leur promotion (4) et dans l'ordre d'inscription au tableau.
L'instruction se déroule en deux phases distinctes :
un stage « tronc commun » de deux semaines, identique à celui suivi par le personnel du cadre général (5), placé sous la responsabilité du commandant des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN) ;
un module spécifique « aéronautique » de sept jours, organisé à Villacoublay par le commandant du groupement central des formations aériennes de la gendarmerie (GCFAG) et dont le programme figure en annexe III-1.
Les deux stages sont indépendants ; l'ordre dans lequel ils se déroulent est indifférent. Le commandant du GCFAG fait connaître à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, pour le 1er juillet, les dates qu'il a retenues pour le module spécifique « aéronautique ».
5.1.3 Expression des besoins.
Le commandant du GCFAG fait connaître directement à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, avant le 1er décembre de chaque année, les estimations de besoins en places pour le stage tronc commun.
Les besoins définitifs sont confirmés dans les meilleurs délais. La répartition des stagiaires dans les différentes sessions est du ressort de la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation. Toutes modifications ultérieures dues à la gestion du personnel s'effectuent directement entre les régions ou autres formations (6) et le CEGN.
Les modalités pratiques relatives à l'organisation de ces stages, à la désignation et à la convocation des stagiaires sont arrêtées par la DGGN (tronc commun) et le GCFAG (module spécifique).
5.1.4 Sanction du stage.
En cas de réussite, la formation suivie est sanctionnée par une attestation dont le modèle est donné en annexe III-3.
Une fiche d'appréciation est délivrée :
par le commandant des écoles à l'issue du tronc commun (7) ;
par le commandant du GCFAG à l'issue du module spécifique « aéronautique » selon le modèle donné en annexe III-4.
5.1.5 Dispositions diverses.
Les stagiaires ont droit à l'indemnité de stage sous budget de fonctionnement des régions de gendarmerie de rattachement.
Le commandant du GCFAG adresse au CEGN pour le module tronc commun, un mois avant le début du stage, un état faisant connaître les nom, prénom et affectation des stagiaires.
5.2 Diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie, spécialité aéronautique, 1 re partie (DQSG/S/aéronautique, 1 re partie).
Le DQSG/S/aéronautique, 1re partie est attribué par la direction générale de la gendarmerie nationale, sur proposition du commandant du GCFAG, aux maréchaux des logis-chefs de la spécialité ayant réussi au SNQC (tronc commun et module spécifique) (8).
La date d'attribution du diplôme est :
celle de la promotion au grade de maréchal des logis-chef pour les candidats dont la promotion est postérieure à la participation au SNQC ;
celle de la fin du dernier module du SNQC pour les candidats promus antérieurement.
Par analogie avec le cadre général, les principes d'attribution ci-après seront adoptés :
1. Le candidat a de bonnes appréciations aux deux stages :
Il se voit attribuer sans condition le DQSG/S/aéronautique, 1re partie.
2. Un des deux directeurs de stage émet dans la rubrique « Observations complémentaires » de la fiche d'appréciation un avis réservé sur les aptitudes du candidat.
Le sous-officier peut, après avis de la commission d'avancement, se voir attribuer le DQSG/S/aéronautique, 1re partie, ou faire l'objet d'un report d'attribution dont la durée ne peut excéder une année.
3. Les deux directeurs de stages émettent dans la rubrique « Observations complémentaires » de la fiche d'appréciation un avis réservé sur les aptitudes du candidat.
Le sous-officier ne présente pas dans l'immédiat les aptitudes requises pour se voir attribuer le DQSG/S/aéronautique, 1re partie, et doit faire la preuve de ses capacités à exercer des responsabilités pendant au moins deux années. En cas de nouvel avis défavorable de la commission d'avancement, à l'issue de cette période, il ne pourra prétendre devenir adjudant que dans le cadre des promotions de fin de carrière.
Les ajournements et les échecs doivent être notifiés individuellement aux intéressés.
APPENDICE 1. Programme du module spécifique aéronautique.
Contenu
(1 semaine).
Contenu
But. Le module spécifique « aéronautique » a pour objet de préparer le sous-officier à assumer les responsabilités qui incombent à un commandant de détachement aérien de la gendarmerie et à un chef de piste.
1
Technique d'expression orale et écrite.
2
Le grade instructeur.
21
Le suivi des jeunes gendarmes spécialistes.
22
L'instruction collective.
3
La sécurité des vols.
4
Commandement et orientation du service.
41
Relations avec les autorités hiérarchiques.
42
Relations avec les unités territoriales.
43
Relations au sein de l'unité.
44
Conception du service.
45
Emploi des moyens.
5
Administration d'une section et d'un détachement aériens de la gendarmerie.
51
Gestion du personnel de la spécialité.
52
Suivi des matériels et des crédits.
APPENDICE 2.
Figure 2. Certificat de qualification aéronautique.
APPENDICE 3.
Figure 3. Attestation de stage national de qualification au commandement, module aéronautique.
APPENDICE 4.
Figure 4. Fiche d'appréciation.
ANNEXE IV. Formation technique supérieure.
1 Certificat technique du second degré, option pilote.
11 Définition du diplôme.
Le CT 2 permet :
d'assurer des fonctions d'adjoint au commandant de section ou de commandant d'un détachement aérien ;
de conduire la formation et l'instruction du personnel.
12 Conditions d'obtention du diplôme.
Le CT 2 pilote est obtenu soit à l'issue de l'examen subi au GCFAG dans les conditions définies dans le présent titre, soit après le stage de moniteur pilote suivi à l'EAALAT de Dax.
13 Désignation des candidats.
131 Conditions exigées.
Le CT 2, option pilote, est ouvert aux sous-officiers réunissant les conditions suivantes :
être volontaire ;
être titulaire du CT 1 pilote ;
être gendarme ou maréchal des logis-chef ;
au 1er janvier de l'année d'examen :
être affecté dans une unité aérienne depuis au moins trois ans (2) ;
avoir effectué au moins six cents heures de vol comme pilote commandant de bord (PCB) ;
avoir obtenu une moyenne de notes de contrôle technique au cours des trois dernières années égale ou supérieure à 13 sur 20.
132 Dossiers de candidature.
Les dossiers de candidature sont transmis par la voie hiérarchique à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, pour le 1er octobre de chaque année.
Ils comprennent :
une demande établie sur l'imprimé N° 314/18 comportant un avis ferme du commandant de section sur la manière de servir, l'aptitude au commandement et le rendement dans les fonctions du moment ;
une fiche de renseignements du modèle donné en annexe IV, appendice 1.
133 Sélection des candidats.
Les candidats retenus pour subir les épreuves de l'examen sont désignés par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, qui recueille au préalable l'avis du commandant du GCFAG.
14 Préparation des candidats.
La préparation des candidats repose essentiellement sur un travail personnel notamment pour la partie théorique, et sur l'entraînement en unité et à l'occasion des cycles de perfectionnement annuels organisés par le GCFAG pour la partie pratique.
15 Programme et nature des épreuves de l'examen.
Le programme des épreuves fait l'objet de l'annexe IV, appendice 2.
L'examen comporte :
des épreuves théoriques (3) écrites et orales ;
des épreuves pratiques,
dont la nature et les coefficients sont précisés en annexe IV, appendice 3.
Chaque épreuve est notée de 0 à 20 et affectée d'un cœfficient ; toute note inférieure à 6 sur 20 aux épreuves théoriques et à 10 sur 20 aux épreuves pratiques en vol est éliminatoire.
16 Modalités d'organisation des examens.
161 Dates et lieu des épreuves.
Les dates de l'examen sont fixées chaque année par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, sur proposition du commandant du GCFAG.
Les épreuves se déroulent en principe à Villa-coublay.
162 Commission d'examen.
Président : commandant du groupement central des formations aériennes.
Membres : désignés par la DGGN sur proposition du président, ils comprennent :
un officier pilote, vice-président ;
deux officiers et un major, moniteurs pilotes ;
un officier ou un major, mécanicien.
163 Note d'aptitude générale.
Le président de la commission reçoit les candidats individuellement.
Il attribue à chacun une note d'aptitude.
Celle-ci tient compte :
de l'impression produite par le candidat au cours de l'entretien ;
des qualités dont a fait preuve l'intéressé tout au long de la préparation ;
du dossier de candidature transmis par les échelons hiérarchiques.
164 Résultats.
Les résultats obtenus par les candidats sont consignés sur un état du modèle donné en annexe IV, appendice 4.
17 Attribution du CT 2, option pilote.
Le CT 2, option pilote, est délivré par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de formation, sur proposition du président de la commission d'examen, aux candidats ayant obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 10 sur 20 sans note éliminatoire. Un diplôme, dont le modèle figure en annexe IV, appendice 15, leur est délivré.
18 Dispositions administratives.
Le personnel de la gendarmerie déplacé à l'occasion de l'examen (examinateurs et candidats) a droit aux indemnités de déplacement temporaire dans les conditions réglementaires (imputation chap. 34.06, art. 10, hors budget de fonctionnement).
2 Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
21 Définition du diplôme.
Le certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens permet à ceux qui en sont détenteurs :
d'assumer des fonctions de responsabilités dans une formation aérienne de la gendarmerie ou en atelier (chef de piste ou chef d'équipe) ;
de conduire la formation et l'instruction du personnel mécanicien de son unité d'affectation.
Les candidats à ce certificat sont soumis à des épreuves de sélection pour être admis à suivre un stage préparatoire, puis subissent un examen théorique et pratique.
22 Conditions d'obtention du certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs.
Le CT 2 de technicien supérieur de la maintenance des matériels aériens, option cellules et moteurs, est attribué à l'issue d'un stage et d'un examen organisés au GCFAG.
23 Désignation des candidats.
231 Conditions exigées.
Le certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens est ouvert aux sous-officiers réunissant les conditions suivantes :
être volontaire ;
être titulaire du certificat de technicien de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens (4) ;
être gendarme ou maréchal des logis-chef ;
au 1er janvier de l'année de l'examen, être affecté dans une unité aérienne depuis au moins trois ans (5) ;
avoir obtenu une moyenne de notes de contrôle technique au cours des trois dernières années égale ou supérieure à 13 sur 20 ;
avoir satisfait aux épreuves de sélection préalables au stage.
232 Dossiers de candidatures.
Les dossiers de candidatures sont transmis par la voie hiérarchique à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, pour le 1er octobre de chaque année.
Les dossiers comprennent :
une demande formulée sur l'imprimé N° 314/18 comportant un avis ferme du commandant de section sur la manière habituelle de servir, l'aptitude au commandement et le rendement dans les fonctions du moment ;
une fiche de renseignements du modèle donné en annexe IV, appendice 5.
233 Sélection des candidats.
Les candidats retenus pour subir les épreuves de sélection sont désignés par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, après avis du commandant du GCFAG.
2331 Commission de sélection.
Président : commandant du GCFAG.
Vice-président : commandant du groupe de soutien technique (GST).
Membres : un officier mécanicien ou un major du groupe de soutien technique. Un major ou un adjudant-chef, chef de piste d'une formation aérienne de la gendarmerie, désigné par le commandant du GCFAG.
2332 Épreuves de sélection.
Le programme des épreuves, les coefficients attribués, le temps imparti pour chaque épreuve et la liste des documents à connaître par les candidats, font l'objet de l'annexe IV, appendice 6.
Pour chaque postulant, est rédigée une feuille individuelle de notes selon le modèle fixé en annexe IV, appendice 7.
2333 Admission au stage.
L'admission au stage préparatoire est prononcée par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, sur proposition du commandant du GCFAG pour les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire.
24 Préparation des candidats.
Les candidats retenus à l'issue des épreuves de sélection suivent, au groupe de soutien technique au Blanc, un stage de préparation de quinze semaines dont le programme fait l'objet de l'annexe IV, appendice 8.
Au cours du stage, les sous-officiers subissent des tests de contrôle. La liste des épreuves auxquelles ils sont soumis ainsi que les coefficients qui y sont affectés font l'objet de l'annexe IV, appendice 9.
Les notes obtenues sont prises en considération pour le calcul de la moyenne générale de l'examen (cf. ANNEXE IV, APPENDICE 10).
Dans le cas où un stagiaire se révélerait être d'un niveau insuffisant, son élimination pourrait être proposée à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, par le commandant du GCFAG.
À l'issue du stage de préparation, une feuille d'appréciation est établie pour chacun des candidats et transmise aux commandants d'unité. Un exemplaire de ce document est présenté au jury de l'examen.
25 Programme et nature des épreuves de l'examen.
Le programme des épreuves fait l'objet de l'annexe IV, appendice 11.
L'examen comporte :
des épreuves théoriques écrites et orales ;
des épreuves pratiques,
dont la nature et les coefficients sont précisés en annexe IV, appendices 12 et 12 bis.
Chaque épreuve est notée de 0 à 20 et affectée d'un cœfficient ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire.
26 Modalités d'organisation des examens.
261 Dates et lieux.
Les dates sont fixées chaque année par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation sur proposition du commandant du GCFAG qui les communique au commandant de l'ESAM de Bourges.
Les épreuves se déroulent au GST au Blanc à l'issue du stage préparatoire.
262 Commission d'examen.
Président : commandant du GCFAG.
Vice-président : commandant du GST.
Membres :
un officier mécanicien, cellules et moteurs, de l'ESAM de Bourges ;
des officiers et des gradés de gendarmerie désignés par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation sur proposition du président, soit : un officier et deux sous-officiers, mécaniciens cellules et moteurs.
263 Note d'aptitude générale.
Le président de la commission reçoit les candidats individuellement.
Il attribue à chacun une note d'aptitude.
Celle-ci tient compte :
de l'impression produite par le candidat au cours de l'entretien ;
des qualités dont a fait preuve l'intéressé tout au long de la préparation ;
du dossier de candidature transmis par les échelons hiérarchiques.
264 Résultats.
Les résultats obtenus par les candidats sont consignés sur un état dont le modèle est donné en annexe IV, appendice 13.
27 Attribution du certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Le certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens est décerné par le commandant de l'ESAM de Bourges, sur proposition du président de la commission d'examen, aux candidats ayant obtenu une moyenne générale et une moyenne aux épreuves pratiques supérieures ou égales à 10 sur 20 et sans note éliminatoire.
28 Dispositions administratives.
Les sous-officiers de gendarmerie admis à suivre les stages de préparation au Blanc peuvent prétendre aux indemnités de stage à imputer au chapitre 34.06, article 10, hors budget de fonctionnement.
Le personnel déplacé à l'occasion des examens (examinateurs de la gendarmerie ou de l'ESAM de Bourges et candidats) a droit aux indemnités de déplacement temporaire dans les conditions réglementaires, imputation chapitre 34.06, article 10, hors budget de fonctionnement.
Les membres du jury pourront également prétendre aux indemnités prévues par l' instruction 100 /DEF/DCCAT/ABF/RD/S du 30 septembre 1996 (BOC, 1997, p. 1827).
3 Certificat de technicien supérieur de la maintenance avionique des matériels aériens.
31 Certificat de technicien supérieur de maintenance avionique des matériels aériens.
Le certificat de technicien supérieur de la maintenance de l'avionique des matériels aériens permet à ceux qui en sont titulaires :
d'assurer sur le plan technique des fonctions de responsabilités dans une formation aérienne ou un atelier ;
de conduire, dans leur domaine technique, la formation et l'instruction du personnel appartenant à la spécialité.
32 Conditions d'obtention du diplôme.
Le certificat de technicien supérieur de la maintenance de l'avionique des matériels aériens est obtenu à l'issue des cours dispensés à l'ESAM de Bourges.
33 Désignation des candidats.
331 Conditions exigées.
Être volontaire.
Être titulaire du certificat de technicien de la spécialité.
Être gendarme ou maréchal des logis-chef.
Au 1er janvier de l'année du stage, être affecté dans une formation aérienne depuis trois ans (6).
Avoir obtenu une moyenne de notes de contrôle technique au cours des trois dernières années égale ou supérieure à 13 sur 20 ;
Avoir satisfait aux épreuves de l'unité de valeur (UV) no 1 (cours par correspondance).
332 Établissement et transmission des dossiers de candidatures.
Les dossiers sont transmis par la voie hiérarchique à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, qui recueille au préalable l'avis du commandant du GCFAG, aux dates fixées par la circulaire annuelle relative à l'organisation des cours et stages.
Les dossiers comprennent :
une demande formulée sur l'imprimé N° 314/18 comportant un avis ferme du commandant de section sur la manière habituelle de servir, l'aptitude au commandement et le rendement dans les fonctions du moment ;
une fiche de renseignements du modèle donné en annexe IV, appendice 14.
333 Sélection des candidats.
Les listes des candidats retenus pour effectuer les stages sont diffusées par la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, après avis du commandant du GCFAG.
34 Préparation des candidats.
Répartie en trois UV, la formation est divisée en deux phases :
une préparation par correspondance, réalisée par l'ESAM de Bourges (phase de six mois) et sanctionnée par un examen d'admission et l'attribution de l'UV 1 ;
un stage de vingt semaines organisé à l'ESAM de Bourges pour l'obtention de l'UV 2 et de l'UV 3 (voir fiche no 20-360/2 du catalogue des cours et stages).
35 Programme et nature des épreuves.
Les programmes des cours et examens préparatoires sont définis par l'ESAM de Bourges.
36 Attribution du certificat de technicien supérieur de la maintenance de l'avionique des matériels aériens.
Le certificat de technicien supérieur de la maintenance de l'avionique des matériels aériens est attribué par le commandant de l'ESAM de Bourges aux candidats ayant obtenu une moyenne au moins égale à 10 sur 20, à chacune des unités de valeur.
37 Dispositions administratives.
Les sous-officiers admis à suivre les cours du certificat de technicien supérieur de la maintenance de l'avionique des matériels aériens peuvent prétendre aux indemnités de stage à imputer au chapitre 34.06, article 10, hors budget de fonctionnement.
4 Stage de technicien supérieur des matériels aériens qualifié mécanicien contrôleur d'appareils à voilure tournante.
41 Stage de technicien supérieur des matériels aériens contrôleur d'appareils à voilure tournante.
Le stage de contrôleur d'appareils à voilure tournante permet à ceux qui en sont titulaires :
d'être les conseillers techniques de la hiérarchie ;
d'assurer le contrôle en vol des aéronefs, de contrôler les règles de maintenance aéronautique et les règles de sécurité, la documentation technique des aéronefs et les actes de maintenance ;
d'élaborer une gamme de contrôle ;
de conduire dans le domaine technique, la formation et l'instruction du personnel appartenant à la spécialité.
42 Conditions d'obtention du diplôme.
Le stage de contrôleur des appareils à voilure tournante est obtenu à l'issue des cours dispensés à l'ESAM de Bourges pendant dix-huit semaines et à l'atelier industriel de l'aéronautique de Clermont-Ferrand pendant trois semaines.
43 Désignation des stagiaires.
431 Conditions exigées.
Être volontaire.
Être titulaire soit du certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens, soit du certificat de technicien supérieur de la maintenance avionique des matériels aériens.
Posséder deux années d'expérience récentes de chef d'équipe ou de chef de piste.
432 Établissement et transmission des dossiers de candidatures.
Les dossiers sont transmis par la voie hiérarchique à la DGGN, SRH, SDRF, bureau de la formation, qui recueille au préalable l'avis du commandant du GCFAG, aux dates fixées par la circulaire annuelle relative à l'organisation des cours et stages.
Les dossiers comprennent :
une demande formulée sur l'imprimé N° 314/18 comportant un avis ferme du commandant de section sur la manière habituelle de servir, l'aptitude au commandement et le rendement dans les fonctions du moment ;
une fiche de renseignements du modèle donné en annexe IV, appendice 14.
433 Programme et nature des épreuves.
Les programmes des cours et des examens préparatoires sont définis par l'ESAM de Bourges.
44 Attribution du diplôme de qualification de mécanicien contrôleur d'appareils à voilure tournante.
Le diplôme est délivré par l'ESAM de Bourges à l'issue de l'épreuve de synthèse de fin de stage au personnel ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20.
45 Dispositions administratives.
Les sous-officiers admis à suivre le stage de qualification de mécanicien contrôleur d'appareils à voilure tournante peuvent prétendre aux indemnités de stage à imputer au chapitre 34.06, article 10, hors budget de fonctionnement.
APPENDICE 1. Fiche de renseignements
concernant un candidat au CT 2.
Option pilote.
(Remplacé : 4e mod du 18/08/2005.)
Région de gendarmerie de
NOM et prénoms :
Grade :
Date de naissance :
Date de titularisation dans la gendarmerie :
Date de nomination au grade actuel :
Brevet ou certificat technique du 1er degré de la spécialité aéronautique :
Obtenu le
Extension à l'option :
Obtenue le à
Nombre d'heures de vol à la date du dépôt de la demande :
avions : h
hélicoptères : h
Nombre d'années d'exercice de la spécialité :
en gendarmerie :
au total :
Note d'aptitude générale (moyenne générale des notes des contrôles techniques des trois dernières années) :
À , le
Le (grade et nom)
commandant la section aérienne de
Certifié exact.
Le (grade et nom)
commandant la région de
APPENDICE 2. Certificat technique du second degré (CT 2), option pilote.
Programme des épreuves.
Épreuves théoriques techniques.
1 ÉPREUVES éCRITES.
11 Connaissances générales.
Organisation générale des formations aériennes gendarmerie (FAG).
Possibilités offertes par les différents matériels pour exécuter les missions de la gendarmerie.
Les terrains pour hélicoptères : dimensions, dégagement, balisage…
Organisation et attributions des éléments de soutien : piste, groupe de soutien, atelier industriel air.
Conditions d'emploi des hélicoptères :
au bénéfice de la gendarmerie ;
au bénéfice d'autorités ou d'organismes extérieurs.
Rôle et responsabilité de commandant de bord.
12 Sécurité des vols.
Réglementation générale en matière de sécurité des vols : attributions et rôle des différents échelons, documentation des unités…
Réglementation en cas d'accident ou d'incident d'aéronef : rôles du commandant de bord et du commandant de section.
Survie en montagne, mer, forêt, désert.
Procédures et manœuvres de secours.
Procédure AIR-MISS.
Procédures radio et sécurité, d'urgence, de détresse.
13 Législation et réglementation aériennes.
Les organismes de la circulation aérienne : but, rôle, missions.
Publications et documentation : service information aéronautique, documents de base et mises à jour, manuels d'information en route.
Division de l'espace aérien.
Conditions et régimes de vol.
Règles générales de l'air :
code de l'air, priorités, survol d'agglomération… ;
règles applicables en régime VFR ;
signaux : détresse, optique, air à signaux, interception ;
la nuit : feux, définition.
Circulation opérationnelle des aéronefs gendarmerie (vols particuliers).
14 Navigation et radionavigation.
Méthodes et procédés de navigation.
Cartographie.
Triangle de vitesses.
Effet de recherche du vent.
Préparation et exécution d'un voyage aérien.
Cas particuliers : basse altitude, nuit.
Procédure lorsque le pilote s'est égaré.
Problèmes particuliers de la navigation estimée : rayon d'action, point milieu, point de non retour, déroutement…
Altimétrie : calages, erreurs et corrections.
Les aides radioélectriques :
utilisation pratique des aides radioélectriques pendant un voyage aérien ;
gonio VHF ;
balises et radio compas ;
homing HF ;
VOR, ILS, Markers, RMI, DME, transporteur, radar, GCA, alticodeur, GPS.
15 Aérodynamique et mécanique du vol.
Généralités sur les rotors : caractéristiques fonctionnement aérodynamique, la résultante aérodynamique générale.
Couples de renversement et d'entraînement, compensation de ces couples sur les hélicoptères monorotor.
Différentes formes de vol en hélicoptère, équilibre des forces, le virage, le facteur de charge.
Effets aérodynamiques : effets de sol, de translation, de flare.
Variation cyclique de pas.
Variation de vitesse relative le long de la pale d'un rotor en translation.
Les différents types de rotor, étude particulière du rotor de l'hélicoptère utilisé par le candidat.
L'autorotation.
L'étude de l'écoulement de l'air à travers un rotor, le Vortex.
Étude aérodynamique des performances des hélicoptères.
Influence du vol en altitude et en charge sur les performances des hélicoptères.
16 Pilotage théorique.
Procédure de mise en œuvre du matériel :
inspection prévol ;
mise en route groupe moto-propulseur ;
arrêt moteur ;
inspection après vol.
Paramètres principaux du vol.
Devis du poids, centrage.
Effets des commandes : primaires et secondaires.
Stationnaires.
Décollages.
Transitions.
Changements de cas de vol.
Approches.
Réserves de puissance.
Prise de terrain en U (PTU).
Autorotation.
Limitations d'emploi.
2 Épreuves orales.
21 Météorologie.
Généralités sur l'atmosphère : température, pression, humidité.
Les mouvements verticaux de l'atmosphère : stabilité et instabilité.
La circulation générale.
Masses de l'air, fronts et occlusions.
Nuages et système nuageux.
Phénomènes météorologiques et dangers aéronautiques à faible échelle.
Cartes météorologiques et protection de l'aéronautique.
Les vents et les phénomènes géographiques.
Les phénomènes altérant la visibilité.
22 Connaissance des matériels.
2.2.1 Aéronefs.
Éléments constitutifs : groupe turbo moteur (GTM), rotor, boîte de transmission principale (BTP), cellule, train.
Commandes de vol.
Circuit carburant.
2.2.2 Instruments de bord.
Principe, description et utilisation.
Notions sur le principe et le fonctionnement des instruments gyroscopiques.
2.2.3 Équipements.
Treuil, flottabilité de secours, sling, sonorisation, skis, civières, phare de recherche, enregistreur de paramètres.
Conditions et limites d'utilisation.
2.2.4 Matériels radio (HF, VHF, BLU,…).
Mise en œuvre, exploitation.
Compatibilité entre réseaux.
2.2.5 Équipements de navigation et radionavigation.
R/C, VOR, HOMING, GPS.
2.2.6 Divers.
Lots de survie.
23 Surveillance et entretien des matériels.
Niveaux de réparation et d'entretien.
Approvisionnements et maintenances.
Documentation 1re et 2e parties.
Les visites périodiques.
Les vibrations.
Les pannes simples (dépannage en campagne).
Les réserves de vol.
Carburants et ingrédients : nature, contrôle mise à bord, filtrage, stockage…
24 Gestions des opérations.
L'activité aérienne.
Les vols particuliers.
Les vols en conditions sévères.
Les vols d'entraînement et de contrôle technique.
Les EVS et les missions de sauvetage.
Les missions de PJ et de MO.
L'observation.
25 Documentation et pièces diverses.
Formes 10 et 11, registre-journal, carnets de vol, extraits du registre-journal, attestations de services aériens, compte rendu de mission, CRA, option 27.
TM 7, messages d'activité et d'indisponibilité, contrôle médical.
Principes de la comptabilité carburants : bons modèle 19, bons E 3, …
APPENDICE 3.
Figure 5. Certificat technique du second degré (CT 2), option pilote.
APPENDICE 4.
Figure 6. Certificat technique du second degré (CT 2), option pilote.
APPENDICE 5. Fiche de renseignements
concernant un candidat au certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Région de gendarmerie de
NOM et prénoms :
Grade :
Date de naissance :
Date de titularisation dans la gendarmerie :
Date de nomination au grade actuel :
Brevet ou certificat technique du 1er degré de la spécialité aéronautique :
Obtenu le à
Extension à l'option :
Obtenue le
Nombre d'années d'exercice de la spécialité :
en gendarmerie :
au total :
Note d'aptitude générale (moyenne générale des notes des contrôles techniques des trois dernières années) :
À , le
Le (grade et nom)
commandant la section aérienne de
Certifié exact.
Le (grade et nom)
commandant la région de
APPENDICE 6. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
(Modifié : 2e mod.).
Figure 7. Programme des épreuves de sélection.
APPENDICE 7. Certificat de technicien supérieur de la maintenance. Cellules et moteurs des matériels aériens.
Figure 8. Feuille individuelle de notes obtenues aux épreuves de sélection.
APPENDICE 8. Certificat de technicien supérieur de la maintenance. Cellules et moteurs des matériels aériens.
Figure 9. Programme des cours dispensés pendant le stage préparatoire.
Figure 10.
Figure 11.
Figure 12.
Figure 13.
APPENDICE 9. Stage préparatoire à l'examen du certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Table 1. Nature des tests de contrôle et répartition des cœfficients.
Matières. | Cœfficient par chapitre. | Cœfficient par épreuve. | Durée. |
---|---|---|---|
Unité de valeur no 2 | 61 |
|
|
Mathématiques |
| 8 | 2 heures |
Aérodynamique, mécanique de vol |
| 16 | 3 heures |
Thermodynamique |
| 16 | 3 heures |
Équipement, électricité |
| 9 | 3 heures |
Électronique, radio |
| 5 | 3 heures |
Matériaux, corrosion | 7 | 7 | 2 heures |
Unité de valeur no 3 | 68 |
|
|
Connaissance des hélicoptères en service dans la gendarmerie Cellules. Moteurs. |
| 68 | 23 heures |
Unité de valeur no 4 | 51 |
|
|
Gestion des matériels et comptabilité des carburants et ingrédients |
| 10 | 2 heures |
Documentations techniques |
| 13 | 3 heures |
Commandement et organisation d'une piste |
| 26 | 4 heures |
Matériels de sécurité et de sauvetage |
| 2 | 2 heures |
Total | 180 | 180 | 50 heures |
APPENDICE 10. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
État des notes obtenues par le candidat au stage de préparation.
NOM, prénom, grade :
Affectation :
Matières. | Note. | Coefficient. | Total. |
---|---|---|---|
Unité de valeur no 2. |
|
|
|
Mathématiques. |
| 8 |
|
Aérodynamique, mécanique de vol |
| 16 |
|
Thermodynamique |
| 16 |
|
Équipement, électricité |
| 9 |
|
Électronique, radio |
| 5 |
|
Matériaux, corrosion |
| 7 |
|
Unité de valeur no 3. |
|
|
|
Connaissance des hélicoptères en service dans la gendarmerie |
| 68 |
|
Cellules. |
|
|
|
Moteurs. |
|
|
|
Unité de valeur no 4. |
|
|
|
Gestion des matériels et comptabilité des carburants et ingrédients |
| 10 |
|
Documentations techniques |
| 13 |
|
Commandement et organisation d'une piste |
| 26 |
|
Matériels de sécurité et de sauvetage |
| 2 |
|
Total |
| 180 |
|
APPENDICE 11. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens. Programme des épreuves de l'examen.
11 Documentation.
Rédaction et utilisation des formules 11 et du rapport technique spécial (RTS).
12 Logistique.
Gestion des matériels.
Comptabilité des carburants et ingrédients.
13 Commandement et organisation d'une piste.
Organisation d'une piste.
Méthode de travail.
Utilisation de la documentation.
Écrits techniques.
14 Aérodynamique. Mécanique de vol.
L'air et les écoulements.
Éléments d'aérodynamique.
Les profils.
La polaire.
Portance et traînée de la pale.
Portance générale du rotor.
Dissymétrie de portance.
Couple de réaction.
Fonctionnement aérodynamique du rotor.
Le vol de l'hélicoptère.
15 Thermodynamique.
Échelles de température et différentes formes d'énergie.
Différentes transformations.
Théorie de fonctionnement d'une turbine à gaz.
La régulation.
Différents circuits.
16 Connaissance des aéronefs en service dans la gendarmerie.
Cellules.
Structure générale.
Ensembles mécaniques.
Circuit carburant.
Circuit hydraulique.
Rotors.
Entretien.
Moteurs.
Description technologique.
Circuit de lubrification.
Circuit carburant.
Régulation.
Moyens de contrôle.
Entretien.
17 Équipement. Électricité.
Réseau de bord.
Instruments de contrôle du vol et du moteur.
APPENDICE 12. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Table 2. Nature des épreuves de l'examen.
Matières. | Cœfficient par chapitre. | Cœfficient par épreuve. | Durée. |
---|---|---|---|
1. Épreuves écrites techniques | 80 |
|
|
Rédaction des formules 11 et RTS |
| 35 | 3 heures |
Gestion des matériels, comptabilité des carburants et ingrédients |
| 25 | 3 heures |
Commandement, organisation d'une piste |
| 20 | 3 heures |
2. Épreuves orales techniques | 150 |
|
|
Connaissance des hélicoptères en service dans la gendarmerie : |
|
|
|
— cellules, aérodynamiques et mécanique du vol |
| 55 | 1 heure |
— moteurs et thermodynamique |
| 60 | 1 heure |
Exploitation d'une fiche de contrôle au sol et en vol |
| 35 | 1 heure |
APTITUDE GÉNÉRALE | 50 | 50 |
|
Total | 280 | 280 | 12 heures |
APPENDICE 12 bis. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
État des notes obtenues par le candidat aux épreuves de l'examen.
NOM, prénom, grade :
Affectation :
Matières. | Cœfficient par chapitre. | Cœfficient par épreuve. | Durée. |
---|---|---|---|
1. Épreuves écrites techniques. |
|
|
|
Rédaction des formules 11 et RTS |
| 35 |
|
Gestion des matériels, comptabilité des carburants et ingrédients |
| 25 |
|
Commandement, organisation d'une piste |
| 20 |
|
2. Épreuves orales techniques. |
|
|
|
Connaissance des hélicoptères en service dans la gendarmerie : |
|
|
|
— cellules, aérodynamiques et mécanique du vol |
| 55 |
|
— moteurs et thermodynamique |
| 60 |
|
Exploitation d'une fiche de contrôle au sol et en vol |
| 35 |
|
APTITUDE GÉNÉRALE |
| 50 |
|
Total |
| 280 |
|
APPENDICE 13. Certificat de technicien supérieur de la maintenance cellules et moteurs des matériels aériens.
Figure 14. État des notes du candidat.
APPENDICE 14. Fiche de renseignements
concernant un candidat au certificat de technicien supérieur de la maintenance avionique des matériels aériens.
(Remplacé : 4e mod du 18/08/2005.)
Région de gendarmerie de
NOM et prénoms :
Grade :
Date de naissance :
Date de titularisation dans la gendarmerie :
Date de nomination au grade actuel :
Brevet ou certificat technique du 1er degré de la spécialité aéronautique :
Obtenu le
Extension à l'option :
Obtenue le à
Nombre d'années d'exercice de la spécialité :
en gendarmerie :
au total :
Note d'aptitude générale (moyenne générale des notes des contrôles techniques des trois dernières années) :
À , le
Le (grade et nom)
commandant la section aérienne de
Certifié exact.
Le (grade et nom)
commandant la région de
APPENDICE 15.
Figure 15. Certificat technique relatif au CT 2, option pilote.
ANNEXE V. Formations particulières.
1 Stage de formation à la survie en montagne.
11
Ce stage a pour but d'initier les équipages d'hélicoptère aux techniques de « survie » en haute altitude et notamment en milieu enneigé.
D'une durée d'une semaine, cette action de formation se déroule au centre national d'instruction de ski et d'alpinisme de la gendarmerie (CNISAG) à Chamonix.
12 Programme.
121 Technique.
Ski alpin.
Ski de randonnée.
Déplacement en raquettes.
122 Pratique.
Déplacements et stationnement en haute altitude.
Construction d'igloos, bivouac, abris de fortune.
Présentation du lot de survie hélico et mise en œuvre.
123 Théorique.
Stationnement et déplacement.
Matériel et habillement.
Secourisme.
Pathologies liées à l'altitude, au rayonnement solaire et à la chaleur.
Les agressions du froid.
124 Divers.
Vérification des matériels.
13 Sanction du stage.
Une attestation de stage est délivrée au personnel ayant suivi cette formation par le commandant du CNISAG suivant le modèle joint en annexe V, appendice 1.
2 Stage de formation à la survie et au sauvetage en mer.
D'une durée de deux jours, cette formation à la survie et au sauvetage en mer est destinée aux équipages exerçant des missions en milieu maritime. Elle se déroule au centre d'entraînement à la survie et au sauvetage de l'aéronautique navale de la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic.
Programme.
Test aptitude : 15 mètres de natation + apnée de 30 secondes à 5 mètres de profondeur.
Instruction théorique :
équipements individuels et collectifs de survie ;
mise en œuvre des équipements ;
survie en mer.
Instruction en bassin :
natation avec équipements ;
apnées ;
mise en œuvre de gilets et canots ;
évacuation de cabines immergées ;
exercice de position de survie.
Instruction à la mer :
natation sur 400 mètres avec équipements ;
hélitreuillage ;
survie individuelle et collective ;
mise en œuvre de fusées et fumigènes.
3 Stage de formation à l'hélipontage.
Le personnel en instance de mutation hors métropole est convoqué pour suivre une formation à l'hélipontage sur bâtiments de surface de la marine nationale à l'escadrille 22 S de la base aéronavale à Lanvéoc-Poulmic.
Programme.
Instruction au sol :
missions de la marine auxquelles peuvent participer les hélicoptères ;
mise en œuvre des hélicoptères sur les bâtiments porteurs d'hélicoptères.
Instruction en vol :
piste ;
treuillage ;
HELCOR ;
VERTREP ;
accrochage.
APPENDICE 1.
Figure 16. Attestation de stage de survie en montagne.
ANNEXE VI. Programme des stages de recyclageet des tests de contrôle de qualification.
1 Stage de recyclage.
La durée des stages peut varier de deux à cinq jours selon l'expérience, le niveau de qualification acquis antérieurement, la durée de l'interruption et la spécialité.
11 Pilotes (3 à 5 jours).
111 Instruction théorique.
Connaissance de l'aéronef : 2 heures.
Pilotage : 2 heures.
Réglementation : 2 heures.
Navigation : 2 heures.
112 Instruction en vol (5 à 10).
Pilotage de base : 1 à 2 heures.
Perfectionnement : 1 à 3 heures.
Navigation : 1 à 2 heures.
Procédures d'urgence : 1 à 2 heures.
Treuillage : 1 heure.
12 Mécaniciens de bord (2 jours).
121 Instruction théorique.
Procédure de treuillage : 1 heure.
Navigation : 2 heures.
122 Instruction en vol.
Treuillage : 2 heures.
Navigation : 2 heures.
2 Test de contrôle du niveau de qualification.
Programme équivalent à celui des tests annuels normalement subis par le personnel navigant en activité.
21 Pilotes.
Tests théoriques.
Connaissance de l'aéronef.
Météorologie.
Navigation.
Réglementation.
Pilotage.
Tests en vol.
Pilotage de base et perfectionnement de jour et de nuit.
Procédures d'urgence.
Navigation.
Treuillage.
22 Mécaniciens de bord.
Tests théoriques.
Navigation.
Procédures de treuillage.
Tests en vol.
Navigation.
Observation.
Treuillage.