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Archivé ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES : division « soutien logistique interarmées »

INSTRUCTION N° 1177/DEF/EMA/SLI relative à la politique interarmées d'acquisition de munitions dans les armées de terre, de mer, et de l'air.

Abrogé le 11 janvier 2016 par : INSTRUCTION N° 2/DEF/EMA/PLANS/COCA - N° 5087/DEF/DGA/DT relative à la politique interarmées d'acquisition des munitions et de leur autorisation d'emploi pour l'armée de terre, la marine, et l'armée de l'air. Du 29 janvier 2010
NOR D E F E 1 0 5 2 1 2 5 J

Référence(s) : Instruction N° 1217/DEF/EMA/SLI du 21 mai 2007 fixant les attributions, la composition et le fonctionnement de la commission interarmées des munitions.

Instruction générale n° 1514/MINDEF du 7 mai 1988 (n.i. BO)*.

Instruction n° 800/EMA/PPE du 9 février 1994 (n.i. BO)*.

Pièce(s) jointe(s) :     Deux annexes.

Texte(s) abrogé(s) : Instruction N° 1177/DEF/EMA/OL/4 du 25 mai 2001 relative à la politique interarmées d'acquisition de munitions communes dans les armées de terre, de mer, de l'air et dans la gendarmerie nationale.

Classement dans l'édition méthodique : BOEM  320.2.1.

Référence de publication : BOC n°41 du 08/10/2010

1. DÉFINITIONS.

Les armées : ce vocable, utilisé pour des commodités de rédaction de la présente instruction, désigne l'ensemble constitué par les armées de terre, de mer et de l'air.

Munition : ce vocable s'applique aux munitions, éléments de munitions et matières explosives destinés à produire un effet militaire. Dans un système d'arme, une munition est un objet chargé de matières explosives produisant des effets propulsifs, explosifs, perforants, incendiaires, éclairants, fumigènes, sonores, spéciaux ou des combinaisons de ces effets. Par munitions on entend généralement obus, bombes, torpilles, cartouches pour canon, pour armement petit calibre, projectiles autopropulsés, mines, pétards, grenades et artifices. Cette liste n'est pas exhaustive.

La présente procédure ne s'applique pas aux armes nucléaires.

2. GÉNÉRALITÉS.

Chacune des armées réalise actuellement l'acquisition des munitions nécessaires à ses besoins propres. Les procédures d'achat et les procédures d'expression du besoin militaire sont communes entre les armées et font intervenir dans la plupart des cas, la direction générale de l'armement (DGA).

Afin d'optimiser l'acquisition des munitions dans les armées et de réaliser des économies budgétaires, il est décidé de mettre en place une politique interarmées pour l'achat des munitions. Cette politique conserve cependant aux états-majors leur autonomie de décision pour la satisfaction de leurs besoins opérationnels.

La présente instruction a pour but de définir les règles générales de cette politique interarmées d'acquisition de munitions. Un tableau synoptique du processus d'acquisition qui en résulte est présenté en annexe I.

3. INTÉRÊT DE LA POLITIQUE INTERARMÉES D'ACQUISITION DE MUNITIONS.

La politique interarmées d'acquisition de munitions vise à obtenir, chaque fois que possible :

  • la standardisation des nouveaux besoins par les états-majors ; elle permet ainsi d'éviter la prolifération de munitions différentes mais toutefois voisines sur le plan technique pour répondre à des besoins opérationnels similaires ;
  • l'optimisation des acquisitions de munitions ; les munitions seront commandées en fonction de besoins avérés et aux meilleures conditions économiques en rapprochant les besoins des armées, en analysant globalement les stocks détenus par chacune d'elles et en prenant les mesures appropriées pour éviter les commandes exceptionnelles ;
  • des réductions sur les coûts des évaluations techniques (suppression des redondances), des passations de marchés (coûts administratifs) et par effet de masse dans les commandes (globalisation d'une même famille de munitions ou de familles de munitions produites par un même site industriel).

Pour atteindre ces objectifs, une transparence de gestion entre les armées et la DGA est nécessaire, notamment en ce qui concerne la connaissance des conditions de réalisation des marchés, l'état d'avancement de ceux-ci et le suivi des financements.

4. PROCESSUS DE RÉPONSE AUX BESOINS DES ARMÉES.

Ces processus s'appuient notamment sur des échanges d'informations, sur la situation des besoins et des marchés, ainsi que sur des réunions de concertation. Ces dispositions, indispensables, sont destinées d'une part à organiser la circulation de l'information entre les armées et la DGA, d'autre part, à vérifier l'adéquation entre les délais de passation des marchés et les besoins exprimés par les armées.

Les principales informations sont communiquées à la commission interarmées des munitions (CIM), structure de concertation, de coordination et de coopération interarmées dans le domaine des munitions, placée sous l'autorité directe du chef d'état-major des armées.

4.1. Formalisation de l'expression de beosin.

Dès l'expression d'un besoin par l'état-major d'une des armées, le recours à un standard de munitions déjà existant ou en cours de définition doit être recherché, notamment pour la définition des munitions qui seront associées au système d'arme. Une fiche de caractéristiques (ou équivalent) doit être élaborée par l'armée pilote, en liaison le cas échéant avec la DGA.

Dans le cadre d'une opération d'armement pour l'acquisition d'un nouveau système d'arme, les munitions doivent y être associées et faire l'objet d'une fiche de caractéristiques militaire conformément à l'instruction générale n° 1514 (1) sur le déroulement des programmes d'armement.

L'armée qui formule le besoin est chargée de faire circuler la fiche de caractéristiques dans les différents états-majors et le cas échéant à la DGA afin de recueillir leur avis technique et d'opportunité.

Les avis des armées et de la DGA ainsi que la décision prise sont communiqués à la CIM, par l'armée responsable de la demande initiale.

Les prévisions de besoins de munitions et des informations sur l'état des stocks doivent faire, périodiquement, l'objet d'un échange entre les armées et la CIM afin d'optimiser la satisfaction des besoins, notamment par l'identification des munitions, par l'opportunité de cessions entre armées et par le regroupement des commandes.

 

4.2. Acquisitions.

L'acquisition de munitions pour les armées peut être réalisée selon deux processus :

  • par la DGA, au travers ou non d'une opération d'armement, impliquant une qualification de la munition ;
  • hors DGA par le biais des services de soutien des armées, par exemple par cessions entre armées, par achats directs ou autres.

L'acquisition de munitions réalisée hors DGA n'a pas vocation à créer un principe de concurrence avec les acquisitions réalisées par la DGA mais d'en permettre la subsidiarité.

La présente instruction n'a pas vocation à définir les critères permettant de faire le choix du processus le plus approprié. Cependant, en règle générale, l'acquisition hors DGA reste réservée aux besoins correspondant à des montants financiers faibles ainsi qu'à des délais courts par rapport aux acquisitions réalisées par la DGA.

4.2.1. Acquisitions par la direction générale de l'armement.

Dans ce cadre, la situation des marchés en cours et les prévisions de nouveaux marchés doivent faire l'objet d'une analyse périodique avec les armées. Cette analyse aide à mieux appréhender les éventuels retards industriels et à mieux cerner les difficultés liées à la passation des nouveaux marchés. Elle permet de prendre les dispositions utiles en fonction de la situation. La qualification des munitions est prononcée par la DGA conformément à la dernière édition de l'instruction n° 800/EMA/PPE (n° 60800/DGA/DPM) du 9 février 1994 (1).

4.2.2. Acquisitions hors direction générale de l'armement.

Dans ce cadre, l'organisme procédant à l'acquisition identifie les éléments jugés indispensables pour permettre à chaque chef d'état-major concerné de prononcer la mise en service opérationnel (MSO) de la munition. Ces éléments sont appréciés dans l'environnement de l'achat, en s'appuyant sur les domaines et les documents de la liste non exhaustive jointe en annexe II.

Le cadre espace-temps d'emploi de la munition pour l'achat considéré devra faire l'objet d'une description dans la fiche de caractéristiques (ou équivalent), afin d'identifier au juste nécessaire les éléments contributifs au prononcé de la MSO.

En ce qui concerne les spécificités techniques, l'organisme procédant à l'acquisition devra notamment s'assurer par les moyens qu'il jugera utile :

  • de la compatibilité avec les armes en dotation ou prévues d'être utilisées ;
  • et de l'existence éventuelle de documents normatifs et/ou de conventions relatifs au produit à approvisionner.

De plus, le marché devra prévoir la fourniture, si nécessaire, des prescriptions d'utilisation, de stockage, de transport et de maintenance appropriées du produit.

Par ailleurs, le fournisseur doit rester maître de ses travaux de vérification de conformité. Seul compte en final son engagement qui sera avéré par son acceptation du marché. Idéalement, celui-ci comportera une clause lui rappelant que sa fourniture devra être compatible avec la réglementation en vigueur (codes du travail, de l'environnement, ...) en regard de l'utilisation prévue de la munition.


5. MISE EN SERVICE OPÉRATIONNEL.

La mise en service opérationnel de la munition est prononcée par le chef d'état major de l'armée concernée sur la base d'un dossier présentant les éléments de preuve précités.

Tout autre document qui permettrait d'éclairer la connaissance de la munition (par exemple, dans son environnement opérationnel) pourra être versé au dossier constitué.

Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général de corps aérien,
sous-chef d'état-major « soutien » de l'état-major des armées,

Eric ROUZAUD.

Annexes

Annexe I. TABLEAU SYNOPTIQUE DU PROCESSUS D'ACQUISITION.

Annexe II. DOMAINES.

DOMAINE D'APPLICATION.

NORME INTERNATIONALE APPLICABLE.

ACCES-
SIBILITÉ.

CONFORMITÉ OBTENUE.

RISQUE SI
ABSENCE DES ÉLÉMENTS DE PREUVE.

DOCUMENT D'APPLICATION NATIONALE.

ACCES-
SIBILITÉ.

COMPLÉMENT DE CONFORMITÉ OBTENU PAR RAPPORT À LA NORME INTERNA-
TIONALE APPLICABLE.

RISQUE SUPPLÉMEN-
TAIRE
SI ABSENCE
DES ÉLÉMENTS
DE PREUVE.

OBSERVA-
TIONS.

Sécurité et aptitude au service de la munition.

         

Identification
et acceptation
des risques présentés
par la
munition
pour
le profil
de vie
envisagé.

Stanag 4297
et AOP 15 -
guide pour l'évaluation
de la sécurité
et de l'aptitude
au service des munitions non-nucléaires
destinées aux
forces armées
de l'OTAN.

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation
de défense
(CND).

Dossier d'acceptation
du niveau de sécurité et reconnaissance
de l'aptitude à l'emploi de la munition.

Pas de
visibilité sur
le risque
d'accident
issu de la
munition y
compris les
aspects
logistiques et
temps de paix.

Inst S-CAT 619-spécification
et évaluation
de la sécurité
pyrotechnique
des munitions.

Guide S-CAT
17201-élaboration
du rapport de
sécurité
pyrotechnique
d'une munition.

Référentiel
DGA Sirius.

- prise en
compte des
cycles de
vie et les environnements
(SA porteur)
exigés par EMx français
concerné(s)
structure d'élaboration
des exigences
et de
présentation des démonstrations suivant un
canevas type facilement accessible à l'autorité DGA ;

- identification
du rôle des
acteurs DGA
vis à vis de l'homologation
de la sécurité pyrotechnique
de la munition ;

- certification
par une
autorité de
sécurité DGA
que les
exigences de sécurité pyrotechnique
ont été
démontrées
et que la
munition est
apte à l'emploi
pour les environnements considérés.

- difficulté
voire
impossibilité
pour une
autorité de
vérifier la
cohérence et la pertinence des justificatifs du niveau de
sécurité pyrotechnique
de la munition ;

- difficulté pour l'autorité d'homologuer
la sécurité pyrotechnique
de la munition
sans dossier justificatif.

La procédure
et
l'organisation
DGA, vis-à-vis
de
l'homologation
de la sécurité pyrotechnique
des munitions :

- sont
adaptées à la
complexité des
programmes
pris en charge ;

- sont
conformes
à une
démarche
qualité de certification
de la sécurité
pyro de
la munition
avant MSO ;

- sont
garantes
d'une
couverture
du risque
judiciaire
pour le
directeur de programme
et l'autorité de
sécurité en
cas d'accident
au stade d'utilisation.

Tenue de la munition aux environnements
normaux.

Stanag 4370 -
AECTP 100 à 600 -
classement
RADHAZ.

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation
de défense
(CND).

Évaluation du niveau de sécurité
vis-à-vis d'environ-
nements et de gabarits
d'essais normalisés.

- munition éventuellement
inadaptée
voire
dangereuse
pour les
environnements
et l'emploi
prévu ;

- non maîtrise
des risques de dégradation
de la sécurité
vis-à-vis des environnements
spécifiés.

GAM EG 13 -
essais généraux
en
environnements
des matériels
GAM EG 13.

GAM-DRAM 01 - spécification
générale relative
aux dispositifs électropyro-
techniques et
à leur intégration
dans les
systèmes d'armes
et munitions
soumis
aux effets
des rayonnements
électromagnétiques non ionisants.

GAM-DRAM 02 - consignes de
sécurité à établir
dans les
différentes
conditions
d'emploi des
systèmes et
munitions
équipés
de dispositifs électropyro-techniques en environnement électromagnétique.

référentiel normatif des programmes d'armement
(RNPA).

Référentiel
d'essais et de validation  légèrement différent.

Indépendamment du
référentiel
retenu,
l'important
est de s'assurer que la munition supporte bien
les
environnements prévus en stade d'utilisation.

 

Tenue de la munition aux environnements accidentels et malveillants.

Stanag 4439
et AOP 39 -
politique pour l'introduction, l'évaluation et l'expérimentation
des munitions à risques atténués (MURAT).

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation
de défense
(CND).

Obtention d'un niveau insenstive munition (IM).

Non maîtrise
des risques
issus de la munition
lors des
opérations logistiques et opérationnelles.
Difficultés de stockage
commun lors d'opérations conjointes.

Instruction 260 - doctrine nationale française en
matière de
munitions à
risques atténuées.

référentiel normatif des programmes d'armement
(RNPA).

Possibilité d'obtention
d'un label (reconnaissance
IPE d'un niveau d'insensibilité
et de niveau de réaction vis-à-vis d'agressions accidentelles ou malveillantes).

Évaluation des risques pyrotechniques difficile, voire impossible si absence d'information
sur les  caractéristiques
des matières explosives.

 

Évaluation
des caractéristiques
des matières explosives
(ME)
- compatibilité
de matière.

Stanag 4170
et AOP 7 -
principes et
méthodes pour l'homologation
des matières explosives
à usage militaire.

Stanag 4147 - compatibilité chimiques des composants des munitions
avec les
explosifs.

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation
de défense
(CND).

Homologation
de l'autorité nationale du
pays fabricant.

Non garantie
sur les
caractéristiques des matières énergétiques utilisées et leur pérennité
dans le temps.

Inst S-CAT
17500 - emploi
des matières explosives
dans les
munitions
destinées aux
armées françaises
et à la
gendarmerie nationale.

Référentiel
DGA Sirius.

Homologation (réglementaire
à la DGA) par l'autorité
nationale
française.

Reconnaissance des
caractéristiques
des ME de la munition par un système de contrôle français reconnu.

Évaluation des risques pyrotechniques difficile, voire impossible si absence d'information
sur les  caractéristiques
des matières explosives.

Essais
spécifiques
(par exemple, friabilité).

Autres
domaines
- règles de conception de fusée
- ...

Stanag 4187
et AOP 16 -
systèmes de
fusées -
principes
de sécurité à respecter dans
la conception.

Base documentaire NORMOTAN
du centre de normalisation
de défense
(CND).

Homologation
de l'autorité nationale du
pays fabricant.

Non
connaissance
du niveau de sécurité
vis-à-vis des domaines considérés.

Norme nationale
non nécessaire.

Sans objet.

Homologation
par l'autorité
nationale
française.

Reconnaissance des
caractéristiques considérées
par un système
de contrôle
français reconnu.

Sans objet.

L'autorité de sécurité DGA s'appuie directement
sur la réglementation internatinale
pour évaluer le niveau de
sécurité de la munition.

Sécurité
et aptitude
au service de munitions particulières
(cartouches,
obus,...)



Munitions
civiles de
petit calibre
pour armes
rayée ou
lissse.

Stanag
spécifiques :
Stanag 4608 - Munition de
calibre moins
de 12,7 mm,
exigences de
sécurité dans la conception et évaluation de la sécurité et de l'aptitude au
service.

Stanag 4517 - Munitions et
armes de gros calibre,
exigences
de sécurité
dans la
conception
et évaluation de l'aptitude
au service
etc ...

CIP décret n°
71-807
du 20/09/1971
JO du
02/10/1971 reconnaissance
de la convention
et des réglements par l'état français.

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation
de défense
(CND)

Site internet Légifrance,
cip-bp.org et banc-
epreuve.fr.

 

Interopérabilité
de l'organisation du traité Atlantique-Nord (OTAN).

Munitions importables commercialisables (donc
utilisables) en France et dans les pays signataires.

Difficultés d'utilisation commune lors d'opérations conjointes.

Interdiction d'importer, de commercialiser
en France et
dans les pays signataires des munitions
non
conformes
aux normes
CIP.

Norme nationale
non nécessaire.

Norme
internationale reconnue par la France.

Site internet Legifrance,
cip-bp.org et banc-
epreuve.fr.

Sans objet.

Sans objet.

L'autorité de sécurité DGA s'appuie directement
sur la réglementation internationale
pour évaluer le niveau de
sécurité de la munition.

Transport/Stockage.

         

Classement
au transport.

Modalités de transport
civil des munitions.

« Orange Book » 
ONU
Stanag 4123 et AASTP2
Accords
internationaux :

- accord
européen ADR ;

- règlement
européen RID ;

- code maritime international
IMDG ;

- règlement
OACI-IATA ;

- règlement
ADN navigation
intérieure ;

- manuel
d'épreuves
et de critères
(4e édition révisée ST/SG/
AC,10/
11/Rev 4).

Oui
(Accessible
en ligne
http://www.
unece
.org/
trans
/danger/
publi/
manual/
rev4/
manrev4
files_f.html).

Classement
par autorité nationale reconnue
(pour la
France, IPE
ou INERIS
pour le
domaine civil).

Non
transportabilité
de la munition.

Infraction
vis-à-vis des règlementations internationales relatives au transport des marchandises dangereuses.

Arrêté IPE du
16/5/8 (par
délégation
ministère des transports.

Arrêtés français correspondants :

- route : arrêté
du 01-06-01 dit
arrêté ADR
modifié en
dernier lieu par
l'arrêté du
28-01-08 ;

- voie ferrée:
arrêté
du 05-06-01
dit arrêté RID
modifié en
dernier lieu
par l'arrêté
du 28-01-08 ;

- mer : annexe à l'arrêté du
18-07-2000
modifié
réglementant le transport et la manutention des matières
dangereuses
dans les ports maritimes (RPM)
et arrêté du 23-11-1987 relatif a la sécurité des
navires
(division 411 MD
en colis) ;

- air : instructions techniques  OACI rendues
applicables par
arrêté du
5-11-1987
et OPS1(avions)
arrêté du
12 mai 1997
et OPS3
(hélicoptères)
arrêté
23 septembre 1999 ;

- fluvial : arrêté
ADNR du 5-12-02
consolidé au
22-12-2006.

 

Homologation (réglementaire)
par l'autorité nationale
française
(IPE)
ou INERIS
(pour les
articles du
domaine civil).

Non
transportabilité
de la munition
sur le territoire national.

Infraction
vis-à-vis de la règlementation relative au transport des matières dangereuses.

 

Stockage à
terre des munitions.

Stanag 4440 et AASTP-1 -
manuel OTAN
sur les principes
de sécurité
applicables aux stockage des munitions et explosifs
militaires.

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation de défense
(CND).

Assurance de l'interopérabilité des conditions de stockage.

Impossibilité
de stockage
en interalliés.

Instruction interarmées
n° 1007/EMA/OL/6
du 9 juin 1988
- appendices I. et
I. bis de l'annexe
IV. du titre II. (prescriptions
relatives au
stockage des munitions dans les établissements et unités à terre
relevant du
ministre de la défense).

Document
en cours de refonte.

Les munitions peuvent être stockées dans
les dépôts de l'armée
française.

Indisponibilité
du certificat d'agrément de l'emballage.

 

Stockage en soute des munitions embarquées
sur un navire.

    

Instruction générale MINDEF n° 09240 (dispositions
relatives au
stockage et à la manutention
à bord des
munitions conventionnelles
et artifices).

RT 8-3 DSA
(stockage et manutention des munitions à
bord des navires).

RT 8-4 DSA (spécifications relatives aux emballages des munitions embarquées par la marine).

 

Les munitions, destinées à
l'usage du
navire, peuvent être stockées
à bord des bâtiments de
la marine.

Les munitions destinées à
l'usage du
navire ne
peuvent être stockées dans
les soutes des bâtiments de
la marine.

 

Environnement.

         

Respect des règlementations environnementales
conditions
de démilitarisation.

Stanag 4518
directive
européenne
REACH.

 

- connaissance des risques pyro environnementaux liés
à la munition ;

- gestion de
fin de vie des munitions.

Pas de
capacité
à anticiper la conformité
de la munition
vis à vis des règlementations
environnementales.

Pas
d'information
sur les
procédés de démilitarisation
de traitement
des déchets.

En cours
d'élaboration.

  

Interdiction
à terme
d'emploi
de la munition.

Surcoût
programme
pour financer le démantèlement.

IPE non
concerné
par la réglementation
et le contrôle
de conformité
en matière
environ-
nementale.

Identification
des munitions
et de leurs emballages.

         

Identification
des munitions
et de leurs emballages.

Munitions du domaine
militaire :

STANAG 2953 IDENTIFICATION
DES MUNITIONS
et AOP 2C
(12/2006) 


Munitions
de petit calibre
pour armes
rayée ou lissse :
CIP Décret n° 71-807 du 20/09/1971
JO du
02/10/1971 reconnaissance
de la convention
et des
réglements par l'État français.

Base documentaire
NORMOTAN
du centre de normalisation de défense
(CND)

Site internet Légifrance,
cip-bp.org
et banc-epreuve.fr.

Marquages reconnus par
tous.

Difficultés d'identification
et de suivi logistique et technique.

Instruction n° 2164/DEF/EMA
/OL/4
relative à l'identification des munitions et de
leurs emballages.

 

Ajout MU4,
MU5, code
annexe
de gestion.

Pas de
traçabilité
possible des différents
éléments de la munition au
travers de la
fiche MU.

 

Codification
des munitions.

STANAG 3150
système
uniforme
de classification
des
approvisionnements.

STANAG 3151
système uniforme d'identification d'articles.

STANAG 4177
système uniforme
d'acquisition de données.

STANAG 4199
système uniforme
d'échange de données de
gestion des matériels.

 

Conformité
avec le
système de gestion OTAN (NNO).

Difficultés voir impossibilité
de gestion
(GTSM 2, SIGMA/MSA, SIGMA 2...).

Instruction n° 1255/DEF/EMA/
SLI/LIA
relative
aux principes d'identification
et de codification
des munitions.

 

Le code commandement
et le code
annexe gestion (CAG) sont nécessaires
dans les
systèmes de gestion
munition des armées
terre, air.

Difficultés voir impossibilité
de gestion
(GTSM 2, SIGMA/MSA,
SIGMA 2...).

 

Fiche de
données
de sécurité.

         

Fiche de
données de sécurité.

Règlement CE n° 1907/2006 du 18 décembre 2006 (REACH).

Directive européenne n° 2006-121 du 18 décembre 2006.

Site internet « Légifrance ».

Enregistrement, évaluation et autorisation
des substances chimiques et restrictions applicables
à ces substances.

Absence de visibilité sur les risques
liés aux substances chimiques composant le matériel.

Difficultés
d'établissement
des règles
d'emploi.

Instruction interarmées
n° 1007/EMA/OL/6
du 9 juin 1988
- appendices I. et
I. bis de
l'annexe IV. du
titre II.
(prescriptions
relatives au
stockage des munitions dans
les établissements
et unités à terre
relevant du
ministre de la défense).

 

Fiche de
données de sécurité pyrotechnique (FDSP)
comprenant les caractéristiques pyrotechniques,
les données logistiques
et les consignes de sécurité (notamment
pour codification OTAN et
études de
sécurité du travail).

Absence de visibilité sur les risques pyrotechniques
liés au matériel (notamment
pour la rédaction des études sécurité).

 

Manutention mécanisée
des munitions.

         

Manutention mécanisée
des munitions.

    

Instruction
DCMAT n° 33303
de 1969
.

 

Sans objet.

Risque de non conformité des fardeaux
(masse,
volume, marquages...).

- finalisation
de la nouvelle version de l'instruction n°
33303 en cours.

- il est conseillé de travailler
avec ratio :
1m3 = 1t.

Norme
pour les
mesures phytosanitaires NIMP 15.

         

Norme
pour les
mesures phytosanitaires NIMP 15.

 - NIMP N° 15 -
norme internationale
pour les Mesures Phytosanitaires directives pour la réglementation
de matériaux d'emballage à
base de bois
dans le commerce international.

- arrêté du 22 novembre 2002
et ses modificatifs.

- directive n° 2005/15/CE et directive n°2004/102/CE de la commission
du 5 octobre
2004 modifiant
les annexes 2, 3, 4
et 5 de la
directive n° 2000/29/CE du conseil
concernant les mesures de protection contre l'introduction
dans la communauté d'organismes
nuisibles aux végétaux ou aux produits végétaux
et contre leur propagation à l'intérieur de la communauté.

Site internet « Légifrance ».

Marquage conforme suite à fumigation.

- bloquage à destination jusqu'à traitement, refoulement, destruction des emballages sur place, frais à la
charge de l'exportateur.

- transmission
de maladies et mauvaise conservation du matériel.

- pas d'exigence spécifique France ;

- à titre
d'information :
note n° 11102/SGA-DAJ-
SDDIDE-BDE du
27 janvier 2005.

Sans objet.

Sans objet.

Sans objet.

Pas de
certificat de fumigation nécessaire
pour l'instant
ni d'accord bilatéral ou multilatéral
entre l'État français et d'autres pays ayant ratifié la norme.