> Télécharger au format PDF
Archivé DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L’ARMÉE DE L’AIR : sous-direction « emploi, formation » ; bureau « activités, formation » ; division « examens, sélections et concours »

INSTRUCTION N° 23511/DEF/DRH-AA/SDEF/BAF/DESC relative aux sélections du personnel non officier de l'armée de l'air.

Abrogé le 30 octobre 2018 par : INSTRUCTION N° 23511/ARM/DRH-AA/SDEF/BAF/DESC relative aux sélections du personnel militaire du rang engagé de l'armée de l'air. Du 13 juin 2016
NOR D E F L 1 6 5 1 6 6 5 J

Préambule.

Des sélections jalonnent le parcours des sous-officiers et des militaires du rang engagés (MDRE) de l'armée de l'air. Elles ont pour objectif de réguler la progression professionnelle des militaires, en cohérence avec les besoins de l'institution. La réussite aux sélections peut ouvrir l'accès à des niveaux de qualifications supérieurs. Elle valorise les compétences acquises, permet une évolution dans les emplois tenus.

Conduites avec la plus grande rigueur, elles portent sur les connaissances et les compétences dans les domaines militaire et professionnel. Elles peuvent comporter des épreuves théoriques (sous forme écrite ou orale), des épreuves pratiques (sous forme de « mise en situation » et/ou d'épreuves sportives) et la prise en compte du résultat du contrôle de la condition physique des militaires (CCPM).

La présente instruction définit les dispositions relatives aux candidatures, à l'organisation et au déroulement des épreuves et à l'admission des candidats pour la sélection de niveau 1 (SN1), la sélection n° 2 (S2) et l'accession des militaires du rang et des militaires musiciens de l'air au certificat élémentaire.

Elle est complétée par des circulaires annuelles de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air/sous-direction « emploi formation »/bureau « activités formations »/division « examens sélections et concours » (DRH-AA/SDEF/BAF/DESC) qui fixent les conditions, les spécialisations ouvertes, le rôle des différents intervenants, le déroulement et le calendrier des épreuves.

1. DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET COMMUNES AUX SÉLECTIONS.

1.1. Confidentialité et respect du secret.

Toutes les personnes engagées dans le processus des sélections sont tenues au secret des informations dont elles ont connaissance.

Tous les envois de documents relatifs aux questionnaires, performances et notes se font sous pli scellé portant la mention « confidentiel examen » ou par clé cryptée ACID au(x) destinataire(s) exclusif(s) désigné(s) par la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC.

1.2. Modalités relatives aux candidatures.

1.2.1. Inscription.

L'inscription est un acte volontaire. Le candidat s'inscrit et compose dans la spécialisation ou la sous spécialisation correspondant au domaine d'emploi rattaché qu'il détient au moment de l'inscription.

Les directives relatives aux militaires réorientés, changeant de spécialisation ou appartenant à une spécialisation en extinction sont définies dans la circulaire annuelle.

Les services administration du personnel (SAP) des groupements de soutien des bases de défense (GSBdD) sont responsables du recueil des candidatures et de la vérification de l'ensemble des conditions à remplir par le candidat. Toutes les candidatures sont enregistrées dans le système d'information des ressources humaines (SIRH) ORCHESTRA. Une copie de cette fiche est transmise au candidat à titre de dépôt de candidature.

Le militaire administré par la direction des ressources humaines de l'armée de l'air/bureau « gestion administrative »/département « administration du personnel en position spéciale » (DRH-AA/BGA/DAPPS) à Tours, le groupement de soutien des personnels isolés (GSPI) à Saint-Germain-en-Laye ou affecté sur un site non équipé du SIRH exprime sa candidature en adressant une demande (conformément au modèle donné en annexe I.) à son service d'administration par voie électronique, à défaut par voie postale.

Ces services d'administration sont responsables du recueil des candidatures et de la vérification de l'ensemble des conditions à remplir par le candidat. Toutes les candidatures sont enregistrées dans le SIRH. Une copie de cette fiche est transmise au candidat à titre de dépôt de candidature, par voie électronique, à défaut par voie postale.

Le militaire qui, à la date des épreuves pratiques ou théoriques, se trouve en opérations extérieures (OPEX) ou en mission courte durée (MCD), est autorisé à concourir en fonction du territoire de stationnement et des possibilités d'ouverture d'un centre d'examen par la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC.

Le militaire qui, à la date des épreuves pratiques ou théoriques, se trouve en congé de maladie, en congé pour maternité, en congé du blessé ou dans une position autre que l'activité, n'est pas autorisé à concourir.

1.2.2. Prérequis.

Compte tenu de la nature des missions confiées aux personnels de certaines spécialisations, il peut être exigé des candidats aux sélections l'obtention de prérequis pour faire acte de candidature.

Les prérequis sont définis par la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC en relation avec le référent emploi et le responsable de filière de la spécialisation concernée. Ils font l'objet de réajustements réguliers détaillés dans les circulaires annuelles.


1.2.3. Autorisation à concourir.

Le dépôt de candidature ne vaut pas autorisation à concourir. Le candidat ne remplissant pas les conditions générales et particulières mentionnées dans la présente instruction n'est pas autorisé à s'inscrire et à réaliser les épreuves des sélections.

Après vérification des conditions de candidature, la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC établit la liste des candidats autorisés à concourir pour la SN1 et la S2. Les candidats à l'accession au certificat élémentaire font, de plus, l'objet d'une étude sur dossier (absence de sanctions, avis hiérarchiques, trois dernières notations annuelles).

Le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air arrête la liste des militaires autorisés à concourir.

1.2.4. Désistement.

Tout désistement est définitif pour l'année considérée et doit être formalisé dans le SIRH ORCHESTRA.

Un exemplaire du récépissé de désistement, signé par le responsable ayant recueilli la candidature et par le candidat, est archivé dans ses pièces administratives. Une copie est adressée à la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC.

1.3. Aptitude.

1.3.1. Aptitude médicale.

Tout candidat déclaré inapte médical temporaire qui ne recouvre pas son aptitude avant le terme de la période réservée à ces épreuves est éliminé pour la session en cours.

Un candidat inapte médical définitif à l'une des épreuves (tir, sport, etc.) n'est pas autorisé à concourir.

Une candidate en situation d'inaptitude temporaire liée à l'état de grossesse survenue après avoir réalisé les épreuves du CCPM, peut être autorisée à concourir aux épreuves professionnelles, théoriques et/ou pratiques, sur avis médical. Dans tous les cas, la candidate devra fournir le jour des épreuves un certificat médical d'un médecin du service de santé des armées datant de moins d'un mois et attestant de son aptitude à réaliser celles-ci.

Une candidate en situation d'inaptitude temporaire liée à l'état de grossesse et n'ayant pas encore effectué ses épreuves CCPM, ne sera pas autorisée à concourir pour session en cours.

La formation administrative en informe la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC par courriel.

1.3.2. Aptitude au tir.

Tout candidat doit être en possession du certificat d'aptitude au tir 2 (CATI 2) du fusil d'assaut manufacture d'armes de Saint-Étienne (FAMAS) [sauf pour certains spécialistes 341X des commandos parachutiste de l'air (CPA) dotés du HK 416], en cours de validité, pour réaliser l'épreuve de tir.

2. ORGANISATION DES ÉPREUVES.

Les dispositions relatives à l'organisation matérielle des épreuves sont définies dans l'instruction de troisième référence.

3. ÉPREUVES MILITAIRES PRATIQUES.

3.1. Contrôle de la condition physique des militaires et tir.

Le résultat des épreuves annuelles du CCPM est pris en compte selon les modalités définies en  annexe II.

L'épreuve militaire pratique de la SN1 et de la S2 est l'épreuve de tir. Le barème de cette épreuve est défini à l'annexe II.

Cette épreuve n'est présentée qu'une seule fois par tout candidat au titre de la session en cours. Aucune séance supplémentaire en vue d'améliorer les performances ou d'annuler une élimination n'est autorisée.

Le président de la commission de surveillance relève les notes obtenues ainsi que les éliminations éventuelles et fait émarger le candidat avant son départ du lieu de l'épreuve.

Le candidat qui obtient une note éliminatoire n'est pas autorisé à participer aux épreuves restantes. Il est éliminé pour la session en cours.

Le récapitulatif des résultats (notes, abandons, absences, éliminations, refus de réalisation de l'épreuve) est transmis dans les conditions définies par la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC.

4. ÉPREUVES ÉCRITES DES SÉLECTIONS.

4.1. Généralités.

Les dispositions relatives aux épreuves écrites des sélections sont définies dans l'instruction de troisième référence.

4.2. Jury de correction.

Le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air désigne les membres du jury de correction des épreuves écrites. Le jury comprend :

  • un officier supérieur ou agent civil de catégorie équivalente, président ;

  • des officiers, sous-officiers brevetés supérieurs ou agents civils de catégorie équivalente, présidents de sous-commissions ;

  • des correcteurs désignés en fonction des spécialisations et du nombre de candidats, en règle générale, d'un grade supérieur à celui des candidats.

4.3. Anonymat et correction.

Avant d'être remises au président du jury de correction et réparties entre les correcteurs, les copies sont rendues anonymes par la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC.

Les copies sont corrigées dans des conditions qui garantissent l'anonymat des candidats et selon le principe de la double correction.

La correction est effectuée en tenant compte des directives données par le président du jury et de celles contenues dans le guide de correction. Il est destiné à faciliter le travail des correcteurs tout en assurant une standardisation et une plus grande rigueur de correction.

Les cartes tests sont corrigées par lecteur optique.

4.4. Résultats - Classement - Commission de sélection - Admission.

4.4.1. Transmission des résultats.

Au terme des corrections des épreuves écrites, le président du jury transmet les notes à la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC.

4.4.2. Classement des candidats.

La DRH-AA/SDEF/BAF/DESC établit une liste de classement par spécialisation et par ordre de mérite dont toute mention liée au candidat est masquée (liste anonyme).

4.4.3. Commission de sélection.

Le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air désigne les membres de la commission de sélection. La commission comprend :

  • des membres à voix délibérative :

    • le sous-directeur « emploi formation » de la DRH-AA ou son représentant, président ;

    • un collège des représentants des fonctions « politique » et « gestion » de la DRH-AA ainsi que des représentants des commandements organiques comprenant :

      • un officier supérieur ou un personnel civil de catégorie équivalente, vice-président ;

      • trois officiers ;

  • des membres à voix consultative :

    • les référents emplois ou les responsables de viviers ;

    • les conseillers sous-officiers ou militaires du rang près le chef d'état-major de l'armée de l'air et le DRHAA ;

    • toute personne dont le président juge la présence utile.

4.4.4. Admission.

La commission de sélection arrête, en fonction des besoins de l'armée de l'air, par spécialisation, le nombre de points au-dessus duquel un candidat est déclaré admis.

Elle décide, le cas échéant, la fixation d'une note éliminatoire qui ne peut être supérieure à 6/20. L'obtention d'une note inférieure à cette note éliminatoire à au moins une des épreuves écrites entraine l'élimination du candidat.

La liste de classement et les propositions de la commission de sélection sont consignées dans un procès-verbal.

Après la levée de l'anonymat, le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air arrête la liste des candidats déclarés reçus au vu des propositions de la commission de sélection.

Cette liste est ensuite publiée au Bulletin officiel des armées, par spécialisation et par ordre de mérite dans la spécialisation.

5. ABROGATION.

L'instruction n° 23511/DEF/DRH-AA/DIR/ADJ du 13 mars 2015 relative aux sélections du personnel non officier de l'armée de l'air est abrogée.


Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général de division aérienne,
adjoint au directeur des ressources humaines de l'armée de l'air,

Bernard DUPLAND.

Annexes

Annexe I. FICHE DE CANDIDATURE.

Annexe II. MODALITÉS DE DÉROULEMENT DE L'ÉPREUVE DE TIR ET DES ÉPREUVES DU CONTRÔLE DE LA CONDITION PHYSIQUE DES MILITAIRES COMMUNES AUX SÉLECTIONS.

1. ÉPREUVE DE TIR.

L'arme de dotation des sous-officiers subalternes et des MDRE est le FAMAS (sauf pour certains spécialistes 341X des CPA dotés du HK 416).

L'épreuve est réalisée dans les conditions suivantes :

  • distance : 50 mètres avec cible silhouette de combat n° 2 (SC2) non réduite, non prédécoupée, sans triangle orange ;

  • position de tir : tir au poser debout, sans appui, au coup par coup, 10 cartouches ;

  • utilisation des seuls organes de visée mécaniques.

Le tir d'examen est précédé d'un tir d'essai, non noté, de 3 cartouches.

La présentation au directeur de tir du CATI 2 FAMAS ou HK416 en cours de validité est obligatoire.

Le barème de cette épreuve est défini comme suit :

IMPACTS.

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

NOTE.

00

02

04

06

08

10

12

14

16

18

20

La note 0 est éliminatoire pour la session en cours.

2. ÉPREUVES DU CONTRÔLE DE LA CONDITION PHYSIQUE DES MILITAIRES.

Le contrôle de la condition physique des militaires (CCPM) est obligatoire.

Il comprend trois aptitudes physiques :

  • endurance cardio-respiratoire ;

  • capacité musculaire générale ;

  • aisance aquatique.

Ces épreuves sont réalisées annuellement du 1er juin N -1 au 28 février N (N = année de la sélection).

La note obtenue au CCPM est extraite du SIRH ORCHESTRA et intégrée dans le calcul final.

En cas de non réalisation d'une ou de plusieurs épreuves, la note zéro (0) est attribuée. Cette note est éliminatoire.

Un niveau CCPM inférieur à deux (moins de 21 points) est éliminatoire.

Annexe III. SÉLECTION DE NIVEAU 1.

1. GÉNÉRALITÉS.

Les épreuves de la sélection de niveau 1 (SN1) font appel aux connaissances générales, militaires et professionnelles du MDRE, à ses capacités physiques ainsi qu'à l'expérience acquise depuis l'obtention du certificat d'aptitude à l'emploi de technicien (CAET). La DRH-AA attribue le certificat élémentaire de technicien (CET) le 1er jour du mois suivant la commission validant la réussite à la SN1. À l'issue d'une phase d'application en unité de trois mois, le brevet élémentaire de technicien (BET) peut être délivré. Ce brevet ouvre l'accès à l'échelle de solde n° 3 conformément à l'arrêté de première référence.

2. CONDITIONS DE CANDIDATURE.

2.1. Conditions générales.

Pour faire acte de candidature, le MDRE doit remplir les conditions suivantes :

  • être dans sa quatrième, cinquième, sixième ou septième année de services au 1er janvier de l'année des épreuves ;

  • être titulaire du CAET dans la spécialisation d'inscription ;

  • avoir au minimum une notation non conservée au cours des trois années précédant les épreuves de la sélection (notation au sens de l'article R4135-5 du code de la défense) ;

  • être apte médicalement.

2.2. Conditions particulières.

Les conditions particulières pour certaines spécialisations sont définies dans une circulaire annuelle.

2.3. Épreuves de connaissances générales et militaires communes.

Communes à tous les candidats, ces épreuves portent sur le programme du centre de préparation opérationnelle du combattant de l'armée de l'air (CPOCAA) et l'environnement de la base aérienne.

2.4. Épreuves professionnelles.

Les épreuves professionnelles peuvent être de nature théorique (écrite et orale) et pratique.

2.4.1. Épreuves professionnelles théoriques.

Les dispositions relatives à la nature des connaissances professionnelles sont définies par des textes particuliers dont le principe est rappelé dans une circulaire annuelle.

2.4.2. Épreuves professionnelles pratiques et/ou orales spécifiques.

Les dispositions relatives aux épreuves professionnelles spécifiques de certaines spécialisations sont définies en appendice III.A.

La nature, la durée et le barème de ces épreuves sont fixés par la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC en relation avec le commandement gestionnaire ou le référent emploi.

Les présidents de commission de surveillance des épreuves professionnelles pratiques et orales adressent les relevés de notes obtenues dans les conditions définies dans la circulaire annuelle.

Appendice III.A. ÉPREUVES PROFESSIONNELLES PRATIQUES ET/OU ORALES SPÉCIFIQUES AUX MILITAIRES DU RANG ENGAGÉS CANDIDATS À LA SÉLECTION DE NIVEAU 1.

1 SPÉCIALISATION 1452 « AGENT SÉCURITÉ CABINE ».

Les épreuves professionnelles de la spécialisation 1452 « agent sécurité cabine » sont précisées dans les consignes permanentes d'instruction du personnel navigant (CPIPN) et la note d'organisation établie annuellement par le commandement des forces aériennes (CFA). Ces documents précisent notamment :

  • les prérequis à détenir par les candidats ;

  • la nature et le barème de l'épreuve du contrôle annuel en vol ;

  • les règles des notes éliminatoires.

2 SPÉCIALISATION 2620 « ÉQUIPIER POMPIER DE L'ARMÉE DE L'AIR ».

2.1 Épreuves physiques.

2.1.1 Parcours pompier professionnel.

Le parcours pompier professionnel est destiné à vérifier la valeur physique des candidats. Il est organisé par les escadrons de sécurité incendie et sauvetage (ESIS). Ce parcours doit être effectué avant toute autre épreuve.

2.1.1.1 Tenue.

Le candidat est revêtu de la tenue de service pompier complète : tenue « KERMEL », brodequins, sur-pantalon et sur-veste textile, gants d'intervention, cagoule ignifugée et casque F1.

2.1.1.2 Avant le parcours.

Le parcours est précédé d'une phase de préparation pendant laquelle le candidat applique la méthode « RAPACE » liée au port de l'appareil respiratoire isolant (ARI), conformément au guide national de référence (GNR).

2.1.1.3 Pendant le parcours.

Le candidat, sans distinction d'âge et de sexe, doit effectuer le parcours et franchir la totalité des 10 étapes dans un délai de 8 minutes au maximum. Les 10 étapes consistent à mettre en œuvre et transporter des matériels et une supposée victime matérialisée par un mannequin d'un poids de 70 kilogrammes environ.

Les chronomètres sont déclenchés dès le départ du candidat et arrêtés dès qu'il a franchi la ligne d'arrivée. L'interruption volontaire du parcours par un candidat ainsi que le dépassement du temps maximum autorisé entraînent l'élimination pour la session en cours.

2.1.1.4 Modalités d'exécution des dix étapes.

Tout au long de l'épreuve, chaque candidat est accompagné durant l'effort. Un escortant (pompier de l'armée de l'air) s'assure, par un contrôle visuel régulier et des questions simples, de l'état de vigilance du candidat.

Pendant l'exécution du parcours, le candidat doit respecter des mesures de sécurité notamment lors des montées et descentes de l'échelle et lors du déplacement du mannequin (supposée victime). L'escortant apporte une attention toute particulière à ces exercices. En cas de non-respect des mesures de sécurité, l'escortant interrompt le candidat et le déclare en situation d'échec.

2.1.1.5 Descriptif des étapes.

ÉTAPE N° 1.

Le candidat transporte d'une main un tuyau d'incendie roulé, d'une longueur de 30 mètres et d'un diamètre de 70 millimètres, sur une distance de 2 fois 15 mètres. À mi-parcours (15 mètres) le candidat change de main.

ÉTAPE N° 2.

Lorsque le tuyau est déposé au sol, le candidat poursuit l'épreuve en portant une échelle de 3,5 mètres sur une distance de 15 mètres puis il la dresse contre un mur.

ÉTAPE N° 3.

Lorsque l'échelle est dressée, le candidat traîne un tuyau d'incendie déroulé, d'une longueur de 30 mètres et d'un diamètre de 45 millimètres, rempli d'eau, sur une distance de 30 mètres. Le tuyau peut être raccordé à la pompe d'un véhicule ou à une prise d'eau telle qu'une bouche ou un poteau incendie (BI ou PI).

ÉTAPE N° 4.

Après avoir traîné le tuyau, le candidat monte et descend trois fois de suite une échelle développée à 7 mètres sur les dix premiers échelons.

ÉTAPE N° 5.

Le candidat tire, à l'aide d'une commande, un tuyau roulé d'une longueur de 30 mètres et d'un diamètre de 100 millimètres, sur une distance de 25 mètres.

ÉTAPE N° 6.

Le candidat déplace de 30 centimètres, à l'aide d'une masse de 4,5 kilogrammes, un pneu de 100 kilogrammes posé à plat sur une table ou une plate-forme située à 1 mètre de hauteur.

ÉTAPE N° 7.

Après avoir reposé la masse, le candidat déplace un mannequin allongé au sol, d'un poids de 70 kilogrammes environ, sur une distance de 30 mètres. La technique à utiliser est celle prévue dans le GNR de secourisme en vigueur : saisie par les poignets, le secouriste se plaçant derrière la victime.

ÉTAPE N° 8.

Le candidat monte et descend une fois d'une échelle développée à 7 mètres sur dix échelons.

ÉTAPE N° 9.

Le candidat porte l'échelle de 3,5 mètres utilisée à l'ÉTAPE N° 2 pour la ramener à son emplacement initial (distance 15 mètres).

ÉTAPE N° 10.

Le candidat porte une masse de 36 kilogrammes environ sur une distance de 30 mètres.

La réalisation du parcours pompier professionnel est validée par l'attribution de la mention « réussite » ou « échec ». Les candidats déclarés en « échec » ne sont pas autorisés à poursuivre les épreuves de la sélection et sont éliminés pour la session en cours.

2.1.2 Tractions.

Les tractions s'exécutent en tenue de sport, à la barre fixe selon la séquence ci-dessous :

  • se suspendre à la barre fixe, les mains en pronation ;

  • les jambes doivent rester dans le prolongement du corps et les pieds croisés ;

  • effectuer la traction et amener le menton au-dessus de la barre ;

  • la descente s'effectue jusqu'à la position bras tendus ;

  • renouveler la séquence dans les mêmes conditions.

2.1.3 Abdominaux.

Le temps maximal de réalisation de cette épreuve est fixé à 1 minute et 30 secondes. Les abdominaux s'exécutent en tenue de sport.

Position de départ : couché sur le dos, les chevilles immobilisées et pieds au sol, les jambes sont fléchies avec les mains croisées sur le torse au contact de la face avant des épaules.

Décomposition de la séquence :

  • le candidat garde les mains en contact avec les épaules, remonte le buste et s'arrête lorsque les bras collés au torse viennent au contact avec les cuisses ;

  • il redescend le buste pour toucher le sol avec le dos sans que les épaules ne viennent au contact du sol ;

  • renouveler la séquence dans les mêmes conditions.

2.1.4 Barème des tractions et des abdominaux.

NOTE.

TRACTIONS.

ABDOMINAUX : 1'30''.

MASCULIN.

FEMININ.

MASCULIN.

FEMININ.

20

14

11

80

50

19

13

10

77

48

18

12

09

74

46

17

11

08

71

44

16

10

07

68

42

15

09

06

65

40

14

08

05

62

38

13

07

04

59

36

12

06

03

56

34

11

05

02

53

32

10

04

01

50

30

09

-

-

47

28

08

03

-

44

26

07

-

-

41

24

06

-

-

38

22

05

02

-

35

20

04

-

-

32

18

03

01

-

29

16

02

-

-

26

14

01

-

-

23

12

00 éliminatoire.

00

00

< 23

< 12

3 SPÉCIALISATION 3205 « OPÉRATEUR DE PRÉVENTION DU PÉRIL ANIMALIER ».

La nature, la date, la durée et le barème de l'épreuve pratique font l'objet d'une note d'organisation annuelle établie par la brigade aérienne du contrôle de l'espace (BACE).

4 SPÉCIALISATION 341X « FUSILIER COMMANDO DE L'AIR ».

Un guide à l'attention des présidents des commissions de surveillance, rédigé par la brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention (BAFSI), est mis en ligne sur le site intradef de la DRH-AA.

4.1 Épreuves pratiques.

Les épreuves pratiques comprennent les tractions, les abdominaux dont les barèmes sont définis au point 2.1.4. supra, la course de 8 000 mètres, un tir au fusil d'assaut.

Une note de 0 sur 20 à l'une de ces épreuves est éliminatoire pour la session en cours.


4.1.1 Tractions et abdominaux.

Les tractions et les abdominaux sont réalisés dans les mêmes conditions que celles définies aux points 2.1.2. et 2.1.3. supra.

4.1.2 Le 8 000 mètres.

Cette épreuve chronométrée s'effectue en tenue de combat avec brodequins réglementaires et le FAMAS sans chargeur, ni baïonnette. Elle se déroule sur un circuit balisé, de préférence plat ou présentant un faible dénivelé. L'arme est portée à bras franc ou en mains libres (à l'aide de la bretelle) par le candidat et non transportée dans un sac ou tout autre artifice.

4.1.3 Barème du 8 000 mètres.

NOTE.

8000 MÈTRES.

MASCULIN.

FEMININ.

20

35'

40'

19

38'

43'

18

41'

46'

17

44'

49'

16

47'

52'

15

50'

55'

14

52'

57'

13

54'

59'

12

56'

1 h 01'

11

58'

1 h 03'

10

1 h 00'

1 h 05'

09

1 h 01'

1 h 06'

08

1 h 02'

1 h 07'

07

1 h 03'

1 h 08'

06

1 h 04'

1 h 09'

05

1 h 05'

1 h 10'

04

1 h 06'

1 h 11'

03

1 h 07'

1 h 12'

02

1 h 08'

1 h 13'

01

1 h 09'

1 h 14'

00 éliminatoire.

> 1 h 09'

> 1 h 14'

4.1.4 Le tir au fusil d'assaut.

Le tir au fusil d'assaut est réalisé dans les conditions suivantes :

  • avec l'arme de dotation (FAMAS sauf pour certains spécialistes 341X des CPA dotés du HK 416) ;

  • utilisation des seuls organes de visée mécaniques ;

  • 5 cibles SC2 réduites de dimensions 30 centimètres x 20 centimètres à traiter. Les 5 silhouettes sont disposées sur le même support de cibles ;

  • distance 50 mètres, 10 cartouches au coup par coup ;

  • position : tireur couché appui bras francs (sans bipied ni support) ;

  • le tireur est équipé du gilet tactique réglementaire ;

  • barème de notation : 2 points par impact ;

  •  2 impacts maximum comptabilisés par SC2 réduite.

Le tir d'examen est précédé d'un tir d'essai, non noté, de 3 cartouches.

La présentation au directeur de tir du CATI 2 du fusil d'assaut en cours de validité est obligatoire.

Afin de garantir l'équité entre les candidats, cette épreuve de tir doit être réalisée avec l'arme de dotation que le tireur aura préalablement réglée.

Toutefois, attendu qu'il peut arriver que l'arme utilisée par le candidat ne soit pas disponible au moment de l'examen de tir (problème technique, révision planifiée, etc.) ou que le tireur dérègle son arme lors du transport vers le stand de tir, un tir de réglage peut alors être réalisé, uniquement sur demande du tireur auprès du directeur de tir avant le tir spécifique d'examen. La demande de réglage de l'arme doit rester exceptionnelle. Pour ce faire, elle ne peut être émise qu'à l'issue du tir d'essai dans le cas où aucun impact n'est relevé dans les cibles.

Dans ce cas, le réglage est effectué par le tireur avec 6 cartouches, selon les modalités suivantes :

  • distance 25 mètres ;

  • cible de réglage adaptée au fusil d'assaut concerné (FAMAS ou HK 416) ;

  • un premier tir de 3 cartouches à partir duquel le tireur définit le point moyen pour en déduire les paramètres de réglage des organes de visée mécaniques ;

  • un deuxième tir de 3 cartouches pour confirmer le bon réglage de l'arme ou, si nécessaire, affiner les paramètres de réglage.

5 SPÉCIALISATION 3519 « AGENT DU BÂTIMENT ET INFRASTRUCTURE OPÉRATIONNELLE » ET 3539 « AGENT ÉLECTROTECHNICIEN OPÉRATIONNEL DES INFRASTRUCTURES AÉRONAUTIQUES ».

Pour chaque session, les dispositions qui suivent sont complétées par une note d'organisation établie par le CFA. Ce document annuel précise notamment la date, la durée des épreuves et les barèmes.


La partie professionnelle comporte les deux épreuves suivantes :

 

SPÉCIALISATION 3519

SPÉCIALISATION 3539

ÉPREUVE 1.

Une épreuve pratique portant sur le domaine de compétence validé par le CAET ou sur le domaine correspondant à l'emploi exercé par le candidat au quotidien au sein de l'unité.

Aménagement intérieur et décoration (menuiserie, serrurerie).

Gros œuvre et finition (maçonnerie, peinture).

Installation sanitaire et thermique (plomberie, chauffage).

Haute tension.

Basse tension.

Froid.

ÉPREUVE 2.

Une épreuve orale imposée, portant sur la compétence complémentaire du domaine d'emploi décrit par la monographie d'activité.

La grille de notation est établie lors de la conception des épreuves. Une note de 0 sur 20 à l'une des deux épreuves est éliminatoire pour la session en cours.

6 SPÉCIALISATION 3600 « AGENT BUREAUTIQUE » - COMPÉTENCE « SECRÉTARIAT ».

La nature, la date, la durée et le barème de l'épreuve professionnelle pratique sont fixés par une circulaire annuelle de la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC en relation avec le référent emploi.

Appendice III.B. CALCUL DU TOTAL DES POINTS OBTENUS À LA SÉLECTION DE NIVEAU 1.

Le total examen est égal à : Total « A » + Total « B » + Total « C ».

1 TOTAL « A ».

Le total « A » est noté sur 160 points. Les épreuves de tir et le questionnaire à choix multiples (QCM) sont notés sur 20, le résultat CCPM sur 60.

Total « A » = Tir (coefficient 1) +  (coefficient 4) + QCM (coefficient 3).

2 TOTAL « B ».

Le total « B » est noté sur 240 points. Toutes les épreuves sont notées sur 20.

2.1 Spécialisations 2XXX (sauf 2620) - 3200 - 3424 - 3600 « Comptabilité » - 3800 - 5730 - 8000.

Total « B » = QCM (coefficient 4) + questions à courte réponse (QCR) (coefficient 8).

2.2 Spécialisation 1452.

Total « B » = QCM (coefficient 4) + QCR (coefficient 4) + Contrôle annuel en vol (coefficient 4).

2.3 Spécialisation 2620.

Total « B » = QCM (coefficient 2) + QCR (coefficient 3) + Tractions (coefficient 3,5) + Abdominaux (coefficient 3,5).

2.4 Spécialisations 3205.

Total « B » = QCM (coefficient 4) + QCR (coefficient 4) + Épreuve pratique (coefficient 4).

2.5 Spécialisations 341X.

Total « B » = Tir (coefficient 6) + 8 000 m (coefficient 2) + Tractions (coefficient 2) + Abdominaux (coefficient 2).

2.6 Spécialisations 3519 - 3539.

Total « B » = QCM (coefficient 3) + Épreuve pratique (coefficient 6) + Épreuve orale (coefficient 3).

2.7 Spécialisation 3600 « secrétariat ».

Total « B » = QCM (coefficient 5) + QCR (coefficient 5) + Épreuve pratique (coefficient 2).

3 TOTAL « C ».

Le total « C » correspond à la moyenne entre les résultats annuels chiffrés (RAC) des notations N -1 (1), N -2 et N -3. Cette moyenne est affectée du coefficient 10.


3.1 Cas général.

Total « C » =

3.2 Notation N -3 manquante ou conservée.

Total « C » =

3.3 Notation N -2 manquante ou conservée.

Total « C » =

3.4 Notation N -1 manquante ou conservée.

Total « C » =

3.5 Notations N -2 et N -3 manquantes ou conservées.

Total « C » = RAC N -1 x 10

3.6 Notations N -1 et N -3 manquantes ou conservées.

Total « C » = RAC N -2 x 10

3.7 Notations N -1 et N -2 manquantes ou conservées.

Total « C » = RAC N -3 x 10

Annexe IV. SÉLECTION NUMÉRO 2.

1. GÉNÉRALITÉS.

Les épreuves de la sélection n° 2 (S2) font appel aux connaissances générales, militaires et professionnelles du sous-officier, à ses capacités physiques ainsi qu'à l'expérience acquise depuis l'obtention du brevet élémentaire (BE). Elles permettent de s'assurer que le candidat possède les acquis nécessaires pour suivre l'instruction dispensée pendant les formations qui lui permettront d'occuper ensuite des emplois de responsabilité supérieure.

2. CONDITIONS DE CANDIDATURE.

2.1. Conditions générales.

Pour faire acte de candidature, les sous-officiers doivent remplir les conditions suivantes :

  • totaliser plus de cinq ans et moins de dix ans de services au 1er janvier de l'année N (N étant l'année de la sélection). Pour les sous-officiers issus de la passerelle jeune, totaliser plus de deux ans et moins de sept ans de certificat élémentaire (CE) au 1er janvier de l'année N ;

  • avoir été nommé sergent au plus tard le 1er janvier de l'année N -1 ;

  • être titulaire, au 1er janvier de l'année N, du BE de sa spécialisation ;

  • avoir au minimum une notation non conservée en qualité de sous-officier au cours des trois années précédant les épreuves de la sélection (notation au sens de l'article R4135-5 du code de la défense) ;

  • être apte médicalement.

2.2. Conditions particulières.

Les conditions particulières pour certaines spécialisations sont définies dans une circulaire annuelle.

2.3. Épreuves professionnelles.

Les dispositions relatives à la nature des connaissances professionnelles sont définies par des textes particuliers dont le principe est rappelé dans une circulaire annuelle.

2.3.1. Épreuves professionnelles pratiques spécifiques.

L'organisation des épreuves professionnelles pratiques relève des attributions du référent emploi ou du commandement particulier désigné à cet effet.

Les dispositions relatives au parcours pompier professionnel, définies au point 2.1.1. de l'annexe III., sont applicables aux sous-officiers 2620 « pompiers de l'armée de l'air ».

Les dispositions relatives aux épreuves professionnelles pratiques applicables aux sous-officiers 341X « fusilier commando de l'air » sont définies en appendice IV.A.

Appendice IV.A. ÉPREUVES PROFESSIONNELLES PRATIQUES ET/OU ORALES SPÉCIFIQUES AUX SOUS-OFFICIERS CANDIDATS À LA SÉLECTION NUMÉRO 2.

1 SPÉCIALISATION 2620 « POMPIER DE L'ARMÉE DE L'AIR ».

Le parcours pompier professionnel est destiné à vérifier la valeur physique des candidats. Il est organisé par les escadrons de sécurité incendie et sauvetage (ESIS). Ce parcours se déroule dans les conditions définies au point 2.2.1. de l'appendice III.A. de le présente instruction.

2 SPÉCIALISATION 341X « FUSILIER COMMANDO DE L'AIR ».

2.1 Épreuves pratiques.

Un guide à l'attention des présidents des commissions de surveillance, rédigé par la BAFSI, est mis en ligne sur le site intradef de la DRH-AA.

Ces épreuves pratiques comprennent une épreuve de puissance et de résistance et un tir au PA. Une note égale à zéro à l'une des épreuves est éliminatoire.

2.1.1 Épreuve de puissance et de résistance.

Cette épreuve se déroule sur un parcours ponctué d'exercices physiques réalisés en tenue de sport. Entre chacun des exercices physiques et du dernier stand jusqu'à l'arrivée, le candidat devra parcourir une distance de 100 mètres. Le candidat aura donc parcouru 400 mètres à l'issue de l'épreuve. Ce parcours peut être réalisé sur une boucle ou sur une ligne droite de 400 mètres, ou sur une longueur de 100 mètres effectuée 4 fois :

  • ligne de départ : flexions des membres inférieurs (personnel masculin : 30 - personnel féminin : 20) :

    • position de départ : debout, pieds écartés de 30 cm, bras parallèles et horizontaux ;

    • fléchir les genoux jusqu'à amener les cuisses à l'horizontale, les talons restant au sol, se relever ;

    • exécution cadencée régulièrement ;

  • 100 mètres :

    • tractions à la barre fixe (personnel masculin : 4 - personnel féminin : 1) :

      • personnel masculin : mains en pronation, amener le menton au-dessus de la barre puis descendre jusqu'à la position bras tendus. Tractions exécutées à volonté sans limite de temps ;

      • personnel féminin : mains en pronation, montée (aide autorisée) et maintien de la barre pendant 15 secondes ;

  • 100 mètres :

    • abdominaux (personnel masculin : 40 - personnel féminin : 30) :

      • couché sur le dos, jambes fléchies, mains au contact de la face avant des épaules, chevilles immobilisées, se redresser et amener le haut du torse au contact des genoux ;

      • redescendre, le dos touche le sol, les épaules ne viennent pas au contact du sol ;

      • exécution cadencée régulièrement ;

  • 100 mètres :

    • flexions-extensions des membres supérieurs (personnel masculin : 15 - personnel féminin : 8) :

      • en appui facial tendu, fléchir les membres supérieurs jusqu'à toucher le sol avec la poitrine, revenir à la position en appui, membres complètement tendus ;

      • exécution cadencée régulièrement ;

  • 100 mètres :

    • ligne d'arrivée.

Le barème de l'épreuve est défini ci-dessous :

NOTE.

TEMPS.

Masculin.

Féminin.

20

2'43 et moins

2'44 et moins

19

2'44

2'48

18

2'48

2'52

17

2'52

2'56

16

2'56

3'00

15

3'00

3'04

14

3'04

3'08

13

3'08

3'12

12

3'12

3'16

11

3'16

3'20

10

3'20

3'24

09

3'24

3'28

08

3'28

3'32

07

3'32

3'36

06

3'36

3'40

05

3'40

3'44

04

3'44

3'48

03

3'48

3'52

02

3'52

3'56

01

3'56

4'01

00 éliminatoire.

3'57 et plus

4'02 et plus

2.1.2 Épreuve de tir au pistolet automatique.

L'épreuve de tir se déroule dans les conditions suivantes :

  • avec l'arme de dotation : le PA MAS G1S sauf pour certains spécialistes 341X des CPA dotés du GLOCK (17 ou 19) ;

  • utilisation des seuls organes de visée mécaniques ;

  • deux cibles silhouette de combat n° 1 (SC1) par tireur ;

  • la zone de tir demandée s'étend de la ligne d'épaules à la ligne de la ceinture pelvienne.

Matérialisation de la zone demandée (ZD) :

Traits horizontaux au marqueur rouge :

  • épaisseur  de chaque trait : environ 2 centimètres ;

  • la ZD est délimitée :

    • verticalement : entre les traits rouges, ces derniers non compris. La position des traits rouges peut fluctuer légèrement d'une cible à l'autre. Il est toutefois impératif que la distance entre les deux traits soit de 30 centimètres. Un gabarit pourra être employé pour un même centre d'examen ;

    • horizontalement : par les limites de la silhouette. Largeur = le marquage des limites de la silhouette à gauche et à droite ;

  • distance 25 mètres ;

  • 10 cartouches.

Le tir est effectué sans limite de temps. Le candidat est revêtu de la tenue de combat, équipé du gilet tactique réglementaire (avec porte chargeurs), muni du holster de cuisse réglementaire et de protections auditives.

La présentation au directeur de tir du CATI 2 de l'arme utilisée par le tireur PA en cours de validité est obligatoire.

2.1.2.1 Déroulement de l'épreuve.

Les objectifs sont constitués de deux cibles SC1 pour chaque tireur, identifiées comme suit :

  • une cible « gauche » dénommé objectif gauche (OG) et placée sur la gauche du tireur dans l'axe de tir ;

  • une cible « droite » dénommée objectif droit (OD) et placée sur la droite du tireur dans l'axe de tir.

Le tireur tire un total de 10 cartouches réparties dans deux chargeurs (2 x 5 cartouches), au PA à 25 mètres.

L'épreuve se déroule en cinq tirs consécutifs, sans remise à l'étui, avec changements de position et de chargeurs. Ils sont exécutés à la suite sans interruption ni visualisation des résultats au pas de tir entre chaque chargeur.

2.1.2.2 Procédure d'exécution des tirs.

CONFIGURATION DE DÉPART.

Arme à l'étui non approvisionnée.

Deux chargeurs de 5 cartouches placés dans les portes chargeurs du gilet tactique.

TIR 1.

Sur ordre du directeur de tir, le tireur :

- prend les dispositions de combat ;

- se place en position de tir debout ;

- tire en simple action une cartouche dans chaque cible (OG, OD), dans l'ordre qu'il souhaite.

TIR 2.

Sur ordre du directeur de tir, le tireur :

- se place en position de tir à genou (au choix 1 ou 2 genoux à terre) ;

- tire en simple action une cartouche dans chaque cible (OG, OD), dans l'ordre qu'il souhaite.

TIR 3.

Puis, le tireur :

- se place en position de tir debout ;

- tire en simple action une cartouche dans chaque cible (OG, OD), dans l'ordre qu'il souhaite ;

- effectue un changement de chargeurs rapide au moment nécessaire.

TIR 4.

Puis, le tireur :

- se place en position de tir à genou (au choix 1 genou ou 2 genoux à terre) ;

- tire en simple action une cartouche dans chaque cible (OG, OD), dans l'ordre qu'il souhaite.

TIR 5.

Enfin, le tireur :

- se place en position de tir debout ;

- tire obligatoirement les deux dernières cartouches en simple action dans la cible gauche (OG).


2.1.2.3 Barème.

La note est déterminée par le nombre d'impacts dans les ZD, le nombre d'impacts hors zone demandée (HZD) mais en cible et le nombre d'impacts hors cible (HC).

La note de tir est déterminée en comptabilisant le nombre d'impacts dans chaque objectif (OG et OD) conformément aux règles suivantes :

  • chaque impact dans la ZD a une valeur de 4 points ;

  • chaque impact dans la cible, mais HZD, a une valeur de 1 point ;

  • les impacts HC retirent 2 points au total de points obtenus ;

  • dans la cible gauche (OG) seuls six (6) impacts sont pris en compte, soit 24 points au maximum pour cet objectif ;

  • dans la cible droite (OD) seuls quatre (4) impacts sont pris en compte, soit 16 points au maximum pour cet objectif.

Calcul de la note de l'épreuve de tir :

  • note ZDOG : (nombre d'impacts en zone demandée cible gauche x 4) ;

  • note ZDOD : (nombre d'impacts en zone demandée cible droite x 4) ;

  • note HZD : (nombre d'impacts hors zones demandées mais en cible x 1) ;

  • note HC : (nombre d'impacts hors cibles x 2).

Note finale de tir = (note ZDOG + note ZDOD + note HZD – note HC)/2.

Appendice IV.B. CALCUL DU TOTAL DES POINTS OBTENUS À LA SÉLECTION NUMÉRO 2.

1 TOTAL EXAMEN POUR LES SPÉCIALISATIONS 1700 - 2XXX - 311X - 3161 - 317X - 3251 - 3422 - 3539 - 36XX - 3800 - 8XXX.

Total examen : Total « A » + Total « B » + Total « C ».

1.1 Total « A ».

Le total « A » est noté sur 120 points. Toutes les épreuves sont notées sur 20.

Total « A » = QCM militaire (coefficient 2) + QCR militaire (coefficient 2) + Tir (coefficient 1) + CCPM (coefficient 1).

1.2 Total « B ».

Le total « B » est noté sur 240 points. Toutes les épreuves sont notées sur 20.

Total « B » = QCM professionnel (coefficient 6) + QCR professionnel (coefficient 6).

1.3 Total « C ».

Le total « C » correspond à la moyenne entre les résultats annuels chiffrés (RAC) des notations N -1 (1), N -2 et N -3. Cette moyenne est affectée du coefficient 15.

1.3.1 Cas général.

Total « C » =  

1.3.2 Notation N -3 manquante ou conservée.

Total « C » =

1.3.3 Notation N -2 manquante ou conservée.

Total « C » =

1.3.4 Notation N -1 manquante ou conservée.

Total « C » =

1.3.5 Notations N -2 et N -3 manquantes ou conservées.

Total « C » = RAC N -1 x 15


1.3.6 Notations N -1 et N -3 manquantes ou conservées.

Total « C » = RAC N -2 x 15

1.3.7 Notations N -1 et N -2 manquantes ou conservées.

Total « C » = RAC N -3 x 15

2 TOTAL EXAMEN POUR LES SPÉCIALISATIONS 3130 - 341X - 321X - 3220 - 3261 - 3550 - 3721 - 7330.

2.1 Spécialisation 3130.

Le calcul du total « A » et du total « C » sont les mêmes que ceux définis aux points 1.1. et 1.3. de cet appendice.

Le calcul du total « B », noté sur 240 points, correspond à la note sur 20 obtenue lors de l'examen de contrôle des connaissances affectée du coefficient 12.

2.2 Spécialisation 341X.

Le calcul du total « A » et du total « C » sont les mêmes que ceux définis aux points 1.1. et 1.3. de cet appendice.

Le total « B » est noté sur 240 points. Toutes les épreuves sont notées sur 20.

Total « B » = épreuve de puissance et de résistance (coefficient 6) + tir au PA (coefficient 6).

2.3 Spécialisations 321X, 3220, 3261, 3550.

Les candidats passent uniquement les épreuves de connaissances générales et militaires (tir, CCPM, QCM et QCR militaire).

La somme du total « A » et du total « C » présentés aux points 1.1. et 1.3. de cet appendice donnent leur total examen.

2.4 Spécialisation 3721.

Le calcul du total « A » et du total « C » sont les mêmes que ceux définis aux points 1.1. et 1.3. de cet appendice.

Le calcul du total « B », noté sur 240 points, correspond à la note sur 20 obtenue lors de l'examen d'admission au stage de moniteur chef au centre national des sports de la défense (CNSD) affectée du coefficient 12.

2.5 Spécialisation 7330.

Le total « A » est noté sur 80 points. Toutes les épreuves sont notées sur 20.

Total « A » = QCM militaire (coefficient 1,5) + QCR militaire (coefficient 1,5) + CCPM (coefficient 1)

Le total « B » est noté sur 280 points. Toutes les épreuves sont notées sur 20.

Total « B » = [épreuve 1 (coefficient 3) + épreuve 2 (coefficient 2) + épreuve 3 (coefficient 1)]


Nature des épreuves :

EMPLOI D'INSTRUMENTISTE.

Épreuve 1.

Exécution sur l'instrument d'un morceau imposé.

Épreuve 2.

Lecture à vue instrumentale.

Épreuve 3.

Traits d'orchestre difficiles du répertoire (instruments d'harmonie) ou sonneries réglementaires (instruments d'ordonnance).

EMPLOI DE SOUTIEN.

Épreuve 1.

Questions relatives à l'exécution des missions spécifiques de l'emploi de soutien.

Épreuve 2.

Réalisation d'un cas concret ou d'une correspondance (temps de préparation 15').

Épreuve 3.

Questions relatives au cérémonial militaire.

Le calcul du total « C » est le même que celui défini au point 1.3. de cet appendice.

Annexe V. ACCESSION DES MILITAIRES DU RANG ENGAGÉS ET DES MILITAIRES MUSICIENS DE L'AIR AU CERTIFICAT ÉLÉMENTAIRE.

1. CONDITIONS DE CANDIDATURE.

Au 1er mai de l'année de la sélection, le candidat doit :

  • se situer dans la troisième, quatrième ou cinquième année à compter de la date de prise d'effet du contrat d'engagement initial de MDRE ;

  • être titulaire du CAET ;

  • être apte médicalement.

2. ÉPREUVES.

2.1. Épreuves physiques.

Le résultat des épreuves annuelles du CCPM est pris en compte selon les modalités définies au point 2. de l'annexe II. de la présente instruction.

Les candidats postulant pour les spécialisations 2620, 341X, 3422 et 3721 doivent être détenteurs du niveau CCPM 4 minimum (au moins 41 points).

2.2. Tests d'aptitude militaire initiale cognitifs.

Ces tests d'aptitude militaire initiale cognitifs (TAMI C) comprennent six tests cognitifs destinés à évaluer une performance intellectuelle dans les domaines suivants : le raisonnement, le spatial, l'arithmétique, le verbal, l'attention et la vitesse de codage. Elle concerne tous les candidats.

Les scores des candidats sont répartis en onze classes (de 0 à 10).

Le seuil d'élimination est le STEN 0 (standard eleven 1re classe). Les candidats qui ne franchissent pas ce seuil sont éliminés et ne sont pas autorisés à poursuivre la sélection.

2.3. Épreuves spécifiques.

Les spécialisations concernées par ces épreuves sont les suivantes : 2115, 2133, 2217, 2280, 2320, 2420, 2550, 3111, 3113, 3130, 3251, 3422, 3539, 3550, 8100, 8220, 8230.

Les épreuves sont élaborées en fonction des différentes spécialisations concernées et s'effectuent sur la base de 40 QCM.

Les calculatrices de poche sont autorisées, y compris les calculatrices programmables (mais non programmées), alphanumériques ou à écran graphique, à condition que leur fonctionnement soit autonome et qu'il ne soit pas fait usage d'imprimante.

2.4. Test d'anglais écrit.

Cette épreuve, qui évalue essentiellement la compréhension écrite, se présente sous la forme d'un QCM de 150 questions.

Tous les candidats présentent ce test d'anglais mais seuls les résultats des candidats postulant aux spécialisations 31XX, 32XX, 3422 et 8230, sont pris en compte. Ces spécialisations sont également soumises à un seuil de réussite (minima) :

  • 8,70/20 pour les spécialisations 31XX, 32XX et 3422 ;

  • 6/20 pour la spécialisation 8230.

Dans le cadre d'une contre-proposition (point 3. infra), les résultats d'anglais obtenus par les candidats seront pris en compte selon la spécialisation proposée.

2.5. Examens spécifiques complémentaires.

Les candidats qui postulent pour les spécialisations exigeant des examens spécifiques complémentaires (ESC) (2620, 3113, 3161, 317X, 321X, 341X, 3422 et 3721) ne sont convoqués à ces examens que s'ils figurent sur la décision diffusée à l'issue de la commission de sélection. Les candidats stationnés hors métropole effectuent les ESC en métropole au Centre de sélection spécifique air (CSSA).

Les MDRE des spécialisations 2620 et 341X candidats dans leur spécialisation d'origine n'ont pas à passer les ESC.

3. RÉSULTATS - CLASSEMENT - COMMISSION DE SÉLECTION - ADMISSION.

Une fois les épreuves terminées, la DRH-AA/SDEF/BAF/DESC classe les candidats par spécialisation postulée et résultats obtenus.

Le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air désigne les membres de la commission de sélection qui lui propose, après délibération :

  • par spécialisation, en fonction des besoins de l'armée de l'air, des choix postulés par les candidats, des résultats obtenus aux épreuves et des dossiers de candidature, la liste des militaires pouvant être sélectionnés ;

  • le cas échéant, la liste des candidats n'ayant pas réussi au titre des spécialisations postulées mais qui, au vu des besoins de l'armée de l'air, des résultats obtenus aux épreuves et de leur dossier de candidature, remplissent les conditions pour être admis au titre d'une autre spécialisation (contre-proposition). Après validation par le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air, les candidats concernés disposent d'un délai de quinze jours pour accepter ou refuser, par écrit, la spécialisation proposée.

Le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air arrête, par spécialisation, la liste des candidats déclarés reçus au vu des propositions de la commission de sélection. Cette liste est ensuite publiée au Bulletin officiel des armées.